[0001] La présente invention est relative à un fermoir dépliant pour bracelet, et plus particulièrement
à un fermoir comprenant un longeron central et une ou deux paires de dépliants extérieurs
formés en brancard de telle sorte que, lors de la fermeture, ces dépliants viennent
se juxtaposer autour du longeron central, ces dépliants étant réunis en leur extrémité
par une barrette de fixation d'un brin de bracelet ou par un cylindre prévu pour porter
une telle barrette.
[0002] Ces fermoirs sont appréciés du fait qu'ils apparaissent très minces lorsque fermés
car les pièces déployantes s'effacent les unes à côté des autres à plat de manière
à ne pas faire saillie sur la bande formant le bracelet.
[0003] Le document GB-A-1 337 304 décrit un exemple de fermoir comprenant trois plaques
arquées reliées deux à deux par des charnières de telle sorte à pouvoir être rabattues
l'une sur l'autre, l'extrémité libre de la première et de la troisième plaque étant
respectivement reliée, également par une charnière, au bracelet. La troisième plaque
est complétée de flancs latéraux dont les extrémités proches de la charnière de liaison
avec la seconde plaque se présentent sous la forme de crochets venant s'encliqueter,
une fois le fermoir replié, dans l'axe de la charnière liant le bracelet à la première
plaque.
[0004] Toutefois, les plaques du fermoir précédemment décrites sont nécessairement minces
pour éviter une trop grande épaisseur totale du fermoir, donc déformables malgré la
présence de nervures de renfort longitudinales. Cette caractéristique est à l'inverse
des fermoirs à dépliants en brancard dont les dépliants et longeron peuvent présenter
une certaine épaisseur pour assurer une rigidité intrinsèque. En conséquence, soit
la première plaque est trop arquée, et l'engagement des crochets est lâche ; soit
elle est trop rectiligne, et l'engagement se fait sous tension élastique donc susceptible
de sauter à tout moment.
[0005] Le document FR 41 138 décrit un fermoir en brancard dans lequel la zone médiane du
longeron central est pourvue de saillies latérales s'engageant, en position fermée,
dans des logements correspondants ménagés dans les dépliants extérieurs qui sont rendus
élastiques grâce à des lumières longitudinales. Outre le fait que ces lumières sont
malaisées à réaliser, augmentant d'autant le coût de fabrication, les dépliants doivent
nécessairement être larges, ce qui limite grandement les choix esthétiques.
[0006] Le document CH 641 332 décrit un autre exemple de fermoir de ce type dans lequel
le longeron central porte selon son axe médian transversal un organe d'ancrage en
forme de rail. Les barrettes de fixation de brin, ou les cylindres porteurs de barrettes,
réunissant les extrémités des dépliants viennent alors s'encliqueter contre chaque
côté du rail lors de la fermeture. Toutefois, là encore, la réalisation de ce rail
d'épaisseur substantielle et protubérant au dessus du longeron s'avère difficile.
De plus, la fiabilité de la fermeture de chaque dépliant dépend du degré d'usure de
l'unique face correspondante de rail.
[0007] Par ailleurs, le document EP 0 115 740 divulgue un fermoir inversé en ce que la pièce
centrale est constituée de deux longerons parallèles tenus écartés par une traverse
médiane entre lesquels vient se rabattre, de chaque extrémité, un bras dépliant unique.
Chaque bras dépliant est pourvu sur la majeure partie de ses faces latérales extérieures
d'un profil s'engageant, en position rabattue, dans un profil complémentaire prévu
sur les faces latérales intérieures des longerons. Chaque bras est fendu longitudinalement
en deux lames qui sont maintenues écartées élastiquement par un ressort interne ou
du fait de la forme en diapason donnée au bras. La fabrication de ces bras élastiques
ainsi que de la pièce centrale double est également complexe et coûteuse.
[0008] Dans un troisième mode de réalisation décrit dans ce document, chaque bras dépliant
est réalisé sous la forme d'une seule lame pleine, et on joue sur une relative élasticité
des longerons entre la traverse et la charnière de liaison du bras pour encliqueter
en force des crans de longueur réduite du bras. Toutefois, l'élasticité en écartement
de ces portions de longerons tenus à chaque extrémité ne peut être que très limitée,
surtout si ces longerons doivent nécessairement présenter une largeur et épaisseur
minimum.
[0009] Le but de la présente invention est un fermoir dépliant qui comprend un longeron
central dont les extrémités sont respectivement articulées à une paire de dépliants
extérieurs formés en brancard de telle sorte que ces dépliants, lors de la fermeture,
viennent se juxtaposer autour du longeron central, ces dépliants étant reliés en leur
extrémité par une barrette de fixation d'un brin de bracelet ou par un cylindre porteur
pour une telle barrette, ledit fermoir étant plus particulièrement composé, en version
de base, d'un nombre réduit de pièces de structure simplifiée pour permettre une fabrication
plus avantageuse, et ce tout en assurant une grande fiabilité du verrouillage ainsi
qu'une facilité de fermeture et d'ouverture.
[0010] Ces but sont réalisés du fait que la liaison du cylindre, ou de la barrette, aux
dépliants est réalisée par deux montants latéraux décalant ce cylindre, ou barrette,
au dessus du plan contenant les extrémités des dépliants, et du fait que la face intérieure
de l'extrémité de chaque dépliant est munie d'un organe d'ancrage prévu pour s'engager
élastiquement avec un organe complémentaire ménagé en correspondance sur le flanc
extérieur du longeron central.
[0011] En d'autres termes, les deux montants et le cylindre constituent une liaison en U
inversé, autrement dit en pont, entre les deux extrémités de dépliants qui peuvent
plus facilement s'écarter élastiquement pour laisser passer les saillies dans leur
logement. En effet, l'élasticité désirée pour obtenir l'écartement suffisant peut
se répartir en une flexion le long de chaque montant, et par une courbure du cylindre.
Alors, on peut envisager la réalisation par usinage de deux ensembles dépliants-cylindre
monobloc que l'on assemble simplement au longeron à l'aide de deux goupilles.
[0012] Selon un premier mode de réalisation, les montants latéraux sont perpendiculaires
par rapport aux extrémités des dépliants, et les organes d'ancrage sont réalisés sous
la forme de saillies convexes ou de logements concaves ménagés le long des faces internes
des extrémités des dépliants, et dont la section transversale est triangulaire d'angle
au sommet supérieur à 120 degrés.
[0013] Dans cette version comprenant des montants de petites dimensions, donc un peu plus
rigides, on préfère des crans larges à pente douce, le fléchissement intervenant plutôt
à la jonction entre la barre et le cylindre quand même suffisamment décalé de la première
pente du cran.
[0014] Selon un autre mode de réalisation, les montants latéraux sont obliques par rapport
aux extrémités des dépliants tenant ainsi le cylindre au-delà desdites extrémités.
Alors, les organes d'ancrage sont réalisés sous la forme de saillies convexes ou logements
concaves ménagés le long des bords inférieurs des faces internes des extrémités des
dépliants, et dont la section transversale est trapézoïdale régulière.
[0015] Dans cette version préférée, les montants sont plus longs, donc peuvent mieux fléchir,
ce qui autorise des saillies ou des logements plus profonds réalisés sous une forme
trapézoïdale régulière pour assurer un effort identique à l'ouverture et à la fermeture.
[0016] Avantageusement, les montants peuvent présenter une rainure médiane entre la saillie
(ou logement) et le cylindre, cette rainure leur étant parallèle. Cette rainure augmente
encore le potentiel de flexion des montants par une élasticité caractéristique d'une
pièce en C.
[0017] Avantageusement, le cylindre ou la barrette peut présenter une entaille médiane ou
une paire d'entailles latérales. Ces entailles autorisent un fléchissement plus prononcé
de la pièce.
[0018] De ce qui précède, on constate que, grâce à cette structure de liaison en U inversé,
le fabricant peut définir aisément et précisément la force du clipsage de verrouillage
de l'ensemble dépliants-cylindre en fonction des dimensions définies selon des critères
esthétiques, puis le réaliser de manière fiable lors de l'usinage qui est facilité.
[0019] Selon un autre mode de réalisation, le longeron central, formé d'une seule pièce
ou par deux lames parallèles, présente une échancrure centrale assurant une flexibilité
des parties médianes.
[0020] Avantageusement, l'échancrure peut présenter une partie en V dans laquelle est plus
ou moins forcé un coin, ce qui permet d'ajuster la largeur du longeron juste suffisamment
pour modifier d'autant la force d'enclenchement des dépliants. La position du coin
dans la partie en V peut être réglable, par exemple au moyen d'une vis traversant
le coin par un orifice taraudé et prenant appui contre l'extrémité de l'échancrure
en vis-à-vis de la partie en V.
[0021] En alternative, le longeron peut être formé par deux lames parallèles dont l'écartement
est réglé par une ou plusieurs vis transversales. En alternative, ce longeron est
également formé par deux lames parallèles, mais tenues écartées par deux pivots, leurs
extrémités pouvant être serrées à volonté par des vis transversales provoquant un
écartement de la partie médiane des lames.
[0022] L'invention sera mieux comprise à l'étude de modes de réalisation pris à titre d'exemples
nullement limitatifs et décrits par les figures suivantes dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation du fermoir
selon l'invention,
- les figures 2a à 2d illustrent en perspective agrandie le détail de la zone II de
la figure 1,
- les figures 3 et 4 illustrent deux variantes de réalisation du fermoir de la figure
1,
- les figures 5, 6, 7 et 8 illustrent en perspective quatre variantes de réalisation
du longeron du fermoir.
[0023] Comme illustré sur la figure 1, le fermoir comprend un longeron central 10 cambré
pour se conformer partiellement à la rondeur du poignet du porteur. A chaque extrémité
de ce longeron est assemblée une pièce dépliante mobile en pivotement autour d'un
axe 14, chaque pièce tenant en son autre extrémité, également mobile en rotation,
un brin de bracelet 1, 2 réalisé en cuir ou formé de maillons métalliques.
[0024] Plus particulièrement, chaque pièce dépliante est constituée de deux dépliants 20,21
reliés ensemble par un pont en forme de U concrétisé par deux montants latéraux 22
tenant un cylindre 24. Dans ce cylindre 24 est insérée une barrette utilisée pour
la fixation des brins 1 et 2 du bracelet. En alternative, ce cylindre 24 peut être
directement remplacé par la barrette. Ces dépliants 20,21 sont montés en brancard
par rapport au longeron central 10, c'est-à-dire qu'ils se situent de part et d'autre
de ce longeron de telle sorte à venir se juxtaposer le long des bords de ce longeron
lors de la fermeture de la pièce dépliante comme bien illustré sur la partie droite
de la figure.
[0025] En définissant par Y l'axe longitudinal de chaque extrémité de dépliants 20,21, par
Z un axe orthogonal au plan contenant les deux axes Y des dépliants 20,21, et par
X l'axe passant par le cylindre 24, donc parallèle au plan précédemment défini, on
constate bien comment la présence des montants 22 permet de décaler la position de
ce cylindre 24 plus ou moins au dessus de ce plan contenant les extrémités des dépliants.
Incidemment, la présence de ce décalage fait que, lors de la fermeture, les dépliants
viennent s'effacer en juxtaposition tout le long du longeron central 10. Mais surtout,
la présence de ces montants 22 permet de tenir les extrémités des dépliants 20,21
avec une souplesse exactement contrôlée. Cette caractéristique mécanique permet de
disposer avantageusement des organes d'accrochage 26 dans la zone référencée II, c'est-à-dire
le long de la face intérieure de l'extrémité des dépliants 20,21, parallèlement à
l'axe Y, et ce en relation avec des organes complémentaires 12 situés sensiblement
au milieu de la tranche latérale du longeron central 10.
[0026] Dans une première forme de réalisation de la zone II, illustrée de manière agrandie
sur la figure 2a, les montants 22 sont parallèles à l'axe Z, donc orthogonaux au dépliant
21. Le cylindre 24, orienté selon l'axe X donc également orthogonal à l'axe Z, se
situe juste au dessus de ce dépliant 21. L'organe d'accrochage se présente alors,
de préférence, sous la forme d'un logement 26 peu profond, orienté selon l'axe Y,
partant pratiquement du bord inférieur de ce dépliant jusqu'à une hauteur comprise
entre la moitié, voire les deux tiers de la hauteur des montants 22. Comme illustré,
la section transversale de ce logement 26 est plutôt triangulaire isocèle avec un
angle au sommet de l'ordre de 120 degrés. La longueur e1 de la partie potentiellement
fléchissante des montants 22 est alors sensiblement égale à la hauteur du dépliant
21 soit comprise entre 1,1 et 1,9 mm.
[0027] Sur la figure 2b est illustré de manière agrandie un deuxième mode de réalisation
de la zone II de la figure 1, dans lequel le montant 22' est oblique, par exemple
d'un angle de l'ordre de 45 degrés par rapport à l'axe Y du dépliant 21. De ce fait,
le cylindre 24 se retrouve déporté en avant de l'extrémité du dépliant 21 d'une distance
y2 de l'ordre de 1 à 1,5 mm. La longueur e2 de la portion potentiellement fléchissante
du montant 22' se retrouve donc augmentée par rapport à l'exemple précédent. Le moyen
d'accrochage peut alors se présenter, dans cet exemple, sous la forme d'un logement
26' toujours parallèle à l'axe Y, ménagé le long du bord inférieur du dépliant 21,
et ce sur une profondeur plus importante. La section de ce logement est alors plutôt
trapézoïdale isocèle. L'organe complémentaire d'accrochage 12 du longeron 10 se présente
sous la forme d'une saillie convexe de section trapézoïdale identique.
[0028] Dans la figure 2c est illustré de manière agrandie un troisième mode de réalisation
de la zone II de la figure 1, dans lequel le cylindre 24 est surélevé, c'est-à-dire
qu'il ne part qu'à partir d'une distance z3 au dessus de la face supérieure du dépliant
21, augmentant que de plus la distance e3 de la partie flexible du montant 22'. L'organe
d'accrochage peut soit être, comme précédemment, un logement 26', ou comme illustré
sur cette figure, une saillie convexe 26'' à nouveau de section trapézoïdale. L'organe
complémentaire 12 du longeron 10 peut être, comme précédemment, un logement ménagé
à la hauteur correspondante de la tranche du longeron 10, ou une saillie identique
mais ménagée juste au dessus de telle sorte que la saillie 26'' puisse passer par
dessus avant de s'accrocher en dessous. L'espace laissé libre sous le cylindre 24
facilite, par ailleurs, la réouverture du fermoir car on peut insérer plus aisément
un ongle sous ce cylindre pour le lever.
[0029] Dans l'exemple de la figure 2d est illustré un quatrième mode de réalisation de la
zone II de la figure 1, dans lequel on a ménagé une rainure 23 parallèlement à l'axe
Y dans le montant 22" et une partie du dépliant 21, et ce entre la saillie 26" et
la face inférieure du cylindre 24. La flexibilité du montant 22" correspond alors
à celle d'une pièce en C orientée obliquement.
[0030] La figure 3 illustre comment une entaille centrale 25 peut être ménagée dans le cylindre
24 afin d'améliorer sensiblement la possibilité de fléchissement de ce cylindre à
l'intérieur d'un plan orthogonal à l'axe Y. De manière similaire, la figure 4 illustre
un cylindre 24 dans lequel on a ménagé deux entailles 27 et 29 proches des montants
22, ce qui favorise que de mieux la possibilité d'écartement de chaque montant 22.
[0031] Dans la majorité des cas, l'une des formes décrites précédemment, qui est choisie
en fonction des dimensions finales du fermoir, puis réalisée par usinage, permet d'assurer
une élasticité à la fois suffisamment souple pour permettre une ouverture et fermeture
aisée du fermoir, et suffisamment ferme pour un bon maintien des dépliants une fois
encliquetés. Toutefois, on peut également mettre à profit la largeur disponible du
longeron 10 pour adapter une flexibilité transversale complémentaire. Par exemple,
la figure 5 illustre un longeron central formé de deux lames 16 et 18 de largeur réduite
en leur centre pour créer une échancrure 15 avec des extrémités triangulaires 17.
[0032] On peut également envisager un longeron central constitué de deux lames distinctes
11 et 13 séparées en leur extrémité par une entretoise 19 et en leur milieu par une
vis d'écartement 30, tel qu'illustré sur la figure 6. Plus particulièrement, la tête
de la vis 30 est réduite pour présenter une collerette intermédiaire 32 prenant appui
sur la face interne de la lame 13. Ainsi, en tournant dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre, le filetage 34 repousse la lame 11, ce qui permet de régler à une valeur
désirée l'écartement entre les deux lames, donc la fermeté de l'encliquetage des dépliants.
[0033] En alternative, et tel qu'illustré sur la figure 7, les deux lames 11 et 13 sont
maintenues écartées par des pivots 48 tenus au moyen de goupilles transversales 49
au sein d'encoches 7 en portion de cercles ménagés dans la face interne des lames.
Alors, on utilise une vis 40 dont la tête 42 et le filetage sont prolongés de part
et d'autre par des barrettes 45 et 47 de pivot du dépliant. La tête 42 de vis appuyant
dans le logement correspondant de la lame 13, une rotation dans le sens des aiguilles
d'une montre de cette vis provoque un serrage des extrémités des lames 11 et 13, soit
un écartement de leur partie médiane où se situent les organes d'accrochage 12 des
dépliants.
[0034] En alternative, et tel qu'illustré dans l'exemple d'un fermoir à dépliant unique
20,21,24 de la figure 8, le longeron central 10' monobloc présente une échancrure
50 assez longue, par exemple de la moitié de la longueur du fermoir. Cette échancrure
comprend, par exemple sur son premier tiers, une partie en V 52, c'est-à-dire que
sa largeur y diminue linéairement et ce de manière symétrique par rapport à l'axe
central. Dans cette partie en V est logé un coin 60, en l'occurrence trapézoïdal régulier
d'angle au sommet identique à celui de la partie en V 52. Ce coin 60 est tenu en place
par deux tenons latéraux 54 de l'échancrure pénétrant dans deux rainures latérales
64 correspondantes du coin. Une vis 70 traverse longitudinalement ce coin dans un
orifice taraudé 68 et son extrémité vient prendre appui contre l'extrémité 72 de l'échancrure
en vis-à-vis de la partie en V.
[0035] Comme on peut aisément le comprendre, le fait de plus ou moins tourner la vis 70
dans un premier sens force d'autant le coin dans la partie en V, ce qui gonfle transversalement
le longeron 10' et augmente la force d'accrochage du dépliant 20,21,24. Un élargissement
excessif peut être corrigé en tournant la vis à contre sens.
[0036] Si les trois derniers modes de réalisation décrits s'avèrent plus complexes à réaliser,
ils ont l'avantage de permettre à l'utilisateur de modifier ou de corriger de manière
très simple la fermeté du clipsage de son fermoir. L'avantage supplémentaire de la
version illustrée dans la figure 7 est que la vis 40 se retrouve confondue, de manière
très discrète et élégante, avec la goupille de maintien du dépliant.
[0037] Si l'invention a été décrite avec un fermoir à double dépliant, elle peut être adaptée
sans autre à un fermoir à simple dépliant de longueur identique à celle du longeron
comme illustré sur la figure 8. Par ailleurs, si on envisage la réalisation de dépliant
monobloc par usinage, l'invention englobe également des fermoirs dont les dépliants
sont réalisés séparément puis soudés au cylindre ou sertis à la barrette 24. De nombreuses
améliorations peuvent être apportées à ce fermoir dans le cadre de cette invention.
1. Fermoir dépliant pour bracelet comprenant un longeron central (10) dont l'une des
extrémités est articulée à une paire de dépliants extérieurs (20,21) formés en brancard
de telle sorte que ces dépliants, lors de la fermeture, viennent se juxtaposer autour
du longeron central, ces dépliants étant reliés en leur extrémité par une barrette
de fixation d'un brin de bracelet (1) ou par un cylindre porteur (24) pour une telle
barrette, l'autre extrémité du longeron central étant articulée soit à un second cylindre,
ou barrette, soit à une seconde paire de dépliants extérieurs, caractérisé en ce que
la liaison du cylindre, ou de la barrette, aux dépliants est réalisée par deux montants
latéraux (22) décalant ce cylindre, ou barrette, au dessus du plan contenant les extrémités
des dépliants, et en ce que la face intérieure de l'extrémité de chaque dépliant est
munie d'un organe d'ancrage (26) prévu pour s'engager élastiquement avec un organe
complémentaire ménagé en correspondance sur le flanc extérieur du longeron central.
2. Fermoir dépliant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les montants latéraux
(22) sont perpendiculaires par rapport aux extrémités des dépliants (20,21), et en
ce que les organes d'ancrage sont réalisés sous la forme de saillies convexes ou de
logements concaves (26) ménagés le long des faces internes des extrémités des dépliants,
et dont la section transversale est triangulaire d'angle au sommet supérieur à 120
degrés.
3. Fermoir dépliant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les montants latéraux
(22') sont obliques par rapport aux extrémités des dépliants (20,21) tenant ainsi
le cylindre (24) au-delà desdites extrémités, et en ce que les organes d'ancrage sont
réalisés sous la forme de saillies-convexes ou de logements concaves (26) ménagés
le long des bords inférieurs des faces internes des extrémités des dépliants, et dont
la section transversale est trapézoïdale régulière.
4. Fermoir dépliant selon la revendication 3, caractérisé en ce que les montants (22)
présentent une rainure parallèle (23) entre la saillie ou logement (26'') et le cylindre
(24).
5. Fermoir dépliant selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le cylindre ou la barrette (24) présente une entaille médiane (25) ou une paire d'entailles
latérales (27,29).
6. Fermoir dépliant selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le longeron (10), formé d'une seule pièce ou par deux lames parallèles (16,18), présente
une échancrure centrale (15).
7. Fermoir dépliant selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le longeron (10) est formé par deux lames parallèles (11,13) dont l'écartement est
réglé par une ou plusieurs vis transversales (30).
8. Fermoir dépliant selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le longeron
(10) est formé par deux lames parallèles (11,13) tenues écartées par deux pivots (48),
leurs extrémités pouvant être serrées à volonté par des vis transversales (40) provoquant
un écartement de la partie médiane des lames.
9. Fermoir dépliant selon la revendications 6, caractérisé en ce que l'échancrure présente
une partie en V 52 dans laquelle est plus ou moins forcé un coin 60, par exemple au
moyen d'une vis 70 traversant le coin par un orifice taraudé 68 et prenant appui contre
l'extrémité 72 de l'échancrure en vis-à-vis de la partie en V.