(19)
(11) EP 1 182 296 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
02.06.2004  Bulletin  2004/23

(21) Numéro de dépôt: 01402216.4

(22) Date de dépôt:  24.08.2001
(51) Int. Cl.7E01F 15/04

(54)

Barrière de sécurité pour voies de circulation de véhicules

Verkehrsleit- und Schutzplankenanordnung

Road safety barrier


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE TR

(30) Priorité: 25.08.2000 FR 0010956

(43) Date de publication de la demande:
27.02.2002  Bulletin  2002/09

(73) Titulaire: Sec Envel S.à.r.l.
77250 Veneux les Sablons (FR)

(72) Inventeur:
  • Dupuis, Jean-Claude Frédéric
    77250 Moret sur Loing (FR)

(74) Mandataire: Schwartz, Thierry J. 
Cabinet ORES 36, rue de St Pétersbourg
75008 Paris
75008 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
FR-A- 2 745 310
FR-A- 2 749 598
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne les barrières de sécurité qui sont placées le long de voies de circulation de véhicules et qui comprennent au moins une lisse parallèle au sol et des supports verticaux.

    [0002] Ces barrières ont pour inconvénient de laisser subsister un espace inférieur sous la lisse, de hauteur suffisante pour qu'un motocycliste accidenté et glissant sur le sol puisse être gravement blessé, soit parce qu'il se coince entre le sol et la partie inférieure de la lisse, soit parce qu'il est projeté contre les supports verticaux situés derrière la lisse, supports qui sont nombreux, rigides et contondants c'est-à-dire extrêmement dangereux.

    [0003] Pour que ces barrières soient protectrices non seulement pour les passagers de voitures, camions et autocars mais aussi pour les usagers de motos avec ou sans side-car, et d'une manière générale pour toute personne qui, accidentellement, est projetée sur la voie de circulation, on a déjà pensé à combler l'espace inférieur au moyen d'un écran plan, formé de plaques fixées bout à bout.

    [0004] Mais les solutions connues jusqu'à ce jour n'ont pas donné entière satisfaction, notamment en raison des difficultés de fixation qu'elles entraînent, du fait que le sol n'est pas toujours régulier et présente même, parfois, des reliefs importants tels que des conduites partiellement enterrées et qui dépassent le dessus du niveau normal du sol.

    [0005] Pour fixer l'État de la Technique, on peut citer les documents suivants :

    ■ Le brevet FR 2 556 755 qui décrit un écran formé d'une plaque simple, disposée verticalement sous la lisse unique d'une barrière.

    ■ Le brevet FR 2 751 998 qui décrit un dispositif destiné notamment à « arrêter un motard après une chute », qui est constitué par l'assemblage de pièces en caisson devant entourer les supports verticaux d'une barrière de sécurité et réunies par des tiges métalliques horizontales.



    [0006] Outre que ces caissons sont d'un prix très élevé à cause de leur coût de fabrication et à cause de la difficulté de montage, il faut assembler les caissons sur place et pour cela engager de longues tiges métalliques horizontales, qui imposent un alignement rigoureux interdisant toute possibilité d'ajustement angulaire de deux caissons voisins pour leur permettre de s'ajuster indépendamment les uns des autres aux irrégularités du terrain.

    [0007] La présente invention s'écarte tout à fait des solutions connues et permet de réaliser des écrans de protection faciles à monter et bénéficiant des mêmes effets d'absorption d'énergie, tout en permettant une adaptation facile aux irrégularités des terrains.

    [0008] A cette fin, l'invention a pour objet une barrière de sécurité destinée à être disposée le long de voies de circulation de véhicules, qui comprend au moins une lisse horizontale assujettie à des supports verticaux et qui comporte en outre un écran inférieur dit " de protection " destiné à s'opposer au passage sous la lisse d'un véhicule à deux roues accidenté, glissant à plat sur la voie de circulation et/ou de son usager tombé à terre, caractérisée en ce que l'écran inférieur de protection est formé par l'assemblage longitudinal de segments horizontaux qui comprennent chacun deux parties respectivement supérieure et inférieure devant toutes deux être fixées à la barrière mais chacun par des organes d'assemblage distincts et autonomes, afin que leur position puisse être ajustée individuellement pour que la position relative des parties supérieure et inférieure soit adaptable en hauteur, individuellement pour chaque segment.

    [0009] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :



    la partie supérieure et la partie inférieure de l'écran sont traversées d'ouvertures oblongues à grand axe vertical devant recevoir des boulons de fixation à la barrière ;



    la partie supérieure de chaque segment est fixée à la barrière par l'intermédiaire d'au moins deux bras substantiellement verticaux présentant chacun trois parties qui sont respectivement une embase supérieure de fixation et une partie médiane toutes deux situées derrière la/les lisse(s) pour un observateur situé sur la voie de circulation, ainsi qu'une embase inférieure devant supporter la partie supérieure d'au moins un segment et située, à cette fin, au-dessous du bord inférieur de la lisse la plus basse de la barrière ;



    l'embase supérieure est traversée d'une lumière oblongue à grand axe substantiellement horizontal qui doit recevoir au moins un organe de fixation à la barrière ;



    le bras doit être situé au droit et en avant d'un support vertical de la barrière, pour un observateur situé sur la voie de circulation, et la lumière oblongue est une encoche débouchant sur un côté vertical de l'embase afin de recevoir un boulon de fixation standard réunissant la/chaque lisse audit support vertical ;



    l'embase inférieure est traversée d'au moins une lumière oblongue à grand axe substantiellement horizontal qui doit recevoir un organe de fixation de la partie supérieure d'un segment ;



    l'embase inférieure est traversée d'au moins deux lumières superposées devant recevoir autant d'organes de fixation d'un seul segment ;



    l'embase inférieure présente deux séries de lumières superposées, séries qui sont disposées à une certaine distance horizontale l'une de l'autre, les séries devant recevoir des organes de fixation de deux segments distincts contigus ;



    la partie médiane des bras est formée par la superposition et la fixation l'une à l'autre de deux plaques traversées de lumières verticales devant recevoir des boulons de fixation à des niveaux variables selon le niveau relatif des deux plaques ;



    les parties supérieure et inférieure présentent chacune deux bords longitudinaux parallèles, le haut de la partie inférieure de chaque segment étant appliqué sur le bas de la partie supérieure ;



    les bords non horizontaux des parties supérieure et inférieure de chaque segment sont obliques selon deux inclinaisons contraires d'une part pour les deux parties supérieures et d'autre part pour les deux parties inférieures de deux segments contigus, le bord supérieur de chaque partie supérieure et le bord inférieur de chaque partie inférieure étant ainsi plus longs que les deux autres.



    [0010] L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

    [0011] La figure 1 est une vue schématique partielle en perspective d'une barrière de sécurité conforme à l'invention.

    [0012] La figure 2 est une vue schématique en coupe de la barrière de sécurité de la figure 1.

    [0013] La figure 3 est une vue schématique de face montrant le montage d'un bras sur un écarteur solidaire d'un support vertical.

    [0014] La figure 4 est une vue schématique analogue à celle de la figure 2, présentant une variante selon laquelle les bras sont également réglable en hauteur.

    [0015] La figure 5 est une vue schématique de face de la barrière des figures 1 et 2, montrant la jonction de deux segments d'écran contigus et leur fixation à la barrière par des bras situés au droit des supports verticaux, les segments d'écran étant réglés au même niveau, du fait que le terrain est bien plat.

    [0016] La figure 6 est une vue schématique analogue à celle de la figure 5, les deux segments d'écran contigus étant réglés à deux niveaux différents, du fait de l'irrégularité du terrain.

    [0017] La figure 7 est une vue schématique analogue à celle de la figure 5, les deux segments d'écran contigus étant réglés selon deux inclinaisons différentes en raison de la présence d'un obstacle.

    [0018] La figure 8 est une vue schématique de face d'une barrière conforme à l'invention selon un mode de réalisation particulier de la jonction de deux segments d'écran.

    [0019] En se reportant au dessin, on voit une barrière de sécurité conforme à l'invention qui, avec cet exemple, est réalisée à partir d'une base standard, à savoir des supports verticaux 1 fixés au sol, des écarteurs 2 fixés à la partie haute des supports 1 et une lisse 3 formée par des segments de profilés métalliques fixés les uns aux autres avec un léger recouvrement des extrémités aval par les extrémités amont (dans le sens de la circulation des véhicules), en « écailles de poisson », comme cela est bien connu, la lisse 3 présentant deux ondes longitudinales superposées 4 et 5, symétriques par rapport à un méplat 6 et prolongées par des ailes respectivement 7 et 8 dont les bords libres sont dirigées à l'opposé de la voie A de circulation des véhicules, située à l'avant de la figure 1.

    [0020] Conformément à l'invention, la barrière de sécurité comprend un écran inférieur de protection 10 suspendu à la barrière et masquant aussi complètement que possible l'espace situé entre le bas de la lisse 3 et le sol.

    [0021] L'écran 10 est formé par des segments juxtaposés formés chacun de deux parties superposées, respectivement supérieure 11 et inférieure 12.

    [0022] La deux parties supérieure 11 et inférieure 12 sont fixées à la barrière de manière réglable, afin que la partie inférieure 12 puisse être ajustée en hauteur et en inclinaison longitudinale par rapport à la partie supérieure 11, dans le but d'adapter le bas de l'écran 10 aux spécificités du sol, alors que la partie supérieure 11 reste parallèle à la lisse unique 3 (cas de l'exemple choisi ici) ou à la lisse la plus basse lorsque la barrière possède au moins deux lisses situées l'une au-dessus de l'autre.

    [0023] Grâce à cette structure, la barrière est parfaitement régulière alors que la partie inférieure de l'écran épouse les plus importantes irrégularités du sol.

    [0024] En d'autres termes, on concilie la nécessité de présenter une barrière parfaitement parallèle à la voie de circulation A et offrant sur toute sa longueur une garantie constante de protection, et le besoin d'un écran inférieur 10 efficace lui aussi sur toute sa longueur mais apte à être fabriqué en atelier de manière standardisée, à être posé de manière simple et cependant adaptable immédiatement, sur site, aux irrégularités du sol.

    [0025] La partie supérieure 11 de l'écran 10 est suspendue à la barrière par des bras 20 qui sont constitués chacun par une bande métallique, notamment en acier galvanisé comme la lisse 3, et pliée pour présenter une embase supérieure 21, une embase inférieure 22 et une partie médiane 23 conformée pour contourner la lisse 3 par son arrière (pour un observateur situé sur la voie de circulation A) afin de ne pas gêner sa déformation en cas de choc, ainsi que cela est bien connu en soi.

    [0026] Il faut, bien entendu, que la partie supérieure 11 soit fixée énergiquement et chaque segment peut donc être suspendu à la barrière par plusieurs bras, notamment près de ses extrémités pour éviter qu'un choc intervenant à cet endroit ne puisse provoquer un pliage horizontal de l'écran qui pourrait démasquer un bord vertical tranchant de la partie supérieure 11 et/ou de la partie inférieure 12, ce qui entraînerait des risques de coupure grave ou de traumatisme profond pour la victime.

    [0027] Au contraire, la suspension de la seule partie supérieure 11 par des bras 20 laisse totalement libre le bord inférieur de la partie inférieure 12 et permet à l'écran 10 tout entier de se déformer verticalement, à la manière d'un volet qui pivoterait selon un axe supérieur horizontal.

    [0028] Ce soulèvement est plus ou moins important selon la force d'impact et n'oppose jamais à la victime, en aucune circonstance, un élément dangereux.

    [0029] Avec l'exemple représenté, la barrière possède un bras 20 au droit de chaque support vertical 1 et chacun de ces bras 20 a une largeur suffisante pour recevoir les extrémités de deux parties supérieures 11 contiguës.

    [0030] A noter qu'avec l'exemple représenté, les segments d'écran 10 sont alignés exactement, leurs extrémités étant placées dans le prolongement l'une de l'autre, ce montage étant le plus simple mais étant aussi imparfait.

    [0031] Pour des raisons de sécurité, il est bien préférable de faire recouvrir l'extrémité amont des parties 11 et 12 d'un segment aval par l'extrémité aval des parties 11 et 12 amont, en « écailles de poisson », comme cela se fait avec les segments de lisse 3. Les notions d'amont et d'aval sont à considérer selon le sens de la circulation des véhicules sur la voie A.

    [0032] En effet, ce montage évite tout bâillement accidentel des éléments successifs lors d'un choc oblique ou lors d'un glissement contre la barrière, les véhicules comme les victimes accostant la barrière de sécurité, pratiquement dans tous les cas, d'amont en aval et plus ou moins obliquement, et parfois de manière frontale après un rebond sur un obstacle lors d'un accident.

    [0033] Un choc d'aval en amont sur la barrière est rarissime et si cela se produit, l'essentiel de l'énergie cinétique du mobile a déjà été absorbée, de sorte que le choc est modeste et le bord aval en relief des segments ne peut faire courir aux personnes aucun danger sérieux.

    [0034] Ici, l'embase supérieure 21 est insérée entre la face avant de l'écarteur 2 et le méplat 6 de la lisse 3, et est entaillée d'une lumière oblongue 24 à grand axe horizontal, destinée à être située en regard d'une lumière ou d'un ou plusieurs trous (non visibles sur le dessin) percés dans la face avant de l'écarteur 2 et dans le méplat 6 de la lisse 3, la fixation du bras 20 par son embase supérieure 21 se faisant au moyen d'un ou plusieurs boulons 25 (ici trois, visibles sur la figure 1) traversant les trous du méplat 6, la lumière 24 et la face avant de l'écarteur 2 derrière laquelle on bloque chaque boulon 25 par un écrou 26.

    [0035] Lorsque la barrière de sécurité est montée dès l'origine avec un écran 10 conforme à l'invention, la lumière 24 peut avoir un contour fermé car on positionne l'embase 21 avant la lisse 3 et avant que l'on engage les boulons 25.

    [0036] Mais l'invention permet de mettre en place l'écran 10 sur une barrière de sécurité déjà existante et, à cette fin, la lumière 24 a un contour ouvert, formant une encoche qui débouche, ici, sur le côté vertical gauche de l'embase 21, de sorte qu'il suffit de desserrer les boulons 25 sans retirer la lisse 3, et d'engager l'embase 21 par son côté gauche pour que les boulons 25 encore en place pénètrent librement dans l'encoche 24. Celle-ci autorise une certaine latitude de mouvement latéral permettant l'alignement correct du bras 20 par rapport au support vertical 1, après quoi on resserre les boulons 25 et leurs écrous 26.

    [0037] Ce procédé suppose que les boulons 25 sont assez longs pour accepter la surépaisseur due à l'insertion de l'embase 21.

    [0038] S'ils sont trop courts, on les retire bras par bras et on les remplace par des boulons de même diamètre et de plus grande longueur.

    [0039] Dans tous les cas, on ne dépose pas les segments de lisse 3, ce qui constitue un très grand avantage de simplicité, de temps gagné et de prix raisonnable.

    [0040] L'embase inférieure 22 est traversée de deux lumières oblongues 27 superposées et à grand axe horizontal en regard desquelles doivent se trouver une lumière verticale 28 traversant la partie supérieure 11 et une lumière verticale 29 traversant la partie inférieure 12.

    [0041] Ces lumières servent à la fixation d'une extrémité d'un même segment d'écran 10, fixation qui est obtenue par deux boulons 30 et 31, le premier étant engagé dans la lumière verticale 28 de la partie supérieure 11 et dans la lumière horizontale 27 du haut de l'embase 22, tandis que le second est engagé dans la lumière verticale 29 de la partie inférieure 12 et dans la lumière horizontale 27 du bas de l'embase 22.

    [0042] Les lumières horizontales 27 de l'embase 22 permettent -des petits débattements horizontaux permettant un ajustement précis des parties 11 et 12 de l'écran 10.

    [0043] Les lumières verticales 28 et 29 permettent des débattements importants, grâce auxquels il est possible de faire varier le niveau des boulons 30, pour régler d'une part la position de la partie supérieure 11 par rapport à la lisse 3 et d'autre part la position de la partie inférieure 12 par rapport à la partie supérieure 11.

    [0044] Ce que l'on vient de décrire concerne la fixation d'une seule extrémité d'un seul segment d'écran 10 et l'on comprend que le même montage est réalisé pour la fixation de l'autre extrémité du même segment.

    [0045] Mais, selon une caractéristique intéressante, on peut utiliser un seul bras 20 pour suspendre deux segments 10 contigus, de sorte qu'à chaque support vertical 1 correspond un seul bras 20 mais que celui-ci porte l'extrémité aval d'un segment amont et l'extrémité amont d'un segment aval.

    [0046] C'est pour cette raison que le bras 20 de la figure 3 est suffisamment large pour posséder deux séries de lumières 27 superposées, séries écartées l'une de l'autre selon une distance horizontale D suffisante pour permettre un montage facile et garantir la robustesse du bras 20, la série de gauche servant à la fixation du segment d'écran amont et la série de droite servant à la fixation du segment d'écran aval, en supposant que les véhicules circulent dans le sens gauche -> droite.

    [0047] Les parties supérieure 11 et inférieure 12 de l'écran 10 sont formées de deux tôles pliées près de leurs deux côtés longitudinaux pour former une partie centrale plane et deux rebords à 45°, respectivement supérieur 32 et inférieur 33. Le rebord supérieur 32 est situé au-dessus d'un plan incliné 34 réunissant la partie médiane 23 du bras 20 et l'embase inférieure 22 et dans la position représentée sur la figure 2 ce rebord 32 bute contre ce plan incliné 34 lorsque la partie supérieure 11 doit occuper sa position basse maximum.

    [0048] Si la lisse 3 se trouve près du sol, il faut que la partie supérieure 11 puisse être remontée, ce que l'on obtient grâce à la coopération des deux lumières 27 et 28 car elles peuvent occuper différentes positions relatives en hauteur sans pour autant empêcher la fixation d'un boulon 30. La partie inférieure 12 est appliquée en partie haute sur la partie basse de la partie supérieure 11 pour obtenir un recouvrement, puis est ensuite ajustée en hauteur par rapport à la partie supérieure 11 déjà immobilisée, en la faisant glisser contre cette partie supérieure 11, et en bloquant le boulon 31 à bonne hauteur dans la lumière verticale 29.

    [0049] Sur la figure 4, on a représenté une variante selon laquelle la partie médiane 23 de chaque bras 20 est non plus en une seule pièce de hauteur finie, mais résulte de l'assemblage de deux plaques 23a et 23b traversées de lumières verticales (non visibles sur le dessin), celle(s) de la plaque supérieure arrière 23a devant être placée(s) en regard de celle(s) de la plaque inférieure avant 23b afin de permettre le passage de boulons 36 fixés par des écrous 37, en vue de solidariser les plaques 23a et 23b à des niveaux variables en fonction des circonstances.

    [0050] Les parties supérieure 11 et inférieure 12 de l'écran 10 sont toujours ajustables en hauteur par serrage de l'une et de l'autre sur l'embase inférieure 22 des bras 20, par des boulons 38 fixés par des écrous 39.

    [0051] Ce mode de réalisation procure une très grande liberté de réglage, par ajustement des parties 11 et 12 de l'écran 10 et par ajustement des plaques 23a et 23b de chaque bras 20.

    [0052] Sur la figure 5, on voit deux segments contigus de lisse 3 et d'écran 10 et l'on observe que le rebord inférieur 33 de la partie inférieure 12, pour les deux segments, est situé près du sol, parallèlement à sa surface, ce qui correspond au cas d'un terrain plat, uniforme et en l'occurrence horizontal.

    [0053] Sur la figure 6, on voit que les parties inférieures 12 des deux segments d'écran 10 sont à deux niveaux différents mais parallèles, en raison de la présence d'irrégularités du sol que l'on ne peut pas éliminer mais qui sont très sensiblement de même hauteur.

    [0054] Cela montre que l'on peut régler le niveau des parties inférieures12 individuellement pour chaque segment, en fonction des spécificités du sol.

    [0055] Sur la figure 7, on voit que les libertés de réglage procurées par les boulons de fixation 30 et 31 dans les lumières 27 et 28 - 29 à chaque extrémité des segments sont importantes car non seulement il est possible de régler le niveau de serrage de ces boulons pour chaque segment mais même pour chaque extrémité de chaque segment, et cela afin de donner à l'écran 10 entier ou à ses parties constitutives 11 et 12 une inclinaison longitudinale, indépendamment de la lisse 3 et plus généralement de la barrière tout entière.

    [0056] Grâce à cette possibilité d'inclinaison, l'écran 10 s'adapte à tous les cas rencontrés dans la pratique, quant à la régularité et l'horizontalité du sol.

    [0057] En outre, il est possible d'utiliser pour les segments d'une même barrière de parties 11 et 12 formées de tôles de différentes hauteur, de sorte qu'en jouant sur la hauteur des bras 20, sur celle des parties supérieures 11 et sur celles de parties inférieures 12, puis en réalisant des réglages lors du montage, une barrière de sécurité conforme à l'invention munie d'un écran de protection inférieur 10, peut s'adapter à tous les cas rencontrés dans la pratique : non planéité du sol, trottoirs, refuges, canalisation mal enterrées, etc.

    [0058] La partie médiane 23 du bras 20 permet une déformation au moins partiellement par pivotement de l'écran 10 selon la flèche F1, comme cela est schématisé sur la figure 2. Comme l'écran 10 d'une part et le bras 20 d'autre part sont fabriqués en métal, la défonnation que subit l'ensemble lors d'un choc horizontal substantiel est définitive, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de retour élastique et la résistance à la déformation est établie en calculant convenablement l'épaisseur des tôles de l'écran 10 et de la bande métallique constituant le bras 20, compte tenu du métal choisi.

    [0059] Mais surtout, la liberté totale de l'écran 10 à sa partie inférieure (dont le rebord 33 est au-dessus du sol) et sa suspension à la barrière donnent une complète liberté de mouvement de soulèvement, de telle sorte que l'écran 10, les bras 20 et la lisse 3 constituent ensemble une structure déformable dont les caractéristiques résultent de la combinaison plus ou moins complexe des facultés propres à chacun des composants.

    [0060] On a dit plus haut qu'il était bon de réaliser un recouvrement en écailles de poisson non seulement pour les segments de lisse 3 mais aussi pour les segments d'écran 10.

    [0061] Mais lorsque le haut de la partie inférieure 12 recouvre le bas de la partie supérieure 11 et qu'en outre ces deux parties amont doivent recouvrir deux parties aval du segment voisin, on aboutit à quatre superpositions, ce qui est pratiquement rédhibitoire.

    [0062] C'est pourquoi, selon une caractéristique importante de l'invention visible sur la figure 7, on donne aux extrémités des parties 11 et 12 un bord incliné, ou « en biseau », de sorte que ces bords peuvent se recouvrir deux à deux, d'amont en aval pour les parties supérieures 11 et pour les parties inférieures 12, et de bas en haut pour les parties inférieures 12 sur les parties supérieures 11.

    [0063] Il subsiste alors dans l'écran 10, à chaque jonction de deux segments contigus, un espace central 35 vide de matière mais obturé car il est situé en regard de la partie basse de l'embase inférieure 22, ce qui lui retire tout caractère dangereux.

    [0064] La barrière de sécurité conforme à l'invention s'adapte à toutes sortes de lisses 3, en métal ou en bois, et sa réalisation est très simple puisqu'elle ne fait appel à aucune technologie qui ne soit familière au personnel spécialisé dans la fabrication et le montage des barrières de sécurité existantes.


    Revendications

    1. Barrière de sécurité destinée à être disposée le long de voies de circulation de véhicules (A), qui comprend au moins une lisse horizontale (3) assujettie à des supports verticaux (1) et qui comporte en outre un écran inférieur dit " de protection " (10) destiné à s'opposer au passage sous la lisse d'un véhicule à deux roues accidenté, glissant à plat sur la voie de circulation et/ou de son usager tombé à terre, caractérisée en ce que l'écran inférieur de protection (10) est formé par l'assemblage longitudinal de segments horizontaux qui comprennent chacun deux parties respectivement supérieure (11) et inférieure (12) devant toutes deux être fixées à la barrière mais chacun par des organes d'assemblage distincts et autonomes, afin que leur position puisse être ajustée individuellement pour que la position relative des parties supérieure et inférieure soit adaptable en hauteur, individuellement pour chaque segment.
     
    2. Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie supérieure (11) et la partie inférieure (12) de l'écran (10) sont traversées d'ouvertures oblongues (28, 29) à grand axe vertical devant recevoir des boulons de fixation (30, 31) à la barrière.
     
    3. Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie supérieure (11) de chaque segment est fixée à la barrière par l'intermédiaire d'au moins deux bras substantiellement verticaux (20) présentant chacun trois parties qui sont respectivement une embase supérieure de fixation (21) et une partie médiane (23) toutes deux situées derrière la/les lisse(s) pour un observateur situé sur la voie de circulation, ainsi qu'une embase inférieure (22) devant supporter la partie supérieure (11) d'au moins un segment et située, à cette fin, au-dessous du bord inférieur (12) de la lisse la plus basse de la barrière.
     
    4. Barrière selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'embase supérieure (21) est traversée d'une lumière oblongue (24) à grand axe substantiellement horizontal qui doit recevoir au moins un organe de fixation à la barrière.
     
    5. Barrière selon la revendication 4, caractérisée en ce que le bras (20) doit être situé au droit et en avant d'un support vertical (1) de la barrière, pour un observateur situé sur la voie de circulation (A), et la lumière oblongue (24) est une encoche débouchant sur un côté vertical de l'embase (21) afin de recevoir un boulon de fixation standard (25) réunissant la/chaque lisse (3) audit support vertical (1).
     
    6. Barrière selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'embase inférieure (22) est traversée d'au moins une lumière oblongue (27) à grand axe substantiellement horizontal qui doit recevoir un organe de fixation (30) de la partie supérieure d'un segment.
     
    7. Barrière selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'embase inférieure (22) est traversée d'au moins deux lumières (27) superposées devant recevoir autant d'organes de fixation d'un seul segment.
     
    8. Barrière selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'embase inférieure (22) présente deux séries de lumières superposées (27), séries qui sont disposées à une certaine distance horizontale l'une de l'autre, les séries devant recevoir des organes de fixation de deux segments distincts contigus.
     
    9. Barrière selon la revendication 1, caractérisée ne ce que la partie médiane (23) des bras (20) est formée par la superposition et la fixation l'une à l'autre de deux plaques (23a, 23b) traversées de lumières verticales devant recevoir des boulons de fixation (36) à des niveaux variables selon le niveau relatif des deux plaques.
     
    10. Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que les parties supérieure (11) et inférieure (12) présentent chacune deux bords longitudinaux parallèles, le haut de la partie inférieure de chaque segment étant appliqué sur la bas de la partie supérieure (11).
     
    11. Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que les bords non horizontaux des parties supérieure (11) et inférieure (12) de chaque segment sont obliques selon deux inclinaisons contraires d'une part pour les deux parties supérieures (11) et d'autre part pour les deux parties inférieures (12) de deux segments contigus, le bord supérieur de chaque partie supérieure (11) et le bord inférieur de chaque partie inférieure (12) étant ainsi plus longs que les deux autres.
     


    Ansprüche

    1. Sicherheitsbarriere, die dazu bestimmt ist, entlang von Wegen bzw. Strassen (A) für den Verkehr von Fahrzeugen angeordnet zu werden, welche wenigstens ein horizontales Geländer (3) umfasst, das an vertikalen Trägern bzw. Ständern (1) gut befestigt ist und welches außerdem einen unteren Schirm hat, der als "für den Schutz" (10) bezeichnet wird, welcher dazu bestimmt ist, sich dem Durchgang eines verunglückten Fahrzeugs mit zwei Rädern, das kaputt auf dem Verkehrsweg bzw. der Verkehrsstrasse rutscht, und/oder seines auf die Erde gefallenen Benutzers unter dem Geländer hindurch zu widersetzen, dadurch gekennzeichnet, dass der untere Schutzschirm (10) durch longitudinalen Zusammenbau von horizontalen Abschnitten gebildet ist, von denen jeder zwei Teile, jeweils einen oberen (11) und einen unteren (12) umfasst, bevor alle beide an der Barriere befestigt werden, aber jeder durch unterschiedliche bzw. getrennte und autonome Zusammenbauorgane zu dem Zweck, dass ihre Position individuell eingestellt werden kann, damit die relative Position des oberen und unteren Teils individuell für jeden Abschnitt in der Höhe anpassbar ist.
     
    2. Barriere gemäß dem Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der obere Teil (11) und der untere Teil (12) des Schirms (10) von langgestreckten Öffnungen (28, 29) mit großer vertikaler Achse durchsetzt sind, wobei Durchsteckschrauben (30, 31) bzw. Schraubenbolzen mit Muttern für die Befestigung an der Barriere aufnehmen soll.
     
    3. Barriere gemäß dem Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der obere Teil (11) von jedem Abschnitt an der Barriere mit Hilfe von wenigstens zwei im Wesentlichen vertikalen Armen (20) befestigt ist, von denen jeder drei Teile aufweist, die jeweils ein oberer Ansatz (21) für die Befestigung und ein mittlerer Teil (23) sind, welche alle beide für einen Beobachter, der sich auf Verkehrsweg bzw. der Verkehrsstrasse befindet, hinter dem Geländer bzw. den Geländern gelegen sind, sowie ein unterer Ansatz (22) zu tragen des oberen Teils (11) von wenigstens einem Abschnitt und der sich zu diesem Zweck unterhalb des unteren Rands (12) des tiefsten Geländers der Barriere befindet.
     
    4. Barriere gemäß dem Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der obere Ansatz (21) von einer langgestreckten Öffnung (24) mit im wesentlichen horizontaler großer Achse durchsetzt ist, die wenigstens ein Organ für die Befestigung an der Barriere aufnehmen soll.
     
    5. Barriere gemäß dem Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass der Arm (20) gerade und vor einem vertikalen Träger bzw. Ständer (1) der Barriere für einen Beobachter gelegen ist, der sich auf dem Verkehrsweg bzw. der Verkehrsstrasse (A) befindet, und die langgestreckte Öffnung (24) ein Schlitz bzw. Einschnitt ist, der auf einer vertikalen Seite des Ansatzes (21) zu dem Zweck mündet, eine Standarddurchsteckschraube (25) bzw. einen Standardschraubenbolzen mit Mutter aufzunehmen, die bzw. der das bzw. jedes Geländer (3) mit dem genannten vertikalen Träger bzw. Ständer (1) vereinigt.
     
    6. Barriere gemäß dem Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der untere Ansatz (22) von wenigstens einem langgestreckten Loch (27) mit im Wesentlichen horizontaler großer Achse durchsetzt ist, welches ein Befestigungsorgan (30) für den oberen Teil eines Abschnitts aufnehmen soll.
     
    7. Barriere gemäß dem Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass der untere Ansatz (22) von wenigstens zwei übereinanderliegenden Langlöchern (27) durchsetzt ist, welches sie ebenso Organe für die Befestigung von einem einzigen Abschnitt aufnehmen soll.
     
    8. Barriere gemäß dem Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass der untere Ansatz (22) zwei Reihen von übereinanderliegenden Langlöchern (27) aufweist, und zwar Reihen, die in einem gewissen horizontalen Abstand voneinander angeordnet sind, die Reihen vor dem Aufnehmen von Befestigungsorganen für zwei unterschiedliche bzw. getrennte angrenzende Abschnitte.
     
    9. Barriere gemäß dem Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der mittlere Teil (23) des Arms (20) durch die Überlagerung und die Befestigung von zwei Platten ( 23a, 23b) aneinander gebildet ist, die von vertikalen Langlöchern vor dem Aufnehmen von Durchsteckschrauben (36) bzw. Schraubenbolzen mit Muttern für die Befestigung mit variablen Niveaus gemäß dem relativen Niveau der beiden Platten durchsetzt werden.
     
    10. Barriere gemäß dem Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der obere Teil (11) und der untere Teil (12) je zwei longitudinale parallele Ränder aufweisen, wobei die obere Seite des unteren Teils von jedem Abschnitt auf die untere Seite des oberen Teils (11) aufgebracht bzw. - gelegt ist.
     
    11. Barriere gemäß dem Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Ränder des oberen Teils (11) und des unteren Teils (12) von jedem Abschnitt, die nicht horizontal sind, gemäß zwei entgegengesetzten Neigungen schräg sind, einerseits für die beiden oberen Teile (11) und andererseits für die beiden unteren Teile (12) von zwei aneinanderstoßenden Abschnitten, wobei der obere Rand von jedem oberen Teil (11) und der untere Rand von jedem unteren Teil (12) auf diese Weise länger als die beiden anderen sind.
     


    Claims

    1. Safety barrier intended to be arranged along vehicular traffic lanes (A), which comprises at least one horizontal rail (3) attached to vertical supports (1) and which also includes a lower screen known as a "protection" screen (10) intended to prevent the passage under the rail of a two-wheeled vehicle involved in an accident, when sliding flat over the traffic lane, and/or its user who has fallen to the ground, characterised in that the lower protection screen (10) is formed by the longitudinal assembly of horizontal segments that each comprise two parts, upper (11) and lower (12) respectively, which both have to be fixed to the barrier but each by distinct and autonomous assembly members, so that their position can be adjusted individually in order for the relative position of the upper and lower parts to be individually adaptable as to height for each segment.
     
    2. Barrier according to Claim 1, characterised in that the upper part (11) and the lower part (12) of the screen (10) have oblong through openings (28, 29) with their major axis vertical, which have to receive fixing bolts (30, 31) for the barrier.
     
    3. Barrier according to Claim 1, characterised in that the upper part (11) of each segment is fixed to the barrier via at least two substantially vertical arms (20), each having three parts, which are respectively an upper fixing base plate (21) and a median part (23), both located behind the rail(s) as viewed by an observer located on the traffic lane, as well as a lower base plate (22), which has to support the upper part (11) of at least one segment and located, for this purpose, below the lower edge (12) of the lowest rail of the barrier.
     
    4. Barrier according to Claim 3, characterised in that the upper base plate (21) has an oblong through slot (24) with its major axis substantially horizontal, which has to receive at least one fixing member for the barrier.
     
    5. Barrier according to Claim 4, characterised in that the arm (20) has to be located in line with and in front of a vertical support (1) of the barrier, as viewed by an observer located on the traffic lane (A), and the oblong slot (24) is a notch opening out on a vertical side of the base plate (21) in order to accommodate a standard fixing bolt (25) joining together the/each rail (3) to said vertical support (1).
     
    6. Barrier according to Claim 3, characterised in that the lower base plate (22) has at least one oblong through slot (27) with its major axis substantially horizontal, which has to receive a fixing member (30) for the upper part of a segment.
     
    7. Barrier according to Claim 6, characterised in that the lower base plate (22) has at least two superimposed through slots (27) which have to receive the same number of fixing members for a single segment.
     
    8. Barrier according to Claim 6, characterised in that the lower base plate (22) has two series of superimposed slots (27), which series are arranged a certain horizontal distance from one another, the series having to receive fixing members for two distinct contiguous segments.
     
    9. Barrier according to Claim 1, characterised in that the median part (23) of the arms (20) is formed by the superimposition and fixing together of two plates (23a, 23b) with vertical through slots, which have to receive fixing bolts (36) at variable levels depending on the relative level of the two plates.
     
    10. Barrier according to Claim 1, characterised in that the upper (11) and lower (12) parts each have two parallel longitudinal edges, the top of the lower part of each segment being applied to the bottom of the upper part (11).
     
    11. Barrier according to Claim 1, characterised in that the non-horizontal edges of the upper (11) and lower (12) parts of each segment are oblique along two contrary slopes, on the one hand for the two upper parts (11) and on the other hand for the two lower parts (12) of two contiguous segments, the upper edge of each upper part (11) and the lower edge of each lower part (12) thus being longer than the other two.
     




    Dessins