[0001] L'invention concerne essentiellement un procédé et un dispositif interposant un liquide
électriquement conducteur entre des électrodes et appareil d'ondes de choc en comportant
application.
[0002] Il est connu par le document RIEBER US-A-2 559 227 un appareil de génération d'ondes
de choc de fréquence élevée, comprenant un réflecteur ellipsoïdal tronqué 80 dans
lequel sont générées des ondes de choc par décharge ou arc électrique entre deux électrodes
concourantes au premier foyer de l'ellipsoïde, de manière à détruire une cible disposée
au deuxième foyer de l'ellipsoïde, se trouvant à l'extérieur du réflecteur tronqué
80 (voir figure 3 et colonne 7, ligne 51, colonne 9, ligne 30).
[0003] Des électrodes 12 et 13 sont réalisées en matériau hautement conducteur tel que du
cuivre ou du laiton et sont montées sur un isolateur 26 qui est supporté de manière
pivotante à l'aide d'un dispositif 11a, 11b, de manière à régler l'espacement entre
celles-ci (voir colonne 4, lignes 42 à 53 et colonne 8, lignes 40 à 47).
[0004] Lors de l'emploi de l'appareil RIEBER ou appareil similaire, on produit la décharge
ou arc électrique entre les électrodes et grâce à la brusque décharge d'un condensateur
11, par la fermeture d'un interrupteur haute tension (voir figure 2b). Selon l'appareil
RIEBER, le circuit entre les électrodes, comprend un condensateur, ainsi qu'une self-inductance
associée. On a pu observer que la décharge du condensateur est de type oscillatoire
amorti. Autrement dit, le condensateur va se décharger puis se recharger en sens inverse
à une tension plus basse que la tension initiale, qui est très élevée et de l'ordre
de 15 000 à 20 000 V, puis de nouveau se recharger en sens direct jusqu'à épuisement
des charges contenues dans le condensateur.
[0005] Simultanément, il s'établit un arc électrique entre les deux électrodes dont le courant
sera aussi, par voie de conséquence, de type oscillatoire amorti comme cela se conçoit
bien en référence à la figure 1a, 1b et 1c. Ainsi, la figure 1a représente le chronogramme
des tensions, tandis que la figure 1b représente le chronogramme des courants s'établissant
dans le circuit de décharge du type RIEBER. On constate qu'à la fermeture du circuit
au temps t₁, la tension aux bornes des électrodes monte brusquement à la valeur de
la tension aux bornes du condensateur (voir figure 1a). Un faible courant s'installe
entre les deux électrodes (figure 1b) car d'une part, le liquide dans lequel baignent
les électrodes, habituellement de l'eau, est toujours légèrement électriquement conducteur,
et d'autre part, pour des raisons de sécurité et d'amorçage de l'arc, une résistance
élevée est disposée en parallèle au condensateur d'alimentation des électrodes.
[0006] Au bout d'un certain temps, c'est-à-dire au temps t₂, qui est appelé temps de latence,
l'arc s'établit entre les électrodes. A cet instant, le courant croît brusquement
de plusieurs KA comme cela est clairement visible à la figure 1b. On sait que l'arc
est constitué par un plasma dont la résistance est extrêmement faible (de l'ordre
du 1/100 ou 1/1000 d'ohm) et c'est la faible valeur de cette résistance qui explique
l'importance des oscillations de courant (figure 1b) et de tension (figure 1a) lors
de la décharge d'un condensateur dans un circuit de type RL.
[0007] L'énergie contenue et dissipée par l'arc contribue à la vaporisation du liquide dans
lequel baignent les électrodes, habituellement de l'eau, à la création d'une bulle
de vapeur et par conséquent à la formation de l'onde de choc. Plus cette énergie sera
dissipée rapidement, plus l'onde de choc sera efficace.
[0008] On constate ainsi que, du fait du caractère oscillatoire du courant, comme représenté
figure 1b, l'énergie fournie au milieu extérieur se fait progressivement comme cela
est clairement illustré à la figure 1c.
[0009] On comprend ainsi que plus la vaporisation du liquide, en particulier de l'eau, sera
rapide, plus l'onde de pression sera forte et plus son temps de montée sera bref.
[0010] Ainsi, pour qu'une quantité importante de liquide, en particulier d'eau, soit vaporisée,
il sera nécessaire de délivrer soudainement une énergie importante.
[0011] Or, pratiquement la totalité des dispositifs actuellement connus aboutissent à des
décharges qui sont toutes de type oscillatoire amorti, comme représenté aux figures
1a et 1b, aboutissant à une dissipation progressive de l'énergie au cours du temps
(figure 1c).
[0012] Dans le document EP-A-0 296 912 antérieur des déposants, on a proposé une première
solution pour délivrer soudainement ou en un temps relativement bref la plus grande
partie de l'énergie emmagasinée par la charge du condensateur du circuit de décharge
entre deux électrodes. Pour se faire, on a proposé d'augmenter la résistance électrique
au passage de l'arc électrique au moins entre les électrodes par interposition d'un
élément isolant (32) à résistance élevée, entre les électrodes 12, 14 génératrices
de l'arc. Cette solution donne entièrement satisfaction pour générer des ondes de
choc dont l'onde de pression initiale est sensiblement sphérique.
[0013] Cependant, cette solution antérieure est difficilement réalisable mécaniquement à
cause de la faible dimension des électrodes et de la résistance mécanique aux ondes
de choc. En outre, le problème du temps de latence n'est pas résolu étant donné qu'elle
ne vise qu'à améliorer le régime de décharge une fois que l'arc électrique est établi
ce qui n'améliore pas la reproductibilité de la décharge et donc de l'onde de choc.
[0014] Ainsi, la présente invention a pour but principal de résoudre le nouveau problème
technique consistant en la fourniture d'une solution permettant de délivrer soudainement
en un temps relativement bref la plus grande partie de l'énergie emmagasinée par la
charge du condensateur du circuit de décharge entre deux électrodes, en éliminant
complètement ou sensiblement complètement le temps de latence habituellement nécessaire
pour générer une décharge électrique entre les électrodes.
[0015] La présente invention a encore pour but de résoudre le nouveau problème technique
consistant en la fourniture d'une solution permettant de supprimer complètement ou
sensiblement complètement le temps de latence de génération d'une décharge électrique
entre deux électrodes tout en améliorant de manière considérable la reproductibilité
de l'onde de choc grâce à une amélioration importante de la localisation de la génération
de la décharge électrique.
[0016] La présente invention a encore pour but de résoudre le nouveau problème technique
consistant en la fourniture d'une solution permettant de supprimer complètement ou
sensiblement complètement le temps de latence de génération de la décharge électrique
entre les électrodes, tout en réalisant une décharge électrique de type amorti critique
aboutissant à une délivrance soudaine ou en un temps relativement bref de la plus
grande partie de l'énergie emmagasinée par la charge du condensateur de circuit de
décharge entre les électrodes.
[0017] La présente invention a encore pour but de résoudre les nouveaux problèmes techniques
précités tout en fournissant une solution permettant de réduire l'usure des électrodes,
et en limitant l'importance des modifications à réaliser sur les appareils antérieurement
existants.
[0018] La présente invention a encore pour but de résoudre les nouveaux problèmes techniques
énoncés ci-dessus d'une manière extrêmement simple, utilisable à l'échelle industrielle,
notamment dans le cadre de la lithotritie extracorporelle.
[0019] Tous ces nouveaux problèmes techniques sont résolus pour la première fois par la
présente invention de manière satisfaisante, peu coûteuse, utilisable à l'échelle
industrielle, notamment dans le cadre de la lithotritie extracorporelle.
[0020] Ainsi, selon la présente invention, on fournit, selon un premier aspect, un procédé
pour améliorer le régime de décharge électrique produit dans un milieu liquide tel
que l'eau, entre au moins deux électrodes génératrices d'une telle décharge, caractérisé
en ce qu'on réduit considérablement la résistance au passage de la décharge électrique
au moins entre les électrodes pour l'amener à une valeur de résistance voisine de
la résistance critique du circuit de décharge en interposant au moins entre les électrodes
un milieu liquide électriquement conducteur contenu dans un réservoir essentiellement
fermé entourant les électrodes, la résistance du milieu liquide électriquement conducteur
étant inférieure ou égale à 1/10 de la valeur de résistance de l'eau normalement ionisée,
servant de référence.
[0021] Ce réservoir est réalisé en un matériau ne perturbant pas sensiblement la propagation
des ondes de choc. Des exemples d'un tel matériau sont un latex, un silicone, ou un
feuillard métallique, ce qui est bien connu à l'homme de l'art.
[0022] Selon un autre mode de réalisation avantageux, les électrodes supportent le réservoir,
et sont amovibles. Elles peuvent donc être fournies avec le réservoir, l'ensemble
étant donc consommable et jetable, ce qui réduit les coûts de maintenance par rapport
aux solutions antérieures.
[0023] Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, on utilise un milieu liquide
électriquement conducteur dont la résistance électrique est inférieure ou égale à
1/100 de la valeur de résistance électrique de l'eau normalement ionisée servant de
référence. Encore de préférence, la résistance électrique du milieu électriquement
conducteur selon l'invention, exprimée en résistivité linéaire, est inférieure à environ
15 Ohm.cm. Des milieux liquides électriquement conducteurs peuvent être constitués
par un électrolyte aqueux ou non aqueux. Comme électrolyte aqueux, on peut citer de
l'eau chargée de composés ionisables notamment des sels, tels que des sels d'halogénures
par exemple NaCl, NH₄Cl, des sulfates ou des nitrates avec des métaux alcalins ou
alcalino-terreux ou des métaux de transition tels que le cuivre. Un milieu liquide
aqueux électriquement conducteur actuellement préféré est constitué par de l'eau salée
à 100 ou 200 g/l ayant respectivement une valeur de résistivité linéaire de 10 et
5 Ohm.cm.
[0024] Un milieu liquide aqueux électriquement conducteur davantage préféré comprend environ
10 % en poids en NaCl (environ 100 g/l) et entre 0,5 et 2 % en poids de sel de phosphate,
en particulier de phosphate disodique (Na₂HPO
4,12H₂O). La résistivité linéaire d'un tel milieu électriquement conducteur est environ
8 Ohm.cm. Il peut avantageusement être ajouté un colorant, par exemple du bleu de
méthylène, à une proportion de 2 mg/l, afin de permettre de reconnaître une fuite
éventuelle du réservoir.
[0025] Comme milieu liquide conducteur non aqueux, on peut citer des huiles conductrices,
rendues conductrices par addition de particules conductrices, telles que des particules
métalliques, qui sont bien connues à l'homme de l'art.
[0026] Selon un deuxième aspect, la présente invention fournit également un dispositif pour
améliorer le régime de décharge électrique produit dans un milieu liquide tel que
l'eau, entre au moins deux électrodes génératrices d'une telle décharge, caractérisé
en ce qu'il comprend des moyens pour diminuer la résistance au passage d'une décharge
électrique au moins entre les électrodes pour l'amener à une valeur de résistance
voisine de la résistance critique comprenant un réservoir essentiellement fermé entourant
les électrodes remplies d'un milieu liquide électriquement conducteur. Le matériau
de ce réservoir est prévu pour ne pas perturber sensiblement la propagation des ondes
de choc. En particulier, ce réservoir peut être réalisé en latex, en silicone, ou
en un feuillard métallique. Il peut présenter la forme d'une membrane entourant les
électrodes.
[0027] Selon un troisième aspect, la présente invention concerne également un appareil de
génération d'ondes de choc par décharge électrique entre au moins deux électrodes
immergées dans un milieu liquide de décharge, en particulier de type extracorporel,
caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif pour améliorer le régime de décharge
tel que précédemment défini. Selon un mode de réalisation avantageux, cet appareil
comprend un réflecteur ellipsoïdal tronqué comprenant un foyer interne où sont générées
les ondes de choc par décharge électrique entre au moins deux électrodes et un foyer
externe au réflecteur où sont focalisées les ondes de choc, ledit réflecteur ellipsoïdal
tronqué étant rempli d'un milieu liquide de couplage. Dans ce cas, il est prévu le
réservoir précité essentiellement fermé entourant les électrodes et donc le foyer
interne, rempli de milieu liquide électriquement conducteur, tandis qu'à l'extérieur
de ce réservoir, à l'intérieur du réflecteur ellipsoïdal tronqué, un autre milieu
liquide est utilisé, en particulier de l'eau.
[0028] D'autres caractérisques du milieu électriquement conducteur selon l'invention ont
été décrites en relation avec le procédé et sont évidemment applicables au dispositif.
[0029] Grâce à l'invention, la décharge se fait à travers un milieu électriquement conducteur
ce qui supprime complètement ou sensiblement complètement le temps de latence. On
aboutit également à une augmentation considérable de la reproductibilité de l'onde
de choc générée entre les électrodes. Ceci est principalement dû au fait que dans
le cas classique, l'arc s'amorce de façon aléatoire dans le temps et dans l'espace,
induisant une bulle de vapeur non parfaitement localisée, ce qui n'est pas le cas
selon la présente invention. Egalement, selon l'invention, on supprime la présence
d'un courant oscillant, de sorte que la décharge est de type amorti critique, ce qui
apparaîtra clairement à partir de la description faite en référence aux dessins annexés.
[0030] Egalement, grâce à la présence du réservoir rempli de liquide électriquement conducteur,
on limite grandement la quantité de liquide électriquement conducteur utilisé, celui
n'étant pas en contact avec le patient. En outre, la décharge électrique a lieu dans
un domaine confiné, ce qui limite les risques électriques.
[0031] On comprend ainsi que selon l'invention; on obtient tous les avantages techniques
inattendus, non évidents pour un homme de l'art, précédemment énoncés.
[0032] D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront également
à l'homme de l'art au vu de la description explicative qui va suivre faite en référence
aux dessins annexés, en particulier représentant un mode de réalisation actuellement
préféré de l'invention, donné simplement à titre d'illustration et qui ne saurait
donc en aucune façon limiter la portée de l'invention. Dans les dessins :
- les figures 1a, 1b et 1c représentent respectivement les courbes de tension, de courant
et d'énergie lors de la décharge classique d'un arc électrique généré entre deux électrodes
selon un circuit de décharge type RIEBER du brevet US-A-2 559 227 ;
- la figure 2 représente schématiquement, en coupe partielle, un appareil de génération
d'ondes de choc, notamment pour la lithotritie extracorporelle, comportant un dispositif
de décharge électrique selon la présente invention, qui comprend un réservoir sensiblement
fermé rempli d'un milieu liquide électriquement conducteur dans lequel est générée
la décharge électrique entre deux électrodes ; et
- les figures 3a, 3b, 3c représentent respectivement comme les figures 1a, 1b, 1c les
courbes de tension, de courant et d'énergie obtenues selon la présente invention avec
utilisation d'un milieu liquide électriquement conducteur interposé au moins entre
les électrodes, conforme à la figure 2.
[0033] En référence à la figure 2, on a représenté schématiquement un appareil de génération
d'ondes de choc, par exemple pour la lithotritie extracorporelle, comprenant un réflecteur
ellipsoïdal tronqué référencé de manière générale 10, qui est du type de celui décrit
dans le brevet US RIEBER 2 559 227. Ce réflecteur 10 est pourvu de deux électrodes
de décharge 12, 14 disposées en regard l'une de l'autre, ici selon une structure en
cage comme cela est connu par le document DE-A-26 35 635. Ces deux électrodes de décharge
12, 14 sont concourantes au foyer interne symbolisé par la référence F.
[0034] Le deuxième foyer de l'ellipsoïde est disposé à l'extérieur du réflecteur ellipsoïdal
tronqué 10 et c'est à ce second foyer que l'on fera coïncider une cible qui est à
détruire, comme cela est longuement décrit dans le brevet US RIEBER. Evidemment, cette
cible peut également être constituée par une concrétion. L'électrode 12 est par exemple
reliée à la terre ou la masse comme représenté à la figure 2 et à un côté d'un condensateur
C. L'autre électrode 14 est reliée au condensateur C par l'intermédiaire d'un dispositif
interrupteur I, par exemple un éclateur à gaz, qui est fermé par intermittence par
une commande référencée 20 symboliquement. En parallèle au condensateur C, est disposée
une résistance R de valeur élevée ou une self. Le condensateur est mis sous tension
élevée de l'ordre de 10 000 à 20 000 V par une source de puissance comme cela est
par exemple décrit à la figure 1 du document EP-A-0 296 912 des déposants, ce circuit
n'étant pas représenté ici.
[0035] Selon l'art antérieur, le réflecteur ellipsoïdal 10 est rempli d'un liquide de transmission
d'ondes de choc habituellement constitué par de l'eau, dont la résistance au passage
d'un courant électrique n'est pas négligeable. Cette valeur de résistance électrique,
de l'eau normalement ionisée, exprimée en valeur de résistivité linéaire, en moyenne,
est de l'ordre de 1 500 Ohm.cm. Dans le cas d'huiles, qui sont très isolantes, comme
dans le cas du brevet US RIEBER 2 559 227, la valeur de résistivité linéaire est de
l'ordre de 3 à 5 M.Ohm.cm.
[0036] Si l'on réalise une décharge électrique dans un tel circuit antérieur, où le milieu
liquide entre les électrodes 12, 14 est constitué par de l'eau normalement ionisée,
on obtient un chronogramme de décharge tel que représenté aux figures 1a, 1b et 1c
pour lequel il existe un temps de latence non négligeable tandis que le régime de
décharge est du type oscillatoire, ce qui délivre progressivement l'énergie au milieu
extérieur.
[0037] Selon présente invention, on utilise un réservoir 30 essentiellement fermé, rempli
d'un liquide électriquement conducteur 32, ce qui permet d'amener la résistance au
passage de la décharge électrique entre les électrodes 12, 14 au voisinage ou avantageusement
en dessous de la résistance critique, ce qui constitue une solution qui va à l'encontre
de celle qui a été préconisée dans le document EP-A-0 296 912 des déposants, qui préconisait
au contraire d'augmenter considérablement la résistance électrique entre les électrodes
en interposant un élément isolant entre les électrodes.
[0038] Ce réservoir 30 est lui-même entouré par un milieu liquide de couplage 34 remplissant
le réflecteur ellipsoïdal tronqué 10, en particulier de l'eau, ce qui permet de mettre
en contact la peau d'un patient qu'avec de l'eau ordinaire.
[0039] Ce réservoir est réalisé en un matériau qui ne perturbe sensiblement pas les ondes
de choc générées par la décharge électrique entre les électrodes 12, 14. De tels matériaux
sont bien connus à l'homme de l'art. En particulier, on peut citer un latex, du silicone,
un feuillard métallique. Des réalisations pratiques sont une membrane fixée de manière
appropriée par exemple sur l'élément porte électrode externe 12a électriquement conducteur
comme cela est bien compréhensible à l'homme de l'art.
[0040] On prévoit avantageusement que les électrodes supportent le réservoir, et sont amovibles,
comme représenté à la figure 2. Elles peuvent donc être fournies avec le réservoir
30, l'ensemble des électrodes et du réservoir étant donc consommable et jetable, ce
qui réduit les coûts de maintenance par rapport aux solutions antérieures.
[0041] Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le milieu liquide électriquement
conducteur 32, contenu dans le réservoir 30, présente une résistance électrique qui
est inférieure ou égale à 1/10 et de préférence inférieure ou égale à 1/100, la valeur
de résistance électrique de l'eau normalement ionisée, servant de référence et qui
est habituellement de l'ordre, exprimée en résistivité linéaire, de 1 500 Ohm.cm.
De préférence, la résistance électrique du milieu électriquement conducteur selon
l'invention, exprimée en résistivité linéaire, est inférieure à environ 15 Ohm.cm.
[0042] Comme milieu liquide électriquement conducteur selon l'invention, on peut utiliser
tout liquide électriquement conducteur aqueux ou non aqueux. Comme liquide électriquement
conducteur aqueux, on peut utiliser un électrolyte aqueux constitué à partir de l'eau
pure auquel on ajoute des composés solubles ionisables comme des sels tels que les
halogénures, en particulier les chlorures, les sulfates, les nitrates. Un électrolyte
aqueux particulièrement préféré est de l'eau à laquelle on a ajouté du NaCl ou du
NH₄Cl. Un milieu préféré est de l'eau salée à 100 ou 200 g/l dont la résistivité linéaire
respective est de 10 et 5 Ohm.cm.
[0043] Un milieu aqueux électriquement conducteur davantage préféré comprend environ 10
% en poids de NaCl et de 0,5 à 2 % en poids de phosphate disodique (Na₂HPO
4,12H₂O) qui présente une résistivité linéaire de l'ordre de 8 Ohm.cm à 25°C. La proportion
NaCl/phosphate n'est pas critique et permet d'ajuster la résistivité jusqu'à 10 Ohm.cm.
Il est préféré de maintenir au moins 0,5 % en poids de phosphate. On peut ajouter
également un colorant dans le milieu électriquement conducteur ce qui permet d'observer
toute fuite d'étanchéité du réservoir 30.
[0044] Comme électrolyte non aqueux, on peut citer des huiles électriquement conductrices,
c'est-à-dire qui ont été rendues conductrices par l'ajout de particules électriquement
conductrices, telles que des particules métalliques.
[0045] Avec l'invention, utilisant un milieu liquide électriquement conducteur, on obtient
un chronogramme de décharge tel que représenté aux figures 3a, 3b, 3c. On constate
que, dès la mise sous tension au temps t₁ des électrodes, la génération de l'arc est
quasi-instantanée. En outre, cette décharge est du type amorti critique, et n'est
plus du type oscillatoire. L'énergie est également délivrée au milieu extérieur pendant
un temps beaucoup plus court que dans le cas d'un régime oscillant, ou dans le cas
des régimes antérieurs avec temps de latence.
[0046] On aboutit à une augmentation considérable de la reproductibilité de l'onde de choc
grâce au fait que l'arc ne s'amorce plus de façon aléatoire dans le temps et dans
l'espace, mais au contraire au temps t₁ et induit une bulle de vapeur parfaitement
localisée. Le chronogramme de la figure 3 a été obtenu avec l'utilisation d'une eau
salée à 200 g/l comme milieu liquide électriquement conducteur baignant les électrodes
12, 14, en utilisant un condensateur ayant une capacitance de 100 nF, un écartement
des électrodes de 0,4 mm, le circuit de décharge de la figure 2 ayant au total une
self interne L de 80 nH.
[0047] Dans la description et les revendications, on rappelera que la résistance critique
est la valeur de la résistance interélectrodes pour laquelle la relation :
est sensiblement satisfaite.
formule dans laquelle L est la valeur de self interne du circuit de décharge du condensateur
C, et C est la valeur de capacitance du condensateur.
[0048] On observera qu'avec l'invention, utilisant un milieu liquide électriquement conducteur,
on obtient une excellente reproductibilité des ondes de choc, le coéfficient de dispersion
étant inférieur à 5%, en particulier dans le cas de l'utilisation d'eau salée, tandis
que cet écart type est de l'ordre de 30% dans le cas d'utilisation d'eau normalement
ionisée. L'invention permet donc d'aboutir à tous les avantages techniques innatendus,
non évidents précédemment énoncés et permet donc bien de résoudre les problèmes techniques
précédemment énoncés. L'invention permet également de mettre oeuvre le procédé précédemment
énoncé.
[0049] Enfin, la présente invention couvre également un appareil de génération d'ondes de
choc par génération d'un arc électrique entre deux électrodes, caractérisé en ce qu'il
utilise un procédé ou un dispositif d'amélioration du régime de décharge tel que précédemment
décrit. En particulier, cet appareil de génération d'ondes de choc est caractérisé
en ce qu'il comprend un réflecteur ellipsoïdal tronqué comprenant un réservoir rempli
d'un liquide électriquement conducteur, tel que précédemment défini, ainsi qu'un autre
milieu liquide de couplage entourant le réservoir et remplissant le réflecteur. Une
application particulière concerne la lithotritie extracorporelle.
1. Procédé pour améliorer notamment la reproductibilité du régime de décharge électrique
produit dans un milieu liquide, tel que l'eau, entre au moins deux électrodes génératrices
d'une telle décharge, caractérisé en ce qu'on réduit considérablement la résistance
au passage de la décharge électrique au moins entre les électrodes pour l'amener à
une valeur de résistance voisine de la résistance critique du circuit de décharge,
en interposant au moins entre les électrodes un milieu liquide électriquement conducteur
contenu dans un réservoir (30) essentiellement fermé entourant les électrodes, la
résistance du milieu liquide électriquement conducteur étant inférieure ou égale à
1/10 de la valeur de résistance de l'eau normalement ionisée, servant de référence.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la résistance du milieu liquide
électriquement conducteur précité est inférieure ou égale à 1/100 de la valeur de
résistance de l'eau normalement ionisée, servant de référence.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la résistance électrique du
milieu liquide électriquement conducteur précité, exprimée en résistivité linéaire,
est inférieure à environ 15 Ohm.cm.
4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le milieu liquide
électriquement conducteur est constitué par un électrolyte aqueux ou non aqueux, avantageusement
par de l'eau salée.
5. Dispositif pour améliorer le régime de décharge électrique produit dans un milieu
liquide, tel que de l'eau entre au moins deux électrodes génératrices d'une telle
décharge, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens réduisant considérablement la
résistance de passage de la décharge électrique au moins entre les électrodes pour
l'amener au voisinage de la résistance critique du circuit de décharge, comprenant
un réservoir (30) essentiellement fermé entourant les électrodes et rempli d'un milieu
liquide électriquement conducteur (32) ayant une résistance inférieure ou égale à
1/10 de la valeur de résistance de l'eau normalement ionisée, servant de référence.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les électrodes supportent
le réservoir (30), et sont amovibles, l'ensemble étant donc consommable et jetable.
7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que ce milieu liquide
électriquement conducteur présente une résistance électrique, mesurée en résistivité
linéaire, qui est inférieure ou égale à 1/100 de la valeur de résistance de l'eau
normalement ionisée, servant de référence.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le milieu liquide électriquement
conducteur est constitué par un électrolyte aqueux ou non aqueux.
9. Dispositif selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que le milieu
liquide électriquement conducteur est constitué par un électrolyte aqueux formé à
partir d'eau pure dans laquelle on a ajouté des composés ionisables et notamment des
sels tels que des sels d'halogénure, des sulfates ou des nitrates.
10. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que le milieu électriquement
conducteur présente une résistance électrique, exprimée en résistivité linéaire inférieure
à environ 15 Ohm.cm, par exemple de l'eau salée à 100 ou 200 g/l.
11. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce que le milieu
liquide électriquement conducteur (32) est constitué par un électrolyte aqueux formé
à partir d'eau pure dans laquelle on a ajouté environ 10 % en poids de chlorure de
sodium et de 0,5 à 2 % en poids de sulfate, en particulier de sulfate disodique.
12. Appareil de génération d'ondes de choc par génération d'un arc électrique entre deux
électrodes, en particulier de type extracorporel, caractérisé en ce qu'il comprend
un dispositif tel que décrit selon l'une quelconque des revendications 5 à 11, ou
en ce qu'il utilise le procédé tel que défini selon l'une quelconque des revencations
1 à 4.
13. Appareil de génération d'ondes de choc selon la revendication 12, caractérisé en ce
qu'il comprend un réflecteur ellipsoïdal tronqué (10) comprenant un réservoir (30)
rempli d'un liquide électriquement conducteur (32), tel que précédemment défini, ainsi
qu'un autre milieu liquide de couplage (34) entourant le réservoir (30) et remplissant
le réflecteur (10), ledit liquide électriquement conducteur (30) étant défini selon
l'une quelconque des revendications 7 à 11.
14. Appareil selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un appareil
pour la lithotritie extracorporelle.
1. Verfahren zur Verbesserung insbesondere der Reproduzierbarkeit des Betriebs der elektrischen
Entladung, die in einem flüssigen Medium, wie Wasser, zwischen zumindest zwei Elektroden
zur Erzeugung einer derartigen Entladung erzeugt wird, dadurch gekennzeichnet, daß
der Durchlaßwiderstand der elektrischen Entladung zumindest zwischen den Elektroden
wesentlich reduziert wird, um diesen auf einen Widerstandswert nahe beim kritischen
Widerstand des Entladungskreises zu führen, indem zumindest zwischen den Elektroden
ein elektrisch leitfähiges, flüssiges Medium eingeführt wird, das in einem im wesentlichen
geschlossenen Behälter (30) enthalten ist, der die Elektroden umgibt, wobei der Widerstand
des elektrisch leitfähigen, flüssigen Mediums kleiner oder gleich 1/10 des Widerstandswerts
von normal ionisiertem Wasser ist, der als Bezugswert dient.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der Widerstand des elektrisch
leitfähigen, flüssigen Mediums kleiner oder gleich 1/100 des Widerstandswerts von
normal ionisiertem Wasser ist, der als Bezugswert dient.
3. Verfahren nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der elektrische Widerstand
des elektrisch leitfähigen, flüssigen Mediums, ausgedrückt als linearer spezifischer
Widerstand, weniger als etwa 15 Ohm.cm beträgt.
4. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß das elektrisch
leitfähige, flüssige Medium aus einem wässerigen oder nicht-wässerigen Elektrolyten,
vorteilhaft aus Kochsalzlösung, besteht.
5. Vorrichtung zur Verbesserung des Betriebs der elektrischen Entladung, die in einem
flüssigen Medium, wie Wasser, zwischen zumindest zwei Elektroden zur Erzeugung einer
derartigen Entladung erzeugt wird, dadurch gekennzeichnet, daß sie Mittel aufweist,
die den Durchlaßwiderstand der elektrischen Entladung zumindest zwischen den Elektroden
wesentlich reduzieren, um diesen in die Nähe des kritischen Widerstands des Entladungskreises
zu führen, wobei sie einen im wesentlichen geschlossenen Behälter (30) aufweist, der
die Elektroden umgibt und mit einem elektrisch leitfähigen, flüssigen Medium (32)
mit einem Widerstand gefüllt ist, der kleiner oder gleich 1/10 des Widerstandswerts
von normal ionisiertem Wasser ist, der als Bezugswert dient.
6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Elektroden den Behälter
(30) tragen und abnehmbar sind, wodurch die gesamte Anordnung verbraucht und verworfen
werden kann.
7. Vorrichtung nach Anspruch 5 oder 6, dadurch gekennzeichnet, daß das elektrisch leitfähige,
flüssige Medium einen elektrischen Widerstand, gemessen als linearer spezifischer
Widerstand, aufweist, der kleiner oder gleich 1/100 des Widerstandswerts von normal
ionisiertem Wasser ist, der als Bezugswert dient.
8. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß das elektrisch leitfähige,
flüssige Medium aus einem wässerigen oder nicht-wässerigen Elektrolyten besteht.
9. Vorrichtung nach Anspruch 7 oder 8, dadurch gekennzeichnet, daß das elektrisch leitfähige,
flüssige Medium aus einem wässerigen Elektrolyten besteht, der aus reinem Wasser gebildet
ist, dem ionisierbare Verbindungen und insbesondere Salze, wie Halogenidsalze, Sulfate
oder Nitrate, zugesetzt wurden.
10. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 7 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß das elektrisch
leitfähige, flüssige Medium einen elektrischen Widerstand, ausgedrückt als linearer
spezifischer Widerstand, von weniger als ungefähr 15 Ohm.cm, beispielsweise Kochsalzlösung
bei 100 oder 200 g/l, aufweist.
11. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 7 bis 10, dadurch gekennzeichnet, daß das elektrisch
leitfähige, flüssige Medium (32) aus einem wässerigen Elektrolyten besteht, der aus
reinem Wasser gebildet ist, dem ungefähr 10 Masse-% Natriumchlorid und 0,5 bis 2 Masse-%
Sulfat, insbesondere Dinatriumsulfat, zugesetzt wurden.
12. Apparat zur Erzeugung von Stoßwellen durch die Erzeugung eines Lichtbogens zwischen
zwei Elektroden, insbesondere vom extrakorporalen Typ, dadurch gekennzeichnet, daß
er eine Vorrichtung, wie in einem der Ansprüche 5 bis 11 beschrieben, aufweist, oder
daß das Verfahren, wie in einem der Ansprüche 1 bis 4 definiert, verwendet wird.
13. Apparat zur Erzeugung von Stoßwellen nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, daß
er einen abgeschnittenen ellipsoidförmigen Reflektor (10) mit einem Behälter (30)
aufweist, der mit einer elektrisch leitfähigen Flüssigkeit (32), wie vorstehend definiert,
sowie einem anderen flüssigen Kopplungsmedium (34), das den Behälter (30) umgibt und
den Reflektor (10) füllt, gefüllt ist, welche elektrisch leitfähige Flüssigkeit (32)
wie in einem der Ansprüche 7 bis 11 definiert ist.
14. Apparat nach Anspruch 12 oder 13, dadurch gekennzeichnet, daß es sich um einen Apparat
für eine extrakorporale Lithotripsie handelt.
1. Method for improving in particular the reproducibility of the rate of electric discharge
produced in a liquid medium, such as water, between at least two electrodes generating
such a discharge, characterized in that it consists in considerably reducing the resistance
to the passage of the electric discharge at least between the electrodes to a resistance
value approaching the critical resistance of the discharge circuit, by interposing
at least between the electrodes an electrically conductive medium contained in an
essentially closed reservoir (30) surrounding the electrodes, the resistance of the
electrically conductive liquid medium being less than or equal to 1/10 of the resistance
value of the normally ionised water, used as reference.
2. Method according to claim 1, characterized in that the resistance of said electrically
conductive liquid medium is less than or equal to 1/100 of the value of the resistance
of the normally ionised water, used as reference.
3. Method according to claim 2, characterized in that the electrical resistance of said
electrically conductive liquid medium, as expressed in linear resistivity, is less
than about 15 Ohm.cm.
4. Method according to one of claims 1 to 3, characterized in that the electrically conductive
liquid medium is constituted by an aqueous or non-aqueous electrolyte, advantageously
salted water.
5. Device for improving the rate of electric discharge produced in a liquid medium, such
as water, between at least two electrodes generating such a discharge, characterized
in that it comprises means for considerably reducing the resistance to the passage
of the electric discharge at least between the electrodes so as to bring it close
to the critical resistance of the discharge circuit, said means comprising an essentially
closed reservoir (30) surrounding the electrodes and filled with an electrically conductive
liquid medium (32) having a resistance less than or equal to 1/10 of the resistance
value of the normally ionised water, used as reference.
6. Device according to claim 5, characterized in that the electrodes support the reservoir
(30) and are removable, the assembly being therefore usable and disposable.
7. Device according to claim 5 or 6, characterized in that said electrically conductive
liquid medium has an electrical resistance , measured in terms of linear resistivity,
which is less than or equal to 1/100 of the resistance value of the normally ionised
water, used as reference.
8. Device according to claim 7, characterized in that the electrically conductive medium
is constituted by an aqueous or non-aqueous electrolyte.
9. Device according to one of claims 7 or 8, characterized in that the electrically conductive
liquid medium is constituted by an aqueous electrolyte formed from pure water in which
ionisable compounds have been added, notably salts such as halide salts, sulphates
or nitrates.
10. Device according to one of claims 7 to 9, characterized in that the electrically conductive
medium has an electrical resistance, expressed in terms of linear resistivity lower
than about 15 Ohm.cm, for example salted at 100 or 200 g/l.
11. Device according to one of claims 7 to 10, characterized in that the electrically
conductive liquid medium is constituted by an aqueous electrolyte formed from pure
water in which about 10% by weight of sodium chloride and 0.5 to 2% by weight of sulphate,
notably disodium sulphate, are added.
12. Apparatus for generating shockwaves by generating an electric arc between two electrodes,
in particular of extracorporeal type, characterized in that it comprises a device
such as described in any one of claims 5 to 11, or in that it uses the method such
as defined in any one of claims 1 to 4.
13. Shockwave generating apparatus according to claim 12, characterized in that it comprises
a truncated ellipsoidal reflector (10) comprising a reservoir (30) filled with an
electrically conductive liquid (32), as previously defined, as well as another coupling
liquid medium (34) surrounding the reservoir (30) and filling the reflector (10),
said electrically conductive liquid (30) being as defined in any one of claims 7 to
11.
14. Apparatus according to claim 12 or 13, characterized in that it is an apparatus for
extracorporeal lithotripsy.