(19)
(11) EP 0 989 281 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
29.03.2000  Bulletin  2000/13

(21) Numéro de dépôt: 99402212.7

(22) Date de dépôt:  08.09.1999
(51) Int. Cl.7E06B 9/90, E06B 9/174
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 25.09.1998 FR 9812193

(71) Demandeur: Javey, Michel
70700 Gy (FR)

(72) Inventeur:
  • Javey, Michel
    70700 Gy (FR)

(74) Mandataire: Ballot, Paul Denis Jacques 
Cabinet Ballot-Schmit, 5, avenue Elisée Cusenier
25000 Besançon
25000 Besançon (FR)

   


(54) Dispositif de fixation pour rideau à arbre fixe de fermeture à enroulement


(57) Dispositif de fixation (1) pour rideau à arbre fixe de fermeture à enroulement (5) , destiné à solidariser de manière réversible l'une des extrémités (2) dudit arbre (3) au bâti (4) de ladite fermeture à enroulement (5).
Selon l'invention, ledit dispositif de fixation (1) comporte des moyens de support (20) aptes à immobiliser l'arbre (3) de telle sorte que la position de son axe longitudinal soit constante, ainsi que des moyens de verrouillage (40) aptes à immobiliser l'arbre (3) en rotation par rapport à son axe longitudinal.
Application au domaine des fermetures à enroulement à arbre fixe.




Description


[0001] La présente invention concerne un dispositif de fixation pour fermeture à enroulement doté d'un rideau à arbre fixe, ledit dispositif de fixation étant destiné à solidariser de manière réversible l'une des extrémités dudit arbre fixe au bâti de ladite fermeture à enroulement.

[0002] Il est à noter que dans l'ensemble de ce texte, le terme bâti désigne très généralement tout support sur lequel peuvent être assemblées les diverses pièces constituant la fermeture. Il peut ainsi s'agir, par exemple, d'un encadrement spécifique indépendant ou plus directement des bords de l'ouverture à condamner.

[0003] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des fermetures à enroulement à arbre fixe, équipées de dispositifs anti-chute capables dans chaque cas de bloquer la descente du rideau en cas de défaillance d'un des éléments du mécanisme d'enroulement.

[0004] Dans le cas d'une fermeture à arbre fixe, l'enroulement du rideau est traditionnellement réalisé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation autour dudit arbre fixe. Chaque bobine est par ailleurs reliée à l'arbre fixe par l'intermédiaire d'un ressort de compensation de type spiral, enroulé à l'intérieur même de ladite bobine. Comme son nom l'indique, ce moyen de rappel élastique est chargé de contrebalancer au moins partiellement le poids du rideau, en restituant au cours de la phase d'ouverture l'énergie emmagasinée sous forme de couple lors de la phase de fermeture. A ce titre, le ressort de compensation est l'élément le plus sollicité et donc le plus fragile du système. C'est pourquoi il est avantageux de coupler chaque ressort de compensation avec un dispositif anti-chute susceptible d'empêcher la chute du rideau en cas de cassure ou simplement de délestage dudit ressort de compensation.

[0005] Dans un cas comme dans l'autre, le blocage en descente du rideau est obtenu par solidarisation de la bobine défaillante avec l'arbre fixe, sous l'action du dispositif anti-chute correspondant. Cette fonction peut par ailleurs être remplie par des dispositifs de structures et de mises en oeuvre bien différentes.

[0006] Lorsque la rupture ou le délestage intervient alors que le rideau est complètement déroulé, le dépannage de la fermeture ne présente pas de problèmes particuliers. La bobine défaillante est en effet parfaitement accessible.

[0007] Cependant, dans la quasi totalité des cas pour lesquels le déroulement n'est que partiel, une partie du rideau demeure enroulée autour des différentes bobines présentes sur l'arbre fixe. Cette situation interdit alors toute intervention directe sur le ressort de compensation déficient. L'accès à la bobine défaillante ne peut être rétabli qu'après démontage du rideau, quand ce n'est pas de la fermeture complète. La difficulté des conditions d'intervention rend tout dépannage extrêmement compliqué, et par conséquent long et coûteux.

[0008] Pour remédier à ce type d'inconvénient, la demande de brevet EP 0 768 445 décrit l'utilisation d'un dispositif de déverrouillage permettant le déroulement manuel du rideau après actionnement du dispositif anti-chute, c'est-à-dire malgré la solidarisation de la bobine défaillante avec l'arbre fixe. Concrètement, le dispositif de déverrouillage est conçu de manière à libérer la rotation de l'arbre fixe autour de son axe longitudinal. Il suffit alors d'accompagner manuellement le déroulement complet du rideau pour pouvoir accéder sans difficulté à la bobine défaillante et procéder au changement du ressort de compensation.

[0009] Structurellement, le dispositif de déverrouillage décrit dans l'antériorité est composé d'un manchon de section non circulaire venant se positionner à l'extrémité de l'arbre, ainsi que d'un support en tôle destiné à être solidarisé au bâti de la fermeture. Le support comporte par ailleurs deux logements ménagés côte à côte et communiquant entre eux via leurs ouvertures supérieures respectives. Le manchon peut ainsi être engagé indifféremment dans l'un ou l'autre des logements dont les sections sont bien différentes, puisque l'une est complémentaire de celle dudit manchon et que l'autre est circulaire. Ainsi donc, suivant le logement dans lequel il est inséré, le manchon est bloqué en rotation ou mobile en rotation ; l'arbre supportant les bobines se trouvant par conséquent respectivement en position normale de fonctionnement ou en position déverrouillée.

[0010] Ce dispositif de déverrouillage présente toutefois de sérieux inconvénients qui tiennent autant de sa complexité structurelle que des difficultés de sa mise en oeuvre. En effet, le support est constitué par une pièce en tôle usinée, relativement complexe de forme et donc coûteuse à réaliser. L'arbre doit également être aménagé pour recevoir le manchon, ce qui augmente encore davantage le coût global du dispositif. Enfin, la mise en oeuvre de ce système est peu pratique puisqu'il est nécessaire de soulever le rideau pour changer de logement, et donc pour passer de la position bloquée à la position déverrouillée. Cet impératif peut même devenir rédhibitoire lorsque le rideau présente une masse élevée, comme c'est le cas dans la majorité des cas.

[0011] Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un dispositif de fixation pour rideau à arbre fixe de fermeture à enroulement, destiné à solidariser de manière réversible l'une des extrémités dudit arbre au bâti de ladite fermeture à enroulement, dispositif de fixation qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en étant d'un faible prix de revient, tout en étant d'une mise en oeuvre extrêmement aisée.

[0012] La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que le dispositif de fixation comporte des moyens de support aptes à immobiliser l'arbre de telle sorte que la position de son axe longitudinal soit constant, ainsi que des moyens de verrouillage aptes à immobiliser l'arbre en rotation par rapport à son axe longitudinal.

[0013] La fonction des moyens de support n'est pas d'immobiliser totalement l'arbre puisque ce dernier conserve une mobilité en rotation axiale que seuls les moyens de verrouillage sont aptes à bloquer. Bien que distincts, les moyens de support et les moyens de verrouillage sont parfaitement complémentaires et c'est leur action conjuguée qui permet de rendre l'arbre totalement fixe.

[0014] Le maintien assuré par les moyens de support se matérialise par une stabilité absolue de la position de l'axe longitudinal de l'arbre. L'arbre se voit ainsi immobilisé, aussi bien en translation radiale par rapport à son axe qu'en rotation par rapport à un axe distinct dudit axe longitudinal. En d'autres termes, le fait que le positionnement de l'axe longitudinal soit constant signifie que tout déplacement de l'arbre, autre qu'une rotation axiale sur lui-même, est interdit. On ne tient bien évidemment pas compte ici des translations axiales qui sont impossibles par construction, puisque les extrémités de l'arbre sont bloquées soit par le bâti support, soit par les bords de l'ouverture à condamner.

[0015] Les moyens de verrouillage sont ici indépendants des moyens de support en ce sens qu'ils sont distincts, contrairement à ce que l'on trouve dans le système de l'art antérieur précédemment décrit. Leur fonction est de condamner la dernière mobilité dont l'arbre demeure pourvu lorsqu'il est soutenu par les moyens de support, c'est-à-dire la rotation axiale sur lui-même. Une fois les moyens de verrouillage mis en oeuvre, l'arbre est ainsi immobilisé en rotation par rapport à son axe. Combinée à celle des moyens de support, l'action des moyens de verrouillage contribue à atteindre une fixité complète de l'arbre.

[0016] L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage d'être extrêmement simple à mettre en oeuvre. Le fait que les moyens de verrouillage soient indépendants par rapport aux moyens de support permet en effet de passer indifféremment d'une position dite verrouillée, dans laquelle l'arbre est totalement fixe, à une position dite déverrouillée, dans laquelle l'arbre est mobile en rotation axiale. Contrairement à ce qui se passe dans l'art antérieur, il n'est ici aucunement question de manipuler le rideau pour passer d'une position à l'autre.

[0017] Les moyens de verrouillage sont destinés à bloquer la rotation axiale de l'arbre de manière réversible. Aussi, il est particulièrement avantageux de les monter mobiles en déplacement entre une position dite engagée, dans laquelle lesdits moyens de verrouillage sont en mesure d'immobiliser l'arbre en rotation par rapport à son axe longitudinal, et une position dite désengagée dans laquelle lesdits moyens de verrouillage sont dans l'incapacité de réaliser une telle immobilisation. Le déplacement des moyens de verrouillage peut s'effectuer suivant une trajectoire quelconque telle que celle correspondant à une translation, une rotation ou une combinaison plus ou moins complexe de ces deux types de mouvements. L'important est que les moyens de verrouillage puissent être déplacés dans un sens ou dans l'autre entre les deux positions extrêmes précitées.

[0018] La mise en oeuvre aisée du dispositif de fixation constitue un des objectifs primordiaux de l'invention. C'est pourquoi, selon une particularité de ladite invention, les moyens de verrouillage sont conçus et agencés de manière à pouvoir être actionnés depuis un endroit situé hors de l'espace destiné à être occupé par le rideau, et ceci quel que soit le niveau d'enroulement de ce dernier.

[0019] Dans tous les cas de figure, il est important de pouvoir avoir toujours accès aux moyens de verrouillage même quand le rideau est enroulé autour de l'arbre. Lorsque les moyens de verrouillage sont plus particulièrement montés mobiles en déplacement, c'est leur partie servant à commander le mouvement qui doit avant tout être accessible et donc ne pas se trouver dans l'espace intérieur délimité par le rideau enroulé.

[0020] Il est possible de concevoir un dispositif de fixation conforme à l'invention, dans lequel la coopération entre les moyens de verrouillage et l'arbre s'effectue indépendamment des moyens de support. Il apparaît cependant particulièrement avantageux que l'immobilisation en rotation axiale de l'arbre soit réalisée directement par solidarisation de l'extrémité dudit arbre aux moyens de support. Aussi, les moyens de verrouillage sont conçus pour assurer spécifiquement cette fonction de blocage, les moyens de support n'ayant qu'un rôle de soutien et de maintien.

[0021] Cette caractéristique permet de simplifier au maximum la structure du dispositif de fixation, conformément à l'un des buts essentiels de l'invention qui est d'obtenir un coût le plus faible possible. Elle permet aussi conséquemment d'augmenter la fiabilité du système puisqu'un minimum de pièces est requis dans cette configuration.

[0022] Selon une particularité de l'invention, la solidarisation de l'arbre avec les moyens de support s'effectue par insertion des moyens de verrouillage à la fois dans au moins un alésage ménagé à travers ledit arbre et dans au moins un alésage ménagé à travers lesdits moyens de support. Le blocage ainsi réalisé permet d'immobiliser l'arbre en rotation axiale puisque les moyens de support sont solidaires du bâti de la fermeture à enroulement.

[0023] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.

[0024] La figure 1 est une vue éclatée représentant les différents composants d'un dispositif de fixation conforme à l'invention.

[0025] La figure 2 illustre la coopération entre les différents composants du dispositif de fixation représenté à la figure 1.

[0026] La figure 3 constitue une vue du dispositif de fixation de la figure 2, selon une direction sensiblement opposée.

[0027] Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par des références identiques. De même, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique.

[0028] Dans le mode de réalisation particulier illustré aux figures 1 à 3, le dispositif de fixation 1 est destiné à solidariser de manière réversible l'extrémité 2 d'un arbre 3, au bâti 4 d'une fermeture à enroulement 5 de type à arbre fixe. Comme cela est cependant partiellement visible sur la figure 3, il faut bien évidemment imaginer que l'arbre 3 porte une succession de bobines compensatrices 6 régulièrement espacées, autour desquelles vient s'enrouler un rideau 7 de structure souple.

[0029] Le bâti 4 fait ici partie intégrante de la fermeture 5 puisque c'est lui qui en supporte les différentes pièces constitutives, indépendamment des bords de l'ouverture à condamner. Il se présente ici sous la forme de flasques 8 venant se positionner orthogonalement à chaque extrémité de l'arbre 3. Afin de pouvoir être boulonné ou vissé à une partie de la structure délimitant l'ouverture, chacun de ces flasques 8 est pourvu de plusieurs alésages de fixation 9, 10 répartis sur toute sa surface. Il est à noter que chaque rebord 11 s'étend dans le plan de la coulisse, non représentée, qui est chargée de guider unilatéralement la translation du rideau 7 le long de l'ouverture. De ce point de vue, les figures 1 à 3 doivent être considérées comme des vues arrières de la fermeture à enroulement 5.

[0030] On peut observer sur les différentes figures que le dispositif de fixation 1 est doté de moyens de support 20 et de moyens de verrouillage 40 dont l'action combinée permet d'immobiliser totalement l'arbre 3, afin que ce dernier soit parfaitement fixe au cours du fonctionnement normal de la fermeture à enroulement 5. Conformément à l'invention, les moyens de support 20 sont aptes à empêcher, d'une part, toute translation de l'arbre 3 perpendiculairement à son axe longitudinal, et d'autre part, toute rotation autour d'un axe distinct dudit axe longitudinal. La rotation axiale de l'arbre 3, seule mobilité non interdite par les moyens de support 20, est quant à elle contrôlée par les moyens de verrouillage 40 qui, suivant leur position, sont aptes ou pas à solidariser l'extrémité 2 dudit arbre 3 audits moyens de support 20.

[0031] Dans cet exemple particulier de réalisation, les moyens de support 20 sont constitués par une pièce en U 21 sur laquelle sont solidarisés deux organes de butée 22a, 22b se présentant ici sous la forme de deux boulons. Le rôle de la pièce en U 21 et celui des organes de butée 22a, 22b sont parfaitement complémentaires puisqu'ils consistent à assurer des maintiens suivant des directions perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. Leur action combinée permet ainsi d'immobiliser l'axe de l'arbre 3 dans une position constante.

[0032] La pièce 21, formant support, est destinée à être solidarisée au bâti 4 par l'intermédiaire de sa partie centrale 23. Celle-ci est dans ce but avantageusement pourvue de deux alésages traversants 24a, 24b, aptes à coopérer par blocage avec deux vis de fixation 25a, 25b préalablement insérées dans deux lumières rectangulaires 26a, 26b ménagées à travers le flasque 8.

[0033] De part sa forme en U, la pièce 21 comporte deux ailettes 27a, 27b parallèles qui s'étendent horizontalement, respectivement au dessus et en dessous de l'extrémité 2 de l'arbre 3, afin de maintenir verticalement ledit arbre 3. Elle est également pourvue de nombreux alésages 28a, 28b, 29a, 29b, 30a, 30b, 31 dont l'utilité et les caractéristiques formelles seront décrites plus tard. Quoi qu'il en soit, l'ensemble est totalement symétrique de sorte que la pièce en U 21 est parfaitement réversible.

[0034] Les deux organes de butée 22a, 22b sont disposés transversalement entre les deux ailettes 27a, 27b, de part et d'autre de leurs extrémités distales respectives. Leur position est telle qu'ils sont alors en mesure d'assurer un maintien horizontal de l'arbre 3 lorsque l'extrémité 2 de celui-ci repose sensiblement au centre de la pièce en U 21.

[0035] Dans l'exemple de réalisation choisi, chaque organe de butée 22a, 22b est constitué par une vis 32a, 32b venant s'engager dans un premier alésage traversant 28a, 28b ménagé dans l'un des coins de l'extrémité distale de l'ailette 27a, puis dans un second alésage traversant 29a, 29b ménagé de manière identique dans le coin correspondant de l'extrémité distale de l'ailette 27b, avant de venir coopérer par vissage avec un écrou 33a, 33b.

[0036] Selon une variante de réalisation avantageuse, les vis 32a, 32b ainsi que leurs écrous respectifs 33a, 33b sont remplacés par des goupilles coudées à leurs parties supérieures afin d'être retenues sur le support 20 par sa propre inertie.

[0037] La solidarisation des moyens de support 20, sur le bâti 4 de la fermeture à enroulement 5, s'effectue en deux temps puisque la pièce en U 21 n'est tout d'abord boulonnée que d'un seul côté sur le flasque 8. Le but est ici de ne pas obstruer, même partiellement, l'espace nécessaire à l'introduction latérale de l'extrémité 2 de l'arbre 3. Ce dernier est en effet dimensionné de manière à ce que chacune de ses extrémités 2 vienne affleurer la face interne de la partie centrale 23 de la pièce en U 21 correspondante. Cette absence de jeux permet avantageusement d'interdire toute translation axiale de l'arbre 3.

[0038] Concrètement, la solidarisation de la pièce en U 21 sur le flasque 8 commence par la mise en place de la vis de fixation 25b. Celle-ci vient s'insérer successivement dans la lumière rectangulaire 26b et dans l'alésage circulaire 24b, puis coopérer par vissage avec un écrou 35b. Afin de bien stabiliser la pièce en U 21 qui n'est alors fixée qu'en un seul point, par ailleurs excentré par rapport à l'endroit où elle supporte l'extrémité 2 de l'arbre 3, il est prévu une patte de positionnement 34 ménagée à l'autre extrémité de la partie centrale 23 par rapport audit point de fixation. Cette patte de positionnement 34 est apte à coopérer par emboîtement avec l'autre lumière rectangulaire 26a, immobilisant ainsi la pièce 21 en rotation autour de la vis 25b.

[0039] L'extrémité 2 de l'arbre 3 peut alors être engagée sans problème entre les ailettes 27a, 27b, puisque ni l'extrémité de la vis 25a, ni l'écrou 35a, ne font saillies à la surface interne de la partie centrale 23. Une fois cette opération terminée, la seconde vis de fixation 25a peut alors être mise en place et ainsi venir suppléer l'action de la patte de positionnement 34.

[0040] Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, les moyens de verrouillage 40 sont constitués par une goupille en U 41 de section circulaire, apte à solidariser l'extrémité 2 de l'arbre 3 aux moyens de support 20. Pour cela, son extrémité active 42 est conformée de manière à pouvoir coopérer par blocage, d'une part, avec deux alésages coaxiaux 30a, 30b ménagés respectivement à travers chaque ailette 27a, 27b de la pièce en U 21, et d'autre part, avec deux alésages également coaxiaux 35 ménagés à travers l'extrémité 2 de l'arbre 3 afin de permettre une insertion de part en part. La distance séparant chaque alésage 30a, 30b de la partie centrale 23 correspond sensiblement à celle existant entre chaque alésage 35 et l'extrémité distale 36 de l'arbre 3, de sorte que tous ces alésages 30a, 30b, 35 sont en mesure d'être alignés colinéairement. La forme oblongue des alésages 30a, 30b garantit l'existence d'un jeu axial susceptible de faciliter un positionnement coaxial des différents alésages 30a, 30b, 35 et donc l'insertion de l'extrémité active 42 de la goupille 41.

[0041] Il a été précédemment indiqué qu'il était avantageux que les moyens de verrouillage 40 soient montés mobiles en déplacement entre une position engagée et une position désengagée, dans lesquelles lesdits moyens de verrouillage 40 sont respectivement aptes et inaptes à immobiliser la rotation axiale de l'arbre 3. Dans le cas présent, ces deux positions extrêmes correspondent aux faits que les moyens de verrouillage 40 sont en mesure ou pas de solidariser l'extrémité 2 de l'arbre 3 aux moyens de support 20.

[0042] Concrètement, la goupille 41 est montée mobile en translation dans une lumière de guidage 43 ménagée verticalement à travers le flasque 8, dans le même plan que les alésages oblongs 30a, 30b portés par les ailettes 27a, 27b de la pièce en U 21. Ainsi, lorsque l'extrémité 2 de l'arbre 3 est mise en place entre les ailettes 27a, 27b et que la goupille 41 est entraînée en déplacement, la partie active 42 est en mesure de s'insérer successivement dans le premier alésage oblong 30a, dans les deux alésages circulaires 35, puis dans le second alésage oblong 30b, réalisant ainsi le blocage en rotation axiale de l'arbre 3. Il est à noter que la hauteur de la lumière de guidage 43 correspond sensiblement à la longueur de l'extrémité active 42, de manière à permettre l'introduction perpendiculaire de la goupille 41 à travers le flasque 8.

[0043] Conformément à une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, les moyens de verrouillage 40 sont actionnables depuis une position située en dehors de l'espace susceptible d'être occupé par le rideau 7, quel que soit le niveau d'enroulement dudit rideau 7. Cela signifie que dans le cas présent, le déplacement de la goupille 41 ne peut pas être commandé depuis un point localisé, non seulement dans l'espace réservé à l'enroulement du rideau 7, mais également à l'intérieur dudit espace. Dans l'exemple choisi, la mise en oeuvre des moyens de verrouillage 40 est réalisée depuis l'extérieur de la fermeture à enroulement 5, puisque la goupille 41 est conformée de manière à ce que son extrémité passive 44 puisse être accessible au niveau de la face externe 45 du flasque 8. Evidemment, bien d'autres configurations équivalentes peuvent être adoptées pour permettre cette mise en oeuvre à distance du blocage réalisé par les moyens de verrouillage 40.

[0044] Les deux alésages circulaires 31, 46, supportés respectivement par la pièce en U 21 et par le flasque 8, sont destinés à être positionnés coaxialement l'un par rapport à l'autre lorsque les moyens de support 20 sont solidarisés au bâti 4. Ils sont alors disposés à leur tour de manière sensiblement coaxiale par rapport à l'arbre creux 3, ce qui permet le passage des fils d'alimentation et/ou du câble de débrayage dans le cas où la fermeture à enroulement 5 est dotée d'un moteur central.

[0045] Lorsqu'il devient nécessaire de procéder à une intervention sur la fermeture à enroulement 5, suite à la solidarisation d'une des bobines de compensation 6 sur l'arbre 3, il convient tout simplement de déverrouiller ledit arbre 3 pour lui rendre sa mobilité en rotation axiale et ainsi permettre un déroulement manuel du rideau 7. Pour cela, il suffit de commander le déplacement vertical de la goupille 41 vers le haut, à l'aide par exemple d'un tube creux 50. L'utilisation de ce dernier est pleinement justifiée lorsque la partie passive 44 de la goupille 41 n'est pas directement à la portée de la main du dépanneur. Le tube 50 possède à cet effet un diamètre interne sensiblement complémentaire de celui de la partie passive 44, de sorte qu'il est possible d'emboîter momentanément et de manière réversible l'extrémité de la goupille 41 dans celle du tube 50.

[0046] La translation vers le haut de la goupille 41, dirigée à tout moment par la lumière de guidage 43, provoque le désengagement progressif de la partie active 42. Celle-ci va en effet coulisser dans les différents alésages avec lesquels elle coopère par blocage, et ainsi se désengager successivement de l'alésage oblong 30b, des alésages circulaires 35 et de l'alésage oblong 30a. Une fois cette opération terminée, la goupille 41 n'est plus en mesure d'empêcher la rotation axiale de l'arbre 3. Celui-ci peut alors tourner sur lui-même et ainsi permettre le déroulement du rideau 7, qui est de préférence soutenu par le dépanneur durant toute cette manoeuvre.


Revendications

1. Dispositif de fixation (1) pour rideau à arbre fixe de fermeture à enroulement (5), destiné à solidariser de manière réversible l'une des extrémités (2) dudit arbre (3) au bâti (4) de ladite fermeture à enroulement (5), caractérisé en ce que ledit dispositif de fixation (1) comporte des moyens de support (20) aptes à immobiliser l'arbre (3) de telle sorte que la position de son axe longitudinal soit constante, ainsi que des moyens de verrouillage (40) aptes à immobiliser l'arbre (3) en rotation par rapport à son axe longitudinal, et actionnables depuis une position située en dehors de l'espace susceptible d'être occupé par le rideau (7), quel que soit le niveau d'enroulement dudit rideau (7).
 
2. Dispositif de fixation (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (40) sont montés mobiles en déplacement entre deux positions extrêmes dans lesquelles lesdits moyens de verrouillage (40) sont respectivement aptes et inaptes à immobiliser l'arbre (3) en rotation par rapport à son axe longitudinal.
 
3. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (40) sont aptes à solidariser l'extrémité (2) de l'arbre (3) aux moyens de support (20).
 
4. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (40) sont aptes à coopérer par blocage avec au moins un alésage (30a, 30b) ménagé à travers les moyens de support (20) et au moins un alésage (35) ménagé à travers l'arbre (3).
 
5. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (40) sont constitués par une goupille (41) montée mobile en translation dans une lumière de guidage (43) portée par le bâti (4) de la fermeture à enroulement (5), une des extrémités dite active (42) de la goupille (41) étant apte à s'insérer dans les différents alésages (30a, 30b, 35) ménagés respectivement dans l'arbre (3) et dans les moyens de support (20), lorsque lesdits alésages (30a, 30b, 35) sont positionnés coaxialement.
 
6. Dispositif de fixation (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la hauteur de la lumière de guidage (43) est sensiblement égale à la longueur de l'extrémité active (42) de la goupille (41).
 
7. Dispositif de fixation (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de support (20) comportent, d'une part, une pièce en U (21) dont les ailettes (27a, 27b) disposées horizontalement sont aptes à maintenir verticalement l'extrémité (2) de l'arbre (3), et d'autre part, deux organes de butée (22a, 22b) aptes à maintenir horizontalement ladite extrémité (2) de l'arbre (3), la pièce en U (21) étant solidaire du bâti (4) de la fermeture à enroulement (5), et les organes de butée (22a, 22b) étant positionnés transversalement entre les ailettes (27a, 27b), de part et d'autre de leurs extrémités distales respectives.
 
8. Dispositif de fixation (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que la pièce en U (21) est solidarisée de manière amovible sur le bâti (4) de la fermeture à enroulement (5).
 
9. Dispositif de fixation (1) selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que chaque organe de butée (22a, 22b) est solidarisé de manière amovible sur la pièce en U (21).
 




Dessins













Rapport de recherche