[0001] L'invention concerne une crémone ou crémone-serrure comportant au moins une tringle
de manoeuvre s'étendant au-dessus et/ou en-dessous d'un boîtier de commande, à l'arrière
d'une têtière et dont l'extrémité libre, opposée audit boîtier de commande, est prévue
apte, en position de verrouillage, à se présenter saillante par rapport à l'extrémité
correspondante de la têtière sur laquelle est monté un guide de sortie de tringle,
ladite têtière comportant une partie d'extrémité conformée de manière à coïncider,
par superposition, à la partie d'extrémité correspondante de la tringle de manoeuvre,
lorsque celle-ci est en position déverrouillée pour l'engagement sur ces parties d'extrémité
de la têtière et de la tringle de manoeuvre dudit guide de sortie de tringle.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie
du bâtiment et concerne, plus particulièrement, les crémones et crémones-serrures
prévues aptes à être implantées dans une rainure d'encastrement ménagée en feuillure
d'ouvrants de type porte, fenêtre ou similaire.
[0003] La plupart de ces crémones ou crémones-serrures (par example FR 2 365 016) comportent
au moins un boîtier rapporté à l'arrière d'une têtière et renfermant un mécanisme
de commande permettant d'agir sur une ou plusieurs tringles de manoeuvre venant s'étendre
au-dessus ou en dessous de ce boîtier à l'arrière de ladite têtière.
[0004] Ces crémones ou crémones-serrures sont fabriquées, habituellement, à des dimensions
standards, notamment en ce qui concerne la longueur de la têtière et de la tringle
de manoeuvre mais il est nécessaire, pour un fabriquant, de pouvoir satisfaire, également,
à des demandes spécifiques.
[0005] Il est bien sûr possible, dans ces conditions, d'ajuster cette longueur des têtières
et des tringles de manoeuvre en usine, avant assemblage de la crémone ou crémone-serrure.
Cela vient compliquer, sensiblement, la gestion de fabrication de ces crémones ou
crémones-serrures, tout particulièrement lorsque ces demandes spécifiques correspondent
à de très petites séries.
[0006] En fait, de telles difficultés se rencontrent, le plus fréquemment pour une crémone
ou crémone-serrure amenée à s'étendre sur toute la hauteur d'un montant ou la longueur
d'une traverse d'un ouvrant et que l'extrémité libre d'une tringle de manoeuvre est
à même de constituer, en soi, un organe de verrouillage. Ainsi, cette extrémité libre
de la tringle est prévue apte, en position de verrouillage, à se présenter saillante
à l'une des extrémités de ce montant ou de cette traverse, de manière à venir s'insérer
dans une gâche ménagée en correspondance sur le cadre dormant de la porte, fenêtre
ou analogue.
[0007] Partant du principe qu'une adaptation spéciale est difficile à réaliser en usine,
de nombreux menuisiers se sont d'ores et déjà équipés d'une petite presse qui leur
permet de recouper à la longueur souhaitée une tringle de manoeuvre et, simultanément,
la têtière qui l'abrite.
[0008] Cependant, l'on remarquera qu'en raison de la fonction assurée par la têtière, à
savoir refermer, au niveau de la menuiserie, la rainure d'encastrement, la coupe effectuée
au niveau de cette têtière ne peut être quelconque de sorte que la coupe de la tringle
de manoeuvre en dépend nécessairement.
[0009] Or, il est assez usuel que l'on soit amené à conférer à l'extrémité libre de la tringle
de manoeuvre une forme effilée destinée à faciliter son engagement dans la gâche correspondante
au niveau du cadre dormant au moment de refermer et de verrouiller l'ouvrant équipé
de la crémone ou crémone-serrure. Par ailleurs, si la têtière doit nécessairement
être ajustée à la hauteur du montant ou la largeur de la traverse qu'elle vient équiper,
la tringle de manoeuvre, de son côté, doit être ajustée, plus particulièrement, par
rapport à la fonction qu'elle est amenée à assurer.
[0010] L'on a alors imaginé une solution destinée à permettre le recoupage individuel de
la têtière d'une part, et de la tringle de manoeuvre, d'autre part, sachant bien sûr
que pour permettre un quelconque recoupage, ces crémones ou crémones-serrures, lorsqu'elles
sont livrées au menuisier, sont dépourvues du guide de sortie de tringle qui vient
se fixer, usuellement, sur l'extrémité de la têtière pour assurer, précisément, le
guidage et le maintien de l'extrémité de la tringle.
[0011] Ainsi, une première solution retenue jusqu'à présent consistait à laisser au menuisier
le soin de monter, lui-même, les éléments constitutifs de la crémone ou crémone-serrure
en particulier d'assurer la liaison avec le boîtier de commande de la ou des têtières
voire des tringles de manoeuvre.
[0012] Si une telle solution permet de remédier au problème du recoupage individuel d'une
têtière et d'une tringle de manoeuvre, elle conduit à une augmentation sensible des
opérations de montage assurées par le menuisier ce qui est loin d'être satisfaisant.
[0013] Pour en revenir au guide de sortie de tringle, il en existe différentes formes de
réalisation.
[0014] Ainsi, il peut être défini par une pièce en équerre venant habiller l'angle du châssis
ouvrant par rapport auquel est à même de se présenter saillante l'extrémité de la
tringle de manoeuvre. Aussi, l'une des ailes de cette pièce en équerre vient en applique,
extérieurement, sur la têtière. Pour une bonne tenue mécanique de l'ensemble, chacune
des ailes de cette pièce en équerre est pourvue d'une ouverture pour le passage d'une
vis de fixation venant coopérer avec la menuiserie.
[0015] Il est encore connu par le document FR-A-2.747.723 un guide de sortie de tringle
sous forme d'une fourche comportant une base adaptée à être logée dans le fond de
la rainure d'encastrement prévue au niveau de la menuiserie. Ce guide de sortie de
tringle est également muni d'une aile s'étendant parallèlement à la base en venant
recouvrir, du côté externe, la partie d'extrémité de la tringle, tandis qu'une bande
de guidage s'étend entre la base et l'aile et comporte une ouverture traversante adaptée
au passage de l'extrémité de cette tringle. Finalement, la base comporte encore un
orifice pour le passage d'une vis de fixation située au-delà de l'aile afin d'être
accessible. Quant à la tringle elle comporte, elle aussi, un orifice permettant le
passage de cette vis de fixation et de l'outil lors de la pose de la crémone ou crémone-serrure.
[0016] En fait, comme cela ressort de la description de ce document FR-A-2.747.723, ce guide
de sortie de tringle est tout particulièrement adapté à une crémone munie d'une tringle
de configuration particulière et dépourvue par ailleurs de toute têtière.
[0017] De plus, on connaît par le document FR-A-2.365.016 un procédé de mise à dimension
d'au moins une extrémité de crémone à têtière par coupe simultanée de la têtière et
de la tringle à la dimension de l'ouvrant, sachant que la coupe simultanée de la têtière
et de la tringle est réalisée, d'une part, de manière à leur conférer une extrémité
effilée et, d'autre part, lorsque ladite tringle se trouve en position déverrouillée.
Il est encore décrit dans ce document un dispositif de guide de sortie de tringle
venant fixer l'extrémité de la têtière d'une crémone sur l'ouvrant. Ce dispositif
se présente sous forme d'une équerre comportant une aile verticale et une aile horizontale.
Sous cette dernière et à l'arrière de ladite aile verticale s'étend un rail de guidage
sous forme d'un profilé de section en « U », prévu apte à accueillir, pour en assurer
le guidage, l'extrémité libre de la tringle de manoeuvre. Plus particulièrement l'aile
verticale de l'équerre est amenée à s'étendre à l'avant de la têtière, tandis que
le chant supérieur des parois latérales parallèles du profilé en « U », définissant
le rail de guidage, vient en applique au niveau de la face arrière de cette têtière.
A noter que ledit rail de guidage communique avec une ouverture au niveau de l'aile
horizontale de l'équerre pour le passage de l'extrémité libre de la tringle de manoeuvre.
Finalement, l'aile horizontale dans sa partie se prolongeant au-delà du rail de guidage
en « U » comporte un orifice pour le passage d'une vis de fixation destinée à venir
se loger dans l'épaisseur de la menuiserie en vue d'assurer, ainsi, la fixation de
cette partie d'extrémité de la crémone ou crémone-serrure.
[0018] Si, dans la solution qui vient d'être exposée l'on a imaginé donner à l'extrémité
libre de la têtière une forme, ne dépendant pas de la fonction de cette dernière,
mais correspondant à la forme souhaitée au niveau de la tringle de manoeuvre, celle-ci
n'est maintenue par rapport à la têtière au travers de ce guide de sortie de tringle
qu'une fois celui-ci rendu solidaire de la menuiserie.
[0019] Or, il peut être judicieux de pouvoir présenter la crémone ou crémone-serrure sous
forme d'un ensemble totalement prémonté au moment de sa pose au niveau de ladite menuiserie,
ceci en particulier en vue de permettre l'automatisation de cette opération de pose.
[0020] Bien évidemment dans une solution mettant en jeu plusieurs pièces qui doivent être
montées individuellement comme c'est le cas pour la technique décrite dans le document
FR-A-2.365.016, cette automatisation s'avère plus délicate à mener.
[0021] On retiendra encore, en tant qu'état de la technique, la solution correspondant au
document n° 2.458.655 qui décrit un dispositif de fixation et de guidage de l'extrémité
d'une crémone à têtière. Ce dispositif consiste en un profilé de section en forme
de « U » comportant un fond disposé parallèlement à l'extrémité de la têtière de cette
crémone. Depuis ce fond s'étendent deux parois latérales parallèles entre lesquelles
vient coulisser l'extrémité libre de la tringle de manoeuvre. A noter que le chant
supérieur de ces parois latérales est pourvu d'une patte de rivetage coïncidant avec
des ouvertures prévues en conséquence au niveau de la têtière. Dans sa partie inférieure,
le fond de ce dispositif ou guide de sortie de tringle, est prolongé par une lame
comportant une ouverture pour le passage d'une vis de fixation. Par conséquent, cette
ouverture se situe au droit d'un orifice traversant au niveau de la têtière et d'une
ouverture oblongue dans la tringle de manoeuvre pour permettre l'engagement de ladite
vis de fixation.
[0022] Si cette solution, correspondant à l'état de la technique, ne permet pas de répondre
au problème du recoupage individuel de la tringle de manoeuvre, d'une part, et de
la têtière, d'autre part, et, en particulier, à la difficulté de conférer à l'extrémité
8 de la tringle de manoeuvre une forme adaptée, elle présente l'avantage de rendre
strictement dépendant de la crémone ou crémone-serrure la fonction de maintien et
de guidage de cette extrémité libre de la tringle de manoeuvre par rapport à la têtière.
[0023] Cependant, l'on rappellera que dans une telle situation pour recouper la tringle
de manoeuvre et la têtière, le guide de sortie de tringle ne peut être fixé sur cette
dernière que par le menuisier lui-même.
[0024] En fin de compte, l'objet de la présente invention a pour but de régler les problèmes
précités en proposant une solution qui permette, non seulement, de recouper, en une
seule et même opération, une têtière et une tringle de manoeuvre en conférant à cette
dernière la forme souhaitée, mais, en outre, de garantir, à l'aide du guide de sortie
de tringle, une parfaite liaison entre cette têtière et ladite tringle de manoeuvre
tout en assurant la fonction de guidage de cette dernière. Finalement, l'invention
se propose d'apporter une réponse au problème de la fixation aisée de ce guide de
sortie de tringle par rapport à la têtière en vue de faciliter la pose au niveau d'une
menuiserie, de la crémone ou crémone-serrure avec l'ensemble de ses pièces consécutives
[0025] A cet effet, l'invention concerne une crémone ou crémone-serrure comportant au moins
une tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus et/ou en-dessous d'un boîtier de commande,
à l'arrière d'une têtière, et dont l'extrémité libre, opposée audit boîtier de commande,
est prévue apte, en position de verrouillage, à se présenter saillante par rapport
à l'extrémité correspondante de la têtière sur laquelle est monté un guide de sortie
de tringle, caractérisé par le fait que la têtière comporte une partie d'extrémité
conformée de manière à coïncider, par superposition, à la partie d'extrémité correspondante
de la tringle de manoeuvre, lorsque celle-ci est en position déverrouillée pour l'engagement
sur ces parties d'extrémité de la têtière et de la tringle dudit guide de sortie de
tringle défini sous forme d'un fourreau comportant un canal débouchant de part et
d'autre et de section adaptée pour la réception, avec un jeu fonctionnel, desdites
parties d'extrémité de la têtière et de la tringle, ce fourreau comportant encore
une paroi avant s'étendant à l'avant de la têtière et pourvue de moyens de liaison
prévus aptes à coopérer, notamment par clipage, avec des moyens de liaison complémentaires,
ménagés au niveau de cette dernière.
[0026] Selon une caractéristique additionnelle de la présente invention, la paroi avant
du fourreau comporte un prolongement pourvu d'un trou pour le passage d'une vis de
fixation et se présentant au droit d'ouvertures de forme oblongue ménagées, d'une
part, dans la têtière et, d'autre part, dans la tringle de manoeuvre.
[0027] Avantageusement, ces ouvertures de forme oblongue dans la têtière d'une part et dans
la tringle de manoeuvre, d'autre part, sont définies de longueur ajustée pour qu'en
fonction de la longueur recoupable de la têtière et de la tringle de manoeuvre, elles
communiquent dans tous les cas, avec le trou pour le passage de la vis de fixation,
qui comporte le prolongement de la paroi avant du fourreau et, ceci, tout en autorisant,
à ladite tringle de manoeuvre, son déplacement entre sa position verrouillée et sa
position déverrouillée.
[0028] Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce qu'une crémone
ou crémone-serrure livrée au menuisier peut être ajustée par ce dernier, en recoupant,
simultanément, l'extrémité d'une têtière et d'une tringle de manoeuvre, celle-ci étant,
à ce moment là maintenue, en position déverrouillée. Au cours de cette opération,
l'on tient tout particulièrement compte de la configuration à conférer à cette extrémité
de ladite tringle de manoeuvre tandis que la têtière vient simplement adopter la forme
de cette dernière, au moins sur une partie d'extrémité lui permettant de recevoir
un guide de sortie de tringle sous forme d'un fourreau. Il en découle, évidemment,
un parfait maintien entre cette extrémité de la tringle de manoeuvre et ladite têtière.
Par ailleurs, la liaison avec cette dernière du fourreau est assurée, préférentiellement,
par l'intermédiaire de moyens de clipage, autorisant à ce menuisier à présenter la
crémone ou crémone-serrure sous forme d'un ensemble prémonté en vue de sa pose sur
une menuiserie.
[0029] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre dont la compréhension sera facilitée en se référant au dessin joint
en annexe :
- la figure 1 est une représentation schématisée en élévation et en coupe longitudinale
de l'extrémité libre d'une têtière recevant un guide de sortie de tringle de manoeuvre
laquelle vient se déplacer à l'arrière de cette têtière ;
- la figure 2 est une vue de gauche de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue schématisée et en coupe selon III-III de la figure 1, l'ensemble
étant ici représenté monté dans un entaillage prévu dans une menuiserie du type ouvrant
de porte, fenêtre ou analogue ;
- la figure 4 est une représentation similaire à la figure 1 du guide de sortie de tringle
seul ;
- tandis que la figure 5 est une représentation schématisée et en plan d'une têtière
dont la partie d'extrémité a été conformée de manière à coïncider, par superposition,
à une tringle de manoeuvre, lorsque celle-ci est en position déverrouillée.
[0030] Tel que représenté dans les figures du dessin ci-joint, la présente invention a trait
au domaine des crémones ou crémones-serrures 1 plus particulièrement destinées à prendre
position dans un entaillage 2, tel que visible dans la figure 3, ménagé, par exemple,
en feuillure d'un ouvrant de porte, fenêtre ou analogue.
[0031] Ainsi, une telle crémone ou crémone-serrure 1 comporte un boîtier de commande (non
représenté) servant de logement à un mécanisme de commande prévu apte à agir sur une
ou des tringles de manoeuvre 3 s'étendant au-dessus et/ou en-dessous dudit boîtier
de commande, à l'arrière d'une têtière 4.
[0032] En fait, la présente invention s'attache au cas très particulier où la crémone ou
crémone-serrure, avec la têtière et sa ou ses tringles de manoeuvre, s'étend sur toute
la longueur d'un montant ou d'une traverse d'un tel ouvrant de porte, fenêtre ou analogue.
Par ailleurs, l'extrémité 5 d'une telle tringle de manoeuvre 3 est plus particulièrement,
prévue apte à se présenter saillante à l'une des extrémités de ce montant ou de cette
traverse, donc par rapport à l'extrémité correspondante de la têtière 4, ceci de manière
à définir un organe de verrouillage en mesure de coopérer avec une gâche disposée
en correspondance sur le cadre dormant de cette porte, fenêtre ou similaire.
[0033] Si, de manière usuelle, une têtière 4 présente une largeur 7 supérieure à celle 8
d'une tringle de manoeuvre 3, comme visible dans la figure 2, ceci de manière à permettre
à cette têtière 4 de venir refermer l'entaillage 2, il est prévu, selon l'invention
de conformer une partie 9 d'extrémité 6 de ladite têtière 4 de manière à coïncider,
par superposition, à la partie d'extrémité correspondante de la tringle de manoeuvre
3, ceci lorsque celle-ci est en position déverrouillée, tout comme cela apparaît dans
la figure 2.
[0034] En somme, lorsque, par l'intermédiaire de la petite presse dont dispose, habituellement,
le menuisier, celui-ci vient recouper, à longueur, la tringle de manoeuvre 3, il recoupe
en même temps la têtière 4 en conférant à celle-ci, sur une hauteur 10 prédéfinie,
une forme strictement identique à cette tringle de manoeuvre 3.
[0035] Finalement, sur cette partie 9 d'extrémité 6 de ladite têtière 4 et la partie d'extrémité
correspondante de la tringle de manoeuvre 3, il est engagé un fourreau 11 définissant
substantiellement un guide de sortie de tringle 12.
[0036] Plus particulièrement, le fourreau 11 comporte un canal 13 débouchant de part et
d'autre et de section ajustée pour la réception, avec un jeu fonctionnel, de cette
partie 9 d'extrémité 6 de la têtière 4 et de la tringle de manoeuvre 3. Ainsi, en
dehors de la fonction de guidage de cette dernière, il assure la liaison de cette
tringle de manoeuvre 3 par rapport à ladite têtière 4, avant même que l'ensemble ne
soit monté sur la menuiserie.
[0037] Avantageusement, ce fourreau 11 comporte encore des moyens de liaison 14 destinés
à coopérer, notamment par clipage, avec des moyens de liaison complémentaires 15 au
niveau de la têtière 4 pour assurer leur solidarisation au moins temporaire, avant
que le menuisier ne vienne fixer la crémone ou crémone-serrure dans l'entaillage 2
prévu à cet effet au niveau de la menuiserie.
[0038] Selon un mode de réalisation préférentiel, lesdits moyens de liaison 14 se présentent
sous forme d'un ergot de retenue 16 se situant sous la paroi avant 17 s'étendant à
l'avant de la têtière 4, cet ergot 16 étant destiné à s'engager, élastiquement, dans
une ouverture 18 ménagée en correspondance dans la têtière 4.
[0039] A noter que cet ergot de retenue 16 est biseauté sur son côté 19 orienté dans le
sens de l'engagement du fourreau 11 sur la têtière 4 et la tringle de manoeuvre 3,
tandis que sur son côté opposé 20 il est défini en forme de redan pour une fois engagé
dans l'ouverture 18, s'opposer au retrait du fourreau 11.
[0040] Par ailleurs, la paroi avant 17 de ce fourreau 11 comporte un prolongement 21 s'étendant
en direction opposée de l'extrémité libre 6 de la têtière 4 et qui est traversé par
un trou 22 pour le passage d'une vis de fixation prévue apte à coopérer avec la menuiserie
et rendre, ainsi, solidaire de cette dernière ledit guide de sortie de tringle 12.
[0041] Avantageusement, ce trou 22 dans le prolongement 21 du fourreau 11 communique, d'une
part, avec une ouverture 18 dans la têtière 4 et, d'autre part, avec une ouverture
oblongue 24 dans la tringle de manoeuvre 3.
[0042] L'ouverture oblongue 24 tient compte, en ce qui concerne sa longueur, de la course
empruntée par la tringle de manoeuvre 3 pour passer de sa position déverrouillée dans
sa position de verrouillage.
[0043] De son côté, l'ouverture 18 dans la têtière 4 étant réalisée au moment où l'on vient
recouper à longueur d'extrémité 6 de cette têtière 4 et, simultanément, l'extrémité
5 de la tringle de manoeuvre 3, elle est définie, préférentiellement de forme identique
à l'ouverture oblongue 24 dans cette dernière.
[0044] Cependant et comme visible dans la figure 1, l'ouverture pour la réception de l'ergot
de retenue 16 et celle permettant le passage de la vis de fixation ne peuvent faire
qu'une.
[0045] A noter à ce propos, que l'ergot de retenue 16 peut se situer, sous la paroi avant
17 du fourreau 11, au niveau de ce prolongement 21.
[0046] A noter encore que la longueur de ce dernier est définie pour assurer le recouvrement
de cette ouverture 18 dans la têtière 4.
[0047] Il convient d'observer que le fourreau 11 est défini de longueur au moins égale à
la hauteur 10 de la partie 9 d'extrémité 6 de la têtière 4. Dans la mesure où cette
partie 9 d'extrémité 6, conformée de manière identique à la tringle de manoeuvre 3,
présente une largeur 8 inférieure à la largeur 7 de la têtière 4, elle définit, nécessairement,
sur les côtés latéraux 25, 26 de cette dernière des épaulements 27 servant de butée
à l'engagement de ce fourreau 11. Dans ces conditions, l'ergot de retenue 16 associé
au fourreau 11 et l'ouverture 18 dans la têtière 4 sont positionnés de manière à venir
s'engager l'un dans l'autre lorsque, précisément, le fourreau 11 bute contre ces épaulements
27 au niveau de ladite têtière 4.
[0048] Tel que cela ressort de la description qui précède, la présente invention permet
de répondre, avantageusement, au problème posé.
1. Crémone ou crémone-serrure comportant au moins une tringle de manoeuvre (3) s'étendant
au-dessus et/ou en-dessous d'un boîtier de commande, à l'arrière d'une têtière (4)
et dont l'extrémité libre (5), opposée audit boîtier de commande, est prévue apte,
en position de verrouillage, à se présenter saillante par rapport à l'extrémité (6)
correspondante de la têtière (4) sur laquelle est monté un guide de sortie de tringle
(12), ladite têtière (4) comportant une partie (9) d'extrémité (6) conformée de manière
à coïncider, par superposition, à la partie d'extrémité correspondante de la tringle
de manoeuvre (3), lorsque celle-ci est en position déverrouillée pour l'engagement
sur ces parties (9) d'extrémité (6) de la têtière (4) et de la tringle de manoeuvre
(3) dudit guide de sortie de tringle (12), caractérisée par le fait que ce dernier est défini sous forme d'un fourreau (11) comportant un canal (13) débouchant
de part et d'autre, au travers d'ouvertures correspondant à sa section laquelle est
adaptée pour la réception, avec un jeu fonctionnel, desdites parties (9) d'extrémité
(6) de la têtière (4) et de la tringle (3), ce fourreau (11) comportant encore une
paroi avant (17) s'étendant à l'avant de la têtière (4) et pourvu de moyens de liaison
(14) aptes à coopérer, notamment par clipage, avec des moyens de liaison complémentaires
(15) ménagés au niveau de cette dernière.
2. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le fourreau (11) est défini de longueur au moins égale à la hauteur (10) de la partie
(9) d'extrémité (6) correspondant à la têtière (4) et présentant une largeur (8) inférieure
à la largeur (7) de cette dernière, de sorte que cette partie (9) d'extrémité (6)
est délimitée par des épaulements (27) sur les côtés latéraux (25, 26) de ladite têtière
(4), ces épaulements (27) constituant des butées à l'engagement du fourreau (11) sur
ladite partie (9) d'extrémité (6), de cette têtière (4) et la partie d'extrémité correspondante
de la tringle de manoeuvre (3).
3. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que les moyens de liaison (14) se présentent sous forme d'un ergot de retenue (16), ménagé
sous la paroi avant (17) s'étendant à l'avant de la têtière (4), de manière apte à
s'engager, élastiquement, dans une ouverture (18) ménagée en correspondance dans la
têtière (4).
4. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'ergot de retenue (16) est biseauté sur son côté (19) orienté dans le sens de l'engagement
du fourreau (11) sur la têtière (4) et la tringle de manoeuvre (3), tandis que sur
son côté opposé (20) il est défini en forme de redan pour, une fois engagé dans l'ouverture
(18), s'opposer au retrait du fourreau (11).
5. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que le fourreau (11) comporte, au niveau de sa paroi avant (7), un prolongement (21)
s'étendant en direction opposée de l'extrémité libre (6) de la têtière (4) et traversée
par un trou (22) pour le passage d'une vis de fixation.
6. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le trou (22) dans le prolongement (21) du fourreau (11) communique, d'une part, avec
une ouverture (18) dans la têtière (4) et, d'autre part, avec une ouverture oblongue
(24) dans la tringle de manoeuvre (3) tenant compte de la course empruntée par cette
dernière pour passer de sa position déverrouillée dans sa position de verrouillage.
7. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'ouverture (18) pour le passage de la vis de fixation traversant le trou (22) ménagé
dans le prolongement (21) du fourreau (11) est prévue de forme identique à l'ouverture
oblongue (24) dans la tringle de manoeuvre (3).
8. Crémone ou crémone-serrure selon les revendicatins 3 et 7, caractérisée par le fait que l'ouverture (18) définie de forme oblongue pour le passage de la vis de fixation
est prévue apte à recevoir, en tant que moyens de liaison complémentaires (15), l'ergot
de retenue (16).
1. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß, umfassend wenigstens eine Treibstange
(3), die sich oberhalb und unterhalb eines Steuergehäuses, an der hinteren Seite einer
Deckplatte (4) erstreckt, und dessen diesem Steuergehäuse gegenüberliegendes freies
Ende (5) geeignet vorgesehen ist, in der Verriegelungslage bezüglich des entsprechenden
Endes (6) der Deckplatte (4), an der eine Stangenaustrittsführung (12) gelagert ist,
hervorzustehen, wobei die genannte Deckplatte (4) einen Teil (9) eines Endes (6) umfaßt,
der derart geformt ist, daß er durch Überlagerung dann mit dem entsprechenden Endteil
der Treibstange (3) übereinstimmt, wenn sich diese letzte in der entriegelten Lage
befindet, um die genannte Stangenaustrittsführung (12) auf diese Teile (9) eines Endes
(6) der Deckplatte (4) und der Treibstange (3) zu führen, dadurch gekennzeichnet, daß diese letzte als ein Futteral (11) ausgestaltet ist, das einen Kanal (13) umfaßt,
der an beiden Seiten durch Öffnungen hindurch ausmündet, welche seinem Querschnitt
entsprechen, der derart angepaßt ist, daß er die genannten Teile (9) eines Endes (6)
der Deckplatte (4) und der Treibstange (3) mit einem funktionellen Spiel aufnimmt,
wobei dieses Futteral (11) ebenfalls eine Vorderwand (17) umfaßt, die sich an der
vorderen Seite der Deckplatte (4) erstreckt und mit Verbindungsmitteln (14) versehen
ist, geeignet, nämlich durch Aufklipsen mit im Bereich dieser letzten vorgesehenen,
ergänzenden Verbindungsmitteln (15) zusammenzuwirken.
2. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Futteral (11) mit einer Länge, die wenigstens gleich der Höhe (10) des Teils
(9) eines Endes (6) der Deckplatte (4) ist, und mit einer Breite (8), die kleiner
ist als die Breite (7) dieser letzten, definiert ist, derart, daß dieser Teil (9)
eines Endes (6) durch Ansätze (27) an der seitlichen Seiten (25, 26) der genannten
Deckplatte (4) begrenzt ist, wobei die Ansätze (27) Anschläge für das Aufstecken des
Futterals (11) auf den genannten Teil (9) eines Endes (6) dieser Deckplatte (4) und
auf den entsprechenden Endteil der Treibstange (3) bilden.
3. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß die Verbindungsmittel (14) als ein unterhalb der Vorderwand (17) vorgesehener Haltefinger
(16) ausgestaltet sind, der sich derart an der vorderen Seite der Deckplatte (4) erstreckt,
daß er geeignet ist, elastisch in eine in Übereinstimmung in der Deckplatte (4) vorgesehene
Öffnung (18) einzugreifen.
4. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß der Haltefinger (16) an seiner Seite (19), die der Richtung des Aufsteckens des Futterals
(11) auf die Deckplatte (4) und auf die Treibstange (3) zugewandt ist, abgeschrägt
ist, während er an seiner gegenüberliegenden Seite (20) als ein Rücksatz ausgestaltet
ist, um das Zurückziehen des Futterals (11), nachdem es in der Öffnung (18) eingeführt
worden ist, zu verhindern.
5. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß das Futteral (11) im Bereich seiner Vorderwand (7) eine Verlängerung (21) umfaßt,
die sich in der dem freien Ende (6) der Deckplatte (4) gegenüberliegenden Richtung
erstreckt und von einem Loch (22) zur Durchführung einer Befestigungsschraube durchsetzt
ist.
6. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß das Loch (22) in der Verlängerung (21) des Futterals (11), einerseits, mit einer
Öffnung (18) in der Deckplatte (4) und, andererseits, mit einer länglichen Öffnung
(24) in der Treibstange (3) in Verbindung steht, mit Rücksicht auf den Verschiebungshub
dieser letzten, um von ihrer entriegelten Lage in ihre Verriegelungslage zu fahren.
7. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß die Öffnung (18) zur Durchführung der Befestigungsschraube, die durch das in der
Verlängerung (21) des Futterals (11) vorgesehene Loch (22) geht, mit einer Form vorgesehen
ist, die identisch gleich derjenigen der länglichen Öffnung (24) in der Treibstange
(3) ist.
8. Treibstangengetriebe oder Treibstangenschloß nach Ansprüchen 3 und 7, dadurch gekennzeichnet, daß die Öffnung (18) mit einer länglichen Form zur Durchführung der Befestigungsschraube
geeignet vorgesehen ist, den Haltefinger (16) als ergänzende Verbindungsmittel (15)
aufzunehmen.
1. Espagnolette or espagnolette-lock, including at least one operating rod (3) extending
above and under a control casing, at the rear of a face-plate (4), and the free end
(5) of which, opposite said control casing, is designed so as to be capable, in locking
position, of protruding with respect to the corresponding end (6) of the face-plate
(4) on which a rod-exit guide (12) is fitted, said face-plate (4) including a portion
(9) of an end (6) shaped so as to coincide, through superposition, with the corresponding
end portion of the operating rod (3), when the letter is in unlocked position, for
inserting said rod-exit guide (12) onto these portions (9) of an end (6) of the face-plate
(4) and of the operating rod (3), characterised in that the latter is defined in the form of a sheathing (11) including a channel (13) ending,
on both sides, through openings corresponding to its cross-section, which is adapted
for receiving, with a functional backlash, said portions (9) of an end (6) of the
face-plate (4) and of the operating rod (3), this sheathing (11) also including a
front wall (17) extending at the front of the face-plate (4) and provided with connecting
means (14) capable of co-operating, namely through clipping-on, with complementary
connecting means (15) provided for at the level of the latter.
2. Espagnolette or espagnolette-lock according to claim 1, characterised in that the sheathing (11) is defined of a length at least equal to the height (10) of the
portion (9) of an end (6) corresponding to the face-plate (4) and having a width (8)
smaller than the width (7) of the latter, so that this portion (9) of an end (6) is
delimited by shoulders (27) at the lateral sides (25, 26) of said face-plate (4),
the shoulders (27) forming stops for the insertion of the sheathing (11) onto said
portion (9) of an end (6) of this face-plate (4) and the corresponding end portion
of the operating rod (3).
3. Espagnolette or espagnolette-lock according to any of the preceding claims, characterised in that the connecting means (14) are in the form of a retaining pawl (16) provided for under
the front wall (17), extending at the front of the face-plate (4), in a way capable
of elastically engaging into an opening (18) correspondingly provided for in the face-plate
(4).
4. Espagnolette or espagnolette-lock according to claim 3, characterised in that the retaining pawl (16) is bevelled at its side (19) oriented in the direction of
insertion of the sheathing (11) onto the face-plate (4) and onto the operating rod
(3), while it is defined, at its opposite side (20), in the form of a set-back, in
order to impede, once inserted into the opening (18), the sheathing (11) from withdrawing.
5. Espagnolette or espagnolette-lock according to any of the preceding claims, characterised in that the sheathing (11) includes, at the level of its front wall (7), an extension (21)
extending in the direction opposite the free end (6) of the face-plate (4) and through
which passes a hole (22) for the passing-through of a fastening screw.
6. Espagnolette or espagnolette-lock according to claim 5, characterised in that the hole (22) in the extension (21) of the sheathing (11) communicates, on the one
hand, with an opening (18) in the face-plate (4) and, on the other hand, with an elongated
opening (24) in the operating rod (3), taking into consideration the travel path followed
by the latter to pass from its unlocked position into its locking position.
7. Espagnolette or espagnolette-lock according to claim 6, characterised in that the opening (18) for the passing-through of the fastening screw passing through the
hole (22) provided for in the extension (21) of the sheathing (11) is provided for
with a shape identical to that of the elongated opening (24) in the operating rod
(3).
8. Espagnolette or espagnolette-lock according to claims 3 and 7, characterised in that the opening (18) defined with an elongated shape for the passing-through of the fastening
screw is designed so as to be capable of receiving, as complementary connecting means
(15), the retaining pawl (16).