[0001] La présente invention concerne une serrure.
[0002] Plus précisément, l'invention vise une serrure à montage universel, c'est à dire
qui peut être montée indifféremment sur une porte à ouverture à droite ou à ouverture
à gauche.
[0003] Plus précisément, la présente invention propose une serrure à montage universel dans
laquelle le pêne ne génère pas d'effort excessif à l'ouverture de la porte. Une telle
serrure, permettant ainsi une ouverture aisée de la porte sur laquelle elle est installée,
est particulièrement adaptée à une porte dite d'urgence.
[0004] La présente invention a plus particulièrement pour objet une serrure de porte comportant
:
- un boîtier muni de deux parois parallèles ;
- une têtière perpendiculaire aux parois parallèles ;
- un pêne conformé pour pouvoir prendre appui sur une face interne de la têtière en
basculant contre celle-ci, le pêne occupant alors l'une ou l'autre de deux positions
stables prédéterminées ; et
- un ensemble de blocage mobile, sollicité élastiquement par un premier ressort, vers
une position de blocage du pêne, dans laquelle le pêne est bloqué dans une position
stable précitée et en appui sur la face interne de la têtière,
caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'inhibition adaptés à empêcher
l'ensemble de blocage mobile d'atteindre la position de blocage.
[0005] Selon une caractéristique particulière, les moyens d'inhibition comportent un palpeur
dont une première extrémité fait saillie hors de la têtière, sollicité de façon élastique
par un deuxième ressort vers l'extérieur de la serrure, et apte à être déplacé vers
l'intérieur de la serrure jusqu'à une position dans laquelle l'inhibition de l'ensemble
de blocage est inactive.
[0006] Lorsque la porte est ouverte, le palpeur est repoussé vers l'extérieur de la serrure
par le deuxième ressort mais l'ensemble de blocage mobile est inopérant sous l'action
des moyens d'inhibition. Le pêne est alors libre de basculer et de se rétracter à
l'intérieur de la serrure. Lorsque l'on referme la porte, le pêne est d'abord repoussé,
tout en basculant, à l'intérieur du boîtier de serrure, en entrant en contact avec
l'extérieur de la gâche. La porte peut donc se fermer. En même temps, le palpeur est
repoussé à l'intérieur de la serrure en rendant l'ensemble de blocage actif. Le pêne
est alors bloqué en saillie dans la gâche de la serrure, et la porte ne peut pas s'ouvrir.
[0007] Selon une autre caractéristique particulière, l'ensemble de blocage mobile comporte
une queue de pêne coopérant avec le pêne par une liaison de forme, la liaison de forme
permettant de définir les deux positions stables prédéterminées. La queue de pêne
coulisse entre les deux parois parallèles selon une direction perpendiculaire à la
têtière.
[0008] Cette liaison de forme permet d'obtenir un mécanisme symétrique, tel que chacune
des positions stables correspond à l'utilisation de la serrure sans main dans une
configuration particulière de montage.
[0009] Selon une autre caractéristique particulière, le pêne comporte :
- une première surface d'appui dans une gâche
- une deuxième surface d'appui dans la gâche, symétrique à la première surface d'appui
par rapport à un plan de symétrie du pêne, les deux surfaces d'appui formant un premier
double biseau ;
- une première surface de butée sensiblement parallèle à la première surface d'appui,
prolongeant la deuxième surface d'appui, et susceptible de prendre appui sur une première
paroi précitée ;
- un premier épaulement dans le prolongement de la première surface de butée, apte à
coopérer avec une extrémité de la queue de pêne ;
- une deuxième surface de butée sensiblement parallèle à la deuxième surface d'appui,
prolongeant la première surface d'appui, et susceptible de prendre appui sur une deuxième
paroi précitée ;
- un deuxième épaulement dans le prolongement de la deuxième surface de butée, le deuxième
épaulement étant symétrique au premier épaulement par rapport au plan de symétrie,
et apte à coopérer avec l'extrémité de la queue de pêne ; et
- une came profilée, prolongeant les deux épaulements, symétrique par rapport au plan
de symétrie, et coopérant avec deux rampes de ladite queue de pêne.
[0010] Les deux surfaces d'appui en double biseau du pêne permettent ainsi une fermeture
facile de la porte par une simple action de poussée ou de traction. De plus, les surfaces
de butée sensiblement parallèles aux surfaces d'appui et adaptées à prendre appui
sur les parois du boîtier de la serrure, permettent avantageusement de minimiser l'effort
sur le mécanisme de blocage. Les deux épaulements permettent aussi d'assurer un bon
contact avec l'extrémité de la queue de pêne, ce qui assure un jeu minimum à la position
de blocage. Enfin, la came profilée permet, lors de l'ouverture et de la fermeture
de la porte, de faire coulisser la queue de pêne entre les deux parois du boîtier.
Le pêne peut donc basculer au contact de la gâche, et se rétracter à l'intérieur du
boîtier de serrure.
[0011] Selon une autre caractéristique particulière, la serrure comporte une biellette,
la biellette étant d'une part liée en rotation par un premier axe à un premier élément
choisi parmi le pêne et la queue de pêne, et, d'autre part liée, au second élément
choisi parmi le pêne et la queue de pêne, par un agencement constitué d'un deuxième
axe et d'une découpe allongée. La largeur de la biellette correspond à l'écartement
desdites deux parois parallèles.
[0012] Ce mécanisme de biellette permet avantageusement de réduire la largeur de l'évidement
prévu dans la têtière pour le passage du pêne basculant.
[0013] Selon une autre caractéristique particulière, l'ensemble de blocage mobile comporte
un élément de blocage basculant autour d'un axe de rotation perpendiculaire aux dites
parois parallèles.
[0014] Cet élément de blocage basculant et la queue de pêne constituent ledit ensemble de
blocage mobile du pêne.
[0015] Selon une autre caractéristique particulière, l'élément de blocage basculant comporte
un rouleau susceptible d'exercer une poussée sur la queue de pêne, la poussée s'exerçant
sur une face de ladite queue de pêne.
[0016] Selon une autre caractéristique particulière, la queue de pêne est guidée par deux
pions adaptés à guider ladite queue de pêne perpendiculairement à la têtière.
[0017] Sous l'effet de cette poussée, la queue de pêne peut, guidée par les deux pions,
coulisser jusqu'à la position de blocage, lorsque ce déplacement n'est pas entravé
par les moyens d'inhibition. La poussée est provoquée par un premier ressort sollicitant
l'élément de blocage basculant.
[0018] Selon une autre caractéristique particulière, la position de blocage est assurée
lorsque la droite définie d'une part par le point de contact entre le rouleau et la
queue de pêne, et d'autre part par la direction de déplacement de la queue de pêne,
coupe sensiblement l'axe de rotation de l'élément de blocage.
[0019] Dans cette configuration en effet, le couple de la force générée par la queue de
pêne sur l'élément basculant est nulle ou insuffisante pour engendrer le basculement
de l'élément de blocage.
[0020] Selon une autre caractéristique particulière, les moyens d'inhibition comportent
un deuxième élément de blocage basculant dont une première extrémité est susceptible
de s'interposer, dans une position d'inhibition, entre le pêne et la têtière.
[0021] En s'interposant entre le pêne et la têtière, les moyens d'inhibition limitent le
déplacement de la queue de pêne. Le rouleau de l'élément basculant ne peut donc pas
se positionner de telle façon que la droite définie précédemment coupe sensiblement
l'axe de rotation de l'élément de blocage. L'ensemble de blocage est ainsi inhibé.
[0022] Selon une autre caractéristique particulière, la serrure comporte quatre goupilles
emmanchées à force dans deux percements du pêne, dépassant de part et d'autre dudit
pêne, les deux percements étant parallèles à ladite têtière.
[0023] Ces goupilles prennent appui sur la face interne de la têtière et permettent le basculement
du pêne contre celle-ci.
[0024] Selon une autre caractéristique particulière, la première extrémité du deuxième élément
de blocage est adaptée à s'interposer entre une goupille précitée et la têtière.
[0025] En s'interposant ainsi, l'élément de blocage limite le déplacement de la queue de
pêne qui est solidaire du pêne et, comme décrit précédemment, la position de blocage
ne peut être atteinte.
[0026] Selon une autre caractéristique, la serrure comporte un troisième ressort, qui tend
à ramener le deuxième élément de blocage basculant dans la position d'inhibition.
[0027] Corrélativement, le palpeur comporte une deuxième extrémité, adaptée à faire basculer
le deuxième élément de blocage basculant, et à lui faire quitter la position d'inhibition.
[0028] Lorsque la porte est ouverte, le palpeur est repoussé vers l'extérieur de la serrure
par le deuxième ressort et son extrémité ne fait pas basculer le deuxième élément
de blocage basculant. L'élément de blocage basculant est alors maintenu dans la position
d'inhibition par le troisième ressort, et l'ensemble de blocage mobile est inactif.
En revanche, lorsque la porte est fermée, l'extrémité du palpeur fait basculer le
deuxième élément de blocage basculant qui quitte la position d'inhibition. L'ensemble
de blocage est alors actif.
[0029] Selon une autre caractéristique particulière, la serrure comporte un levier, solidaire
d'un fouillot, adapté à dégager l'élément de blocage de la position de blocage.
[0030] Ce levier peut ainsi être actionné par une poignée de porte dont une tige est engagée
dans le fouillot. La poignée de porte permet ainsi de dégager l'élément de blocage
basculant de la position de blocage et de libérer le mouvement du pêne. Une pression
ou une traction sur la porte entraîne alors le recul du pêne dans le boîtier de la
serrure et la porte peut s'ouvrir.
[0031] Selon une autre caractéristique, la première extrémité du palpeur est en forme d'un
deuxième double biseau.
[0032] Ainsi, lors de la fermeture de la porte, l'extrémité du palpeur en forme de deuxième
double biseau rencontre l'huisserie de la porte et provoque le déplacement du palpeur
à l'intérieur de la serrure, ce qui inhibe l'ensemble de blocage. Le deuxième double
biseau permet avantageusement le montage de la serrure sur une porte ouvrant à droite
ou à gauche.
[0033] D'autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description de modes particuliers de réalisation qui va suivre,
cette description étant donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite
en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 représente une vue partielle de l'intériéur d'une serrure, le boîtier
étant ouvert ;
- la figure 2 représente, en perspective éclatée, un pêne, une queue de pêne et une
biellette selon l'invention ;
- la figure 3 représente des moyens d'inhibition selon l'invention ;
- les figures 4a à 4d représentent une serrure suivant une coupe transversale IV-IV
de la figure 1, au cours de différentes étapes correspondant à la fermeture d'une
porte équipée d'une serrure selon l'invention ;
- les figures 5a à 5c représentent une serrure suivant une coupe transversale V-V de
la figure 1, au cours des étapes décrites respectivement en référence aux figures
4a à 4d ;
- les figures 6a à 6d représentent une serrure suivant la coupe transversale IV-IV de
la figure 1, au cours de différentes étapes correspondant à l'ouverture d'une porte
équipée d'une serrure selon l'invention ; et
- la figure 7 est une vue en perspective éclatée analogue à celle de la figure 2 pour
une variante de réalisation de la serrure selon l'invention.
[0034] La figure 1 représente une vue partielle de l'intérieur d'une serrure 100. Sur cette
figure, les différents éléments de la serrure 100 sont représentés dans les positions
qu'ils occupent lorsque la porte est ouverte.
[0035] Cette serrure 100 comporte un boîtier 101 muni de deux parois parallèles 102 et une
têtière 110 perpendiculaire aux deux parois parallèles 102. Le boîtier 101 est représenté
ouvert (sans le foncet) de sorte que l'une des deux parois 102 n'est pas visible sur
cette figure.
[0036] La serrure 100 comporte également un pêne 200 qui sera décrit ultérieurement en référence
à la figure 2.
[0037] La serrure 100 comporte un ensemble de blocage mobile 300, 400 constitué d'une queue
de pêne 300 et d'un élément de blocage basculant 400.
[0038] La largeur de la queue de pêne 300 est telle que la queue de pêne 300 est adaptée
à coulisser dans un mouvement de translation entre les deux parois parallèles 102
selon une direction perpendiculaire à la têtière 110. La queue de pêne 300 est guidée
dans ce mouvement de translation par deux pions 302, fixés perpendiculairement aux
parois 102.
[0039] L'élément de blocage basculant 400, comporte un premier axe de rotation 410 fixé
perpendiculairement à une paroi 102.
[0040] L'élément de blocage basculant 400 est sollicité élastiquement par un premier ressort
415, dont une extrémité est fixée au boîtier 101, vers une position de blocage du
pêne 200. La position de blocage sera décrite ultérieurement en référence à la figure
4d.
[0041] L'élément de blocage basculant 400 comporte également un rouleau 420 adapté à tourner
autour d'un deuxième axe de rotation 422 perpendiculaire aux parois 102.
[0042] Le rouleau 420 est susceptible d'exercer une poussée sur une face 310 de la queue
de pêne 300. Soumise à cette poussée, la queue de pêne 300 peut se déplacer en translation,
guidée par les deux pions 302, tel que décrit précédemment.
[0043] La serrure 100 comporte également un levier 500, solidaire d'un fouillot 510. Le
levier 500 peut ainsi être actionné par une poignée de porte (non représentée) dont
une tige est engagée dans le fouillot 510. Le levier 500 est adapté, lorsque la poignée
tourne, à appuyer sur un autre rouleau 402, perpendiculaire aux parois 102, de l'élément
de blocage basculant 400, et d'entraîner le basculement de l'élément de blocage basculant
400, autour de son premier axe de rotation 410, tel que décrit précédemment.
[0044] La figure 2 représente un pêne 200, une queue de pêne 300 et une biellette 600 selon
l'invention.
[0045] Le pêne 200 comporte deux surfaces d'appui 204, symétriques par rapport au plan de
symétrie 202 du pêne 200, et formant un premier double biseau 206. Les surfaces d'appui
204 sont adaptées à prendre appui sur la gâche 702 de l'huisserie d'une porte 700
représentée sur la figure 4a.
[0046] Chacune des surfaces d'appui 204 est prolongée par une surface courbe puis par une
surface de butée 208, parallèle à l'autre surface d'appui 204 et susceptible de prendre
appui sur une paroi 102.
[0047] Chaque surface de butée 208 est prolongée par un épaulement 210. Les surfaces de
butée 208 et les épaulements 210 sont symétriques par rapport au plan de symétrie
202 du pêne 200.
[0048] Les épaulements 210 sont prolongés par une came profilée 212, également symétrique
par rapport au plan de symétrie 202 du pêne 200.
[0049] Le pêne 200 comporte un autre plan de symétrie 214, orthogonal au plan de symétrie
202.
[0050] Le pêne 200 comporte un évidement 220, de part et d'autre du plan de symétrie 214,
définissant deux branches 222 du pêne 200.
[0051] Les deux branches 222 du pêne 200 sont traversées par un trou 224 dont un diamètre
est contenu dans le premier plan de symétrie 202.
[0052] La queue de pêne 300 comporte un plan de symétrie 304, parallèle aux parois 102.
Elle comporte également une extrémité arrondie 320, symétrique par rapport au plan
de symétrie 304 prolongée par deux rampes 330, également symétriques par rapport au
plan de symétrie 304.
[0053] La queue de pêne 300 comporte un autre plan de symétrie 308, orthogonal par rapport
au plan de symétrie 304.
[0054] La queue de pêne 300 comporte un évidement 340, de part et d'autre du plan de symétrie
308. Elle forme ainsi, autour de l'évidement 340, une pièce en forme de « U » dont
la base est constituée par la face 310.
[0055] Les deux branches 314 du « U » ainsi définies sont reliées par un axe cylindrique
316, traversant perpendiculairement l'évidement 340, un diamètre de l'axe cylindrique
316 étant contenu dans le plan de symétrie 304.
[0056] La biellette 600 comporte deux faces parallèles et deux cotés parallèles, perpendiculaires
à ces deux faces, et symétriques par rapport à un plan de symétrie 604 de la biellette
600.
[0057] A proximité d'une de ses extrémités 601, la biellette 600 est traversée par un trou
cylindrique 620, un diamètre de ce trou cylindrique 620 étant contenu dans le plan
de symétrie 604. Le diamètre de ce trou 620 est sensiblement de la taille du trou
224 du pêne 200.
[0058] La biellette 600 comporte une découpe allongée 610, symétrique par rapport au plan
de symétrie 604, et débouchant sur une extrémité opposée à l'extrémité 601. Le fond
de cette découpe allongée 610 est de forme circulaire, d'un diamètre sensiblement
supérieur au diamètre de l'axe 316 de la queue de pêne 300.
[0059] De même, l'épaisseur de la biellette 600, définie par la distance entre les deux
faces de la biellette 600, est sensiblement inférieure à la hauteur de l'évidement
340 entre les deux branches 314 de la queue de pêne 300, et à la hauteur de l'évidement
220 entre les deux branches 222 du pêne 200.
[0060] L'axe 316 de la queue de pêne 300 peut ainsi se déplacer en translation dans la découpe
allongée 610 de la biellette 600, les plans de symétrie 604 et 304 étant alors confondus.
[0061] La biellette 600 est placée dans l'évidement 220 du pêne 200, de sorte que les trous
620 et 224 soient alignés. Les trous 620 et 224 sont alors traversés par un axe cylindrique
630, adapté à maintenir la biellette 600 en rotation par rapport au pêne 200. Cet
axe cylindrique 630 peut par exemple être monté serré dans le trou 224 du pêne 200
et monté coulissant dans le trou 620 de la biellette 600.
[0062] L'extrémité 320 de la queue de pêne 300 est apte à glisser le long de chacun des
épaulements 210 du pêne 200. De même, la came profilée 212 du pêne 200 est adaptée
à glisser le long des deux rampes 330 de la queue de pêne 300. Cet agencement permet
de définir une liaison de forme entre le pêne 200 et la queue de pêne 300, qui sera
décrite ultérieurement en référence aux figures 4a à 4d.
[0063] Le pêne 200 est traversé par deux percements 230 parallèles à la têtière, percés
symétriquement par rapport au plan de symétrie 202. Ces percements 230 sont situés
entre le trou 224 et les épaulements 210.
[0064] Deux premières goupilles 232 sont emmanchées à force dans les percements 230 par
une face supérieure du pêne 200, parallèle au plan de symétrie 214, et dépassent de
cette face supérieure. De même, deux autres goupilles 232 sont emmanchées à force
dans les percements 230 par une face inférieure du pêne 200, parallèle au plan de
symétrie 214, et dépassent de cette face inférieure.
[0065] Ces goupilles 232, sont adaptées à prendre appui sur une face interne 112 de la têtière
110.
[0066] La serrure 100 comporte des moyens d'inhibition 800, 900 représentés à la figure
3. Ces moyens d'inhibition 800, 900 sont constitués, entre autres d'un palpeur 800,
dont une première extrémité 810, en forme de deuxième double biseau, fait saillie
hors de la têtière 110, et d'un deuxième élément de blocage basculant 900.
[0067] Le deuxième élément de blocage basculant 900, comporte un axe de rotation 910 et
une première extrémité 920 formant cale, adaptée à s'interposer, dans une position
dite d'inhibition, entre une goupille 232 du pêne 200 et la têtière 110. Le deuxième
élément de blocage basculant 900 est sollicité par un troisième ressort 930 qui tend
à ramener le deuxième élément de blocage basculant 900 dans la position d'inhibition.
[0068] Le palpeur 800 est sollicité de façon élastique par un deuxième ressort 820 vers
l'extérieur de la serrure 100. Le palpeur 800 comporte un ergot 812, parallèle à la
têtière 110, qui prend appui sur une face interne 112 de la têtière 110, pour limiter
la saillie du palpeur 800 hors de la têtière 110, lorsque celui-ci est sollicité par
le deuxième ressort 820.
[0069] Le palpeur 800, par pression sur sa première extrémité 810, est adapté à se déplacer,
malgré l'effort du deuxième ressort 820, vers l'intérieur de la serrure 100, lors
de la fermeture de la porte.
[0070] Dans une variante, les goupilles 232 sont remplacées par des épaulements du pêne,
adaptés à prendre appui sur la face interne 112 de la têtière 100.
[0071] Lorsque le palpeur 800 se déplace vers l'intérieur de la serrure 100, sa deuxième
extrémité 830, rencontre une deuxième extrémité 940 du deuxième élément de blocage
basculant 900, ce qui entraîne sa rotation autour de l'axe de rotation 910, et lui
fait quitter la position d'inhibition, telle que représentée figure 1.
[0072] Nous allons maintenant décrire le fonctionnement de la serrure 100 au cours de différentes
étapes correspondant à la fermeture d'une porte équipée d'une serrure 100, cette description
étant faîte en référence :
- aux figures 4a à 4d qui représentent schématiquement une serrure 100 suivant une coupe
transversale IV-IV de ia figure 1 ; et
- aux figures 5a à 5c qui représentent schématiquement une serrure 100 suivant une coupe
transversale V-V de la figure 1.
[0073] Les figures 4a et 5a représentent la serrure 100 lorsque la porte est ouverte.
[0074] En référence à la figure 5a, lorsque la porte est ouverte, le palpeur 800 est repoussé
vers l'extérieur de la serrure 100 par le deuxième ressort 820. La deuxième extrémité
830 du palpeur 800, n'agit pas sur le deuxième élément de blocage basculant 900.
[0075] Le deuxième élément de blocage basculant 900 est donc uniquement sollicité par le
troisième ressort 930 qui tend à maintenir le deuxième élément de blocage basculant
900 dans la position d'inhibition.
[0076] Dans cette position d'inhibition, la première extrémité 920 du deuxième élément de
blocage 900 est interposée entre la têtière 110 et une goupille 232 du pêne 200.
[0077] Il en résulte que le pêne 200 est légèrement rétracté à l'intérieur du boîtier 101,
ce qui entrave le déplacement en translation de la queue de pêne 300, soumise à la
poussée du rouleau 420 de l'élément de blocage basculant 400, l'élément de blocage
basculant 400 étant sollicité par le premier ressort 415.
[0078] L'ensemble de blocage mobile 300, 400 est donc inopérant du fait que le rouleau 420
n'atteint pas la face arrière 310 de la queue de pêne 300. Le pêne 200 peut donc pivoter
et se rétracter à l'intérieur de la serrure 100.
[0079] Les figures 4b et 5b représentent la serrure 100 pendant la fermeture de la porte
lorsqu'une surface d'appui 204 du pêne 200 entre en contact avec l'huisserie de la
porte 700. Ceci a pour effet de faire pivoter le pêne 200 de la position de la figure
4a vers la position de la figure 4b, dans laquelle le plan 202 de symétrie du pêne
200 et le plan de symétrie 604 de la biellette 600 sont confondus.
[0080] En pivotant, la came profilée 212, en contact avec une rampe 330 de la queue de pêne
300, provoque le recul en translation vers l'intérieur de la serrure 100, de la queue
de pêne 300, guidée par les pions 302.
[0081] En même temps, le paipeur 800 entre en contact avec l'huisserie 700 comme représenté
figure 5b. Ceci entraîne le recul et le pivotement du palpeur 800 à l'intérieur de
la serrure 100. La deuxième extrémité 830 du palpeur 800 entre alors en contact avec
la deuxième extrémité 940 du deuxième élément de blocage basculant 900.
[0082] En poursuivant la fermeture de la porte, et comme représenté figure 5c, la première
extrémité 810 du palpeur 800 continue à être repoussée par l'huisserie de la porte
vers l'intérieur de la serrure 100. La deuxième extrémité 830 du palpeur 800, appuie
alors suffisamment sur la deuxième extrémité 940 du deuxième élément de blocage basculant
900, pour le faire basculer autour de l'axe de rotation 910.
[0083] En basculant, la première extrémité 920 formant cale du deuxième élément de blocage
900, quitte la position d'inhibition. Elle n'est plus susceptible de s'interposer
entre la têtière 110 et une goupille 232 du pêne 200.
[0084] La figure 4c représente la serrure 100, après que le deuxième élément de blocage
900 a quitté la position d'inhibition. Depuis la position de la figure 4b, le pêne
200 a pivoté, et une de ses surfaces de butée 208 est en appui sur une paroi 102.
[0085] Le premier ressort 415 exerce un effort sur le premier élément de blocage basculant
400, et tend à le faire pivoter, autour du premier axe de rotation 410, vers une position
où la droite reliant les axes de rotation 410 et 422 est sensiblement parallèle à
l'axe de symétrie 604 de la biellette 600.
[0086] Le rouleau 420, exerce une poussée sur la face arrière 310 de la queue de pêne 100,
qui se déplace en direction de la têtière 110, en translation entre les deux parois
parallèles 102 et selon une direction perpendiculaire à la têtière 110. La queue de
pêne 300 est guidée dans ce mouvement de translation par les deux pions 302.
[0087] Ce mouvement de translation de la queue de pêne 300, est transmis à la biellette
600 par l'intermédiaire de l'axe cylindrique 316, qui vient appuyer sur le fond de
la découpe allongée 610 de la biellette 600.
[0088] Ce mouvement de translation est quant à lui transmis au pêne 200 par l'intermédiaire
de l'axe cylindrique 630 reliant la biellette 600 et le pêne 200.
[0089] L'extrémité arrondie 320 de la queue de pêne 200, appuie alors sur un épaulement
210 du pêne 200, ce qui favorise la rotation du pêne 200, jusqu'à la position décrite
précédemment dans laquelle une surface de butée 208 est en appui sur une paroi 102.
[0090] La figure 4d représente la serrure 100, après la fermeture de la porte. La première
extrémité 920 formant cale du deuxième élément de blocage 900 ayant quitté la position
d'inhibition, comme décrit en référence à la figure 5c, elle ne s'interpose pas entre
la têtière 110 et une goupille 232 du pêne 200.
[0091] Le pêne 200, est donc repoussé par l'ensemble de blocage 300, 400, jusqu'à ce qu'une
goupille 232 vienne en appui sur la face interne 112 de la têtière. Le pêne 200 est
repoussé dans la gâche 702 de l'huisserie de la porte 700.
[0092] Les côtes des différents éléments constitutifs de la serrure 100 sont telles que,
dans cette position, la droite D définie d'une part par le point de contact 312 entre
le rouleau 420 et la face 310 de la queue de pêne 300, et d'autre part par la direction
de déplacement de la queue de pêne 300, coupe sensiblement le premier axe de rotation
410 de l'élément basculant 400.
[0093] La position de l'élément de blocage basculant 400 définit ainsi une position de blocage
du pêne 200. En effet, dans cette position, une poussée de la queue de pêne 300 sur
l'élément de blocage basculant 400, génère un couple nul. Il n'est donc pas possible
de faire pivoter le pêne 200, puisque cela aurait pour effet, par la liaison de forme
décrite précédemment, de générer une poussée sur la queue de pêne 300.
[0094] La serrure est ainsi bloquée, la porte étant en position fermée.
[0095] Le seul moyen pour débloquer la serrure, est de dégager l'élément de blocage basculant
400 de la position de blocage.
[0096] Ceci peut se faire par l'intermédiaire d'une poignée, non représentée ici. Cette
poignée comporte un axe enfoncé dans le fouillot 510. En tournant, elle actionne le
levier 500, solidaire du fouillot 510.
[0097] Le levier 500 appuie dans ce cas sur le rouleau 402 de l'élément de blocage basculant
400, et entraîne son basculement, autour de son premier axe de rotation 410. Le basculement
est suffisant pour que la droite D définie précédemment ne coupe plus le premier axe
de rotation 410 de l'élément basculant 400.
[0098] Dans cette position débloquée, une éventuelle poussée de la queue de pêne 300 sur
l'élément de blocage basculant 400, génère un couple suffisant sur l'élément de blocage
basculant 400, pour le faire basculer. La queue de pêne est ainsi libérée de sa contrainte.
Le pêne 200 peut alors pivoter et se rétracter. C'est ce qui se passe lors de l'ouverture
de la porte, lorsqu'une surface d'appui 204 du pêne 200 entre en contact avec la surface
de la gâche 702 de l'huisserie de la porte.
[0099] Les différentes étapes de l'ouverture de la porte vont maintenant être décrites en
référence d'une part aux figures 6a à 6d, et d'autre part aux figures 5a à 5c déjà
décrites.
[0100] Les figures 6a et 5c représentent la serrure 100 lorsque la porte est fermée. Les
positions des pièces de la serrure 100 représentée sur la figure 6a sont identiques
à leurs positions sur la figure 4d correspondant à la fin du cycle de fermeture.
[0101] Lorsqu'on ouvre la porte, le pêne 200 commence à tourner à l'intérieur de la gâche
702 de l'huisserie 700 comme représenté figure 6b. Simultanément, la première extrémité
810 du palpeur 800 frotte sur l'huisserie 700.
[0102] Lorsque l'ouverture de la porte se poursuit, la première extrémité 810 du palpeur
800, perd le contact avec l'huisserie 700, comme représenté à la figure 5b. Le palpeur
800 est alors repoussé vers l'extérieur de la serrure 100 par le deuxième ressort
820.
[0103] La deuxième extrémité 830 du palpeur 800 ne sollicite alors plus la deuxième extrémité
940 du deuxième élément de blocage basculant 900, qui sous l'action du troisième ressort
930 retrouve la position d'inhibition.
[0104] Ce retour à la position d'inhibition du deuxième élément de blocage basculant 900
a lieu entre les étapes représentées respectivement sur les figures 6b et 6c.
[0105] Lorsque l'on continue à ouvrir la porte et que le pêne 200, ayant continué à pivoter,
atteint la position représentée figure 6c, la première extrémité 920 du deuxième élément
de blocage basculant 900 est déjà repositionnée en position d'inhibition le long de
la têtière 110.
[0106] Ainsi, et comme précédemment décrit, lorsque le double biseau 206 du pêne 200 perd
contact avec l'huisserie 700, l'ensemble de blocage mobile (300, 400) ne peut pas
prendre la position de blocage du pêne 200.
[0107] La figure 6d représente la porte ouverte. Elle est identique à la figure 6a et ne
sera donc pas décrite.
[0108] La figure 7 représente une variante de réalisation de la serrure selon l'invention.
[0109] En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires à ceux du mode
de réalisation précédemment décrit, seront dans la mesure du possible, référencés
par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois.
[0110] Le pêne 200a de cette variante de réalisation diffère du pêne 200 précédemment décrit
en référence à la figure 2 en ce qu'il ne comporte pas de goupille 232.
[0111] La biellette 600a de cette variante de réalisation diffère de la biellette 600 précédemment
décrite en référence à la figure 2 en ce qu'elle comporte deux tétons 232a, symétriques
par rapport au plan de symétrie 604. Chacun de ces deux tétons 232a est adapté à se
déplacer dans une lumière 103a réalisée dans chacune des parois latérales 102 de la
serrure 100.
[0112] La queue de pêne 300a de cette variante de réalisation diffère de la queue de pêne
300 précédemment décrite en référence à la figure 2 en ce que l'épaisseur de ses branches
314, et notamment l'épaisseur de sa branche inférieure 314a a été augmentée, de telle
façon que cette branche inférieure 314a soit d'épaisseur supérieure à l'épaisseur
de la branche inférieure 222a du pêne 200a.
[0113] D'autre part, toujours dans cette même variante, le deuxième élément de blocage 900
a été reculé vers l'intérieur de la serrure 100 par rapport à la position qu'il occupait
dans le mode de réalisation précédemment décrit, de telle façon que, dans la position
d'inhibition, sa première extrémité 920 formant cale prend position devant l'extrémité
arrondie 320 de la branche inférieure 314a de la queue de pêne 300a.
[0114] Ainsi, lorsque la porte est ouverte, la position d'inhibition, obtenue dans le mode
de réalisation décrit précédemment, par l'interposition de la première extrémité 920
du deuxième élément de blocage 900 entre une goupille 232 et la face interne 112 de
la têtière 110, est maintenant obtenue par le position de la première extrémité 920
devant la forme arrondie de la branche inférieure 314a de la queue de pêne 300a.
[0115] Dans cette position en effet, la première extrémité 920 du deuxième élément de blocage
900 entrave le déplacement en translation de la queue de pêne 300a, ce qui rend l'ensemble
de blocage mobile 300a 400 inopérant.
[0116] A la fermeture de la porte, et comme décrit précédemment, l'action de la deuxième
extrémité 830 du palpeur 800 sur la deuxième extrémité 940 du deuxième élément de
blocage basculant 900 fait basculer le deuxième élément de blocage basculant qui quitte
sa position d'inhibition.
[0117] Le rouleau 420 exerce alors une poussée sur la face arrière 310 de la queue de pêne
300 qui se déplace en direction de la têtière 110 et entraîne la biellette 600a et
le pêne 200a.
[0118] Dans le mode de réalisation précédemment décrit, le pêne 200 était repoussé par l'ensemble
de blocage 300, 400, jusqu'à ce qu'une goupille 232 vienne en appui sur la face interne
112 de la têtière 110.
[0119] Dans cette variante, le pêne 200a est repoussé par l'ensemble de blocage 300a, 400,
jusqu'à ce jusqu'à ce que les tétons 332a de la biellette 600a viennent en appui sur
les extrémités 104a des lumières 103a des parois 102a.
[0120] On peut noter que, grâce à l'invention, la serrure peut prendre, au choix, deux configurations
: une première configuration (ici lorsque la porte est ouverte) dans laquelle il est
garanti que le pêne peut basculer entre ses deux positions de blocage sans être gêné
par l'organe de blocage, et une seconde configuration (ici lorsque la porte est fermée)
dans laquelle le pêne est bloqué aussi bien en basculement qu'en rétraction.
[0121] Au surplus, dans la mesure où, la configuration où l'organe de blocage n'empêche
pas le pêne de basculer, celui-ci est empêché de venir complètement en saillie en
dehors de la serrure, de sorte que l'axe instantané de basculement est en retrait
vis-à-vis de la têtière, et donc que les efforts nécessaires pour ce basculement sont
minimisés.
1. Serrure (100) de porte comportant
- un boîtier (101) muni de deux parois parallèles (102) ;
- une têtière (110) perpendiculaire aux dites parois parallèles (102);
- un pêne (200) conformé pour pouvoir prendre appui sur une face interne (112) de
ladite têtière (110) en basculant contre celle-ci, ledit pêne (200) occupant alors
l'une ou l'autre de deux positions stables prédéterminées ; et
- un ensemble de blocage mobile (300, 400), sollicité élastiquement par un premier
ressort (415), vers une position de blocage dudit pêne (200), dans laquelle ledit
pêne (200) est bloqué dans une position stable précitée et en appui sur ladite face
interne (112) de la têtière (110),
caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'inhibition (800, 900) adaptés à empêcher ledit ensemble
de blocage mobile (300, 400) d'atteindre ladite position de blocage.
2. Serrure (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens d'inhibition (800, 900) comportent un palpeur (800) dont une première
extrémité (810) fait saillie hors de ladite têtière (110), sollicité de façon élastique
par un deuxième ressort (820) vers l'extérieur de ladite serrure (100), et apte à
être déplacé vers l'intérieur de ladite serrure (100) jusqu'à une position dans laquelle
les moyens d'inhibition de l'ensemble de blocage mobile (300, 400) sont inactifs.
3. Serrure (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit ensemble de blocage mobile (300, 400) comporte une queue de pêne (300) coopérant
avec ledit pêne (200) par une liaison de forme, ladite liaison de forme permettant
de définir lesdites deux positions stables prédéterminées et ladite queue de pêne
(300) coulissant entre lesdites deux parois parallèles (102) selon une direction perpendiculaire
à la têtière.
4. Serrure (100) selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'elle comporte deux pions (302) adaptés à guider ladite queue de pêne (300) selon ladite
direction.
5. Serrure (100) selon la revendication 3 ou 4,
caractérisée en ce que ledit pêne (200) comporte :
- une première surface d'appui (204) dans une gâche (702) ;
- une deuxième surface d'appui (204) dans ladite gâche (702) symétrique à la première
surface d'appui (204) par rapport à un plan de symétrie (202) dudit pêne (200), les
deux surfaces d'appui (204) formant un premier double biseau (206) ;
- une première surface de butée (208) sensiblement parallèle à ladite première surface
d'appui (204), prolongeant ladite deuxième surface d'appui (204), et susceptible de
prendre appui sur une première paroi (102) précitée ;
- un premier épaulement (210) dans le prolongement de ladite première surface de butée
(208), apte à coopérer avec une extrémité (320) de ladite queue de pêne (300);
- une deuxième surface de butée (208) sensiblement parallèle à ladite deuxième surface
d'appui (204), prolongeant ladite première surface d'appui (204), et susceptible de
prendre appui sur une deuxième paroi (102) précitée ;
- un deuxième épaulement (210) dans le prolongement de ladite deuxième surface de
butée (208), ledit deuxième épaulement (210) étant symétrique audit premier épaulement
(210) par rapport audit plan de symétrie (202), et apte à coopérer avec ladite extrémité
(320) de ladite queue de pêne (300); et
- une came profilée (212), prolongeant les deux épaulements (210), symétrique par
rapport audit plan de symétrie (202), et coopérant avec deux rampes (330) de ladite
queue de pêne (300).
6. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte une biellette (600), ladite biellette (600) étant d'une part liée en
rotation par un premier axe (630) à un premier élément choisi parmi ledit pêne (200)
et la ladite queue de pêne (300), et, d'autre part liée, au second élément choisi
parmi ledit pêne (200) et la ladite queue de pêne (300), par un agencement constitué
d'un deuxième axe (316) et d'une découpe allongée (610).
7. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit ensemble de blocage mobile (300, 400) comporte un élément de blocage (400)
basculant autour d'un axe de rotation (410) perpendiculaire aux dites parois parallèles
(102).
8. Serrure (100) selon la revendication 7, caractérisée en ce que ledit élément de blocage basculant (400) comporte un rouleau (420) susceptible d'exercer
une poussée sur ladite queue de pêne (300), ladite poussée s'exerçant sur une face
(310) de ladite queue de pêne (300).
9. Serrure (100) selon la revendication 8 caractérisée en ce que ladite position de blocage est assurée lorsque la droite (D) définie, d'une part
par le point de contact entre ledit rouleau (420) et ladite queue de pêne (300), et
d'autre part par ladite direction de déplacement de ladite queue de pêne (300), coupe
sensiblement ledit axe de rotation (410).
10. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que lesdits moyens d'inhibition (800, 900) comportent un deuxième élément de blocage
basculant (900) dont une première extrémité (920) est susceptible de s'interposer,
dans une position d'inhibition, entre ledit pêne (200) et ladite têtière (110).
11. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10,
caractérisée en ce que ledit pêne (200) comporte :
- deux percements (230) parallèles à ladite têtière (110) et symétriques par rapport
audit plan de symétrie (202) ;
- deux goupilles (232) emmanchées à force par une face supérieure dudit pêne (200)
dans les deux percements parallèles (230), et dépassant de ladite face supérieure
dudit pêne (200) ; et
- deux goupilles emmanchées (232) à force par une face inférieure dudit pêne (200)
dans les deux percements parallèles (230), et dépassant de ladite face inférieure
dudit pêne (200).
12. Serrure (100) selon les revendications 10 et 11, caractérisée en ce que ladite première extrémité (920) du deuxième élément de blocage (900) est adaptée
à s'interposer entre une goupille (232) précitée et ladite têtière (110).
13. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisée en ce qu'elle comporte un troisième ressort (930), qui tend à ramener ledit deuxième élément
de blocage basculant (900) dans ladite position d'inhibition.
14. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisée en ce que ledit palpeur (800) comporte une deuxième extrémité (830), adaptée à faire basculer
ledit deuxième élément de blocage basculant (900), et à lui faire quitter ladite position
d'inhibition.
15. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisée en ce qu'elle comporte un levier (500) adapté à dégager ledit élément de blocage (400) de ladite
position de blocage.
16. Serrure (100) selon la revendication 15, caractérisée en ce que ledit levier (500) est solidaire d'un fouillot (510).
17. Serrure (100) selon l'une quelconque des revendications 2 à 16, caractérisée en ce que ladite première extrémité (810) du palpeur (800) est en forme d'un deuxième double
biseau.