(19)
(11) EP 0 738 683 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.10.1996  Bulletin  1996/43

(21) Numéro de dépôt: 96400833.8

(22) Date de dépôt:  18.04.1996
(51) Int. Cl.6B65H 49/30, B65H 49/32, B65H 75/22, B65H 75/24
(84) Etats contractants désignés:
BE DE DK ES FI IT NL SE

(30) Priorité: 21.04.1995 FR 9504806

(71) Demandeur: ALCATEL CABLE
F-92100 Clichy (FR)

(72) Inventeur:
  • Guichard, Pascal
    71400 Curgy (FR)

(74) Mandataire: Buffiere, Michelle et al
c/o ALCATEL ALSTHOM, Département de Propriété Industrielle, 30, avenue Kléber
75116 Paris
75116 Paris (FR)

   


(54) Dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne


(57) Le dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne (1) comporte un touret (4) adaptable comportant un mandrin (5) et deux joues latérales (6,7), dont au moins l'une des joues est amovible, réglable en position et verrouillable sur le mandrin (5).
Il est caractérisé en ce que chaque joue (7) réglable porte au moins un doigt de verrouillage (11) saillant dans une ouverture centrale (9) de cette joue (7), et le mandrin (5) comporte au moins une série de trous (10), une rainure (14) prévue le long de chaque série de trous (10) et des passages (30) ouverts dans les trous (10) et la rainure (14) le long de la série de trous (10).




Description


[0001] La présente invention porte sur un dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne.

[0002] De manière courante, les câbles livrés par les câbliers aux utilisateurs sont bobinés sur des tourets ou en couronne. Le conditionnement en couronne s'applique à des câbles de petites et moyennes sections. Pour des raisons de moindre encombrement pour le stockage et le transport, il est souvent préféré au conditionnement des câbles sur des tourets.

[0003] Ces câbles bobinés en couronne ont des diamètres allant jusqu'à 20 mm environ. Leur longueur peut être de 50 à 250 m. La hauteur des couronnes est donc variable et peut être de 80 mm ou moins à 250 mm ou légèrement plus. Les couronnes sont livrées sous emballage plastique, et/ou sont souvent maintenues chacune par un lien extérieur de serrage.

[0004] Lorsque les câbles sont bobinés sur des tourets et ainsi livrés, les tourets constituent directement les dispositifs de dévidage. Ces tourets sont souvent la propriété du câblier et sont alors consignés par celui-ci et gérés par l'utilisateur, pour leur retour, leur déconsignation et leur réutilisation par le câblier.

[0005] En variante, ces tourets sont des tourets perdus, alors jetés quand ils sont vides.

[0006] Pour les câbles bobinés en couronne et ainsi livrés, il existe sur le marché des dispositifs de dévidage qui comportent un support tournant, à plateau horizontal et axe vertical de maintien, sur lequel est placée la couronne de câble à dévider. Le dévidage s'effectue par l'intérieur de la couronne, en prélevant le bout intérieur du câble pour dérouler les spires intérieures successives avec la rotation du support tournant.

[0007] Ces dispositifs existants conviennent plus particulièrement pour des couronnes de faible hauteur, c'est-à-dire de longueur axiale peu importante, et pour des câbles de petite section. Par contre, lorsque les couronnes sont de hauteur relativement importante, les spires ont tendance à s'effronder et alors à s'emmêler.

[0008] On connaît par ailleurs des tourets dont l'une des joues est fixe et l'autre amovible et réglable en position sur le mandrin.

[0009] Le document DE-C-909 114 décrit un tel touret. Le mandrin de ce touret est constitué par un jeu de barres assemblées entre la joue fixe terminale et une pièce opposée de maintien. Une série de trous sur certaines des barres définit différentes positions discrètes de la joue réglable sur le mandrin. Des pièces en équerre fixées contre cette joue réglable assurent son verrouillage par vis dans la position discrète souhaitée.

[0010] Ce touret est monté libre en rotation sur l'une des branches d'un tube support U, dont l'autre branche sert de jambage d'appui.

[0011] Les opérations de retrait et de réglage de la joue réglable de ce touret, qui consistent à retirer et remettre les vis de verrouillage en position, sont relativement longues et font qu'un tel touret est d'utilisation peu pratique.

[0012] La présente invention a pour but de réaliser un dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne, qui évite les inconvénients des dispositifs connus et est de mise en place et d'utilisation simples, rapides et aisées, quelles que soient les dimensions des couronnes à dévider.

[0013] Elle a pour objet un dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne, comportant un touret adaptable à différentes couronnes de câble, ledit touret adaptable comportant un mandrin tubulaire de longueur au moins sensiblement supérieure à la longueur axiale de l'une quelconque des différentes couronnes, deux joues latérales dont au moins l'une d'elles est amovible et réglable relativement à l'autre longitudinalement sur ledit mandrin et présente une ouverture centrale de diamètre sensiblement supérieur au diamètre du mandrin, au moins une série de trous sur le mandrin pour définir différentes positions discrètes successives de chaque joue réglable, et au moins un doigt de verrouillage associé à chaque joue réglable et reçu dans l'un desdits trous, caractérisé en ce que chaque doigt de verrouillage associé à chaque joue réglable est solidaire de cette joue réglable et est saillant sur l'ouverture centrale de celle-ci et en ce que le mandrin comporte au moins une rainure prévue le long de chaque série de trous et des passages ouverts latéralement dans les trous individuels et dans la rainure le long de cette série de trous.

[0014] Ce dispositif présente avantageusement en outre au moins l'une des caractéristiquess additionnelles suivantes :
  • il comporte en outre au moins une joue intermédiaire supplémentaire, amovible et réglable sur la mandrin et identique à chaque joue latérale réglable, de séparation de plusieurs couronnes successives en place sur ledit mandrin, pour laquelle chaque série de trous s'étend en outre sur une partie dite intermédiaire dudit mandrin.
  • lesdits passages présentent un étranglement de mise en communication avec le trou dans lequel chacun d'eux est ouvert.
  • chaque joue présente en outre au moins une fente ouverte dans son ouverture centrale et correspondant à chaque rainure dudit mandrin pour se positionner en face d'elle quand la joue est en place sur le mandrin.
  • le dispositif comporte également un chariot porte-touret, comportant une paire de bras support équipés de pattes de montage et de rétention, pour le maintien libre en rotation dudit touret muni à cet effet de deux embouts terminaux et axiaux sur ledit mandrin, une paire de bras auxiliaires d'une part articulés chacun en un point intermédiaire de l'un des bras support, pour leur pliage contre les bras support ou leur décollage angulaire de ceux-ci, d'autre part équipés chacun d'au moins une roulette terminale et en outre présentant un coude sur leur partie terminale articulée sur les bras support, ce coude servant de butée contre le bras support en limitant le décollage angulaire des bras auxiliaires.


[0015] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description d'exemples de réalisation donnés dans les dessins ci-annexés, dans lesquels :
  • la figure 1 montre un câble bobiné en couronne à dévider,
  • les figures 2 à 7 sont des vues schématiques en perspective d'un dispositif dit touret adapté selon l'invention, de dévidage de différentes couronnes,
  • la figure 8 est une vue en perspective du dispositif de dévidage selon l'invention, constitué dudit touret adapté et d'un accessoire dit chariot porte-touret,
  • les figures 9A à 9D sont des vues schméatiques données en regard de la figure 8 pour montrer la mise en place du touret adapté sur le chariont porte touret,
  • les figures 10 et 11 sont une vue partielle en élévation et une vue frontale et en coupe d'un mode préféré de réalisation du mandrin du touret adapté,
  • les figures 12 et 13 représentent une joue réglable sur le mandrin des figures 10 et 11, vue en élévation et en coupe selon la ligne XIII-XIII.


[0016] On a montré dans la figure 1, une couronne 1 de câble, telle que livrée à un utilisateur. Cette couronne peut se présenter sous un film plastique d'emballage non illustré et est maintenue par un lien de serrage 2, périphérique sur la couronne.

[0017] Dans la gamme des couronnes de câbles, livrées à des utilisateurs, cette couronne 1 peut-être considérée comme étant de dimensions moyennes. Les différentes couronnes diffèrent les unes des autres essentiellemlent par leur longueur axiale et/ou leurs diamètres extérieur et intérieur.

[0018] Les figures 2 à 7 montrent que le dispositif selon l'invention s'adapte à des couronnes de différentes dimensions, telles que la couronne 1, ou une couronne 1A de longueur axiale dite maximale ou des couronnes 1B de petite longueur axiale.

[0019] Le dispositif comporte un touret 4 adaptable aux couronnes à dévider. Ce touret 4 comporte un mandrin cylindrique 5, de longueur sensiblement supérieure à la longueur axiale maximale possible des couronnes et de diamètre extérieur juste inférieur au diamètre intérieur minimal possible des couronnes.

[0020] Il comporte aussi deux joues latérales 6 et 7 de maintien entre elles d'au moins l'une des couronnes en place sur le mandrin et éventuellement une joue intermédiaire 8 entre deux couronnes telles que 1B en place l'une à la suite de l'autre sur le mandrin.

[0021] Bien entendu, le nombre de couronnes en place sur le mandrin n'est limité que par la longueur du mandrin et le touret adapté 4 comporte en conséquence autant de joues intermédiaires que nécessaire pour séparer les couronnes successives sur le mandrin.

[0022] Les joues sont amovibles, réglables en position et verrouillées individuellement dans la position voulue sur la mandrin, sauf éventuellement l'une 6 des deux joues latérales qui dans cet exemple est amovible mais verrouillée dans une seule position possible sur une première partie terminale du mandrin.

[0023] Cette joue latérale 6 peut en variante être réglable en position ou être non amovible sur le mandrin.

[0024] Les joues amovibles sont identiques et interchangeables pour constituer chacune une joue latérale ou intermédiaire. Elles ont une ouverture axiale 9, de diamètre juste suffisant pour les mettre en place et les rendre coulissantes sur le mandrin.

[0025] Le mandrin comporte des trous 10 le long d'une génératrice, qui définissent les différentes positions discrètes possibles sur le mandrin pour les joues réglables. L'un des trous est prévu sur une première partie terminale du mandrin pour la joue latérale 6. Les autres trous sont régulièrement espacés le long de la deuxième partie terminale et de la partie intermédiaire du mandrin, en une série continue. Ces trous 10 sont en variante prévus le long de plusieurs génératrices du mandrin.

[0026] Un doigt de verrouillage 11 est affecté à chaque joue et reçu dans l'un des trous précités. Ce doigt peut être initialement indépendant de la joue et être monté dans un trou 12 de la joue et l'un des trous 10, pour le blocage en translation et en rotation de la joue sur le mandrin. Ce trou 12 de la joue est réalisé dans un épaulement 13 prévu sur l'une des faces de la joue, autour de son ouverture axiale 9.

[0027] Le mandrin comporte de préférence au moins une rainure longitudinale 14 et chaque joue au moins une fente 15 relativement profonde et ouverte dans son ouverture axiale, qui sont en vis-à-vis quand les joues sont bloquées sur le mandrin. Chaque rainure permet le passage d'un lien, qui est destiné à assurer le maintien des spires de la couronne en place sur le touret mais devant être retirée de celui-ci. Les fentes dans les joues de part et d'autre de la couronne servent au dégagement du lien de ces joues, pour le faire sortir entre la couronne et chaque joue et permettre alors de serrer et attacher ensemble les spires de la couronne.

[0028] Le mandrin comporte en outre deux embouts terminaux 17, qui définissent entre eux un axe d'articulation du mandrin et donc du touret 4. Ces embouts peuvent être creux, pour être pris entre deux pointes à la manière d'un touret classique sur lequel le câble a été directement bobiné.

[0029] Avantageusement, le dispositif de dévidage selon l'invention comporte en outre un chariot porte touret 20, qui reçoit le touret 4 portant la ou les couronnes à dévider.

[0030] En regard des figures 8 et 9, on voit que le chariot porte-touret 20 comporte une paire de bras support 21, entre lesquels le touret 4 est maintenu libre en rotation, et une paire de bras auxiliaires 22. Les bras support 22 définissent une poignée terminale 23 de traction du chariot 20. Ils sont équipés en vis-à-vis de moyens de maintien 24 du touret 4. Ces moyens de maintien sont constitués par deux pattes arquées, en forme de crochet entrouvert du côté de la poignée, qui sont solidaires des deux bras support et reçoivent et retiennent les deux embouts terminaux du mandrin mais les laissent libres en rotation.

[0031] Les bras auxiliaires 22 sont solidaires des bras support 21, en un point intermédiaire de ceux-ci, par une articulation 25, juste en dessous des pattes 24. Ils sont ainsi pliables contre les bras support et peuvent être décollés angulairement de ceux-ci. Ces bras auxiliaires 22 et les pattes 24 sont prévus d'un côté et de l'autre du plan défini par la paire de bras support 21.

[0032] Les bras auxiliaires 22 présentent chacun un coude sensiblement terminal 26, au niveau de leur solidarisation articulée sur les bras support. A l'opposé ils sont équipés chacun d'une roulette 27 ou de préférence d'un jeu 28 de trois roulettes pour le déplacement du chariot, les bras auxiliaires étant alors dépliés ou décollés des bras support. Le coude 26 de chaque bras auxiliaire sert de butée contre le bras support correspondant, pour limiter l'angle de décollage des bras auxiliaires et permettre un maintien stable du chariot porte touret dans des conditions d'utilisation.

[0033] Ce chariot permet un montage aisé et sans effort du touret portant la ou les couronnes à dévider, ainsi qu'il ressort des schémas 9A à 9D. Le chariot, dont les bras auxiliaires sont pliés, est incliné et déplacé au sol en se servant de ses roulettes 27, pour que les pattes 24 s'insèrent sur les embouts terminaux 17 du touret 4. Il est alors redressé jusqu'à la verticale. En le basculant au-delà et en servant du point d'appui des roulettes 27 au sol, on assure le dépliage des bras auxiliaires relativement aux bras support, jusqu'à ce que les bras auxiliaires butent sur les bras support.

[0034] La position selon le schéma 9D, pour laquelle les bras auxiliaires sont dans leur position limite de décollage et les extrémités des bras support reposent au sol, est la position stable du chariot. Il peut être ainsi utilisé comme chevalet de dévidage de la ou des couronnes en place sur le touret qu'il porte.

[0035] Ce chariot est basculé davantage pour faire décoller les extrémités des bras support et ainsi faire avancer le chariot sur ses roulettes, pour le transport du touret ou le dévidage de chaque couronne en place sur le touret.

[0036] Le jeu 28 de trois roulettes 27, qui est articulé sur l'extrémité inférieure de chaque bras auxiliaire 21, permet de monter ou de descendre aisément des marches d'escalier ou autre obstacle équivalent.

[0037] Un mode préféré de réalisation du touret adapté aux couronnes, selon l'invention, est précisé en ce qui concerne le mandrin 5 en regard des figures 10 et 11 et l'une quelconque de ses joues, telles que la joue 7 en regard des figures 12 et 13.

[0038] Dans ces figures 10 à 13, les éléments désignés par les références utilisées précédemment ont la fonction qui leur a été attribuée et, le cas échéant, des fonctions supplémentaires alors précisées.

[0039] Le mandrin présente deux rangées de trous 10, selon deux génératrices opposées, et deux rainures 14 également opposées. Les trous 10 de chaque rangée sont associés à l'une des rainures 14 et communiquent avec cette rainure par des passages individuels 30 débouchant latéralement dans ces trous et cette rainure. Chaque passage présente une extrémité évasée 31 du côté de la rainure et une extrémité étranglée 32 du côté du trou dans lequel il débouche. Chaque rainure 14 est alors affectée au guidage en translation de chaque joue sur le mandrin et chaque passage 30 au guidage de chaque joue pour son blocage sur le mandrin.

[0040] En conséquence, deux doigts 11 sont affectés à chaque joue et sont intégrés à cette joue. Ils sont opposés et saillants, radialement dans l'ouverture centrale 9 de la joue ou celle de son épaulement latéral précité. Ces deux doigts sont reçus dans les deux rainures 14 du mandrin et coopèrent avec elles pour le guidage en translation de la joue sur la mandrin. Ils sont engagés chacun dans l'un des passages 30 le long des deux rainures 14 et forcés chacun dans le trou 10 en bout de ce passage, par rotation de la joue autour du mandrin.

[0041] La joue est désolidarisée par rotation inverse autour du mandrin puis translation guidée sur celui-ci.

[0042] Deux fentes 15 sont prévues sur chaque joue, à l'opposé l'une de l'autre, pour se positionner face aux deux rainures du mandrin quand la joue est bloquée sur celui-ci.

[0043] Avantageusement, le mandrin et les joues sont en matière plastique, sont obtenus par moulage et sont recyclables. Le mandrin est réalisé en deux parties ou demi coquilles, auxquelles appartiennent deux demi embouts terminaux d'articulation et qui sont assemblées l'une à l'autre. Chaque joue présente quant à elle, sur l'une ou ses deux faces, la nervure circulaire 13, une nervure périphérique 35 et des nervures radiales de renfort 36 entre la nervure 13 et la nervure 35.

[0044] Les fentes 15 sont profondes, s'étendent depuis l'ouverture 9 sensiblement jusqu'à la nervure périphérique 35 et sont délimitées entre deux nervures radiales 36, pour une résistance suffisante de la joue.

[0045] Le touret résultant est de très faible poids, de coût réduit et mécaniquement très résistant. Ses parties constitutives non assemblées sont aisées à stocker et sont rapides à assembler. Les utilisateurs peuvent donc sans inconvénients disposer à souhait de plusieurs tourets, restant en nombre limité et pouvant à volonté être utilisés pour le stockage de couronnes entamées laissées en place sur leur touret. L'adaptation du touret à une couronne particulière ou à plusieurs couronnes à dévider en même temps est très simple et rapide à réaliser.

[0046] On précise que le touret adapté aux différentes couronnes à dévider successivement ou simultanément est par ailleurs en tant que tel d'utilisation conforme à celle d'un touret classique sur lequel a été bobiné un seul câble, de sorte que le dévidage de la ou des couronnes mises en place s'effectue sans torsion du ou des câbles et sans formation de boucles. On précise en outre que ce touret adapté utilisé de préférence avec son chariot porte touret peut cependant être utilisé, seul indépendamment de ce chariot. Le chariot quant à lui facilite grandement toutes les manipulations du touret, tant pour le dévidage que la mise en place, le transport ou le retrait du touret adapté chargé de la ou des couronnes à dévider.


Revendications

1. Dispositif de dévidage de câbles bobinés en couronne, comportant un touret adaptable à différentes couronnes de câble, ledit touret adaptable comportant un mandrin tubulaire de longueur au moins sensiblement supérieure à la longueur axiale de l'une quelconque des différentes couronnes, deux joues latérales dont au moins l'une d'elles est amovible et réglable relativement à l'autre longitudinalement sur ledit mandrin et présente une ouverture centrale de diamètre sensiblement supérieur au diamètre du mandrin, au moins une série de trous sur le mandrin pour définir différentes positions discrètes successives de chaque joue réglable, et au moins un doigt de verrouillage associé à chaque joue réglable et reçu dans l'un desdits trous, caractérisé en ce que chaque doigt de verrouillage (11) associé à chaque joue réglable (7, 8) est solidaire de cette joue réglable et est saillant sur l'ouverture centrale (9) de celle-ci et en ce que le mandrin (5) comporte au moins une rainure (14) prévue le long de chaque série de trous (10) et des passages (30) ouverts latéralement dans les trous individuels (10) et dans la rainure (14) le long de cette série de trous.
 
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une joue intermédiaire supplémentaire (8), amovible et réglable sur la mandrin et identique à chaque joue latérale réglable, de séparation de plusieurs couronnes successives (1B) en place sur ledit mandrin, et en ce que chaque série de trous (10) s'étend en outre sur une partie dite intermédiaire dudit mandrin.
 
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits passages (30) présentent un étranglement (32) de mise en communication entre chaque trou et le passage ouvert dans ce trou.
 
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque rainure (14) s'étend sur la longueur du mandrin et chaque joue présente en outre au moins une fente (15) ouverte dans son ouverture centrale et correspondant à chaque rainure dudit mandrin pour se positionner en face d'elle quand la joue est en place sur le mandrin.
 
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit touret et lesdites joues sont en matière plastique.
 
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comporte également un chariot porte-touret (20), comportant une paire de bras support (21) équipés de pattes (24) de montage et de rétention, pour le maintien libre en rotation dudit touret (4) muni à cet effet de deux embouts (17) terminaux et axiaux sur ledit mandrin, une paire de bras auxiliaires (22) d'une part articulés chacun en un point intermédiaire de l'un des bras support, pour leur pliage contre les bras support ou leur décollage angulaire de ceux-ci, d'autre part équipés chacun d'au moins une roulette terminale (27) et en outre présentant un coude (26) sur leur partie terminale articulée sur les bras support, ce coude servant de butée contre le bras support en limitant le décollage angulaire des bras auxiliaires.
 




Dessins



















Rapport de recherche