Domaine technique
[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse, et plus précisément à celui
du surf des neiges. Elle vise plus particulièrement un perfectionnement des chaussures
permettant la pratique de ce sport.
Techniques antérieures
[0002] De manière connue, les chaussures permettant la pratique du surf des neiges se classent
dans trois catégories principales présentant des qualités mécaniques très différentes.
[0003] Ainsi, on connaît les chaussures rigides, se rapprochant des chaussures destinées
à la pratique du ski de descente et constituées principalement d'une coque rigide
et d'une semelle coopérant avec une fixation, soit constituée d'un étrier avant et
d'une talonnière articulée, soit formée de système à ergots rétractables permettant
le chaussage automatique. Ce type de chaussure rigide est relativement inconfortable
pour la marche.
[0004] Par ailleurs, on connaît des chaussures de surf souples, constituées essentiellement
d'une botte étanche destinée à être enserrée dans une fixation constituée principalement
d'une gouttière arrière permettant la prise des appuis et de sangles solidarisant
la botte à la fixation. La prise des appuis avec une telle chaussure souple n'est
pas optimale.
[0005] On connaît également une troisième catégorie de chaussures associant les qualités
des deux familles précitées, constituées de l'assemblage d'une tige souple avec une
armature interne assurant la prise des appuis et la solidarisation avec la planche
au moyen d'organes disposés au niveau médian de la semelle. Ce type de construction
fait notamment l'objet du document FR-A-2 733 671 du Demandeur.
[0006] Or, concernant les organes de coopération avec la fixation, de nombreuses architectures
et géométries ont pour l'instant été proposées. Ainsi, on connaît une géométrie particulière
sous forme d'un plot tronconique coopérant avec des mâchoires coulissantes de la fixation.
On connaît également, de par le brevet FR-A-2 738 751, des chaussures présentant des
prolongements latéraux au niveau médian de la semelle et destinés à permettre la solidarisation
de la chaussure avec une fixation transversale. On connaît également de par le brevet
WO 94/26365 une chaussure comportant au niveau médian de la semelle, deux axes latéraux
déportés, orientés sensiblement selon l'axe longitudinal de la chaussure, et destinés
à coopérer avec une fixation spécifique. De plus, on connaît également par le brevet
FR 2 705 248, une fixation réalisée au moyen d'un axe longitudinal disposé sous la
semelle, sensiblement au niveau de la voûte plantaire, cet axe étant crocheté par
une mâchoire de la fixation.
[0007] Ainsi, il existe une grande variété de moyens de solidarisation de la chaussure sur
le surf. Il s'ensuit qu'une paire de chaussures est dédiée à une planche de surf particulière
présentant des fixations spécifiques. Ceci présente plusieurs inconvénients majeurs,
à savoir d'une part, pour l'utilisateur la nécessité de changer de chaussures lorsqu'il
désire changer de planche de surf, et d'autre part, pour le fabricant, l'obligation
de produire autant de types de chaussures que de fixations existantes.
[0008] Le problème que se propose donc de résoudre l'invention est celui de la compatibilité
des chaussures de surf avec la pluralité et la grande variété de fixations existant
sur le marché.
Exposé de l'invention
[0009] L'invention concerne donc une chaussure de surf du type connu comportant une tige
associée à une semelle, dans laquelle la semelle comporte au niveau médian des organes
de coopération avec une fixation située sur la planche de surf.
[0010] Cette chaussure se
caractérise en ce que la semelle présente au niveau médian, un logement dans lequel est disposé
de manière amovible une pièce d'adaptation destinée à recevoir sous sa face inférieure
les organes de coopération avec la fixation.
[0011] Autrement dit, l'invention consiste à ménager sous la semelle de la chaussure un
dégagement à l'intérieur duquel peut être inséré une cale intermédiaire dont le profil
inférieur permet soit l'adaptation de différentes embases de coopération avec la fixation,
soit la coopération directe avec la fixation.
[0012] De la sorte, à partir d'une chaussure unique, en ne changeant que la pièce d'adaptation,
on peut rendre la chaussure compatible avec un grand nombre de fixations.
[0013] Avantageusement, et pour faciliter la fabrication de la chaussure et notamment le
démoulage de la semelle, lorsqu'elle est fabriquée par injection, le logement débouche
latéralement des deux côtés de la semelle.
[0014] Pour assurer une mise en place facile et éviter tout risque de ripage, les côtés
avant et arrière de la pièce d'adaptation sont convexes, c'est-à-dire bombés respectivement
vers l'avant et vers l'arrière de la chaussure. Ainsi, de par ces formes engageantes,
la pièce d'adaptation peut recevoir des organes de coopération avec la fixation de
taille importante.
[0015] Dans une forme préférée, les côtés avant et arrière de la pièce d'adaptation sont
inscrits dans une même surface cylindrique ou conique, de manière à autoriser la rotation
de la pièce d'adaptation dans le logement. De la sorte, l'utilisateur peut régler
la position angulaire des organes de coopération avec la fixation par rapport à l'axe
longitudinal de la chaussure, et ainsi modifier l'orientation de ses pieds sur le
surf sans intervention sur les fixations.
[0016] Avantageusement en pratique, le logement a un diamètre compris entre cent cinq millimètres
et cent vingt millimètres, et une profondeur comprise entre quinze millimètres et
vingt millimètres, et de préférence égale à dix-huit millimètres.
[0017] Avantageusement en pratique, dans une forme d'exécution, la pièce d'adaptation présente
sur la face inférieure des parties en creux destinées à accueillir, au moins en partie,
les organes de coopération avec les fixations.
[0018] Ainsi, ces organes de fixation sont totalement ou partiellement encastrés dans les
cales d'adaptation, ce qui permet d'une part, d'obtenir un accrochage plus efficace
et d'autre part, de diminuer l'encombrement total de la chaussure.
[0019] En pratique, la semelle présente une pluralité d'ensembles de trous permettant la
solidarisation des organes de coopération, à travers les ensembles de trous correspondants
percés à travers la pièce d'adaptation.
[0020] Dans une forme préférée, les organes de coopération et donc la pièce d'adaptation
sont solidarisés à un élément rigide disposé à l'intérieur de la chaussure, au-dessus
de la semelle.
[0021] Dans une première forme d'exécution, les organes de coopération avec la fixation
sont constitués par un plot de forme générale rectangulaire débordant latéralement
de chaque côté de la semelle. Autrement dit, les parties actives des organes de coopération
sont constituées par une paire de prolongements latéraux de la semelle.
[0022] Dans une seconde forme d'exécution, ces organes de coopération avec la fixation sont
constitués par un ensemble de deux axes déportés orientés sensiblement selon l'axe
longitudinal de la chaussure, et reliés par une plaque ajourée encastrée dans la pièce
d'adaptation.
[0023] Dans une troisième forme d'exécution, les organes de coopération avec la fixation
sont constitués par deux évidements latéraux creusés dans les faces latérales de la
pièce d'adaptation.
[0024] Avantageusement, les évidements latéraux sont réalisés par des inserts constitués
d'une matière de dureté supérieure au reste de la pièce d'adaptation.
Description sommaire des dessins
[0025] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront
bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l'appui des figures
annexées dans lesquelles :
[0026] La figure 1 est une vue éclatée en perspective d'une chaussure conforme à l'invention.
[0027] Les figures 2, 3, 4 et 5 sont des vues en perspective sommaire de pièces d'adaptation
selon trois variantes de réalisation.
[0028] La figure 6 est une vue en coupe de la figure 5 selon les flèches VI-VI'.
[0029] La figure 7 est une vue de dessous d'une semelle nue.
[0030] La figure 8 est une vue de dessous d'une semelle équipée des organes de coopération.
[0031] La figure 9 est une coupe longitudinale d'une semelle recevant la pièce d'adaptation
et les organes de coopération avec la fixation.
Manières de réaliser l'invention
[0032] Dans la suite de la description, et pour faciliter la compréhension, on a choisi
de décrire une chaussure posée par sa semelle sur un support horizontal.
[0033] Comme déjà dit, l'invention concerne une chaussure de surf (1), du type connu comportant
principalement une tige souple (2) et une semelle (3), typiquement en matière plastique
injectée.
[0034] Un des buts que vise l'invention est de permettre l'adaptation sur une même chaussure
de divers types de fixations. Ce but est obtenu en utilisant une pièce d'adaptation
insérée à l'intérieur d'un logement (6) disposé au niveau de la voûte plantaire de
la chaussure.
[0035] Plus précisément, dans une forme pratique d'exécution, ce logement (6) comporte une
face supérieure plane (7) et est bordé par deux pans verticaux respectivement avant
(8) et arrière (9). Ces pans (8, 9) sont incurvés de manière à donner au logement
(6) une forme convexe de superficie maximale. Bien entendu, l'invention couvre également
les variantes dans lesquelles la face supérieure (7) n'est pas plane mais épouse une
forme permettant une coopération ou une interpénétration de la pièce d'adaptation
avec la semelle.
[0036] Complémentairement, dans une forme préférée, le logement (6) débouche sur les deux
côtés de la semelle (3) par deux ouvertures (10, 11). Ce logement (6) reçoit donc
conformément à l'invention une pièce d'adaptation (20) formant une cale destinée à
recevoir les organes (30) de coopération avec la fixation proprement dite.
[0037] Ainsi, comme illustré à la figure 2, dans une variante de réalisation, cette pièce
d'adaptation (20) présente un côté avant (21) de courbure complémentaire au pan vertical
(8) du logement et donc cintré en direction de la pointe (5) de la semelle (3). A
l'opposé, le côté arrière (22) de cette pièce d'adaptation (20) est lui-même cintré
en direction du talon (4) de la semelle. Les deux côtés latéraux (23 et 24) présentent
des profils permettant leur affleurement dans les ouvertures (10, 11) du logement
(6).
[0038] Dans une forme préférée, la pièce d'adaptation (20) s'inscrit par ses cotés avant
(21) et arrière (22) dans un cylindre, ce qui permet de régler la position angulaire
des organes de coopération avec la fixation par rapport à l'axe longitudinal du pied,
et partant, celle du pied sur le surf, sans avoir à agir sur la fixation proprement
dite. En d'autres termes, les cotés (21) et (22) de la pièce d'adaptation (20) ont
une courbure identique et leurs centres de courbure sont confondus.
[0039] En pratique, on a déterminé que le diamètre permettant d'adapter un nombre maximal
de type de fixation tout en restant compatible avec les contraintes de rigidité et
de fabrication de la chaussure, doit être compris entre 105 et 120 millimètres et
que la profondeur associée du logement doit se situer entre 15 et 20 millimètres,
et préférentiellement au voisinage de 18 millimètres.
[0040] Dans une forme différente d'exécution, la pièce d'adaptation (20) s'inscrit par ses
cotés avant (21) et arrière (22) dans un cône dont le sommet virtuel est situé sous
la chaussure. En d'autres termes, le logement (6) présente des contre-dépouilles qui
s'opposent à l'arrachement de la pièce d'adaptation (20) et assurent ainsi une bonne
tenue des éléments caractéristiques.
[0041] Spécifiquement à la forme illustrée dans la figure 2, la cale (20) présente un évidement
transversal (25) dont les côtés transversaux (27, 28) sont parallèles entre eux et
perpendiculaires à l'axe longitudinal de la chaussure. Les bords latéraux de ce logement
(25) débouchent latéralement dans les ouvertures (10, 11) du logement (6). La face
supérieure (26) de ce logement (25) est destinée à recevoir les organes de coopération
que constitue le plot (30).
[0042] Ce plot (30), correspondant à un premier type de fixations, épouse une forme générale
rectangulaire de largeur correspondant à celle du logement (25) de la pièce d'adaptation
(20). Les parties extrêmales (33, 34) du plot (30) sont destinées à déborder du logement
(25) de la pièce d'adaptation (20), et par conséquent du logement (6) de la semelle
(3). Pour assurer la solidarisation de ce plot (30) à la semelle (20), le plot peut
comporter une pluralité de trous (35), dans lesquels sont insérés des organes de solidarisation
du type vis, rivets, ou encore rivets filetés intérieurement, et qui traversent la
pièce d'adaptation (20) à travers un ensemble de trous (29), pour aller s'ancrer à
l'intérieur de la semelle (3) à travers l'ensemble de trous (14).
[0043] Concernant l'ancrage du plot (30), celui-ci peut s'effectuer directement dans la
semelle (3), ou dans une forme préférée, à l'intérieur d'un élément de renfort (50)
disposé à l'intérieur de la chaussure au-dessus de la semelle (3), et qui peut avantageusement
faire partie d'une armature articulée telle que notamment décrite dans le document
FR 95.05615 du Demandeur non publié à la date de dépôt de la présente demande. Avantageusement,
ce renfort ne s'étend pas au delà de la zone de l'articulation métatarso-phalangienne
pour permettre une flexion du pied lors de la marche.
[0044] L'avantage essentiel de la chaussure de surf conforme à l'invention est de permettre
l'adaptation de différents organes de coopération avec la fixation en ne modifiant
que la pièce d'adaptation insérée dans le logement (6). A cet effet, la pièce d'adaptation
(40) illustrée à la figure 3 présente un contour extérieur identique à la pièce d'adaptation
(20) de la figure 2. Plus précisément, les bords avant (41) et arrière (42) de cette
pièce d'adaptation (40) coïncident également avec les pans verticaux (8) et (9) du
logement (6) de la semelle (3). Cette pièce d'adaptation (40) peut donc venir en lieu
et place de la pièce d'adaptation (20).
[0045] Pour permettre la mise en place d'organes (60) de coopération avec la fixation, tel
qu'illustré à la figure 9, la cale (40) présente une pluralité d'évidements (43, 44)
dans lesquels vient s'encastrer l'organe de coopération (60) avec la fixation proprement
dite. Plus précisément, les évidements (43) forment une croix selon les diagonales
de la pièce d'adaptation (40) tandis que les canaux (44) suivent les bords avant et
arrière (41, 42) de cette même pièce d'adaptation. Les zones (46-49) en excroissance
environnant ces évidements permettent le positionnement efficace de l'élément (60).
[0046] Complémentairement, cet élément (60) se compose de deux axes (61, 62) disposés latéralement
à la semelle, et sensiblement parallèlement aux portions du contour de la chaussure
dont elles se trouvent en regard. Ces axes (61, 62) sont destinés à être emprisonnés
dans la fixation située sur la planche de surf (non représentée). Ces axes (61, 62)
sont reliés par une portion formant une plaque ajourée présentant des segments (63,
64) correspondant aux canaux (43, 44) de la plaque (40).
[0047] La fixation de cet organe (60) dans la semelle s'effectue par vissage ou tout autre
moyen équivalent à travers les trous (65) situés en regard de trous (45) percés dans
la pièce d'adaptation (40). Ces mêmes trous (45) débouchent sur un ensemble de trous
(15) percés à cet effet dans la face supérieure (7) du logement (6) de la semelle
(3). Comme pour la pièce d'adaptation (20) décrite ci-avant, la solidarisation peut
se faire directement dans la semelle ou dans un élément supplémentaire (50) situé
à l'intérieur de la chaussure.
[0048] Dans une forme avantageuse, la pièce d'adaptation comporte sur sa face supérieure
des ergots destinés à boucher les trous de la semelle correspondant aux autres cales
d'adaptation dédiées à des fixations différentes.
[0049] Dans le même principe, la chaussure de surf conforme à l'invention peut recevoir
une troisième pièce d'adaptation (70) telle qu'illustrée sur la figure 4. Ainsi, cette
pièce d'adaptation présente des côtés avant (71) et arrière (72) complémentaires des
pans verticaux (8 et 9) du logement (6). Cette pièce d'adaptation (70) comporte des
zones de plus forte épaisseur (76, 77), situées à l'avant et à l'arrière et reliées
par l'axe (73) de coopération avec une fixation. Pour permettre la solidarisation,
cette pièce d'adaptation (70) comporte des trous (75) en regard de trous percés sur
la face supérieure (7) du logement (6).
[0050] La chaussure de surf conforme à l'invention peut également recevoir une quatrième
pièce d'adaptation (80) telle qu'illustrée à la figure 5. Plus précisément, cette
pièce d'adaptation (80) comporte sur chacune de ses faces latérales (83,84), un évidement
(81,82), disposé sensiblement à mi-hauteur, de 3 à 10 centimètres de large et de 0,5
à 2 centimètres de haut. Ces évidements latéraux (83,84) recoivent, comme illustré
à la figure 6 deux inserts (85,86) réalisés en un matériau de rigidité bien supérieure
à celle du reste de la pièce d'adaptation (80). Typiquement, ces inserts (85,86) sont
en matière plastique rigide ou en métal. Ils sont destinés à être interpénétrés par
des machoires transversales de la fixation du surf (non représentées).
[0051] Bien entendu, l'invention couvre de multiples variantes de géométries et d'architecture
répondant au même principe, c'est-à-dire permettant à partir d'une chaussure unique,
par le simple remplacement d'une pièce d'adaptation, le montage de différents types
d'organes de coopération avec les fixations d'architecture très variée.
[0052] Il s'ensuit que la production de telles chaussures est plus économique que celle
d'une gamme qui déclinerait tous les types de fixations du marché. En outre, l'utilisateur
qui pratique le surf sur des planches présentant des fixations différentes peut aisément
faire évoluer ses chaussures pour les adapter à la fixation de son choix.
1. Chaussure de surf (1) du type comportant une tige (2) associée à une semelle (3),
dans laquelle la semelle (3) comporte au niveau médian des organes de coopération
(30 ; 60 ; 73 ; 81,82) avec une fixation située sur la planche de surf, caractérisée en ce que la semelle (3) présente au niveau médian, un logement (6) dans lequel est disposée
de manière amovible une pièce d'adaptation (20 ; 40 ; 70 ; 80) destinée à recevoir
sur ses faces inférieure et/ou latérales, les organes de coopération avec la fixation.
2. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que le logement débouche latéralement des deux côtés (10, 11) de la semelle.
3. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que les côtés avant (21 ; 41 ; 71) et arrière (22 ; 42 ; 72) de la pièce d'adaptation
(20 ;40 ;70) sont convexes.
4. Chaussure de surf selon la revendication 3, caractérisée en ce que les côtés avant (21 ; 41 ; 71) et arrière (22 ; 42 ; 72) de la pièce d'adaptation
(20 ;40 ;70) sont inscrits dans une même surface cylindrique ou conique, de manière
à autoriser la rotation de la pièce d'adaptation (20 ;40 ;70) dans le logement (6).
5. Chaussure de surf selon la revendication 4, caractérisée en ce que le logement (6) a un diamètre compris entre cent cinq millimètres (105 mm) et cent
vingt millimètres (120 mm).
6. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que le logement (6) a une profondeur comprise entre quinze millimètres (15 mm) et vingt
millimètres (20 mm), et de préférence égale à dix-huit millimètres (18 mm).
7. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce d'adaptation (20 ; 40 ; 70) présente sur sa face inférieure des parties
(25 ; 43, 44) en creux destinées à accueillir, au moins en partie, les organes de
coopération (30 ; 60) avec la fixation.
8. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que la semelle (3) présente une pluralité de trous (14, 15) permettant la solidarisation
des organes de coopération (30, 60), à travers une pluralité de trous (29 ; 45 ; 75)
correspondant percés à travers la pièce d'adaptation (20 ; 40 ; 70).
9. Chaussure de surf selon la revendication 8, caractérisée en ce que les organes de coopération sont solidarisés à un élément rigide (50) disposé à l'intérieur
de la chaussure (1), au-dessus de la semelle (3).
10. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de coopération avec la fixation sont constitués par un plot (30) de forme
générale rectangulaire, débordant latéralement de chaque côté (10, 11) de la semelle
(3).
11. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de coopération (60) avec la fixation sont constitués par un ensemble
de deux axes (61, 62) orientés sensiblement selon l'axe longitudinal de la chaussure,
et reliés par une plaque ajourée (63, 64) encastrée dans la pièce d'adaptation (40).
12. Chaussure de surf selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce d'adaptation présente deux évidements latéraux (81,82) creusés dans les
faces latérales (83,84) de la pièce d'adaptation (80) destinés à accueillir les organes
de coopération avec la fixation.
13. Chaussure de surf selon la revendication 12, caractérisée en ce que les organes de coopération avec la fixation sont constitués par des inserts (85,86)
constitués d'une matière de dureté supérieure au reste de la pièce d'adaptation (80),
logés à l'intérieur des évidements latéraux (81,82).
1. A snowboarding shoe (1), of the type including an upper (2) associated with a sole
(3), in which, in its central portion, the sole (3) includes components (30; 60; 73;
81, 82) for interacting with a binding located on the snowboard, wherein, in its central
portion, the sole (3) has a housing (6) in which an adaptation piece (20; 40; 70;
80), intended, on its lower and/or side faces, to receive the components for interacting
with the binding, is removably arranged.
2. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein the housing opens laterally on
the two sides (10, 11) of the sole.
3. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein the front (21; 41; 71) and rear
(22; 42; 72) sides of the adaptation piece (20; 40; 70) are convex.
4. The snowboarding shoe as claimed in claim 3, wherein the front (21; 41; 71) and rear
(22; 42; 72) sides of the adaptation piece (20; 40; 70) are circumscribed by the same
cylindrical or conical surface, so as to allow rotation of the adaptation piece (20;
40; 70) in the housing (6).
5. The snowboarding shoe as claimed in claim 4, wherein the housing (6) has a diameter
of between one hundred and five millimeters (105 mm) and one hundred and twenty millimeters
(120 mm).
6. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein the housing (6) has a depth of
between fifteen millimeters (15 mm) and twenty millimeters (20 mm), and preferably
equal to eighteen millimeters (18 mm).
7. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein, on its lower face, the adaptation
piece (20; 40; 70) has hollowed parts (25; 43, 44) intended, at least in part, to
receive the components (30; 60) for interacting with the binding.
8. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein the sole (3) has a plurality
of holes (14, 15) allowing the securing of the interaction components (30, 60), through
a corresponding plurality of holes (29; 45; 75) made through the adaptation piece
(20; 40; 70).
9. The snowboarding shoe as claimed in claim 8, wherein the interaction components are
secured to a rigid element (50) arranged inside the shoe (1), above the sole (3).
10. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein the components for interacting
with the binding consist of a block (30), of rectangular general shape, protruding
laterally on each side (10, 11) of the sole (3).
11. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein the components (60) for interacting
with the binding consist of a set of two pins (61, 62) which are oriented substantially
along the longitudinal axis of the shoe and are connected by an openworked plate (63,
64) fitted into the adaptation piece (40).
12. The snowboarding shoe as claimed in claim 1, wherein the adaptation piece has two
lateral recesses (81, 82) which are hollowed into the side faces (83, 84) of the adaptation
piece (80) and are intended to receive the components for interacting with the binding.
13. The snowboarding shoe as claimed in claim 12, wherein the components for interacting
with the binding consist of inserts (85, 86) which are made of a material with a greater
hardness than the rest of the adaptation piece (80) and are housed inside the lateral
recesses (81, 82).
1. Snowboardstiefel (1) des Typs, der einen Schaft (2) umfasst, der mit einer Sohle (3)
verbunden ist, bei dem die Sohle (3) im mittleren Bereich Mittel (30; 60; 73; 81,
82) umfasst, die mit einer auf dem Snowboard befindlichen Befestigung zusammenwirken,
dadurch gekennzeichnet, dass die Sohle (3) im mittleren Bereich eine Aufnahme (6) aufweist, in der ein Adaptionsglied
(20; 40; 70; 80) abnehmbar angeordnet ist, das dazu bestimmt ist, die mit der Befestigung
zusammenwirkenden Mittel an seinen unteren und/oder seitlichen Flächen aufzunehmen.
2. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Aufnahme seitlich der beiden Sohlenseiten (10, 11) einmündet.
3. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die vorderen (21; 41; 71) und hinteren (22; 42; 72) Seiten des Adaptionsglieds (20;
40; 70) konvex sind.
4. Snowboardstiefel nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die vorderen (21; 41; 71) und hinteren (22; 42; 72) Seiten des Adaptionsglieds (20;
40; 70) in dieselbe zylindrische oder konische Oberfläche einlenken, um eine Drehung
des Adaptionsglieds (20; 40; 70) in der Aufnahme (6) zuzulassen.
5. Snowboardstiefel nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Aufnahme (6) einen Durchmesser zwischen einhundertfünf Millimetern (105 mm) und
einhundertzwanzig Millimetern (120 mm) besitzt.
6. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Aufnahme (6) eine Tiefe zwischen fünfzehn Millimetern (15 mm) und zwanzig Millimetern
(20 mm), und vorzugsweise gleich achtzehn Millimetern (18 mm) besitzt.
7. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Adaptionsglied (20; 40; 70) auf seiner unteren Fläche Hohlteile (25; 43, 44)
aufweist, die dazu bestimmt sind, zumindest teilweise die mit der Befestigung zusammenwirkenden
Mittel (30; 60) aufzunehmen.
8. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Sohle (3) eine Mehrzahl an Löchern (14, 15) aufweist, die über eine Mehrzahl
an entsprechenden, durch das Adaptionsglied (20; 40; 70) gebohrte Löcher (29; 45;
75) die feste Verbindung der zusammenwirkenden Mittel (30, 60) zulassen.
9. Snowboardstiefel nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die zusammenwirkenden Mittel fest mit einem starren Element (50) verbunden sind,
das im Inneren des Stiefels (1) oberhalb der Sohle (3) angeordnet ist.
10. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die mit der Befestigung zusammenwirkenden Mittel aus einem, im allgemeinen rechteckigen
Klotz (30) bestehen, der seitlich jeder Seite (10, 11) der Sohle (3) übersteht.
11. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die mit der Befestigung zusammenwirkenden Mittel (60) aus einer Einheit zweier Achsen
(61, 62) bestehen, die im wesentlichen entlang der Längsachse des Stiefels ausgerichtet
und durch eine in das Adaptionsglied (40) eingelassene, durchbrochene Platte (63,
64) miteinander verbunden sind.
12. Snowboardstiefel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Adaptionsglied zwei seitliche Ausnehmungen (81, 82) aufweist, die in den Seitenflächen
(83, 84) des Adaptionsglieds (80) ausgetieft und dazu bestimmt sind, die mit der Befestigung
zusammenwirkenden Mittel aufzunehmen.
13. Snowboardstiefel nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, dass die mit der Befestigung zusammenwirkenden Mittel durch Einsätze (85, 86) gebildet
sind, die aus einem Material bestehen, dessen Härte grösser ist als die des übrigen
Adaptionsglieds (80), und die im Inneren der seitlichen Ausnehmungen (81, 82) untergebracht
sind.