[0001] Le domaine technique de la présente invention est celui des faîtages de murs, c'est-à-dire
d'éléments permettant de protéger la face supérieure d'un mur contre les intempéries
et/ou d'en assurer la décoration. L'invention concerne un faîtage convenant à la couverture
d'un mur s'étendant en longueur, tel qu'un mur d'enceinte ou de clôture, ou à celle
d'un mur dont la longueur est réduite aux dimensions d'un pilier.
[0002] Il est bien connu, en matière de construction, de rajouter sur un mur divers moyens
pour recouvrir la partie supérieure du mur, à des fins de protection et/ou de décoration.
Ce sont généralement des tuiles ou des plaques qui sont scellées à l'aide d'un mortier
ou bien des pierres d'une largeur supérieure à l'épaisseur du mur. Dans le premier
cas, la fixation est définitive et elle interdit toutes modifications immédiates,
et dans le second cas on doit manier des pierres lourdes ce qui rend l'opération pénible.
[0003] On connaît aussi des dispositifs de faîtage qui impliquent un assemblage sur place
de couvercles en forme de toits avec des semelles se disposant par-dessus le bord
supérieur d'un mur à couvrir. Toutefois, ils demandent encore à être améliorés, notamment
en sécurité et en commodité de l'assemblage. Pour y parvenir, l'invention vise, entre
autres objectifs, à tirer le meilleur parti des possibilités que peuvent offrir les
matières plastiques pour réaliser tant les semelles que les couvercles sous forme
de profilés moulables par extrusion.
[0004] L'invention prévoit ainsi, en particulier, un faîtage de mur à constituer par assemblage
de semelles et de couvercles, les unes et les autres avantageusement constitués de
profilés en matière plastique, notamment dans un but de décoration ou de protection,
dans lequel chaque semelle se disposant par dessus le bord supérieur du mur à couvrir
présente deux branches latérales opposées qui viennent en appui sur des faces verticales
de celui-ci, cependant que chaque couvercle se fixe sur la semelle correspondante
par au moins des premiers moyens de solidarisation agissant par encliquetage vertical
entre le couvercle et une tranche supérieure de chacune des branches latérales de
la semelle correspondante.
[0005] De manière préférentielle, les moyens d'encliquetage vertical entre couvercle et
semelle, de même d'ailleurs que des moyens d'assemblage par effet d'encliquetage latéral
qui peuvent avantageusement les compléter, impliquent un élément faisant saillie en
forme de crochet qui s'engage dans une rainure creuse dont la forme, suivant une section
droite des profilés, en est complémentaire, les formes complémentaires étant de préférence
celles d'un mode d'emboîtement à queue d'aronde.
[0006] Par ces caractéristiques et par d'autres qui ressortiront plus loin, telles qu'elles
peuvent être utilisées individuellement et en toute combinaison techniquement opérante
dans la pratique industrielle, la présente invention conduit à un faîtage qui est
facile à poser, sans demander l'emploi d'outils particuliers, et dont la partie visible
peut être changée sans difficulté, même par un non-spécialiste, et peut être librement
et aisément décorée au gré de l'utilisateur.
[0007] Un autre avantage de la présente invention réside dans le fait que les semelles et
couvercles peuvent être réalisés en matériaux de faible densité, ce qui facilite leur
manutention. Un autre avantage encore réside dans le fait qu'une semelle équipée de
doubles branches latérales, dans une forme en section droite s'apparentant à celle
d'un H, permet à l'utilisateur de choisir entre deux configurations interchangeables
se traduisant par des hauteurs de toit différentes.
[0008] D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus
clairement de la description explicative qui va suivre de modes de réalisation, donnés
uniquement à titre d'exemple en relation avec les dessins, qui font partie intégrante
de la description, sur lesquels :
- la figure 1 montre en figure 1A une vue partielle en perspective d'un premier mode
de réalisation particulier d'un faîtage suivant l'invention couvrant un mur d'enceinte
ou de clôture, et en figure 1B un détail de ses deux éléments constitutifs essentiels
dans une coupe transversale,
- la figure 2 représente une coupe transversale d'un deuxième exemple de réalisation
du faîtage suivant l'invention,
- la figure 3 est une coupe transversale d'un troisième exemple de réalisation du faîtage
suivant l'invention,
- la figure 4 est une coupe transversale d'un quatrième exemple de réalisation du faîtage,
- la figure 5 est une vue partielle du mode de réalisation du faîtage selon la figure
4, représenté en perspective,
- la figure 6 illustre, dans une représentation partielle en perspective, un autre mode
de réalisation de la semelle d'un faîtage suivant l'invention, qui est ici construit
de manière à pouvoir s'adapter à des largeurs de mur différentes,
- la figure 7 schématise des possibilités de réalisation dans ce cas pour les moyens
de liaison par encliquetage entre les semelles et les couvercles,
- la figure 8 illustre en coupe transversale suivant une section droite trois profilés
constituant une variante de réalisation préférée pour un faîtage suivant l'invention
permettant un réglage en largeur de mur,
- les figures 9 et 10 montrent un exemple de réalisation des moyens de connexion des
semelles entre elles,
- la figure 11 montre une vue en perspective d'un autre mode de réalisation d'un faîtage
suivant l'invention, servant en couverture d'un pilier,
- et la figure 12 se réfère au même faîtage pour pilier, qu'elle représente vu en perspective
et en coupe partielle.
[0009] Sur les figures 1A et 1B, on a représenté un faîtage suivant l'invention dans une
forme de réalisation particulièrement élaborée sur laquelle on reviendra plus loin.
Dans cette forme de réalisation comme dans celles des figures suivantes, le faîtage
suivant l'invention, considéré comme venant couvrir un mur en longueur 1, évoqué en
trait mixte, est essentiellement constitué de deux séries de profilés que l'on assemble
sur place.
[0010] Dans le sens de la longueur, les profilés sont reliés par emboîtement de chevilles
35 s'engageant dans des évidements appropriés 34 des profilés successifs. En chaque
point du mur, les deux profilés formant un couple du faîtage 2 comprennent un élément
formant une semelle 3 qui vient se disposer par-dessus le mur 1, et un élément formant
un couvercle 4 qui s'assemble avec la semelle correspondante par encliquetage élastique.
On notera ici que l'effet d'encliquetage élastique s'obtient d'une manière relativement
aisée et par des moyens simples et peu coûteux quand, comme dans le cas considéré
ici, semelles et couvercles sont constitués de profilés réalisés par extrusion de
matière plastique.
[0011] La figure 1A montre aussi que chaque semelle 3 comporte une plaque transversale 7
réunissant deux jambes latérales 5 et 6 qui viennent enserrer le mur 1 en se plaquant
en appui contre les faces latérales de ce mur quand la plaque 6 vient reposer sur
le dessus de celui-ci. En général, les jambes 5 et 6 sont donc formées verticalement
de part et d'autre de la plaque 7, et perpendiculairement à celle-ci. On a fait apparaître
sur la figure que la plaque 7 est ajourée de perforations 24 qui seront utiles pour
favoriser l'accrochage d'une couche de colle ou de mortier servant à fixer définitivement
la semelle 3 sur le mur 1.
[0012] Dans d'autres cas, on pourra se dispenser d'une telle fixation définitive. Et en
variante, on peut prévoir que les jambes latérales 5 et 6 viennent de moulage légèrement
inclinées l'une vers l'autre afin de réaliser un effet de pincement élastique sur
le mur. Plus précisément cette forme inclinée est donnée aux branches latérales 8
que constituent les jambes 5 et 6 en leurs parties se situant sous le niveau de la
plaque 7. La matière présente une souplesse élastique suffisante pour permettre de
les écarter manuellement lors de la mise en place de la semelle sur le mur 1.
[0013] Sur la figure 2, on a représenté un faîtage dont la semelle 3 présente en section
droite une forme générale de lettre H, comme c'est d'ailleurs le cas dans le mode
de réalisation précédent. On a donc repris les mêmes chiffres de référence pour désigner
les jambes 5 et 6 et la plaque 7 qui les relie. La plaque 7 est sensiblement plane,
car supposée destinée à être posée sur un mur de surface supérieure lisse. Chaque
jambe ou branche latérale se décompose, de part et d'autre de la plaque 7 dans le
sens vertical, en une branche latérale supérieure 11' et une branche latérale inférieure
11. On notera que cette dernière constitue, du côté correspondant de la plaque médiane,
ce que l'on considère comme la branche latérale 8 dans le mode de réalisation générique
d'un faîtage suivant l'invention.
[0014] Les modes de réalisation des figures 1 et 2 sont également similaires en ce que la
semelle 3 est réversible, c'est-à-dire que l'on peut intervertir le rôle des branches
supérieures et des branches inférieures dans l'assemblage avec le couvercle 4 correspondant.
A cet effet, chaque jambe 5 ou 6 est munie d'une rainure supérieure 36 et d'une rainure
inférieure 37, chacune d'elles constituant l'un des éléments coopérants des premiers
moyens de solidarisation de la semelle 3 avec le couvercle 4, en association avec
la branche latérale se situant en position inférieure. Les deux rainures 36 et 37
s'étendent longitudinalement sur toute la longueur de l'élément de semelle. Chacune
est creusée dans l'épaisseur de la branche latérale 8 de la semelle pour s'ouvrir
sur sa tranche, plus précisément sur celle 29 de ses faces d'extrémité qui se présente
vers le haut.
[0015] Sur chacun des bords du toit 9 à deux pentes symétriques qu'il forme, le couvercle
4 est muni d'un crochet 38, faisant saillie vers le bas, dont la forme est complémentaire
à celle des rainures 36 et 37. Le crochet 38 du couvercle est destiné à s'engager
dans la rainure 36 débouchant sur la tranche 29 en face supérieure de la branche latérale
de la semelle. Dans la position inverse de la semelle, il s'engagerait dans la rainure
37, qui se trouverait devenir la rainure supérieure de la branche latérale 8 de la
semelle suivant l'invention, constituée alors par la partie 11' de la jambe correspondante
de la semelle. Ceci permet de rendre la semelle réversible et donc de pouvoir la positionner
dans un sens comme dans l'autre sur le mur. On constate par ailleurs que les branches
inférieures du H sont plus grandes que les branches supérieures du H, ce qui procure
la possibilité pour l'utilisateur de choisir entre deux hauteurs du toit venant couvrir
le mur.
[0016] L'introduction du crochet 38 dans la rainure 36 ou dans la rainure 37 est réalisée
par un effet d'encliquetage élastique s'exerçant en direction verticale, par déplacement
du couvercle de haut en bas, la semelle étant retenue par le mur. Le crochet 38 se
trouve de ce fait définitivement bloqué dans la rainure. Ainsi qu'il ressort des figures,
les formes complémentaires de crochet et rainure sont celles d'un emboîtement à queue
d'aronde, le crochet 38 formant deux dents symétriques des deux côtés d'une lame verticale.
[0017] On reviendra maintenant aux figures 1A et 1B pour signaler quelques perfectionnements
qu'elles font apparaître dans la conception des moyens d'encliquetage réciproques.
[0018] En ce qui concerne la semelle, on y voit que la rainure 36 est nettement plus profonde
que ce qui est utile pour recevoir le crochet 38 et que c'est à l'intérieur de cette
rainure qu'il est formé deux lèvres 52 venant en prise avec le crochet 38. Ce dernier
est conformé comme une flèche en section. Ceci facilite sa capacité à rompre une languette
détachable 53 qui ferme l'ouverture de la rainure 36 jusqu'à sa première utilisation,
afin de la protéger par exemple des éclaboussures de mortier lors de la mise en place
de la semelle.
[0019] On y voit aussi que le couvercle présente un décrochement 54 et un rebord latéral
55 qui définissent entre eux un logement de réception d' l'extrémité supérieure de
la branche 8 de la semelle. Cet effet de guidage en maintien latéral est bénéfique
à la bonne tenue de l'assemblage réalisé.
[0020] Sur la figure 3, on a représenté un faîtage où chaque branche 11 est munie de deux
ensembles d'éléments coopérants constituant des moyens de solidarisation avec le couvercle
4. Dans cet exemple, des premiers moyens de solidarisation sont constitués par des
rainures supérieures 12 et 12a creusées dans la tranche supérieure des branches latérales
de la semelle, donc ici au niveau des parties supérieures de la section en H, et des
seconds moyens de solidarisation impliquent des rainures inférieures 13 et 13a pratiquées
dans les branches inférieures du H, mais s'ouvrant latéralement vers l'extérieur.
[0021] Les rainures 12, 12a et 13, 13a s'étendent longitudinalement sur toute la longueur
de l'élément de semelle. Les rainures supérieures 12 et 12a sont accessibles verticalement
du haut vers le bas, et les rainures 13 et 13a latéralement de l'extérieur vers l'intérieur.
[0022] Le couvercle 4 est muni de crochets 14, 14a et 15, 15a dont la forme est complémentaire
à celle des rainures 12, 12a et 13, 13a. Les crochets 14 et 14a sont destinés à s'engager
dans les rainures 12 et 12a par un effet d'encliquetage vertical, s'exerçant de haut
en bas, comme déjà décrit. Quant aux crochets 15 et 15a, ils font saillie à l'intérieur
d'une paroi qui forme une jupe 10 prolongeant latéralement le couvercle à l'extérieur
des branches latérales de la semelle. Ils sont prévus pour s'engager dans les rainures
13 et 13a par un effet d'encliquetage latéral s'exerçant de l'extérieur vers l'intérieur.
[0023] Il est bien évident que les rainures 12, 12a et 13, 13a peuvent être de forme quelconque
et/ou différente dès lors qu'elles sont aptes à coopérer par encliquetage avec les
cannelures à crochets qui leur correspondent sur le couvercle. Comme représenté sur
la figure, chaque rainure 13 ou 13a est avantageusement réalisée dans l'épaisseur
d'un rebord 16 qui est solidaire de la branche inférieure du H et qui forme un patin
d'appui sur la face latérale correspondante du mur par une face plane verticale 51.
[0024] Pour appliquer le faîtage sur le mur, le principe est sensiblement identique à celui
décrit en référence à la figure 2. Dans le cas présent, le couvercle 4 est placé en
écartant les jupes 10 afin d'engager les crochets 14 et 14a dans les rainures 12 et
12a correspondantes puis d'appliquer les crochets 15 et 15a dans les rainures 13 et
13a correspondantes. On pourrait également prévoir un jeu suffisant entre les crochets
et les rainures pour solidariser chaque élément de semelle à chaque élément de couvercle
en engageant dans un premier temps et de façon simultanée les crochets 14 et 15 dans
les rainures correspondantes 12 et 13, puis dans un second temps et par simple coulissement,
les crochets 14a et 15a dans les rainures correspondantes 12a et 13a.
[0025] Sur la figure 4, on a représenté un autre mode de réalisation de l'élément de semelle,
l'élément de couvercle étant sensiblement identique au précédent. Le couvercle 4 comporte
comme précédemment un toit 9 solidaire de deux jupes latérales 10. La semelle 3 présente
également une section en H définissant la plaque transversale 7 et les deux branches
latérales portant la référence 11 en leur partie inférieure. Les moyens d'accrochage
sont constitués par deux crochets 17 et deux crochets 18. Les crochets 17 sont orientés
sensiblement parallèlement aux parois 10 alors que les crochets 18 sont orientés suivant
une direction qui leur est sensiblement perpendiculaire. La semelle 3 est munie de
rainures 19 et 20 dont la forme est respectivement complémentaire à celle des crochets
17 et 18. L'assemblage des éléments de semelle et de couvercle se fait comme décrit
précédemment.
[0026] Sur la même figure 4, on voit que la branche inférieure du H est traversée longitudinalement
par des évidements 21, 22 et 23, de façon à alléger la masse de matière utilisée pour
fabriquer la semelle. Il est à noter que la présence de tels évidements va de pair
avec une épaisseur des branches inférieures de la semelle 3 supérieure à celles de
la semelle représentée sur la figure 3, ce qui renforce la rigidité des branches inférieures
de la semelle illustrée par cette figure 4.
[0027] La figure 5 est une vue en perspective des éléments de semelle et de couvercle représentés
en coupe sur la figure 4. On voit que la plaque 7 présente un certain nombre de perforations
24, qui sont ici montrées de formes variées, pour améliorer encore l'allégement de
la semelle et faciliter la prise de la semelle par la couche de colle ou de mortier
insérée entre la surface supérieure du mur et ladite semelle.
[0028] Les exemples décrits précédemment sont prévus pour une largeur de mur bien définie,
ce qui impose à l'utilisateur soit de prédéterminer la largeur de son mur à la construction,
soit de choisir le modèle de semelle adéquat. Cependant, cette obligation peut présenter
pour le professionnel un handicap l'obligeant à prévoir plusieurs tailles de faîtage.
L'invention vise donc également à mettre à la disposition de l'utilisateur un faîtage
dont on peut faire varier la largeur de la semelle, comme le montre la figure 6 grâce
à une liaison encliquetable à longueur variable.
[0029] Dans cette réalisation, chaque semelle comprend une partie 25 (partie gauche de la
figure) et une partie 26 (partie droite). Les parties 25 ou 26 se présentent sous
la forme d'un demi H dont les demi-plaques de base 7a et 7b sont munies d'une liaison
encliquetable constituée d'un élément femelle 27, homologue des rainures des modes
de réalisation précédemment décrits et donc porté par la partie 25, et d'un élément
mâle 28, porté par la partie 26, qui est l'homologue des crochets ci-dessus. A cet
effet, les deux éléments 27 et 28 de chaque liaison par encliquetage sont respectivement
pourvus de dentures coopérantes. La longueur de ces éléments définit une largeur minimale
de la semelle lorsque les dentures sont en prise sur toute leur longueur, et une largeur
maximale quand un nombre réduit de dents de l'élément mâle, deux par exemple, sont
engagées dans la rainure de l'élément femelle. Bien entendu, il est possible de prévoir
des semelles constituées de plusieurs parties. Le couvercle peut être réalisé de la
même manière, la liaison encliquetable étant prévue au niveau du toit.
[0030] Sur la figure 7, on a illustré le schéma de montage de la semelle et du couvercle,
la semelle étant du même type que celle présentée sur la figure 6. On monte d'abord
la semelle en introduisant l'élément mâle 28 dans l'élément femelle 27, les deux rebords
11 étant alors appliqués sur le mur avec un ajustement serré. On engage ensuite une
partie du couvercle, la partie gauche sur le dessin, en faisant correspondre les moyens
de solidarisation 30 et 31. On monte ensuite l'autre partie du couvercle, partie droite,
en procédant de manière similaire en faisant correspondre les moyens de solidarisation
(30, 31) et les moyens de liaison (27, 28) des parties droites du couvercle et de
la semelle.
[0031] Sur la figure 8 on a représenté un faîtage constitué d'une semelle en deux parties
telle que celle décrite sur les figures 6 et 7 et dont les branches latérales 11 sont
du même type que celles présentées sur la figure 2. Sur cette figure 8, le couvercle
est réalisé en trois parties, dont deux sont constituées par des éléments mâles 39a
et 39b indépendants l'un de l'autre, l'autre partie du couvercle étant constituée
d'un toit séparable 41 portant deux éléments femelles 40a et 40b. Chaque élément mâle
39a et 39b est introduit dans l'élément femelle 40a et 40b correspondant par une liaison
encliquetable, laquelle, grâce aux différentes dentures des éléments 40a et 40b et
des éléments 39a et 39b, permet de régler la distance entre les deux bords du couvercle
en fonction de l'écartement de la semelle.
[0032] Sur la figure 9, on a représenté un moyen de raccordement entre deux semelles consécutives.
Comme on l'a déjà indiqué pour les couvercles, chaque semelle 3 comprend des évidements
33 et 34, par exemple au niveau de chaque branche latérale, dans lesquelles on place
une cheville 32, éventuellement avec interposition d'une colle. Sur la figure 10,
une semelle 3, identique à celle de la figure 9, est déjà munie de chevilles 35 qui
dépassent de manière à pénétrer dans les évidements récepteurs de la semelle suivante
à raccorder, cette dernière non représentée.
[0033] Les figures 11 et 12 montrent un faîtage de pilier à section carrée. Il comprend
un couvercle 42 constitué de quatre parois latérales formant jupes externes 43, et
une semelle 44 constituée de quatre branches latérales 45. La figure 12 montre que
les branches latérales 45 entourent un plateau 49 destiné à être déposé sur la face
supérieure du mur. Les branches latérales 45 présentent à chacune de leurs extrémités
des rainures 46 et 47, du même type que celles décrites sur les figures 2 et 8, lesdites
rainures creusées longitudinalement sur tout le tour de la semelle 44. Le couvercle
42 est muni à chacune de ses extrémités d'un crochet 48 qui coopère soit avec la rainure
46 soit avec la rainure 47 pour solidariser le couvercle avec la semelle.
[0034] Naturellement, l'invention n'est pas limitée à des réalisations qui seraient conformes
dans les détails aux variantes qui ont été choisies pour illustrer la présente description.
[0035] En particulier, on a considéré ci-dessus que le mur à couvrir est un mur plein, par
exemple un muret en maçonnerie en clôture d'une propriété, ou un pilier équivalent.
Mais cela n'est pas obligatoire pour mettre en oeuvre l'invention. Tout au contraire,
les mêmes moyens tels que décrits conviendraient aussi bien au cas de murs creux,
ce qui engloberait le cas de poteaux creux. On pourrait alors prévoir de compléter
la fixation entre couvercle et semelle par d'autres moyens de solidarisation agissant
par effet d'encliquetage latéral et faisant avantageusement intervenir, de chaque
côté des profilés, un crochet en saillie vers l'extérieur sur une jupe interne du
couvercle et une rainure coopérant creusée latéralement dans une jupe interne de la
semelle s'engageant à l'intérieur du mur creux, l'effet d'encliquetage correspondant
s'exerçant alors de l'intérieur vers l'extérieur.
[0036] En autres variantes, on peut signaler qu'en coupe horizontale, un mur constitué,
non plus par un mur ou muret s'étendant en longueur, mais d'un pilier plein ou creux,
peut présenter une section quelconque, y compris par exemple une section circulaire
plutôt qu'une section carrée, ou plus généralement rectangulaire, comme il a été décrit.
[0037] Par ailleurs, les profilés pour des semelles ou des couvercles (et toits séparables
éventuels) de faîtage suivant l'invention peuvent être réalisés industriellement en
des longueurs très variables, et bien que l'on ne l'ait pas encore précisé ci-dessus,
il pourra souvent être avantageux de décaler les raccords entre deux couvercles successifs
par rapport aux raccords entre deux semelles successifs et/ou de prévoir des zones
de raccord complétées par des joints d'étanchéité et/ou des zones de recouvrement
entre deux couvercles successifs à leur jonction.
[0038] Enfin, l'invention ne saurait être interprétée de manière abusivement restrictive
en fonction de l'usage que chacun pourra faire des éléments constitutifs du faîtage
sur tout mur particulier. A titre d'exemple, un utilisateur pourra choisir d'assembler
une ou plusieurs semelles avec le ou les couvercles homologues avant de mettre en
place l'ensemble sur le mur à couvrir, plutôt que de sceller chaque semelle au mur
avant de la compléter par le ou les couvercles présentant les éléments complémentaires
de solidarisation. Toutefois, dans la réalité, cette solution ne sera guère retenue
que si les circonstances pratiques permettent simultanément de se dispenser de tout
scellement, ou même, de préférence, de tout moyen de fixation des semelles au mur
considéré.
1. Faîtage de mur constitué par assemblage sur place de semelles (3) se disposant par
dessus le bord supérieur d'un mur à couvrir et de couvercles (4) se fixant chacun
sur une semelle correspondante par au moins des premiers moyens de solidarisation
agissant par encliquetage vertical entre le couvercle et une tranche supérieure de
chacune de deux branches latérales (8) opposées de la semelle (3) correspondante,
venant respectivement en appui sur des faces verticales opposées du mur.
2. Faîtage de mur selon la revendication 1, comportant, entre chaque couvercle (4) et
la semelle correspondante (3), des seconds moyens de solidarisation, agissant par
effet d'encliquetage latéral sur lesdites branches latérales (8) de ladite semelle.
3. Faîtage de mur suivant la revendication 1 ou 2, dans lequel chacun desdits moyens
de solidarisation comporte un élément (38) dudit couvercle formant crochet s'encliquetant
dans un élément (36) formant rainure de section complémentaire ménagé dans la branche
latérale correspondante de ladite semelle.
4. Faîtage de mur suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
lesdits premiers moyens de solidarisation comportent un élément (38) formant crochet
en saillie dudit couvercle, s'encliquetant dans un élément (36) formant rainure de
section complémentaire ménagé dans la branche latérale correspondante de ladite semelle
et s'ouvrant dans sa tranche supérieure, ou face d'extrémité supérieure (29).
5. Faîtage de mur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
ladite semelle (3) comprend une plaque médiane (7) reliant deux branches latérales
(8) s'appliquant sur les faces latérales du mur (1) par pincement, ladite plaque médiane
(7) étant avantageusement pourvue de perforations facilitant l'accrochage d'une couche
de colle ou de mortier fixant la semelle audit mur.
6. Faîtage de mur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
ladite semelle (3) présente en section la forme générale d'un H, dont chaque jambe
forme une branche latérale inférieure (11) et une branche supérieure (11'), et dans
lequel chacune desdites branches est associée à un élément femelle (36) des premiers
moyens de solidarisation, s'ouvrant dans la face d'extrémité de la branche opposées
et coopérant par encliquetage vertical avec un même élément mâle (38) desdits premiers
moyens de solidarisation ménagé en saillie du couvercle (4), de sorte que la semelle
est réversible dans sa position sur le mur.
7. Faîtage de mur suivant la revendication 6, dans lequel lesdites branches inférieures
et supérieures sont de hauteurs différentes pour varier la hauteur de toit sur le
mur.
8. Faîtage de mur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
chaque couvercle (4) forme un toit (9) prolongé par deux parois ou jupes latérales
(10) supportant un élément (15) de seconds moyens de solidarisation agissant par encliquetage
latéral en s'engageant de l'extérieur vers l'intérieur dans un élément femelle coopérant
ménagé dans la branche correspondante de la semelle, et de préférence dans un rebord
interne de celle-ci formant patin d'appui sur une face latérale dudit mur.
9. Faîtage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les éléments
de semelle (3) et de couvercles (4) sont constitués d'au moins deux parties reliées
par des moyens de liaison encliquetable (27, 28, 39a, 39b, 40a, 40b) permettant de
faire varier la distance séparant leurs bords libres.
10. Faîtage de mur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
les semelles et les couvercles sont constitués de profilés en matière plastique.