[0001] La présente invention concerne un véhicule tout terrain pour handicapés paraplégiques.
[0002] Elle s'applique aux handicapés paraplégiques se déplaçant usuellement en fauteuil
roulant et désirant utiliser, sans aucune aide extérieure et sans quitter leur fauteuil
roulant, soit pour des besoins professionnels soit pour des loisirs, un véhicule motorisé
susceptible d'emprunter des terrains accidentés.
[0003] On connait déjà de nombreuses adaptations de fauteuils allant de la simple motorisation
pour déplacements sur sols unis au fauteuil roulant à chenilles permettant de franchir
des obstacles tels qu'escaliers (FR-A. 2.590 162) voire des systèmes motorisés susceptibles
de remorquer le fauteuil roulant (FR-A. 2.252 080).
[0004] Il existe des dispositifs de transbordement du handicapé assis sur son fauteuil roulant
soit à glissières et palan (FR-A 2.456.002 et DE-A-3414204) soit par l'intermédiaire
d'une porte rabattue au niveau du sol puis relevée au niveau du plancher à l'aide
de vérins (FR-A. 2.506.154).
[0005] Toutes ces réalisations présentent de nombreux inconvénients, soit par leur complexité
soit parce qu'elles ne permettent pas au handicapé paraplégique d'être entièrement
autonome soit parce qu'elles ne sont pas utilisables en terrain accidenté.
[0006] On connait par ailleurs des véhicules conçus pour handicapés paraplégiques permettant
leur utilisation de façon entièrement autonome sans que le handicapé ait besoin de
quitter son fauteuil. Le chargement se fait généralement par l'arrière soit grâce
à un plancher articulé formant plan incliné (EP-O.251.136) soit grâce à un plancher
mobile descendu jusqu'au niveau du sol (FR-A- 2.315.254 - FR-A- 2.521.500) puis remonté
ensuite en position de conduite à l'aide de vérins. L'habitacle est aménagé pour que
le handicapé puisse conduire le véhicule, assis sur son fauteuil arrimé au plancher.
[0007] Cependant ces véhicules le plus souvent de type berline comportent des mécanismes
complexes, prévus pour des déplacements sur route ils ne peuvent pas être utilisés
en terrain accidenté.
[0008] La présente invention a justement pour objet un véhicule automobile tout terrain
qui remédie aux inconvénients de l'art antérieur énuméré ci-dessus.
[0009] Selon l'invention, son utilisation est entièrement autonome et le handicapé paraplégique
demeure sur son fauteuil roulant tant à l'embarquement dans le véhicule qu'au cours
de son utilisation et au débarquement.
[0010] La mise en place du fauteuil roulant dans le véhicule s'effectue par l'avant du véhicule
sans grands efforts et son arrimage est réalisé quasiment automatiquement par une
simple manoeuvre d'un cadre tubulaire équilibré.
[0011] L'utilisation d'éléments tubulaires légers alliés à quatre roues motrices de faible
diamètre permet d'abaisser le centre de gravité du véhicule lui conférant une grande
stabilité en terrain accidenté, les commandes tant du groupe motopropulseur que du
véhicule disposées de chaque côté du fauteuil roulant facilitent la conduite du véhicule.
Tous les éléments doivent être robustes, fiables, faciles d'accès et d'entretien aisé.
[0012] Enfin les avantages énumérés ci-dessus doivent être obtenus sans complexité excessive.
[0013] Ces caractéristiques sont atteintes conformément à l'invention grâce au fait que
le véhicule automobile destiné à un handicapé paraplégique assis sur son fauteuil
roulant permettant son utilisation sans aucune aide extérieure se caractérise en ce
qu'il comprend en combinaison :
- un châssis réalisé en deux parties, l'une tubulaire formant un arceau vertical terminé
par une base en forme de U ouvert vers l'avant, l'autre constituée par deux poutres-caisson
prolongeant les branches du U entre lesquelles le paraplégique assis sur son fauteuil
roulant vient s'insérer.
- un ensemble comportant deux éléments coopérant entre eux pour charger, arrimer, décharger
le fauteuil roulant dans le véhicule l'un constitué par un cadre tubulaire en forme
d'arceau l'autre par deux sabots, ces deux éléments sont articulés en rotation sur
le châssis et liés entre eux par deux biellettes.
- une chaîne cinématique transmettant le mouvement du groupe motopropulseur placé à
l'arrière sur l'axe du châssis tubulaire aux quatre roues motrices fixées sur les
poutres-caisson.
- des commandes permettant le démarrage, l'arrêt et la conduite du groupe motopropulseur
et du véhicule.
[0014] Grâce à ces éléments et à leur agencement le handicapé paraplégique assis sur son
fauteuil roulant est entièrement autonome.
[0015] Il peut ainsi s'installer dans le véhicule, en descendre, démarrer le groupe motopropulseur,
assurer la conduite du véhicule dans d'excellentes conditions de sécurité malgré le
sol accidenté. En outre la chaîne cinématique comporte de façon classique avec une
boîte de vitesse mécanique, un embrayage centrifuge, un différentiel, cardans, courroies
et chaînes mais peut être réalisée à l'aide d'une boîte de vitesse automatique à la
place de la boîte mécanique et de l'embrayage centrifuge.
[0016] Le démarrage du groupe motopropulseur est réalisé par tout moyen approprié, lanceur
à main ou électrique.
[0017] De préférence les deux poutres-caisson formant carter étanche pour la transmission
du mouvement aux quatre roues motrices sont chacune articulée autour d'un axe fixé
sur le châssis et limitée en rotation par une suspension élastique liant le châssis
tubulaire aux poutres.
[0018] Cette caractéristique permet d'obtenir une suspension des quatre roues indépendantes
deux par deux, ce qui rend plus aisé la conduite du véhicule sur sol accidenté.
[0019] Selon une réalisation préférentielle le cadre tubulaire formant pare-chocs et servant
de levier pour actionner les deux sabots est maintenu en toute position par rapport
aux châssis par un dispositif d'immobilisation réglable disposé de chaque côté du
cadre tubulaire.
[0020] Ce dispositif d'immobilisation réglable est constitué par une tige coulissant dans
un cylindre et freinée par un système à arc-boutement du type serre-joint avec flasques
et ressort dont la commande est ramenée sur chaque côté du cadre tubulaire à portée
de main du conducteur.
[0021] Grâce à ces caractéristiques le cadre tubulaire peut être positionné par rapport
au châssis selon le type ou le diamètre des roues utilisées sur le véhicule ou en
fonction du profil du terrain sur lequel il se déplace. Il peut être, en effet, intéressant
de modifier en cours de route la garde au sol du véhicule.
[0022] De préférence les biellettes liant le cadre tubulaire aux sabots sont réglables,
selon le diamètre des roues du véhicule de façon que l'entrée des sabots formant plan
incliné affleure le sol en position basse pour faciliter l'accès en marche arrière
du fauteuil roulant.
[0023] L'immobilisation des roues du fauteuil roulant introduites dans les sabots de profil
cylindrique tronqué est assurée, longitudinalement par une traverse horizontale liant
les sabots et réglable en longueur selon la voie du fauteuil roulant et, latéralement
par deux flasques disposés de part et d'autre de chaque sabot.
[0024] L'immobilisation verticale du fauteuil roulant est assurée par un maneton cylindrique
fixé sur le flasque intérieur, de chacun des sabots réglables en hauteur selon le
diamètre des roues du fauteuil roulant et, venant s'appuyer sur la partie arrière
dudit fauteuil, l'empêchant de basculer vers l'avant au cours de la manoeuvre de mise
en position de route obtenue par le basculement vers l'avant du cadre tubulaire.
[0025] Selon ces caractéristiques les sabots permettent de positionner arrimer et verrouiller
le fauteuil roulant sur le véhicule. Les systèmes de réglage utilisés autorisent des
fauteuils de dimensions variables. Ces réglages sont effectués en fonction du type
de fauteuil roulant préalablement à la première utilisation du véhicule.
[0026] Par ailleurs l'invention concerne également la conduite du véhicule obtenue en agissant
sur deux leviers articulés en rotation et disposés de part et d'autre du cadre tubulaire
lesquels actionnent l'un une poignée tournante agissant sur les gaz du groupe motopropulseur
et chacun un dispositif de freinage opérant sur chacun des disques disposés en sortie
du groupe motopropulseur de façon, à faire prendre un virage par ripage du véhicule
en actionnant un seul levier, à freiner le véhicule en actionnant simultanément les
deux leviers.
[0027] Le freinage du véhicule au parcage est réalisé automatiquement en manoeuvrant à l'arrêt
le cadre tubulaire vers le haut lequel actionne un dispositif de freinage opérant
sur chacun des disques disposés en sortie du groupe motopropulseur.
[0028] Grâce aux agencements des dispositifs de commande de contrôle du véhicule simples
et aisément accessibles, la conduite est facile et sûre. Le rayon de braquage du véhicule
est très faible du fait que le virage du véhicule est réalisé par ripage obtenu par
freinage des deux roues d'un même côté.
[0029] En outre à l'arrêt le véhicule est parfaitement et automatiquement immobilisé facilitant
le débarquement et l'embarquement du fauteuil roulant sur le véhicule.
[0030] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux
à la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif :
- la figure 1 est une coupe schématique transversale de l'ensemble selon l'invention,
véhicule en position de marche et fauteuil roulant représenté en traits pleins,
- les figures 2 et 3 sont des demi-vues schématiques respectivement de dessus et arrière
montrant le positionnement du fauteuil roulant dans le châssis du véhicule en position
de marche,
- les figures 4, 5 et 6 sont des vues schématiques respectivement de côté, de dessus
et arrière illustrant la chaîne cinématique allant du groupe motopropulseur aux quatres
roues motrices,
- la figure 7 est une vue schématique de côté illustrant le dispositif d'articulation
et de suspension de la poutre-caisson sur le châssis,
- les figures 8 et 9 sont des vues schématiques respectivement en coupe et de dessus
du dispositif d'embarquement en position haute, cadre relevé, illustrant le positionnement
des éléments au moment du chargement du fauteuil roulant,
- les figures 10 et 11 sont des vues schématiques respectivement en coupe et de dessus
du dispositif d'embarquement en position haute, cadre baissé, illustrant le positionnement
des éléments une fois le fauteuil roulant chargé dans les sabots,
- la figure 12 est une vue partielle agrandie du dispositif d'immobilisation du cadre
tubulaire,
- la figure 13 est une vue schématique de côté du véhicule montrant les différentes
commandes d'embarquement, de débarquement du groupe motopropulseur et de conduite
du véhicule.
[0031] Comme l'illustrent les figures 1 à 3, le véhicule selon l'invention comporte un châssis
réalisé en deux parties, l'une en tubes d'acier formant un arceau vertical 1 se terminant
par une base 1′ en profilés carrés de forme en U ouvert vers l'avant l'autre est constituée
par deux poutres-caisson 2 en profilés rectangulaires. Les différents éléments du
châssis sont réalisés en technique mécano soudé. Les poutres-caisson 2 prolongeant
les branches du U de la base 1′ du châssis sont articulées en rotation autour d'un
axe A dont la partie fixe est soudée sur la base 1′ du châssis et l'autre partie tourne
dans une articulation élastique étanche monté sur chacune des poutres-caisson 2. Ces
figures montrent également que le véhicule, selon l'invention, comporte un ensemble
de deux éléments dont l'un est constitué d'un cadre 4 en tubes d'acier en forme d'arceau
vers l'avant formant pare-chocs, l'autre est constitué de deux sabots 5 de profil
cylindrique tronqué. Ces deux éléments sont articulés en rotation, le cadre tubulaire
4 autour d'un axe B dont la partie fixe est soudée sur le châssis tubulaire 1 et l'autre
partie tourne dans un palier monté sur chaque côté du cadre 4, les sabots 5 autour
d'un axe C dont la partie fixe est soudée sur le sabot et l'autre partie tourne dans
un palier monté de chaque côté de la base 1′ du châssis.
[0032] Ces deux éléments coopèrent entre eux par l'intermédiaire de deux biellettes dont
les extrémités sont fixées l'une en D sur le cadre 4 l'autre en E sur les sabots.
[0033] En outre le cadre tubulaire 4 est relié à la base 1′ du châssis par deux dispositifs
d'immobilisation 10-11 dont les extrémités sont fixées l'une en F sur la base 1′ du
châssis l'autre en G sur le châssis tubulaire 4. Le fonctionnement de ces éléments
lors du chargement, arrimage, déchargement du fauteuil roulant sera explicité plus
loin.
[0034] Les figures 4 à 6 illustrent la chaîne cinématique du véhicule selon l'invention.
Cette chaîne cinématique transmet le mouvement du groupe motopropulseur 7 aux quatre
roues motrice 8.
[0035] Elle est composée, d'un moteur à essence quatre temps de faible cylindrée tel que
le moteur stationnaire HONDA GX 140 de 140cm³ fournissant une puissance de 3,68 KW
refroidi par air, équipé de son ventilateur, d'un réservoir d'essence, d'un embrayage
centrifuge permettant de mettre en marche le véhicule sur n'importe quelle vitesse,
d'une boîte de vitesse mécanique à quatre vitesses plus marche arrière, telle que
la boîte de vitesse CITROEN prévue pour les deux chevaux et de 2 disques de frein
disposés de part et d'autre de la boîte de vitesse, de liaisons par cardans 20-21
entre l'arbre de sortie de boîte et l'entrée des poutres-caisson 2 permettant les
mouvements des poutres-caisson 2 par rapport au châssis 1-1′ sur lequel est monté
le groupe motopropulseur 7, de liaison par chaînes 22-23 entre les pignons 24 et 25.
Les poutres-caisson 2 de section rectangulaire sont terminées à l'arrière par un logement
supportant le pignon 24 et transmettant le mouvement au pignon 25 par l'intermédiaire
de la chaîne 22. Les pignons 25 avant et arrière sont reliés entre eux par la chaîne
23 de façon que les quatres roues soient motrices. Les paliers de type auto aligneurs
à billes sont étanches.
[0036] On a représenté sur la figure 7 une vue schématique de côté de la poutre 2 et de
la base 1′ du châssis. Elle illustre le mouvement relatif de ces deux éléments articulés
autour de l'axe A. Ce mouvement est limité en amplitude par une suspension élastique
9 jouant le rôle d'amortisseur entre les deux éléments. On a représenté, en traits
pleins le châssis 1′, la poutre-caisson 2 équipée de ses deux roues 8 et la suspension
9 en position de repos, en traits mixtes ces mêmes éléments en position extrême extension.
[0037] Les figures 8 à 11 illustrent le fonctionnement des dispositifs d'embarquement, de
positionnement, d'arrimage du fauteuil dans le véhicule. On a représenté sur la figure
8 une vue schématique en coupe du fonctionnement du dispositif d'embarquement du fauteuil
roulant en position basse à l'arrêt du véhicule. Le fauteuil roulant est représenté
en traits pleins au moment où il se présente pour l'embarquement. Le sabot 5 articulé
en rotation sur la base 1′ du châssis touche le sol de façon que le handicapé assis
sur son fauteuil roulant n'ait qu'un faible effort à fournir pour franchir le seuil
du sabot en reculant. Ce seuil est constitué par une traverse horizontale 15 identifiée
sur la figure 9 réglable en longueur en fonction de la voie du fauteuil roulant. Ce
réglage est opéré une fois pour toutes préalablement au premier usage du véhicule.
Le réglage de la position du sabot 5 par rapport au sol s'effectue en fonction du
diamètre des roues du véhicule par l'intermédiaire de la biellette 6 réglable en longueur
et articulée sur le sabot en E et sur le cadre tubulaire en D.
[0038] Le profil cylindrique tronqué de diamètre voisin de celui de la roue du fauteuil
roulant maintient la roue longitudinalement en position. En s'engageant dans le sabot
5 le fauteuil roulant vient positionner la partie arrière de son châssis au-dessous
du maneton cylindrique 17 réalisé en acier recouvert de Téflon.
[0039] Ce maneton est réglable en hauteur par l'intermédiaire d'une glissière pratiquée
sur le flasque interne 16 du sabot 5, l'immobilisation étant obtenue par vis-rondelle-écrou.
Ce réglage est effectué en fonction du diamètre des roues du fauteuil roulant. Ce
réglage est opéré une fois pour toutes préalablement au premier usage du véhicule.
[0040] Sur la figure 9 on a représenté une demi-vue schématique de dessus du dispositif
d'embarquement du fauteuil roulant en position basse, véhicule à l'arrêt. Le fauteuil
roulant est représenté en traits pleins au moment où il se présente pour l'embarquement.
Son immobilisation latérale est obtenue par les flasques 16 du sabot 5. Les sabots
articulés sur la base 1′ du châssis sont reliés entre eux par la traverse 15 réglable
en longueur. La partie arrière du châssis du fauteuil roulant vient se glisser dessous
le maneton 17 en Téflon.
[0041] On a représenté sur la figure 10 une vue schématique en coupe du fonctionnement du
dispositif d'embarquement du fauteuil roulant en position basse, véhicule à l'arrêt.
A partir de la position basse représentée sur les figures 10 et 11 la position haute
véhicule en position de marche représentée par les figures 1-2-3 est obtenue en basculant
le cadre tubulaire 4 vers l'avant. Ce mouvement est réalisé sans grand effort par
le handicapé du fait que l'ensemble handicapé-fauteuil roulantsabot est équilibré
par le cadre tubulaire 4. En effet le centre de gravité du cadre tubulaire est situé
vers l'avant par construction. L'équilibrage est réalisé pour un poids moyen du handicapé
assis sur son fauteuil roulant. Pour des poids s'écartant de cette moyenne il est
possible de réaliser l'équilibrage en déplaçant l'axe D de la biellette 6 grâce à
trois trous réalisés sur le cadre 4 de façon à augmenter ou à diminuer le bras de
levier B D. Lors de la montée du fauteuil roulant les manetons 17 appuyant sur la
partie arrière du châssis empêchent le fauteuil roulant de basculer vers l'avant le
maintenant ainsi en position horizontale, position réalisée au moment de l'embarquement.
[0042] Sur la figure 11 on a représenté une demi-vue schématique de dessus du dispositif
d'embarquement du fauteuil roulant en position haute, véhicule en position de marche.
Le fauteuil roulant est représenté en traits pleins. Son immobilisation latérale,
est réalisée par les flasques 16 du sabot 5, longitudinale par la traverse 15 en appuyant
sur les roues du fauteuil roulant positionnées dans le profil cylindrique du sabot
5, verticale par le maneton 17.
[0043] On a représenté sur la figure 12 une vue partielle agrandie du dispositif d'immobilisation
du cadre tubulaire 4. On a vu précédemment que le cadre tubulaire 4 avait principalement
deux positions basse et haute et que ce mouvement était obtenu par le handicapé faisant
basculer ledit cadre 4 articulé en rotation autour de l'axe B. L'immobilisation est
obtenue en toute position par une tige 10 articulée sur le châssis tubulaire 4 en
G et coulissant dans un cylindre 11 articulé sur la base 1′ du châssis en F. La tige
10 est immobilisée par deux flasques 12 et un ressort 13 les maintenant écartés. Ce
système fonctionne par arc-boutement à la manière d'une serre-joint. Le coulissement
de la tige 10 dans le cylindre 11 est obtenu par rapprochement des deux flasques à
l'aide d'un câble 26 coulissant dans une gaine 27. La commande de ce câble est obtenue
par une poignée 14 type frein de bicyclette disposée de part et d'autre du cadre tubulaire
4 et à portée des mains du conducteur (voir figure 13).
[0044] Ce système d'immobilisation permet de positionner le cadre tubulaire 4 en toute position
allant de la position la plus haute à la plus basse. Ce réglage est particulièrement
utile, en position haute en fonction du diamètre des roues 8 du véhicule de façon
que les sabots 5 puissent affleurer le sol, en position basse en fonction du profil
du sol sur lequel se déplace le véhicule. Il peut être en effet intéressant de modifier
la garde au sol du véhicule grâce au mouvement du cadre tubulaire 4.
[0045] Les différentes commandes, d'embarquement, du groupe motopropulseur, de conduite
du véhicule sont illustrées par la figure 13 qui est une vue schématique de côté du
véhicule. La commande d'immobilisation du cadre tubulaire 4 est obtenue par action
sur la poignée 14 commandant le câble 26 dans la gaine 27 permettant à la tige 10
de coulisser dans le cylindre 11. Le dispositif de démarrage du groupe motopropulseur
7 est un lancement manuel dont le câble 28 est ramené à portée de main du handicapé
par l'intermédiaire d'une poulie 29 fixée sur l'arceau du châssis 1 de façon que le
mouvement usuel de bas en haut soit transformé en mouvement de haut en bas plus aisé
à faire pour le handicapé assis sur son fauteuil.
[0046] Deux poignées 18 sont fixées de part et d'autre du cadre tubulaire 4, l'une est libre
en rotation sur son axe formant une poignée des gaz, les deux poignées forment leviers
articulés en rotation avant-arrière par rapport au cadre tubulaire 4. Ces leviers
18 actionnent des maîtres cylindres de frein, de type CITROEN, transmettant le mouvement
à un système de freinage étrier-plaquette de type CITROEN opérant sur les disques
disposés en sortie de boîte de vitesse. Chaque ensemble leviermaître cylindre est
bridé sur le cadre tubulaire 4 est peut coulisser permettant un réglage longitudinal
selon la morphologie du conducteur.
[0047] En opérant sur le levier de gauche les deux roues gauches sont freinées, les roues
droites ne l'étant pas le véhicule opère par ripage un virage vers la gauche. Il en
est de même en opérant sur le levier de droite. En actionnant simultanément les leviers
18 gauche et droite on obtient le freinage du véhicule, jusqu'à l'arrêt complet, si
désiré.
[0048] Par ailleurs un dispositif non représenté sur la figure 13 permet de freiner le véhicule
au parcage. Un câble coulissant dans une gaine actionne un dispositif de freinage
étrier-plaquettes disposé sur les deux disques en sortie de boîte de vitesse. Le câble
est fixé sur le châssis 1′, la gaine sur un des sabots 5, le mouvement relatif du
sabot 5 par rapport au châssis 1′ permet de réaliser ce freinage lorsque le cadre
tubulaire 4 est relevé en position haute. De la sorte le véhicule est automatiquement
freiné à l'arrêt, ce qui a notamment pour avantage de maintenir immobile le véhicule
au débarquement ou à l'embarquement du fauteuil roulant facilitant ainsi la manoeuvre.
[0049] L'invention permet bien d'atteindre les buts mentionnés plus haut : l'utilisation
d'un véhicule automobile tout terrain par un handicapé paraplégique sans aucune aide
extérieure et sans quitter son fauteuil roulant.
[0050] Non seulement le handicapé paraplégique est entièrement autonome mais les efforts
qu'il a à fournir pour s'embarquer dans le véhicule, en débarquer, l'arrimer, démarrer
le groupe motopropulseur, le conduire sont très faibles.
[0051] L'accessibilité de tous les organes est très grande de sorte que le handicapé peut
pratiquer lui-même des petites opérations de maintenance.
[0052] En outre la conception du véhicule à quatre roues motrices à suspension indépendante
deux par deux alliée à une conduite très aisée en font un véhicule très sûr même en
terrains accidentés. Tels sont les intérêts de la présente invention.
[0053] Des variantes de réalisation du véhicule non représentées permettraient notamment
d'utiliser un fauteuil roulant lui-même motorisé.
[0054] En outre le véhicule selon l'invention peut remorquer des outils automoteurs tels
qu'une débroussailleuse. Pour un usage intensif il est recommandé d'adapter sur le
véhicule un moteur plus puissant du genre HONDA 240 cm³. Pour de longs parcours routiers
le véhicule peut être placé sur une remorque légère et débarqué au moment de son utilisation
sur sols accidentés. La présente invention ne se limite donc pas au seul exemple de
réalisation décrit ci-dessus.
1. Véhicule tout terrain, pour handicapé paraplégique assis sur son fauteuil roulant,
permettant son utilisation sans aucune aide extérieure, caractérisé en ce qu'il comprend
en combinaison : un châssis réalisé en deux parties, l'une tubulaire formant un arceau
vertical (1) terminé par une base en forme de U ouvert vers l'avant, l'autre constituée
par deux poutres-caisson (2) prolongeant les branches du U entre lesquelles le paraplégique
assis dans son fauteuil roulant (3) vient s'insérer, un ensemble comportant deux éléments
coopérant entre eux pour charger, arrimer, décharger le fauteuil roulant (3) dans
le véhicule l'un des éléments étant constitué par un cadre tubulaire (4) en forme
d'arceau l'autre élément étant constitué par deux sabots (5), ledit cadre tubulaire
(4) étant articulé en rotation autour d'un axe (B) solidaire de l'arceau (1) du châssis
et tournant dans des paliers montés de chaque côté du cadre tubulaire, chaque sabot
(5) étant articulé en rotation autour d'un axe (C) solidaire du sabot et tournant
dans un palier monté à la base (1') du châssis, lesdits deux éléments étant liés entre
eux par deux biellettes (6),une chaîne cinématique transmettant le mouvement du groupe
motopropulseur (7) placé à l'arrière sur l'axe du châssis tubulaire (1) aux quatre
roues motrices (8) fixées sur les poutres-caisson (2), des commandes permettant le
démarrage, l'arrêt et la conduite du groupe motopropulseur et du véhicule.
2. Véhicule automobile selon la revendication 1 caractérisé en ce que les deux poutres-caisson
(2) formant carter étanche pour la transmission du mouvement aux quatre roues motrices
(8) sont chacune articulée autour d'un axe (A) fixé sur le châssis et limitée en rotation
par une suspension élastique (9) liant le châssis tubulaire aux poutres.
3. Véhicule automobile selon la revendication 1 caractérisé en ce que le cadre tubulaire
(4) formant pare-chocs et servant de levier pour actionner les deux sabots (5) est
maintenu en toute position par rapport aux châssis par un dispositif d'immobilisation
réglable (10-11) disposé de chaque côté du cadre tubulaire (4).
4. Véhicule automobile selon la revendication 3 caractérisé en ce que le dispositif d'immobilisation
réglable (10-11) est constitué par une tige (10) coulissant dans un cylindre (11)
et freinée par un système à arc-boutement du type serre-joint avec flasques (12) et
ressort (13) dont la commande (14) est ramenée sur chaque côté du cadre tubulaire
(4) à portée de main du conducteur.
5. Véhicule automobile selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que les
biellettes (6) liant le cadre tubulaire (4) aux sabots (5) sont réglables, selon le
diamètre des roues du véhicule de façon que l'entrée des sabots (5) formant plan incliné
affleure le sol en position basse pour faciliter l'accès en marche arrière du fauteuil
roulant (3).
6. Véhicule automobile selon l'une des revendications 1.2.3 et 5 caractérisé en ce que
l'immobilisation des roues du fauteuil roulant (3) introduites dans les sabots (5)
de profil cylindrique tronqué est assurée, longitudinalement par une traverse horizontale
(15) liant les sabots (5) et réglable en longueur selon la voie du fauteuil roulant
(3) et, latéralement par deux flasques(16) disposés de part et d'autre de chaque sabot
(5).
7. Véhicule automobile selon l'une des revendications 1.2.3.5 et 6 caractérisé en ce
que l'immobilisation verticale du fauteuil roulant (3) est assurée par un maneton
cylindrique (17) fixé sur le flasque intérieur (16), de chacun des sabots (5) réglable
en hauteur selon le diamètre des roues du fauteuil roulant (3) et, venant s'appuyer
sur la partie arrière dudit fauteuil, l'empèchant de basculer vers l'avant au cours
de la manoeuvre de mise en position de route obtenue par le basculement vers l'avant
du cadre tubulaire (4).
8. Véhicule automobile selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que la
conduite du véhicule est obtenue en agissant sur deux leviers articulés (18) en rotation
et disposés de part et d'autre du cadre tubulaire (4) lesquels actionnent l'un une
poignée tournante agissant sur les gaz du groupe motopropulseur et chacun un dispositif
de freinage opérant sur chacun des disques disposés en sortie du groupe motopropulseur
(7) de façon, à faire prendre un virage par ripage du véhicule en actionnant un seul
levier, à freiner le véhicule en actionnant simultanément les deux leviers.
9. Véhicule automobile selon l'une des revendications 1.2 et 3 caractérisé en ce qu'un
freinage du véhicule au parcage est réa lisé automatiquement en manoeuvrant à l'arrêt
le cadre tubulaire (4) vers le haut lequel actionne un dispositif de freinage opérant
sur chacun des disques disposés en sortie du groupe motopropulseur(7).
1. Off-highway vehicle for a paraplegic handicapped person seated on his wheelchair enabling
it to be used without the need for external aid, characterized in that it includes
a combination of: a chassis made up of two portions, one being tubular forming a vertical
small arch (1) ended by a U-shaped base open towards the front, the other being constituted
by two box plate girders (2) extending the branches of the U between which the paraplegic
seated in his wheelchair (3) is installed, a unit comprising two elements cooperating
together for loading, stowing and unloading the wheelchair (3) with respect to the
vehicle, one element being a tubular frame (4) with the shape of an arch and the other
being constituted by two shoes (5), said tubular frame (4) being articulated in rotation
about an axis (C) integral with the shoe and rotating in a bearing mounted at the
base (1') of the chassis, said two elements being interconnected by two rocker bars
(6), a kinematic chain transmitting the movement of the drive train (7) placed to
the rear on the axis of the tubular chassis (1) to the four driving wheels (8) fixed
to the box plate girders (2), controls permitting the starting, stopping and controlling
of the drive train and the vehicle.
2. Motor vehicle according to claim 1, characterized in that the two box plate girders
(2) forming a sealed housing for transmitting the movement to the four driving wheels
(8) are each articulated around an axis (A) secured to the chassis and rotary-limited
by an elastic suspension (9) linking the tubular chassis to the girders.
3. Motor vehicle according to claims 1, characterized in that the tubular frame (4) forming
a fender and used as a lever to activate the two shoes (5) is kept in any position
with respect to the chassis by means of an adjustable immobilization device (10-11)
disposed on each side of the tubular frame (4).
4. Motor vehicle according to claim 3, characterized in that the adjustable immobilization
device (10-11) is constituted by a rod (10) sliding into a cylinder (11) and braked
by a clamp type arch lever system with flanges (12) and a spring (13) whose control
(14) is brought on each side of the tubular frame (4) within reach of the hand of
the driver.
5. Motor vehicle according to any one of claims 1 to 3, characterized in that the rocker
bars (6) linking the tubular frame (4) to the shoes (5) are adjustable according to
the diameter of the wheels of the vehicle so that the inlet of the shoes (5) forming
an inclined plane are flush with the ground in a low position so as to facilitate
the rear working access of the wheelchair (3).
6. Motor vehicle according to any one of claims 1, 2, 3 and 5, characterized in that
the immobilization of the wheels of the wheelchair (3) introduced into the shoes (5)
with a truncated cylindrical profile is ensured, firstly longitudinally by a horizontal
crossmember (15) linking the shoes (5) and being length-adjustable according to the
track of the wheelchair (3), and laterally by two flanges (16) disposed on both sides
of each shoe (5).
7. Motor vehicle according to any one of claims 1, 2, 3, 5 and 6, characterized in that
the vertical immobilization of the wheelchair (3) is provided by a cylindrical crank
pin (17) secured to the internal flange (16) of each of the height-adjustable shoes
(5) according to the diameter of the wheels of the wheelchair (3) and coming to rest
on the rear portion of said wheelchair, thus preventing it from tilting forwards during
the starting position placing manoeuvre obtained via the tilting forward of the tubular
frame (4).
8. Motor vehicle according to claim 1 or 2, characterized in that the vehicle is controlled
by acting on two rotary-joined levers (18) and disposed on both sides of the tubular
frame (4), one lever activating a rotating handle acting on the gases of the drive
train and each lever on a braking device operating on each of the disks disposed at
the drive train outlet (7) so as to effect a turn via the movement of the vehicle
by activating a single lever and to brake the vehicle by simultaneously activating
both the levers.
9. Motor vehicle according to any one of claims 1, 2 and 3, characterized in that the
braking of the vehicle when parking is embodied automatically by manoeuvring on stopping
the tubular frame (4) upwards which activates a braking device operating on each of
the disks disposed at the drive train outlet (7).
1. Geländefahrzeug für einen in seinem Rollstuhl sitzenden querschnittsgelähmten Behinderten,
das seine Benutzung ohne jede Hilfe von außen ermöglicht,
dadurch gekennzeichnet,
daß es umfaßt: ein aus zwei Teilen gefertigtes Gestell, das eine röhrenförmig, einen
vertikalen Bogen bzw. Bügel (1) bildend, endend durch ein nach vorn offenes U-förmiges
Unterteil, das andere gebildet durch zwei Kastenträger (2), die die Schenkel des U
verlängern, zwischen denen sich der Querschnittsgelähmte auf seinem Rollstuhl (3)
sitzend befindet, einen Aufbau, der zwei Elemente umfaßt, die zusammenwirken um den
Rollstuhl (3) in das Fahrzeug zu laden, festzumachen, zu entladen, wobei eines der
Elemente durch einen bogenförmigen Rohrrahmen (4) gebildet wird, das andere Element
durch zwei Schuhe (5) gebildet wird, besagter Rohrrahmen (4) drehbar um eine mit dem
Bügel (1) des Gestells fest verbundene Achse (B) angelenkt ist und in Lagern dreht,
die auf jeder Seite des Rohrrahmens angebracht sind, jeder Schuh (5) drehbar um eine
mit dem Schuh fest verbundene Achse (C) angelenkt ist und in einem Lager dreht, das
an dem Unterteil (1') des Gestells angebracht ist, besagte zwei Elemente miteinander
verbunden sind durch zwei Anlenkstangen (6), eine kinematische Kette die die Bewegung
des hinten auf der Achse des röhrenförmigen Gestells (1) befindlichen Antriebsaggregats
(7) auf die vier Antriebsräder (8) überträgt, die an den Kastenträgern (2) befestigt
sind, wobei Betätigungen das Anfahren, das Anhalten und die Führung des Antriebsaggregats
und des Fahrzeugs ermöglichen.
2. Motorfahrzeug nach Anpruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß jeder der beiden Kastenträger
(2), die dichte Gehäuse bilden für die Übertragung der Bewegung an die vier Antriebsräder
(8), angelenkt ist um eine Achse (A), befestigt an dem Gestell und drehbegrenzt durch
eine elastische Aufhängung (9), die das Rohrgestell mit den Trägern verbindet.
3. Motorfahrzeug nach Anpruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der einen Schutzbügel bzw.
Stoßfänger bildende und als Hebel zur Betätigung der beiden Schuhe (5) dienende Rohrrahmen
(4) in jeder Stellung in bezug auf das Gestell gehalten wird durch eine verstellbare
Arretierungsvorrichtung (10-11), angeordnet auf jeder Seite des Rohrrahmens (4).
4. Motorfahrzeug nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die verstellbare Arretierungsvorrichtung
(10-11) gebildet wird durch eine Stange (10), gleitend in einem Zylinder (11) und
gebremst durch ein Blockiersystem des Typs Klemmvorrichtung (arc-boutement du type
serre-joint) mit Flanschen (12) und Feder (13), dessen Betätigung (14) auf jeder Seite
des Rohrrahmens (4) in Reichweite des Lenkers angebracht ist.
5. Motorfahrzeug nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, das die Anlenkstangen
(6), die den Rohrrahmen (4) mit den Schuhen (5) verbinden, dem Durchmesser der Räder
des Fahrzeugs entsprechend verstellbar sind, so daß der Anfang der Schuhe (5), eine
schiefe Ebene bildend, sich in Tiefstellung auf gleicher Höhe mit dem Boden befindet,
um die Auffahrt des Rollstuhls (3) im Rückwärtsgang zu erleichtern.
6. Motorfahrzeug nach einem der Ansprüche 1, 2, 3 und 5, dadurch gekennzeichnet, daß
die Arretierung der Räder des Rollstuhls (3), eingeführt in die Schuhe (5) von schräg
abgeschnittener zylindrischer Form, in Längsrichtung gewährleistet wird durch eine
horizontale Traverse (15), die die Schuhe (5) verbindet und längenverstellbar ist
entsprechend der Spurweite des Rollstuhls (3), und seitlich durch zwei Flansche (16),
angeordnet beiderseits jedes Schuhs (5).
7. Motorfahrzeug nach einem der Ansprüche 1, 2, 3, 5 und 6, dadurch gekennzeichnet, daß
die vertikale Arretierung des Rollstuhls (3) gewährleistet wird durch einen Zapfen
(17), befestigt an dem Innenflansch (16) jedes Schuhs (5), höhenverstellbar entsprechend
dem Durchmesser der Räder des Rollstuhls (3) und zur Auflage kommend auf dem hinteren
Teil des Rollstuhls, um ihn daran zu hindern, nach vorn zu kippen während des Manövers
zu Herstellung der Fahrbereitschaft, erlangt durch das Nachvornkippen des Rohrrahmens
(4).
8. Motorfahrzeug nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Lenkung
des Fahrzeugs erreicht wird durch das Hin- und Herbewegen von zwei drehbar angelenkten
Hebeln (18), angeordnet beiderseits des Rohrrahmens (4), von denen der eine einen
auf das Gas des Antriebsaggregats wirkenden Drehgriff betätigt und jeder eine Bremsvorrichtung,
auf jede der Scheiben wirkend, die am Ausgang des Antriebsaggregats (7) angeordnet
sind, wobei zum Fahren einer Kurve ein einziger Hebel betätigt wird und zum Abbremsen
des Fahrzeugs die beiden Hebel gleichzeitig.
9. Motorfahrzeug nach einem der Ansprüche 1, 2 und 3, dadurch gekennzeichnet, daß ein
Bremsen des Fahrzeugs beim Parken automatisch erfolgt durch Hochstellen des Rohrrahmens
(4), der eine Bremsvorrichtung betätigt, die auf jede der Scheiben wirkt, angeordnet
am Ausgang des Antriebsaggregats (7).