|
(11) | EP 0 959 037 A1 |
| (12) | DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
| (54) | Treuil pour la traction d'un câble d'un ensemble tel qu'ouvrant, dispositif de sécurité et installation munis du treuil |
(57) L'invention concerne un treuil destiné à la traction d'un câble ou analogue d'un
ensemble mécanique tel qu'ouvrant, comportant:
|
[0001] L'invention concerne un treuil, destiné à la traction d'un câble ou analogue d'un ensemble mécanique.
[0002] L'invention concerne également un dispositif de sécurité et une installation munis du treuil.
[0003] L'ensemble mécanique est par exemple un ouvrant, comme un volet d'incendie. Le treuil est destiné à maintenir l'ouvrant fermé par traction sur le câble.
[0004] En cas d'incendie dans le bâtiment dans lequel l'ouvrant est monté, il faut pouvoir faire cesser la traction exercée par le treuil sur le câble, de manière que l'ouvrant puisse s'ouvrir. Cette ouverture est provoquée, par un mécanisme automatique monté à proximité de l'ouvrant et/ou par son propre poids.
[0005] Le document FR-A-2 605 620 décrit un treuil comprenant un bâti dans lequel sont montés une poulie et un pignon d'entraînement de celle-ci.
[0006] Un câble destiné à être relié au volet à déplacer peut être enroulé sous tension sur la poulie.
[0007] Un support monté oscillant sur un axe et porté par le bâti porte une vis sans fin en prise avec le pignon.
[0009] Le treuil comporte une biellette oscillante de retenue du support dans une position dans laquelle la vis sans fin est en prise avec le pignon et un organe élastique de rappel du support dans le sens de la libération de la vis sans fin par rapport au pignon. Il est également prévu un organe d'actionnement de la biellette en vue de la libération du support sous l'action de l'organe élastique de rappel.
[0011] Un tel freinage est assuré par le choix judicieux du pas de filetage de manière à obtenir un blocage automatique des deux éléments en prise.
[0012] L'immobilisation de la poulie sous tension du câble risque donc d'être défaillante, en cas d'usure du pas de filetage.
[0013] Par ailleurs, la sûreté de l'immobilisation de la poulie sous tension du câble est soumise à un grand nombre de pièces autres que le pignon et la vis sans fin, ce qui ne fait qu'augmenter les risques de défaillance.
[0014] La position de libération brusque de la vis sans fin par rapport au pignon, permettant le dévidement de la poulie sous la tension du câble, est obtenue en agissant par l'organe d'actionnement sur la biellette, de manière à faire basculer le support vers l'arrière sous l'action de l'organe élastique de rappel.
[0015] Ce treuil présente également l'inconvénient d'être d'un fonctionnement compliqué et d'un coût élevé à réaliser.
[0016] De plus, la position de libération brusque ne peut être obtenue qu'en brisant une vitre retenant un organe de percussion de la biellette.
[0018] Le document GB-2 155 888 décrit un treuil comprenant un moteur réversible, un arbre moteur avec une vis sans fin engrenant une roue, laquelle entraîne un tambour.
[0019] Un frein à friction s'applique automatiquement lorsque le treuil est inopérant, des moyens d'entraînement à double hélice exerçant une force axiale qui s'oppose à la force du frein afin de libérer ce dernier automatiquement lorsque le treuil est opérant.
[0020] Le treuil décrit dans le document GB-2 155 888 est prévu pour s'appliquer à la tension de câbles pour les mines de charbon.
[0021] Les forces mises en jeu dans de telles applications imposent au treuil une structure lourde et coûteuse, comprenant paliers à roulement et pièces de fonderie.
[0022] Actionner manuellement un tel treuil s'avère donc impossible ; sa structure paraît inadaptée à l'actionnement de volets d'incendie, une telle application requérant un treuil de conception plus légère et moins coûteuse, et actionnable manuellement.
[0024] L'invention a pour premier objet un treuil, destiné à la traction d'un câble ou analogue d'un ensemble mécanique tel qu'ouvrant.
[0025] Un deuxième objet de l'invention est un dispositif de sécurité, comportant un ensemble mécanique, tel qu'ouvrant, à deux première et deuxième positions, telles que d'ouverture et de fermeture, des moyens automatiques pour faire passer l'ensemble mécanique de la deuxième à la première position, un câble de traction, par exemple gainé, destiné à faire passer l'ensemble mécanique de la deuxième à la première position, à l'y maintenir et à l'en libérer et le treuil de traction et de libération du câble.
[0026] Un troisième objet de l'invention est une installation, telle que salle ou bâtiment, comportant le système et/ou le treuil.
[0030] La figure 3 est une vue schématique de dessus du treuil, montrant une broche transversale dans sa partie basse.
[0032] La figure 5 est une vue d'élévation transversale partielle du treuil, illustrant un deuxième mode de réalisation dans lequel le débrayage du treuil s'effectue au moyen d'un levier bi-stable.
[0033] La figure 6 est une vue d'élévation longitudinale partielle du treuil, illustrant une variante de réalisation dans laquelle la disposition du levier bi-stable est différente.
[0034] La description des figures est faite en référence à une direction longitudinale L, par rapport à laquelle sont pris les adjectifs "avant" ét "arrière", une direction transversale T, par rapport à laquelle sont pris les adjectifs "droite" et "gauche", et une direction d'élévation E, orthogonale aux deux précédentes et par rapport à laquelle sont pris les adjectifs "haut", "bas", "au-dessus" et "au-dessous".
[0035] Le treuil 1 est destiné à la traction d'un câble, non représenté, ainsi qu'à son maintien dans une position tendue.
[0036] Le câble est destiné à actionner un ensemble mécanique, non représenté, par exemple l'ouverture et la fermeture d'un volet ou panneau d'incendie, non représenté.
[0039] Le treuil 1 comporte un boîtier ou bâti 2 de forme générale parallélépipédique et par exemple en tôle métallique découpée et pliée.
[0040] Le boîtier 2 comporte une face frontale 3, une face arrière 4, une face transversale droite 5, une face transversale gauche 6.
[0041] Ses faces frontale 3, droite 5 et gauche 6 forment un premier berceau en U réalisé en tôle métallique découpée et pliée, dont l'âme est formée par la face frontale 3 et les branches par les faces transversales 5 et 6.
[0042] Sa face arrière 4, de plus petite hauteur et largeur que la face frontale 3, fait face à cette dernière et est fixée à l'une des faces transversales droite 5 et gauche 6, dans la réalisation représentée, à la face gauche 6.
[0043] Le treuil comporte, monté tournant entre les faces transversales droite et gauche 5, 6 et logées dans des trous de celles-ci, un premier arbre 7 d'entraînement d'un tambour 8 d'enroulement sous tension du câble.
[0045] Dans d'autres réalisations, non représentées, le tambour 8 est monté sur un arbre distinct du premier arbre 7 et engrenant avec lui.
[0046] Dans la réalisation représentée, le tambour 8 est fixé au premier arbre 7 et a pour axe de rotation le premier axe 9 de rotation.
[0048] Le treuil 1 comporte un deuxième arbre 10 pour la commande du premier arbre 7 et destiné à être entraîné en rotation par une manivelle ou analogue.
[0049] Le deuxième arbre 10 est monté tournant par rapport au boîtier 2 autour d'un deuxième axe de rotation 11.
[0051] Dans la réalisation représentée, le deuxième axe 11 est orthogonal au premier axe 9 et est par exemple longitudinal.
[0052] Les faces frontale et arrière 3, 4 comportent des trous de passages respectivement 12, 13 pour le deuxième arbre 10, par exemple renforcés par des bagues en bronze.
[0053] De telles bagues facilitent la rotation du deuxième arbre 10 dans les trous 12, 13 par rapport au boîtier 2.
[0054] L'utilisation du bronze, dont le coefficient de frottement par rapport à l'acier est faible, permet d'éviter l'utilisation de paliers à roulements, qui nécessiteraient une conception du boîtier 2 plus lourde, plus fastidieuse et plus coûteuse, pour une utilisation intensive du treuil 1.
[0055] Tandis que ce treuil 1 est destiné, entre autres, à des applications qui peuvent ne nécessiter qu'une manipulation ponctuelle. Tel est typiquement le cas des volets d'incendie.
[0057] Des première et deuxième parties d'engrenage 14, 15 sont fixées respectivement sur les premier et deuxième arbres 7, 10, entre les faces frontale et arrière 3, 4 et transversales 5, 6.
[0058] Les première et deuxième parties d'engrenage 14, 15 sont du type à roue dentée tangente et vis sans fin.
[0059] Dans la réalisation représentée, la première partie d'engrenage 14 comporte une roue dentée, tandis que la deuxième partie d'engrenage 15 comporte une vis sans fin.
[0060] Dans une autre réalisation, non représentée, la première partie d'engrenage 14 comporte une vis sans fin et la deuxième partie de l'engrenage 15 comporte une roue dentée.
[0061] Les première et deuxième parties d'engrenage 14, 15 sont complémentaires et aptes à transmettre la rotation entre l'un et l'autre des premier et deuxième arbre 7, 10.
[0062] Les première et deuxième parties d'engrenage sont telles que sous la traction du câble, le deuxième arbre 10 est sollicité en translation suivant l'axe de rotation 11, dans un sens déterminé 16.
[0063] Dans la réalisation représentée, ce sens déterminé 16 est dirigé longitudinalement de l'avant vers l'arrière.
[0064] Dans d'autres réalisations, non représentées, ce sens déterminé 16 est dirigé de l'arrière vers l'avant.
[0066] La tension du câble produit sur le tambour 8 un premier couple par rapport au premier axe de rotation 9.
[0067] La première partie d'engrenage 14 étant solidaire du tambour 8, en rotation autour du premier axe 9, le premier couple exercé par le câble sur le tambour 8 est transmis à la première partie d'engrenage 14, qui exerce alors elle-même un deuxième couple sur la deuxième partie d'engrenage 15.
[0069] La direction de la composante longitudinale du deuxième couple est sensiblement confondue avec le deuxième axe 11, tandis que son sens est sensiblement confondu avec le sens déterminé 16.
[0070] La deuxième partie d'engrenage 15, solidaire du deuxième arbre 10, transmet alors à celui-ci une force longitudinale égale à la composante longitudinale du deuxième couple.
[0071] Ainsi, le deuxième arbre 10 a tendance, sous l'effet de la tension du câble, à se déplacer dans le sens déterminé 16.
[0072] Par ailleurs, la composante transversale du deuxième couple a tendance à entraîner la deuxième partie d'engrenage 15, et donc le deuxième arbre 10 qui lui est solidaire, en rotation autour du deuxième axe 11.
[0073] L'un des buts recherchés lors de la conception de ce treuil 1 est justement d'éviter que cette rotation n'ait lieu lorsque le câble est enroulé sous tension autour du tambour 8.
[0074] A cette fin, le treuil comporte un dispositif à frein, qui comprend une joue de blocage 17 fixée sur le deuxième arbre 10 et orientée suivant le deuxième axe 11, dans le sens déterminé 16.
[0075] Ce dispositif à frein comprend également une garniture de blocage 18, prévue entre la joue de blocage 17 et la face arrière 4, et contre laquelle est apte à être plaquée la garniture 18 dans le sens déterminé 16.
[0076] Dans une réalisation, non représentée, la joue 17 s'étend sur toute la périphérie du deuxième axe 11 et la garniture 18 s'étend sur une partie de la périphérie du deuxième axe 11.
[0077] Dans une autre réalisation, non représentée, la joue 17 s'étend sur une partie de la périphérie du deuxième axe 11 et la garniture 18 s'étend sur toute la périphérie du deuxième axe 11.
[0078] Dans la réalisation représentée, la joue 17 et la garniture 18 s'étendent sur toute la périphérie du deuxième axe 11.
[0081] Dans la réalisation représentée, la garniture 18 comporte une plaque ayant, dans son épaisseur prise suivant le deuxième axe 11, un bord 19 de butée contre un bord 20 de forme complémentaire fixé au boîtier 2 et empêchant la rotation de la garniture 18 autour du deuxième axe 11.
[0082] Le bord de butée 19 de la plaque est par exemple rectiligne et par exemple un de ceux de la plaque par exemple rectangulaire.
[0083] La face arrière 4 est repliée en partie supérieure, par exemple perpendiculairement du sens déterminé 16, vers la garniture 18 en une cornière, et porte le bord complémentaire 20.
[0085] Dans une autre réalisation, la plaque de la garniture de blocage 18 est en forme de rondelle, dont la surface 21 tournée, dans le sens déterminé 16, vers la face arrière 4 est libre et apte à être plaquée contre celle-ci et dont le bord périphérique est libre et à distance du boîtier 2.
[0086] Cette surface 21 a un coefficient de frottement d'une valeur suffisante pour empêcher la rotation, autour du deuxième axe 11, de la garniture 18, par rapport au boîtier 2, lorsque la joue 17 est plaquée contre la garniture 18 sous l'effet de la tension du câble.
[0087] Cette réalisation présente l'avantage d'éviter toute détérioration par butée en rotation, par exemple une cassure, de la garniture 18 de blocage.
[0088] La garniture 18 comporte une surface 22, tournée vers la joue 17, à l'encontre du sens déterminé 16, et ayant un coefficient de frottement d'une valeur suffisante pour empêcher la rotation autour du deuxième axe 11 de la joue 17 de blocage par rapport à la garniture 18 de blocage, lorsque la joue 17 est plaquée contre la garniture 18 sous l'effet de la tension du câble.
[0089] La garniture 18 comprend par exemple une plaque en "Ferrodo" (marque déposée), dont le coefficient de frottement élevé, par rapport à l'acier, lui confère, entre la joue de blocage 17 et la face arrière 4, une fonction de plaquette de frein.
[0090] La surface 23 de la joue 17, tournée dans le sens déterminé 16 vers la surface 22 de la garniture 18 est par exemple en métal.
[0091] La garniture 18 est apte à empêcher la joue 17 de tourner autour du deuxième axe 11, lorsque la joue 17 est plaquée contre la garniture 18 dans le sens déterminé 16.
[0092] Dans une autre réalisation, la garniture 18 est fixée, par exemple collée contre la face arrière 4.
[0093] Le deuxième arbre 10 comporte un organe de liaison 24 à une manivelle 25, sur sa partie extrême avant dépassant suivant la direction longitudinale L de la face frontale 3.
[0094] Dans la réalisation représentée, la joue 17 de blocage est formée par une surface de la deuxième partie 15 d'engrenage, située en aval dans le sens déterminé 16.
[0096] Le treuil 1 comporte des moyens 26 pour éloigner la joue de blocage 17 de la garniture de blocage 18 à l'encontre du sens déterminé 16.
[0097] Les moyens 26 d'éloignement comprennent un troisième arbre 27 monté tournant par rapport au boîtier autour d'un troisième axe 28 de rotation.
[0102] La came 29 est apte à être appliquée à la partie extrême arrière 30 du deuxième arbre 10, en aval suivant le sens déterminé 16.
[0103] La came 29 est apte à déplacer par rotation autour du troisième axe 28 le deuxième arbre 10 à l'encontre du sens déterminé 16 pour permettre le dévidement du tambour 8 sous la traction du câble.
[0104] Dans la réalisation représentée, la came 29 comporte une tête de vis fixée transversalement de manière traversante au troisième axe 28 sur la périphérie du troisième arbre 27.
[0105] Dans une autre réalisation, non représentée, la came 29 comporte une bille, montée tournante dans un logement ménagé, par exemple au foret, dans la surface latérale du troisième arbre 27.
[0106] Le troisième arbre 27 est monté tournant dans l'une des faces transversales droite et gauche 5, 6, par exemple dans la face transversale gauche 6 et dans une autre face transversale 32 prévue entre les faces 5, 6.
[0107] Dans une autre réalisation, non représentée, le troisième arbre 27 est destiné à être entraîné en rotation par une manivelle ou analogue par l'intermédiaire d'un bras de levier ou analogue, afin de démultiplier l'effort nécessaire à l'entraînement.
[0108] La manivelle 25 est amovible et comporte un organe de liaison 33 en rotation. L'organe de liaison 33 de la manivelle est de forme complémentaire de l'organe de liaison 24 et de l'organe de liaison 31 qui sont du même type.
[0109] L'organe de liaison 33 de la manivelle ou les organes de liaison 24, 31 des deuxième et troisième arbres 10, 27 est par exemple à pans creux, par exemple à six pans creux.
[0110] Comme on l'a vu plus haut, des principes à la base de ce treuil 1 sont: légèreté, simplicité.
[0111] Ces principes ont été appliqués à la conception du tambour 8. Celui-ci comporte en effet une tôle métallique 34 en forme de cylindre, mise en forme par pliage, et dont l'axe principal est confondu avec le premier axe 9.
[0112] La tôle métallique comprend deux parties extrêmes transversales, respectivement gauche et droite.
[0113] Le tambour 8 comprend également deux flasques transversaux respectivement gauche 35, et droit 36, en forme de disques percés de trous en leurs centres respectifs, pour le passage du premier arbre 7.
[0114] Le flasque gauche 35 est fixé sur la tôle 34 à proximité de sa partie extrême gauche de façon inamovible, par exemple par sertissage, soudure ou analogue, tandis que le flasque droit 36 est fixé de la même façon à la tôle 34, à proximité de sa partie extrême droite.
[0115] Les dimensions d'élévation, dites diamètres, des flasques 35, 36, sensiblement identiques entre elles, sont supérieures à la dimension d'élévation, ou diamètre, de la tôle 34.
[0117] Afin de solidariser le tambour 8 au premier arbre 7, en rotation autour du premier axe 9 et en translation autour de celui-ci, le flasque droit 36 est fixé à la première partie d'engrenage 14 au moyen d'au moins une vis 37, et par exemple une pluralité de vis 37.
[0118] Dans une autre réalisation, le tambour 8 est fixé à la première partie d'engrenage 14 par soudure, collage, ou analogue.
[0119] Le boîtier 2 comporte une broche de renforcement 38 transversale en partie arrière basse traversant les faces transversales 5, 6 et 32 et située au-dessus du troisième arbre 27.
[0120] Le boîtier comporte par ailleurs, dans la réalisation représentée à la figure 2, une autre broche transversale de renfort 39 traversant les faces 5, 6 et 32 et situé sous le troisième arbre 27.
[0121] Les faces transversales 5, 6 du boîtier 2 sont fixées par l'intermédiaire de rivets 40 aux branches transversales opposées 41, 42 d'un berceau de fixation 43 en forme de U.
[0122] Le berceau 43 de fixation comporte, dans son âme 44 arrière, des trous 45 pour le passage de boulons de fixation du treuil à un mur, une paroi ou analogue.
[0124] Une plaque supérieure 46 est fixée sur le berceau 43 et comporte un trou 47 de passage du câble.
[0126] Pour enrouler le câble autour du tambour 8, on connecte l'organe de liaison 33 de la manivelle 25 à l'organe de liaison 24 du deuxième arbre 10 et on fait tourner la manivelle 25 autour du deuxième axe 11 pour faire tourner par l'intermédiaire des parties d'engrenage 14, 15 le premier arbre 7 et le tambour 8.
[0127] La mise sous tension du câble provoque la translation de la joue 17 contre la garniture 18, suffisante pour les immobiliser l'un par rapport à l'autre et par rapport au boîtier 2, ce qui bloque en rotation le deuxième arbre 10 et donc le tambour 7 par l'intermédiaire des parties d'engrenage 14, 15 et du premier arbre 7.
[0128] Pour provoquer le dévidement du tambour 8, on connecte la manivelle 25 par l'intermédiaire de son organe de liaison 33 à l'organe de liaison 31 et on la fait tourner pour appliquer la came 29 contre la partie extrême 30 du deuxième arbre 10.
[0129] Cela provoque la translation du deuxième arbre 10 à l'encontre du sens déterminé 16 et éloigne la joue 17 de la garniture 18, ce qui permet la rotation du deuxième arbre 10 ainsi que celle du tambour 8 par l'intermédiaire des parties d'engrenage 14, 15 et du premier arbre 7.
[0130] Il peut arriver que le câble exerce sur le tambour 8 une force telle que pour vaincre la friction de la garniture 18 contre la joue 17 et le bord de butée 20, la force à communiquer à la manivelle 25 soit trop importante et constitue une gêne pour un utilisateur du treuil.
[0131] C'est pourquoi il est prévu dans une variante de réalisation illustrée sur les figures 5 et 6, que le dévidement du tambour 8 ne s'effectue non plus au moyen de la manivelle 25 et de la came 29, mais au moyen d'un levier 48 bi-stable, monobloc, et d'une rondelle 50 dont les dimensions longitudinales dites épaisseurs sont sensiblement égales.
[0132] Le levier 49 s'étend dans un plan d'élévation transversale, et comporte un manche 51 et un doigt 52 formant un angle avec le manche 51, par exemple d'environ 120°. Il est formé par exemple par emboutissage d'une tôle métallique.
[0133] Le levier 49 comprend à l'intersection du manche 51 et du doigt 52 une portion d'articulation 53 percée d'un trou traversant 54 dans lequel est inséré un rivet 55 pour l'association du levier 49 avec le berceau 43, en liaison pivotante autour d'un axe de rotation 56.
[0134] L'axe de rotation 56 peut être disposé au-dessus du deuxième axe 11 (figure 5), ou au-dessous, dans une variante de réalisation (figure 6).
[0135] Le levier 49, actionnable manuellement par l'intermédiaire de son manche, peut prendre une pluralité de positions entre deux positions stables respectivement active et inactive.
[0136] Entre ses positions active et inactive, le levier effectue une rotation autour de l'axe de rotation d'un angle A, par exemple d'environ 45°.
[0137] Le doigt 52 est pourvu dans une partie d'extrémité 57, d'une dent 58 en saillie, prévue pour s'engager dans la rondelle 50 lorsque le levier est en position active.
[0138] La rondelle 50 est de diamètre extérieur supérieur au diamètre extérieur de la garniture 18. Elle est réalisée par exemple par emboutissage d'une tôle métallique.
[0139] La rondelle 50 comporte en son centre un perçage 59 circulaire prévu pour s'engager autour du deuxième arbre 10 entre la garniture 18 et le bord 20.
[0140] La rondelle 50 comprend une face avant 60 et une face arrière 61, aptes une fois la rondelle montée sur l'arbre 10, à être en contact glissant respectivement contre la garniture 18 et le bord 20.
[0141] La rondelle 50 comporte en outre une encoche 62 prévue dans son diamètre extérieur, de forme complémentaire à la dent 58.
[0142] La rondelle 50 est, en fonction de l'état du levier 49, soit folle en rotation autour du deuxième axe 11 lorsque le levier 49 est en position inactive, soit bloquée en rotation autour du deuxième axe 11 lorsque le levier 49 est en position active, la dent 58 étant alors engagée dans l'encoche 62.
[0143] La stabilité des positions active et inactive du levier 49 est assurée par un ressort de traction 63, tendu entre un premier ergot 64 fixé dans le berceau 43, et un deuxième ergot 65 fixé dans le doigt 57, par exemple perpendiculairement à celui-ci, de sorte que l'axe de rotation 56 soit situé entre les ergots 64, 65.
[0144] Lorsque le levier 49 est en position active, les deux ergots 64, 65 et l'axe de rotation 56 forment un triangle non plat sensiblement symétrique à celui formé en position inactive, de sorte que le ressort 63 impose au levier 49 un mouvement de rotation dans le sens contraire du précédent, par exemple dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, maintenant le doigt 58 engagé dans l'encoche 62.
[0145] Dans cette position, la rondelle 50 est fixe en rotation autour du deuxième axe 11, par rapport au berceau. Le coefficient de frottement entre la face avant 60 de la rondelle 50 et la garniture 18 est suffisant pour maintenir fixe en rotation la garniture 18 autour du deuxième axe 18, et empêcher le dévidement du tambour 18.
[0146] Tandis que lorsque le levier 49 est en position inactive, les deux ergots 64, 65 et l'axe de rotation 56 forment un triangle non plat, de sorte que le ressort 63 impose au levier 49 un mouvement de rotation dans un sens déterminé, par exemple dans le sens des aiguilles d'une montre, maintenant le manche 51 en appui contre une butée d'arrêt 66.
[0147] Dans cette position, la rondelle 50 est folle en rotation autour du deuxième axe 11. Le coefficient de frottement entre la face arrière 61 de la rondelle et le bord 20 étant inférieur au coefficient de frottement entre la face avant 60 et la garniture 18, la garniture 18 entraîne la rondelle 50 en rotation, ce qui provoque le dévidement du tambour 8.
[0148] Pour faciliter encore ce dévidement, il est prévu d'appliquer entre la face arrière 61 de la rondelle 50 et le bord 20 un film d'huile, qui réduit les forces de friction entre la face arrière 61 et le bord 20 et facilite la rotation de la rondelle 50 autour du deuxième axe 11 par rapport au bord 20.
1. Treuil (1), destiné à la traction d'un câble ou analogue d'un ensemble mécanique tel
qu'ouvrant, comportant :
- un boîtier (2) ;
- un tambour (8) d'enroulement sous tension du câble, monté tournant par rapport au boîtier (2) ;
- un premier arbre (7) d'entraînement en rotation du tambour (8), le premier arbre (7) étant monté tournant par rapport au boîtier (2) autour d'un premier axe de rotation (9) ;
- un deuxième arbre (10) de commande, destiné à être entraîné en rotation par une manivelle (25) ou analogue ; et
- des première et deuxième parties d'engrenage (14, 15), complémentaires, prévues sur les premier et deuxième arbres (7, 10) ; le couple transmis par la première partie d'engrenage (14) à la deuxième partie d'engrenage (15) étant réversible ;
caractérisé en ce que le treuil (1) est un treuil à actionnement manuel direct ;le premier arbre (7) étant immobilisé en translation suivant son premier axe de rotation ;
le deuxième arbre (10) étant monté tournant par rapport au boîtier (2) autour d'un deuxième axe de rotation (11) et étant mobile selon celui-ci ;
les première et deuxième parties (14, 15) d'engrenage étant aptes à transmettre la rotation entre l'un et l'autre des premier et deuxième arbres (7, 10) ;
les premier et deuxième arbre (7, 10) étant tels que le tambour (8) sollicite, par réaction à la tension du câble, le deuxième arbre (10) en déplacement dans un sens déterminé (16) suivant le deuxième axe de rotation (11) ;
le treuil (1) comportant, en vis-à-vis suivant le deuxième axe de rotation (11) et tournées respectivement à l'encontre du sens déterminé (16) et dans celui-ci :
- une garniture (18) de blocage apte à être immobilisée par rapport au boîtier (2) ; et
- une joue de blocage (17) fixée au deuxième arbre (10) et apte à être plaquée contre la garniture de blocage (18) ;
le tambour (8) étant fixé au premier arbre (7) et comportant une tôle (24) métallique roulée en cylindre par exemple circulaire, sertie entre deux flasques (35, 36).2. Treuil (1) suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les premier et deuxième
axes de rotation (9, 11) ne sont pas parallèles entre eux et par exemple orthogonaux,
les premier et deuxième engrenages (14, 15) étant du type à roue tangente et vis sans
fin.
3. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
la garniture de blocage (18) comporte une plaque dont la surface (22) tournée vers
la joue de blocage (17) a un coefficient de frottement d'une valeur suffisante pour
empêcher la rotation autour du deuxième axe (11) de la joue (17) de blocage par rapport
à la garniture (18) de blocage, lorsque le deuxième arbre (10) est sollicité en déplacement
dans le sens déterminé (16).
4. Treuil (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la plaque de la garniture
de blocage (18) est en "Ferrodo" (marque déposée), la joue de blocage (17) comportant
une surface (23) en métal, par exemple en acier, tournée vers cette plaque.
5. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que
la plaque de la garniture de blocage (18) comporte un trou pour le passage du deuxième
arbre (10).
6. Treuil (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la plaque de la garniture
de blocage (18) comporte un bord de butée (19), par exemple rectiligne, contre un
bord complémentaire (20) par exemple rectiligne, tel que celui d'une cornière et empêchant
la rotation de la garniture de blocage (18) autour du deuxième axe (11).
7. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que
la plaque de la garniture de blocage (18) est en forme de rondelle, comportant une
surface (21) tournée, dans le sens déterminé (16), vers le boîtier (2) et apte à être
plaquée contre lui, cette surface (21) ayant un coefficient de frottement d'une valeur
suffisante pour empêcher la rotation, autour du deuxième axe (11), de la garniture
de blocage (18), par rapport au boîtier (2), lorsque le deuxième arbre (10) est sollicité
en déplacement dans le sens déterminé (16).
8. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il
comprend en outre :
- une rondelle (50) montée sur le deuxième arbre (10) entre la garniture (18) et le boîtier (2), le coefficient de frottement entre la rondelle (50) et le boîtier (2) étant inférieur au coefficient de frottement entre la rondelle (50) et la garniture (18) ; et
- un levier (49) monté pivotant par rapport au boîtier (2) autour d'un axe de rotation (56), entre une position dite active dans laquelle une partie d'extrémité (57) du levier (50) s'engage dans une encoche (62) prévue dans la rondelle (50), pour immobiliser celle-ci en rotation autour du deuxième axe (11) par rapport au boîtier (2) et interdire la rotation de la garniture (18) par rapport au boîtier (2), et une position dite inactive dans laquelle le levier (49) est à distance de la rondelle pour libérer celle-ci en rotation par rapport au boîtier (2) autour du deuxième axe (11) et permettre la rotation de la garniture (18) par rapport au boîtier (2).
9. Treuil (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend un ressort (63)
de traction tendu entre un ergot (64) fixé au boîtier (2) et un ergot (65) fixé au
levier (49), le ressort (63) étant apte à maintenir le levier (49) dans sa position
active et/ou dans sa position inactive.
10. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il
comprend des moyens d'éloignement (26) pour éloigner la joue de blocage (17) de la
garniture de blocage (18), ces moyens d'éloignement (26) comprenant un troisième arbre
(27) destiné à être entraîné en rotation par une manivelle (25) ou analogue, monté
tournant par rapport au boîtier autour d'un troisième axe de rotation (28) transversal
au deuxième axe de rotation (11) et comportant une came (29) apte à être appliquée
à la partie extrême (30) du deuxième arbre (10), qui se trouve en aval suivant le
sens déterminé (16).
11. Treuil (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que la came (29) comporte
une tête de vis fixée transversalement au troisième axe (28) sur la périphérie du
troisième arbre (27).
12. Treuil (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que la came (29) comporte
une bille montée tournante dans un logement ménagé, par exemple au foret, dans la
surface latérale du troisième arbre (27).
13. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il
comporte au moins une manivelle (25) ou analogue, amovible et apte à entraîner en
rotation autour de leur axe respectif (11, 28), le deuxième et/ou le troisième arbre
(10, 27), lesquels comportent chacun un organe de liaison (24, 31) en rotation à la
manivelle (25), la manivelle (25) comportant un organe de liaison (33) de forme complémentaire
de ceux-ci, l'organe de liaison (33) de la manivelle (25) ou les organes de liaison
(24, 31) des deuxième et troisième arbres (10, 27) étant par exemple à pans creux,
tels qu'à six pans creux.
14. Treuil (1) selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'organe de liaison (24)
du deuxième arbre (10) se trouve du côté amont suivant le sens déterminé (16), le
treuil (1) comporte une unique manivelle (25) amovible pour l'entraînement en rotation
des deuxième et troisième arbres (10, 27).
15. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que
la première partie d'engrenage (14) comporte une roue dentée ou une vis sans fin,
qui est fixée au premier arbre (7) et dont une surface transversale est fixée, par
exemple par une ou plusieurs vis, au flasque adjacent (36), la deuxième partie d'engrenage
(15) comportant une vis sans fin ou une roue dentée, dont une surface transversale
au deuxième axe de rotation (11) et tournée dans le sens déterminé (16) forme la joue
de blocage (17).
16. Treuil (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il
comporte un premier berceau en U, entre les branches (5, 6) duquel le premier arbre
(7) est monté et un deuxième berceau en U, fixé par ses branches (41, 42) à celles
(5, 6) du premier berceau et destiné à la fixation du treuil à un support tel que
mur ou paroi.
17. Dispositif de sécurité, comportant un ensemble mécanique, tel qu'ouvrant, à deux première
et deuxième positions, telles que d'ouverture et de fermeture, des moyens automatiques
pour faire passer l'ensemble mécanique de la deuxième à la première position, un câble
de traction, par exemple gainé, destiné à faire passer l'ensemble mécanique de la
deuxième à la première position, à l'y maintenir et à l'en libérer, un treuil de traction
et de libération du câble, caractérisé par un treuil selon l'une quelconque des revendications
1 à 16.
18. Installation telle que salle ou bâtiment, comportant un système selon la revendication
17 et/ou un treuil selon l'une quelconque des revendications 1 à 16.