[0001] La présente invention concerne une boîte de montre selon le préambule de la revendication
1, et une montre équipée de ladite boîte de montre. Plus précisément, cette invention
concerne une boîte de montre comprenant un boîtier à parois minces, plus spécialement
en métal précieux, dans laquelle des moyens d'emboîtage peuvent être introduits pour
supporter les autres composants de la montre. En particulier, cette invention concerne
le problème de la fixation du boîtier avec les moyens d'emboîtage.
[0002] De telles boîtes de montre sont bien connues. Afin de diminuer la quantité de métal
précieux utilisé, on réalise par électroformage, par étampage ou par moulage des boîtiers,
ou carrures, qui au lieu d'être massifs sont évidés. On réduit ainsi simultanément
le poids et le prix de la boîte. Des moyens d'emboîtage, par exemple un cercle d'emboîtage,
sont alors fixés sur ce boîtier et maintiennent le mouvement de la montre et les autres
composants internes. Ces moyens d'emboîtage peuvent être réalisés en un matériau plus
économique que le métal de la boîte. L'espace évidé entre le boîtier et le cercle
d'emboîtage reste creux ou peut aussi être rempli par des inserts de renforcement
permettant d'améliorer la rigidité du boîtier, ou à rigidité égale de diminuer encore
l'épaisseur du boîtier.
[0003] Les opérations d'usinage de métaux précieux sont généralement très coûteuses. On
cherche donc à obtenir un boîtier pouvant être effectué avec un minimum d'opérations
d'usinage, quitte à reporter les difficultés de fabrication sur le cercle d'emboîtage.
L'invention concerne en particulier le problème de la fixation du boîtier en métal
précieux avec les moyens d'emboîtage.
Art antérieur
[0004] Différentes solutions ont été apportées dans l'art antérieur à ce problème.
Vissage direct
[0005] Le brevet CH79203 décrit un boîtier mince vissé sur le cercle d'emboîtage directement
par sa surface périphérique interne. Un filetage de grand diamètre, très coûteux à
usiner, doit par conséquent être effectué sur le boîtier en métal précieux. Cette
solution n'est donc pas adaptée à des montres devant être fabriquées à faible coût.
Vissage dans le boîtier
[0006] Le brevet CH667966 enseigne de visser le boîtier, ou coiffe, sur le corps de la boîte
au moyen de plusieurs vis traversant le fond et le corps de la boîte et engagées dans
des trous filetés dans le boîtier. Cette solution nécessite donc d'effectuer plusieurs
taraudages dans le boîtier, qui doit donc avoir une épaisseur assez importante. Cette
solution n'est donc pas adaptée à des montres comprenant un boîtier en métal précieux
et devant être produites à un prix minimum.
[0007] Le brevet CH343939 utilise le même principe de vissage du boîtier, mais afin d'économiser
de la matière sur le boîtier suggère de visser le cercle d'emboîtage sur quatre plots
percés d'un trou taraudé. La fabrication de ces plots, ainsi que leur maintien solidaire
avec le boîtier, constituent un obstacle supplémentaire. De plus, pour mériter l'appellation
boîte en or, ces plots doivent également être en or.
Vissage dans le cercle d'encageage
[0008] Les brevets CH427658 et GB2157029 décrivent un boîtier dans lequel des vis traversent
le boîtier en métal fin et sont engagées dans des trous filetés dans le cercle d'encageage.
On évite ainsi d'effectuer des opérations de taraudage dans le métal noble du boîtier.
Dans l'exemple décrit, les têtes de vis apparaissent sur les surfaces latérales du
boîtier, ce qui est généralement considéré comme inesthétique. Le brevet CH681414
constitue une variante dans laquelle le boîtier est vissé aux moyens d'encageage par
le dessous de la montre, ce qui permet de cacher les vis. Le boîtier doit cependant
dans ce cas être prolongée sous le dessous de la montre, ce qui entraîne un gaspillage
de métal précieux. En outre, des trous de passage pour les vis doivent être percés
à travers le boîtier en métal précieux, ce qui renchérit également le coût du boîtier.
Maintien par des plots
[0009] Le brevet EP379974 décrit un boîtier évidé vers l'intérieur de la boîte. Le boîtier
est maintenu par au moins trois plots conformés pour positionner axialement les composants
dans le boîtier. Les moyens d'emboîtage sont donc maintenus par leur périphérie au
moyen des plots. Cette solution nécessite donc l'utilisation de pots devant être fabriqués
spécialement, et ne permet pas un montage ni un démontage très facile de la boîte
de montre.
Maintien par le fond
[0010] La demande de brevet EP626625 décrit un boîtier constitué par un corps périphérique,
en métal noble, fixé de manière amovible sur un corps central en matériau bon marché.
Le boîtier est maintenu sur le cercle d'emboîtage par le fond, lui-même fixé par des
crans. On trouve une solution similaire dans le brevet EP150746, dans lequel la coiffe
de boîtier est simplement pincée entre la plaque frontale et le fond de la montre.
Cette solution rend difficile le démontage du fond de la montre, par exemple pour
remplacer la batterie de la montre dans le cas d'une montre à pile. En effet, il n'est
pas possible de démonter le fond sans désassembler toute la montre, et le remplacement
de la pile doit donc généralement être effectué par un spécialiste.
[0011] Le but de la présente invention est donc de proposer une boîte de montre qui ne présente
pas les inconvénients mentionnés des solutions de l'art antérieur.
[0012] En particulier, un but de la présente invention est de proposer un boîtier de montre
comportant un boîtier à parois minces, spécialement en métal précieux, nécessitant
un minimum d'opérations d'usinage, en particulier de perçage et de taraudage, pour
la fixation aux moyens d'emboîtage. De manière générale, le but de la présente invention
est de réduire tous les coûts de fabrication du boîtier.
[0013] Un autre but est de proposer un boîtier de montre comportant un boîtier à parois
minces amovible. De préférence, il doit être possible d'accéder au mouvement, par
exemple en démontant le fond, sans démonter le boîtier.
[0014] Un autre but est de proposer une boîte de montre comportant un boîtier à parois minces
fixé aux moyens d'emboîtage sans vis apparaissant à l'extérieur du boîtier. On peut
ainsi réaliser des montres plus esthétiques et non sujettes à un démontage ou à un
desserrement accidentel.
[0015] Les boîtes de montre méritent l'appellation boîte en or seulement à certaines conditions
précisées par les lois nationales. En particulier, la carrure ou le boîtier, la lunette
et le fond doivent avoir une teneur en or fin conforme à l'indication du titre mentionné
par l'ouvrage pour mériter cette appellation convoitée. En outre le fond, s'il est
distinct de la carrure, doit la recouvrir partiellement. Un autre but de l'invention
est donc de proposer une construction de boîte de montre qui si elle est réalisée
en or mérite appellation et le poinçon boîte en or.
[0016] Ces objectifs sont atteints grâce aux éléments de la partie caractérisante de la
revendication 1. Des formes de réalisation particulières préférentielles sont décrites
dans les revendications dépendantes.
[0017] En particulier, ces buts sont atteints par un maintien des moyens d'emboîtage dans
le boîtier uniquement par compression entre deux surfaces d'appui horizontales constituées
sur les parties supérieures et inférieures de la face interne du boîtier. De préférence,
les moyens d'emboîtage comprennent un cercle d'emboîtage monobloc, et leur épaisseur
peut être réduite pour faciliter l'insertion dans le boîtier.
[0018] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description donnée à titre d'exemple
et des figures, qui illustrent:
- la figure 1 une coupe en profit d'une boîte de montre dans une première variante de
l'invention, selon un premier demi-diamètre,
- la figure 2 une coupe en profit d'une boîte de montre dans la même première variante
de l'invention, selon un deuxième demi-diamètre différent du premier,
- la figure 3 une vue en perspective d'une clé de fixation.
- la figure 4 une coupe en profit d'une boîte de montre dans une deuxième variante de
l'invention
- la figure 5 une coupe en profit d'une boîte de montre dans une troisième variante
de l'invention
- la figure 6 une coupe en profit d'une boîte de montre dans une quatrième variante
de l'invention
Les figures 1 et 2 illustrent chacune une coupe en profit d'une moitié de boîte
de montre selon un diamètre différent. Seuls les éléments essentiels à la compréhension
de l'invention proprement dite ont été représentés. La boîte de montre 1 comporte
un boîtier, ou carrure, 2 en métal, de préférence en métal noble tel que or, argent
ou platine. Afin d'économiser de la matière, les parois du boîtier 2 sont aussi minces
que la résistance du matériau le permet. Le boîtier est fabriqué par des opérations
d'étampage, de moulage ou de préférence d'électroformage. La forme externe du boîtier
est choisie en fonction de considérations d'ordre esthétique et de manière à optimiser
la résistance aux chocs mécaniques pour une épaisseur donnée. La face interne 20 du
boîtier est évidée et présente donc un profit principalement concave. Un bracelet
4 est fixé par n'importe quels moyens connus au boîtier, par exemple grâce à des cornes
3. Si nécessaire, le boîtier comporte des renforcements à proximité des cornes.
[0019] Dans la variante illustrée sur la figure 1, le boîtier présente une ouverture dans
le fond par laquelle les différents composants de la montre, notamment le mouvement
11, peuvent être introduits. Des moyens d'emboîtage 5,12 sont introduits par cette
ouverture, qui permettent de supporter les autres composants. Dans la littérature,
on désigne aussi ces moyens, ou des moyens analogues, en parlant de conteneur, de
structure de renforcement, de corps de la boîte, de cercle, de cadre ou de bague d'emboîtage,
d'encageage ou porte-mouvement. Lorsque ces moyens d'emboîtage 5,12 sont constitués
essentiellement par un élément monobloc ayant approximativement la forme de la pièce
5 sur les figures 1 et 2, on parle généralement de cercle d'emboîtage 5.
[0020] Un fond 6 ferme l'ouverture dans la partie inférieure du boîtier. Le fond est fixé
au cercle d'emboîtage 5 par des vis 60 (figure 2) ou par n'importe quelle autre méthode
connue de fixation du fond. Un joint de fond 10 prévient les infiltrations d'eau entre
le cercle d'emboîtage 5 et le fond 6. Sur la face supérieure de la monte, le cadran
14 est visible à travers la glace 7 supportée par le rehaut 8. Un joint de glace 9
est maintenu comprimé entre la glace 7, le cercle d'emboîtage 5 et le boîtier 2. Pour
éviter de comprimer selon deux directions différentes le joint de glace, celui-ci
pourrait aussi être disposé uniquement entre le cercle d'emboîtage 5 et la périphérie
de la glace 7.
[0021] Lors de l'assemblage de la montre, le cercle d'emboîtage 5 est tout d'abord introduit
par le fond du boîtier 2, et vient buter contre une première surface d'appui 21 constituée
par la partie supérieure de la face interne 20 du boîtier 2. Les moyens d'emboîtage
5,12 comprennent outre le cercle d'emboîtage monobloc 5 des clés de fixation ou des
clés de fixation tronquées 12 (figure 3) engagées dans des ouvertures filetées dans
le cercle d'emboîtage 5. Le cercle d'emboîtage 5 est maintenu au fond du boîtier grâce
à ces clés 12. La tête desdites clés est logée dans un évidement 50 prévu à cet effet
dans le cercle d'emboîtage 5. En serrant chaque clé de fixation tronquée 12, la face
supérieure 13 des clés prend appui sur une deuxième surface d'appui 22 prévue dans
la face interne 20 du boîtier 2. Les moyens d'emboîtage 5,12 sont ainsi fermement
comprimés entre les deux surfaces d'appui 21 et 22. Aucun perçage ni taraudage n'est
nécessaire dans le boîtier 2 en métal précieux, ce qui permet de réduire considérablement
les frais de fabrication.
[0022] Le boîtier peut présenter différentes formes et structures en fonction de considérations
esthétiques et afin de limiter le poids en matière première. De préférence, les parois
minces du boîtier sont bombées afin d'améliorer la résistance aux chocs mécaniques.
De préférence, la face interne 20 du boîtier 2 comprend des nervures 23 (illustrées
seulement sur les figure 4 et 5 en relation avec les deuxièmes et troisièmes variantes
de mode de réalisation de l'invention). Ces nervures peuvent par exemple présenter
une structure en nid d'abeille, ou un autre motif adapté à la forme particulière du
boîtier.
[0023] Le boîtier 2 peut être muni de moyens de guidage facultatifs 25 permettant de faciliter
l'introduction du cercle d'emboîtage 5 dans le boîtier 2. Dans le cas d'un boîtier
ouvert comme illustrée sur les figures 1 et 2, ces moyens sont par exemple constitués
par une couronne de guidage 25 offrant une surface de guidage 26 sensiblement perpendiculaire
auxdites surfaces d'appui 21, 22. Cette couronne 25 peut soit être continue tout autour
de la périphérie du cercle d'emboîtage 5, soit être constituées de tenons de guidage
discontinus entre lesquels le cercle d'emboîtage vient s'insérer. D'autres configurations
des moyens de guidage 25 peuvent bien entendu être imaginées.
[0024] Dans cette variante illustrée à titre d'exemple, la montre ne comporte pas de lunette,
et la glace 7 arrive pratiquement à fleur du boîtier monobloc 2. L'homme du métier
est à même d'adapter l'invention à des boîtiers comportant également une lunette,
fixe ou amovible. Dans ce cas, les moyens d'emboîtage pourraient s'appuyer sur une
surface d'appui 21 constituée par la base de la lunette préalablement fixée au corps
du boîtier. La lunette est donc considérée ici comme faisant partie intégrante du
boîtier. Les moyens d'emboîtage sont cependant démontables indépendamment de la lunette.
[0025] La figure 4 illustre un deuxième mode de réalisation d'une boîte de montre 1 selon
l'invention. Dans la figure donnée à titre d'exemple de cette variante, le boîtier
2 est identique au boîtier de la figure 1 si ce n'est qu'il présente les nervures
23 mentionnées. La face interne 20 de ce boîtier comporte deux surfaces d'appui 21
et 22 identiques entre lesquelles viennent s'insérer les moyens d'emboîtage 5. Ces
moyens peuvent être introduits par le fond 6. Ils sont essentiellement constitués
par un cercle d'emboîtage monobloc 5 en métal ou en matériau synthétique déformable.
Ils comportent au moins un ergot périphérique 28 qui vient s'appuyer sur la surface
d'appui inférieure 22 du boîtier 2. On peut prévoir soit un seul ergot 28 continu
sur toute la périphérie du cercle d'emboîtage 5, soit une pluralité d'ergots appuyant
en différents endroits sur la surface d'appui 22.
[0026] Le cercle d'emboîtage 5 est inséré dans le boîtier 2 par forçage. Le ou les ergots
28 ont, en fonction de l'élasticité du matériau utilisé pour le cercle d'emboîtage
5, une épaisseur qui leur permet de se déformer lors de l'introduction forcée, puis
de reprendre leur forme une fois que le cercle est en place, garantissant ainsi un
maintien efficace du cercle d'emboîtage 5 entre les surfaces d'appui 21 et 22. L'épaisseur
du ou des ergots 28 est par exemple de l'ordre de 40 à 60 microns si le cercle d'emboîtage
5 est en métal. Le démontage se fait par forçage également, par exemple en insérant
une lame ou un outil comparable entre le boîtier et le cercle d'emboîtage. Aucune
vis n'est nécessaire pour fixer les moyens d'emboîtage 5 au boîtier 2.
[0027] La figure 5 illustre un troisième mode de réalisation de l'invention. Dans cette
variante, le boîtier 2 est à fond fermé, et est équipé d'une lunette 15 fixée de manière
amovible. Le cercle d'emboîtage 5 est introduit par la face supérieure de la montre
en démontant la lunette 15, et vient s'appuyer contre la surface d'appui 22 sur le
fond de la montre. Un ergot ou groupe d'ergots 29, comparables mais symétriques aux
ergots 28 de la figure 4, est prévu sur la périphérie du cercle d'emboîtage 5. Le
cercle d'emboîtage 5 est introduit par la face supérieure de la montre dans le boîtier
2 en forçant ces ergots 29, puis est maintenu en place par compression entre les surfaces
d'appui sur la carrure 21 et 22.
[0028] Dans un autre mode de réalisation non représenté, le cercle d'emboîtage 5 pourrait
être muni de deux ergots ou groupes d'ergots 28 et 29, destinés à venir s'appuyer
respectivement sur les surfaces d'appui inférieurs 22 et supérieures 21. Le cercle
d'emboîtage de cette variante n'est alors comprimé ni contre le fond 6, ni contre
la lunette 15, mais est seulement maintenu par les surfaces d'appui 21 et 22 constituées
sur le rebord des deux couronnes de guidage 25.
[0029] Par rapport au premier mode de réalisation décrit en relation avec la figure 1, les
modes de réalisation comprenant des ergots permettent de se passer des clés de fixation
12, mais nécessitent en revanche des tolérances de fabrication élevées aussi bien
pour le cercle d'emboîtage que pour le boîtier.
[0030] La figure 6 illustre un quatrième mode de réalisation d'une boîte de montre 1 selon
l'invention. Comme dans la variante décrite en relation avec la figure 5, le boîtier
2 est à fond fermé. Le boîtier pourrait cependant aussi comporter une ouverture dans
le fond obstruée par un fond amovible et un joint. Le cercle d'emboîtage 5 avec les
différents composants de la montre tel que le mouvement sont emboîtés dans le boîtier
2 par le dessus. Dans la variante illustrée, le boîtier 2 est du type coquille fermée,
c'est-à-dire que la partie évidée à l'intérieur du boîtier est limitée par une paroi
de renforcement et de guidage 27 de préférence percée de plusieurs fenêtres 24. La
résistance à l'écrasement du boîtier est améliorée grâce à cette paroi de renforcement
et de guidage. Celle-ci offre également une surface de guidage verticale 26 facilitant
l'introduction et le positionnement du cercle d'emboîtage 5 dans le boîtier 2. Ce
type de boîtier en coquille fermée peut naturellement également être utilisée en combinaison
avec les variantes de réalisation décrites en relation avec les figures précédentes.
[0031] La partie supérieure de la face interne 20 du boîtier 2 comprend une première surface
face d'appui 21 approximativement horizontale lorsque la montre est posée sur le fond
ou sur sa glace. Cette première face d'appui est limitée d'une part par l'ouverture
dans le boîtier destinée à la glace 7 et d'autre part par la paroi de renforcement
et de guidage 27. Une deuxième surface d'appui 22 est constituée par la périphérie
du fond du boîtier, délimitée par la paroi de renforcement et de guidage 27.
[0032] Le cercle d'emboîtage 5 de cette variante est réalisé en un matériau synthétique
déformable. Il comprend un élément en or 51 destiné à venir s'insérer entre le boîtier
2 et la glace 7, pour masquer les parties plastiques. L'élément 51 est fixé par n'importe
quels moyens connus au cercle d'emboîtage. Dans une variante, le cercle d'emboîtage
pourrait être masqué par une lunette fixée de manière amovible au boîtier.
[0033] Le cercle d'emboîtage 5 est introduit par forçage dans le boîtier par l'ouverture
supérieure destinée à la glace 7, et reprend sa forme initiale une fois en place,
de manière à venir s'appuyer contre les deux surfaces d'appui 21 et 22. Aucune vis
n'est nécessaire, la pression exercée contre les deux surfaces d'appui est suffisante
pour maintenir le cercle d'emboîtage 5 en place dans la carrure. Le cercle d'emboîtage
peut éventuellement comprendre des protubérances destinées à s'engager dans les fenêtres
24 de la paroi de renforcement et de guidage 27. Ces protubérances empêchent notamment
une rotation du cercle d'emboîtage 5 à l'intérieur du boîtier 2.
[0034] D'autres variantes de l'invention sont à la portée de l'homme de l'art. En particulier,
d'autres moyens peuvent être prévus pour réduire l'épaisseur des moyens d'emboîtage
entre les surfaces d'appui 21 et 22 au moment de l'insertion, et pour les élargir
à nouveau après leur mise en place à l'intérieur du boîtier. Par exemple, les moyens
d'emboîtage pourraient être munis de moyens à ressort compressibles. Les moyens d'emboîtage
sont introduits en comprimant ces ressorts. Une fois en place, ces ressorts exercent
une pression contre les deux surfaces d'appui 21 et 22.
[0035] En outre, les moyens d'emboîtage peuvent selon les variantes être réalisés à partir
de plusieurs éléments éventuellement composés de matériaux différents.
1. Boîte de montre (1) comportant:
- un boîtier (2) évidé dont les parois minces définissent une face interne (20) principalement
concave, la partie supérieure de ladite face interne comportant une première surface
d'appui (21) approximativement horizontale lorsque la boîte de montre est posée sur
son fond ou sur sa glace (7),
- des moyens d'emboîtage (5,12) pouvant être introduits dans ledit boîtier (2) pour
venir s'appuyer contre ladite première surface d'appui (21),
- lesdits moyens d'emboîtage (5,12) étant fabriqués dans un matériau moins coûteux
que ledit boîtier (2),
- lesdits moyens d'emboîtage (5,12) servant à maintenir les composants internes (7,
8, 11, 14) de la montre,
caractérisée en ce que
la partie inférieure de ladite face interne (20) du boîtier (2) comporte une deuxième
surface d'appui (22) sensiblement parallèle à la première surface d'appui (21), lesdits
moyens d'emboîtage (5,12) étant maintenus à l'intérieur dudit boîtier (2) par compression
entre ladite première surface d'appui (21) et ladite deuxième surface d'appui (22).
2. Boîte de montre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les moyens
d'emboîtage (5,12) sont essentiellement constitués par un cercle d'emboîtage monobloc
(5).
3. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'emboîtage (5,12) peuvent être introduits dans le boîtier (2) en modifiant
temporairement leur forme ou leur épaisseur entre lesdites surfaces d'appui (21,22).
4. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un
évidement est constitué entre ladite face interne (20) du boîtier (2) et lesdits moyens
d'emboîtage (5,12).
5. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que
ladite face interne (20) du boîtier (2) est munie de moyens de guidage (25;27) facilitant
l'introduction desdits moyens d'emboîtage (5,12) dans le boîtier (2).
6. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que
lesdites parois minces du boîtier (2) sont munies de nervures de renforcement (23).
7. Boîte de montre selon la revendication précédentee, caractérisée en ce que lesdites
nervures de renforcement (23) constituent une structure en nid d'abeille.
8. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que
ledit boîtier (2) à parois minces est fabriquée en métal précieux par électroformage.
9. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'emboîtage (5) sont réalisés en matériau synthétique dont la déformabilité
permet de les introduire par forçage dans le boîtier (2), de manière à ce qu'ils soient
maintenus par compression contre lesdites premières (21) et deuxièmes (22) surfaces
d'appui une fois introduits.
10. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'emboîtage (5) sont maintenus à l'intérieur du boîtier (2) au moyen
d'au moins un ergot (28;29) périphérique prenant appui contre l'une des deux surfaces
d'appui (21, 22).
11. Boîte de montre selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que les moyens
d'emboîtage (5,12) sont maintenus comprimés entre lesdites surfaces d'appui (21,22)
par l'intermédiaire d'au moins une pièce filetée (12) engagée dans au moins un trou
fileté correspondant effectué dans les moyens d'emboîtage (5,12) et dont la face supérieure
(13) opposée à ladite jambe (13) prend appui sur la deuxième surface d'appui (22)
dans la partie inférieure de la face interne (20) du boîtier (2).
12. Boîte de montre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite pièce
filetée (12) est constituée par une clef de fixation tronquée.
13. Boîte de montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'emboîtage (5,12) peuvent être introduits dans le boîtier (2) par
une ouverture dans le fond du boîtier (2), la boîte de montre comprenant en outre
un fond (6) pouvant être fixé auxdits moyens d'emboîtage (5,12) pour fermer ladite
ouverture.
14. Boîte de montre selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que ledit
boîtier (2) est fermée sur le fond et en ce que lesdits moyens d'emboîtage (5,12)
peuvent être introduits dans le boîtier (2) par le dessus.
15. Montre munie d'une boîte de montre (1) selon l'une des revendications précédentes.