(19)
(11) EP 0 596 281 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
11.12.1996  Bulletin  1996/50

(21) Numéro de dépôt: 93116402.4

(22) Date de dépôt:  09.10.1993
(51) Int. Cl.6A43B 5/04

(54)

Chaussure destinée à la pratique d'un sport de glisse

Schuh zum Betreiben eines Wintersports

Shoe for the practice of winter sports


(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR IT LI SE

(30) Priorité: 06.11.1992 FR 9213566

(43) Date de publication de la demande:
11.05.1994  Bulletin  1994/19

(73) Titulaire: Salomon S.A.
F-74370 Metz-Tessy (FR)

(72) Inventeurs:
  • Cretinon, Frédéric
    F-74330 Poisy (FR)
  • Donnadieu, Thierry
    F-74330 Poisy (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 416 437
FR-A- 2 330 345
FR-A- 2 569 088
EP-A- 0 514 642
FR-A- 2 539 278
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne une chaussure de sport destinée à la pratique d'un sport de glisse tel que le ski de fond, (notamment la pratique du pas de patineur (ou skating) ), du type constituée d'une semelle externe et d'une tige basse munie d'un contrefort arrière sur lequel est articulé un collier rigide destiné à entourer le bas de jambe, et qui s'étend vers le haut de la tige à partir de l'articulation, au-delà de l'extrémité supérieure de celle-ci.

    [0002] Dans la pratique du ski de fond, lorsque le skieur de skating finit sa propulsion sur l'un des skis, il transfert son poids sur l'autre ski opposé, et ramène le premier ski au niveau du second.

    [0003] Ce ramené est différent selon :
    • la vitesse (donc le pas utilisé). En effet, plus la vitesse est faible plus la fréquence de patinage est élevée et donc moins le skieur a de temps pour ramener son ski. C'est pourquoi, plus la vitesse est faible moins les skis sont ramenés parallèles, et plus le skieur garde une divergence importante entre les deux skis.
    • la pente rencontrée. En effet, le skieur doit ramener son ski le plus parallèlement possible par rapport à la pente afin de ne pas trop le soulever. L'inclinaison du ski durant le ramené dépend donc de la pente rencontrée (ce qui rend le ramené particulièrement exigeant et difficile dans les fortes pentes).


    [0004] Ces différentes constatations ont conduit à étudier le problème de ramené du ski dans la pratique du skating.

    [0005] Cette étude a révélé en fait que lors du dégagement du ski, l'extrémité avant ou spatule de celui-ci accroche dans la neige, ce qui provoque le véritable problème, résidant dans le contrôle angulaire longitudinal du ski en phase quasi statique, c'est-à-dire en l'air. Le même problème se pose dans d'autres sports de glisse tels que le patin à glace, in line skate où le sportif doit éviter de heurter le sol avec l'élément de glisse (patin...) lors de la phase de ramené.

    [0006] Le problème étant ainsi posé, il a été également constaté qu'il en résultait une conséquence consistant pour le skieur, à devoir augmenter la contraction du jambier antérieur pour relever le ski et éviter l'accrochage de la spatule dans la neige pendant la phase de ramené du ski. Ceci est d'autant plus néfaste pour le skieur qu'il faudrait au contraire profiter de cette phase pour décontracter au maximum les muscles de la jambe concernée, car il s'agit en l'occurrence d'une phase de repos et non motrice.

    [0007] La demanderesse a déjà remédié à ces inconvénients à partir du problème posé, en proposant dans sa demande de brevet européen EP-A-0 541 642 (état de la technique tel que défini à l'art. 54(3) cBE). une chaussure de sport, notamment pour la pratique de sport de glisse (skating) du type comportant une semelle externe apte à être fixée sur un élément de glisse et une tige munie d'un contrefort arrière sur lequel est articulé un collier rigide destiné à entourer le bas de jambe et qui s'étend vers le haut de la tige à partir de l'articulation, au-delà de son extrémité supérieure, ladite chaussure comportant en outre des moyens énergisés de contrôle angulaire longitudinal de l'élément de glisse en l'air, par rapport à la semelle de la chaussure pendant la phase de ramené de l'élément de glisse, qui sont disposés entre un point fixe de la tige et un point mobile du collier articulé et qui comprennent au moins un organe élastique constituant une source d'énergie apte à se charger au cours d'une phase de poussée sur l'élement de glisse et à se libérer au cours de la phase de ramené.

    [0008] De tels moyens consistent en fait en une énergie de rappel entre le collier articulé et la tige offrant avantageusement une assistance efficace du jambier dans cette phase de la pratique du skating.

    [0009] Il en résulte ainsi une fatigue moindre pour le skieur qui ménage ses muscles.

    [0010] Egalement grâce à ces moyens, la sensation de lourdeur du ski au niveau de la spatule s'en trouve allégée notablement, et l'on assure un meilleur maintien antéro-postérieur ainsi qu'un ramené du ski plus facile. La relance s'effectue alors dans de meilleures conditions car la fatigue est moindre.

    [0011] Néanmoins, les essais ont permis de constater que si les moyens d'énergisation apportent une aide certaine dans ladite phase de ramené, en revanche ils créent une fatigue, inexistante auparavant, lors de la phase de poussée, plus particulièrement lors de la flexion vers l'avant de la jambe par rapport au pied, car en effet le collier et la tige sont toujours en liaison. En fait, dans la position précitée, il est souhaitable que le pied soit avantageusement libre plutôt que d'avoir à vaincre une énergie inutile à ce moment là, précisément procurée par des moyens d'énergisation permanent.

    [0012] Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient tout en préservant les avantages précédemment acquis.

    [0013] A cet effet, elle concerne une chaussure du sport selon la revendication 1.

    [0014] L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques de celle-ci seront mises en évidence à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés, illustrant, à titre d'exemple non limitatif, comment l'invention peut-être réalisée et dans lesquels :
    • Les figures 1, 2 et 3 sont des vues de côté d'une chaussure de ski de fond de type skating selon l'invention montée sur un ski, respectivement en position de repos, en position d'extension et en position intermédiaire dans le ramené du ski.
    • Les figures 4 à 9 illustrent, en vue de côté, différents modes de réalisation de l'invention appliquée à une chaussure de ski de fond.


    [0015] La chaussure, représentée à titre d'exemple sur la figure 1, est particulièrement adaptée pour le pas de patineur ou skating et présente, extérieurement, l'allure d'une chaussure constituée à l'origine d'une tige basse 10, c'est-à-dire d'une tige dont les parties rigides ne s'étendent pas en hauteur au-delà des malléoles, d'une semelle externe 11 et d'un système de fermeture 20 pour le chaussage ou le déchaussage de type connu en soi recouvrant un système de laçage interne.

    [0016] De manière classique un ski 30 est fixé à une partie avant 11a de la semelle 11 par l'intermédiaire d'une fixation 16 représentée schématiquement.

    [0017] La tige 10 est en matériau souple et est munie au niveau du talon d'un contrefort arrière 12 pouvant être réalisé de toute façon connue en soi.

    [0018] Ce contrefort 12 est de préférence réalisé en matière synthétique rigide et s'étend sur toute la partie arrière de la chaussure tout autour du talon de celle-ci.

    [0019] Ce contrefort 12 s'étend, dans la zone des malléoles, jusqu'en haut de la tige 10 pour la réception d'un collier articulé 13, celui-ci étant fixé, de façon connue en soi, au niveau des malléoles.

    [0020] Le collier articulé 13 est constitué par une manchette en matériau rigide et notamment en un matériau synthétique tel que connu sous la dénomination commerciale Pébax.

    [0021] Ce collier 13 s'étend vers le haut jusqu'au bas du mollet et entoure tout le bas de jambe. Il est ouvert à sa partie avant pour permettre la mise en place du pied dans la chaussure et est également muni de moyens de serrage (non représentés) de type connu en soi et constitué par exemple par des moyens auto-agrippants.

    [0022] Ce collier 13 est par ailleurs muni à l'arrière d'une échancrure 13a destinée à faciliter la rotation vers l'arrière de ce collier.

    [0023] Ainsi qu'on le concevra aisément, la hauteur importante du collier 13 permet une excellente tenue latérale de la jambe lors de la pratique du skating, une telle hauteur permettant en outre une plus grande répartition sur la jambe des efforts de réaction et, par conséquent, un meilleur confort pour l'utilisateur.

    [0024] Par ailleurs, la chaussure de skating selon l'invention comporte également des moyens énergisés 40 de contrôle angulaire longitudinal de la tige par rapport au collier c'est-à-dire du ski 30, lorsqu'il est en l'air, par rapport à la semelle 11 de la chaussure pendant la phase de ramené dudit ski 30, ce qui permet de remédier à certains inconvénients rencontrés dans la pratique du skating et qui ont été énoncés ci-dessus.

    [0025] Ces moyens 40 sont, dans le cas des figures 1 à 4 disposés entre un point A de la tige 10 et un point B du collier articulé 13 et comprennent un organe élastique 41 constituant une source d'énergie, en l'occurrence un ressort métallique agissant en compression entre les points A et B. En fait ce ressort est chargé au cours d'une phase de poussée du ski 30 (voir figure 2) et se libère au cours de la phase de ramené (voir figure 3), pour tendre à rappeler ladite tige 10 vers le collier 13 dans un mouvement de pivotement vers le haut dans le sens F, provoquant conséquemment le relevage automatique de l'extrémité avant ou spatule du ski 30, lorsque celui-ci n'est pas dans une phase motrice.

    [0026] Comme le montre particulièrement bien les figures 1 à 3, dans une position de repos (figure 1) avec le pied dans la chaussure, le ressort 41 n'est pas comprimé et il a une longueur L. Dans cette position, l'axe vertical I de la chaussure qui est perpendiculaire au plan horizontal P de la tige 10, se confond avec l'axe J du bas de jambe, d'où du collier 13 qui en est solidaire. Cette position de repos correspond en fait à une position d'équilibre médiane O se situant entre d'une part une position O1 de fin de poussée ou de fin d'extension du pied dans laquelle l'axe J du collier 13 est incliné au maximum vers l'arrière selon l'angle α1 et d'autre part une position O2 de flexion maximum du pied vers l'avant, en cours de poussée selon un angle α2. En fait, le ressort 41 sera de préférence disposé de façon qu'au repos et en l'absence du pied dans la chaussure l'axe vertical I soit légèrement incliné en direction de la position O2, de sorte que la mise en place du pied dans la chaussure entraîne une légère précontrainte du ressort au repos, supprimant ainsi tout jeu au début du mouvement de pivotement.

    [0027] On voit bien selon la figure 2 que lorsque en fin d'extension, l'axe J forme un angle α1 avec l'axe I, le ressort 41 s'est déformé par compression entre les points A et B d'une valeur

    (Longueur du ressort au repos), l (longueur du ressort comprimé au maximum).

    [0028] Etant donné qu'en phase de ramené du ski, (figure 3) celui-ci se situe en l'air, il en résulte qu'il n'est plus soumis à aucune contrainte, ce qui permet au ressort 41 de se libérer. Deux forces FA et FB de sens opposés sont alors créées respectivement aux points A et B précités pour écarter le collier de la tige à l'arrière.

    [0029] L'appui en B étant indéformable puisque lié à la jambe, la force FA multipliée par le bras de levier autour de l'axe 14 provoquera un couple C qui aura pour incidence de faire remonter le ski selon F. En fait, le couple C s'annule lorsque α=O et cela grâce à des moyens de débrayage 50 rendant inopérant ledit ressort 41 entre la position d'équilibre O et la position O2 de flexion maximum du pied vers l'avant, en cours de poussée.

    [0030] Selon l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, les moyens de débrayage 50 sont constitués par une extrémité libre supérieure 41a du ressort 41 et par un organe de butée 42 également libre disposé sur une partie correspondante du collier 13 selon des positions relatives telles à laisser subsister un jeu "j" minimum, afin que la coopération des parties 41a et 42 ne s'effectue que dans un sens allant de la position médiane O à la position de fin d'extension O1. Par contre, l'extrémité inférieure 41b du même ressort 41 est solidaire, ou pour le moins en appui permanent sur une partie fixe 43 de la tige 10.

    [0031] En l'occurrence, la partie fixe 43 est réalisée au niveau du contrefort 12 de ladite tige 10 et l'organe de butée opposé 42 est constitué par le fond d'un fourreau 44 solidaire du collier 13, dans lequel le ressort 41 est susceptible de coulisser librement pour former les moyens de débrayage 50, entre la position O et la position O2 du collier 13 par rapport à la tige 10. Dans le mode de réalisation de la figure 4, le ressort 41 est monté le long d'une tige 46, articulé en 47 sur la partie fixe 43 et portant la butée 41b pour l'extrémité inférieure du ressort. Cette tige 46 sert alors de guide.

    [0032] Le mode de réalisation de la figure 5 diffère essentiellement du précédent en ce que l'organe élastique est constitué par une lame 61 déformable élastiquement, travaillant en flambage, entre une position I de repos et une position II de travail correspondant à la position O1 précitée du collier 13 par rapport à la tige 10, les moyens de débrayage 60 étant identiques aux précédents 50.

    [0033] Le mode de réalisation de la figure 6 diffère essentiellement des précédents en ce que l'organe élastique 71 est constitué par au moins un barreau déformable élastiquement, formé par deux branches perpendiculaires dont l'une horizontale 71a est solidaire d'un logement correspondant 72 réalisé dans une partie latérale de la tige 10 et dont l'autre verticale 71b est libre et susceptible de coopérer par son extrémité 71c avec un organe de butée 73, obtenu sur le flanc du collier 13, lors d'une inclinaison de celui-ci vers l'arrière, au delà de la position médiane O.

    [0034] Le mode de réalisation de la figure 7 diffère essentiellement des précédents en ce que l'organe élastique 81 est constitué par une épingle déformable 82 fixée par sa base 82c sur chacune des articulations 14 du collier 13 par rapport à la tige 10, ses branches supérieure 82a et inférieure 82b étant respectivement en liaison avec une butée mobile supérieure 83 du collier 13 et une butée fixe inférieure 84 de la tige 10, laquelle épingle 82 est susceptible d'être comprimée lors d'une inclinaison du collier 13 vers l'arrière au-delà de la position médiane O, la branche supérieure 82a étant apte à glisser par rapport à la butée 83 pour former les moyens de débrayage 80, dans un sens d'inclinaison avant du collier 13 vers la position O2.

    [0035] En l'occurrence, l'épingle 82 est formée par une épingle double comportant des branches supérieures 82a disposées de part et d'autre du collier 13 pour l'envelopper dans sa partie arrière 13a alors que les branches inférieures 82b sont disposées de part et d'autre de la tige 10 pour l'envelopper également dans sa partie arrière 12a au niveau du contrefort 12.

    [0036] La double épingle peut être soit obtenue par exemple de façon monobloc par moulage de matière plastique, soit par conformation d'un élément métallique filiforme déformable élastiquement ou autre.

    [0037] Le mode de réalisation de la figure 8 diffère essentiellement des précédents en ce que l'organe élastique 91 est constitué par au moins un bras 92 issu d'une partie inférieure latérale du collier 13A et est susceptible de venir en contact avec une butée correspondante 93 réalisée sur une partie arrière de la tige 10 au niveau du contrefort 12, au-delà de la position médiane O du collier 13A dans un sens arrière et d'y échapper dans un sens avant, pour former les moyens de débrayage 90.

    [0038] Le mode de réalisation de la figure 9 diffère essentiellement des précédents en ce que l'organe élastique 101 est constitué par au moins un bras 102 issu du contrefort 12 de la tige 10 et est susceptible de venir en contact avec une butée correspondante 103 réalisée sur une partie inférieure du collier 13B, au-delà de la position médiane O du collier 13B dans un sens arrière et d'y échapper dans un sens avant, pour former les moyens de débrayage 100.

    [0039] Dans ces deux derniers cas de figure, il est avantageux que les bras 92 ou 102 soient doublés pour être disposés de part et d'autre de la chaussure, les deux parties ainsi formées étant en liaison pour entourer l'arrière de la tige et constituer ainsi une meilleure prise d'appui du collier 13A ou 13B sur la butée 92 ou sur le bras 102.


    Revendications

    1. Chaussure de sport, notamment pour la pratique de sport de glisse, obtenue à partir d'une semelle externe (11) apte à être fixée au moins par une partie avant (11a) sur un organe de glisse (30) et comportant une tige (10) munie d'un contrefort arrière (12) sur lequel est articulé un collier rigide (13, 13A, 13B) destiné à entourer le bas de jambe et qui s'étend vers le haut de la tige (10) à partir de l'articulation (14), au-delà de son extrémité supérieure, ladite chaussure comportant en outre des moyens énergisés (40) de contrôle angulaire longitudinal de l'élément de glisse (patin, ski...) en l'air, par rapport à la semelle (11) de la chaussure pendant la phase de ramené de cet élément de glisse (30), qui sont disposés entre un point fixe (A) de la tige (10) et un point mobile (B) du collier articulé (13, 13A, 13B) et qui comprennent au moins un organe élastique constituant une source d'énergie apte à se charger au cours d'une phase de poussée sur l'élément de glisse (30) et à se libérer au cours de la phase de ramené, l'organe élastique (41, 61, 71, 81, 91, 101) constituant la source d'énergie étant associé à des moyens de débrayage (50, 60, 70, 80, 90, 100), de manière à être activé uniquement entre une position d'équilibre sensiblement médiane (0) de la chaussure, dans laquelle l'axe longitudinal (J) du collier (13, 13A, 13B) est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal (P) de la tige (10), et une position de fin de poussée (O1) ou de fin d'extension du pied, dans laquelle l'axe (J) du collier (13, 13A, 13B) est incliné au maximum vers l'arrière, lesdits moyens de débrayage (O) rendant inopérant ledit organe élastique entre ladite position d'équilibre sensiblement médiane et une position (O2) de flexion maximun du pied vers l'avant, en cours de poussée.
     
    2. Chaussure selon la revendication 1, dans laquelle les moyens de débrayage (50, 60, 70, 80, 90, 100) sont constitués par une partie libre de l'organe élastique (41, 61, 71, 81, 91, 101) et par un organe de butée (42, 73, 83, 93, 103) également libre disposé sur une partie correspondante du collier (13, 13A, 13B) ou de la tige (10), selon des positions relatives telles à leur permettre de coopérer uniquement dans un sens allant de la position d'équilibre médiane (O) à une position (O1) de fin d'extension du pied et inversement, l'autre extrémité de l'organe élastique étant en appui sur une partie fixe (43, 72, 84, 93, 103) de la tige (10) ou du collier (13, 13A, 13B).
     
    3. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle l'organe élastique (41, 61) est interposé entre une prise d'appui fixe (43) réalisée sur une partie arrière de la tige (10) au niveau du contrefort (12) et un organe de butée constitué par le fond d'un fourreau (44) solidaire du collier (13), dans lequel il est susceptible de coulisser librement, pour former les moyens de débrayage (50).
     
    4. Chaussure selon la revendication 3, dans laquelle l'organe élastique (41) est un ressort métallique agissant en compression.
     
    5. Chaussure selon la revendication 3, dans laquelle l'organe élastique est une lame déformable élastiquement travaillant en flambage.
     
    6. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle l'organe élastique (71) est constitué par au moins un barreau déformable élastiquement, formé par deux branches perpendiculaires dont l'une horizontale (71a) est solidaire d'un logement correspondant (72) réalisé dans une partie latérale de la tige (10) et dont l'autre verticale (71b) est libre et susceptible de coopérer par son extrémité (71c) avec un organe de butée (73), obtenu sur le flanc du collier (13), lors d'une inclinaison de celui-ci vers l'arrière, au delà de la position médiane (O).
     
    7. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle l'organe élastique (81) est constitué par une épingle déformable (82) fixée par sa base (82c) sur l'articulation (14) du collier (13) par rapport à la tige (10), ses branches supérieure (82a) et inférieure (82b) étant respectivement en liaison avec une butée mobile supérieure (83) du collier (13) et une butée fixe inférieure (84) de la tige (10), laquelle épingle (82) est susceptible d'être comprimée lors d'une inclinaison du collier (13) vers l'arrière au-delà de la position médiane (O), la branche supérieure (82a) étant apte à glisser par rapport à la butée mobile (83) pour former les moyens de débrayage (80), dans un sens d'inclinaison avant du collier (13) vers la position (O2).
     
    8. Chaussure selon la revendication 7, dans laquelle l'épingle (82) est double et comporte des branches supérieures (82a) disposées de part et d'autre du collier (13) pour l'envelopper dans sa partie arrière (13a) alors que les branches inférieures (82b) sont disposées de part et d'autre de la tige (10) pour l'envelopper également dans sa partie arrière (12a) au niveau du contrefort (12).
     
    9. Chaussure selon la revendication 8, dans laquelle la double épingle (82) est obtenue de façon monobloc par moulage de matière plastique.
     
    10. Chaussure selon la revendication 8, dans laquelle la double épingle (82) est obtenue par conformation d'un élément métallique filiforme déformable élastiquement.
     
    11. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle l'organe élastique (91) est constitué par au moins un bras (92) issu d'une partie inférieure latérale du collier (13A) et est susceptible de venir en contact d'une butée correspondante (93) réalisée sur une partie arrière de la tige (10) au niveau du contrefort (12), au-delà de la position médiane (O) du collier (13A) dans un sens arrière et d'y échapper dans un sens avant, pour former les moyens de débrayage (90).
     
    12. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle l'organe élastique (101) est constitué par au moins un bras (102) issu du contrefort (12) de la tige (10) et est susceptible de venir en contact d'une butée correspondante (103) réalisée sur une partie inférieure du collier (13B), au-delà de la position médiane (O) du collier (13B) dans un sens arrière et d'y échapper dans un sens avant, pour former les moyens de débrayage (100).
     


    Claims

    1. Sport boot, especially for performing a gliding sport, obtained from an outer sole (11) capable of being fastened at least through one forward part (11a) on a gliding member (30), and comprising a shank (10), provided by a heel cap (12) on which a rigid collar (13, 13A, 13B) is hinged which is adapted to surround the lower leg and which extends towards the top of the shank (10) starting from the hinge (14) beyond the upper end thereof, said boot further comprising energized means (40) for the angular longitudinal control of the gliding element (skate, ski...) in the air in respect to the sole (11) of the boot during the phase of advancement of this gliding element (30), which are arranged between a fixed point (A) of the shank (10) and a movable point (B) of the hinged collar (13, 13A, 13B), and which comprise at least on resilient member constituting an energy source capable of being tensed in the course of a pushing phase on the gliding element (30), and to relax in the course of the advancement phase, the resilient member (41, 61, 71, 81, 91, 101) constituting the energy source being connected to disengaging means (50, 60, 70, 80, 90, 100), such that it is activated only between a substantially median position of equilibrium (O) of the boot, in which the longitudinal axis (J) of the collar (13, 13A, 13B) is substantially perpendicular with the horizontal plane (P) of the shaft (10), and a position at the end of pushing (O1) or at the end of the extension of the foot, in which the axis (J) of the collar (13, 13A, 13B) is maximally inclined towards the back, said means of disengagement (O) rendering said resilient member inoperative between said position of equilibrium which is essentially median and a position (O2) of maximum forward flexing of the foot in the course of pushing.
     
    2. Boot according to claim 1, wherein the disengagement means (50, 60, 70, 80, 90, 100) are constituted by a free part of the resilient member (41, 61, 71, 81, 91, 101) and by an also free abutment member (42, 73, 83, 93, 103) arranged on a corresponding part of the collar (13, 13A, 13B) or of the shank (10) in accordance with relative positions so as to permit them to cooperate only in a direction proceeding from the median position of equilibrium (O) to a position (O1) at the end of the extension of the foot and vice versa, the other end of the resilient member being supported on a fixed part (43, 72, 84, 93, 103) of the shank (10) or of the collar (13, 13A, 13B).
     
    3. Boot according to claim 1 or 2, wherein the resilient member (41, 61) is interposed between a fixed support part (43) embodied on a rear part of the shank (10) at the level of the heel cap (12) and an abutment member constituted by the bottom of a sheath (44) affixed to the collar (13), in which it is capable of sliding freely, to form the disengagement means (50).
     
    4. Boot according to claim 3, wherein the resilient member (41) is a metal spring acting under compression.
     
    5. Boot According to claim 3, wherein the resilient member is a resiliently deformable blade operating by buckling.
     
    6. Boot according to claim 1 or 2, wherein the resilient member (71) is constituted by at least one resilient, deformable bar formed by two perpendicular arms, of which the one horizontal (71a) is affixed to a corresponding housing (72) embodied in a lateral part of the shank (10), and the other vertical (71b) is free and capable of cooperating, trough its end (71c), with an abutment member (73) obtained on the side of the collar (13) during a rearward inclination of the latter beyond the median position (O).
     
    7. Boot according to claim 1 or 2, wherein the resilient member (81) is constituted by a deformable pin (82), fixed through its base (82c) on the hinge (14) of the collar (13) in respect to the shank (10), its upper arm (82a) and lower arm (82b) respectively being connected with an upper movable abutment (83) of the collar (13) and a lower stationary abutment (84) of the shank (10), which pin (82) is capable of being compressed during a rearward inclination of the collar (13) beyond the median position (O), the upper arm (82a) being capable of sliding in respect to the movable abutment (83), to form the disengagement means (80), in a direction of forward inclination of the collar (13) towards the position (O2).
     
    8. Boot according to claim 7, wherein the pin (82) is double and comprises upper arms (82a) arranged on both sides of the collar (13) to enclose it in its rear part (13a), while its lower arms (82b) are arranged on both sides of the shank (10) to also enclose it in its rear part (12a) at the level of the heel cap (12).
     
    9. Boot according to claim 8, wherein the double pin (82) is made in a single-piece manner by molding plastic material.
     
    10. Boot according to claim 8, wherein the double pin (82) is made by shaping a metallic filamentary element which can be resiliently deformed.
     
    11. Boot according to claim 1 or 2, wherein the resilient member (91) is constituted by at least one arm (92) extending from a lower lateral part of the collar (13A), and is capable of coming into contact with a corresponding abutment (93) embodied on a rear part of the shank (10) at the level of the heel cap (12) beyond the median position (O) of the collar (13A) in a backward direction and to move therefrom in a forward direction to form the disengagement means (90).
     
    12. Boot according to claim 1 or 2, wherein the resilient member (101) is constituted by at least one arm (102) extending from the heel cap (12) of the shank (10) and is capable of coming into contact with a corresponding abutment (103) embodied on a lower part of the collar (13B), beyond the median position (O) of the collar (13B) in a backward direction, and to move therefrom in a forward direction to form the disengagement means (100).
     


    Ansprüche

    1. Sportschuh, insbesondere zum Ausüben eines Gleitsportes, der ausgehend von einer äußeren Sohle (11), die dazu geeignet ist, durch zumindest einen vorderen Teil (11a) auf einem Gleitelement (30) befestigt zu werden, erhalten ist, und der einen Schaft (10) aufweist, der mit einer hinteren Kappe (12) versehen, auf der ein steifer Kragen (13, 13A, 13B) angeordnet ist, der dazu bestimmt ist, den unteren Teil des Beines zu umgeben und der sich in Richtung nach oben des Schaftes (10) ausgehend von dem Gelenk (14) über sein oberes Ende hinaus erstreckt, wobei der Schuh außerdem unter Energie gesetzte Einrichtungen (40) zur longitudinalen Winkelsteuerung des Gleitelementes (Gleitkufe, Ski, ...) in der Luft bezüglich der Sohle (11) des Schuhes während der Rückholphase dieses Gleitelementes (30) aufweist, die zwischen einem festen Punkt (A) des Schaftes (10) und einem beweglichen Punkt (B) des angelenkten Kragens (13, 13A, 13B) angeordnet sind und die zumindest ein elastisches Element aufweisen, das eine Energiequelle bildet, die dazu geeignet ist, sich im Laufe einer Abstoßphase auf dem Gleitelement (30) aufzuladen und sich im Laufe der Rückholphase freizusetzen, wobei das elastische Element (41, 61, 71, 81, 91, 101), das die Energiequelle bildet, Entkopplungseinrichtungen (50, 60, 70, 80, 90, 100) zugeordnet ist, so daß es nur zwischen einer im wesentlichen mittleren Gleichgewichtsposition (O) des Schuhes, in der die longitudinale Achse (J) des Kragens (13, 13A, 13B) im wesentlichen senkrecht zur horizontalen Ebene (P) des Schaftes (10) ist, und einer Position des Endes des Abstoßens (O1) oder des Endes der Streckung des Fußes aktiviert ist, in der die Achse (J) des Kragens (13, 13A, 13B) maximal in Richtung nach hinten geneigt ist, wobei die Entkopplungseinrichtungen (O) das elastische Element zwischen der im wesentlichen mittleren Gleichgewichtsposition und einer Position (O2) der maximalen Biegung des Fußes in Richtung nach vorne im Laufe des Abstoßens unwirksam machen.
     
    2. Schuh gemäß Anspruch 1, bei dem die Entkopplungseinrichtungen (50, 60, 70, 80, 90, 100) durch einen freien Abschnitt des elastischen Elementes (51, 61, 71, 81, 91, 101) und durch ein Anschlagelement (42, 73, 83, 93, 103) gebildet sind, das gleichfalls frei auf einem entsprechenden Abschnitt des Kragens (13, 13A, 13B) oder des Schaftes (10) angeordnet ist, gemäß relativen Positionen, so daß ihnen erlaubt ist, nur in einer Richtung zusammenzuwirken, die von der mittleren Gleichgewichtsposition (O) zu einer Position (O1) des Endes der Streckung des Fußes und umgekehrt geht, wobei das andere Ende des elastischen Elementes in Abstützung auf einem festen Abschnitt (43, 72, 84, 93, 103) des Schaftes (10) oder des Kragens (13, 13A, 13B) ist.
     
    3. Schuh gemäß Anspruch 1 oder 2, bei dem das elastische Element (41, 61) zwischen einer festen Abstützung, die auf einem hinteren Abschnitt des Schaftes (10) auf der Ebene der Kappe (12) realisiert ist, und einem Anschlagelement angeordnet ist, das durch den Boden einer Stulpe (44) gebildet ist, die fest mit dem Kragen (13) verbunden ist, in der es in der Lage ist, frei zu gleiten, um die Entkopplungseinrichtungen (50) zu bilden.
     
    4. Schuh gemäß Anspruch 3, bei dem das elastische Element (41) eine metallische Feder ist, die auf Druck wirkt.
     
    5. Schuh gemäß Anspruch 3, bei dem das elastische Element ein elastisch deformierbares Blatt ist, das durch Knickung arbeitet.
     
    6. Schuh gemäß Anspruch 1 oder 2, bei dem das elastische Element (71) durch zumindest einen elastisch deformierbaren Stab gebildet ist, der durch zwei senkrechte Zweige gebildet ist, von denen der eine horizontale (71a) fest mit einer entsprechenden Aufnahme (72) verbunden ist, die in einem seitlichen Abschnitt des Schaftes (10) realisiert ist, und wobei der andere vertikale (71b) frei ist und dazu geeignet ist, durch sein Ende (71c) mit einem Anschlagelement (73) zusammenzuwirken, das auf der Seite des Kragens (13) erhalten ist, bei einer Neigung desselben in Richtung nach hinten über die mittlere Position (O) hinaus.
     
    7. Schuh gemäß Anspruch 1 oder 2, bei dem das elastische Element (81) durch eine deformierbare Nadel (82) gebildet ist, die durch ihre Basis (82c) auf der Anlenkung (14) des Kragens (13) bezüglich des Schaftes (10) befestigt ist, wobei ihre oberen (82a) und unteren (82b) Zweige jeweils in Verbindung mit einem beweglichen oberen Anschlag (83) des Kragens (13) und einem festen unteren Anschlag (84) des Schaftes (10) sind, wobei die Nadel (82) dazu geeignet ist, bei einer Neigung des Kragens (13) in Richtung nach hinten über die mittlere Position (O) hinaus zusammengedrückt zu werden, wobei der obere Zweig (82a) dazu geeignet ist, bezüglich des beweglichen Anschlages (83) zu gleiten, um die Entkopplungseinrichtungen (80) in einer vorderen Neigungsrichtung des Kragens (13) in Richtung der Position (O2) zu bilden.
     
    8. Schuh gemäß Anspruch 7, bei dem die Nadel (82) doppelt ist und obere Zweige (82a) aufweist, die beidseitig des Kragens (13) angeordnet sind, um ihn in seinem hinteren Abschnitt (13a) zu umhüllen, während die unteren Zweige (82a) beidseitig des Schaftes (10) angeordnet sind, um ihn gleichfalls in seinem hinteren Abschnitt (12a) auf der Ebene der Kappe (12) zu umhüllen.
     
    9. Schuh gemäß Anspruch 8, bei dem die doppelte Nadel (82) auf Monoblock-Weise durch Formen von Kunststoffmaterial erhalten ist.
     
    10. Schuh gemäß Anspruch 8, bei dem die doppelte Nadel (82) durch Bildung eines metallischen drahtförmigen elastisch deformierbaren Elementes erhalten ist.
     
    11. Schuh gemäß Anspruch 1 oder 2, bei dem das elastische Element (91) durch zumindest einen Arm (92) gebildet ist, der von einem seitlichen unteren Abschnitt des Kragens (13A) ausgeht und dazu geeignet ist, in Kontakt mit einem entsprechenden Anschlag (93) zu kommen, der auf einem hinteren Abschnitt des Schaftes (10) auf der Ebene der Kappe (12) realisiert ist, über die mittlere Position (O) des Kragens (13A) in einer hinteren Richtung hinaus und um dort in einer vorderen Richtung zu entkommen, um die Entkopplungseinrichtungen (90) zu bilden.
     
    12. Schuh gemäß Anspruch 1 oder 2, bei dem das elastische Element (101) durch zumindest einen Arm (102) gebildet ist, der von der Kappe (12) des Schaftes (10) ausgeht und dazu geeignet ist, in Kontakt mit einem entsprechendem Anschlag (103) zu kommen, der auf einem unteren Abschnitt (13B) realisiert ist, über die mittlere Position (O) des Kragens (13B) hinaus in einer hinteren Richtung und dort in einer vorderen Richtung zu entkommen, um die Entkopplungseinrichtungen (100) zu bilden.
     




    Dessins