(19)
(11) EP 0 649 785 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
26.04.1995  Bulletin  1995/17

(21) Numéro de dépôt: 94440068.8

(22) Date de dépôt:  24.10.1994
(51) Int. Cl.6B63H 9/00, B63H 9/08, B63B 15/00, B63H 9/10
(84) Etats contractants désignés:
CH DE DK ES FR GB IT LI NL PT SE

(30) Priorité: 22.10.1993 FR 9313142

(71) Demandeur: ALUCARBONE Sàrl
F-68800 Vieux-Thann (FR)

(72) Inventeur:
  • Wildberger, Beat
    CH-4125 Riehen (CH)

(74) Mandataire: Nithardt, Roland 
CABINET NITHARDT & BURKARD S.A., 24 rue de l'Est - B.P. 1445
F-68071 Mulhouse Cédex
F-68071 Mulhouse Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Gréement de voilier comportant une bôme à enrouleur


    (57) L'invention concerne un gréement de voilier comprenant un mât, une grand-voile et une bôme à enrouleur.
    Le mât comporte un rail longitudinal (11) muni d'une gorge longitudinale (13) agencée pour recevoir une ralingue d'une grand-voile montée sur ledit mât. Le rail supporte un ou plusieurs chariots coulissants (12) munis de deux plaques latérales (22) et d'une goupille de fixation (23) permettant d'assujettir une têtière de ladite grand-voile. Le rail longitudinal (11) est rapporté sur le mât et est fixé par des moyens de fixation mécaniques (24). Ce dispositif se prête particulièrement bien à un montage sur un voilier de grandes dimensions équipé de moyens d'enroulement automatiques de la grand-voile sur la bôme, parce qu'il permet de réduire le diamètre de la ralingue, ce qui facilite l'enroulement de la voile.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un gréement de voilier comportant un mât pourvu d'une drisse, une bôme à enrouleur et une voile montée sur ledit enrouleur et pourvue d'une têtière reliée à la drisse et d'une ralingue engagée de manière coulissante dans une gorge longitudinale disposée le long du mât.

    [0002] Une manière courante de fixer la grand-voile au mât d'un voilier consiste à utiliser une voile munie d'une ralingue et un mât muni d'une gorge longitudinale, la ralingue s'étendant aussi dans la têtière de la voile. La ralingue est introduite dans la gorge longitudinale par une ouverture située au bas du mât, puis la voile est hissée au moyen d'une drisse. De cette manière, la voile est maintenue sur toute la longueur du mât sans offrir de passage à l'air entre la voile et le mât. Il en résulte de bonnes conditions aérodynamiques et donc un bon rendement de la voile.

    [0003] Dans le cas de voiliers dont la surface de voile est particulièrement grande, les forces qui s'exercent sur la ralingue sont particulièrement importantes et exigent donc une ralingue relativement épaisse. Or cette épaisseur est gênante dans les cas où la voile est montée sur une bôme à enrouleur, parce qu'elle empêche un enroulement suffisamment serré du reste de la voile. Par conséquent, la voile prend plus de place dans la bôme et peut en outre se déformer quand elle est arisée, c'est-à-dire partiellement enroulée. Ces inconvénients ont empêché jusqu'ici de combiner le mode de fixation à ralingue de la grand-voile avec un enrouleur de bôme sur les voiliers de grande taille, notamment les voiliers de course de 60 pieds et plus.

    [0004] Certains moyens ont été proposés pour réduire les efforts transversaux à transmettre par la ralingue. Par exemple, le document GB-A-1 087 232 montre un mât de voilier où la gorge recevant la ralingue est plus profonde que d'habitude et contient un petit rail longitudinal au fond de la gorge. Des coulisseaux régulièrement espacés sont fixés à l'avant de la ralingue et peuvent coulisser le long du rail quand on hisse ou abaisse la voile. Toutefois, la présence de ces coulisseaux n'est pas compatible avec un enrouleur de bôme. Le document GB-A-613 752 décrit aussi un système de guidage de la grand-voile le long du mât au moyen de coulisseaux, mais ceux-ci remplacent en fait une ralingue. En effet, les coulisseaux sont répartis le long du bord avant de la voile et sont engagés dans une gorge longitudinale du mât, où ils coulissent et où passe la drisse. Ce système ne permet pas non plus d'enrouler la voile sur la bôme.

    [0005] La présente invention se propose de pallier ces inconvénients en réalisant un dispositif simple, pratique et robuste, permettant de combiner les avantages d'une bôme à enrouleur et d'une liaison à ralingue entre la voile et le mât. En particulier sur des voiliers ayant une grande surface de voile, l'invention vise à permettre l'utilisation d'une ralingue de diamètre relativement petit, pour assurer un enroulement optimal de la voile sur la bôme.

    [0006] Ce but est atteint par un gréement tel que défini en préambule et caractérisé en ce que le mât comporte un rail longitudinal agencé pour guider au moins un chariot coulissant auquel est liée la têtière, et en ce que ledit rail longitudinal comporte ladite gorge longitudinale agencée pour recevoir la ralingue de la voile.

    [0007] Grâce à ces dispositions, les gros efforts à transmettre entre la voile et le mât au niveau de la têtière ne passent pas par la ralingue et la gorge qui la guide, mais par le ou les chariots et le rail longitudinal fixé au mât. Ces chariots liés à la têtière ne gênent évidemment en rien l'enroulement de la voile sur la bôme. Au-dessous de la têtière, les efforts à transmettre sont nettement moindres et peuvent être supportés par une ralingue de diamètre réduit. La gorge correspondante ménagée dans le rail peut aussi être de taille réduite. La ralingue peut s'étendre sur toute la hauteur de la voile, pour garantir un bon rendement de celle-ci. L'usure du tissu autour de la ralingue dans la zone de la têtière est très réduite puisque les efforts sur la ralingue sont presque nuls à cet endroit.

    [0008] Selon une forme de réalisation préférée, ledit rail longitudinal supporte quatre desdits chariots coulissants liés à la têtière.

    [0009] Le rail longitudinal comporte avantageusement deux chemins de roulement latéraux et chaque chariot coulissant comporte deux gorges latérales en regard desdits chemins de roulement, ces gorges latérales contenant chacune un palier à roulement agencé pour assurer le coulissement des chariots sur le rail, par exemple un palier linéaire à circulation de billes.

    [0010] Le chariot coulissant comporte de préférence des moyens de fixation de la têtière, lesquels comportent deux plaques latérales sensiblement parallèles au rail longitudinal et munies d'un alésage traversant agencé pour recevoir une goupille de fixation. Selon une forme de réalisation particulière, la têtière est liée à deux traverses de fixation sensiblement parallèles au mât, chaque extrémité de ces traverses de fixation comportant un alésage agencé pour recevoir l'une desdites goupilles de fixation.

    [0011] Dans une autre forme de réalisation, le chariot coulissant est lié à la têtière par une articulation à axe sensiblement vertical, défini par une goupille de fixation engagée dans deux alésages superposés du chariot.

    [0012] Dans une forme de réalisation particulière, ledit rail longitudinal comporte un profilé de base, fixé au mât et agencé pour guider le ou les chariots coulissants, et un profilé auxiliaire pourvu de ladite gorge longitudinale et fixé au profilé de base. Le profilé auxiliaire peut être inséré dans une rainure en queue d'aronde ou analogue du profilé de base.

    [0013] Ledit chariot coulissant comporte avantageusement un élément de fixation de la drisse.

    [0014] Selon une forme de réalisation préférée, le rail longitudinal est rapporté sur le mât et est fixé par des moyens de fixation mécaniques.

    [0015] Dans la forme de réalisation préférée, le gréement de voilier comporte un dispositif de tension de la drisse, assurant le maintien d'une tension déterminée sur la ralingue pendant le fonctionnement de l'enrouleur.

    [0016] Il peut également comporter un organe de soutien reliant la bôme au mât et agencé pour maintenir la bôme sous un angle déterminé par rapport au mât pendant le fonctionnement de l'enrouleur, ledit angle pouvant valoir sensiblement 89,7°.

    [0017] La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de divers exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
    • la figure 1 est une vue latérale schématique représentant la partie supérieure de la voile et du mât selon l'invention, dans une première forme de réalisation,
    • la figure 2 est une vue en coupe du rail longitudinal et du chariot coulissant lié au mât de la figure 1,
    • la figure 3 est une vue en perspective du rail longitudinal et du chariot coulissant des figures 1 et 2,
    • la figure 4 est une vue latérale schématique montrant la partie inférieure du mât, une partie de la bôme et la voile enroulée sur celle-ci,
    • la figure 5 est une vue analogue à la figure 2, et représente une autre forme de chariot et une autre forme de rail longitudinal, et
    • la figure 6 est une vue frontale, partiellement coupée, du chariot de la figure 5.


    [0018] En référence à la figure 1, le mât 10 comporte un rail longitudinal 11 sur lequel coulissent par exemple quatre chariots 12. Le nombre et la dimension des chariots dépendent des dimensions du gréement et des forces qui s'exercent sur la têtière 15 de la grand-voile 14. Le rail 11 est muni d'une gorge longitudinale 13. La grand-voile 14 comporte outre la têtière 15, une ralingue 16, ces deux éléments étant tout à fait conventionnels. La têtière est liée à deux traverses de fixation 17 sensiblement parallèles au mât, dont chaque extrémité est liée à l'un desdits chariots 12. De cette manière, la têtière est solidement arrimée au mât. La ralingue 16 est introduite dans la gorge longitudinale 13 du rail longitudinal 11. Ainsi, les forces sensiblement perpendiculaires au mât et qui sont particulièrement importantes au niveau de la têtière 15 sont prises en charge par les chariots 12, tandis que les tensions moins importantes dans la partie inférieure de la voile sont prises en charge par la ralingue 16 et la gorge longitudinale 13. Le chariot 12 le plus proche du sommet du mât comporte en outre un élément de fixation 18 tel qu'un crochet ou un alésage, permettant de recevoir la drisse 19 de la grand-voile.

    [0019] En référence aux figures 2 et 3, le rail longitudinal 11 comporte deux chemins de roulement latéraux 20 et chaque chariot 12 comporte deux gorges latérales 20' permettant de recevoir un palier à roulement 21, par exemple un palier linéaire à circulation de billes. Ces chemins de roulement permettent aux chariots de coulisser librement le long du rail longitudinal 11 et également de prendre en charge les efforts axiaux dus à la tension sur la têtière. Chaque chariot 12 comporte en outre deux plaques latérales 22 comportant chacune un alésage traversant. Les traverses de fixation 17 de la têtière comportent également un alésage traversant. Pour fixer la têtière au chariot, on place l'alésage traversant de la traverse de fixation en face des alésages traversants des plaques latérales du chariot, puis on introduit une goupille 23 ou un axe approprié à travers ces trois alésages. La goupille ou l'axe est ensuite assuré au chariot. La partie inférieure de la voile est maintenue couplée au mât au moyen de la ralingue 16 et de la gorge longitudinale 13. Dans le mode de réalisation illustré, le rail longitudinal 11 est vissé sur le mât par des moyens de fixation 24 tels que des vis.

    [0020] Ce dispositif se prête particulièrement bien à un montage sur un bateau de grande dimension, ou sur un bateau de régate équipé de moyens d'enroulement automatiques de la grand-voile sur la bôme. L'enroulement de cette voile sur la bôme, qui constitue une solution particulièrement intéressante notamment en comparaison des techniques consistant à enrouler la grand-voile sur un mandrin logé à l'intérieur du mât, parce qu'elle permet d'abaisser considérablement le centre de gravité du bateau en ramenant tout le poids de la grand-voile vers le bas et d'augmenter ainsi à la fois la sécurité et le confort du bateau. Cette solution n'a toutefois été utilisée que sur des bateaux de faible dimension parce que le seul moyen de liaison et de guidage de la voile sur le mât permettant d'appliquer cette solution comporte une ralingue. Or comme mentionné précédemment, la ralingue ne supporte pas les forces importantes s'exerçant sur la têtière. L'utilisation mixte d'une ralingue et d'un chariot monté sur un rail permet de résoudre le problème, c'est-à-dire d'adapter une bôme à enrouleur sur des voiliers de grandes dimensions. En outre, on peut facilement transformer un gréement existant en un gréement selon l'invention en fixant le rail 11 sur la face arrière du mât et, le cas échéant, en installant une bôme à enrouleur.

    [0021] En référence à la figure 4, la bôme 26 est raccordée de manière connue à la partie inférieure du mât 10 au moyen d'une double articulation 27. La bôme 26 comporte un bâti évidé 28 contenant l'enrouleur 29 et ayant une fente supérieure 30 pour le passage de la voile 14. Celle-ci est représentée schématiquement dans sa position la plus basse, complètement enroulée. Bien que la figure ne le montre pas, la ralingue 16 est enroulée hélicoïdalement afin de limiter le diamètre des enroulements de la voile. Elle doit donc pouvoir s'éloigner quelque peu de la partie inférieure du mât. Avec le rail longitudinal 11 décrit plus haut, ce mouvement est facilité par le fait que la partie inférieure du rail 11 est fixée au mât 10 par l'intermédiaire d'un élément élastique 25. Ceci assure un guidage latéral de la ralingue jusque tout près de la bôme 26.

    [0022] Dans le domaine d'application préféré de l'invention, à savoir dans les grands voiliers, l'enrouleur de bôme 29 est actionné hydrauliquement. De manière connue, son dispositif hydraulique d'entraînement et de commande peut être placé dans un boîtier 31 fixé au mât et assurant aussi l'entraînement hydraulique de la drisse 19 de la grand-voile 14. La commande ou la cinématique des deux dispositifs peut avantageusement être combinée de manière à laisser filer la drisse 19 en la retenant avec une tension déterminée pendant que l'enrouleur 29 est entraîné en rotation pour réduire la surface de la grand-voile. Il en résulte un enroulement bien serré de la voile. Cela maintient aussi une tension appropriée de la ralingue 16 suivant la flèche X, facilitant son enroulement hélicoïdal en spires jointives. En même temps, la commande hydraulique combinée peut agir sur un hale-bas hydraulique 32 de type connu, de façon à mettre la bôme 26 sous un angle bien défini, légèrement inférieur à 90° par rapport au mât 10, et maintenir la bôme dans cette position pour assurer l'enroulement hélicoïdal voulu de la ralingue 16, c'est-à-dire son éloignement progressif du mât dans la direction Y. Avec le petit diamètre de ralingue que l'invention autorise, ledit angle est de préférence de 89,7° et la voile s'éloigne donc peu du mât. Bien entendu, la commande hydraulique combinée peut remplir une fonction analogue pendant qu'elle hisse la voile au moyen de la drisse 19, en exerçant une tension de retenue déterminée sur la voile au moyen de l'enrouleur 29. Le maintien de cette tension contrôlée pendant que la voile descend ou monte permet non seulement de conserver la forme et la position de la voile, mais aussi de maintenir les efforts entre le mât et la ralingue et/ou les lattes de la voile à un niveau relativement bas, réduisant la friction et l'usure de la voile contre le mât dans la zone de la ralingue.

    [0023] Les figures 5 et 6 illustrent des variantes de réalisation du rail longitudinal 11 et d'un chariot coulissant 12.

    [0024] Etant donné que la ralingue 16 a un diamètre relativement petit, notamment sous la forme d'un câble métallique, la gorge longitudinale 13 du rail 11 doit être réalisée avec une grande précision pour assurer à la fois un glissement longitudinal facile et une retenue transversale sûre, garantissant que la ralingue ne puisse pas être arrachée de la gorge en cas d'effort violent . Cette fabrication précise est facilitée par la réalisation du rail 11 en deux profilés distincts, comme le montre la figure 5. Un profilé de base 33 a une forme extérieure approximativement rectangulaire et présente une surface arrière 34 agencée pour être appliquée contre le mât 10 et l'élément élastique 25. Les chemins de roulement latéraux 20 décrits plus haut sont ménagés sur les deux côtés opposés 35 de ce profilé 33, lequel est fixé au mât par des vis non représentées et lui transmet donc directement les gros efforts supportés par chaque chariot 12.

    [0025] A l'opposé de la surface arrière 34, le profilé de base présente une rainure en queue d'aronde 36 dans laquelle est engagé un profilé auxiliaire 37 de forme correspondante et de taille suffisante pour comporter la gorge longitudinale 13 recevant la ralingue 16. Ce profilé 37 de taille relativement petite peut être fait d'une autre matière que celle du profilé de base 33, en plusieurs sections relativement courtes qui sont plus faciles à fabriquer avec précision et peuvent ensuite être mises bout à bout dans la rainure 36. Au contraire, le profilé de base peut être fait d'un alliage à résistance mécanique plus élevée. Les deux profilés 33 et 37 sont de préférence des profilés extrudés en alliages d'aluminium. Même si le profilé de base 33 présente une moindre précision dimensionnelle, cela ne présente pas de problème pour la fixation du profilé auxiliaire 37, grâce à la forme en queue d'aronde de la rainure 36.

    [0026] Le chariot coulissant 12 illustré par les figures 5 et 6 diffère de celui des figures 2 et 3 avant tout par ses moyens de fixation à la têtière. Dans ce cas, le corps du chariot comporte deux parties latérales 40 reliées par deux arceaux superposés 41 ayant chacun un alésage central 42 pour recevoir une goupille (non représentée) de fixation d'une traverse pivotante 17' fixée à la têtière. Cette goupille constitue un axe permettant à la têtière de pivoter vers tribord et bâbord. Elle est amovible pour permettre d'enlever la voile. Les figures 5 et 6 montrent aussi que les parties latérales 40 contiennent chacune un palier de roulement 43 à circulation de billes 44.

    [0027] La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits ci-dessus, mais s'étend à toute modification évidente pour l'homme de l'art. La têtière peut notamment comporter des oeillets permettant de l'assujettir aux chariots sans utiliser de traverses de fixation.


    Revendications

    1. Gréement de voilier comportant un mât (10) pourvu d'une drisse (19), une bôme (26) à enrouleur et une voile (14) montée sur ledit enrouleur et pourvue d'une têtière (15) reliée à la drisse et d'une ralingue (16) engagée de manière coulissante dans une gorge longitudinale (13) disposée le long du mât, caractérisé en ce que le mât (10) comporte un rail longitudinal (11) agencé pour guider au moins un chariot coulissant (12) auquel est liée la têtière (15), et en ce que ledit rail longitudinal (11) comporte ladite gorge longitudinale (13) agencée pour recevoir la ralingue (16) de la voile (14).
     
    2. Gréement de voilier selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit rail longitudinal (11) supporte quatre desdits chariots coulissants (12) liés à la têtière (15).
     
    3. Gréement de voilier selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit rail longitudinal (11) comporte deux chemins de roulement latéraux (20) et chaque chariot coulissant comporte deux gorges latérales (20') en regard desdits chemins de roulement, ces gorges latérales contenant chacune un palier à roulement (21, 43) agencé pour assurer le coulissement des chariots (12) sur le rail (11).
     
    4. Gréement de voilier selon la revendication 1, caractérisé en ce que le chariot coulissant (12) comporte des moyens de fixation de la têtière (15), lesquels comportent deux plaques latérales (22) sensiblement parallèles au rail longitudinal (11) et munies d'un alésage traversant agencé pour recevoir une goupille de fixation (23).
     
    5. Gréement de voilier selon la revendication 4, caractérisé en ce que la têtière est liée à deux traverses de fixation (17) sensiblement parallèles au mât (10), chaque extrémité de ces traverses de fixation (17) comportant un alésage agencé pour recevoir l'une desdites goupilles de fixation (23).
     
    6. Gréement de voilier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le chariot coulissant (12) est lié à la têtière (15) par une articulation à axe sensiblement vertical défini par une goupille de fixation engagée dans deux alésages superposés (42) du chariot.
     
    7. Gréement de voilier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit rail longitudinal (11) comporte un profilé de base (33), fixé au mât et agencé pour guider le ou les chariots coulissants (12), et un profilé auxiliaire (37) pourvu de ladite gorge longitudinale et fixé au profilé de base (33).
     
    8. Gréement de voilier selon la revendication 7, caractérisé en ce que le profilé auxiliaire (37) est inséré dans une rainure en queue d'aronde (36) ou analogue du profilé de base (33).
     
    9. Gréement de voilier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit chariot coulissant (12) comporte un élément de fixation (18) de la drisse (19).
     
    10. Gréement de voilier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le rail longitudinal (11) est rapporté sur le mât (10) et est fixé par des moyens de fixation mécaniques (24).
     
    11. Gréement de voilier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de tension de la drisse, assurant le maintien d'une tension déterminée sur la ralingue (16) pendant le fonctionnement de l'enrouleur.
     
    12. Gréement de voilier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de soutien (32) reliant la bôme (26) au mât (10) et agencé pour maintenir la bôme sous un angle déterminé par rapport au mât pendant le fonctionnement de l'enrouleur.
     
    13. Gréement de voilier selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit angle vaut sensiblement 89,7°.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche