[0001] La présente invention porte sur un dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne.
[0002] De manière courante, les câbles livrés par les câbliers aux utilisateurs sont bobinés
sur des tourets ou en couronne. Le conditionnement en couronne s'applique à des câbles
de petites et moyennes sections. Pour des raisons de moindre encombrement pour le
stockage et le transport, il est souvent préféré au conditionnement des câbles sur
des tourets.
[0003] Ces câbles bobinés en couronne ont des diamètres allant jusqu'à 20 mm environ. Leur
longueur peut être de 50 à 250 m. La hauteur des couronnes est donc variable et peut
être de 80 mm ou moins à 250 mm ou légèrement plus. Les couronnes sont livrées sous
emballage plastique, et/ou sont souvent maintenues chacune par un lien extérieur de
serrage.
[0004] Lorsque les câbles sont bobinés sur des tourets et ainsi livrés, les tourets constituent
directement les dispositifs de dévidage. Ces tourets sont souvent la propriété du
câblier et sont alors consignés par celui-ci et gérés par l'utilisateur, pour leur
retour, leur déconsignation et leur réutilisation par le câblier.
[0005] En variante, ces tourets sont des tourets perdus, alors jetés quand ils sont vides.
[0006] Pour les câbles bobinés en couronne et ainsi livrés, il existe sur le marché des
dispositifs de dévidage qui comportent un support tournant, à plateau horizontal et
axe vertical de maintien, sur lequel est placée la couronne de câble à dévider. Le
dévidage s'effectue par l'intérieur de la couronne, en prélevant le bout intérieur
du câble pour dérouler les spires intérieures successives avec la rotation du support
tournant.
[0007] Ces dispositifs existants conviennent plus particulièrement pour des couronnes de
faible hauteur, c'est-à-dire de longueur axiale peu importante, et pour des câbles
de petite section. Par contre, lorsque les couronnes sont de hauteur relativement
importante, les spires ont tendance à s'effronder et alors à s'emmêler.
[0008] On connaît par ailleurs des tourets dont l'une des joues est fixe et l'autre amovible
et réglable en position sur le mandrin.
[0009] Le document DE-C-909 114 décrit un tel touret. Le mandrin de ce touret est constitué
par un jeu de barres assemblées entre la joue fixe terminale et une pièce opposée
de maintien. Une série de trous sur certaines des barres définit différentes positions
discrètes de la joue réglable sur le mandrin. Des pièces en équerre fixées contre
cette joue réglable assurent son verrouillage par vis dans la position discrète souhaitée.
[0010] Ce touret est monté libre en rotation sur l'une des branches d'un tube support U,
dont l'autre branche sert de jambage d'appui.
[0011] Les opérations de retrait et de réglage de la joue réglable de ce touret, qui consistent
à retirer et remettre les vis de verrouillage en position, sont relativement longues
et font qu'un tel touret est d'utilisation peu pratique.
[0012] La présente invention a pour but de réaliser un dispositif de dévidage de câbles
bobinés en couronne, qui évite les inconvénients des dispositifs connus et est de
mise en place et d'utilisation simples, rapides et aisées, quelles que soient les
dimensions des couronnes à dévider.
[0013] Elle a pour objet un dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne, comportant
un touret adaptable à différentes couronnes de câble, ledit touret adaptable comportant
un mandrin tubulaire de longueur au moins sensiblement supérieure à la longueur axiale
de l'une quelconque des différentes couronnes, deux joues latérales dont au moins
l'une d'elles est amovible et réglable relativement à l'autre longitudinalement sur
ledit mandrin et présente une ouverture centrale de diamètre sensiblement supérieur
au diamètre du mandrin, au moins une série de trous sur le mandrin pour définir différentes
positions discrètes successives de chaque joue réglable, et au moins un doigt de verrouillage
associé à chaque joue réglable et reçu dans l'un desdits trous, caractérisé en ce
que chaque doigt de verrouillage associé à chaque joue réglable est solidaire de cette
joue réglable et est saillant sur l'ouverture centrale de celle-ci et en ce que le
mandrin comporte au moins une rainure prévue le long de chaque série de trous et des
passages ouverts latéralement dans les trous individuels et dans la rainure le long
de cette série de trous.
[0014] Ce dispositif présente avantageusement en outre au moins l'une des caractéristiquess
additionnelles suivantes :
- il comporte en outre au moins une joue intermédiaire supplémentaire, amovible et réglable
sur la mandrin et identique à chaque joue latérale réglable, de séparation de plusieurs
couronnes successives en place sur ledit mandrin, pour laquelle chaque série de trous
s'étend en outre sur une partie dite intermédiaire dudit mandrin.
- lesdits passages présentent un étranglement de mise en communication avec le trou
dans lequel chacun d'eux est ouvert.
- chaque joue présente en outre au moins une fente ouverte dans son ouverture centrale
et correspondant à chaque rainure dudit mandrin pour se positionner en face d'elle
quand la joue est en place sur le mandrin.
- le dispositif comporte également un chariot porte-touret, comportant une paire de
bras support équipés de pattes de montage et de rétention, pour le maintien libre
en rotation dudit touret muni à cet effet de deux embouts terminaux et axiaux sur
ledit mandrin, une paire de bras auxiliaires d'une part articulés chacun en un point
intermédiaire de l'un des bras support, pour leur pliage contre les bras support ou
leur décollage angulaire de ceux-ci, d'autre part équipés chacun d'au moins une roulette
terminale et en outre présentant un coude sur leur partie terminale articulée sur
les bras support, ce coude servant de butée contre le bras support en limitant le
décollage angulaire des bras auxiliaires.
[0015] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description d'exemples
de réalisation donnés dans les dessins ci-annexés, dans lesquels :
- la figure 1 montre un câble bobiné en couronne à dévider,
- les figures 2 à 7 sont des vues schématiques en perspective d'un dispositif dit touret
adapté selon l'invention, de dévidage de différentes couronnes,
- la figure 8 est une vue en perspective du dispositif de dévidage selon l'invention,
constitué dudit touret adapté et d'un accessoire dit chariot porte-touret,
- les figures 9A à 9D sont des vues schméatiques données en regard de la figure 8 pour
montrer la mise en place du touret adapté sur le chariont porte touret,
- les figures 10 et 11 sont une vue partielle en élévation et une vue frontale et en
coupe d'un mode préféré de réalisation du mandrin du touret adapté,
- les figures 12 et 13 représentent une joue réglable sur le mandrin des figures 10
et 11, vue en élévation et en coupe selon la ligne XIII-XIII.
[0016] On a montré dans la figure 1, une couronne 1 de câble, telle que livrée à un utilisateur.
Cette couronne peut se présenter sous un film plastique d'emballage non illustré et
est maintenue par un lien de serrage 2, périphérique sur la couronne.
[0017] Dans la gamme des couronnes de câbles, livrées à des utilisateurs, cette couronne
1 peut-être considérée comme étant de dimensions moyennes. Les différentes couronnes
diffèrent les unes des autres essentiellemlent par leur longueur axiale et/ou leurs
diamètres extérieur et intérieur.
[0018] Les figures 2 à 7 montrent que le dispositif selon l'invention s'adapte à des couronnes
de différentes dimensions, telles que la couronne 1, ou une couronne 1A de longueur
axiale dite maximale ou des couronnes 1B de petite longueur axiale.
[0019] Le dispositif comporte un touret 4 adaptable aux couronnes à dévider. Ce touret 4
comporte un mandrin cylindrique 5, de longueur sensiblement supérieure à la longueur
axiale maximale possible des couronnes et de diamètre extérieur juste inférieur au
diamètre intérieur minimal possible des couronnes.
[0020] Il comporte aussi deux joues latérales 6 et 7 de maintien entre elles d'au moins
l'une des couronnes en place sur le mandrin et éventuellement une joue intermédiaire
8 entre deux couronnes telles que 1B en place l'une à la suite de l'autre sur le mandrin.
[0021] Bien entendu, le nombre de couronnes en place sur le mandrin n'est limité que par
la longueur du mandrin et le touret adapté 4 comporte en conséquence autant de joues
intermédiaires que nécessaire pour séparer les couronnes successives sur le mandrin.
[0022] Les joues sont amovibles, réglables en position et verrouillées individuellement
dans la position voulue sur la mandrin, sauf éventuellement l'une 6 des deux joues
latérales qui dans cet exemple est amovible mais verrouillée dans une seule position
possible sur une première partie terminale du mandrin.
[0023] Cette joue latérale 6 peut en variante être réglable en position ou être non amovible
sur le mandrin.
[0024] Les joues amovibles sont identiques et interchangeables pour constituer chacune une
joue latérale ou intermédiaire. Elles ont une ouverture axiale 9, de diamètre juste
suffisant pour les mettre en place et les rendre coulissantes sur le mandrin.
[0025] Le mandrin comporte des trous 10 le long d'une génératrice, qui définissent les différentes
positions discrètes possibles sur le mandrin pour les joues réglables. L'un des trous
est prévu sur une première partie terminale du mandrin pour la joue latérale 6. Les
autres trous sont régulièrement espacés le long de la deuxième partie terminale et
de la partie intermédiaire du mandrin, en une série continue. Ces trous 10 sont en
variante prévus le long de plusieurs génératrices du mandrin.
[0026] Un doigt de verrouillage 11 est affecté à chaque joue et reçu dans l'un des trous
précités. Ce doigt peut être initialement indépendant de la joue et être monté dans
un trou 12 de la joue et l'un des trous 10, pour le blocage en translation et en rotation
de la joue sur le mandrin. Ce trou 12 de la joue est réalisé dans un épaulement 13
prévu sur l'une des faces de la joue, autour de son ouverture axiale 9.
[0027] Le mandrin comporte de préférence au moins une rainure longitudinale 14 et chaque
joue au moins une fente 15 relativement profonde et ouverte dans son ouverture axiale,
qui sont en vis-à-vis quand les joues sont bloquées sur le mandrin. Chaque rainure
permet le passage d'un lien, qui est destiné à assurer le maintien des spires de la
couronne en place sur le touret mais devant être retirée de celui-ci. Les fentes dans
les joues de part et d'autre de la couronne servent au dégagement du lien de ces joues,
pour le faire sortir entre la couronne et chaque joue et permettre alors de serrer
et attacher ensemble les spires de la couronne.
[0028] Le mandrin comporte en outre deux embouts terminaux 17, qui définissent entre eux
un axe d'articulation du mandrin et donc du touret 4. Ces embouts peuvent être creux,
pour être pris entre deux pointes à la manière d'un touret classique sur lequel le
câble a été directement bobiné.
[0029] Avantageusement, le dispositif de dévidage selon l'invention comporte en outre un
chariot porte touret 20, qui reçoit le touret 4 portant la ou les couronnes à dévider.
[0030] En regard des figures 8 et 9, on voit que le chariot porte-touret 20 comporte une
paire de bras support 21, entre lesquels le touret 4 est maintenu libre en rotation,
et une paire de bras auxiliaires 22. Les bras support 22 définissent une poignée terminale
23 de traction du chariot 20. Ils sont équipés en vis-à-vis de moyens de maintien
24 du touret 4. Ces moyens de maintien sont constitués par deux pattes arquées, en
forme de crochet entrouvert du côté de la poignée, qui sont solidaires des deux bras
support et reçoivent et retiennent les deux embouts terminaux du mandrin mais les
laissent libres en rotation.
[0031] Les bras auxiliaires 22 sont solidaires des bras support 21, en un point intermédiaire
de ceux-ci, par une articulation 25, juste en dessous des pattes 24. Ils sont ainsi
pliables contre les bras support et peuvent être décollés angulairement de ceux-ci.
Ces bras auxiliaires 22 et les pattes 24 sont prévus d'un côté et de l'autre du plan
défini par la paire de bras support 21.
[0032] Les bras auxiliaires 22 présentent chacun un coude sensiblement terminal 26, au niveau
de leur solidarisation articulée sur les bras support. A l'opposé ils sont équipés
chacun d'une roulette 27 ou de préférence d'un jeu 28 de trois roulettes pour le déplacement
du chariot, les bras auxiliaires étant alors dépliés ou décollés des bras support.
Le coude 26 de chaque bras auxiliaire sert de butée contre le bras support correspondant,
pour limiter l'angle de décollage des bras auxiliaires et permettre un maintien stable
du chariot porte touret dans des conditions d'utilisation.
[0033] Ce chariot permet un montage aisé et sans effort du touret portant la ou les couronnes
à dévider, ainsi qu'il ressort des schémas 9A à 9D. Le chariot, dont les bras auxiliaires
sont pliés, est incliné et déplacé au sol en se servant de ses roulettes 27, pour
que les pattes 24 s'insèrent sur les embouts terminaux 17 du touret 4. Il est alors
redressé jusqu'à la verticale. En le basculant au-delà et en servant du point d'appui
des roulettes 27 au sol, on assure le dépliage des bras auxiliaires relativement aux
bras support, jusqu'à ce que les bras auxiliaires butent sur les bras support.
[0034] La position selon le schéma 9D, pour laquelle les bras auxiliaires sont dans leur
position limite de décollage et les extrémités des bras support reposent au sol, est
la position stable du chariot. Il peut être ainsi utilisé comme chevalet de dévidage
de la ou des couronnes en place sur le touret qu'il porte.
[0035] Ce chariot est basculé davantage pour faire décoller les extrémités des bras support
et ainsi faire avancer le chariot sur ses roulettes, pour le transport du touret ou
le dévidage de chaque couronne en place sur le touret.
[0036] Le jeu 28 de trois roulettes 27, qui est articulé sur l'extrémité inférieure de chaque
bras auxiliaire 21, permet de monter ou de descendre aisément des marches d'escalier
ou autre obstacle équivalent.
[0037] Un mode préféré de réalisation du touret adapté aux couronnes, selon l'invention,
est précisé en ce qui concerne le mandrin 5 en regard des figures 10 et 11 et l'une
quelconque de ses joues, telles que la joue 7 en regard des figures 12 et 13.
[0038] Dans ces figures 10 à 13, les éléments désignés par les références utilisées précédemment
ont la fonction qui leur a été attribuée et, le cas échéant, des fonctions supplémentaires
alors précisées.
[0039] Le mandrin présente deux rangées de trous 10, selon deux génératrices opposées, et
deux rainures 14 également opposées. Les trous 10 de chaque rangée sont associés à
l'une des rainures 14 et communiquent avec cette rainure par des passages individuels
30 débouchant latéralement dans ces trous et cette rainure. Chaque passage présente
une extrémité évasée 31 du côté de la rainure et une extrémité étranglée 32 du côté
du trou dans lequel il débouche. Chaque rainure 14 est alors affectée au guidage en
translation de chaque joue sur le mandrin et chaque passage 30 au guidage de chaque
joue pour son blocage sur le mandrin.
[0040] En conséquence, deux doigts 11 sont affectés à chaque joue et sont intégrés à cette
joue. Ils sont opposés et saillants, radialement dans l'ouverture centrale 9 de la
joue ou celle de son épaulement latéral précité. Ces deux doigts sont reçus dans les
deux rainures 14 du mandrin et coopèrent avec elles pour le guidage en translation
de la joue sur la mandrin. Ils sont engagés chacun dans l'un des passages 30 le long
des deux rainures 14 et forcés chacun dans le trou 10 en bout de ce passage, par rotation
de la joue autour du mandrin.
[0041] La joue est désolidarisée par rotation inverse autour du mandrin puis translation
guidée sur celui-ci.
[0042] Deux fentes 15 sont prévues sur chaque joue, à l'opposé l'une de l'autre, pour se
positionner face aux deux rainures du mandrin quand la joue est bloquée sur celui-ci.
[0043] Avantageusement, le mandrin et les joues sont en matière plastique, sont obtenus
par moulage et sont recyclables. Le mandrin est réalisé en deux parties ou demi coquilles,
auxquelles appartiennent deux demi embouts terminaux d'articulation et qui sont assemblées
l'une à l'autre. Chaque joue présente quant à elle, sur l'une ou ses deux faces, la
nervure circulaire 13, une nervure périphérique 35 et des nervures radiales de renfort
36 entre la nervure 13 et la nervure 35.
[0044] Les fentes 15 sont profondes, s'étendent depuis l'ouverture 9 sensiblement jusqu'à
la nervure périphérique 35 et sont délimitées entre deux nervures radiales 36, pour
une résistance suffisante de la joue.
[0045] Le touret résultant est de très faible poids, de coût réduit et mécaniquement très
résistant. Ses parties constitutives non assemblées sont aisées à stocker et sont
rapides à assembler. Les utilisateurs peuvent donc sans inconvénients disposer à souhait
de plusieurs tourets, restant en nombre limité et pouvant à volonté être utilisés
pour le stockage de couronnes entamées laissées en place sur leur touret. L'adaptation
du touret à une couronne particulière ou à plusieurs couronnes à dévider en même temps
est très simple et rapide à réaliser.
[0046] On précise que le touret adapté aux différentes couronnes à dévider successivement
ou simultanément est par ailleurs en tant que tel d'utilisation conforme à celle d'un
touret classique sur lequel a été bobiné un seul câble, de sorte que le dévidage de
la ou des couronnes mises en place s'effectue sans torsion du ou des câbles et sans
formation de boucles. On précise en outre que ce touret adapté utilisé de préférence
avec son chariot porte touret peut cependant être utilisé, seul indépendamment de
ce chariot. Le chariot quant à lui facilite grandement toutes les manipulations du
touret, tant pour le dévidage que la mise en place, le transport ou le retrait du
touret adapté chargé de la ou des couronnes à dévider.
1. Dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne, comportant un touret adaptable
à différentes couronnes de câble, ledit touret adaptable comportant un mandrin tubulaire
de longueur au moins sensiblement supérieure à la longueur axiale de l'une quelconque
des différentes couronnes, deux joues latérales dont au moins l'une d'elles est amovible
et réglable relativement à l'autre longitudinalement sur ledit mandrin et présente
une ouverture centrale de diamètre sensiblement supérieur au diamètre du mandrin,
au moins une série de trous sur le mandrin pour définir différentes positions discrètes
successives de chaque joue réglable, et au moins un doigt de verrouillage associé
à chaque joue réglable et reçu dans l'un desdits trous, caractérisé en ce que chaque
doigt de verrouillage (11) associé à chaque joue réglable (7, 8) est solidaire de
cette joue réglable et est saillant sur l'ouverture centrale (9) de celle-ci et en
ce que le mandrin (5) comporte au moins une rainure (14) prévue le long de chaque
série de trous (10) et des passages (30) ouverts latéralement dans les trous individuels
(10) et dans la rainure (14) le long de cette série de trous.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au
moins une joue intermédiaire supplémentaire (8), amovible et réglable sur la mandrin
et identique à chaque joue latérale réglable, de séparation de plusieurs couronnes
successives (1B) en place sur ledit mandrin, et en ce que chaque série de trous (10)
s'étend en outre sur une partie dite intermédiaire dudit mandrin.
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits passages
(30) présentent un étranglement (32) de mise en communication entre chaque trou et
le passage ouvert dans ce trou.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque rainure
(14) s'étend sur la longueur du mandrin et chaque joue présente en outre au moins
une fente (15) ouverte dans son ouverture centrale et correspondant à chaque rainure
dudit mandrin pour se positionner en face d'elle quand la joue est en place sur le
mandrin.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit touret
et lesdites joues sont en matière plastique.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comporte
également un chariot porte-touret (20), comportant une paire de bras support (21)
équipés de pattes (24) de montage et de rétention, pour le maintien libre en rotation
dudit touret (4) muni à cet effet de deux embouts (17) terminaux et axiaux sur ledit
mandrin, une paire de bras auxiliaires (22) d'une part articulés chacun en un point
intermédiaire de l'un des bras support, pour leur pliage contre les bras support ou
leur décollage angulaire de ceux-ci, d'autre part équipés chacun d'au moins une roulette
terminale (27) et en outre présentant un coude (26) sur leur partie terminale articulée
sur les bras support, ce coude servant de butée contre le bras support en limitant
le décollage angulaire des bras auxiliaires.