[0001] La présente invention concerne le domaine des torons utilisés dans des ouvrages de
construction. Elle trouve une application importante dans la pré- ou post-contrainte
de tels ouvrages au moyen de torons tendus à l'intérieur de gaines injectées.
[0002] L'invention se rapporte plus précisément à des torons dont certains au moins des
fils constitutifs ont une portion de leur surface exposée à l'environnement du toron,
par opposition aux torons gainés qui, dès leur fabrication, sont individuellement
contenus dans une gaine protectrice, avec le plus souvent un matériau protecteur tel
qu'une cire, une graisse ou un élastomère. Malgré la meilleure résistance à la corrosion
que présentent généralement les torons gainés, les torons non gainés sont souvent
préférés en raison de leur moindre coût et du fait que leur ancrage est moins délicat.
En effet, il n'est pas nécessaire, après mise en place d'un tel toron dans sa gaine,
de dénuder les portions de ce toron qui seront coincées dans les clavettes du dispositif
d'ancrage et d'éliminer le matériau protecteur dans ces portions. Ceci facilite l'ancrage
et le rend plus sûr puisqu'on a l'assurance qu'il ne subsiste pas, entre les fils
et les clavettes, une matière qui nuirait à la fermeté de l'ancrage.
[0003] US-A-5 263 307 décrit un toron de précontrainte dans lequel une peinture de résine
synthétique enrobe les fils, vers l'intérieur et vers l'extérieur du toron. Les fils
constitutifs de ce toron sont ainsi incorporés à une sorte de matrice dont la rigidité
nuit à la déformabilité du toron. La manipulation d'un tel toron et sa mise en place
dans une gaine (le plus souvent non rectiligne) sont donc problématiques. En outre
la résine d'enrobage doit être complètement enlevée de la périphérie du toron au niveau
des ancrages, pour que les dents internes aux clavettes viennent bien en prise sur
l'acier des fils et non sur la résine synthétique qui n'offre qu'une faible résistance
au cisaillement.
[0004] D'autre part, lorsque des torons non gainés sont utilisés dans une gaine de pré-
ou post-contrainte remplie d'un coulis de ciment ou analogue, il se produit après
la prise du coulis une adhérence ce forme sur lesdites portions exposées du toron,
permettant de transmettre de façon plus homogène la contrainte à l'ouvrage.
[0005] A titre d'exemple, la figure 1 montre un ouvrage comportant plusieurs portions 2,
2A, 2B, dans lesquelles on a fait passer une gaine de précontrainte 1. Les torons
3 sont mis en tension et ancrés aux deux extrémités de la gaine 1 au moyen de dispositifs
d'ancrage 4, par exemple à clavettes, représentés schématiquement sur la figure 1.
Pour protéger les torons, un coulis 5, généralement un coulis de ciment, est injecté
à l'intérieur de la gaine 1 après la mise en tension et l'ancrage des torons 3. Ce
coulis 5 est par exemple injecté par les extrémités de la gaine au moyen de conduits
appropriés prévus dans les dispositifs d'ancrage 4 ou dans leur voisinage. Dans le
cas illustré par la figure 1, le coulis 5 est injecté sous pression à une extrémité,
comme symbolisé par la pompe A, l'autre extrémité étant pourvue d'un évent B dépressurisé
ou simplement mis à l'air.
[0006] Le remplissage de la gaine pose une difficulté du fait que, le plus souvent, une
certaine quantité d'eau se sépare du coulis en fin d'injection, cette eau venant s'accumuler
pour former des poches d'eau dans des points hauts de la gaine, par exemple au niveau
des points 8, 8A indiqués sur la figure 1. Dans ce cas, l'eau est généralement réabsorbée
par le coulis lors de sa prise, ou elle s'évacue dans la structure. Mais elle laisse
alors subsister des vides, souvent accompagnés de dépôts de composants solubles du
coulis entraînés par l'eau. Les torons sont mal protégés dans ces zones et peuvent
s'y corroder, ce qui constitue une faiblesse de l'ouvrage.
[0007] Un certain nombre de dispositifs ont été proposés pour éliminer les poches d'eau
qui se forment lors de l'injection du coulis et avant sa prise. On pourra à cet égard
se reporter aux précédentes demandes de brevet français de la demanderesse 2 188 004,
2 292 827, 2 363 679, 2 671 573, et 2 682 975. Ces dispositifs compliquent la mise
en oeuvre du système de précontrainte.
[0008] La figure 2 montre une section transversale d'un toron non gainé tel qu'utilisé couramment
dans la technique antérieure. Le toron se compose en général de sept fils toronnés
entre eux : un fil central, ou âme, 6 et six fils périphériques 7 torsadés autour
de l'âme 6. Ces fils 6, 7 sont des fils pleins, le plus souvent métalliques.
[0009] L'âme 6 a un diamètre légèrement supérieur à celui des fils périphériques 7 (par
exemple 5,2 mm au lieu de 5 mm dans les torons de diamètre 15,2 mm). Il existe ainsi
des intervalles e de petite largeur entre les fils périphériques. Vers l'extérieur
de ces intervalles e, la surface des fils périphériques 7 est exposée à l'environnement
du toron. Vers l'intérieur des intervalles e, le toron présente six interstices internes
i entre l'âme 6 et les fils périphériques 7, interstices dont la section est en forme
de triangle curviligne.
[0010] Lors de l'injection du coulis et avant sa prise, il se produit une filtration de
ce coulis au niveau des intervalles e qui retiennent les particules solides du coulis
en laissant s'infiltrer vers les interstices i de l'eau, ou plus généralement du liquide
contenu dans le coulis. Ce phénomène de filtration est accentué par la différence
de pression entre d'une part l'extérieur du toron où se trouve le coulis et où la
pression peut être assez élevée, surtout dans les points les plus bas de la gaine,
et d'autre part les interstices internes i qui communiquent avec les points hauts
de sorte qu'il y règne une pression plus faible. L'eau ainsi extraite du coulis au
fur et à mesure de l'injection s'accumule dans les parties hautes de la gaine, provoquant
des poches d'eau. Il est à noter que ceci se produit même si la formulation du coulis
a été optimisée de manière à limiter ou à éviter le phénomène de décantation par sédimentation.
[0011] Un but de l'invention est d'apporter une solution simple et efficace au problème
des poches d'eau observées dans les gaines de pré- ou post-contrainte, solution qui
ne pénalise pas de façon significative la commodité de mise en oeuvre et d'ancrage
des torons.
[0012] L'invention propose ainsi un procédé de réalisation d'ouvrages de construction pré-
ou post- contraints tel qu'énoncé dans la revendication 1.
[0013] La matière de remplissage qui, de préférence, comble tout le volume des interstices
internes, empêche l'infiltration de l'eau entre les fils du toron et son cheminement
le long des interstices internes. Le phénomène indésirable de filtration du coulis,
qui sépare une partie de sa phase liquide de ses composants solides, est en outre
éliminé.
[0014] Dans le domaine des câbles métalliques, il est connu de prévoir des inserts en matière
plastique entre les fils torsadés constitutifs du câble, ces fils étant eux-mêmes
des torons réalisés par un assemblage lubrifié de fils toronnés (voir brevet américain
3 824 777 ou brevet canadien 1 163 879). Le but de ces inserts est d'améliorer la
résistance du câble à l'abrasion qui se produit du fait des déplacements relatifs
des torons lors des manipulations du câble. Les inserts servent en outre à maintenir
le lubrifiant à l'intérieur des torons. Par opposition à ces câbles, le toron utilisé
dans une autre application selon la présente invention se compose de fils pleins qui
ne livrent eux-mêmes - aucun passage où du liquide puisse s'infiltrer et s'écouler.
[0015] Dans le domaine des amarres de navires, il a été proposé de prévoir un remplissage
bitumineux entre les fils constitutifs d'une amarre, pour empêcher la pénétration
de l'eau de mer et pour lubrifier les fils et faciliter ainsi leurs glissements mutuels
(voir GB-A-1 599 410).
[0016] Selon un autre aspect, l'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un toron,
tel que défini dans la revendication 4.
[0017] D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la
description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins
annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est un schéma en coupe d'un ouvrage précontraint pendant l'injection du
coulis dans la gaine ;
- la figure 2 est une vue en coupe transversale d'un toron de précontrainte selon l'art
antérieur ;
- la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un toron selon la présente invention
;
- la figure 4 est un schéma illustrant un mode de fabrication possible d'un toron selon
l'invention ; et
- la figure 5 est un schéma d'une installation utilisable pour fabriquer un toron selon
l'invention.
[0018] Le toron 3 représenté sur la figure 3 diffère de celui précédemment commenté en référence
à la figure 2 par la présence d'une matière de remplissage dans les interstices internes
i définis entre les fils constitutifs 6, 7 du toron.
[0019] Dans son application à la précontrainte, ce toron 3 peut être installé de la manière
précédemment décrite en référence à la figure 1. L'élimination du phénomène indésirable
de filtration du coulis entre les fils périphériques 7 du toron supprimera, ou du
moins empêchera de façon quasi-totale, les problèmes liés à la formation de poches
d'eau dans la gaine 1.
[0020] La matière de remplissage des interstices i est choisie de façon à être suffisamment
visqueuse pour ne pas couler ni être chassée par la pression du coulis. Elle doit
d'autre part être compatible avec la nature des fils 6, 7 afin de ne pas provoquer
de corrosion. Des exemples de matériaux utilisables sont des cires, notamment pétrolières,
des pâtes de silicone ou du polybutadiène, ou encore tout matériau analogue ayant
les caractéristiques physiques et chimiques adéquates, et qui notamment ne s'oppose
pas au bon coincement de l'âme 6 lors de l'ancrage du toron. Les caractéristiques
de plasticité de ce matériau sont sélectionnées de façon que le toron conserve une
bonne plasticité, permettant son bobinage ainsi que son enfilage dans des gaines au
trajet sinueux.
[0021] Le matériau des fils 6, 7 sera généralement de l'acier comme il est usuel, encore
que divers matériaux soient envisageables, par exemples des fibres de carbone ou de
verre. Le nombre de fils est de préférence, mais non limitativement, de sept.
[0022] Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, faisant appel à des fils
6, 7 métalliques, le matériau de remplissage procure une protection active du métal
des fils. On choisit alors un matériau polarisant conduisant à une protection de type
cathodique pour lutter plus efficacement encore contre la corrosion. Dans le cas de
fils 6, 7 en acier, on pourra ainsi utiliser pour le matériau de remplissage une résine,
par exemple époxy, chargée de particules métalliques, notamment en zinc, ou encore
un métal mou.
[0023] La fabrication d'un toron tel que celui représenté sur la figure 2 ou 3 consiste
essentiellement à enrouler en hélice les fils extérieurs 7 autour de l'âme 6.
[0024] Comme illustré sur la figure 4, il est judicieux de prévoir le dépôt sur l'âme 6
de matériau 9 de remplissage des interstices. Lors du toronnage (enroulement et serrage)
des fils périphériques 7 sur l'âme 6, le matériau 9 vient combler les interstices
i par fluage (figure 3), ces opérations étant effectuées à une température réglée
de telle façon que la matière de remplissage employée puisse fluer sous l'effet de
la contrainte de serrage sans toutefois s'écouler vers l'extérieur du toron. La quantité
de matériau déposé 9 peut aisément être calculée pour qu'il ne vienne pas déborder
sur la surface extérieure du toron 3. On peut également prévoir un léger excès de
matériau 9 pour mieux garantir le remplissage complet du volume des interstices, auquel
cas il se produira quelques débordements au-delà des intervalles e sur la périphérie
du toron 3. Si nécessaire, ces débordements de matière de remplissage peuvent être
éliminés par brossage avec éventuellement adjonction d'un produit décapant adéquat.
[0025] Si le toron 3 est réalisé à base de fils d'acier nécessitant un traitement thermomécanique
de stabilisation effectué à température moyennement élevée (environ 400°C), il pourrait
se produire que le matériau de remplissage soit altéré s'il est mis en place préalablement
au traitement. Dans ce cas, le dépôt du matériau de remplissage 9 sur l'âme du toron
est effectué lors d'un desserrage du toron après le traitement thermomécanique. Cette
opération de desserrage écarte les fils périphériques 7, permettant ainsi d'injecter
le matériau de remplissage entre ces fils périphériques 7 au moyen de buses 10 convenablement
positionnées (figure 4). Comme précédemment, l'apport de matériau de remplissage peut
correspondre exactement à la quantité requise ou peut comporter un léger excès ultérieurement
éliminé.
[0026] On peut également envisager de déposer la matière de remplissage dans un bain de
lequel on fait passer le toron après desserrage, l'étape ultérieure de nettoyage devant
alors être plus poussée.
[0027] La figure 5 montre schématiquement une installation utilisable pour confectionner
un toron conformément à la présente invention. Une unité classique de toronnage 20
est alimentée avec l'âme 6 et les six fils périphériques 7 depuis des dévidoirs respectifs
16, 17, et manipule ces fils pour former le toron 3. Celui-ci est, le cas échéant,
soumis à un traitement thermique ou thermomécanique dans une unité 30. Le toron ainsi
obtenu est de structure classique. Il peut être immédiatement délivré à l'unité de
desserrage et de resserrage 40, comme représenté, ou être stocké en l'état en vue
d'être ultérieurement introduit dans cette unité 40. La référence 50 symbolise les
moyens employés pour déposer le matériau de remplissage pendant que le toron est desserré
(bain, ou buses 10 comme représenté sur la figure 4). Une unité 60 de nettoyage mécanique
et/ou chimique enlève éventuellement l'excès de matériau de remplissage, avant que
le toron 3 soit finalement bobiné par une unité 70.
1. Procédé de réalisation d'un ouvragé de construction pré- ou postcontraint dans lequel
on dispose au moins un toron (3) dans une gaine de pré- ou postcontrainte (1), on
met ce toron en tension, on l'ancre aux extrémités de la gaine au moyen de dispositifs
d'ancrage (4), et on injecte un coulis durcissable (5) dans la gaine, caractérisé en ce que, pour lutter contre l'accumulation de liquide issu du coulis (5), en partie haute
du tracé de la gaine (1), on utilise un toron (3) comprenant plusieurs fils pleins
toronnés (6,7) entre lesquels il comporte des interstices internes (i), les fils (7)
situés à la périphérie du toron ayant une portion de leur surface directement exposée
à l'environnement du toron pour assurer l'ancrage du toron dans de bonnes conditions,
une matière de remplissage étant présente dans lesdits interstices internes pour empêcher
que le liquide issu du coulis puisse pénétrer dans les interstices internes du toron
et cheminer le long du toron dans ses interstices internes.
2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la matière de remplissage a les caractéristiques
de plasticité d'une cire, d'une pâte de silicone ou polybutadiène ou d'un métal mou
laissant au toron sa capacité de déformabilité.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les fils (6,7) sont métalliques
et la matière de remplissage est choisie pour procurer une protection active de type
cathodique du métal des fils.
4. Procédé de fabrication d'un toron de pré- ou postcontrainte (3) comportant un fil
central (6) et comportant des fils périphériques (7) dont la surface, dans leur partie
extérieure au toron, est exposée à l'environnement du toron,
caractérisé par les étapes suivantes :
- toronner les fils périphériques autour du fil central pour former le toron ;
- desserrer le toron ;
- déposer un matériau de remplissage (9) sur le fil central (6) du toron desserré,
entre les fils périphériques (7) ;
- resserrer le toron de façon que le matériau de remplissage comble les interstices
(i) en forme de triangle curviligne présents entre le fil central et les fils périphériques
;
- nettoyer le toron resserré, pour éliminer un excès de matériau de remplissage ayant
débordé à l'extérieur du toron.
5. Procédé selon la revendication 4, dans lequel les étapes de desserrage, de dépôt,
de resserrage et de nettoyage sont effectuées après un traitement thermique ou thermomécanique
du toron.
1. Method for producing a pre- or post-tensioned structure in which at least one stranded
cable (3) is positioned in a pre-or post-tensioning sheath (1), this stranded cable
is put under tension, the ends of the sheath are anchored by means of anchoring devices
(4), and a hardenable grout (5) is injected into the sheath, characterized in that, in order to counteract the accumulation of liquid coming from the grout (5), in
the upper part of the path of the sheath (1), a stranded cable (3) is used comprising
several stranded solid wires (6,7) between which internal interstices (i) are included,
the wires (7) situated at the periphery of the stranded cable having a portion of
their surface directly exposed to the environment of the stranded cable so as to ensure
anchorage of the stranded cable under good conditions, a filling material being present
in the said internal interstices so as to prevent the liquid coming from the grout
penetrating into the internal interstices of the stranded cable and of travelling
along the stranded cable in its internal interstices.
2. Method according to claim 1, wherein the filling material has the plasticity characteristics
of a wax, of a silicone or polybutadiene paste or of a soft metal allowing the stranded
cable its capacity to deform.
3. Method according to claim 1 or 2, wherein the wires (6, 7) are metal and the filling
material is chosen so as to provide a cathodic-type active protection of the metal
of the wires.
4. Method for producing a pre- or post-tensioned stranded cable (3) comprising a central
wire (6) and comprising peripheral wires (7) of which the surface, in their part outside
the stranded cable, is exposed to the environment of the stranded cable,
characterized by the following steps :
- stranding the peripheral wires around the central wire so as to form the stranded
cable;
- slackening the stranded cable;
- depositing a filling material (9) onto the central wire (6) of the slackened stranded
cable, between the peripheral wires (7);
- retightening the stranded cable so that the filling material fills up the interstices
(i) in the form of a curvilinear triangle present between the central wire and the
peripheral wires;
- cleaning the retightened stranded cable, so as to remove an excess of filling material
that has overflowed from the outside of the stranded cable.
5. Method according to claim 4, wherein the slackening, deposition, retightening and
cleaning steps are carried out after a thermal or thermomechanical treatment of the
stranded cable.
1. Verfahren zur Realisierung eines vor- oder nachgespannten Bauwerks, bei dem mindestens
eine Litze (3) in einem Vor- oder Nachspannungsrohr (1) vorgesehen wird, diese Litze
gespannt, an den Enden des Rohrs mit Verankerungsvorrichtungen (4) befestigt und eine
härtbare Masse (5) in das Rohr gespritzt wird, dadurch gekennzeichnet, dass zur Vermeidung einer Ansammlung von Wasser aus der Masse (5) im oben gelegenen Teil
des Verlaufs des Rohrs (1) eine Litze (3) verwendet wird, die mehrere verlitzte Volldrähte
(6, 7) umfasst, zwischen denen sie innere Zwischenräume (i) aufweist, wobei ein Abschnitt
der Fläche der Drähte (7), die sich am Umfang der Litze befinden, der äußeren Umgebung
der Litze direkt ausgesetzt ist, um eine gute Verankerung der Litze sicherzustellen,
wobei in den inneren Zwischenräumen ein Füllmaterial vorhanden ist, das verhindert,
dass die aus der Masse austretende Flüssigkeit in die inneren Zwischenräume der Litze
gelangen und sich entlang der Litze in ihren inneren Zwischenräumen ausbreiten kann.
2. Verfahren nach Anspruch 1, bei dem die Füllmasse die Plastizitätseigenschaften eines
Wachses, einer Silikonpaste oder von Polybutadien oder eines Weichmetalls hat, die
der Litze ihre Verformbarkeit erhalten.
3. Verfahren nach Anspruch 1 oder 2, bei dem die Drähte (6, 7) aus Metall sind und das
Füllmaterial so gewählt ist, dass es einen aktiven, kathodenartigen Schutz des Metalls
der Drähte gewährleistet.
4. Verfahren zur Herstellung einer Vor- oder Nachspannlitze (3) mit einem mittleren Draht
(6) und Umfangsdrähten (7), deren Oberfläche in ihrem äußeren Bereich der Litze der
äußeren Umgebung der Litze ausgesetzt ist,
gekennzeichnet durch folgende Schritte:
- Verlitzung der Umfangsdrähte um den Mitteldraht zur Bildung der Litze;
- Aufdrehen der Litze;
- Aufbringen eines Füllmaterials (9) auf den Mitteldraht (6) der aufgedrehten Litze
zwischen den Umfangsdrähten (7);
- erneutes Verdrehen der Litze in der Weise, dass das Füllmaterial die Zwischenräume
(i) in Form krummliniger Dreiecke ausfüllt, die sich zwischen dem Mitteldraht und
den Umfangsdrähten befinden;
- Reinigung der wieder verdrehten Litze zum Entfernen überschüssigen Füllmaterials,
das aus der Litze herausgequollen ist.
5. Verfahren nach Anspruch 4, bei dem die Schritte des Aufdrehens, Einbringens, Wiederverdrehens
und Reinigens nach einer thermischen oder thermomechanischen Behandlung erfolgen.