[0001] La présente invention a pour objet une chaussure destinée plus particulièrement à
la pratique du sport, d'un type constitué d'une tige et d'une semelle externe ainsi
que d'une doublure au moins partiellement élastique disposée à l'intérieur de la tige.
[0002] L'utilisation de telles doublures élastiques, notamment dans les chaussures de sport,
jouit d'une faveur de plus en plus grande pour les qualités proprioceptives qu'elles
apportent.
[0003] Par exemple, le US 2 147 197 déposé en 1936 montre une chaussure de sport constituée
d'une chaussette en jersey ancrée par son fond sur la semelle, et d'une tige externe
entourant partiellement la chaussette et fixée sur la semelle de façon totalement
indépendante de la chaussette, la structure tricotée de la chaussette conférant à
celle-ci une certaine élasticité.
[0004] Plus récemment, le US 4 736 531 déposé en 1987 montre une chaussure de sport, destinée
plus particulièrement à la pratique de l'aérobic, qui comporte une sorte de demi-chaussette
interne entourant complètement l'avant pied, et dont le fond est ancré sur la semelle
externe, la chaussette étant libre "d'agripper" le pied indépendamment de la tige
externe.
[0005] Dans ce cas, la chaussette est réalisée en un matériau extensible tel que celui connu
sous la dénomination commerciale spandex, ce qui contrairement au US 2 147 197 permet
réellement à la chaussette d'envelopper étroitement le pied et de suivre les mouvements
de celui-ci.
[0006] Par le FR 2 711 896 (& EP-A-0 651 953) au nom de la demanderesse ont également été
proposées différentes constructions de chaussures de sport, destinées plus particulièrement
à la pratique du ski de fond, et incorporant une doublure en matériau élastique disposée
à l'intérieur d'une tige, dans le but d'augmenter les sensations du pied et de la
cheville, et avoir une information précise sur leurs positions spatiales respectives
indispensables à une bonne précision du geste.
[0007] En fait, le type de chaussure connu par ces deux derniers brevets utilise les qualités
proprioceptives de certaines parties du pied et de la cheville.
[0008] Pour avoir un rendu optimal, il est nécessaire que la doublure élastique enveloppe
étroitement le pied et la cheville en constituant une sorte de seconde peau, quel
que soit le pied mis à l'intérieur de la chaussure.
[0009] Une telle doublure élastique doit donc être conformée de façon à définir au repos
un volume légèrement inférieur au volume du pied qu'elle est destinée à recevoir de
façon à exercer sur ce dernier une légère pression uniforme, sans toutefois exercer
un serrage excessif.
[0010] En pratique, ces doublures élastiques sont donc conçues avec un volume légèrement
inférieur au volume du pied le plus mince pouvant être mis à l'intérieur de la chaussure.
[0011] Il en résulte, notamment pour les pieds plus gros, des difficultés lors du chaussage,
ces difficultés étant d'autant plus grandes que la doublure élastique "monte" plus
haut sur la cheville comme dans le cas des chaussures de sport faisant l'objet du
FR 2 711 896.
[0012] Certes, il est prévu dans le FR 2 711 896 précité, de munir la doublure élastique
d'une fente permettant la mise en place du pied et pouvant être fermée par des moyens
auto agrippants.
[0013] Cependant, une telle construction ne permet pas un réglage et une adaptation précis
du volume de la chaussette ou doublure élastique au volume du pied.
[0014] De plus, cette construction avec fente d'ouverture n'est pas compatible avec l'utilisation
d'une tige haute, fermée, ne fournissant qu'un accès très limité à l'intérieur de
la chaussure et insuffisant pour ouvrir et fermer facilement la fente de la doublure.
[0015] Il peut également être prévu que le volume de la doublure élastique corresponde à
celui d'un pied moyen devant être mis à l'intérieur de la chaussure. Dans un tel cas,
le problème de chaussage des gros pieds demeure, tandis qu'un pied mince ne bénéficie
plus de l'enveloppement étroit par la doublure élastique.
[0016] Enfin, il est également souhaitable de pouvoir conserver une structure de doublure
élastique complètement fermée notamment pour des raisons d'étanchéité.
[0017] Le but de la présente invention est donc de remédier à ces inconvénients et de fournir
une construction de chaussure à doublure élastique améliorée et conciliant notamment
les problèmes antagonistes de facilité d'entrée du pied, d'adaptation précise au volume
de ce dernier et d'étanchéité.
[0018] Le but de la présente invention est également d'améliorer les aspects conforts et
sensations proprioceptives d'une telle chaussure.
[0019] Ce but est atteint dans la chaussure selon l'invention qui est du type constituée
d'une tige, d'une semelle externe et d'une doublure au moins partiellement élastique
disposée à l'intérieur de la chaussure, par le fait que la doublure élastique définit
au repos un volume correspondant au moins à celui du plus grand volume de pied destiné
à être reçu dans la chaussure, et qu'elle comporte des moyens de réglage de son volume
en vue d'une adaptation de celui-ci au volume réel du pied mis à l'intérieur de la
chaussure.
[0020] Une telle construction permet de conserver une doublure élastique complètement fermée,
tout en permettant une mise en place facile du pied du fait du volume plus grand de
cette doublure, et en offrant une possibilité d'adaptation précise à chaque pied,
et par conséquent de plus grandes qualités proprioceptives.
[0021] Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens de réglage du volume sont constitués
par une double rangée de passants disposés en vis à vis dans une zone limitée de la
doublure élastique et écartés d'une valeur correspondant sensiblement à la différence
de volume maximale de pied, et par un lacet en boucle passant à travers les passants
et associé à un moyen de traction et de blocage de ce lacet.
[0022] Ainsi, il suffit d'exercer une traction sur la boucle du lacet pour rapprocher les
deux rangées de passants et de bloquer cette boucle dans la position souhaitée pour
diminuer le volume de la doublure élastique à la valeur désirée.
[0023] Selon un autre aspect de l'invention, la chaussure est munie d'une languette relativement
rigide, et la languette est sollicitée élastiquement par la doublure élastique contre
le pied de l'utilisateur.
[0024] Avec une telle construction, la languette est appliquée sur toute la partie dessus
de pied, cou de pied de l'utilisateur, ce qui permet, d'une part, d'augmenter la surface
du pied sollicitée par la doublure élastique et donc d'augmenter les sensations et
informations proprioceptives reçues par le pied, et d'autre part, de répartir, par
le biais de la languette faisant office de plaque de répartition de pression, l'ensemble
de la pression élastique exercée par la doublure élastique sur toute la partie du
pied en contact avec ladite languette, c'est-à-dire aussi bien le dessus du pied que
la partie avant du tibia, et par conséquent obtenir une répartition de pression plus
homogène et plus confortable pour le pied.
[0025] Un tel mode de réalisation est particulièrement intéressant dans le cas de chaussures
de type montagne ou sécurité, pourvues d'une tige externe relativement rigide et d'une
languette également relativement rigide, la languette étant du fait de sa relative
rigidité, appliquée dans sa totalité sur les parties correspondantes du pied et de
la cheville.
[0026] De toute façon, l'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques de celle-ci
seront mises en évidence à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins
schématiques annexés, en illustrant quelques modes de réalisation préférés, et dans
lequel:
- la figure 1 est une vue en perspective de trois quart avant avec arraché partiel d'une
chaussure incorporant l'invention,
- la figure 2 est une vue de côté de la figure 1 avec arraché partiel,
- la figure 3 montre, en vue de dessus, un détail de construction de la figure 2,
- la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 2 d'une chaussure selon un
second mode de réalisation,
- la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 2 d'une chaussure selon un
troisième mode de réalisation.
[0027] Les figures 1 et 2 montrent l'application de l'invention à une chaussure de sport
de type marche/montagne.
[0028] Une telle chaussure est constituée, de façon connue en soi, d'une semelle de marche
1 surmontée d'une tige 2 externe dite haute puisque montant au delà de l'articulation
de la cheville.
[0029] Comme montré plus particulièrement à la figure 2, la tige 2 ne possède qu'une ouverture
3 disposée uniquement à son extrémité supérieure, et présente la forme d'une botte
"large" qui peut être serrée autour du pied et de la jambe au moyen d'un laçage 4
s'étendant sur le dessus du pied, depuis le bout 5 de la chaussure jusqu'à l'ouverture
3 de la tige 2.
[0030] La chaussure comporte par ailleurs, à l'intérieur de la tige 2, une languette 6,
de type connu en soi, munie sur sa face supérieure de moyens auto agrippants 7 et
dont le rôle sera expliqué ultérieurement, et une doublure au moins partiellement
élastique 10.
[0031] Dans le cas représenté aux figures 1 et 2, la doublure élastique 10 est constituée
par une bande demi circulaire en matériau élastique s'étendant de façon continue sur
toute la partie cou de pied de la chaussure en passant au-dessus de la languette 6,
et fixée de façon connue en soi à la tige 2 et à la semelle externe 1 par chacune
de ses extrémités inférieures 11 dans la zone 8 d'assemblage de la tige et de la semelle,
et appelée communément "prise de montage".
[0032] La doublure élastique 10 pourrait également être fixée par ses extrémités inférieures
11 uniquement à la tige 2, éventuellement à des niveaux en hauteur différent de cette
tige de façon à obtenir des effets de serrage différenciés.
[0033] On notera que le bord arrière 12 de la doublure élastique 10 s'étend jusqu'au niveau
du talon de la chaussure pour obtenir des sensations allant du cou de pied jusqu'au
talon.
[0034] Comme représenté plus particulièrement sur les figures 1 et 3, la doublure élastique
10 définit au repos un volume au moins égal à celui du plus grand volume du pied destiné
à être reçu dans la chaussure et comporte sur sa partie dessus de cou de pied des
moyens 15 de réglage de son volume.
[0035] Ces moyens de réglage 15 sont constitués par une double rangée de passants 16 et
d'un lacet 17 coopérant avec des passants 16, ces derniers étant disposés sur la doublure
élastique 10 sensiblement selon l'axe longitudinal de la chaussure et écartés mutuellement
d'une valeur correspondant sensiblement à la différence maximale entre les volumes
de pied pouvant être reçus dans la chaussure.
[0036] En d'autre termes, l'écartement de ces deux rangées de passant 16 est tel que le
volume défini entre la doublure élastique et le fond de la chaussure à l'état repos,
c'est-à-dire sans rapprochement des passants, correspond au volume maximal de pied
pouvant être reçu, tandis que le volume défini par cette doublure à l'état serré,
c'est-à-dire lorsque les passants 16 sont rapprochés au maximum les uns des autres
par le lacet 17, correspond au volume minimal de pied pouvant être reçu. Comme montré
plus particulièrement sur la figure 3, le lacet 17 forme une boucle fermée dont l'extrémité
libre 18 est munie d'une patte 19 munie sur sa face inférieure de moyens auto agrippants
20 complémentaires des moyens auto agrippants 7 de la languette 6 pour permettre l'accrochage
sur cette dernière de la patte 19.
[0037] Le fonctionnement de l'ensemble est très simple. Tout d'abord, pour la mise en place
du pied à l'intérieur de la chaussure, la patte 19 sera décrochée de la languette
6 et les passants 16 de la doublure élastique 16 seront écartés au maximum de façon
à libérer un volume maximal pour ladite doublure élastique. Ainsi, l'introduction
du pied à l'intérieur de la chaussure pourra être effectuée sans problème, même pour
un "gros" pied, c'est-à-dire un pied ayant un fort cou de pied, l'ouverture délimitée
par les bords arrière 12 de la doublure élastique 10 pouvant au besoin être encore
agrandie à l'aide de la languette 6 disposée en-dessous de cette doublure élastique
10 et faisant alors office d'organe de manoeuvre.
[0038] Une fois le pied à l'intérieur de la chaussure, il suffit d'ajuster le contour de
la doublure élastique 10 à celui du pied en rapprochant les passants 16 par une traction
exercée sur le lacet 17.
[0039] Une fois le réglage souhaité obtenu pour la doublure élastique 10, il suffit d'accrocher
la patte 18 à l'endroit voulu sur la languette 6 pour maintenir la tension du lacet
17 et le volume de doublure élastique à la valeur souhaitée.
[0040] On obtient de cette manière et très simplement une adaptation parfaite de la doublure
élastique au contour du pied formant véritablement une seconde peau, tout en conservant
les caractéristiques élastiques de celle-ci en dehors de la zone de réglage 16, 17.
[0041] Une meilleure transmission et sensation des informations venant du sol est donc obtenue,
ainsi qu'une meilleure sensation de la position spatiale du pied par rapport à la
cheville. La fermeture de la chaussure est ensuite complétée par un serrage de la
tige externe autour du pied, nécessaire pour une bonne tenue de celui-ci.
[0042] On notera que ce réglage du volume de la doublure peut s'accompagner de la formation
de légers plis 21 dans la zone de réglage 16, 17. Mais de tels plis ne s'avèrent en
fait pas gênants:
- du fait de la présence de la languette 6 interposée entre le pied et la doublure,
- du fait de la faible tension exercée par la doublure élastique sur le pied.
[0043] La languette 6 n'a pas été particulièrement décrite car connue en soi, il s'agit
en fait d'un élément de confort, rembourré et fixé à la tige soit au niveau de l'extrémité
avant du laçage 4, soit même en bout de la chaussure.
[0044] Le mode de réalisation du système de réglage sous la forme de passants plats coopérant
avec un lacet est intéressante car offrant un mode de réalisation particulièrement
plat, nécessaire afin d'éviter toute surpression ou formation de point dur sur le
pied lors du serrage de la tige externe. Bien entendu, d'autres moyens de réglage
pourraient être envisagés dans la mesure où ils ne créent pas de surpression.
[0045] Dans le cas où la tige externe serait une tige dite basse, c'est-à-dire ne s'étendant
guère au delà des malléoles, la fixation de la patte d'accrochage 19 des moyens de
réglage 15 pourrait s'effectuer sur l'extérieur de la tige externe 2 au lieu de la
languette 6.
[0046] Par ailleurs, l'invention est particulièrement intéressante dans une application
à une chaussure ayant une tige en forme de "botte" telle que représentée sur les figures
1 et 2, du fait de l'ouverture 3 réduite fournie par une telle botte n'offrant qu'un
accès réduit à l'intérieur et de la difficulté en résultant d'avoir un serrage interne
proprement dit.
[0047] Le mode de réalisation de la figure 4 se différencie de celui des figures 1 et 2
par une doublure élastique en deux parties, à savoir comportant une partie cou de
pied 10 munie de moyens de réglage 15, similaire de celle décrite en liaison avec
les figures 1 et 2, et une partie cheville 30 destinée à entourer la cheville de l'utilisateur.
[0048] Dans ce cas, la partie cheville 30 est également conçue de façon à offrir un volume
au moins égal à celui du plus grand volume de pied (le terme "pied" englobant ici
à la fois le pied proprement dit et la cheville) destiné à être reçu dans la chaussure,
et comporte sur sa partie des moyens de réglage de son volume constitués d'une double
rangée de passants 36 et du lacet 17.
[0049] Dans le cas représenté, le même lacet 17 coopère donc avec les passants 16, 36, pour
le réglage du volume des deux parties de la doublure élastique et vient s'accrocher
par sa patte 19 à la languette 6.
[0050] Il est également possible de prévoir deux lacets distincts avec des zones d'accrochage
différentes.
[0051] Enfin, les deux parties de doublure 10, 30, peuvent être solidaires et former une
seule pièce comme représenté sur la figure 4, ou être au contraire réalisées en plusieurs
parties avec un ou plusieurs lacets de réglage.
[0052] Le mode de réalisation montré à la figure 5 diffère des deux modes de réalisation
précédents par le fait que la languette 6 est assemblée directement à la partie doublure
élastique 10, qui se réduit en l'occurrence en deux bandes élastiques 10a disposées
de part et d'autre de la languette, et reliant celle-ci élastiquement à la semelle.
Chaque bande élastique 10a est fixée, d'une part, à son extrémité supérieure 10b,
à la languette 6, et d'autre part, à son extrémité inférieure 11 dans la zone 8 d'assemblage
de la tige 2 et de la semelle 1 ou sur la tige elle-même.
[0053] Dans ce mode de réalisation, la partie de doublure élastique 10 n'est pas pourvue
de moyens de réglage de son volume, et le volume défini par la languette et ladite
partie de doublure élastique est prévu de façon à s'ajuster au volume minimal de pied
destiné à être reçu à l'intérieur de la chaussure.
[0054] Dans un tel mode de réalisation, la présence de la languette 6 répartissant la pression
permet d'éviter tout risque de surpression sur le pied, même pour un pied de gros
volume.
[0055] Une telle construction est particulièrement intéressante et avantageuse pour les
chaussures de type montagne ou sécurité, à savoir les chaussures munies d'une tige
externe en matériau épais et résistant, et difficile à adapter d'une façon précise
au volume du pied, car elle permet à faible coût d'avoir un excellent enveloppement
du pied et de la cheville, et donc d'augmenter les sensations proprioceptives et la
transmission d'informations sur les positions spatiales de ceux-ci.
[0056] Une relative rigidité de la languette est dans un tel cas également indispensable
pour obtenir une bonne répartition de pression sur la zone de dessus de pied, cheville
concernée, et éviter la formation d'une pression localisée et gênante à l'emplacement
des bandes élastiques 10a. Par ailleurs, une telle rigidité relative de la languette
6 facilite les manipulations de celle-ci et son ouverture ainsi que celle de la doublure
élastique 10 en vue de la mise en place du pied. Bien entendu, cette relative rigidité
sera déterminée de façon à ne pas gêner l'utilisation de la chaussure et notamment
la marche à pied.
[0057] Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation
décrits ci-avant à titre non limitatifs. C'est ainsi que par exemple les moyens d'accrochage
du lacet pourraient être constitués par une succession de crochets dans lesquels on
peut engager la boucle supérieure du lacet.
[0058] De même, les moyens de réglage du volume et en particulier les moyens de traction
et de blocage du lacet pourraient être réalisés d'une autre façon sans que l'on sorte
pour autant du cadre de la présente invention.
1. Chaussure du type constituée d'une tige, d'une semelle externe et d'une doublure au
moins partiellement élastique disposée à l'intérieur de la chaussure, caractérisée
en ce que la doublure élastique (10) définit au repos un volume au moins égal à celui
du plus grand volume de pied destiné à être reçu dans la chaussure, et en ce qu'elle
comporte des moyens (15) de réglage de son volume en vue d'une adaptation de celui-ci
au volume réel du pied mis à l'intérieur de la chaussure.
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens (15) de réglage
du volume sont constitués par une double rangée de passants (10), disposés en vis
à vis dans une zone limitée de la doublure élastique, et écartés d'une valeur correspondant
sensiblement à la différence de volume maximale de pied, et par un lacet (17) en boucle
passant à travers les passants et associé à un moyen de traction (19) et de blocage
de ce lacet.
3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que le moyen de traction et
de blocage du lacet est constitué par une patte (19) fixée à la boucle supérieure
du lacet et munie de moyens d'accrochage (20) complémentaires d'autres moyens d'accrochage
(7) de la chaussure.
4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens (19, 7) d'accrochage
sont de type moyens auto agrippants.
5. Chaussure selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que les moyens
d'accrochage (7) complémentaires sont disposés sur la tige externe.
6. Chaussure selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que les moyens
d'accrochage complémentaires (7) sont disposés sur la languette (6) de la chaussure.
7. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens
de réglage du volume sont disposés sur le dessus du cou de pied.
8. Chaussure du type constituée d'une tige, d'une semelle externe et d'une doublure au
moins partiellement élastique disposée à l'intérieur de la chaussure, caractérisée
en ce qu'elle comporte une languette relativement rigide et en ce que la languette
(6) est sollicitée élastiquement par la doublure élastique (10) contre le pied de
l'utilisateur.
9. Chaussure selon la revendication 8, caractérisée en ce que la languette (6) est disposée
en dessous de la doublure élastique (10).
10. Chaussure selon la revendication 8, caractérisée en ce que la languette (6) est fixée
solidairement sur la doublure élastique.
11. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que la doublure
élastique (10) s'étend sur la zone du cou de pied de la chaussure.
12. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que la doublure
élastique (10) s'étend sur la cheville.
13. Chaussure selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisée en ce que la languette
(6) est fixée à la tige de la chaussure.
14. Chaussure selon la revendication 13, caractérisée en ce que la languette (6) est fixée
au bout de la chaussure.
15. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que la tige externe
a une forme de botte.
1. Schuh von dem Typ, der durch einen Schaft, eine äußere Sohle und ein zumindest teilweise
elastisches Futter gebildet ist, das im Inneren des Schuhes angeordnet ist, dadurch
gekennzeichnet, daß das elastische Futter (10) in der Ruhelage ein Volumen definiert,
das zumindest gleich demjenigen des größten Fußvolumens ist, das in dem Schuh aufgenommen
werden soll, und, daß er Einstelleinrichtungen (15) für sein Volumen im Hinblick auf
eine Anpassung desselben an das reale Fußvolumen aufweist, das in das Innere des Schuhes
gebracht wird.
2. Schuh gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Einstelleinrichtungen (15)
für das Volumen durch eine doppelte Reihe von Durchgängen (10), die einander gegenüberliegend
in einem begrenzten Bereich des elastischen Futters angeordnet sind und um einen Wert
voneinander beabstandet sind, der im wesentlichen dem Unterschied des maximalen Fußvolumens
entspricht, und durch einen Schnürsenkel (17) in Schleifen gebildet sind, der durch
die Durchgänge verläuft und einer Einrichtung (19) für den Zug und die Blockierung
dieses Schnürsenkels zugeordnet ist.
3. Schuh gemäß Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Einrichtung zum Zug und zum
Blockieren des Schnürsenkels durch einen Lappen (19) gebildet ist, der an der oberen
Schleife des Schnürsenkels befestigt ist und mit Verhakeinrichtungen (20) versehen
ist, die komplementär zu anderen Verhakeinrichtungen (7) des Schuhes sind.
4. Schuh gemäß Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Verhakeinrichtungen (19,7)
vom Typ selbsthaftender Einrichtungen sind.
5. Schuh gemäß einem der Ansprüche 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, daß die komplementären
Verhakeinrichtungen (7) auf dem äußeren Schaft angeordnet sind.
6. Schuh gemäß einem der Ansprüche 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, daß die komplementären
Verhakeinrichtungen (7) auf der Zunge (6) des Schuhes angeordnet sind.
7. Schuh gemäß einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß die Einrichtungen
zum Einstellen des Volumens auf dem oberen Teil des Fußristes angeordnet sind.
8. Schuh von dem Typ, der durch einen Schaft, eine äußere Sohle und ein zumindest teilweise
elastisches Futter gebildet ist, das im Inneren des Schuhes angeordnet ist, dadurch
gekennzeichnet, daß er eine relativ steife Zunge aufweist und daß die Zunge (6) elastisch
durch das elastische Futter (10) gegen den Fuß des Benutzers beansprucht ist.
9. Schuh gemäß Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Zunge (6) unter dem elastischen
Futter (10) angeordnet ist.
10. Schuh gemäß Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Zunge (6) fest auf dem elastischen
Futter befestigt ist.
11. Schuh gemäß einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, daß das elastische
Futter (10) sich über dem Bereich des Fußristes des Schuhes erstreckt.
12. Schuh gemäß einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, daß das elastische
Futter (10) sich über dem Knöchel erstreckt.
13. Schuh gemäß einem der Ansprüche 8 bis 12, dadurch gekennzeichnet, daß die Zunge (6)
an dem Schaft des Schuhes befestigt ist.
14. Schuh gemäß Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, daß die Zunge (6) an dem Ende des
Schuhes befestigt ist.
15. Schuh gemäß einem der Ansprüche 1 bis 14, dadurch gekennzeichnet, daß der äußere Schaft
die Form eines Stiefels aufweist.
1. Boot of the type constituted of an upper, an external sole, and a lining at least
partially elastic arranged inside of the boot, characterized in that the elastic lining
(10) defines, at rest, a volume at least equal to that ofthe largest foot volume adapted
to be received in the boot, and in that it comprises means (15) for adjusting its
volume in view of an adaptation thereof to the real volume of the foot placed inside
the boot.
2. Boot according to claim 1, characterized in that the volume adjustment means (15)
are constituted by a double row of keepers (10) arranged facing one another in a limited
area of the elastic lining and spaced apart by a value corresponding substantially
to the maximum difference in the volume of the foot, and by a lacing (17) in a loop
passing through the keepers and associated with a traction and blocking means (19)
of this lacing.
3. Boot according to claim 2, characterized in that the traction and blocking means of
the lacing is constituted by a tab (19) that is fixed to the upper loop of the lacing
and provided with hooking means (20) that are complementary of other hooking means
(7) of the boot.
4. Boot according to claim 3, characterized in that the hooking means (19, 7) are of
the self-gripping means type.
5. Boot according to one of claims 3 and 4, characterized in that the complementary hooking
means (7) are arranged on the external upper.
6. Boot according to one of claims 3 and 4, characterized in that the complementary hooking
means (7) are arranged on the tongue (6) of the boot.
7. Boot according to one of claims 1-6, characterized in that the means for adjusting
the volume are arranged on the top of the instep girth.
8. Boot of the type constituted of an upper, an external sole, and a lining at least
partially elastic arranged inside of the boot, characterized in that it comprises
a tongue that is relatively rigid, and in that the tongue (6) is elastically biased
by the elastic lining (10) against the user's foot.
9. Boot according to claim 8, characterized in that the tongue (6) is arranged beneath
the elastic lining (10).
10. Boot according to claim 8, characterized in that the tongue (6) is affixedly attached
to the elastic lining.
11. Boot according to one of claims 1-10, characterized in that the elastic lining (10)
extends over the instep girth zone of the boot.
12. Boot according to one of claims 1-10, characterized in that the elastic lining (10)
extends over the ankle.
13. Boot according to one of claims 8-12, characterized in that the tongue (6) is fixed
to the upper of the boot.
14. Boot according to claim 13, characterized in that the tongue (6) is fixed to the toe
of the boot.
15. Boot according to one of claims 1-14, characterized in that the external upper has
the shape of a boot.