[0001] La présente invention concerne un système de cloisonnement vertical composé de panneaux
montés coulissants entre deux glissières. Il s'agit d'une cloison très facilement
démontable, mais dont les panneaux ne sont pas individuellement amovibles. Dans ce
type de cloisons dites "progressives", c'est-à-dire avec des panneaux emboîtés un
à un, il est en effet généralement nécessaire d'agir sur les panneaux adjacents pour
en enlever un.
[0002] L'art antérieur offre de multiples solutions techniques de cloisons ainsi emboîtables.
La plus évidente consiste simplement à prévoir un bord mâle et un bord femelle sur
chaque panneau, par exemple sur les chants verticaux où se produit l'emboîtement.
Parmi les formes possibles, on peut citer les systèmes dits "tenons-mortaises" en
référence à leur configuration.
[0003] Selon une autre solution, les chants verticaux comportent des évidements longitudinaux
destinés à loger, entre deux panneaux consécutifs, des boudins qui permettent la solidarisation
lorsqu'ils sont comprimés, notamment au moment où les deux panneaux adjacents sont
mis en pression bout à bout.
[0004] Une autre solution analogue est présentée par le Document DE-U-7 001 716.
[0005] Il existe bien d'autres moyens de créer des cloisons progressives, qu'il serait fastidieux
d'énumérer dans ce cadre. Au surplus, la plupart ne sont que de simples déclinaisons
des configurations évoquées ci-dessus.
[0006] Elles présentent toutes plus ou moins les mêmes inconvénients :
- pour démonter un panneau précis, il faut enlever ceux qui ont été emboîtés après lui
pour dégager l'accès,
- la précision du montage est rarement satisfaisante. Dès lors que le sol présente des
irrégularités, celles-ci sont répercutées au niveau des jonctions verticales entre
panneaux. La précision du montage dépend souvent de la force exercée par le monteur
qui les met en pression l'un contre l'autre.
[0007] La multiplicité des configurations proposées s'explique en réalité par des raisons
d'ordre pécunier : les panneaux directement amovibles, qui semblent plus pratiques,
sont beaucoup plus onéreux, parce que dépositaires d'une technologie plus sophistiquée.
A l'inverse, les panneaux coulissants emboîtables tels que ceux qui font l'objet de
l'invention sont bon marché du fait de leur conception simplifiée, mais présentent
les inconvénients mentionnés.
[0008] Le système de cloisonnement proposé par l'invention les élimine ou les contourne,
puisqu'il permet un démontage extrêmement rapide d'un nombre limité de panneaux adjacents
à celui qu'il faut atteindre. Ce système garantit au surplus une excellente qualité
du montage, notamment au niveau des jonctions entre panneaux.
[0009] Enfin, la conception des panneaux permet à la fois de les fabriquer selon un procédé
particulièrement simple et de les monter / démonter sans aucune difficulté.
[0010] A cet effet, le système de cloisonnement vertical de l'invention est composé de panneaux
des glissières et des Poteaux; les panneaux sont montés coulissants entre deux glissières,
et comportent des chants verticaux qui présentent une rainure et sont équipés d'au
moins une pièce longitudinale de liaison qui permet également le calibrage de la dite
rainure du panneau par rapport au poteau. Selon la caractéristique essentielle, ladite
pièce de liaison coopère, lors du montage de la cloison, avec un poteau libre de toute
attache avec les glissières, qui prend place entre deux panneaux adjacents dont il
réalise la liaison, par clipsage de ses deux faces en regard des chants verticaux
desdits panneaux dans les pièces de liaison habillant lesdits chants, et dont il détermine
l'espacement.
[0011] Chaque pièce de liaison prend la forme, soit d'une pièce longue revêtant le chant
sur une grande longueur, soit de plusieurs pièces séparées et espacées assurant la
même fonction.
[0012] Lors de l'assemblage, il faut donc insérer systématiquement un poteau entre deux
panneaux. Ces poteaux sont flottants, et n'imposent par conséquent aucune contrainte
particulière de montage. Leur agencement par rapport au panneau déjà installé, et
en prévision de celui qui va y être accolé, est facilité par plusieurs astuces de
conception :
- ils présentent une symétrie par rapport au plan médian de la cloison,
- bien que fonctionnellement quasi-identiques, les deux faces destinées à s'encliqueter
dans les pièces de liaison ne sont pas formellement identiques, puisqu'elles n'interviennent
pas de la même manière au montage,
- ils présentent une seconde symétrie par rapport à un plan médian perpendiculaire à
leur axe longitudinal.
[0013] Le type de liaison mécanique est lui-même conçu de telle sorte que la fixation du
poteau puisse être effectuée manuellement sans exercer une pression démesurée. Il
doit en être de même pour la fixation du second panneau au poteau.
[0014] A cet effet, les deux faces destinées à se clipser dans les pièces de liaison ont
une forme qui dépend étroitement de celle des pièces de liaison habillant les chants
des panneaux.
[0015] Celles-ci, qui présentent également une double symétrie par rapport au plan médian
vertical des panneaux et à leur plan médian horizontal, sont réalisées par profilage
d'une tôle de grande longueur, et ont sensiblement la forme d'une partie femelle d'une
liaison en queue d'aronde. Ceci est obtenu en rabattant les deux bords transversaux
de la tôle d'un angle un peu supérieur à 90°, et en recourbant les extrémités vers
l'extérieur pour faciliter le clipsage des poteaux. La pièce de liaison ainsi formée
comporte donc un moyen de verrouillage constitué des deux bords convergents, et un
moyen de clipsage résultant de l'élasticité des deux bords en combinaison avec leur
courbure terminale, qui permettent la déformation et le rappel à la position initiale
desdits bords.
[0016] Les arêtes des coins du poteau sont arrondies et éloignées l'une de l'autre de manière
à correspondre à l'écartement de la liaison en queue d'aronde, au moins sur leurs
faces en regard des pièces de liaison. A proximité de ces arêtes, sur les deux autre
faces du poteau, se trouvent des dépressions axiales dans lesquelles s'adaptent les
extrémités recourbées des bords rabattus desdites pièces. Ces dépressions permettent
le verrouillage de la liaison, et assurent la qualité de la jonction. Elles permettent
également un démontage facile en utilisant à nouveau l'élasticité du matériau et l'arrondi
des extrémités, qui peuvent glisser dans les rainures et libérer le poteau lorsqu'une
traction est exercée en sens inverse, car il n'y a pas de relief empêchant le mouvement
dans ce sens.
[0017] Chaque poteau est cependant dissymétrique par rapport à un plan médian perpendiculaire
à l'axe de la cloison. L'une de ses faces est en effet incomplète. En d'autres termes,
le profilé dans lequel il est réalisé n'est pas fermé, pour des raisons fonctionnelles.
Lorsque le poteau est monté dans la cloison, c'est-à-dire encliqueté dans une pièce
de liaison fixe et stable, il doit lui-même se rigidifier au contact de la structure
déjà construite. A cette fin, le côté que l'on arrime au reste est complet, et comporte
entre les deux arêtes arrondies un méplat faisant saillie par rapport auxdites arêtes,
parallèle au plan les reliant, et qui vient prendre appui sur le fond plat de la pièce
de liaison.
[0018] La face opposée, ouverte, présente une élasticité beaucoup plus élevée, fonctionnellement
importante. En effet, le panneau adjacent que l'on assemble ensuite se présente avec
son chant vertical muni de la pièce de liaison que l'on a décrite, puisqu'elle équipe
les deux chants verticaux de chaque panneau. Pour simplifier le clipsage du panneau
mobile sur le poteau à présent fixe et stable, il est préférable que les deux parties
de cette liaison aient une possibilité de déformation élastique.
[0019] Les pièces de liaison en queue d'aronde équipent les deux chants verticaux de tous
les panneaux pré-constitués, qui sont bien entendu de formes variées selon les exigences
des cloisonnements habituellement pratiqués dans les locaux d'habitation ou, plus
fréquemment, de travail. Elles sont par nature très simples à fixer, puisque leur
fond est plat, en tôle mince de largeur variable. Elles peuvent être utilisées pour
solidariser deux parements afin de constituer le panneau et déterminer à cette occasion
son épaisseur.
[0020] Lorsqu'il s'agit de panneaux simples en tôle, leur fabrication est extrêmement simplifiée,
dans la mesure où les deux parements et les deux pièces sont identiques et symétriques
; l'utilisation du panneau résultant se trouve elle-même facilitée parce que ledit
panneau, de par sa double symétrie, est réversible. Il est totalement inutile de se
poser la question de son sens d'utilisation, et les personnels affectés à leur montage
ne nécessitent qu'une formation rapide et réduite.
[0021] Le second point essentiel à l'invention réside dans l'existence de panneaux particuliers
équipant chaque direction de développement de la cloison, à raison d'au moins un par
direction. Selon une configuration préférentielle, au moins un de ces panneaux particuliers
est adjacent à chaque porte équipant la cloison.
[0022] Ils sont prévus pour faciliter le démontage d'une partie au moins de cloison, sont
constitués de deux parements indépendants en tôle profilée, et sont démontables par
enlèvement successif de ces deux parements. Ces derniers, qui peuvent par ailleurs
être identiques aux précédents, n'ont pas de pièces de liaison. A l'endroit où est
fixée la pièce de liaison des panneaux classiques, on a prévu un moyen d'accrochage
aux poteaux en regard de ces panneaux particuliers. Les poteaux comprennent bien entendu
des moyens correspondant, permettant la fixation panneau / poteau.
[0023] Dans le cas le plus simple, des ergots ou tétons sont soudés à proximité des arêtes
du poteau, sur la face ouverte, et des boutonnières correspondant au diamètre desdits
tétons sont pratiquée dans les endroits adéquats des parements libres. Ceux-ci sont
simplement accrochés aux tétons et constituent, de l'extérieur, un panneau tout à
fait semblable aux autres.
[0024] Selon une possibilité, ces panneaux démontables sont utilisés comme panneaux techniques,
permettant le passage des câbles électriques, l'intégration de prises de courant et
interrupteurs, etc., en particulier lorsqu'ils sont situés au droit des portes.
[0025] Selon une autre possibilité, ces panneaux techniques sont combinés avec les panneaux
d'about, réalisant la liaison avec des parois perpendiculaires. Leur existence permet
en tout état de cause de n'effectuer qu'un démontage limité lorsqu'on a à intervenir
sur un panneau quelconque.
[0026] Combinés avec l'avantage que procurent les poteaux flottants, qui ne sont reliés
ni au sol ni au plafond, ces panneaux techniques permettent un démontage très aisé
et très rapide d'une portion de cloison, sans être contraint d'enlever toute une paroi
pour aboutir à un élément placé en bout de ligne, comme cela peut se produire dans
d'autres systèmes existants.
[0027] Ils offrent enfin un système totalement dépourvu de système d'agrafage mécanique,
manipulable pratiquement sans outil, par un seul homme qui n'a pas besoin de recevoir
de formation particulière.
[0028] Au niveau de la fabrication, toutes les pièces sont réalisées par profilage, ce qui
simplifie considérablement l'équipement nécessaire à leur réalisation.
[0029] Dans la suite, on va décrire le système de l'invention plus en détail, en se référant
aux figures jointes, pour lesquelles :
- La figure 1 représente une vue perspective d'un poteau en cours de montage entre deux
cloisons,
- la figure 2 est une section d'un poteau selon l'invention, dans la configuration de
la figure 1,
- la figure 3 explicite le montage d'un panneau technique, et
- les figures 4 et 5 représentent deux portions d'une section horizontale d'une paroi
possible, comprenant divers exemples de panneaux.
[0030] Les figures illustrent un exemple préférentiel de réalisation d'un système de cloisonnement
selon l'invention, mais qui ne doit pas être considéré comme limitatif.
[0031] Les deux panneaux A₁, A₂ encadrent un poteau central B. Le sens de montage est figuré
par les flèches F, F'. Le poteau central B est totalement indépendant du reste de
la structure, il est libre par rapport à la glissière inférieure C et par rapport
aux deux panneaux A₁, A₂.
[0032] Dans un premier temps, il est clipsé dans une ou plusieurs pièce(s) de liaison P,
qui habille le chant vertical du panneau A₁, auquel il se trouve par conséquent solidarisé.
[0033] Puis, dans un second temps, le panneau A₂ est déplacé par coulissement et vient à
son tour se clipser sur la partie du poteau B dépassant du panneau A₁. Le mouvement
symbolisé par F' est donc réalisé après le mouvement symbolisé par F, et il est toujours
de même sens lors de l'érection de la cloison par apport successif de couples poteau
/ panneau.
[0034] Dans cette première figure, la glissière supérieure n'a pas été représentée pour
des raisons tenant à la clarté du dessin. Au surplus, ce type de structure est connu
en soi, et ne fait pas partie de l'invention proprement dite.
[0035] La dynamique générale des éléments constitutifs de l'invention ayant été explicitée,
examinons de manière plus détaillée lesdits éléments, en se référant à la figure 2.
La section horizontale qui y est figurée est conforme à la représentation de la figure
1 . Chaque panneau est composé de deux parements a₁, a'₁, a₂, a'₂ en tôle profilée,
reliés par deux pièces P, P' identiques, également en tôle profilée. Ces dernières
pièces ont sensiblement la forme d'une partie femelle de liaison en queue d'aronde,
du fait que les deux bords latéraux sont repliés vers l'intérieur d'un angle supérieur
à 90°.
[0036] Les extrémités desdits bords sont recourbées vers l'extérieur. Cette courbure est
fonctionnellement très importante, car elle assure d'une part le verrouillage de la
liaison, et d'autre part elle autorise son déverrouillage. La symétrie de cette courbure
par rapport à un plan transversal autorise un mouvement dans les deux sens. Cette
forme, combinée avec la forme correspondante de la dépression correspondante du poteau
B et avec l'élasticité des deux branches de la pièce en queue d'aronde, permet l'encliquetage
dans les dépressions et, inversement, la désolidarisation des deux pièces.
[0037] Les dépressions 1, 1', 2, 2' sont par exemple incurvées, de manière à correspondre
à la courbure des extrémités des pièces de liaison. Entre les rainures 1 et 1' se
trouve un méplat de largeur d, faisant saillie par rapport aux arêtes du poteau B
: la surface plane s'applique contre le fond de la pièce en queue d'aronde P, permettant
l'existence d'une force de réaction lorsqu'on clipse le panneau A₂, laquelle augmente
notamment la rigidité du bloc panneau A₁ / poteau B au moment de la fixation du panneau
A₂.
[0038] La variation de la cote
d permet celle de l'épaisseur de la cloison. La cote
b sert à faire varier la largeur de la jonction. Selon des variantes multiples, on
peut laisser subsister un espace entre les façades des panneaux, soit pour des raisons
purement esthétiques, soit pour des raisons techniques, par exemple pour fixer une
crémaillère destinée à l'accrochage ultérieur d'étagères, etc...
[0039] Sur la face incomplète (entre 2 et 2'), la liaison mécanique permettant le clipsage
et le déclipsage est exactement la même que précédemment, mais avec un jeu supplémentaire
résultant de l'élasticité du matériau et de l'existence de la fente axiale. En effet,
l'absence de matière sur cette face entraîne une moins grande rigidité transversale
et une facilité de clipsage légèrement supérieure à celle qui caractérise l'autre
liaison.
[0040] En se référant à la figure 3, le poteau B est vu avec cette face incomplète en avant
plan. Il s'agit d'une représentation schématique d'un panneau technique A₃ démontable
faisant partie du système selon l'invention. Des tétons 3 sont répartis régulièrement
de part et d'autre de la fente centrale de cette face, par exemple soudés sur celle-ci.
[0041] Les deux parements a₃, a'₃ sont accrochés sur les deux poteaux B qui encadrent le
panneau technique (dont un seul est ici représenté) à l'aide de boutonnières 4 s'adaptant
sur lesdits tétons. Il est ainsi très facile de décrocher un parement, puis le second,
afin de supprimer le panneau technique de la cloison et de ménager un espace pour
le démontage.
[0042] Les décrochements 5 apparaissant en haut des parements ont pour but de permettre
à l'utilisateur de relever les parements malgré la tôle externe de la glissière supérieure
(non représentée), de manière à faire glisser les tétons 3 vers la partie inférieure
des lumières constituant les boutonnières 4. Un second mouvement horizontal vers l'extérieur
de la cloison suffit à réaliser le décrochage complet du parement.
[0043] L'espace constitué par la suppression du panneau technique A₃ est suffisant pour
que les poteaux B puissent être déplacés autour d'un axe central et extraits des glissières.
Ensuite, il est facile d'enlever les panneaux par un procédé analogue à celui qui
a été employé pour la gaine technique, car les décrochements supérieurs existent aussi
dans les autres panneaux.
[0044] Les figures 4 et 5 offrent deux exemples plus complets de cloisons, dotées de panneaux
vitrés, d'une porte et d'un changement de direction. On retrouve à chaque extrémité
de chaque panneau la structure caractéristique de l'invention, avec le poteau central
positionné entre les chants verticaux de deux panneaux adjacents.
[0045] En figure 4, les panneaux A
n sont simplement constitués de deux parements identiques a
n, a'
n et de deux pièces de liaison P, P', également identiques. Ils sont donc utilisables
dans tous les sens, puisqu'ils présentent une partaite symétrie par rapport à un point
central (intersection des trois plans médians). Ils sont entièrement fabriqués à partir
de tôles profilées.
[0046] Le panneau A₃ est un panneau technique à parements amovibles a₃, a'₃. Un dispositif
de rigidification est en outre prévu, comportant deux pièces 6, 7, fixées par vis
aux tétons 3 et reliées par une tige réglable 8. Celle-ci est par exemple filetée
à ses deux extrémités et introduite dans deux alésages taraudées des pièces homologues
6 et 7. Le serrage peut être effectué avant placement d'au moins un des parements
et contribue à rigidifier la cloison.
[0047] Il est à noter que le poteau B situé le plus à gauche est vissé sur la partie gauche
au panneau particulier auquel il est solidarisé, qui est en réalité un montant de
porte. On retrouve cette configuration en partie droite de la figure 5.
[0048] En figure 5, les deux panneaux A₄ et A₅ sont respectivement un panneau à double vitrage
et à simple vitrage, suivis par un panneau technique A₃ et une porte A6.
[0049] Comme on l'a vu, chaque portion de cloison se développant dans une direction donnée
comporte au moins un panneau technique et / ou chaque porte est adjacente à au moins
un panneau technique. Selon une variante possible, les panneaux techniques amovibles
sont confondus avec les panneaux d'about tels que A₇.
1. Système de cloisonnement vertical composé de panneaux An des glissières et des poteaux (B) ; les panneaux An sont montés coulissants entre deux glissières, et leurs chants verticaux présentent
une rainure et sont équipés d'au moins une pièce P, P' longitudinale de liaison servant
au calibrage de la dite rainure du panneau, par rapport au poteau (B) caractérisé
en ce que ladite pièce P, P' de liaison coopère avec un poteau B, indépendant des
glissières, qui prend place entre deux panneaux An adjacents dont il réalise la liaison mécanique par clipsage de ses deux faces en
regard des chants verticaux dans les pièces de liaison P, P' habillant lesdits chants,
et dont il détermine simultanément l'espacement.
2. Système de cloisonnement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les poteaux
B placés entre deux panneaux An adjacents sont déclipsables en exerçant un effort de même direction et de sens opposé
à celui qui est nécessaire à l'opération de clipsage.
3. Système de cloisonnement selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce
que les pièces de liaison P, P' fixées sur les chants des panneaux An sont identiques sur les deux chants de chaque panneau An.
4. Système selon la revendication 3, caractérisé en ce que les pièces de liaison P, P'
présentent une double symétrie par rapport au plan médian de la cloison et par rapport
à leur plan médian transversal.
5. Système de cloisonnement selon la revendication précédente, caractérisé en ce que
chaque poteau B flottant placé entre deux panneaux An adjacents présente une double symétrie par rapport au plan médian de la cloison et
par rapport à son plan médian transversal.
6. Système de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les pièces de liaison P, P' ont sensiblement la forme d'une partie femelle
de liaison en queue d'aronde, obtenue en rabattant les bords transversaux d'une tôle
longitudinale d'un angle supérieur à 90° et en recourbant les extrémités vers l'extérieur,
et en ce que des dépressions longitudinales 1, 1', 2, 2' sont prévues dans les poteaux
B à proximité des arêtes de coin, destinées à recevoir lesdites extrémités recourbées
lors du clipsage.
7. Système de cloisonnement selon la revendication précédente, caractérisé en ce que
l'une des faces du poteau B est incomplète et présente une fente axiale sur toute
la longueur du poteau.
8. Système de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que au moins un panneau démontable A₃ équipe chaque direction de développement
de la cloison.
9. Système de cloisonnement selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque porte
A₆ équipant la cloison comporte au moins un panneau adjacent démontable A₃.
10. Système de cloisonnement selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisé en ce
que les panneaux démontables A₃ comportent deux parements indépendants a₃, a'₃ accrochés
à des tétons 3 fixés sur une face du poteau B central au moyen de boutonnières 4 pratiquées
dans lesdits parements, et en ce qu'ils servent de panneaux techniques A₃.
11. Système de cloisonnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les parements an, a'n, les pièces de liaison P, P' et les poteaux B sont réalisés par profilage de tôles
métalliques.
1. Vertikales Trennwandsystem, das aus Platten An, Gleitschienen und Tragpfosten (B) aufgebaut ist, wobei die Platten An zwischen zwei Gleitschienen gleitend angebracht sind und deren vertikale Kanten eine
Nut aufweisen und mit wenigstens einem longitudinalen Verbindungsteil P, P' versehen
sind, das der Kalibrierung der Nut der Platte in bezug auf den Tragpfosten (B) dient,
dadurch gekennzeichnet, daß das Verbindungsteil P, P' mit einem von den Gleitschienen
unabhängigen Tragpfosten (B) zusammenwirkt, der zwischen zwei benachbarten Platten
An angeordnet ist, für die er durch Einrasten seiner zwei den vertikalen Kanten gegenüber
befindlichen Flächen in die in diesen Kanten befindlichen Verbindungsteile P, P' die
mechanische Verbindung herstellt und für die er gleichzeitig den Abstand bestimmt.
2. Trennwandsystem nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Tragpfosten B, die
zwischen zwei benachbarten Platten An angeordnet sind, dadurch ausgerastet werden können, daß eine Kraft in einem Richtungssinn
ausgeübt wird, der demjenigen entgegengesetzt ist, der für den Einrastvorgang notwendig
ist.
3. Trennwandsystem nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß die
Verbindungsteile P, P', die an den Kanten der Platten An befestigt sind, an den zwei Kanten jeder Platte An völlig übereinstimmen.
4. System nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Verbindungsteile P, P' in
bezug auf eine Mittelebene der Trennwand und in bezug auf ihre transversale Mittelebene
eine doppelte Symmetrie aufweisen.
5. Trennwandsystem nach dem vorangehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, daß jeder
Tragpfosten P, der schwimmend zwischen zwei benachbarten Platten An angeordnet ist, in bezug auf die Mittelebene der Trennwand und in bezug auf seine
transversale Mittelebene eine doppelte Symmetrie aufweist.
6. Trennwandsystem nach irgendeinem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
daß die Verbindungsteile P, P' im wesentlichen die Form eines Schwalbenschwanzverbindungs-Buchsenteils
besitzen, das durch Umbiegen der transversalen Ränder eines longitudinalen Blechs
um einen Winkel von mehr als 90° und durch Krümmen der Enden nach außen erhalten wird,
und daß in den Tragpfosten B in der Nähe der Eckkanten longitudinale Eintiefungen
1, 1', 2, 2' vorgesehen sind, die dazu bestimmt sind, beim Einrasten diese gekrümmten
Enden aufzunehmen.
7. Trennwandsystem nach dem vorangehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, daß eine
der Flächen des Tragpfostens B unvollständig ist und auf der gesamten Länge des Tragpfostens
einen axialen Schlitz aufweist.
8. Trennwandsystem nach irgendeinem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
daß jede Entwicklungsrichtung der Trennwand mit einer abnehmbaren Platte A₃ ausgerüstet
ist.
9. Trennwandsystem nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß jede Tür A₆, mit der
die Trennwand ausgerüstet ist, wenigstens einen benachbarten, abnehmbaren Tragpfosten
A₃ enthält.
10. Trennwandsystem nach einem der Ansprüche 8 und 9, dadurch gekennzeichnet, daß die
abnehmbaren Platten A₃ zwei unabhängige Verkleidungen a₃, a'₃ enthalten, die an an
einer Fläche des mittigen Tragpfostens B befestigten Zapfen 3 mittels in diesen Verkleidungen
ausgebildeter, gebogener Aussparungen 4 eingehakt sind, und daß sie als technische
Platten A₃ dienen.
11. Trennwandsystem nach irgendeinem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
daß die Verkleidungen an, a'n, die Verbindungsteile P, P' und die Tragpfosten B durch Profilierung von Metallblechen
verwirklicht sind.
1. Vertical partitioning system composed of panels An, channels and posts (B); the panels An are slidably mounted between two channels, and their vertical edges have a groove
and are equipped with at least one longitudinal connecting piece P, P' serving to
calibrate the said groove in the panel with respect to the post (B), characterised
in that the said connecting piece P, P' cooperates with a post B, independent of the
channels, which is fitted between two adjacent panels An which it connects mechanically by the snapping of its two faces opposite the vertical
edges into the connecting pieces P, P' cladding the said edges, and whose spacing
it simultaneously determines.
2. Partitioning system according to Claim 1, characterised in that the posts B placed
between two adjacent panels An can be unsnapped by exerting a force in the same direction in each case and in the
opposite direction to that required during the snapping-in operation.
3. Partitioning system according to one of Claims 1 and 2, characterised in that the
connecting pieces P, P' fixed to the edges of the panels An are identical on both edges of each panel An.
4. System according to Claim 3, characterised in that the connecting pieces P, P' have
a double symmetry with respect to the mid-plane of the partition and with respect
to their transverse mid-plane.
5. Partitioning system according to the preceding claim, characterised in that each floating
post B placed between two adjacent panels An has a double symmetry with respect to the mid-plane of the partition and with respect
to its transverse mid-plane.
6. Partitioning system according to any one of the preceding claims, characterised in
that the connecting pieces P, P' have substantially the shape of a female connecting
part in the form of a dovetail, obtained by folding over the transverse edges of a
longitudinal sheet by an angle greater than 90° and curving the ends outwards, and
in that longitudinal depressions 1, 1', 2, 2' are provided in the posts B in proximity
to the corner edges, designed to receive the said curved ends at the time of snapping
in.
7. Partitioning system according to the preceding claim, characterised in that one of
the faces of the post B is incomplete and has an axial slot over the entire length
of the post.
8. Partitioning system according to any one of the preceding claims, characterised in
that at least one removable panel A₃ is fitted in each direction of development of
the partition.
9. Partitioning system according to Claim 8, characterised in that each door A₆ fitted
to the partition has at least one adjacent removable panel A₃.
10. Partitioning system according to one of Claims 8 and 9, characterised in that the
removable panels A₃ have two independent facings a₃, a'₃ attached to studs 3 fixed
to one face of the central post B by means of apertures 4 formed in the said facings,
and in that they serve as technical panels A₃.
11. Partitioning system according to any one of the preceding claims, characterised in
that the facings an, a'n, the connecting pieces P, P' and the posts B are produced by the profiling of metal
sheets.