[0001] La présente invention est relative à un procédé de protection d'une zone, notamment
contre l'incendie ou la pollution, ou contre la dessiccation des végétaux qu'elle
contient, par émission, sur la zone à protéger, d'un nuage de gouttelettes d'eau.
[0002] La protection contre l'incendie, la pollution ou la dessiccation, par projection
d'eau sous forme d'eau ou de gouttelettes, est connue depuis très longtemps, mais
il ne semble pas que jusqu'ici on ait prêté une attention particulière à l'influence
de la taille des gouttes et gouttelettes.
[0003] Les recherches qui ont été faites à l'occasion de la présente invention et qui étaient
relatives à la lutte contre l'incendie, ont mis en évidence que cette taille pouvait
avoir une importance considérable. La présente invention, qui résulte de ces recherches,
a pour but de fournir un procédé de protection qui permette, à consommation de liquide
égale, une amélioration considérable de l'efficacité de la protection.
[0004] Pour obtenir ce résultat, l'invention fournit un procédé du type décrit au début,
et qui comprend au moins deux des trois stades suivants, dans un ordre adapté au problème
posé :
- un premier stade où les gouttelettes émises ont essentiellement un diamètre inférieur
à 100 micromètres,
- un second stade où les gouttelettes émises comprennent essentiellement 10 à 50 % en
poids de gouttelettes de diamètre inférieur à 100 micromètres et le reste de gouttelettes
de diamètre compris entre 100 et 300 micromètres,
- un troisième stade où les gouttelettes émises comprennent essentiellement 3 à 20 %
en poids de gouttelettes de diamètre inférieur à 100 micromètres, 20 à 50 % en poids
de gouttelettes de diamètre compris entre 100 et 300 micromètres, et le reste en gouttelettes
de diamètre compris entre 300 et 800 micromètres.
[0005] La protection des végétaux, et en particulier des forêts, contre l'incendie doit
comporter plusieurs aspects selon l'imminence du danger.
[0006] Les moments de grande chaleur et de grande sécheresse sont particulièrement propices
à la propagation du feu. Celui-ci peut ne pas encore avoir commencé dans le voisinage,
ou bien être suffisamment éloigné pour que son existence se traduise seulement par
une élévation de température résultant de l'arrivée d'air échauffé au voisinage d'un
feu et entraîné par le vent. La végétation souffre alors d'un "stress hydrique" et
lutte alors contre la chaleur d'abord par une émission de vapeur d'eau, puis, quand
les réserves d'eau au niveau du feuillage s'épuisent, par une vaporisation de composés
organiques volatils, notamment des terpènes, qui malheureusement sont combustibles,
en particulier dans le cas des végétaux résineux.
[0007] Il convient alors de prendre des mesures qu'on peut appeler de "prévention lointaine".
Celles-ci comporteront, selon le procédé de l'invention, l'émission de gouttelettes
de dimension très fine, essentiellement de dimensions inférieures à 100 micromètres.
Ces gouttelettes ont plusieurs effets : en raison de leur taille, elles sont facilement
absorbées directement par les stomates des feuilles, et atténuent le stress hydrique,
retardant par conséquent d'autant l'émission de vapeurs combustibles. En outre, elles
absorbent ou renvoient le rayonnement solaire, ce qui abaisse la température. Cette
absorption de rayonnement solaire a pour conséquence la vaporisation des gouttelettes,
ce qui augmente la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère. Ceci apporte encore un
effet bénéfique, du fait que la vapeur d'eau arrête elle-même une partie des rayons
infrarouges.
[0008] Lorsque le feu se rapproche au point que les rayonnements infrarouges émis par les
flammes peuvent commencer à se faire sentir, il convient de prendre des mesures de
"protection proche", pour s'opposer à cet échauffement supplémentaire. Cela sera obtenu,
selon l'invention, en ajoutant, aux gouttelettes très fines de la prévention lointaine,
des gouttelettes de dimensions plus importantes, entre 100 et 300 micromètres. Ces
gouttelettes de dimensions supérieures vont fournir un brouillard plus durable, du
fait qu'elles sont plus lentes à s'évaporer, et plus opaques au rayonnement infrarouge
émis par les flammes et par le soleil.
[0009] Enfin, si malheureusement le feu a continué de progresser, on devra faire appel à
des mesures dites de "prévention immédiate" comprenant l'émission, en plus des gouttelettes
émises aux deux premiers stades indiqués plus haut, de gouttelettes encore plus grosses,
300 à 800 micromètres de façon à créer un effet de bruine dans lequel les feuilles
sont effectivement mouillées.
[0010] En résumé, pour la protection contre l'incendie, pour une prévention lointaine on
met en oeuvre le premier stade, pour une prévention rapprochée on met en oeuvre le
second stade, et pour une prévention immédiate on met en oeuvre le troisième stade.
[0011] Les dimensions des gouttelettes et leur proportions respectives aux différents stades
de la prévention sont à choisir en fonction de la nature du risque : température,
hygrométrie, nature des espèces végétales à protéger, état de l'environnement, etc...
[0012] Quoi qu'il en soit, la prévention par étapes successives selon l'invention permet
une lutte plus efficace que les techniques actuelles, avec une réduction très importante
de la consommation. Dans le cas où l'émission des brouillards est faite à partir de
postes fixes, par exemple au voisinage d'habitations, elle peut être automatisée,
par exemple à l'aide de capteurs sensibles à la température.
[0013] Il convient de maintenir dans le brouillard la répartition favorable le plus longtemps
possible. Cependant, certaines des petites gouttelettes, au lieu de s'évaporer, viennent,
sous l'effet de l'attraction universelle, se réunir aux grosses, et celles-ci ayant
grossi, prennent une vitesse de chute appréciable, ce qui amène la disparition du
brouillard.
[0014] Pour éviter cet inconvénient, on peut donner, de préférence à toutes les gouttelettes,
une charge électrostatique de même signe, cette charge étant suffisante pour s'opposer
à la coalescence des gouttes entre elles sous l'effet de l'attraction universelle.
[0015] L'invention peut également s'appliquer à la protection d'une zone contre une pollution,
ou à l'arrosage, ou plus précisément à la lutte contre le stress hydrique. On pourra
alors supprimer, selon le cas l'une ou l'autre des étapes décrites plus haut, ou modifier
leur succession.
[0016] Les essais ont démontré que le procédé permet, par la création d'un effet de bruine,
la précipitation sous forme de pluie des polluants atmosphériques liquides du fait
du regroupement des gouttelettes émises lors de la pollution avec les gouttelettes
émises par le procédé.
[0017] Le procédé peut être utilisé aussi lors de l'émission de poussières toxiques ou non
ainsi que des particules organiques ou non afin de précipiter celles-ci. Le brouillard
ainsi créé au-dessus et autour de la zone polluée par ces poussières précipite celles-ci
du fait de l'alourdissement des particules au contact des gouttelettes d'eau.
[0018] On comprendra que le brouillard ainsi créé au-dessus et autour de la zone contaminée
empêche toute dispersion des polluants atmosphériques qui seront précipités sous formes
neutralisées sur les lieux de leur émission ou à une distance très proche.
[0019] On conçoit que la répartition des tailles de gouttelettes du brouillard émis selon
l'invention doit être adaptée chaque fois à la nature du polluant : taille et forme
des particules, structure plus ou moins poreuse de celles-ci, effets tensio-actifs,
de façon à obtenir la précipitation.
[0020] Lors de la lutte contre la dessiccation des végétaux, on cherchera à éviter surtout
le stress hydrique en donnant la priorité aux premier et second stades.
[0021] Les gouttelettes formées lors de la mise en oeuvre du procédé sont constituées, en
principe, essentiellement d'eau. Cependant, on peut avantageusement prévoir que le
nuage contient des inhibiteurs et/ou des retardants de combustion, dans le cas de
lutte contre l'incendie ou des produits susceptibles de neutraliser les polluants
dans la lutte contre la pollution. Ces substances peuvent être pulvérisées séparément,
ou être mélangées à l'eau préalablement à sa projection. S'il s'agit d'arrosage, on
peut également utiliser des fertilisants ou des produits de traitement en combinaison
à l'eau.
[0022] La mise en oeuvre de la formation du nuage de gouttelettes selon l'invention peut
être combinée, si nécessaire, avec la production d'une mousse, celle-ci pouvant être
conduite séparément, ou en utilisant l'appareillage destiné à la pulvérisation, en
ajoutant à l'eau un agent moussant.
[0023] Le procédé, du fait de sa faible consommation d'eau, peut être également utilisé
dans le traitement de la surface des routes contre le gel. Une solution de sel dans
l'eau peut être alors brumisée le long des routes et sur celles-ci, par des véhicules
ou à partir de postes fixes. Cette utilisation a l'avantage d'être économique en quantité
de produits consommés, et d'éviter les pollutions résultant d'un excès de sel.
[0024] Enfin, le procédé peut être utilisé en traitement préventif contre les risques d'explosion
et d'incendie se produisant dans les locaux ou machineries contenant des particules
combustibles sensibles aux phénomènes électrostatiques. Le brouillard créé par le
procédé de l'invention empêche la formation d'électricité statique, élimine la présence
de celle-ci et empêche l'éclosion et la propagation d'un incendie ou le déclenchement
d'une explosion.
[0025] L'invention fournit encore un appareillage pour la mise en oeuvre du procédé tel
qu'on vient de le décrire, cet appareillage comprenant, groupés à proximité l'un de
l'autre, un microbrumisateur capable de créer des gouttelettes de 5 à 100 micromètres,
un brumisateur capable de créer des gouttelettes de 100 à 500 micromètres, et un brumopulvérisateur
capable de créer des gouttelettes de 500 à 800 micromètres, ainsi qu'un moyen de soufflage
d'air destiné à créer un courant d'air capable d'entraîner et mélanger lesdites gouttelettes
pour former le nuage, l'appareillage contenant en outre des moyens pour acheminer
l'eau vers les microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs.
Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif selon l'invention,
Figure 2 est un schéma montrant le dispositif de la figure 1 monté sur un véhicule,
Figure 3 est une vue montrant une installation avec plusieurs dispositifs montés sur
des supports téléscopiques.
[0026] Le schéma de la figure 1 montre un appareillage 1 comprenant une virole 2 ouverte
à ses deux extrémités, et qui contient un ventilateur 3.
[0027] Des microbrumisateurs 4, des brumisateurs 5, et des brumopulvérisateurs 6 sont montés
à l'intérieur de la virole 2 pour introduire des gouttelettes dans le jet d'air propulsé
par le ventilateur. On a représenté en 7 un réservoir d'eau et en 8 une pompe à eau
reliée au réservoir 7 et aux moyens de production de gouttelettes 4,5,6 pour leur
envoyer de l'eau par des canalisations 9.
[0028] On a représenté en 10 un appareil de production d'air comprimé relié aux moyens de
production de gouttelettes 4, 5, 6 par un conduit 11, et en 12 un générateur de potentiel
électrostatique dont une borne est reliée aux moyens de production de gouttelettes
par un conducteur isolé 13 et à la virole 1 par un autre conducteur 14.
[0029] Suivant un premier mode de réalisation, le microbrumisateur est d'un type comprenant
un injecteur d'air comprimé disposé pour fragmenter une veine de liquide en gouttelettes,
le jet de mélange d'air comprimé et de gouttelettes étant ensuite projeté par une
buse, l'appareillage comprenant en outre des moyens pour produire de l'air comprimé
et l'envoyer à l'injecteur.
[0030] Suivant un autre mode de réalisation, le microbrumisateur est d'un type dans lequel
un jet d'eau est injecté dans un système d'ondes soniques créé par l'envoi d'un jet
d'air comprimé à vitesse supersonique dans un résonateur, l'appareillage comprenant
en outre des moyens pour produire de l'air comprimé et l'envoyer au microbrumisateur.
L'air comprimé débouche d'un ajutage conique divergent placé coaxialement à une chambre
de résonance cylindrique, ouverte vers cet ajutage. Lorsque la vitesse de l'air dépasse
la vitesse du son, il se produit un train stationnaire d'ondes de choc soniques entre
l'ajutage et la chambre de résonance, et l'eau à pulvériser est injectée dans ce train
d'ondes par un ajutage annulaire convergent, coaxial et extérieur à l'ajutage pour
l'air comprimé.
[0031] Suivant un troisième mode de réalisation, le microbrumisateur est d'un type dans
lequel de l'eau est envoyée sous une pression supérieure à 30 bars à travers une buse
à orifice de petit diamètre, une aiguille étant disposée coaxialement à l'orifice
de la buse pour briser le jet d'eau sortant de ladite buse, l'appareillage comportant
en outre des moyens pour élever la pression de l'eau au-delà de 30 bars et envoyer
l'eau sous cette pression à ladite buse. De tels microbrumisateurs sont commercialisés
par la société "DUTRIE PLANTS MARKETING", Steenwerk-France. Ils sont aptes à fournir
des gouttelettes extrêmement fines, même au-delà de ce qui est ici requis : 10 à 15
micromètres pour une pression de 40 bars, avec un débit de 5 litres/minute environ,
2 à 5 micromètres pour une pression de 70 bars, avec un débit de 7 litres/minute environ,
les puissances consommées sont de l'ordre 1,5 kW/m³ d'eau à 40 bars, et 2,5 kW/m³
d'eau à 70 bars.
[0032] Le choix entre ces divers modes de réalisation, qui ne sont pas équivalents, est
affaire d'opportunité : le premier mode de réalisation fait appel à des matériels
robustes et éprouvés, le second mode de réalisation, et surtout le troisième, permettent
d'obtenir plus facilement des gouttelettes très fines, mais au prix d'un appareillage
qui peut être un peu plus délicat et exiger un personnel plus entraîné.
[0033] Quel que soit le type de microbrumisateur utilisé, il est préféré d'utiliser comme
brumisateur un appareil du type qui comprend un disque rotatif associé à un ajutage
coaxial à ce disque et disposé pour envoyer un jet d'eau en direction de ce dernier,
l'appareillage comprenant en outre des moyens pour entraîner le disque en rotation.
[0034] De tels appareils sont décrits notamment dans le brevet européen EP-A-0055948 et
commercialisés par la société TECNOMA sous l'appellation "GIROJET".
[0035] En ce qui concerne le brumopulvérisateur, on choisira de préférence un appareil de
type connu et qui comprend un déflecteur plan, fixe, et un ajutage disposé pour diriger
un jet d'eau obliquement en direction du déflecteur.
[0036] Pour obtenir l'effet d'électrisation des gouttelettes, on peut prévoir que les buses,
injecteurs ou ajutages des microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs
sont tous en matière capable de charger électrostatiquement les gouttelettes d'eau
par frottement du jet d'eau ou de brouillard, les charges conférées aux gouttelettes
étant de même signe.
[0037] On peut également prévoir que ces buses, injecteurs ou ajutages des microbrumisateurs,
brumisateurs et brumopulvérisateurs, sont électriquement conductrices et connectées
électriquement entre elles, l'appareillage comprenant en outre des moyens capables
de les porter à un potentiel électrostatique élevé.
[0038] Chaque point de brumisation peut être placé à une hauteur réglable, ceci permettant
la couverture d'une zone de 0,5 à 5 hectares. Les surfaces n'étant pas limitatives
puisque la multiplication du système est possible. Les points de brumisation peuvent
être placés à différentes hauteurs, sur le sol, des arbres, des poteaux, perchés,
ou portés par un véhicule terrestre (automobile, camion, tracteur, chenillé ou non),
et un véhicule aérien (avion, hélicoptère, ballon dirigeable, ballon captif).
[0039] Suivant une modalité intéressante, au moins les buses, injecteurs ou ajutages des
microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs sont montés sur des supports
télescopiques qui passent dans une position de déplacement, où lesdites buses, injecteurs
ou ajutages sont dans la situation optimale par rapport à la végétation ou aux objets
à protéger, seulement lors de leur mise en action, lesdits supports étant au repos
dans une position repliée, où les appareillages sont protégés.
[0040] Suivant une autre modalité avantageuse, l'appareillage comprend des moyens pour mettre
en action de façon automatique, et dans un ordre fixé à l'avance le microbrumisateur,
le brumisateur et le bromopulvérisateur, ainsi que le moyen de soufflage, en réponse
aux signaux de capteurs, tels que des capteurs de température.
[0041] La figure 2 montre l'appareillage de la figure 1 monté sur un véhicule 20 qui porte
aussi le réservoir d'eau 7.
[0042] La figure 3 montre une installation dans laquelle les appareillages 1 sont portés
par des mats télescopiques 21 placés à côté d'arbres 22 à protéger. Le réservoir 7
et la pompe 8 sont communs à plusieurs appareillages.
1. Procédé de protection d'une zone, notamment contre l'incendie, la pollution, la dessiccation,
selon lequel on émet, sur la zone à protéger ou à arroser, un nuage de gouttelettes
d'eau, contenant éventuellement un additif, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il
comprend au moins deux des trois stades suivants, dans un ordre adapté au problème
posé :
- un premier stade où les gouttelettes émises ont essentiellement un diamètre inférieur
à 100 micromètres,
- un second stade où les gouttelettes émises comprennent essentiellement 10 à 50 %
en poids de gouttelettes de diamètre inférieur à 100 micromètres et le reste de gouttelettes
de diamètre compris entre 100 et 300 micromètres,
- un troisième stade où les gouttelettes émises comprennent essentiellement 3 à 20
% en poids de gouttelettes de diamètre inférieur à 100 micromètres, 20 à 50 % en poids
de gouttelettes de diamètre compris entre 100 et 300 micromètres, et le reste en gouttelettes
de diamètre compris entre 300 et 800 micromètres.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier stade est mis en
oeuvre dans des conditions de grande chaleur et grande sécheresse, mais alors que
les rayonnements infrarouges émis par les flammes ne se font pas sentir, le deuxième
stade est mis en oeuvre lorsqu'il est nécessaire d'arrêter les rayonnements infrarouges
émis par les flammes sans qu'il paraisse nécessaire de mouiller effectivement les
feuilles des végétaux, et le troisième stade est mis en oeuvre lorsqu'on désire que
les feuilles soient effectivement mouillées.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, pour la lutte contre la pollution
atmosphérique, on produit un nuage de gouttelettes dans lequel la répartition des
gouttelettes émises aux différents stades est adaptée à obtenir la précipitation des
particules de polluant sur les lieux de son émission ou à une distance très proche.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que les gouttelettes émises sont
formées d'eau additionnée d'un produit susceptible de neutraliser le polluant.
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, pour la lutte contre la dessiccation
des végétaux, on réalise en priorité le premier et second stades.
6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, pour protéger une surface
de route ou autre contre le gel, on forme au-dessus de celle-ci un nuage de particules
avec une solution de sel
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'on donne à toutes
les gouttelettes une charge électrostatique de même signe, cette charge étant suffisante
pour s'opposer à la coalescence des gouttes entre elles sous l'effet de l'attraction
universelle.
8. Appareillage pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à
7, caractérisé en ce qu'il comprend, groupés à proximité l'un de l'autre, un microbrumisateur
capable de créer des gouttelettes de 5 à 100 micromètres, un brumisateur capable de
créer des gouttelettes de 100 à 500 micromètres, et un brumopulvérisateur capable
de créer des gouttelettes de 500 à 800 micromètres, ainsi qu'un moyen de soufflage
d'air destiné à créer un courant d'air capable d'entraîner et mélanger lesdites gouttelettes
pour former le nuage, l'appareillage contenant en outre des moyens pour acheminer
l'eau vers les microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs.
9. Appareillage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le microbrumisateur est
d'un type comprenant un injecteur d'air comprimé disposé pour fragmenter une veine
de liquide en gouttelettes, le jet de mélange d'air comprimé et de gouttelettes étant
ensuite projeté par une buse, l'appareillage comprenant en outre des moyens pour produire
de l'air comprimé et l'envoyer à l'injecteur.
10. Appareillage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le microbrumisateur est
d'un type dans lequel un jet d'air est injecté dans un système d'ondes soniques créé
par l'envoi d'un jet d'air comprimé à vitesse supersonique dans un résonateur, l'appareillage
comprenant en outre des moyens pour produire de l'air comprimé et l'envoyer au microbrumisateur.
11. Appareillage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le microbrumisateur est
d'un type dans lequel de l'eau est envoyée sous une pression supérieure à 30 bars
à travers une buse à orifice de petit diamètre, une aiguille étant disposée coaxialement
à l'orifice de la buse pour briser le jet d'eau sortant de ladite buse, l'appareillage
comportant en outre des moyens pour élever la pression de l'eau au-delà de 30 bars
et envoyer l'eau sous cette pression à ladite buse.
12. Appareillage selon l'une des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que le brumisateur
comprend un disque rotatif et un ajutage coaxial à ce disque et disposé pour envoyer
un jet d'eau en direction de ce disque, l'appareillage comprenant en outre des moyens
pour entraîner le disque en rotation.
13. Appareillage selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que le brumopulvérisateur
comprend un déflecteur plan, fixe, et un ajutage disposé pour diriger un jet d'eau
obliquement en direction du déflecteur.
14. Appareillage selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisé en ce que les buses,
injecteurs ou ajutages des microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs
sont tous en matière capable de charger électrostatiquement les gouttelettes d'eau
par frottement du jet d'eau ou de brouillard, les charges conférées aux gouttelettes
étant de même signe.
15. Appareillage selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisé en ce que les buses,
injecteurs ou ajutages des microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs,
sont électriquement conductrices et connectées électriquement entre elles, l'appareillage
comprenant en outre des moyens capables de les porter à un potentiel électrostatique
élevé.
16. Appareillage selon l'une des revendications 8 à 15, caractérisé en ce qu'au moins
les buses, injecteurs ou ajutages des microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs
sont montés sur des supports télescopiques qui passent dans une position de déploiement,
où lesdites buses, injecteurs ou ajutages sont dans la situation optimale par rapport
à la végétation ou aux objets à protéger, seulement lors de leur mise en action, lesdits
supports étant au repos dans une position repliée, où les appareillages sont protégés.
17. Appareillage selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend
des moyens pour mettre en action de façon automatique, et dans un ordre fixé à l'avance
le microbrumisateur, le brumisateur et le brumopulvérisateur, ainsi que le moyen de
soufflage, en réponse aux signaux de capteurs, tels que des capteurs de température.
18. Appareillage selon l'une des revendications 8 à 17, caractérisé en ce qu'au moins
les buses, injecteurs ou ajutage des microbrumisateurs, brumisateurs et brumopulvérisateurs
sont portées par un véhicule terrestre.
1. Method for protecting an area, in particular against fire, pollution or dehydration,
according to which a cloud of water droplets, which may contain an additive, is emitted
over the area to be protected or to be sprinkled, this method being characterized
in that it comprises at least two of the three following stages, in an order which
is appropriate to the problem faced:
- a first stage in which the droplets emitted essentially have a diameter less than
100 micrometers,
- a second stage in which the droplets emitted essentially comprise 10 to 50% by weight
of droplets of a diameter less than 100 micrometers, and the remainder of droplets
of a diameter lying between 100 an 300 micrometers,
- a third stage in which the droplets emitted essentially comprise 3 to 20% by weight
of droplets of a diameter less than 100 micrometers, 20 to 50% by weight of droplets
of a diameter lying between 100 and 300 micrometers, and the remain of droplets of
a diameter lying between 300 and 800 micrometers.
2. Method according to Claim 1, characterized in that the first stage is implemented
under conditions of great heat and great drought, but when infrared radiations emitted
by flames are not felt, the second stage is implemented when it is necessary to stop
the infrared radiations emitted by flames but it does not appear as necessary to effectively
moisten the leaves of the plants, and the third stage is implemented when it is desired
to have the leaves effectively moistened.
3. Method according to claim 1, characterized in that for combating atmospheric pollution
a cloud of droplets is produced in which the distribution of the droplets emitted
at the various stages is adapted in order to obtain the precipitation of the particles
of pollutant at the locations where they are emitted or at a very short distance therefrom.
4. Method according to Claim 3, characterized in that the droplets emitted are formed
from water to which a product capable of neutralizing the pollutant has been added.
5. Method according to Claim 1, characterized in that for combating the dehydration of
plants, the first and second stages are carried out as a priority.
6. Method according to Claim 1, characterized in that in order to protect a road surface
or the like against ice, a cloud of particles with a salt solution is formed above
this surface.
7. Method according to anyone of the Claims 1 to 6, characterized in that an electrostatic
charge of the same sign is given to all the droplets, this charge being sufficient
to counteract the coalescence of the drops under the effect of gravity.
8. Equipment for the implementation of the method according to anyone of Claims 1 to
7, characterized in that it comprises grouped in proximity to one another, a microatomizer
capable of creating droplets of 5 to 100 micrometers, an atomizer capable of creating
droplets of 100 to 500 micrometers, and a mist-sprayer capable of creating droplets
of 500 to 800 micrometers, and an air-blowing means intended to create a current of
air capable of carrying and mixing said droplets in order to form the cloud, the equipment
furthermore comprising means for conveying the water to the microatomizers, atomizers
and mist-sprayers.
9. Equipment according to Claim 8, characterized in that the microatomizer is of a type
comprising an injector of compressed air which is arranged in order to break up a
stream of liquid into droplets, the jet of compressed air mixed with droplets then
being sprayed by a diffuser, the equipment furthermore comprising means for producing
compressed air and for sending it to the injector.
10. Equipment according to Claim 8, characterized in that the microatomizer is of a type
in which a jet of air is injected into a system of sound waves which is created by
sending a jet of compressed air at supersonic speed into a resonator, the equipment
furthermore comprising means for producing compressed air and for sending it to the
microatomizer.
11. Equipment according to Claim 8, characterized in that the microatomizer is of a type
in which water is sent at a pressure greater than 30 bar through a diffuser with an
orifice of small diameter, a needle being arranged coaxially with the orifice of the
diffuser in order to break up the jet of water emerging from said diffuser, the equipment
furthermore comprising means for increasing the pressure of the water above 30 bar
and for sending the water at this pressure to said diffuser.
12. Equipment according to anyone of Claims 8 to 11, characterized in that the microatomizer
comprises a rotary disk and a nozzle coaxial with this disk and arranged in order
to send a jet of water toward this disk, the equipment furthermore comprising means
for driving the disk in rotation.
13. Equipment according to anyone of Claims 8 to 12, charaterized in that the mist-sprayer
comprises a plane, fixed deflector and a nozzle arranged in order to direct a jet
of water obliquely toward the deflector.
14. Equipment according to anyone of Claims 8 to 13, characterized in that the diffusers,
injectors or nozzles of the mocroatomizers, atomizers and mist-sprayers are all made
from a material capable of charging the water droplets electrostatically by friction
of the jet of water or mist, the charges given to the droplets being of the same sign.
15. Equipment according to anyone of Claims 8 to 13, characterized in that the diffusers,
injectors or nozzles of the microatomizers, atomizers and mist-sprayers are electrically
conductive and are connected electrically to one another, the equipment furthermore
comprising means capable of bringing them to a high electrostatic potential.
16. Equipment according to anyone of Claims 8 to 15, characterized in that at least the
diffusers, injectors or nozzles of the microatomizers, atomizers and mist-sprayers
are mounted on telescopic supports which move into an extended position in which said
diffusers, injectors or nozzles are in the optimum location with respect to the vegetation
or to the objects to be protected, only when they are activated, said supports being
at rest in a folded-up position in which the equipment is protected.
17. Equipment according to anyone of Claims 8 to 12, characterized in that it comprises
means for activating automatically, and in an order determined in advance, the microatomizer,
the atomizer and the mist-sprayer, and the blowing means, in response to the signals
of sensors such as temperature sensors.
18. Equipment according to anyone of Claims 8 to 17, characterized in that at least the
diffusers, injectors or nozzles of the microatomizers, atomizers and mist-sprayers
are carried by a land vehicle.
1. Verfahren zum Schutz eines Bereiches insbesondere vor Feuer, Verunreinigung, Austrocknung,
bei welchem in den zu schützenden oder zu benetzenden Bereich eine Wolke aus Wassertröpfchen
eingebracht wird, wobei das Wasser gegebenenfalls ein Additiv enthält und wobei das
Verfahren dadurch gekennzeichnet ist, daß es nach Maßgabe der gestellten Aufgabe wenigstens
zwei der drei folgenden Stufen umfaßt :
- eine erste Stufe, bei welcher die eingebrachten Tropfchen im wesentlichen einen
Durchmesser von weniger als 100 Mikrometer aufweisen,
- eine zweite Stufe, bei welcher die eingebrachten Tröpfchen im wesentlichen mit einem
Anteil von 10 Gew .% bis 50 Gew .% einen Durchmesser von weniger als 100 Mikrometer
aufweisen, wobei der Rest der Tröpfchen einen Durchmesser zwischen 100 Mikrometer
und 300 Mikrometer aufweist,
- eine dritte Stufe, bei welcher die eingebrachten Tröpfchen im wesentlichen mit einem
Anteil von 3 Gew .% bis 20 Gew .% einen Durchmesser von weniger als 100 Mikrometer,
mit 20 Gew .% bis 50 Gew .% einen Durchmesser zwischen 100 Mikrometer und 300 Mikrometer
aufweisen, wobei der Rest der Tröpfchen einen Durchmesser zwischen 300 Mikrometer
und 800 Mikrometer aufweist.
2. Verfahren nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet,
- daß die erste Stufe bei großer Hitze und großer Trockenheit eingeleitet wird, wobei
sich jedoch die, durch die Flammen emittierte Infrarotstrahlung noch nicht bemerkbar
macht,
- daß die zweite Stufe dann eingeleitet wird, wenn es notwendig ist, die durch die
Flammen emittierte Infrarotstrahlung aufzuhalten, ohne daß es notwendig erscheint,
die Blätter der Pflanzen wirksam zu befeuchten und
- daß die dritte Stufe dann eingeleitet wird, wenn eine wirksame Befeuchtung der Blätter
erwünscht ist.
3. Verfahren nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet,
- daß zur Bekämpfung der athmosphärischen Verschmutzung eine Wolke aus Tröpfchen hergestellt
wird, bei welcher die Verteilung der in den unterschiedlichen Stufen eingebrachten
Tröpfchen dahingehend angepaßt wird, daß eine Fällung der Schmutzpartikel am Ort ihres
Entstehens oder in geringer Entfernung hiervon erreicht wird.
4. Verfahren nach Anspruch 3,
dadurch gekennzeichnet,
- daß die eingebrachten Tröpfchen aus einem Wasser bestehen, dem ein zur Neutralisierung
der Verschmutzung geeignetes Produkt beigegeben worden ist.
5. Verfahren nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet,
- daß zur Bekämpfung der Austrocknung von Pflanzen vorrangig die erste und zweite
Stufe eingeleitet werden.
6. Vorrichtung nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet,
- daß zum Schutz einer Straßenoberfläche oder einer sonstigen Oberfläche vor einem
Gefrieren oberhalb derselben, eine Wolke aus einer Salzlösung gebildet wird.
7. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 6,
dadurch gekennzeichnet,
- daß allen Tröpfchen eine elektrostatische Ladung von gleichen Vorzeichen gegeben
wird, wobei diese Ladung ausreichend ist, um sich einem Zusammenwachsen Tropfen untereinander
unter der Wirkung einer allgemeinen Anziehungskraft zu widersetzen.
8. Anlage zur Durchführung des Verfahrens nach einem der Ansprüche 1 bis 7,
dadurch gekennzeichnet, daß es ineinander benachbarter Anordnung
- einen Mikrozerstäuber, der zur Bereitstellung von Tröpfchen von 5 Mikrometer bis
100 Mikrometer,
- einen Zerstäuber, der zur Bereitstellung von Tröpfchen von 100 Mikrometer bis 500
Mikrometer und
- einen Pulver-Zerstäuber, der zur Bereitstellung von Tröpfchen von 500 Mikrometer
bis 800 Mikrometer sowie
- ein Gebläse umfaßt, welches zur Bereitstellung eines Luftstromes bestimmt ist, der
die genannten Tröpfchen mitnimmt und mischt, um die Wolke zu bilden,
umfaßt,
- wobei die Anlage im übrigen Mittel zur Führung von Wasser zu den Mikrozerstäubern,
den Zerstäubern und den Pulver-Zerstäubern umfaßt.
9. Anlage nach Anspruch 8,
dadurch gekennzeichnet,
- daß der Mikrozerstäuber von der Art ist, bei welcher ein Druckluftinjektor vorgesehen
ist, um einen Flüssigkeitsstrahl in Tröpfchen zu zerteilen, wobei der, aus einem Gemisch
aus Druckluft und Tröpfchen bestehende Strahl anschließend aus einer Düse austritt,
- wobie die Anlage im übrigen Mittel zur Herstellung von Druckluft und zum Überführen
der Druckluft zu dem Injektor umfaßt.
10. Anlage nach Anspruch 8,
dadurch gekennzeichnet,
- daß der Mikrozerstäuber von der Art ist, bei welcher ein Luftstrom in ein System
aus Schallwellen injiziert wird, wobei dieses System dadurch geschaffen wird, daß
ein Druckluftstrom unter Überschallgeschwindigkeit in einen Resonanzraum eintritt,
- wobei die Anlage im übrigen Mittel zur Bereitstellung von Druckluft und zur Überführung
in den Mikrozerstäuber umfaßt.
11. Anlage nach Anspruch 8,
dadurch gekennzeichnet,
- daß der Mikrozerstäuber von der Art ist, bei welcher Wasser unter einem Druck von
mehr als 30 bar durch eine, einen geringen Durchmesser aufweisende Düse geschickt
wird, wobei koaxial zur Mündung der Düse eine Nadel angeordnet ist, um den, aus der
Düse austretenden Wasserstrahl zu brechen,
- wobei die Anlage im übrigen Mittel zur Anhebung des Wasserdrucks auf mehr als 30
bar und zur Überführung des unter Druck stehenden Wassers zu der genannten Düse umfaßt.
12. Anlage nach einem der Ansprüche 8 bis 11,
dadurch gekennzeichnet,
- daß der Zerstäuber eine Drehscheibe und ein koaxial zu der Scheibe verlaufendes
Mündungsstück umfaßt, welches zur Führung eines Wasserstrahls in Richtung auf die
Scheibe bestimmt ist,
- wobei die Anlage im übrigen Mittel umfaßt, um die Scheibe in Drehung zu versetzen.
13. Anlage nach einem der Ansprüche 8 bis 12,
dadurch gekennzeichnet,
- daß der Pulver-Zerstäuber einen ebenen festen Ablenker und ein Mündungsstück umfaßt,
welches zur Führung eines Wasserstrahls schräg in Richtung des Ablenkers angeordnet
ist.
14. Anlage nach einem der Ansprüche 8 bis 13,
dadurch gekennzeichnet,
- daß die Düsen, Injektoren oder Mündungsstücke der Mikrozerstäuber, Zerstäuber und
Pulver-Zerstäuber sämtlich aus einem solchen Material bestehen, welches geeignet ist,
um die Wassertröpfchen durch Reibung des Wasserstrahls oder des Nebels elektrostatisch
zu laden, wobei die, den Tröpfchen verliehenen Ladungen von gleichem Vorzeichen sind.
15. Anlage nach einem der Ansprüche 8 bis 13,
dadurch gekennzeichnet,
- daß die Düsen, Injektoren oder Mündungsstücke der Mikrozerstäuber, Zerstäuber oder
Pulver-Zerstäuber elektrisch leitfähig ausgebildet und elektrisch untereinander verbunden
sind,
- wobei die Anlage im übrigen Mittel umfaßt, um diese auf ein höheres elektrostatisches
Potential zu bringen.
16. Anlage nach einem der Ansprüche 8 bis 15,
dadurch gekennzeichnet,
- daß wenigstens die Düsen, Injektoren oder Mündungsstücke der Mikrozerstäuber, Zerstäuber
und Pulver-Zerstäuber auf teleskopartigen Stützen angeordnet sind, die in eine Verteilungsposition
bringbar sind, in der sich die genannten Düsen, Injektoren oder Mündungsstücke in
einer optimalen Situation im Verhältnis zu der zu schützenden Pflanzenwelt oder den
zu schützenden Objekten befinden, falls sie in Betrieb genommen werden, wobei sich
die genannten Stützen im Ruhezustand in einer zurückgezogenen Position befinden, in
der die genannten Vorrichtungen geschützt angeordnet sind.
17. Anlage nach einem der Ansprüche 8 bis 12,
dadurch gekennzeichnet,
- daß sie Mittel zur automatischen und in einer festen Reihenfolge erfolgenden Inbetriebnahme
zuerst des Mikrozerstäubers, des Zerstäubers und des Pulver-Zerstäubers und ebenso
des Gebläses in Abhängigkeit von Signalen von Fühlern, beispielsweise Temperaturfühlern
umfaßt.
18. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 8 bis 17,
dadurch gekennzeichnet,
- daß wenigstens die Düsen, Injektoren oder Mündungsstücke der Mikrozerstäuber, Zerstäuber
und Pulver-Zerstäuber auf einem Landfahrzeug angeordnet sind.