(19)
(11) EP 1 014 517 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
28.06.2000  Bulletin  2000/26

(21) Numéro de dépôt: 99403259.7

(22) Date de dépôt:  23.12.1999
(51) Int. Cl.7H01R 43/20
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 24.12.1998 FR 9816425

(71) Demandeur: ALCATEL
75008 Paris (FR)

(72) Inventeurs:
  • Brouiller, Sébastien
    76119 Varengeville Sur Mer (FR)
  • Gaillon, Jean-Pierre
    80770 Beauchamps (FR)
  • Gauchet, Claude
    76260 Eu (FR)
  • Grosjean, Thierry
    76470 Le Treport (FR)
  • Leroy, Gérard
    76260 St Pierre en Val (FR)
  • Lesage, Jean-Marie
    80520 Woincourt (FR)
  • Thomas, Jacky
    80520 Woincourt (FR)

(74) Mandataire: Sciaux, Edmond et al
COMPAGNIE FINANCIERE ALCATEL Dépt. Propr. Industrielle, 30, avenue Kléber
75116 Paris
75116 Paris (FR)

   


(54) Procédé et dispositif pour séparer un connecteur d'une carte électronique


(57) L'invention est relative à un procédé pour séparer un connecteur (30) d'une carte électronique (20), les picots (221, 222) du connecteur étant insérés à force dans des trous correspondants de la carte.
Le procédé est caractérisé en ce qu'on exerce une force d'extraction répartie sur tous les picots (221, 222) insérés à force. A cet effet, on exerce soit une pression sur les extrémités des picots, soit une force de traction sur le corps du connecteur à l'opposé des picots.




Description


[0001] L'invention est relative à un procédé pour séparer un connecteur d'une carte électronique. Elle concerne plus particulièrement un connecteur à picots insérés à force dans des trous de cartes électroniques.

[0002] Les cartes électroniques réalisent généralement une multiplicité de fonctions à l'aide d'un grand nombre de composants. Elles sont, le plus souvent, réalisées de façon automatique. Il est courant aujourd'hui d'utiliser des connecteurs dont les tiges ou picots sont insérables à force dans des trous correspondants de la carte. Par rapport à une connexion par soudure, cette technique présente l'avantage de permettre une plus grande rapidité de fabrication ; en outre, elle est moins polluante que le soudage.

[0003] Pour permettre l'insertion à force, chaque picot présente un bout pointu prolongé par une partie élargie dans la partie centrale de laquelle est ménagée une lumière ou un affaiblissement afin que cette partie de plus grande section puisse diminuer de largeur quand le picot est introduit à force dans un trou d'une carte. La partie élargie a, avant l'introduction, une section légèrement plus importante que la section du trou ; ainsi, quand la partie initialement élargie est retenue dans le trou, elle exerce une pression contre le bord. Cette pression assure un contact avec les rebords conducteurs du trou et, de plus, permet une étanchéité aux gaz entre les deux faces de la carte.

[0004] L'opération d'insertion à force des picots des connecteurs constitue le plus souvent la dernière étape de fabrication de la carte.

[0005] Si le connecteur est défectueux ou si ses picots sont mal insérés, il faut pouvoir l'extraire sans endommager la carte. En effet, après l'insertion, la carte a une valeur élevée, et il est donc préférable de ne pas la mettre au rebut.

[0006] Jusqu'à présent, pour extraire un connecteur défectueux ou à picots mal insérés, on utilise une pince coupante pour couper les picots insérés. Cette technique est longue et délicate à mettre en pratique. En outre, elle n'est pas fiable et comporte des dangers de blessures pour l'opérateur.

[0007] L'invention remédie à ces inconvénients.

[0008] Le procédé selon l'invention consiste à exercer une force d'extraction simultanément sur tous les picots du connecteur. A cet effet, soit on appuie sur toutes les extrémités des picots qui dépassent d'une face de la carte, soit on tire sur le corps du connecteur.

[0009] Les efforts étant répartis sur les picots et s'exerçant en même temps sur les picots, les risques d'endommagement de la carte sont minimisés.

[0010] En outre, comme les efforts peuvent être exercés perpendiculairement au plan de la carte, on peut utiliser des outils dont l'extension dans le plan de la carte est pratiquement limitée au connecteur et qui, donc, ne risquent pas d'endommager les pistes ou composants se trouvant à proximité du connecteur à extraire.

[0011] Dans un premier mode de réalisation de dispositif d'extraction mettant en oeuvre ce procédé, on prévoit une première partie présentant une surface de pression contre les extrémités des picots et des moyens de maintien de la carte lors de la pression exercée sur les extrémités des picots. De préférence, les moyens de maintien sont constitués par une surface d'extrémité d'une seconde partie installée, par rapport à la carte, à l'opposé de la première partie et qui comprend un logement recevant le connecteur à extraire. En variante, le logement est réalisé dans une pièce indépendante des moyens de maintien.

[0012] Quand le connecteur comporte, en prolongement de chaque picot, une tige apparente, il est avantageux de prévoir, à l'opposé de la première partie par rapport à la carte, des moyens de guidage pour les tiges en prolongement des picots. Ces moyens de guidage renforcent l'homogénéité des efforts appliqués au connecteur et limitent les risques de déformation des picots et tiges qui pourraient gêner l'extraction. Ces moyens de guidage présentent, de préférence, une surface inférieure qui constitue le moyen de maintien de la carte.

[0013] Ce dispositif d'extraction peut faire appel à une presse classique comportant, en partie basse (ou haute), une enclume et, en partie haute (ou basse), un dispositif de pressage. Dans ce cas, la première partie, qui présente la surface de pression contre les extrémités des picots, est solidaire de l'enclume et la seconde partie ou les moyens de guidage sont solidaires de l'outil de pressage. La carte peut être fixée sur une table mobile.

[0014] L'enclume et le dispositif de pressage se déplacent simultanément de façon que la surface de pression entre en contact contre les extrémités des picots quand le dispositif de pressage maintient la carte.

[0015] Dans un autre mode de réalisation du dispositif d'extraction conforme à l'invention, qui s'utilise, de préférence, quand aucune tige ne permet le guidage à l'opposé des extrémités des picots, le dispositif comporte un moyen de maintien par serrage du corps du connecteur et un moyen pour tirer sur ce corps du connecteur dans le sens de l'extraction. Ces moyens pour exercer la force d'extraction comportent, de préférence, un moyen à vis transformant le couple de rotation de la vis en une force de translation.

[0016] Le moyen de maintien du corps du connecteur comprend, par exemple, des moyens d'accrochage complémentaires d'alvéoles, ou creux, de ce corps.

[0017] L'invention prévoit un procédé pour séparer un connecteur d'une carte électronique, les picots du connecteur étant insérés à force dans des trous correspondants de la carte. Ce procédé est caractérisé en ce qu'on exerce une force d'extraction répartie sur tous les picots insérés à force.

[0018] Selon un premier mode de réalisation, on exerce une pression sur les extrémités des picots.

[0019] Selon un second mode de réalisation, la force de traction est exercée sur le corps du connecteur à l'opposé des picots.

[0020] La présente invention prévoit en outre un dispositif pour la mise en oeuvre du premier mode de réalisation du procédé qui comporte une première partie avec une surface de pression contre les extrémités des picots du connecteur à extraire et des moyens de maintien de la carte.

[0021] Selon un mode de réalisation, ce dispositif comporte, du côté de la carte opposé à la première partie, un logement ou évidement pour recevoir le connecteur à extraire.

[0022] Selon un mode de réalisation, le logement constitue un évidement d'une pièce dont la surface d'extrémité, dans laquelle débouche l'évidement, constitue une surface d'appui contre la carte pour la maintenir.

[0023] Selon un mode de réalisation, le connecteur à extraire présentant des tiges apparentes en prolongement des picots, le logement est séparé en compartiments de guidage de chacune des tiges.

[0024] Selon un mode de réalisation, les picots étant alignés selon un ou plusieurs plans, la surface de pression présente une ou plusieurs rainures de positionnement des extrémités des picots.

[0025] Selon un mode de réalisation, chaque picot du connecteur étant prolongé par une tige apparente, il comprend, du côté de la carte opposé à la première partie, des moyens de guidage des tiges lors de l'extraction.

[0026] Selon un mode de réalisation, les pièces du dispositif de part et d'autre de la carte présentent une extension dans le plan de la carte qui est peu différente de l'extension du connecteur.

[0027] Selon un mode de réalisation, les moyens de guidage présentent un peigne dont les dents s'insèrent entre les tiges ou rangées de tiges.

[0028] Selon un mode de réalisation, les dents du peigne présentent une arête extérieure inclinée de façon que la présence des dents du peigne n'altère pas l'accessibilité à la surface de la carte au voisinage du connecteur à extraire.

[0029] Un dispositif pour la mise en oeuvre du second mode de réalisation du procédé comporte un moyen pour maintenir le corps du connecteur à l'opposé des picots à extraire des trous de la carte et des moyens pour exercer une traction sur le moyen de maintien.

[0030] Selon un mode de réalisation, les moyens de traction sont du type à vis.

[0031] Selon un mode de réalisation, le moyen de maintien comprend des saillies ou dents s'insérant dans des creux ou alvéoles du corps du connecteur.

[0032] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisation, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ci-annexés, sur lesquels :

la figure 1 est un schéma d'un dispositif d'extraction de connecteurs selon un premier mode de réalisation de l'invention,

les figures 1a et 1b sont des schémas de picots de connecteurs,

la figure 2 est un schéma analogue à celui de la figure 1 pour une autre étape de fonctionnement du dispositif,

la figure 3 est un schéma d'ensemble du dispositif de la figure 1,

la figure 4 montre un support de carte pour le dispositif de la figure 3,

la figure 5 est un schéma d'un connecteur coaxial,

la figure 6 est un schéma d'outils destinés à être montés sur le dispositif de la figure 3 pour l'extraction de connecteurs coaxiaux,

la figure 7 est un schéma d'un autre type de connecteur,

la figure 8 est un schéma d'outils utilisables dans le dispositif de la figure 3 pour extraire le connecteur représenté sur la figure 7,

la figure 9 représente encore un autre type de connecteur,

la figure 10 représente des outils destinés à être montés sur le dispositif de la figure 3 pour extraire le connecteur représenté sur la figure 9,

la figure 11 est un schéma d'un connecteur coudé,

la figure 12 représente des outils destinés à être montés sur le dispositif de la figure 3 pour l'extraction de connecteurs du type de celui représenté sur la figure 11,

la figure 13 est un schéma de connecteur sans tige ou broche supérieure apparente,

la figure 14 est un schéma d'un dispositif destiné à extraire un connecteur du type représenté sur la figure 13,

la figure 15 est un schéma d'un connecteur à languette, et

la figure 16 est un schéma d'un dispositif d'extraction d'un connecteur à languette.



[0033] On rappelle, tout d'abord, le principe d'insertion à force des picots d'un connecteur.

[0034] Un connecteur destiné à être assemblé sans soudure à une carte 20 (figure 1) présente une pluralité de picots qui, avant leur insertion dans des trous correspondants de la carte, ont la forme représentée sur la figure 1a ou la figure 1b.

[0035] Dans le cas de la figure 1a, les picots 22 présentent un renflement 24 dont la plus grande dimension est légèrement supérieure au diamètre du trou (non montré) dans lequel il doit être inséré. Pour permettre l'insertion à force, une lumière 26 est prévue au centre du renflement 24. Ainsi, quand le picot est introduit à force, les parois du renflement exercent une pression sur les bords du trou.

[0036] L'exemple représenté sur la figure 1b est analogue à celui représenté sur la figure 1a ; il s'en distingue par le fait que le renflement 24' ne présente pas une lumière, mais, à la place, une partie pleine 28 ou voile qui peut se déformer sous l'effet de l'introduction à force, et qui permet que les parois du renflement 24' exercent une pression sur les rebords du trou.

[0037] Un connecteur 30 présente un corps 32 (figure 1) duquel sont en saillie les picots 221, 222, etc. Après insertion, le corps 32 se trouve d'un côté de la carte 20 et les extrémités des picots 22i se trouvent de l'autre côté de cette même carte.

[0038] Il peut arriver qu'il soit nécessaire de détacher le connecteur 30 de la carte 20. Les raisons d'une telle extraction peuvent être diverses : une modification à effectuer sur la carte, une réparation ou changement de composant à proximité du connecteur, un ou plusieurs trous bouchés, une erreur de positionnement du connecteur, un connecteur à remplacer du fait d'un défaut, etc.

[0039] L'invention permet l'extraction rapide des picots et avec un risque minimum pour l'intégrité de la carte 20 et de ses composants.

[0040] Elle consiste à maintenir la carte 20 et à exercer simultanément sur tous les picots 22i une force de d'extraction dans le sens permettant d'éloigner le corps 32 de la plaque 20. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1, 2, 3, 4, 6, 8, 10 et 12, on exerce une pression sur l'extrémité libre des picots 22i, tandis que dans les modes de réalisation représentés sur les figures 14 et 16, on exerce une force de traction à l'opposé des picots.

[0041] Dans les premiers modes de réalisation, on prévoit des moyens de support de la carte 20, un outil inférieur 34 présentant une surface supérieure 36 destinée à entrer en contact avec les extrémités des picots 221, 222, etc. et un outil supérieur 38 présentant une surface inférieure 40 destinée à s'appuyer contre la face supérieure 201 de la carte 20 afin de la maintenir sur son support. L'outil 38 comporte aussi un logement 42 pour le corps 32 du connecteur 30 ou pour les parties supérieures de ce corps ; l'ouverture du logement 42 est dirigée vers le bas pour recevoir le corps 32.

[0042] Les qualificatifs d'inférieur et supérieur utilisés ici ont pour but de faciliter la description du dispositif selon l'invention, mais il va de soi que les pièces et outils 34 et 38 peuvent être disposés selon n'importe quelle orientation. Il suffit que ces outils soient disposés de part et d'autre de la carte 20.

[0043] La figure 1 montre une carte 20 et les outils 34 et 38 avant que ces outils exercent les fonctions auxquelles ils sont destinés et la figure 2 montre la carte 20 et les outils 34 et 38 après qu'ils ont rempli leur rôle, à savoir que les picots 221, 222, etc. ont été repoussés vers le haut. Selon le type de connecteur, le boîtier 32 est soit repoussé vers le haut à l'intérieur du logement 42, soit reste en position.

[0044] Entre les positions représentées sur les figures 1 et 2, les outils 34 et 38 se déplacent en même temps. La surface 40 entre en contact avec la surface 201 de la carte 20 après que la surface 36 entre en contact avec les extrémités des picots 22.

[0045] Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 3, les outils 34 et 38 sont fixés à une presse 46 de type classique, telle qu'une presse manuelle à genouillère type SCHMIDT avec un support 48 de type col de cygne. Comme on peut le voir sur la figure 3, cette presse comporte un levier 50 de commande des opérations.

[0046] La carte 20 est installée sur une table mobile 52 (figure 4) dans un plan. Des commandes (non montrées) permettent le déplacement de la table selon deux axes perpendiculaires.

[0047] La table 52 présente deux supports parallèles 54 et 56 pour une empreinte 58 destinée à recevoir la carte 20 (non montrée sur la figure 4). Dans l'exemple, le support 56 comporte une rainure 60 recevant un rebord d'empreinte 58, le rebord parallèle reposant sur le support 54. On prévoit un nombre d'empreintes correspondant au nombre de types de cartes fabriquées et susceptibles d'être réparées.

[0048] Il est à noter que, lorsque le dispositif d'extraction a rempli sa fonction, les extrémités des picots restent logées dans les trous de la carte 20. Cependant, la partie de chaque picot restant logée dans les trous de la carte 20 présente une section inférieure à celle des trous, ce qui permet une extraction aisée, par exemple manuelle.

[0049] Les outils 34 et 38 présentent, bien entendu, des formes et dimensions adaptées au connecteur à réparer.

[0050] Un premier exemple d'outils est représenté sur les figures 5 et 6. La figure 5 représente un connecteur 59 de type coaxial dont le corps 60 est de forme générale parallélipipédique de base carrée avec, à sa partie inférieure, cinq picots 221 à 225, quatre picots se trouvant à proximité des coins de la base carrée et un picot 225 étant en position centrale. La partie supérieure du corps parallélépipédique 60 est prolongée par la partie cylindrique coaxiale 62.

[0051] L'outil inférieur 34 présente ainsi une surface d'appui 36 plane destinée à appliquer une force de pression vers le haut sur les extrémités des picots 22i et l'outil 38 comporte un logement 42 de section parallélépipédique pour recevoir le corps 60, 62 du connecteur 59.

[0052] Les outils 34 et 38 sont amovibles de la presse 46. On voit ainsi que l'outil 38 présente un trou 64 pour une goupille de montage.

[0053] Dans cet exemple, le corps 60, 62 se déplace dans le logement 42 au cours de l'extraction.

[0054] Le mode de réalisation représenté sur la figure 8 est destiné à l'extraction de connecteurs connus sous la dénomination "Mate-N-Lock" et représentés sur la figure 7. Un connecteur 66 de ce type comprend une pluralité (dans l'exemple, trois) d'éléments 67 de contact dont chacun présente, dans sa partie inférieure (représentée vers le haut sur la figure 7) quatre picots 221 ... 224, tous solidaires d'une même bague métallique 68. La partie supérieure de l'élément 67 comprend une tige ou broche 70 (représentée tournée vers le bas sur la figure 7). Ce sont les picots 221 à 224 qui sont destinés à être insérés à force dans des trous correspondants de la carte 20. La broche 70 constitue l'élément de contact électrique avec un connecteur femelle complémentaire.

[0055] Dans cet exemple, la carte 20 est présentée en sens contraire du mode de réalisation précédemment décrit, c'est-à-dire que les picots 22i sont tournés vers le haut, tandis que le reste du connecteur est dirigé vers le bas. Dans ces conditions, l'outil 34 avec sa surface de pression 36 est disposé en haut, tandis que l'outil 38 est disposé en partie basse. Le logement 42 présente, bien entendu, une forme et une section permettant de recevoir et de guider le corps du connecteur 66.

[0056] Les outils représentés sur la figure 10 sont destinés à l'extraction de connecteurs de type de celui représenté sur la figure 9, c'est-à-dire avec un corps isolant 72 en forme de U allongé dont la base 74 forme une bande du fond de laquelle sont en saillie les picots 221, 222, etc. et au-dessus de laquelle se trouvent des broches de contact 761, 762, etc. prolongeant les picots respectifs 221, 222, etc.

[0057] Ainsi, les broches 761, 762, etc. sont disposées dans l'espace ménagé entre les deux grandes parois latérales 78 et 80. A l'opposé de la base 74, le corps du connecteur présente une ouverture pour laisser l'accès à un connecteur femelle (non montré) complémentaire.

[0058] La pièce 34 est disposée en partie inférieure, comme dans le mode de réalisation représenté sur la figure 6, et l'outil 38 est disposé en partie supérieure.

[0059] La surface supérieure 361 de l'outil 34 présente, dans sa partie centrale, une rainure rectiligne 82 peu profonde. Cette rainure est destinée à recevoir, pour les positionner, les extrémités des picots 221, 222, etc. Sa profondeur est inférieure à la longueur des picots en saillie sous la carte 20.

[0060] Le logement 42 de la pièce 38 est d'une hauteur supérieure à la hauteur des parois 78 et 80 et il est séparé en compartiments (non représentés en détail) dont chacun reçoit une tige ou broche 761, 762, etc.

[0061] Les compartiments du logement 42 ont pour but de permettre le guidage individuel de chaque broche 761, 762, etc. afin que la tige formée par une broche et le picot en prolongement ne puisse se tordre. En effet, si cette tige se tordait, l'extraction serait rendue plus difficile.

[0062] Dans tous les modes de réalisation décrits jusqu'à présent, l'extension des outils dans le plan de la carte 20 ne dépasse pratiquement pas l'extension du connecteur à extraire. Dans ces conditions, l'opération de séparation du connecteur n'entraîne pas de risque d'altération des composants ou pistes au voisinage des connecteurs.

[0063] Les outils représentés sur la figure 12 sont destinés à être utilisés pour l'extraction de connecteurs coudés représentés de façon schématique sur la figure 11.

[0064] Un connecteur coudé 90 comporte une pluralité de picots disposés selon des plans parallèles. Ainsi, sur la figure 11, on a représenté quatre picots 261 à 264 dans un même plan 92 et, pour simplifier, on a seulement représenté les emplacements des plans parallèles 94, 96, etc. dans chacun desquels est installé un même ensemble de picots. Les picots dépassent d'une base 98 du boîtier du connecteur. Chacun de ceux-ci est prolongé par une tige 1001, 1002, etc. entre la base 98 et le plafond 102. Ces tiges ont des longueurs différentes et chacune de ces tiges est prolongée, d'un côté, par une tige horizontale 1041, etc. qui se termine par une connexion femelle (non montrée). Les points de jonction entre les tiges verticales 1001, 1002 et les tiges horizontales 1041, 1042 sont disposés dans un plan incliné.

[0065] Entre les plans 92 et 94, 94 et 96, etc., l'espace est libre et accessible du côté des tiges extérieures 1004. Ces espaces sont mis à profit pour le guidage lors de l'extraction.

[0066] Ainsi, pour guider les tiges et les picots, afin que l'ensemble de ne se torde pas au cours de l'extraction, un outil supérieur 382 présente, à son extrémité inférieure, un ensemble de lames 110, 112, etc. formant un peigne dont chaque dent est destinée à être introduite dans les espaces entre les plans 92 et 94, 94 et 96, etc.

[0067] Les lames ou dents sont inclinées par rapport à la verticale pour tenir compte de la forme des espaces.

[0068] L'inclinaison des dents du peigne oblige à constituer l'outil 382 de façon telle qu'il s'étende, du côté des tiges 1004 au-delà du connecteur. Toutefois, pour ne pas gêner l'accès aux composants ou aux pistes se trouvant à proximité du connecteur, on prévoit une inclinaison pour l'arête extérieure 116 de chaque dent.

[0069] Le mode de réalisation de l'invention que l'on va maintenant décrire en relation avec les figures 13 et 14 se distingue des exemples décrits ci-dessus par le fait qu'on n'exerce pas une pression sur les extrémités des picots des connecteurs, mais qu'on exerce une traction sur le corps du connecteur.

[0070] Le dispositif représenté sur la figure 14 s'applique plus particulièrement au cas d'un connecteur 120 dont chaque picot 26i est prolongé à l'intérieur de son boîtier 122 par une tige (non visible sur le dessin) qui n'est pas accessible de l'extérieur. En effet, si, avec un tel connecteur, on exerçait une pression contre les extrémités des picots, cette pression risquerait de tordre les picots ou les tiges en prolongement, car il n'y a pas de possibilité de guidage de ces tiges en prolongement qui sont noyées dans le boîtier 122 du connecteur.

[0071] Dans l'exemple représenté sur cette figure 14, on tire avantage des creux 124, 126, etc. présentés par le boîtier 122 du connecteur sur ses grands côtés.

[0072] Ainsi, le dispositif 130 représenté sur la figure 14 comprend deux flasques dont seul le flasque avant 132 est visible sur la figure. Chacun de ces flasques 132 se termine par des pattes 134, 136, 138 dont les extrémités libres présentent des dents 140 destinées à pénétrer dans les alvéoles ou creux 124, 126. Les deux flasques 132 coopèrent avec une tige filetée 142 et un écrou à oreilles 144 afin de permettre le serrage du connecteur entre les pattes 134, 136, 138 des deux flasques 132. La partie supérieure de chaque flasque 132 est fixée à une face d'une entretoise 146 et cette entretoise reçoit une tige filetée 148 prolongée par un arbre 150 traversé par un levier de manoeuvre 152. L'ensemble de l'entretoise 146 et des flasques 132 est disposé dans un corps 154 en forme de bride. La tige 148 traverse la partie supérieure du corps 154 et le levier de manoeuvre 152 est à l'opposé des pattes 134, 136 et 138.

[0073] Pour effectuer l'extraction des picots du connecteur des trous de la plaque 20 de circuit imprimé, il faut, d'une part, retenir la plaque 20 et, d'autre part, tourner le levier 152 formant manivelle dans le sens permettant de relever les pattes 134, 136 et 138 et donc de relever le corps du connecteur.

[0074] Le dispositif représenté sur la figure 16 est destiné à l'extraction par traction d'un connecteur à languettes (figure 15). Un connecteur à languettes présente la forme d'un T renversé 160 avec, à sa partie supérieure, un trou 162 et, à sa partie inférieure, des picots 261, 262, 263.

[0075] Le dispositif 164 représenté sur la figure 16 comporte un corps 166 dont la partie inférieure 168 présente un logement 170 destiné à recevoir la languette 160, la fixation de la languette au logement 170 s'effectuant à l'aide d'une goupille traversant le trou 162 et un trou correspondant 174 du dispositif 164. Dans cet exemple, l'extraction s'effectue par la coopération d'une tige filetée 176 et d'un écrou moleté 178.


Revendications

1. Procédé pour séparer un connecteur (30) d'une carte électronique (20), les picots (221, 222) du connecteur étant insérés à force dans des trous correspondants de la carte, caractérisé en ce qu'on exerce une force d'extraction répartie sur tous les picots insérés à force.
 
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on exerce une pression sur les extrémités des picots.
 
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la force de traction est exercée sur le corps du connecteur à l'opposé des picots.
 
4. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte une première partie (34) avec une surface de pression (36) contre les extrémités des picots du connecteur à extraire et des moyens de maintien de la carte.
 
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte, du côté de la carte opposé à la première partie, un logement (42) ou évidement pour recevoir le connecteur à extraire.
 
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le logement constitue un évidement d'une pièce (38) dont la surface d'extrémité (40), dans laquelle débouche l'évidement, constitue une surface d'appui contre la carte pour la maintenir.
 
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le connecteur à extraire présentant des tiges apparentes en prolongement des picots, le logement est séparé en compartiments de guidage de chacune des tiges.
 
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que, les picots étant alignés selon un ou plusieurs plans, la surface de pression présente une ou plusieurs rainures (82) de positionnement des extrémités des picots.
 
9. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que, chaque picot du connecteur étant prolongé par une tige apparente, il comprend, du côté de la carte (20) opposé à la première partie, des moyens de guidage des tiges lors de l'extraction.
 
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 9, caractérisé en ce que les pièces du dispositif de part et d'autre de la carte présentent une extension dans le plan de la carte qui est peu différente de l'extension du connecteur.
 
11. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de guidage présentent un peigne dont les dents (110, 112) s'insèrent entre les tiges ou rangées (92, 94, 96) de tiges.
 
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les dents du peigne présentent une arête extérieure (116) inclinée de façon que la présence des dents du peigne n'altère pas l'accessibilité à la surface de la carte au voisinage du connecteur à extraire.
 
13. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen pour maintenir le corps du connecteur à l'opposé des picots à extraire des trous de la carte et des moyens pour exercer une traction sur le moyen de maintien.
 
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les moyens de traction sont du type à vis.
 
15. Dispositif selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que le moyen de maintien comprend des saillies ou dents (140) s'insérant dans des creux (124, 126) ou alvéoles du corps du connecteur.
 




Dessins



















Rapport de recherche