[0001] L'invention se situe dans le domaine technique des boîtes aux lettres, et concerne
plus particulièrement un boîtier pour boîtes aux lettres individuelles.
[0002] On connaît, par l'EP-A-572 318, un boîtier possédant une porte à ouverture et fermeture
automatiques. Toutefois, ce boîtier est utilisable seulement pour des boîtes aux lettres
collectives.
[0003] En effet, un tel boîtier collectif inclut une tringle qui n'est pas transposable
de manière simple aux boîtes aux lettres individuelles.
[0004] L'objet de la présente invention est donc la réalisation d'un boîtier pour boîte
aux lettres individuelle, incluant un système de fermeture automatique, simple et
fiable.
[0005] A cet effet, l'invention a pour objet un boîtier individuel pour boîte aux lettres,
délimité par une paroi et comprenant :
- une porte permettant de fermer le boîtier au niveau de son montant de fermeture,
- un système de verrouillage incluant une came associée à un pêne, coopérant avec une
gâche ménagée dans le montant de fermeture, ledit système étant mobile entre une position
de fermeture de la porte, et une position d'ouverture de la porte,
- des moyens de rappel élastique permettant le rappel du système de verrouillage de
sa position d'ouverture jusqu'à sa position de fermeture, caractérisé en ce que le
boîtier inclut en outre :
- un organe d'arrêt permettant l'immobilisation du système de verrouillage en position
d'ouverture de la porte,
- et une patte de libération coopérant avec le pêne pour désolidariser le système de
verrouillage de l'organe d'arrêt.
[0006] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lecture de
la description de différents modes de réalisation, faite ci-après en référence aux
dessins annexés sur lesquels :
- la figure la est une représentation partielle d'un boîtier pourvu d'un premier système
de fermeture automatique, vu de face et en position fermée,
- la figure 1b est une vue de dessus suivant la ligne I-I de la figure 1a,
- les figures 2a et 2b sont des vues analogues respectivement aux figures 1a et 1b,
montrant le boîtier en position ouverte,
- la figure 3 est une vue analogue aux figures 1b et 2b, montrant le boîtier lors de
la fin de la phase de fermeture,
- la figure 4 est une vue en perspective éclatée représentant la porte d'un boîtier
pourvu d'une variante de réalisation de fermeture automatique.
[0007] Comme le montrent les figures 1 à 3, le boîtier pourvu d'un premier système de fermeture
automatique, comprend une porte 10 et son montant de fermeture associé 12.
[0008] La porte 10 est munie d'un barillet 14, actionné par une clef 16, sur le rotor duquel
est immobilisée une came 18 permettant d'actionner un pêne 20 coulissant.
[0009] Le pêne 20 est prolongé par deux ailes latérales 21, 22 s'étendant vers l'intérieur
du boîtier, l'aile 22 située la plus proche du montant présentant un prolongement
23 dirigé vers le montant de fermeture.
[0010] Le pêne 20 supporte trois plots 24 de fermeture coopérant avec des gâches respectives
25 ménagées dans le montant 12.
[0011] Autour du barillet 14 est disposé un ressort 26 de rappel de la came et du pêne.
[0012] En position fermée, représentée aux figures la et 1b, les plots 24 sont engagés dans
leurs gâches 25 afin d'assujettir la porte et son montant. Le ressort de rappel 26
se trouve en position détendue et le rebord intérieur 28 de la porte vient en butée
contre une patte 30 du montant de fermeture, qui s'étend en direction de la porte
et qui se prolonge par une extrémité 36 recourbée vers le bas.
[0013] Lors de l'actionnement de la clef 16, illustré aux figures 2a et 2b, la came 18 est
entraînée en rotation et provoque ainsi le recul du pêne 20 par rapport au montant
12, et par conséquent le dégagement des plots 24 par rapport aux gâches 25.
[0014] En fin de course de la clef, le prolongement 23 du pêne 20 se trouve en deçà de la
patte 30 du montant, de sorte que la porte 10 peut être ouverte.
[0015] Malgré l'action de rappel du ressort 26 quand on lâche la clef, la came ne revient
pas à sa position initiale mais reste verrouillée dans une position intermédiaire
pour laquelle le pêne est revenu un peu en direction du montant mais sans se reverrouiller
sur celui-ci. En effet, la came est ainsi bloquée, car elle dispose dans cette position
intermédiaire d'un ergot 32 faisant saillie vers l'extérieur, qui coopère alors avec
une échancrure 34 ménagée dans l'aile 21 du pêne située du côté opposé au montant
12.
[0016] Lorsque l'on repousse la porte, du fait que le prolongement 23 s'est rapproché du
montant (vers la droite sur la figure), il peut alors attaquer l'extrémité recourbée
36 de la patte 30 solidaire du montant. De ce fait, le pêne se trouve repoussé dans
une direction opposée au montant (vers la gauche sur la figure) de sorte que l'ergot
32 de la came 18 échappe de l'échancrure 34. Lorsque à la fin de la fermeture de la
porte, le prolongement 23 a dépassé le patte 30, alors le ressort de rappel 26 agit
sur la came 18 qui tourne et repousse le pêne en direction du montant fixe 12, ce
qui assure la fermeture complète de la porte dans la position illustrée de la figure
1. La clef peut ainsi être extraite du barillet par simple translation.
[0017] La figure 4 illustre une variante de réalisation. Une porte 50 susceptible de pivoter
autour de son axe A est pourvue d'un pêne plat basculant 52 présentant, en position
transversale, une forme de L et dont l'une des ailes 54 est recourbée vers l'extérieur.
Le pêne est susceptible de pivoter au niveau de son aile recourbée 54 autour de deux
plots 56 d'une plaque 58 fixée sur la face intérieure de la porte.
[0018] La bordure externe du pêne 52 porte une patte 60 orientée vers l'extérieur de celui-ci
et vers l'intérieur de la porte. Ladite patte pénètre dans une ouverture 62 ménagée
au sein de la plaque fixe 58.
[0019] Cette dernière est fixée à la porte 50, au niveau de son extrémité la plus éloignée
du pêne, par l'intermédiaire d'un barillet 64 et d'un écrou 66. Une came 68 s'adapte
sur une extrémité filetée 70 du barillet, et s'y trouve fixée au moyen d'un écrou
72.
[0020] Un ressort de rappel 74 est intercalé entre la came 68 et le barillet 64. Une de
ses extrémités 76, est liée à la came, son autre extrémité 77 étant immobilisée contre
le doigt 78 porté par la plaque 58.
[0021] L'ouverture et la fermeture de la porte 50, qui correspondent aux basculements respectifs
du pêne 52, sont assurés par la came 68. Cette dernière agit, à la fermeture, par
l'intermédiaire de son extrémité 82 la plus éloignée de l'axe de rotation du barillet
64, sur une partie centrale 80 de l'aile recourbée 54 du pêne.
[0022] Par contre elle agit, à l'ouverture, sur la face supérieure 84 de la patte 60 du
pêne, au moyen de sa propre face inférieure 86.
[0023] Lorsque, au moyen de la clef, on actionne le barillet 64 de manière à faire basculer
le pêne 52 pour ouvrir la porte 50, le ressort 74 se comprime en vue du basculement
inverse.
[0024] Toutefois, le pêne est maintenu dans une position d'ouverture de la porte. En effet,
la bordure supérieure 88 de la lumière 90 ménagée dans l'aile recourbée 54 du pêne
vient se loger dans l'encoche 92 d'une lame élastique recourbée 94 fixée sur l'intérieur
de la porte.
[0025] Lorsque l'on repousse la porte, une patte de déverrouillage du montant de fermeture
non représenté, analogue à la patte 30 du mode de réalisation précédent, exerce une
action sur l'extrémité 96 en forme de languette de ladite lame recourbée 94. Ceci
a pour effet de dégager le pêne de l'encoche 92 et donc de le libérer pour qu'il puisse
basculer en position de fermeture grâce au ressort de rappel 74.
1. Boîtier individuel pour boîte aux lettres, délimité par une paroi et comprenant :
- une porte permettant de fermer le boîtier au niveau de son montant de fermeture,
- un système de verrouillage incluant une came associée à un pêne, coopérant avec
une gâche ménagée dans le montant de fermeture, ledit système étant mobile entre une
position de fermeture de la porte, et une position d'ouverture de la porte,
- des moyens de rappel élastique permettant le rappel du système de verrouillage de
sa position d'ouverture jusqu'à sa position de fermeture, caractérisé en ce que le
boîtier inclut en outre :
• un organe d'arrêt (34 ; 94) permettant l'immobilisation du système de verrouillage
(18, 20 ; 52, 68) en position d'ouverture de la porte (10 ; 50),
• et une patte de libération (30 ; 96) coopérant avec le pêne (20, 52) pour désolidariser
le système de verrouillage de l'organe d'arrêt.
2. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce que
- l'organe d'arrêt est constitué par une échancrure (34) prévue dans un pêne coulissant
(20), qui coopère avec un ergot (32) faisant saillie vers l'extérieur de la came (18)
du système de verrouillage et en ce que
- la patte de libération (30) est portée par le montant de fermeture (12).
3. Boîtier selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'échancrure (34) est ménagée
dans une aile (21) située à une extrémité du pêne (20) du côté opposé au montant (12).
4. Boîtier selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce qu'une aile (22) prolongeant
le pêne (20) en direction du montant de fermeture (12) est en contact, lors de la
fermeture de la porte avec une extrémité recourbée de la patte (30).
5. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce que
- l'organe d'arrêt est constitué d'une lame élastique (94) fixé sur l'intérieur du
boîtier, qui coopère avec un pêne basculant (52) et en ce que
- la patte de libération est constituée par une extrémité (96)de ladite lame (94).
6. Boîtier selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une lumière (90) du pêne (52)
coopère, par sa bordure supérieure (88), avec une encoche (92) de la lame élastique
(94).
7. Boîtier selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que l'extrémité de la lame
(94) vient en contact, lors de la fermeture de la porte, avec le montant de fermeture.