[0001] La présente invention se rapporte à un article meublant du type bureau ou pupitre
à plan de travail dans l'épaisseur duquel est inséré un bloc-papier d'écriture ou
de dessin rechargeable à feuilles ou feuillets détachables ou bien une liasse de feuilles
mobiles, de façon à dégager la surface supérieure dudit plan de travail et à éliminer
les risques de froissement ou de déchirement des feuilles ou feuillets.
[0002] La solution qui prévaut actuellement en matière d'organisation de la surface de travail
par exemple d'un bureau consiste notamment à poser les feuilles de papier soit directement,
soit par l'intermédiaire d'un sous-main intercalaire sur le plan de travail.
[0003] L'inconvénient bien connu de cette solution réside dans le fait que les feuilles
de papier, en saillie de la surface du plan de travail du bureau, peuvent facilement
se déplacer, se corner ou se froisser notamment à leurs coins inférieurs par contacts
répétés avec les poignets de chemise ou de veste de la personne attablée à son bureau.
[0004] La présente invention a pour but de résoudre ce problème. A cet effet, elle se rapporte
à un article meublant du type bureau ou pupitre avec bloc-papier d'écriture ou de
dessin rechargeable intégré dans l'épaisseur du plan de travail.
[0005] Cet objectif est atteint en ce que, conformément à la caractéristique principale
de l'invention, le plan de travail du bureau ou du pupitre présente dans son épaisseur
un volume du type réceptacle en retrait de sa face supérieure adapté en surface et
en dimension pour recevoir et immobiliser un bloc-papier d'écriture ou de dessin rechargeable
sous la forme de feuilles détachables ou autre.
[0006] Selon l'avantage essentiel de l'invention, les feuilles ou feuillets sont intégrés
dans l'épaisseur du plan de travail et ne font donc plus saillie de la face supérieure
du plan de travail du bureau ou du pupitre, de sorte qu'il est possible de les utiliser
sans risquer de les froisser ou de les corner.
[0007] Selon un autre de ses avantages, le meuble du type bureau ou pupitre conforme à l'invention
est réalisé entièrement en carton, ce qui permet d'en limiter sensiblement le prix
de revient et de lui conférer un caractère facilement démontable tout en conservant,
par une épaisseur suffisante du carton, des caractéristiques de robustesse et de rigidité
permettant son utilisation intensive.
[0008] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention sont consignés dans
la description qui suit effectuée selon un mode d'exécution préféré et non limitatif,
en référence aux dessins accompagnant sur lesquels :
. la figure 1 est une vue générale en perspective d'un exemple de meuble sous la forme
d'un pupitre formé avec les structures selon l'invention ;
. la figure 2 est une vue en perspective à l'état dissocié du pupitre de la figure
1 ;
. la figure 3 est une vue générale en perspective du pupitre de la figure 1 sans son
piètement, utilisé à la façon d'un lutrin posé sur une table ;
. la figure 4 est une vue en perspective du pupitre avec plateau abattant soulevé
et renfort de compartimentage extrait du volume intérieur de rangement du pupitre
;
. la figure 5 est une vue en perspective partiellement transparente du pupitre de
la figure 4 avec plateau abattant baissé et renfort de compartimentage en place bloqué
par ses chants contre les bords en caisson du pupitre ;
. la figure 6 est une vue en perspective à l'état totalement déplié du flanc de carton
propre à la constitution du pupitre ;
. la figure 7 est une vue en perspective à l'état partiellement érigé du flanc de
carton de la figure 6 ;
. la figure 8 est une vue générale en perspective d'une variante simplifiée d'un pupitre
conforme à l'invention ;
. la figure 9 est une vue en perspective à l'état dissocié du pupitre de la figure
8 ;
. les figures 10 et 11 sont des vues en perspective du pupitre sur piétement à l'état
replié respectivement de l'avant et de l'arrière ;
. la figure 12 est une vue schématique en perspective illustrant la mobilité en écartement
du pan libre du piétement ;
. la figure 13 est une vue de détail du blocage en position du plateau supérieur sur
le piétement ;
. la figure 14 est une vue en perspective d'ensemble d'une autre variante du pupitre
conforme à l'invention ;
. la figure 15 est une vue à l'état dissocié du pupitre de la figure 14.
[0009] La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à prévoir
dans l'épaisseur du plan de travail d'un meuble du type bureau ou pupitre un volume
de réception et de calage en retrait sous la forme d'une cavité adaptée en surface
et en dimension pour recevoir et immobiliser un bloc-papier rechargeable d'écriture
ou de dessin à feuilles ou feuillets détachables ou une liasse de feuilles mobiles,
de sorte que la surface supérieure dudit plan de travail est dégagée et que les feuilles
ne font plus saillie de cette surface.
[0010] Par plan de travail on entend toute surface généralement plane délimitant la partie
supérieure d'un réceptacle de rangement formant le corps en caisson du meuble tel
que le plateau horizontal fixe d'une table ou d'un bureau, ou bien encore le plateau
abattant à charnière d'une structure de pupitre, et plus généralement toute surface
d'appui à fonction de support d'écriture ou de dessin.
[0011] La présente invention s'applique à une grande variété d'articles du genre meubles
ou ensembles meublants à fonction de support d'écriture sans considération de la matière
qu'elle soit en bois, en matière plastique, en carton ou toute autre.
[0012] On décrira ci-après à titre d'exemple une réalisation en carton présentant en plus
de ses nombreux avantages propres ceux provenant de la caractéristique principale
de l'invention, à savoir l'intégration d'un bloc-papier d'écriture ou de dessin dans
l'épaisseur du plan de travail.
[0013] Conformément à cette variante d'exécution non limitative, la présente invention est
décrite en référence à une structure de pupitre entièrement en carton par exemple
pour enfant qui comporte un plan rabattable de fermeture dans l'épaisseur duquel est
intégré un bloc-papier d'écriture ou de dessin à feuilles détachables ou bien une
liasse de feuilles ou feuillets mobiles.
[0014] La structure de pupitre représentée dans son ensemble sur la figure 1 se compose
d'un piètement 1 pour le soutien d'une structure ou corps en caisson 2. Selon une
variante, le corps en caisson 2 est posé sans structure intermédiaire directement
sur une surface d'appui plane, notamment le plateau 3 d'une table 4 (figure 3). Il
est alors utilisé à la manière d'un lutrin.
[0015] Comme il ressort mieux de la figure 2, le piètement 1 est constitué par exemple de
deux panneaux mobiles tels que 5 croisés à angle droit et présentant sur leurs chants
supérieurs des moyens d'assemblage au corps en caisson 2 sous la forme de découpes
en pattes d'assemblage telles que 6 à pli longitudinal 7 dont le rôle sera décrit
plus en détail ultérieurement.
[0016] Le corps en caisson 2 se compose d'une bordure périmétrique 8 constituée d'une succession
alternée de deux rebords longitudinaux avant 9 et arrière 10 et de deux rebords transversaux
tels que 11 identiques.
[0017] La bordure périmétrique 8 prend appui par ses rebords longitudinaux 9,10 et transversaux
11 en saillie sur un panneau de fond 12 de forme générale rectangulaire avec lequel
elle délimite un volume ou réceptacle intérieur de rangement 13 formant le corps en
caisson 2 du pupitre.
[0018] Le réceptacle de rangement 13 est délimité vers le haut par un plateau abattant à
charnière ou rabat 14 articulé à pivotement selon une ligne de pliage 15 le long d'un
plateau 16 horizontal et plan sur lequel il est solidarisé, classiquement par collage,
et qui présente par exemple vers l'une de ses extrémités une découpe circulaire 17
dans laquelle un gobelet 18 de rangement des fournitures de bureau telles que stylos,
porte-mines, ciseaux ou autres peut être engagé et retenu par son rebord d'extrémité
en collerette 19.
[0019] Les rebords transversaux 11 présentent chacun le même profil 20 en rampe inclinée
vers le bas vers l'avant du corps en caisson 2 et délimitent avec le rebord longitudinal
avant 9 un périmètre 21 sur lequel le plateau rabattant 14 prend appui en position
inclinée de fermeture du réceptacle de rangement 13.
[0020] Un renfort de compartimentage 22 est inséré (figures 4 et 5) dans le volume intérieur
du réceptacle de rangement 13 délimité par la bordure périmétrique 8 et vient bloquer
par ses chants les rebords longitudinaux 9,10 et transversaux 11 du corps en caisson
2 en position érigée. Le renfort de compartimentage 22 présente une structure par
exemple symétrique formée de deux ailes telles que 23 séparées par une cloison médiane
24 conformée selon un profil en V inversé qui divise l'espace intérieur du volume
intérieur du réceptacle 13 en deux caissons tels que 25 identiques et contribue à
une meilleure assise du plateau rabattant 14 de même qu'à la rigidification de la
bordure périmétrique 8 en saillie par blocage par ses extrémités des bords longitudinaux
avant 9 et arrière 10.
[0021] La face supérieure du plateau rabattant 14 du corps en caisson 2 constitue le plan
de travail 26 du pupitre selon l'invention et présente à cet effet, conformément à
la caractéristique principale de l'invention, un logement ou volume de réception 27
en retrait par rapport à sa face supérieure. Ce volume de réception 27 en forme de
réceptacle est adapté en surface et en dimension pour l'incorporation par exemple
d'un bloc-papier 28 rechargeable d'écriture ou de dessin (figures 1 et 2) ou bien
encore d'une liasse 29 de feuilles mobiles (figure 3). Les feuilles ou feuillets ne
font ainsi plus saillie du plan de travail 26 de la structure de pupitre et leur maintien
est réalisé au moins par les chants périmétriques tels que 30 de ce logement 27 en
retrait. On comprend par ailleurs que, pour les besoins de l'invention, le plateau
rabattant 14 doit présenter une certaine épaisseur. A cette fin, le plateau 14 comporte
une plaque intermédiaire en carton ondulé épais, par exemple en microcannelures, qui
sert à donner de l'épaisseur et de la rigidité au plateau rabattant 14.
[0022] On décrit maintenant le flanc de carton propre à la constitution du corps en caisson
2 (figures 6 et 7) présentant une succession de panneaux principaux et auxiliaires
articulés entre eux par des lignes de pliage et la suite des opérations de mise en
volume de ce flanc de carton.
[0023] On distingue tout d'abord dans le plan du panneau de fond 12 des fentes d'assemblage
32 et 33 associées par paires en nombre égal au nombre de pattes d'assemblage 6 que
présente le piètement 1. Chaque fente d'assemblage 32 est d'une largeur bien supérieure
à celle de la fente d'assemblage 33 dont la largeur est sensiblement inférieure à
l'épaisseur du carton utilisé pour la constitution du corps en caisson 2. Chaque patte
d'assemblage 6 du piètement 1 est ainsi engagée d'abord à travers la fente d'assemblage
32 la plus large puis immobilisée par pliage selon son pli longitudinal 7 et engagement
de son extrémité libre dans la fente 33 moins large que l'épaisseur du carton, de
sorte qu'il se produit un effet de pincement.
[0024] Les rebords transversaux 11 présentent la même constitution, formés chacun d'un panneau
vertical extérieur 34 doublé vers l'intérieur par un panneau intérieur 35 présentant
le long de sa bordure par exemple deux pattes d'assemblage telles que 36 insérées
dans deux fentes d'assemblage telles que 37 correspondantes que présente le panneau
de fond 12 le long de ses bords transversaux. Le panneau extérieur 34 des rebords
transversaux 11 est en outre prolongé vers ses extrémités par deux volets d'immobilisation
avant 38 et arrière 39 des rebords longitudinaux 9 et 10.
[0025] Le rebord longitudinal avant 9 présente une structure similaire à celle des rebords
transversaux 11 avec un panneau vertical extérieur 40 et un panneau intérieur 41 de
doublure présentant le long de sa bordure inférieure par exemple trois pattes d'assemblage
telles que 42 insérées dans des fentes d'assemblage telles que 43 que présente le
panneau de fond 12 le long de son bord longitudinal avant. Lors du pliage, le panneau
intérieur 41 vient envelopper les volets d'immobilisation avant 38 rabattus perpendiculairement
aux rebords transversaux 11 vers l'intérieur du corps en caisson 2 de la structure
de pupitre selon l'invention.
[0026] Le rebord longitudinal arrière 10 se compose d'un panneau extérieur 44 articulé à
un panneau intérieur 45 par l'intermédiaire du plateau 16 qui, en position érigée
de la structure de corps en caisson 2 s'étend sensiblement horizontalement. Le panneau
intérieur 45 présente également par exemple trois pattes d'assemblage telles que 46
dont l'une peut être plus longue que les deux autres, insérées dans des fentes d'assemblage
telles que 47 que présente le panneau de fond 12 à distance de son bord longitudinal
arrière égale à la largeur du plateau 16.
[0027] Le panneau extérieur 44 est prolongé à chacune de ses extrémités par un volet 48
repliable vers l'intérieur dans le prolongement des bords transversaux 11 et présentant
au niveau de sa pliure de raccordement au panneau extérieur 44 une fente d'assemblage
49 dans laquelle est engagée une patte terminale d'assemblage 50 des rebords transversaux
11.
[0028] Finalement, les volets d'immobilisation arrière 39 des rebords transversaux 11 sont
repliés horizontalement vers l'intérieur, formant une surface sur laquelle le plateau
16 intermédiaire prend appui. Il ne reste plus ensuite qu'à terminer de rabattre le
panneau 45 du rebord arrière 10 vers l'intérieur. Deux derniers volets tels que 51
disposés dans son prolongement viennent s'encastrer sous les volets d'immobilisation
arrière 39 des rebords transversaux 11.
[0029] On note également que les rebords longitudinaux avant 9 et arrière 10 présentent
chacun une fente d'assemblage 52 pour la réception des pattes d'assemblage telles
que 53 que présente la cloison médiane 24 du renfort de compartimentage 22 au niveau
de ses extrémités avant et arrière.
[0030] On prévoit enfin, de préférence le long du bord supérieur du logement de réception
27, deux découpes de préhension en arc de cercle telles que 54 qui facilitent la pose
et la prise des feuilles, des paquets ou des liasses de celles-ci.
[0031] Selon une variante d'exécution rabattable, l'article meublant du type bureau ou pupitre
conforme à la présente invention est constitué par un simple plateau 55 en carton
de forme générale par exemple rectangulaire reposant en oblique sur un piètement 56
formé de deux pans l'un 57 relié au plateau 55 et l'autre libre 58 croisés en ciseau
à angle droit. Ces deux pans 57,58 sont entrecroisés et imbriqués l'un dans l'autre
à la manière d'un croisillon mobile par la coopération de deux fentes médianes opposées
respectivement 59 et 60 s'étendant sur une partie de leur hauteur. Un des pans par
exemple 57 du piètement 56 présente sur son bord supérieur 61 des moyens d'assemblage
tels que 62 au plateau 55 sous la forme de deux pattes de liaison telles que 63.
[0032] La face supérieure 64 du plateau 55 constitue la surface d'appui ou plan de travail
à fonction de support d'écriture ou de dessin du bureau ou pupitre. Conformément à
la caractéristique essentielle de l'invention, on prévoit dans l'épaisseur du plateau
55 une cavité formant un logement ou volume de réception 65 dont le fond se trouve
en retrait de la face supérieure 64. Comme déjà décrit, ce volume de réception 65
en forme de réceptacle est adapté en surface et en hauteur pour recevoir et immobiliser
un bloc-papier rechargeable 66 d'écriture ou de dessin à feuilles ou feuillets détachables,
de sorte que la face supérieure 64 du plateau 55 est dégagée et que les feuilles ne
font plus saillie de cette surface. Pour les besoins de l'invention, le plateau 55
doit présenter une certaine épaisseur et comporte à cet effet une plaque intermédiaire
en carton ondulé épais lui conférant l'épaisseur et la rigidité nécessaires. Le plateau
55 peut également présenter une ou plusieurs découpe(s) circulaire(s) ou d'autre forme
dans laquelle un réceptacle de rangement des accessoires de bureau et instruments
d'écriture peut être inséré et immobilisé.
[0033] Comme décrit ci-dessus, le pan 57 du piètement 56 sur lequel repose le plateau 55
présente sur son bord supérieur 61 deux pattes de liaison 63 par lesquelles il est
relié, classiquement par collage, sur la face inférieure 67 dudit plateau 55.
[0034] Ces pattes de liaison 63 servent d'articulation de pivotement entre le plateau 55
et le piétement 56 pour son rabattement contre ce dernier en vue de réaliser un état
rabattu à plat comme représenté sur la figure 10 dans lequel il est stocké, emballé,
transporté et livré.
[0035] Comme déjà décrit, les deux pans 57 et 58 présentent deux fentes médianes opposées
59,60 pour leur montage croisé à angle droit par coulissement du pan libre 58 qui
vient s'imbriquer en butée de fond de fente 59 du pan 57.
[0036] Outre l'aspect peu onéreux en matériau et en temps de fabrication, cette variante
présente également l'intérêt d'un état rabattu à plat dans lequel les pans 57,58 du
piètement 56 et le plateau 55 sont amenés en superposition à recouvrement. La mise
en volume s'obtient facilement en dépliant les deux pans 57,58 jusqu'à leur position
érigée croisée à angle droit. Sous l'effet de ce mouvement, le plateau 55 relié au
pan 57 par les pattes de liaison 63 se redresse automatiquement en position inclinée
d'utilisation.
[0037] Pour assurer la stabilité de l'ensemble, on a prévu dans la face inférieure 67 du
plateau 55 deux découpes sous la forme de deux pattes d'immobilisation telles que
68 contre lesquelles les pans 57,58 du piètement 56 viennent en butée de blocage en
position érigée croisée à angle droit. Des ouvertures en regard 69,70 ont été prévues
pour l'introduction d'un élément de blocage transversal tel que non-limitativement
une goupille permettant l'immobilisation relative des pans 57,58 sur les pattes d'immobilisation
68 et celle du plateau 55 en vue de garantir stabilité et cohésion.
[0038] Selon une autre variante d'exécution représentée sur les figures 14 et 15, le plateau
55 à fonction de support d'écriture ou de dessin du bureau ou pupitre conforme à l'invention
repose en oblique sur un piètement 71 particulier formé de deux dièdres séparés tels
que 72 et 73 réalisés dans un format de carton avec pliure médiane 74. Ces deux dièdres
72 et 73 supportent le plateau 55 par leurs chants supérieurs obliques tels que 75
et 76 et sont reliés à celui-ci par l'intermédiaire d'une pièce de liaison 77 rapportée
et collée sur la face inférieure 67 du plateau 55. Les bords latéraux tels que 78
et 79 de cette pièce de liaison 77 servent de bande d'assemblage des deux dièdres
72 et 73. A cet effet, on forme par découpe dans chacun des bords latéraux 78 et 79
deux volets obliques d'immobilisation tels que 80, 81, 82 et 83 contre lesquels les
dièdres 72 et 73 viennent en butée de blocage en position érigée du bureau ou pupitre.
Des ouvertures telles que 84 sont prévues dans les volets d'immobilisation et dans
les bords supérieurs des dièdres 72 et 73 pour l'introduction d'éléments de blocage
permettant l'immobilisation relative des dièdres 72 et 73 sur les volets obliques
d'immobilisation 80 à 83 de la pièce de liaison 77.
[0039] Il est bien entendu qu'au-delà des moyens décrits, diverses modifications évidentes
et variantes simples entrent dans le cadre de la présente invention.
1. Meuble du type bureau en carton présentant un plan de travail horizontal ou incliné,
monté ou non sur un piètement, caractérisé en ce que le plan de travail comprend dans
son épaisseur une cavité formant un volume de réception en retrait par rapport à sa
face supérieure, volume de réception en forme de réceptacle pour l'incorporation d'un
bloc de feuilles rechargeable immobilisé au moins par les chants périmétriques de
ce volume.
2. Meuble du type bureau ou pupitre selon la revendication 1, caractérisé en ce que le
plan de travail délimite la partie supérieure d'un volume de rangement formant le
corps du meuble.
3. Meuble selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'une structure en caisson
borde sur un même de leurs côtés le réceptacle de rangement et le plan de travail.
4. Meuble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le corps du bureau ou du pupitre repose sur un piètement.
5. Meuble selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le piètement
(1) est constitué de deux panneaux mobiles (5) croisés à angle droit et présentant
des moyens d'assemblage au corps en caisson (2) sous la forme de découpes en pattes
d'assemblage (6).
6. Meuble selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il se
compose d'une bordure périmétrique (8) en saillie sur un panneau de fond (12) avec
lequel celle-ci délimite un réceptacle de rangement (13) fermé par un plateau rabattant
(14) présentant un volume de réception (27) en retrait par rapport à sa face supérieure
pour l'incorporation d'un bloc de feuilles rechargeable (28,29).
7. Meuble selon la revendication 6, caractérisé en ce que la bordure périmétrique (8)
est constituée d'une succession alternée de deux rebords longitudinaux avant (9) et
arrière (10) et de deux rebords transversaux (11).
8. Meuble selon la revendications 7, caractérisé en ce que les rebords transversaux (11)
délimitent avec le rebord longitudinal avant (9) un périmètre (21) sur lequel le plateau
(14) prend appui en position de fermeture.
9. Meuble selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce qu'un renfort
de compartimentage (22) inséré dans le volume intérieur du réceptacle de rangement
(13) contribue à une meilleure assise du plateau (14) de même qu'à la rigidification
de la bordure périmétrique (8).
10. Meuble selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce qu'il présente
une découpe circulaire (17) dans laquelle est engagé un gobelet (18) de rangement
des fournitures de bureau.
11. Meuble selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plan de travail est constitué
par un simple plateau (55) reposant en oblique sur un piètement (56).
12. Meuble selon la revendication 11, caractérisé en ce que le piètement (56) est formé
de deux pans, l'un (57) étant relié par des pattes de liaison (63) sur la face inférieure
(67) du plateau (55), l'autre (58) étant libre et venant s'imbriquer dans le premier
pan (57).
13. Meuble selon la revendication 12, caractérisé en ce que les pans (57,58) du piètement
(56) viennent en butée de blocage en position érigée croisée à angle droit contre
des pattes d'immobilisation (68) découpées dans la face inférieure (67) du plateau
(55).
14. Meuble selon la revendication 13, caractérisé en ce que des ouvertures en regard (69,70)
sont prévues pour l'introduction d'un élément de blocage permettant l'immobilisation
relative des pans (57,58) sur les pattes d'immobilisation (68).
15. Meuble selon la revendication 11, caractérisé en ce que le plateau (55) repose en
oblique sur un piètement (71) formé de deux dièdres (72) et (73) reliés au plateau
(55) par une pièce de liaison transversale (77).
16. Meuble selon la revendication 15, caractérisé en ce que les bords latéraux (73 et
74) présentent une bande d'assemblage des dièdres (72) et (73) et sont découpés selon
des volets obliques d'immobilisation (80 à 83) contre lesquels les dièdres (72) et
(73) viennent en butée de blocage en position érigée du meuble.
17. Meuble selon la revendication 16, caractérisé en ce que des ouvertures (84) sont prévues
dans les volets obliques d'immobilisation (80 à 83) et en regard dans les bords supérieurs
des dièdres pour l'introduction d'un élément de blocage permettant l'immobilisation
relative des dièdres (72) et (73) sur les volets obliques d'immobilisation (80 à 83)
de la pièce de liaison (77).