[0001] La présente invention concerne un dispositif destiné à contrôler des fonctions de
sécurité autour d'un brûleur, par exemple dans une chaudière ou un chauffe-eau.
[0002] Les brûleurs nécessitent des sécurités afin d'éviter d'une part que la flamme ne
reste absente du brûleur, ce qui interdit le fonctionnement du système thermique et,
d'autre part, que, si la flamme venait à s'éteindre, le gaz ne continue à être diffusé
par le brûleur.
[0003] De nombreux dispositifs, tous destinés à être raccordés au secteur 220 Volts, sont
connus de l'homme du métier. En effet, les dispositifs connus présentent une forte
consommation en énergie électrique à cause de deux fonctions, celle d'allumage de
la flamme et celle de commande d'admission de gaz, qui est généralement constituée
d'un relais qui commande une électrovanne. La puissance électrique nécessaire à de
tels dispositifs interdit leur utilisation sur des appareils alimentés par piles.
[0004] La présente invention entend remédier à ces inconvénients en présentant un dispositif
électronique d'allumage de flamme sur un brûleur, de détection de ladite flamme et
de commande d'admission de gaz dans le brûleur, dont la consommation est si réduite
qu'elle peut être fournie par des piles électriques.
[0005] A cet effet, le dispositif objet de l'invention comporte un montage électronique
à sécurité positive, permettant d'allumer et de contrôler la flamme d'un brûleur.
Le dispositif permet l'allumage d'un brûleur principal à l'aide d'un brûleur d'allumage.
Il commande l'allumage du brûleur principal que lorsque la flamme est présente au
brûleur d'allumage. Le montage électronique, alimenté à piles, produit des étincelles,
vérifie la présence de flamme et alimente, de façon positive, une électrovanne qui
autorise l'admission de gaz au brûleur principal. Ce montage s'applique à l'allumage
de brûleur avec brûleur d'allumage non permanent.
[0006] On rappelle que la sécurité positive consiste en ce qu'aucune panne d'un constituant
ne puisse induire de situation dangereuse pour l'utilisateur.
[0007] L'invention vise tout d'abord un dispositif de sécurisation de brûleur pour allumage
de flamme, détection de flamme et commande d'admission de gaz caractérisé en ce qu'il
comporte :
- un oscillateur produisant un signal alternatif entre deux électrodes placées à proximité
du brûleur, des étincelles entre ces deux électrodes étant adaptées à allumer une
flamme sur le brûleur, ladite flamme ionisant l'intervalle entre les deux électrodes
;
- un comparateur qui reçoit un signal représentatif de la tension entre lesdites deux
électrodes et qui le compare à deux tensions de consigne ; et
- un moyen de commande de l'oscillateur prenant en compte le signal sortant du comparateur.
[0008] Grâce à ces dispositions, la tension entre les électrodes servent à la fois à alummer
une flamme, en produisant un étincelle, et à détecter la présence de flamme. En effet,
il est bien connu qu'une flamme ionise la matière entre les électrodes et que cette
matière ionisée se comporte électriquement comme une diode, c'est-à-dire qu'elle ne
permet le passage des électrons que dans une direction.
[0009] Selon un premier aspect de l'invention, le signal sortant du moyen de commande est
adapté à réduire la fréquence de l'oscillateur lorsque le signal sortant du comparateur
est représentatif de la présence d'une flamme entre lesdites deux électrodes.
[0010] Selon un deuxième aspect de la présente invention, le signal sortant du moyen de
commande est adapté à réduire la tension en sortie de l'oscillateur lorsque le signal
sortant du comparateur est représentatif de la présence d'une flamme entre lesdites
deux électrodes.
[0011] Grâce à chacune de ces dispositions, et préférentiellement aux deux, la consommation
électrique du dispositif est très réduite puisque la phase d'allumage, qui est la
plus grande consommatrice d'énergie, est très courte et qu'ensuite, le fonctionnement
du dispositif sert à tester le fonctionnement d'un système de chauffage.
[0012] Préférentiellement, l'une des deux électrodes est constituée du brûleur.
[0013] Grâce à cette caractéristique, la réalisation du dispositif est simplifiée et le
positionnement des éléments formant diode entre les électrodes, ne pose aucun difficulté.
[0014] Selon des caractéristiques particulières, le comparateur est un comparateur oscillateur
à fenêtre et un moyen d'admission de gaz dans le brûleur est commandé par le comparateur
oscillateur à fenêtre dont les consignes d'entrée sont données par des résistances.
[0015] Grâce à ces dispositions le sécurité de fonctionnement du dispositif est positive.
En effet, si la tension continue en sortie d'électrode est supérieure à une première
valeur prédéterminée, le comparateur détecte le dysfonctionnement du dispositif et
arrête l'admission du gaz dans le brûleur. Si la tension continue en sortie d'électrode
est inférieure à une deuxième valeur prédéterminée, le comparateur détecte une absence
de flamme et n'admet pas le gaz dans le brûleur. Si la tension continue à l'électrode
est comprise entre les deux valeurs prédéterminées, le comparateur détecte une présence
de flamme et admet le gaz dans le brûleur.
[0016] Selon des caractéristiques particulières :
- l'oscillateur comporte un transformateur primaire et un transistor adaptés à générer
conjointement des signaux de test ;
- l'oscillateur comporte un transformateur secondaire et un condensateur adaptés à générer
conjointement des étincelles d'allumage de flamme entre lesdites deux électrodes ;
- l'oscillateur comporte un éclateur.
[0017] Grâce à ces dispositions, la mise en oeuvre du dispositif est particulièrement aisée.
[0018] Selon d'autres caractéristiques particulières, le dispositif comporte :
- une alimentation à découpage adaptée à maintenir ouverte une électrovanne d'admission
de gaz dans le brûleur ;
- une alimentation à découpage à régulation de courant, qui fournit un courant d'ouverture
d'une électrovanne d'admission de gaz dans le brûleur pendant un court instant.
[0019] Grâce à ces dispositions, l'énergie nécessaire à la commande du moyen d'admission
de gaz est suffisamment faible pour qu'une pile puisse l'alimenter pendant plusieurs
mois, en fonctionnement normal. Grâce à ces caractéristiques, aucun branchement sur
le secteur n'est nécessaire et l'installation est grandement simplifiée puisqu'il
n'y a plus d'installation électrique à prévoir.
[0020] L'invention vise aussi un moyen de chauffage, chauffe-eau ou chaudière, par exemple,
caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus.
[0021] D'autres avantages, buts et caractéristiques ressortiront de la description qui va
suivre, faite en regard des dessins annexés dans un but explicatif et nullement limitatif,
sur lesquels :
- la figure 1 représente un premier type d'installation thermique incorporant un dispositif
selon la présente l'invention ;
- la figure 2 représente un premier mode de réalisation d'un circuit électronique mettant
en oeuvre la présente invention et incorporé dans le dispositif présenté en regard
de la figure 1 ;
- la figure 3 représente un deuxième mode de réalisation d'un circuit électronique mettant
en oeuvre la présente invention ;
- la figure 4 représente un deuxième type d'installation thermique incorporant un dispositif
selon la présente invention, incorporant le deuxième mode de réalisation du circuit
présenté en regard de la figure 3 ;
- la figure 5 représente un troisième mode de réalisation d'un circuit électronique
mettant en oeuvre la présente invention ; et
- la figure 6 représente un troisième type d'installation thermique incorporant un dispositif
selon la présente invention, incorporant le troisième mode de réalisation du circuit
présenté en regard de la figure 5.
[0022] Les exemples de mises en oeuvre de l'invention qui vont suivre sont appliqués à une
installation thermique utilisant un combustible gazeux. Cependant, l'invention s'applique
aisément à des installations thermiques utilisant d'autres formes de combustibles,
par exemple liquides, solides ou poudreux, par la simple mise en oeuvre des connaissances
normales de l'homme du métier.
[0023] On observe en figure 1 une installation thermique 1, comportant une entrée de gaz
2, une entrée de fluide 3, une sortie de fluide 4 et un brûleur 5 relié à l'entrée
de gaz 2 et relié thermiquement à un circuit de fluide 6 allant de l'entrée de fluide
3 à la sortie de fluide 4.
[0024] Un circuit électronique 7 est alimenté par une alimentation électrique 8, est connecté
à un moyen de détection de présence de flamme 11 placé à proximité de la sortie d'un
brûleur d'allumage 14, à un moyen d'allumage de flamme 9 placé à la sortie du brûleur
d'allumage 14, à un moyen d'admission de gaz 25 placé entre l'entrée de gaz 2 et le
brûleur 5 et à un interrupteur de puisage 13.
[0025] On note que, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, c'est la même
électrode qui assure ici la production d'étincelles pour l'allumage de la flamme et
qui détecte la présence de la flamme. Cette électrode correspond donc à la fois au
moyen d'allumage de flamme 9 et à un moyen de détection de flamme 11.
[0026] L'installation thermique 1 est, par exemple, constituée d'un chauffe-eau ou d'une
chaudière, de types connus. Le brûleur 5 est adapté à mélanger de l'air avec le gaz
provenant de l'entrée de gaz 2, par l'intermédiaire du moyen d'admission de gaz 25,
à assurer la bonne combustion du mélange ainsi constitué et à évacuer les gaz brûlés
par une cheminée 12. Le brûleur 5 est de type connu.
[0027] Le brûleur principal 5 est allumé par un brûleur d'allumage 14 dont la flamme est
allumée par le moyen d'allumage de flamme 9 et sur lequel la présence d'une flamme
est détectée par le moyen de détection de flamme 11.
[0028] Le fluide, par exemple de l'eau, qui circule entre l'entrée de fluide 3, où il est
à une température donnée, et la sortie de fluide 4, où il a été chauffé par la flamme
du brûleur 5, parcourt ensuite un circuit qui dépend de l'installation thermique 1.
[0029] L'entrée de gaz 2 est soit reliée à un réservoir de gaz, soit reliée à un réseau
de distribution de gaz.
[0030] Le circuit électronique 7 est présenté, selon plusieurs modes de réalisation en figures
2, 3 et 5. L'alimentation électrique 8 comporte préférentiellement une pile électrique
ou un accumulateur électrique. Cependant, il peut, éventuellement, être complété par
le secteur électrique.
[0031] Le moyen de détection de présence de flamme 11 placé à proximité de la sortie du
brûleur d'allumage 14 est adapté à émettre un signal représentatif de la présence
ou de l'absence d'une flamme à la sortie du brûleur 5. Le moyen d'allumage de flamme
9 placé à la sortie du brûleur d'allumage 14 est adapté à allumer une flamme à la
sortie du brûleur 5. Le moyen d'admission de gaz 25 placé entre l'entrée de gaz et
le brûleur 5 est adapté soit à laisser passer le gaz provenant de l'entrée de gaz
2 vers le brûleur 5, lorsqu'il est ouvert, soit à interdire cette circulation, lorsqu'il
est fermé.
[0032] L'interrupteur de puisage 13 est commandé par le débit d'eau dans le circuit 6, selon
des techniques connues qui ne sont pas détaillées ici.
[0033] Le circuit électronique 7, qui va maintenant être décrit en regard des figures 2,
3 et 5, commande le moyen d'allumage de flamme 9 et un moyen d'admission de gaz 10
en fonction du signal sortant du moyen de détection de flamme 11.
[0034] La figure 2 présente un premier mode de réalisation du circuit électronique 7. Le
circuit comprend, dans le premier mode de réalisation présenté en figure 1 :
- le moyen de détection de flamme 11 qui fonctionne par détection de l'ionisation de
la flamme (cette ionisation de la flamme est électriquement similaire à une diode),
et est constitué d'un amplificateur opérationnel IC1, d'un transistor TR2 et de composants
associés dont notamment un résistance R9 18 de polarisation du transistor TR2, émet
un signal lorsque la flamme est présente au brûleur ;
- un générateur d'étincelles 20 constitué d'une part d'un oscillateur blocking 21 comportant
un transistor TR1, un transformateur T1 et une résistance R1, qui reçoit le signal
sortant du moyen de détection de flamme 11 et d'autre part d'un allumeur à décharge
de condensateur 22 comportant une diode D1, un condensateur C2, un éclateur au silicium
sidl, constitué d'un thyristor auto-déclenché qui ne possède que deux électrodes,
et un transformateur T2 qui fournit un signal de 15 kV pour générer des étincelles
d'une durée de 5 microsecondes, qui reçoit le signal sortant de l'oscillateur blocking
21. Enfin, un éclateur El permet d'isoler la masse de l'installation thermique 1,
d'une part, du circuit électronique 7, d'autre part, pendant la détection de flamme.
L'oscillateur blocking ainsi constitué produit un signal alternatif qui est redressé
par la diode constituée de l'ionisation de la flamme. Le signal redressé sortant de
cette diode est intégré par des résistances R4 et R5 ainsi que par un condensateur
C3 du détecteur de flamme puis comparé, par l'amplificateur opérationnel IC1, à une
consigne fixe donnée par les résistances R7 et R8. De cette manière, en présence de
la flamme les tests de sa présence s'effectuent avec une péiode réduite, ce qui économise
l'énergie de la pile ;
- un comparateur, oscillateur à fenêtre 23, constitué d'amplificateurs opérationnels
IC2-a et IC2-b et de composants périphériques, reçoit un signal prélevé entre la résistance
18 et le transistor TR2. Ce comparateur oscillateur a donc deux consignes qui sont
données par des résistances de polarisation 50 et 52, et détecte les transitions du
signal prélevé ;
- un moyen de commande de l'oscillateur prenant en compte le signal sortant du comparateur
et comportant dans l'exemple décrit et représenté une simple résistance R2 ; - une
alimentation à découpage 24 de type connu sous le nom de boost alimente le moyen d'admission
de gaz 10, ici constitué de l'électrovanne 25, de façon positive. Cette alimentation
est composée d'un transistor TR60 d'une inductance L60, d'une diode D60 et d'un condensateur
C60. Elle fournit 30 mW, ce qui suffit au maintien de l'électrovanne 25 ;
- un moyen de temporisation 26, composé d'un amplificateur opérationnel IC2-c, d'un
transisor TR41 et des résistances et capacités associées, permet de donner un courant
d'ouverture d'électrovanne pendant une durée limitée, pour économiser les piles ;
- une alimentation à découpage 27 à régulation de courant, elle aussi de type connu
sous le nom de boost, constituée d'amplificateurs opérationnels IC2-d et IC3-A, de
transistors TR50, TR51 et TR61, d'une diode D61, d'une inductance L61 et d'une tension
de référence VRefl, fournit le courant d'ouverture de l'électrovanne 25, de façon
positive. Cette alimentation à découpage 27 fournit 1 watt.
- un moyen de sécurité contre le refoulement de la cheminée, référencé SRC, est constitué
d'un bilame à réarmement automatique, monté en série avec l'électrovanne, qui coupe
le circuit lorsqu'un refoulement est détecté de manière connue, le réallumage étant
interdit par la faible puissance de maintien de l'électrovanne qui est insuffisante
pour la rouvrir lorsque la sécurité contre le refoulement se referme.
[0035] On note que, pour assurer une sécurité positive, les alimentations à découpage 24
et 27, fournissent des tensions supérieures à la tension de la source de tension.
En cas de panne, l'électrovanne 25 ne peut donc être accidentellement commandée.
[0036] Le circuit noté "switch puisage, en haut de la figure 2, représente un moyen de mise
sous tension du circuit de la figure 2. Il commande un interrupteur de puisage 13
(figure 1) qui effectue la demande d'allumage.
[0037] Les figures 3 et 4 concernent une installation thermique où le brûleur principal
5 est directement allumé par le moyen d'allumage 9 et la flamme sur ce brûleur est
contrôlée par le moyen de détection de flamme 11.
[0038] Dans le deuxième mode de réalisation, présenté en figure 3, on observe qu'un disjoncteur
30, comportant deux transistors TR3 et TR4, des résistances associées et un fusible
F1, est relié à une entrée de l'alimentation 24.
[0039] Le disjoncteur 30 assure, conjointement avec une capacité C20 du comparateur oscillateur
à fenêtre 23, le verrouillage du dispositif lorsque le brûleur n'est pas allumé avant
que la capacité C20 ne soit chargée jusqu'à la première valeur prédéterminée du comparateur
oscillateur 23, le système ne pouvant être dévérouillé que par l'arrêt du puisage.
[0040] De plus, le moyen de temporisation 26 ne fait pas partie de ce mode de réalisation
du circuit électronique 7. Par contre, un circuit d'autorisation de puissance maximale
31, constitué d'un amplificateur opérationnel IC2-e, reçoit le même signal que le
comparateur oscillateur 23 et émet un signal vers l'alimentation à découpage à régulation
de courant 27 dont le schéma est simplifié en figure 3.
[0041] La simplification de l'alimentation à découpage 27, représentée en figure 3 correspond
à une variante de schéma électronique de l'alimentation présentée en figure 2. Cette
variante présente l'avantage de pouvoir être raccordée au secteur.
[0042] En figure 4, selon des techniques connues, le brûleur d'allumage 14 reçoit du gaz
prélevé sur le circuit de gaz en amont du moyen d'admission de gaz 25.
[0043] Le circuit électronique 7 présenté en regard de la figure 5 est spécifiquement adapté
à l'installation thermique 1 présentée en regard de la figure 6.
[0044] La figure 6 représente un troisième type d'installation thermique incorporant un
dispositif selon la présente invention, dans laquelle, en comparaison avec la figure
1, deux électrovannes 42 et 43 (présentées en figure 5) remplacent l'électrovanne
25, et dans laquelle un circuit électronique 7, tel que présenté en figure 5, commande
lesdites électrovannes 42 et 43, en fonction des signaux électriques et des positions
d'interrupteur correspondant à la sécurité anti-refoulement, à la demande d'allumage
ou de puisage, et à l'électrode d'allumage.
[0045] En figure 5, on retrouve :
- le moyen de détection de flamme 11 ;
- le générateur d'étincelles 20 constitué d'une part d'un oscillateur blocking 21 et
d'autre part d'un allumeur à décharge de condensateur 22 ;
- le comparateur, oscillateur à fenêtre 23, identique à celui présenté en figure 1 à
l'exception d'une diode ajoutée en parallèle de la résistance R21, en entrée du circuit
comparateur 23 ;
- l'alimentation à découpage 24 qui alimente une électrovanne primaire 43 ;
- un moyen de sécurité contre le refoulement de la cheminée, référencé SRC, placé en
série avec l'électrovanne primaire 43 ; et
- l'alimentation à découpage 27 qui alimente une électrovanne secondaire 42.
[0046] A ces éléments présentés en regard des figures 2 et 3, s'ajoutent :
- un circuit d'autorisation de puissance maximale 31 qui comporte un amplificateur opération
dont l'entrée inverseuse reçoit une tension prédéterminée constante et dont l'entrée
non inverseuse reçoit le signal entrant dans le comparateur oscillateur à fenêtre
23. Le signal de sortie du circuit d'autorisation 31 rentre dans le circuit d'alimentation
27 ;
- un circuit de régulation 40 comportant un amplificateur opérationnel 41 dont l'entrée
inverseuse reçoit un signal prelevé entre l'électrovanne secondaire 42 et un résistance
R13 relié à la masse électrique. L'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel
41 reçoit une tension prédéterminée fixe correspondant à une consigne de régulation.
Le signal de sortie du circuit de régulation 40 rentre dans le circuit d'alimentation
27, conjointement au signal sortant du circuit d'autorisation 31.
FONCTIONNEMENT DU DISPOSITIF :
[0047] Pour assurer la sécurité de la détection de flamme à l'électrovanne, les principes
suivants sont utilisés :
- le signal de détection flamme est prélevé dans la boucle du contrôle de ionisation
de flamme. Le comparateur IC1-a fixe une valeur de consigne du signal de flamme, interrompt
l'oscillateur comportant le transformateur T1 et le transistor TR1 si le signal est
supérieur à la consigne et le libère si le signal est inférieur à la consigne. Il
commande ainsi la génération d'étincelles au brûleur 5.
- la validation du signal de flamme est effectuée par l'oscillateur comparateur à fenêtre
: les amplificateurs opérationnels IC2-a et IC2-b forment conjointement un oscillateur
qui ne peut démarrer que si le signal sur l'entrée de IC2-a est compris dans une fourchette
définie par les résistances de polarisation 50 et 52. Cet oscillateur est positif
: aucun défaut de composant ne peut le faire osciller si le signal d'entrée n'est
pas dans la fourchette définie. On note que, dans le mode de réalisation décrit et
représenté, le signal sortant du moyen de commande est adapté à réduire la fréquence
et la tension de sortie de l'oscillateur lorsque le signal sortant du comparateur
est représentatif de la présence d'une flamme entre lesdites deux électrodes.
- l'alimentation à découpage 24, de type boost, produit une tension supérieure à la
tension d'alimentation nécessaire pour commander l'électrovanne 25. L'énergie emmagasinée
dans l'inductance L60 lorsque le transistor TR60 est saturé se décharge par l'intermédiaire
de la diode D60 dans le condensateur C60 lorsque le transistor TR60 est bloqué. Ce
système ne peut fonctionner que si tous les composants sont actifs et, par conséquent,
aucun défaut de composant ne peut provoquer l'alimentation de l'électrovanne 25 si
un signal dynamique n'est pas présent sur la base du transisor TR60.
- le moyen de temporisation 26 n'autorise l'ouverture de l'électrovanne à pleine puissance,
de façon positive que pendant une durée limitée. Ceci permet d'économiser les piles
et d'assurer la sécurité d'un moyen antirefoulement.
- le moyen anti-refoulement est constitué d'un bilame qui s'ouvre lorsque les gaz brûlés
sont refoulés dans la pièce.
- la temporisation, initialisé par l'entrée en oscillation de l'amplificateur opérationnel
IC2-a autorise le fonctionnement de l'alimentation à découpage 27 pendant une fraction
de seconde. Cette alimentation 27 est excitée par l'amplificateur opérationnel IC2-d
qui utilise la tension de charge et décharge du condensateur C22 de l'oscillateur
comparateur à fenêtre. Le courant dans l'électrovanne 25 est régulé par la résistance
R64 en coopération avec la tension de référence Vréf, avec l'amplificateur opérationnel
IC3-A et les autres résistances associées. Il agit sur la rapport cyclique du signal
carré produit par l'amplificateur opérationnel IC2-d.
- une sécurité contre le refoulement de la cheminée est assurée par un bilame (non représenté)
monté dans un boîtier coupe-tirage (non représenté). Il interrompt le courant dans
l'électrovanne 25 lors d'un refoulement dans la cheminée, ce qui provoque la fermeture
de l'électrovanne 25. La réouverture de l'électrovanne 25 est interdite lors de la
fermeture du bilame, par le faible courant de maintien délivré par l'alimentation
24. Pour autoriser la réouverture de l'électrovanne 25, il faut faire cesser le puisage
et refaire une demande puisage, selon le fonctionnement présenté ci-dessus.
- pour un allumage direct du brûleur 5, figure 4, il faut utiliser une temporisation
qui limite le temps d'ouverture de l'électrovanne 25 à moins de 5 s (durée connue
sous le nom de "temps de sécurité en allumage"), de façon sûre ; ceci est obtenu par
la capacité C20 qui est chargée progressivement par la résistance R21 lors d'une demande
d'allumage et maintenue à la valeur de consigne lors d'une détection de flamme. Tant
que la tension appliquée au condensateur C1 est comprise dans la fourchette de fonctionnement
de l'oscillateur, celui-ci fonctionne. Par contre, si une détection flamme n'apparaît
pas avant la charge complète du condensateur C20, la tension de celui-ci sort de la
fourchette de l'oscillateur et celui-ci s'arrête.
- l'électrovanne 25 est alimentée dès le début de la demande puisage lorsque la tension
de charge du condensateur C20 a dépassé la limite inférieure de la fourchette de l'oscillateur.
- dans la variante présentée en regard de la figure 3, pour verrouiller le dispositif,
en cas de non présence de flamme avant la fin du temps de sécurité défini par le moyen
de temporisation, on utilise le fait que l'oscillateur se bloque en position haute
en cas de charge complète du condensateur C20, ce qui provoque une saturation permanente
du transistor TR60 puis du transistor TR3, celui-ci bloquant à son tour le transistor
TR4. Ce verrouillage est maintenu par la résistance R10 tant que l'alimentation du
système est maintenue, même si l'oscillateur bascule à nouveau. Un fusible garantit
le verrouillage en cas de court circuit d'un transistor, le courant au moment du défaut
devenant très important dans le transistor TR60, l'inductance L60 et le transistor
TR4.
[0048] En variante, représenté en figure 4, le dispositif de l'invention peut être appliqué
au contrôle d'allumage d'un brûleur en 2 temps ce qui autorise un temps de sécurité
de 10 secondes. On utilise à cet effet :
- une deuxième électrovanne qui autorise la grande puissance dès que la flamme est présente,
- une électrovanne à clapet double.
[0049] On utilise à cet effet, soit le circuit IC2-c TR50, 51, 61, D61, soit un autre circuit
semblable pour commander la deuxième électrovanne ou fournir le courant pour le grand
clapet.)
[0050] La détection du grand débit est assurée par un comparateur IC2-c qui détecte le passage
du signal de flamme à la tension caractéristique d'une présence de flamme et autorise
le fonctionnement du second booster.
[0051] Le second booster (simplifié sur le schéma 2) peut être réglé à un courant fixe ou
être commandé par un système de régulation (voir commande de Vréf1 sur schéma 1).
[0052] Ainsi, le circuit d'alimentation électrique, comportant les deux alimentations à
découpage 24 et 27 est adapté à appliquer entre les bornes du moyen d'admission de
gaz constitué de l'électrovanne 25, une tension supérieure à la tension de sortie
de la source d'alimentation, de telle manière qu'un éventuel dysfonctionnement dudit
circuit d'alimentation empêche le passage du gaz à travers le moyen d'admission de
gaz.
[0053] On note que ces systèmes respectent les normes européennes de systèmes de commande
et de sécurité pour appareils utilisant des combustibles gazeux : EN 298 et EN 26.
[0054] La présente invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés mais s'étend,
bien au contraire, aux variantes, perfectionnements et modifications à la portée de
l'homme du métier.
1. Dispositif de sécurisation de brûleur pour allumage de flamme, détection de flamme
et commande d'admission de gaz caractérisé en ce qu'il comporte :
- un oscillateur produisant un signal alternatif entre deux électrodes placées à proximité
du brûleur, des étincelles entre ces deux électrodes étant adaptées à allumer une
flamme sur le brûleur, ladite flamme ionisant l'intervalle entre les deux électrodes
;
- un comparateur qui reçoit un signal représentatif de la tension entre lesdites deux
électrodes et qui le compare à deux tensions de consigne ; et
- un moyen de commande de l'oscillateur prenant en compte le signal sortant du comparateur.
2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le signal sortant du moyen
de commande est adapté à réduire la fréquence de l'oscillateur lorsque le signal sortant
du comparateur est représentatif de la présence d'une flamme entre lesdites deux électrodes.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que
le signal sortant du moyen de commande est adapté à réduire la tension en sortie de
l'oscillateur lorsque le signal sortant du comparateur est représentatif de la présence
d'une flamme entre lesdites deux électrodes.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que l'une
des deux électrodes est constituée du brûleur.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le
comparateur est un comparateur oscillateur à fenêtre et en ce qu'un moyen d'admission
de gaz dans le brûleur est commandé par le comparateur oscillateur à fenêtre (IC2-a,
IC2-b) dont les consignes d'entrée sont données par des résistances (50,52).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que l'oscillateur
comporte un transformateur primaire et un transistor adaptés à générer conjointement
des signaux de test.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que l'oscillateur
comporte un transformateur secondaire et un condensateur adaptés à générer conjointement
des étincelles d'allumage de flamme entre lesdites deux électrodes.
8. Dispositif selon la revendication 7 caractérisé en ce que l'oscillateur comporte un
éclateur.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce qu'il
comporte une alimentation à découpage (TR60, L60, D60, C60) adaptée à alimenter une
électrovanne (V1).
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisé en ce qu'il
comporte une alimentation à découpage à régulation de courant (IC2-d, TR50, TR51,
TR61, D61, L61, IC3, VRef1), qui fournit un courant d'ouverture d'une électrovanne.
11. Moyen de chauffage caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif selon l'une quelconque
des revendications 1 à 10.