(19)
(11) EP 1 359 478 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.11.2003  Bulletin  2003/45

(21) Numéro de dépôt: 02076702.6

(22) Date de dépôt:  30.04.2002
(51) Int. Cl.7G04D 3/04
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(71) Demandeur: Nouvelle Lémania SA
CH-1341 Orient (CH)

(72) Inventeur:
  • Bifrare, Christophe
    1342 Le Pont (CH)

(74) Mandataire: Thérond, Gérard Raymond et al
I C B Ingénieurs Conseils en Brevets SA Rue des Sors 7
2074 Marin
2074 Marin (CH)

   


(54) Broche à double effet pour la pose d'aiguilles


(57) La broche, adaptable à une potence pour la pose d'aiguilles sur un cadran par chassage, comprenant une tige inférieure (11) qui coulisse dans une partie tubulaire (13a) d'un élément cylindrique intermédiaire (13) en comprimant un ressort (33) en butée contre des premiers moyens d'ajustement en tension (43) et en ayant un débattement contrôlable par un indicateur de déplacement (34) d'une première force F1, ledit élément cylindrique intermédiaire (13) coulissant lui-même dans le tube supérieur (15) en comprimant un deuxième ressort (35) en butée contre des deuxième moyens d'ajustement en tension (45) et en ayant un débattement contrôlable par un indicateur de déplacement (36) d'une deuxième force F2.







Description


[0001] La présente invention concerne une broche compensée à double effet pour la pose d'aiguilles, notamment pour l'aiguillage d'un mouvement d'horlogerie. Par "double effet" on entend la possibilité de contrôler la force minimale et la force maximale de chassage, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite.

[0002] Les figures 1 et 2 représentent en quelque sorte l'historique de la pose d'aiguilles sur un cadran, en particulier sur le cadran d'un mouvement d'horlogerie.

[0003] La référence 4 de la figure 1 représente schématiquement le procédé manuel le plus ancien. Après avoir positionné le trou d'une aiguille au-dessus de son axe un opérateur la chasse au moyen d'un bâtonnet 41. Le positionnement correct d'une aiguille, parallèlement au cadran et selon l'axe vertical, pour que les aiguilles ne s'accrochent pas entre elles et ne frottent pas sur le cadran, dépend donc uniquement de l'expérience et de l'habilité de l'opérateur. Ce procédé reste encore utilisé pour de très petites séries ou pour des réparations.

[0004] A la figure 2 on a représenté un appareil 5, dit "potence Bergeon" bien connue dans le domaine horloger, comportant un bâti 6, pourvu d'un plateau 7 pour recevoir un mouvement horloger, ledit bâti 6 supportant une colonne 8, surmontée d'un porte-outil vertical 9 dans lequel on a placé trois broches différentes 1, 2 et 3, la référence 1 correspondant à la broche selon l'invention décrite en détails plus loin. Chaque broche comporte à une extrémité un tasseau démontable 37, 27 ou 17 adapté à chaque type d'aiguille, et à l'autre extrémité une tête 38, 28 ou 18 sur laquelle s'exercera la force de chassage. Des vis micrométriques 30, 20, 10 vissées dans le porte-outil 9 permettent d'ajuster la course de chaque broche. Le porte-outil 9 est pivoté sur un axe 8a de la colonne 8 pour amener une catégorie de broches 1, 2 ou 3 dans l'axe du plateau 7. Ces broches permettent de façon connue de chasser successivement l'aiguille des heures, des minutes et chronographe par l'intermédiaire du tasseau 17, et des compteurs minutes, heures et aiguille petite seconde par l'intermédiaire d'un tasseau coudé, décalé par rapport au centre du mouvement. Ces broches sont maintenues en position haute au moyen de ressorts 12, 22 ou 32 disposées entre un puits des vis micrométriques 30, 20 ou 10 et les têtes 38, 28 ou 18, ou des rondelles sous-jacentes 12a ou 22a. En position basse, la distance de chaque tasseau 17, 27 ou 37, visé dans des tiges ou tubes 11, 21 ou 31, par rapport au plateau 7 est ajustée au moyen des vis micrométriques 10, 20 ou 30 du bâti 5. La tête de chaque broche comporte un bouton-poussoir 18, 28 ou 38 sur lequel un opérateur exercera une pression pour chasser une aiguille.

[0005] Comme on le voit, la broche 3 qui vient d'être entièrement décrite permet avec une potence Bergeon de garantir la verticalité de la pose, le chassage correct d'une aiguille, c'est-à-dire ni trop serré, ni trop lâche sur son axe dépendant encore de l'habilité de l'opérateur, et plus précisément de sa sensibilité au toucher en début de chassage. Il existe en effet trois éventualités :
  • une "trop grande" résistance signifie que le trou de l'aiguille est trop petit et que le trou devra être équarri avant de tenter un nouveau chassage; en augmentant la force pour la chasser, on risquerait en effet d'endommager ou de décaler les rouages sous-jacents;
  • une absence de résistance signifie que le trou de l'aiguille est trop grand, et que celle-ci devra être éliminée, et
  • une "petite" résistance signifie que le chassage est correct.


[0006] La broche correspondant à la référence 2 permet de contrôler visuellement la première éventualité pour ne pas dépasser une force maximum prédéterminée fixée par paliers. En effet, le tube 21 coulisse dans un tube 25 contenant un ressort (non visible sur la figure 2) comprimé par un piston 24 manoeuvrable de l'extérieur à travers le bouton-poussoir 28. Comme on le voit à la figure 2bis, le piston 24 comporte perpendiculairement à son axe une goupille 24a qui peut être déplacée dans une ouverture du tube 25 pour occuper cinq positions différentes, c'est-à-dire en comprimant le ressort pour définir cinq valeurs de force maximum par exemple par paliers de 500gr. Pour exercer le contrôle visuel, le tube 25 comporte près de sa base un trou oblongue 26, dans lequel peut se déplacer un indicateur 29 de dépassement de la force maximum. En d'autres termes la rondelle 22a doit venir en appui sur la vis micrométrique 20 sans qu'on observe de déplacement de l'indicateur 29 au cours de cette opération.

[0007] Une telle broche, disponible par exemple chez Sandoz Fils & Co (La Chaux-de-Fonds, Suisse) ne permet toutefois pas de régler avec précision la force maximale ne devant pas être dépassée, et ne donne surtout aucune indication sur la force minimum qu'il faut atteindre pour avoir un chassage correct.

[0008] La présente invention a donc pour objet de pallier les inconvénients de cet art antérieur en procurant une broche compensée à double effet qui permet d'exercer un contrôle visuel à la fois de la force maximum et de la force minimum, et qui permet également d'ajuster avec précision la valeur de chaque force.

[0009] A cet effet, l'invention a pour objet une broche compensée à double effet adaptable à une potence pour la pose d'aiguilles sur un cadran par chassage. La potence comprend de façon usuelle un bâti relié par une colonne à un porte-outil pivotant capable de recevoir trois broches réglables en hauteur pour la pose successive des aiguilles des heures, des minutes et chronographe, ou des aiguilles des compteurs heures, minutes et aiguille petite seconde. Chaque broche est caractérisée en ce qu'elle comporte trois pièces ayant l'une par rapport à l'autre un débattement contrôlable visuellement. Chaque broche comprend, à sa base un tasseau, adapté à chaque type d'aiguille, vissé dans une tige inférieure qui coulisse dans une partie tubulaire d'un élément cylindrique intermédiaire dont l'autre extrémité coulisse également dans un tube à l'extrémité duquel est vissée une tête sur laquelle s'exercera une force F. Un premier ressort, déterminant pour une première force F1, placé dans la partie tubulaire de l'élément intermédiaire, est comprimé entre la tige inférieure dans laquelle est vissé une premier indicateur de déplacement traversant la paroi de l'élément intermédiaire à travers un trou oblongue, et un premier moyen d'ajustement du ressort en tension constitué par un dispositif de vis et contre-vis placé à l'intérieur de l'élément intermédiaire. De la même façon un deuxième ressort, déterminant pour une deuxième force F2, placé dans le tube supérieur, est comprimé entre l'extrémité de l'élément intermédiaire, dans lequel est vissé un deuxième indicateur de déplacement traversant un trou oblongue du tube supérieur, et un deuxième moyen d'ajustement identique au premier et situé à l'extrémité du tube supérieur. Ces indicateurs, constitués de préférence par des vis permettant le démontage et le réglage des moyens d'ajustement, permettent par leur déplacement dans les trous oblongues, de situer la force F appliquée sur la tête par rapport à la force F1 qui est par exemple la force minimum de chassage devant être atteinte, et par rapport à la force F2 qui est par exemple la force maximum à ne pas être dépassée.

[0010] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après d'un mode de réalisation préféré, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
  • la figure 1 représente un procédé de pose d'aiguilles selon l'art antérieur;
  • la figure 2 représente une potence supportant deux broches pour la pose d'aiguilles selon l'art antérieur et une broche selon l'invention;
  • la figure 2bis est une représentation agrandie d'une partie d'une broche selon l'art antérieur;
  • les figures 3 et 4 représentent respectivement en vue de face et en coupe longitudinale une broche selon l'invention;
  • les figures 5, 6 et 7 représentent trois positions différentes de la broche selon l'invention au cours de l'opération de chassage, et
  • la figure 8 est une représentation agrandie de l'indicateur de force minimum.


[0011] Les figures 1, 2 et 2bis (broches référencées 2 et 3) ayant été décrites en préambule comme représentatives de l'art antérieur ne seront pas décrites plus avant, et on décrit ci-après un mode de réalisation préféré d'une broche compensée à double effet selon l'invention correspondant à la référence 1 de la figure 2, représenté à plus grande échelle aux figures 3, 4 et 8.

[0012] On indiquera tout d'abord que la maîtrise d'une force minimum de chassage a une grande importance en construction horlogère, et notamment dans les montres chronographes dite "flyback". Dans de telles montres on fait effectuer à l'aiguille chronographe un très rapide retour à zéro en mode chrono enclenché, de sorte que l'aiguille repart immédiatement. La référence temporelle d'un nouveau départ de chronographe peut être dépassée si le chassage de l'aiguille est trop lâche, ce qui perturbe évidemment l'exactitude de la mesure suivante. Dans des montres plus ordinaires où l'aiguille des secondes est surtout un indicateur de bonne marche, il est malgré tout désagréable d'avoir l'impression que cette aiguille "peine" à avancer. La broche selon l'invention permet donc de garantir que le chassage a été effectué avec un serrage suffisant pour éviter les inconvénients susmentionnés.

[0013] La broche représentée aux figures 3 et 4 présente trois parties principales : une tige inférieure 11 dont une extrémité comporte un filetage intérieur permettant le vissage d'un tasseau 17 interchangeable pour chaque type d'aiguille, un élément cylindrique intermédiaire 13 et un tube supérieur 15 sur lequel est vissée une tête 18 permettant d'exercer une force F sur la broche lorsque celle-ci est ajustée sur une potence 5. La tige inférieure 11 coulisse dans une partie tubulaire 13a de l'élément cylindrique intermédiaire 13 en ayant un débattement limité entre deux positions extrêmes repérées par un organe indicateur 34 constitué par une vis, vissée dans un trou taraudé 34a de la partie pleine de la tige inférieure 11, et dont la tête affleure l'ouverture extérieure d'un trou oblongue 14 formé à travers la paroi 13a de l'élément cylindrique intermédiaire 13. La tige inférieure 11 comprime un ressort hélicoïdal 33, contre des moyens d'ajustement 43 de la tension dudit ressort 33, constitués par une vis 43a et une contre-vis 43b dont les têtes, dans l'exemple représenté, sont accessibles par l'autre extrémité de l'élément intermédiaire 13 qui présente alors également une partie tubulaire dans le prolongement de la partie tubulaire 13a. Dans le cas où on choisirait d'avoir cette même extrémité pleine, il est bien évident qu'il suffirait d'orienter les moyens d'ajustement 43 en sens contraire de façon que les têtes des vis et contre-vis 43a, 43b soient accessibles à travers la partie tubulaire 13a. Comme on le voit un petit piston 44 interposé entre les moyens d'ajustement 43 et le ressort 44 permet de centrer ledit ressort. Comme on le voit plus clairement sur la figure 8, en l'absence de toute force F exercée sur la tête 18, l'indicateur 34 occupe dans le trou oblongue 14 une position basse 14a. Lorsqu'on exerce une force F supérieure à une force F1, dépendant des caractéristiques du ressort 33 et du réglage effectué au niveau des moyens d'ajustement 43, l'indicateur 34 va se déplacer vers une position haute 14b du trou oblongue 14, ce qui permet donc d'exercer un contrôle visuel de dépassement de la force F1 lors de l'opération de chassage. La force F1 correspond par exemple à une force minimum devant être dépassée pour assurer un serrage suffisant d'une aiguille sur son axe. Les caractéristiques propres du ressort 33 et les moyens d'ajustement 43 permettent par exemple de régler la force minimum F1 entre 500gr. et 1000gr., de préférence entre 800gr. et 900gr, selon les spécifications du mouvement concerné.

[0014] Sur un principe assez comparable, l'élément intermédiaire 13 coopère avec le tube supérieur 15 pour définir une deuxième force F2 qui sera dans ce cas une force maximum, qui pourra par exemple être choisie entre 1000gr. et 4000gr., de préférence entre 1500gr. et 3500gr, selon les spécifications du mouvement concerné. L'élément cylindrique 13 coulisse dans le tube supérieur 15 avec un débattement limité entre deux positions extrêmes repérées par un organe indicateur 36 constitué par une vis, vissée dans un trou taraudé 36a de l'élément intermédiaire 13, dont la tête affleure l'ouverture extérieure d'un oblongue 16 formé à travers le tube supérieur 15. L'élément cylindrique intermédiaire 13 comprime un ressort 35 contre des moyens d'ajustement en tension 45. Ces moyens d'ajustement 45 se composent d'une vis 45a et d'une contre-vis 45b dont les têtes sont accessibles à travers une ouverture 18a de la tête. Comme précédemment un petit piston de centrage 46 peut être interposé entre le ressort 35 et les moyens d'ajustement 45. Il est également possible de prévoir un autre petit piston de centrage 48 à l'autre extrémité du ressort.

[0015] Ainsi, lorsque la force F exercée sur la tête 18 est plus grande que la force F2, l'indicateur 36 passe d'une position basse 16a à une position haute 16b.

[0016] Les figures 5, 6 et 7 représentent schématiquement comment la broche compensée à double effet permet d'exercer un contrôle visuel sur la force minimum de chassage F1 et sur la force maximum de chassage F2.

[0017] A la figure 5, aucune force n'est exercée sur la tête 18 (F1 = 0) et les deux indicateurs 34, 36 occupent une position basse.

[0018] A la figure 6, on exerce sur la tête 18 une force F jusqu'à amener le tasseau au contact de l'aiguille concernée. L'aiguille ne doit pas encore descendre, c'est-à-dire opposer une résistance (F = F1 + ε) de sorte que l'indicateur 34 passe en position haute sans que le chassage n'ait commencé, l'indicateur 36 restant en position basse. Si, au cours de cette phase l'indicateur 34 restait en position basse, cela signifierait que l'aiguille est défectueuse (trou trop grand) et qu'elle devrait être remplacée.

[0019] A la figure 7, on augmente la force F (F> F1) et l'aiguille doit se mettre à descendre sans que l'indicateur 36 passe en position haute (F ≤F2). En effet si l'indicateur 36 passait en position haute cela signifierait que la force est trop importante (F > F2) et que l'aiguille est défectueuse (trou trop petit) et qu'elle devrait être remplacée pour être équarrie. En ne respectant pas ce "signal d'alarme", on risquerait en outre d'avoir une hauteur d'aiguillage incorrecte.

[0020] La broche qui vient d'être décrite permet donc d'exercer un contrôle rigoureux sur une force minimum et une force maximum prédéterminée pour assurer un aiguillage de qualité. Des modifications à la portée de l'homme de l'art peuvent être effectuées sans sortir du cadre de la présente invention.

Nomenclature - Cas 2135



[0021] 

1. broche selon invention

2. broche avec contrôle F maxi

3. broche de base

4. système de pose à bâtonnet

5. potence Bergeon

6. bâti de 5

7. plateau de 5

8. colonne de 5

8a. axe pivotement 8

9. porte-outil

10. vis micrométrique

11. tige inférieure

12. ressort du rappel

12a. rondelle pour 12

13. élément intermédiaire cylindrique

13a. partie tubulaire de 13

14. trou oblongue F mini

14a. position basse 14b...haute

15. tube supérieur

16. trou oblongue F maxi

16a. position basse

17. tasseau

18. tête

19. Rien

20. vis micrométrique

21. tube (principal)

22. ressort de rappel

22a. rondelle pour 22

23. moyen réglage F maxi par palier

24. piston positionnement palier

24a. goupille sur 24

25. tube pour force maxi

26. trou oblongue F maxi

27. tasseau

28. tête

29. indicateur F maxi

30. vis micrométrique

31. tube principal

32. ressort de rappel

33. ressort F1

34. indicateur contrôle F mini

34a. trou taraudé pour 34

35. ressort F2

36. indicateur contrôle F maxi

36a. trou taraudé pour 36

37. tasseau

38. tête

39.

40.

41. bâtonnet

42.

43. moyens ajustement F1

44. piston F1

45. moyens ajustement F2

46. piston F2

47. petit piston face à 46




Revendications

1. Broche compensée à double effet, adaptable à une potence pour la pose d'aiguilles sur le cadran d'un mouvement par chassage, comprenant à sa base un tasseau (17) vissé dans une tige inférieure (11), et à son autre extrémité un tube supérieur (15) sur lequel est vissée une tête (18) permettant d'exercer une force F, caractérisée en ce que la tige inférieure (11) coulisse dans une partie tubulaire (13a) d'un élément cylindrique intermédiaire (13) en comprimant un ressort (33) en butée contre des premiers moyens d'ajustement en tension (43) et en ayant un débattement contrôlable par un indicateur de déplacement (34) d'une première force F1, ledit élément cylindrique intermédiaire (13) coulissant lui-même dans le tube supérieur (15) en comprimant un deuxième ressort (35) en butée contre des deuxième moyens d'ajustement en tension (45) et en ayant un débattement contrôlable par un indicateur de déplacement (36) d'une deuxième force F2.
 
2. Broche compensée selon la revendication 1, caractérisée en ce que les premier et deuxième moyens d'ajustement en tension (43, 45) sont constitués par des dispositifs avec vis (43a, 45a) et contre-vis (43b, 45b) disposés respectivement dans la partie tubulaire (13a) de l'élément cylindrique intermédiaire (13) et dans le tube supérieur (15) à proximité de la tête (18).
 
3. Broche compensée selon la revendication 2, caractérisée en ce que la tête (18) comporte un passage traversant (18a) permettant d'agir sur les deuxièmes moyens d'ajustement.
 
4. Broche compensée selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément cylindrique intermédiaire (13) a une partie tubulaire (13a) s'étendant sur toute sa longueur permettant d'agir sur les premiers moyens d'ajustement (43) par le côté opposé à la partie tubulaire dans laquelle coulisse la tige inférieure (11).
 
5. Broche compensée selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'un petit piston de centrage (48) du ressort (35) est interposé entre l'extrémité de l'élément intermédiaire (13) et ledit ressort (35).
 
6. Broche compensée selon la revendication 2, caractérisée en ce que des petits pistons de centrage (44, 46) des ressorts (33, 35) sont interposés entre les moyens d'ajustement (43, 45) et lesdits ressorts (33, 35).
 
7. Broche compensée selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque indicateur de déplacement d'une force F1 ou F2 est formé par une vis (34, 36), fixée respectivement dans la partie supérieure de la tige inférieure (11) et dans la partie supérieure de l'élément cylindrique intermédiaire (13), ladite vis (34, 36) traversant un trou oblongue (14, 16) formé respectivement dans la partie inférieure de l'élément cylindrique intermédiaire (13) et dans la partie inférieure du tube supérieur (15), les indicateurs de déplacement occupant une position basse dans les trous oblongues lorsque aucune force F n'est appliquée.
 
8. Broche compensée selon la revendication 1, caractérisée en ce que les ressorts (33, 35) et les moyens d'ajustement (43, 45) sont choisis de telle sorte que la force F1 soit la force minimum devant être dépassée en début de chassage et que la force F2 soit la force maximum ne devant pas être dépassée en fin de chassage.
 
9. Broche compensée selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens d'ajustement (43, 45) permettent d'ajuster la force minimum F1 à une valeur quelconque comprise entre 500gr. et 1000gr., de préférence entre 800gr. et 900gr., et d'ajuster la force maximum à une valeur quelconque comprise entre 1000gr. et 4000gr. de préférence entre 1500gr. et 3500gr.
 




Dessins













Rapport de recherche