[0001] L'invention se rapporte à une turbomachine, et plus particulièrement à un moyen d'entraîner
manuellement la rotation du rotor pour le contrôle par endoscopie des aubes de ce
rotor.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0002] Les turbomachines et en particulier les turbomoteurs pour aéronefs font l'objet d'inspections
et de contrôles réguliers. Certaines inspections sont effectuées à l'aide d'endoscopes
qui sont introduits à l'intérieur du turbomoteur par des ouvertures obturables prévues
à cet effet et qui permettent un examen sans démontage de composants non visibles
de l'extérieur. Pour inspecter les aubes du rotor, on introduit un endoscope dans
la veine de fluide par des ouvertures obturables du carter du turbomoteur, et on amène
successivement chaque aube devant l'endoscope en faisant tourner le rotor pas à pas.
Cette rotation pas à pas du rotor se fait habituellement en entraînant à la main un
organe tournant connecté mécaniquement au rotor.
[0003] Habituellement, on fait ainsi tourner à la main l'un des pignons du boîtier d'équipements,
ce qui permet de faire tourner le rotor haute pression par l'intermédiaire de la transmission
mécanique reliant en rotation le rotor aux pignons du boîtier d'équipements. On accède
à ce pignon par une ouverture obturable du carter du boîtier d'équipements. Cette
ouverture est généralement en bout de l'arbre du pignon, et on fait simplement tourner
le pignon à l'aide d'un volant ou d'une clé à cliquet standard dont on introduit l'extrémité
dans, ou sur, une portée non circulaire, par exemple carrée, aménagée à l'extrémité
de l'arbre du pignon à entraîner.
[0004] Cette ouverture est habituellement obturée par un couvercle qu'il faut enlever puis
remettre lorsque l'opération est terminée. Quelquefois, c'est un équipement qu'il
faut déposer pour accéder ainsi à l'arbre transmettant le mouvement à cet équipement.
[0005] Dans le cas où l'accès au pignon se fait par enlèvement d'un couvercle, il est arrivé
que l'agent effectuant l'inspection oublie ensuite de remettre le couvercle, ce qui
provoque la fuite de l'huile par l'ouverture laissé ouverte et l'épuisement rapide
de la réserve d'huile de la turbomachine pendant son fonctionnement.
[0006] Cet oubli n'est guère envisageable dans le cas où il faut déposer un équipement,
mais l'obligation de déposer et de remonter ensuite un équipement pour effectuer une
inspection par endoscopie des aubes du rotor prend du temps, prolonge l'opération,
augmente le coût de maintenance et reste de ce fait un inconvénient.
[0007] On pourrait envisager de prolonger l'arbre du pignon à l'extérieur du carter et d'assurer
une étanchéité entre l'arbre et le carter, ce qui permettrait d'entraîner cet arbre
sans rien démonter. Cette solution présente cependant deux inconvénients :
1) Du fait de la température de fonctionnement et de la fiabilité exigée, notamment
dans le cas des turbomoteurs pour aéronefs; il faudrait utiliser un joint d'étanchéité
du type à anneau de céramique ou de carbone qui est coûteux.
2) Bien que fiable, un tel joint introduit une cause de panne supplémentaire alors
que l'on exige habituellement des turbomachines un fonctionnement prolongé sans intervention.
RESUME DE l'INVENTION
[0008] Pour résoudre ce problème l'invention propose d'entraîner un arbre de la turbomachine
connecté en rotation au rotor, au moyen d'un arbre d'entraînement traversant la paroi
du carter entourant l'arbre à entraîner, l'arbre d'entraînement et l'arbre à entraîner
étant reliés entre eux par un accouplement débrayable commandé par un moyen de débrayage
automatique. Un moyen d'étanchéité au moins statique, efficace au moins en position
débrayée, est disposée entre l'arbre d'entraînement et le carter. L'arbre d'entraînement
sera actionné en rotation par son extrémité à l'extérieur du carter.
[0009] On comprend qu'une telle disposition permet de faire tourner manuellement le rotor
sans ouvrir le carter. L'accouplement commandé par un débrayage automatique garantit
que l'arbre d'entraînement restera immobile pendant le fonctionnement de la turbomachine,
et le moyen d'étanchéité au moins statique associée à ces moyens précédents évite
de façon fiable et peu coûteuse les pertes d'huile qui pourraient résulter d'un mécanisme
mobile traversant la paroi du carter.
[0010] Avantageusement, l'arbre d'entraînement, le moyen de débrayage automatique et le
moyen d"étanchéité au moins statique sont montés sur un support amovible fixé au carter
sur l'ouverture permettant d'atteindre l'arbre à entraîner. Cette disposition est
peu coûteuse et peut être substituée au couvercle de l'art antérieur sans modification
du carter, ce qui permet à peu de frais d'appliquer rétroactivement l'invention aux
turbomachines déja en service.
[0011] Avantageusement, l'arbre d'entraînement sera coaxial à l'arbre à entraîner, ce qui
simplifie l'accouplement dont le débrayage automatique peut être assuré par un ressort
repoussant l'arbre d'entraînement vers l'extérieur.
DESCRIPTION DES FIGURES
[0012] L'invention sera mieux comprise et les avantages qu'elle procure apparaîtront plus
clairement au vu d'un exemple détaillé de réalisation et des figures annexées :
[0013] La figure 1 est une vue en coupe simplifiée d'une turbomachine du type turbofan à
double corps et double flux montrant la chaîne cinématique depuis le rotor jusqu'à
la boite d'engrenages.
[0014] La figure 2 illustre un exemple de l'état de la technique.
[0015] La figure 3 illustre un exemple de mise en oeuvre de l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE
[0016] On se reportera en premier lieu à la figure 1. Dans cet exemple, la turbomachine
1 est un turbofan à double corps et double flux d'un type bien connu et couramment
utilisé pour propulser les avions de transport. On ne décrira de ce fait que les parties
de la turbomachine 1 en rapport avec l'invention. Le rotor haute pression 2 comporte
un arbre 3 solidaire de plusieurs étages d'aubes 4 du compresseur haute pression à
l'avant de la chambre de combustion 5, et solidaire d'un ou plusieurs étages d'aubes
6 de la turbine à l'arrière de ladite chambre 5. Le rotor basse pression 7 comporte
un arbre 8 coaxial et intérieur à l'arbre 3, cet arbre 8 étant solidaire à l'avant
d'un étage d'aubes fan 9 et de plusieurs étages d'aubes 10 du compresseur basse pression,
cet arbre 8 étant aussi solidaire à l'arrière de un ou plusieurs étages d'aubes 11
de la turbine basse pression. La chaîne cinématique allant de l'arbre 3 du rotor haute
pression au support d'équipements 14 comporte une succession d'arbres 16 fonctionnant
à l'intérieur de carters 20 et connectés en rotation directement ou indirectement
au rotor 2. On trouve ainsi successivement un premier renvoi d'angle 15 à 90° à deux
engrenages coniques, un premier arbre de transmission 16a perpendiculaire à l'arbre
3, un second renvoi d'angle 17 à 90° à deux engrenages coniques, et un second arbre
de transmission 16b parallèle à l'arbre 3 et entraînant en rotation l'un des arbres
et pignons 16c du support d'équipements 14. Différents équipements, tels un démarreur
ou des pompes à huile ou à carburant sont connectés aux arbres et pignons 16c du support
d'équipement 14. Du fait des conditions de fonctionnement difficiles, les composants
tournants 16 de la chaîne cinématique fonctionnent à l'intérieur de carters 20 étanches
et sont lubrifiés par huile ou brouillards d'huile.
[0017] Le rotor basse pression 7 est directement accessible depuis l'extérieur du moteur
par l'avant ou par l'arrière, et la rotation pas à pas dudit rotor basse pression
se fait simplement à la main. Au contraire, le rotor haute pression 2 n'est pas directement
accessible depuis l'extérieur du moteur, et la rotation pas à pas dudit rotor 2 s'effectue
en entraînant à la main l'un des arbres 16.
[0018] On se reportera maintenant à la figure 2. Le support d'équipements 14 comporte un
carter 20c entourant et supportant une pluralité d'arbres et pignons 16c s'engrenant
entre eux. L'arbre référencé 16b sur la figure 1 transmet le mouvement à l'un des
arbres et pignons 16c du support d'équipements 14 par l'intermédiaire d'un accouplement
généralement du type à cannelures 21. Ce mouvement se transmet de proche en proche
aux différents arbres et pignons 16c. Une ouverture 22 dans le carter 20c est aménagée
en regard de l'extrémité d'un arbre 16c et est obturée par un couvercle amovible 23,
alors qu'un alésage non circulaire, par exemple carré 24 est aménagé dans l'axe géométrique
25 et à l'extrémité 26 de l'arbre 16c.
Ainsi, pour faire tourner manuellement et pas à pas le rotor haute pression et amener
successivement chaque aube 4 ou 6 devant un endoscope, il faut démonter le couvercle
23, introduire un volant ou une manivelle à embout carré dans l'alésage carré 24 et
actionner ledit volant ou ladite manivelle. Si l'on oublie ensuite de remettre le
couvercle 23, l'huile distribuée à l'intérieur du carter 20c pendant le fonctionnement
de la turbomachine s'échappe par l'ouverture 22, ce qui provoque l'épuisement rapide
de la réserve d'huile de la turbomachine, avec pour conséquence l'endommagement puis
la panne de ladite turbomachine.
[0019] On se reportera maintenant à la figure 3. Un arbre d'entraînement 30 d'axe géométrique
31 aligné sur l'axe géométrique 25 est maintenu par un support 32 en regard de l'extrémité
26 de l'arbre 16c. L'arbre 30 se termine du côté de l'arbre 16c par un embout non
circulaire male 33 de forme complémentaire à celle de l'alésage 24 et susceptible
d'être introduit dans cette alésage par une translation de l'arbre 30 en direction
de l'arbre 16c suivant l'axe géométrique 31. On comprend que l'embout 33 et l'alésage
24 constituent un accouplement débrayable que l'on référencera d'une façon générale
34.
L'arbre d'entraînement 30 est guidé en translation et rotation par un palier 35 situé
dans sa partie médiane. Ce guidage est suffisant lorsque l'embout 33 est introduit
dans l'alésage 24, c'est à dire lorsque l'arbre 31 est en position embrayé. Avantageusement,
on guidera aussi l'arbre 31 par un second palier 36 qui peut se réduire à un simple
alésage dans le support 32, l'arbre 31 s'appuyant dans ce palier 36 par les parties
les plus à l'extérieur de l'embout 33.
[0020] L'arbre 30 comporte dans sa partie médiane un épaulement 37 contre lequel vient s'appuyer
l'extrémité d'un ressort hélicoïdal 38 entourant l'arbre 31, alors que l'autre extrémité
du ressort 38 s'appuie contre le support 32. L'épaulement 37 peut être aussi constitué
par un circlips. Le ressort 38 repousse l'arbre 31 vers l'extérieur en position débrayée,
le ressort 38 et l'épaulement 37 constituant plus généralement un moyen de débrayage
automatique 39 de l'accouplement 34. En position débrayée, l'arbre 30 arrive par son
épaulement 37 en butée contre le palier 35, ledit épaulement 37 assurant ainsi une
fonction de rétention axiale de l'arbre 30.
[0021] Le moyen d'étanchéité 40 de l'arbre 30 par rapport au carter 20c est assurée de préférence
par un joint à lèvre 40a monté dans le support 32 et appuyant sur une surface circulaire
40b de l'arbre 30. Avantageusement, la surface 40b sera légèrement conique avec un
diamètre un peu plus faible vers l'extrémité 41 de l'arbre 30 la plus éloignée du
carter 20c, cette réduction de diamètre étant suffisante pour que le contact entre
le joint 40a et la surface 40b devienne faible ou inexistant pendant la rotation manuelle
du rotor.
[0022] Dans un mode de réalisation préféré, on utilisera un joint 40a annulaire en téflon
chargé de graphite avec une section en U dont l'ouverture est tournée vers l'intérieur
du carter parallèlement à l'axe géométrique 31 de l'arbre 30, l'étanchéité étant réalisée
par l'appui des ailes en U respectivement sur la surface 40b dans sa partie de plus
grand diamètre et contre l'alésage non référencé dans lequel est disposé le joint
40a. En général, un ressort annulaire non référencé enserre l'aile intérieur du U
et augmente la pression exercée par le joint 40a sur la surface 40b. Un tel joint
40a est disponible par exemple sous la marque commerciale BALSEAL.
[0023] On comprend que pendant le fonctionnement de la turbomachine, le ressort 38 maintient
l'arbre 30 en position débrayée, cet arbre 30 n'étant plus en conséquence entraîné
par l'arbre 16c et restant de ce fait immobile.
Le moyen d'étanchéité 40 agit dans ces conditions d'une manière statique, ce qui lui
donne une grande fiabilité malgré l'environnement sévère et autorise la mise en oeuvre
de moyens peu coûteux.
[0024] L'utilisation d'un joint à lèvre 40a avec la lèvre tournée vers l'intérieur est la
solution préférée, car pendant le fonctionnement de la turbomachine, il se crée une
surpression à l'intérieur du carter 20c qui appuie ladite lèvre sur la surface 40b,
ce qui améliore l'étanchéité et la fiabilité du présent dispositif. Inversement à
l'arrêt, la surpression n'existe plus, l'appui de la lèvre du joint 40a sur la surface
40b est relaché, ce qui réduit le frottement du moyen d'étanchéité 40 et facilite
la manoeuvre de l'arbre 30.
[0025] La fiabilité de l'étanchéité 40 est encore améliorée par la conicité de la surface
40b. En effet, lorsque l'on actionne l'arbre 30 pour faire tourner l'arbre 16c, il
faut enfoncer l'arbre 30 dans le carter pour l'accoupler à l'arbre 16c, le joint 40a
se trouvant alors sur la surface 40b vers l'extrémité 41 de l'arbre 31, la surface
40b cylindrique ayant un diamètre plus faible vers l'extrémité 41, le joint 40a n'appuyant
plus que faiblement ou pas du tout sur la surface 40b, le joint 40a ne risquant plus
alors d'être détérioré ou usé par la rotation de l'arbre 30 ou le débattement radial
de cet arbre 30 résultant des jeux sur les paliers 35 et 36.
[0026] Le support 32 comportera avantageusement une embase 45 positionnée dans l'alésage
22a et la face extérieure 22b de l'ouverture 22, et un cylindre 46 dont une extrémité
46a est positionnée sur l'embase 45 alors que son autre extrémité 46b la plus à l'extérieur
du carter 20c reçoit le moyen d'étanchéité 40. Le palier 36 est positionné dans l'embase
45 et le palier 35 dans le cylindre 46, le ressort 38 prenant appui sur l'embase 45.
L'embase 45 est étanchée statiquement par rapport au carter 20a, et le cylindre 46
est étanché par rapport à l'embase 45 par exemple par de simples joints toriques.
Le cylindre 46 entoure la partie médiane de l'arbre 33, le palier 35 et le moyen de
débrayage automatique 39, et assure ainsi la protection de ces organes. Le support
32 est fixé sur le carter 20c, par exemple par des vis non représentées, comme le
serait le couvercle de l'art antérieur.
[0027] L'extrémité 41 de l'arbre 30 comporte un alésage 50 non circulaire, par exemple carré,
et centré sur son axe géométrique 31. Cet alésage permet d'accoupler un moyen de préemption
amovible de l'arbre 30, par exemple une clé à cliquet standard ou un volant non représentés,
pour manoeuvrer cet arbre 30.
[0028] Avantageusement, on protégera l'extrémité 41 de l'arbre 31 dépassant du cylindre
46 par un capuchon 51 amovible, fixé sur le cylindre 46, et étanché au moins à la
poussière par rapport à ce cylindre 46.
[0029] Il est clair que la présente invention ne s'applique pas seulement au support d'équipements
14 de la turbomachine 1, mais à tout arbre 16 connecté en rotation au rotor 2 et aisément
accessible de l'extérieur par une ouverture 22 dans un carter 20 entourant l'arbre
16, cette connexion en rotation devant évidemment être suffisante pour entraîner le
rotor 2.
[0030] Il est clair aussi que la disposition relative et le mode d'accouplement des arbres
16 et 30 peut faire l'objet de variantes sans changer l'esprit de l'invention. Dans
le cas où les arbres 16 et 30 restent alignés, on peut aussi utiliser un accouplement
par crabots. On peut aussi disposer les arbres 16 et 30 parallèlement entre eux, ou
rendre leurs axes géométriques 25 et 31 concourants, et utiliser un accouplement par
engrenages.
L'étanchéité statique entre l'arbre 30 et le support 32 peut aussi être assurée par
un épaulement conique à forte pente sur l'arbre 30 pénétrant en position débrayée
dans un alésage de forme complémentaire du support 32, l'épaulement conique comportant
à sa surface une rainure et un joint torique qui assure une étanchéité parfaite avec
l'alésage conique sans frotter contre celui-ci pendant le débrayage.
1. Turbomachine équipée d'un dispositif d'entraînement manuel de son rotor (2), ladite
turbomachine (1) comportant un carter (20) contenant un arbre (16) connecté en rotation
audit rotor (2), ledit carter (20) comportant une ouverture (22) permettant d'atteindre
l'arbre (16), caractérisée en ce qu'elle comporte notamment :
a) un arbre d'entraînement (30) traversant la paroi du carter (20) par l'ouverture
(22), cet arbre d'entrainement (30) étant tenu par un support amovible (32) monté
sur l'ouverture (22),
b) un moyen d'accouplement en rotation débrayable (34) des arbres (16) et (30),
c) un moyen de débrayage automatique (39) dudit accouplement (34),
d) un moyen d'étanchéité au moins statique (40) entre l'arbre d'entraînement (30)
et la paroi du carter (20), ledit moyen d'étanchéité (40) étant actif au moins lorsque
l'arbre (30) est en position débrayée.
2. Turbomachine conforme à la revendication 1, caractérisée en ce que l'arbre d'entraînement
(30), est susceptible d'un mouvement de translation axiale et poussé en position débrayée
vers l'extérieur par un ressort (38).
3. Turbomachine conforme à la revendication 2, le moyen d'étanchéité (40) comportant
un joint (40a) solidaire du support amovible (32), ledit joint (40a) appuyant sur
une surface circulaire (40b) de l'arbre d'entraînement (30), caractérisé en ce que
la surface circulaire (40b) est conique avec un diamètre plus faible vers l'extrémité
(41) de l'arbre (30) la plus éloignée du carter (20), afin de réduire ou de supprimer
le contact entre le joint (40a) et la surface (40b) pendant la rotation manuelle du
rotor.
4. Turbomachine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en
ce que l'arbre d'entraînement (30) est coaxial à l'arbre à entraîner (16), et en ce
que l'accouplement s'effectue par interpénétration d'un alésage (24) non circulaire
de l'arbre (16) avec un embout (33) de l'arbre (30), ledit embout (33) ayant une forme
complémentaire audit alésage (24).
5. Turbomachine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en
ce que le carter (20) est le carter (20c) du support d'équipement (14).
6. Turbomachine conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en
ce que l'extrémité (41) de l'arbre d'entraînement extérieure au carter (20) est recouverte
par un capuchon de protection amovible (51) étanché statiquement au moins à la poussière.