[0001] L'invention concerne une crémone-barillet pour porte, fenêtre ou similaire comprenant,
logée dans un boîtier composé d'un coffre et d'un couvercle, un mécanisme d'entraînement
composé, d'une part, de pièces de commande, tel qu'un fouillot soumis à des moyens
de rappel élastiques dans une position de référence et défini apte à agir sur un pêne
demi-tour et, d'autre part, de pièces de transmission prévues aptes à retransmettre
l'action des pièces de commande au moins sur une tringle de manoeuvre s'étendant par
devant au-dessus et/ou en-dessous dudit boîtier, à l'arrière d'une têtière dont est
défini apte à être solidarisé ce dernier, cette crémone-barillet comportant encore,
en tant que pièce de commande, un barillet à clé traversant ledit boîtier pour assurer
le blocage en position de verrouillage au moins de la ou des tringles de manoeuvre.
[0002] La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait,
tout particulièrement, aux crémones dont la condamnation du verrouillage se fait par
l'intermédiaire de cylindres à clé de barillet, plus communément dénommés crémones
à barillet.
[0003] L'on connaît d'ores et déjà un certain nombre de crémones-barillet répondant à la
description ci-dessus qui, si elles apportent satisfaction au niveau de la fonction
de verrouillage qu'elles procurent, présentent l'inconvénient d'intégrer un mécanisme
de commande complexe composé d'une multitude de pièces mobiles avec un jeu de fonctionnement
non négligeable. Il en découle une action sur les organes de verrouillage, tels que
des tringles de manoeuvre dont il est difficile de maîtriser finement la course, par
ailleurs inégale d'une tringle par rapport à une autre, de sorte que, en sus des contraintes
dimensionnelles des fabricants de fenêtres, de nombreuses adaptations sont nécessaires
pour une bonne intégration d'une telle crémone-barillet au niveau d'une menuiserie,
de type porte, fenêtre ou autre.
[0004] Tout particulièrement, au travers de ce jeu du mécanisme de commande, des variations
peuvent exister au niveau de la course communiquée à ces tringles de manoeuvre entre
la position déverrouillée et la position de verrouillage. Or, en raison des développements
actuels qui tentent de réduire les jeux en feuillure entre cadre ouvrant et cadre
dormant d'une porte ou fenêtre, ces courses communiquées aux tringles de manoeuvre
doivent être parfaitement maîtrisées.
[0005] Si, en outre, un jeu fonctionnel important peut être à l'origine d'un défaut de verrouillage
de la crémone-barillet, il pose également le problème de la stabilité des pièces,
les unes par rapport aux autres, dans une position de référence pour garantir un assemblage
tout comme un montage convenable d'une telle crémone-barillet en usine, d'une part,
et, d'autre part, sur une menuiserie, tenant compte qu'au cours de ce montage cette
crémone barillet peut être amenée à coopérer avec des éléments de verrouillage complémentaires
contribuant, par exemple, à un verrouillage périmétral d'un ouvrant.
[0006] En fait, pour s'assurer que ces pièces d'un mécanisme de commande d'une crémone-barillet
conservent cette position de référence au cours de ces opérations d'assemblage en
usine et de montage chez un usager, il est usuel de les immobiliser par l'intermédiaire
de moyens de blocage temporaires, susceptibles d'être retirés ou détruits en fin de
montage.
[0007] Il est cependant courant que de tels moyens de blocage temporaires soient escamotés
prématurément, de sorte que les problèmes préalablement précités persistent. A noter,
à ce propos, que de tels moyens de blocage temporaires, souvent sous forme de plots
sécables en matière plastique, sont, habituellement, à usage unique. En somme, l'on
ne peut les rendre à nouveau actifs, après que leurs effets aient été annihilés au
travers, par exemple, d'une manipulation erronée.
[0008] Ainsi, il est connu une crémone barillet comportant, logé dans un boîtier, un mécanisme
d'entraînement consistant, notamment, en un fouillot muni en son centre d'une ouverture
pour la réception d'un carré de manoeuvre sur lequel est susceptible d'agir l'usager
par l'intermédiaire d'une poignée de commande.
[0009] Par l'intermédiaire d'une denture appropriée, ce fouillot est apte à agir sur un
chevalet relié à une tringle de manoeuvre, sachant que dans le cas d'une crémone barillet
à tringles bidirectionnelles un mécanisme de transmission à inverseur répercute le
mouvement dans une direction opposée sur une deuxième tringle de manoeuvre. Grâce
à un doigt de commande ce fouillot est encore défini apte à agir sur la queue d'un
pêne demi-tour à rappel élastique en position de verrouillage, tenant compte que ce
fouillot est lui-même soumis à l'action de moyens de rappel élastiques pour le ramener
systématiquement dans une position de référence et, par voie de conséquence, la poignée
au travers duquel il est entraîné.
[0010] A l'aide du barillet, donc d'une clé, que comporte une telle crémone-barillet l'on
vient agir sur un pêne de blocage ayant pour première fonction d'assurer le blocage
des tringles de manoeuvre en position de verrouillage. Dans certaines configurations,
il peut, également, définir un pêne dormant en venant s'étendre au-delà de la face
avant d'une têtière dont est rendu solidaire le boîtier de cette crémone-barillet
et à l'arrière de laquelle se déplacent lesdites tringles de manoeuvre.
[0011] Finalement, l'on observera que ce mécanisme d'entraînement rendu complexe par la
multiplicité des pièces qui le composent, est amené à prendre position dans un boîtier
dont l'encombrement doit être défini aussi faible que possible pour pouvoir s'intégrer
dans des montants d'ouvrage, de type porte ou fenêtre, de section particulièrement
réduite.
[0012] Dans ce contexte, l'on connaît encore, par le document FR-A-2.744.480, une crémone
barillet comprenant un boîtier dans lequel prend position un barillet à clé avec un
panneton, ainsi qu'un fouillot apte à être actionné par une poignée pour l'entraînement
d'un pêne et deux tringles de verrouillage à déplacement opposé.
[0013] Ces tringles de verrouillage sont guidées longitudinalement par la têtière de part
et d'autre du boîtier.
[0014] En fait, les deux tringles sont actionnées par une pièce de transmission rotative,
solidaire en rotation du fouillot et à laquelle est reliée, de manière articulée,
une première extrémité d'une biellette dont l'extrémité opposée est encore montée
articulée sur une roue dentée double apte à actionner conjointement les deux tringles.
[0015] Cette crémone comporte également un mécanisme de blocage sous forme d'une pièce montée
en rotation entre le fouillot et le barillet. Tout particulièrement, au travers du
panneton équipant ce dernier, cette pièce tournante est susceptible d'occuper une
première position de blocage et une seconde position de déblocage, sachant que dans
la première position elle vient coopérer avec une butée que comporte le fouillot,
empêchant, ainsi, la rotation de ce dernier sous l'impulsion de la poignée.
[0016] En fin de compte se pose encore comme problème le fait que ces crémones-barillets
doivent respecter des cotes bien définies au niveau de la distance séparant l'axe
du fouillot et la face avant de la têtière abritant les tringles de manoeuvre. L'on
comprend, aisément, qu'en venant déplacer le fouillot vers l'intérieur du boîtier
pour lui permettre de respecter une cote imposée, cela se répercute, inévitablement,
sur l'ensemble des pièces du mécanisme d'entraînement.
[0017] Aussi, au problème que pose la multiplicité des pièces que compose le mécanisme d'entraînement
abonde celui de la multiplicité des mécanismes pour permettre à ces crémones-barillets
de convenir à des sections de montants de dormants et d'ouvrants variées.
[0018] A cela il faut ajouter que ces différentes contraintes obligent, très souvent, à
extraire et à déporter par rapport au boîtier du mécanisme d'entraînement certaines
fonctions comme, par exemple, l'inversion de mouvement qui permet à une crémone mono
directionnelle d'assurer un déplacement bidirectionnel à des tringles de manoeuvre.
[0019] Pour pouvoir respecter la cote fouillot dans le cas de menuiseries comportant des
profils de très faible section, il est également nécessaire, habituellement, de venir
occuper, en partie, le jeu en feuillure entre ouvrant et dormant, voire un autre ouvrant
adjacent, pour pouvoir loger dans le boîtier l'intégralité des pièces du mécanisme
d'entraînement. Il est alors nécessaire de conformer en conséquence la têtière en
cambrant celle-ci à hauteur dudit boîtier.
[0020] Il est également très difficile, pour satisfaire à toutes ces exigences, de concevoir
des crémones barillets à même de convenir, à la fois, à une application à gauche et
à droite.
[0021] De plus pour répondre à ce lourd cahier des charges, il est jusqu'à présent utile
de faire appel à de multiples techniques de fabrication, telles qu'emboutissage, fonderie,
découpage, mais il est nécessaire, en outre, de procéder à un assemblage par étape,
avec des montages préalables de sous et exécutions d'opérations diverses de rivetage,
vissage, etc...
[0022] Finalement, en reconsidérant une crémone-barillet et en particulier son fonctionnement,
la présente invention a pu répondre aux problèmes précités. Tout d'abord au travers
d'un boîtier se subdivisant en deux parties, dont une première partie, se situant
à proximité immédiate de la têtière, qui est de volume variable et, n'accueille, de
ce fait, que des pièces venant répercuter des fonctions de transmission, en particulier
sur la ou les tringles de manoeuvre se situant à l'arrière de ladite têtière, mais
aussi des fonctions variées telles que freinage, indexage, etc... sur des pièces de
commande qui, elles, dans une deuxième partie, réalisent un volume constant situé
en partie arrière du boîtier, soit au-delà du volume variable.
[0023] Cela permet, en conséquence, une adaptation très facile de ces crémones-barillet
à une cote de fouillot déterminée. Plus exactement, les pièces distinctes selon cette
cote de fouillot sont réduites au minimum. L'invention conduit, encore, à une simplification
du mécanisme d'entraînement d'une telle crémone-barillet, simplification ayant pour
conséquence de réduire, de manière sensible, les jeux fonctionnels.
[0024] Dans ces conditions, il est encore envisageable d'assurer, en position de verrouillage,
un blocage direct du fouillot par l'intermédiaire du barillet à clé, dans la mesure
où ce blocage est répercuté, avec un jeu minimum, sur lesdites tringles, alors parfaitement
immobilisées dans cette position verrouillée.
[0025] Par ailleurs, au travers de pièces du mécanisme d'entraînement prenant position dans
le coffre du boîtier par empilement successif, l'invention a également été en mesure
de répondre à des contraintes d'assemblage rencontrées jusqu'à présent.
[0026] A cet effet, l'invention concerne une crémone-barillet pour porte, fenêtre ou similaire
comprenant, logé dans un boîtier composé d'un coffre et d'un couvercle, un mécanisme
composé, d'une part, de pièces de commande, tel qu'un fouillot soumis à des moyens
de rappel élastiques dans une position de référence et défini apte à agir sur un pêne
demi-tour et, d'autre part, de pièces de transmission prévues aptes à retransmettre
l'action des pièces de commande au moins sur une tringle de manoeuvre s'étendant par
devant au-dessus et/ou en-dessous dudit boîtier, à l'arrière d'une têtière dont est
défini apte à être solidarisé ce dernier, cette crémone-barillet comportant encore,
en tant que pièce de commande, un barillet à clé traversant ledit boîtier pour assurer
le blocage en position de verrouillage au moins de la ou des tringles de manoeuvre,
caractérisée par le fait que le boîtier est subdivisé en deux parties dont une première
de volume sensiblement constant regroupant les pièces de commande du mécanisme, la
seconde partie, de volume variable et s'intercalant entre la première partie et la
têtière dont est rendu solidaire le boîtier, accueillant les pièces de transmission
et définissant des moyens de guidage de ces dernières.
[0027] Il convient d'observer que les compléments de nom employés pour identifier les pièces
prenant position dans cette première et deuxième partie du boîtier, à savoir de commande
et de transmission, ont pour seul but de distinguer ces pièces en fonction de leur
disposition dans le boîtier et n'ont aucun caractère limitatif du point de vue de
la fonction même de ces pièces.
[0028] Selon une autre particularité de la présente invention, les pièces de commande comportent
une roue d'inversion de mouvement sur laquelle s'engrène le fouillot et qui en prise
avec des pièces de transmission sous forme d'un premier chevalet relié à une première
tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus du boîtier et un second chevalet en prise
avec une seconde tringle de manoeuvre s'étendant en direction opposée. En fin de compte
le fouillot n'attaque plus directement les tringles, tandis que le jeu fonctionnel
par rapport à chacune de ces dernières est identique.
[0029] Selon l'invention, sur cette roue d'inversion étant prévue apte à agir une roue verrou
disposée dans ladite première partie du boîtier et susceptible d'occuper, sous l'impulsion
du barillet, une première position de blocage en rotation de la roue d'inversion et
une seconde position de déblocage. Cette roue verrou, sur laquelle agit le barillet,
permet d'obtenir un blocage du fouillot à la clé.
[0030] Selon une autre particularité de l'invention, dans ladite seconde partie du boîtier
le coffre comporte des moyens de freinage prévus aptes à coopérer avec au moins un
chevalet correspondant à une pièce de transmission pour assurer le maintien desdites
tringles de manoeuvre en position de verrouillage et/ou de déverrouillage en l'absence
d'impulsion sur le fouillot.
[0031] Selon une autre particularité de l'invention, dans ladite seconde partie le boîtier,
en particulier le coffre, comporte des moyens d'indexation prévus aptes à coopérer
avec des moyens d'indexation complémentaires au niveau de la roue verrou de manière
à indexer les positions de blocage et de déblocage de cette dernière. Cela se traduit
par un indexage, de type clic-clac, directement ressenti par l'usager au travers de
la clé.
[0032] Selon une autre particularité de l'invention, la queue du pêne demi-tour comporte
des moyens d'accrochage prévus aptes à coopérer, avec des moyens d'accrochage complémentaires
logés dans ledit coffre et conçus de manière escamotable contre l'action de moyens
de rappels élastiques, pour permettre le décrochage et l'extraction dudit pêne demi-tour
du boîtier en vue d'assurer son retournement pour une application gauche ou droite
de la crémone-barillet.
[0033] Avantageusement, le boîtier comporte une ouverture autorisant l'accès, au travers
d'un organe de commande tel qu'un tournevis, auxdits moyens d'accrochage complémentaires
en vue d'escamoter ces derniers contre l'action desdits moyens de rappels élastiques.
[0034] Avantageusement, le ou les chevalets comportent deux branches d'entraînement définies
aptes à coopérer avec une tringle de manoeuvre de manière symétrique au plan médian
longitudinal de cette dernière.
[0035] Tout particulièrement, les pièces composant le mécanisme sont conçues aptes à être
disposées par empilement dans le coffre du boîtier.
[0036] Par ailleurs, ce coffre est lui-même réalisé par moulage par injection en matière
synthétique ou en alliage de zinc et comporte :
- une douille pour la réception du ressort correspondant aux moyens de rappel élastiques
;
- des logements de réception de vis de fixation à la têtière ;
- une languette élastique correspondant aux moyens d'indexation définis aptes à coopérer
avec une denture correspondant aux moyens d'indexation complémentaires que comporte
en périphérie la roue verrou ;
- un logement de réception du ressort agissant sur le poussoir correspondant aux moyens
de rappel élastiques du fouillot dans sa position de référence ;
- un pivot pourvu de moyens de clipage sur lequel est prévu apte à engager la roue verrou;
- des moyens de maintien et de guidage de la roue d'inversion ;
- une ouverture de réception d'une des extrémités d'un moyeu central correspondant au
fouillot ;
- les moyens de guidage du ou des chevalets ;
- la lame élastique ainsi que la paroi d'appui (87) définissant les moyens de freinage
prévus aptes à coopérer avec un chevalet.
[0037] En fait, le boîtier comporte, non seulement, des parois actives, mais, en outre,
est défini sans pilier, ni entretoise, ni cale.
[0038] D'autres particularités de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre se référant aux dessins ci-joints illustrant un mode de réalisation.
La figure 1 est une représentation schématisée d'une crémone-barillet conforme à l'invention
;
La figure 2 est une représentation schématisée et éclatée de cette crémone-barillet,
étant plus particulièrement visibles les pièces du mécanisme d'entraînement et le
boîtier ;
La figure 3 est une représentation schématisée et en plan du coffre du boîtier ;
La figure 4 est une représentation similaire à la figure 3, le coffre du boîtier accueillant,
dans ce cas, l'intégralité des composants du mécanisme d'entraînement ;
La figure 5 est une représentation schématisée et en plan du fouillot ;
Les figures 6 et 7 représentent, de manière schématisée, les positions de blocage
et de déblocage de la roue verrou coopérant avec la roue d'inversion, étant encore
visibles les moyens d'indexation associés à cette roue verrou et destinés à coopérer
avec des moyens d'indexation complémentaires que comporte le coffre du boîtier ;
La figure 8 est une illustration schématisée et en perspective du levier de commande
sur lequel est prévu apte à agir le fouillot pour assurer la commande de recul du
pêne demi-tour, ce levier de commande définissant, substantiellement, des moyens d'accrochage
complémentaires escamotables définis aptes à coopérer avec les moyens d'accrochages
que comporte la queue du pêne demi-tour ;
La figure 9 est une représentation schématisée et en plan du couvercle du boîtier
comportant l'ouverture permettant, au travers d'un organe de commande tel qu'un tournevis,
de repousser les moyens d'accrochage complémentaires escamotables définis par le levier
de commande de la figure 8 dans une position permettant le décrochage du pêne demi-tour
;
La figure 10 est une représentation schématisée et en plan du pêne demi-tour ;
La figure 11 est une représentation partielle et en perspective du mécanisme d'entraînement,
en particulier du fouillot et de ses moyens de rappel élastique sous forme d'un poussoir
;
La figure 12 est une vue similaire à la figure précédente illustrant la coopération
au travers d'une course à vide entre la roue d'inversion et le fouillot ;
La figure 13 illustre, sous forme d'une vue partielle et en perspective, la partie
du mécanisme d'entraînement intégrant le levier de commande définissant les moyens
d'accrochage complémentaires escamotables aptes à coopérer avec les moyens d'accrochages
que comporte la queue du pêne demi-tour.
[0039] Tel que visible dans les figures des dessins ci-joints, la présente invention a trait
à une crémone-barillet 1 pour porte, fenêtre ou similaire. Elle comporte, logée dans
un boîtier 2, un mécanisme d'entraînement 3 permettant d'agir sur au moins un pêne
demi-tour 4 et, de manière bi-directionnelle, sur des tringles de manoeuvre 5, 6 s'étendant,
respectivement, au-dessus et en-dessous du boîtier 2.
[0040] En fin de compte ces tringles de manoeuvre 5, 6 viennent se déplacer à l'arrière
d'une têtière 7 dont est défini apte à être solidarisé le boîtier 2 conçu par un coffre
8 dont le fond 9 définit l'une des parois latérales du boîtier 2, sachant que ce coffre
8 est refermé par un couvercle 10 correspondant à l'autre paroi latérale et s'étendant,
par conséquent, parallèlement au plan de l'ouvrant de la porte ou fenêtre dont est
équipée ladite crémone-barillet 1.
[0041] Le coffre 8 comporte un rebord périphérique 11 définissant la face supérieure 12,
la face inférieure 13 et la face arrière 14 du boîtier 2 sachant qu'en partie avant
15 il est refermé au travers de la têtière 7. A ce propos au niveau de cette partie
avant 15, le coffre 8 comporte des logements 16 de réception de vis de fixation 17
traversant des ouvertures appropriées 18 dans ladite têtière 7.
[0042] En fait et selon l'invention, le boîtier 2 est subdivisé en une première partie 2A
de volume sensiblement constant accueillant les pièces de commande 3A du mécanisme
3 et une seconde partie 2B s'intercalant entre la précédente et la têtière 7 et qui
est, elle, de volume ajustable et reçoit les pièces de transmission 3B de ce mécanisme
3.
[0043] Il est précisé une nouvelle fois que les compléments de nom employés pour identifier
les pièces prenant position dans cette première et deuxième partie du boîtier, à savoir
commande et transmission, ont pour seul but de distinguer ces pièces en fonction de
leur disposition dans le boîtier et n'ont aucun caractère limitatif du point de vue
de la fonction même de ces pièces.
[0044] Celui-ci comporte un fouillot 19 présentant en son centre un passage 20 pour la réception
d'un carré de manoeuvre correspondant à une poignée par l'intermédiaire de laquelle
un usager peut commander en rotation ce fouillot 19.
[0045] Plus précisément, celui-ci comporte un moyeu central 21 dont les extrémités sont
maintenues en rotation au travers d'ouvertures de section ajustée 22, 23 dans les
parois latérales du boîtier 2, soit au niveau du fond 9 correspondant au coffre 8
et dans le couvercle 10, tout particulièrement dans la partie 2A du boîtier 2.
[0046] Si, comme cela sera exposé plus en avant dans la description, ce fouillot 19 est
conçu à même d'agir sur le pêne demi-tour 4 au travers d'un doigt de commande 24,
il est par ailleurs soumis à des moyens de rappel élastiques 25 dans une position
de référence 26 correspondant à une position déterminée de la poignée accessible à
l'usager.
[0047] Plus particulièrement, sous l'action de ces moyens de rappel élastiques 25 et quel
que soit le sens de rotation communiqué au fouillot 19, donc à la poignée, celle-ci
est systématiquement ramenée dans sa position initiale, souvent horizontale.
[0048] Selon l'invention, ces moyens de rappel élastiques 25, appelés communément ressort
de rappel de béquille, sont définis par un poussoir 27 soumis à l'action d'un ressort
de rappel 28 prévu apte, en coopération avec des doigts d'entraînement 29, 30 associés
audit fouillot 19, à exercer sur ce dernier un couple de rappel dans ladite position
de référence 26, dès l'instant que ce fouillot 19 s'écarte de cette dernière, par
rotation dans un sens ou dans un autre.
[0049] Plus précisément et comme visible dans la figure 11, le poussoir 27, sous l'action
du ressort 28, est défini apte à exercer sa poussée suivant une direction radiale
31 au fouillot 19, tandis que les doigts d'entraînement 29, 30 avec lesquels il coopère
sont, eux, disposés symétriquement de part et d'autre de cette direction radiale 31
et à une distance déterminée de l'axe 32 du fouillot 19.
[0050] Ainsi, lors d'une rotation de ce dernier dans un sens ou dans un autre ces doigts
d'entraînement 29, 30 agissent sur le poussoir 27 contre l'action du ressort 28.
[0051] De manière avantageuse, le poussoir 27 comporte, en regard des doigts d'entraînement
29, 30 des plans inclinés 33, 34 lui conférant une structure en V définie apte à garantir
une compression sensiblement constante du ressort 28 sous l'action des doigts d'entraînement
29, 30 lors de cette rotation du fouillot 19, ils définissent la position de référence
26.
[0052] Finalement, comme cela est visible dans cette figure 11 dans cette position de repos,
dite de référence 26, du fouillot 19, le poussoir 27 exerce une pression égale sur
ces doigts d'entraînement 29, 30, donc des couples antagonistes assurant l'immobilité
dudit fouillot 19.
[0053] Il est à observer que c'est là encore dans la partie 2A de volume constant que prennent
position le poussoir 27 et son ressort 28 où ils sont d'ailleurs maintenus et guidés
grâce à des moyens appropriés 27A que définit plus particulièrement le fond 9 du coffre
8.
[0054] Par ailleurs et comme cela a été représenté de manière plus détaillée dans la figure
12, sur le fouillot 19 vient s'engrener, avec une course à vide 35 déterminée, une
roue d'inversion 36 correspondant à une pièce de commande 3A du mécanisme 3 et à laquelle
sont reliés, de manière diamétralement opposée, deux chevalets 37, 38 à même d'assurer
la retransmission de sa rotation sous forme linéaire aux tringles de manoeuvre 5,
6. Ces chevalets 37, 38 font parties des pièces de transmission 3B du mécanisme 3,
de sorte qu'ils traversent la partie 2B ajustable du boîtier et à ce titre sont eux
même ajustables en particulier en fonction de la cote du fouillot 19, distance séparant
l'axe de ce dernier de la têtière 7.
[0055] Plus particulièrement, cette roue d'inversion 36 comporte, sensiblement de manière
diamétralement opposée, des ergots d'entraînement 39, 40 sur lesquels viennent s'engager
des lumières oblongues 41, 42 qui sont ménagées dans ces chevalets, respectivement
37, 38. En fait ces lumières oblongues 41, 42 s'étendent sensiblement transversalement
par rapport au déplacement de ces derniers.
[0056] De manière avantageuse, les chevalets 37, 38 sont définis aptes à répercuter leur
mouvement et, donc leurs efforts, de manière symétrique sur les tringles de manoeuvre
5, 6 considérant le plan médian longitudinal de ces dernières.
[0057] Plus précisément, ces chevalets 37, 38 comportent, deux branches d'entraînement conformées
en « U » 45, 46 pourvues, chacune, d'au moins une languette de liaison 47, 48 sur
l'une des parois du « U » définie apte à coopérer avec une découpe 49 ajustée en conséquence
et de manière symétrique au plan médian longitudinal au niveau desdites tringles 5,
6.
[0058] De manière avantageuse, la partie 2B du boîtier 2 définit, au travers des parois
9, 10 qui la délimitent, des moyens de guidage de ces chevalets 37, 38. Plus particulièrement,
l'écartement des deux branches d'entraînement 45, 46 correspondant à ces chevalets
est ajusté à celui desdites parois 9, 10.
[0059] Cette fonction de guidage peut-être complétée par la partie 2A de ce boîtier 2. En
particulier, le chevalet 38, sur lequel agit la roue d'inversion 36 par l'intermédiaire
de son ergot d'entraînement 40 le plus éloigné par rapport à l'axe des tringles de
manoeuvre 5, 6, comporte une languette de guidage 43 définie à même de coopérer avec
une lumière de guidage 44 ménagée dans la face arrière 14 du boîtier 2.
[0060] Cet aménagement permet, tout particulièrement, de contrecarrer les efforts à composantes
transversales s'exerçant sur ce chevalet 38 en raison de cet éloignement entre l'ergot
d'entraînement 40 et l'axe des tringles de manoeuvre 5, 6.
[0061] Pour en revenir à la course à vide 35 à laquelle il a été fait référence précédemment,
elle est définie d'amplitude correspondant, sensiblement, à la course angulaire susceptible
d'être conférée au fouillot 19, par exemple pour assurer son rappel en position de
référence depuis celle qui lui est conféré pour obtenir le verrouillage des tringles
de manoeuvre 5, 6. Bien évidemment, cette course à vide 35 entre encore en vigueur
dans d'autres situations.
[0062] Elle découle, substantiellement, d'une découpe 51 réalisée sur un secteur 52 en périphérie
du fouillot 19, découpe dans laquelle vient s'insérer un doigt de commande 53 correspondant
à la roue d'inversion 36. En conséquence, la course à vide 35 correspond au déplacement
susceptible d'être communiqué au fouillot 19 pour amener ledit doigt de commande 53
de la roue d'inversion 36 en coopération avec un plan butée 54, 55 délimitant latéralement
ladite découpe 51 dans le fouillot 19, ceci partant du plan butée opposé, respectivement
55, 54.
[0063] Avantageusement, encore, sous l'effet de la commande d'un barillet 57 une roue verrou
56 faisant partie des pièces de commande 3A est prévue apte à coopérer avec la roue
d'inversion 36 pour assurer son blocage en rotation et, par voie de conséquence, empêcher
le déverrouillage des tringles de manoeuvre 5, 6 sous l'impulsion du fouillot 19.
[0064] De manière classique, le pêne du barillet, sous l'effet de la rotation d'une clé,
s'inscrit dans une découpe 58 de cette roue verrou 56 montée en rotation sous la roue
d'inversion 36 autour d'un axe parallèle à l'axe de cette dernière donc du fouillot
19. Il en résulte que cette roue verrou 56 est prévue apte à occuper une première
position de blocage 59 et une position de déblocage 59A. Dans la position de blocage
59, elle comporte une dent de blocage 60 venant s'inscrire dans un évidement 61 de
forme conjuguée au niveau de la roue d'inversion 36. Cette dent de blocage 60 offre,
ainsi, un plan butée 62 coopérant avec un plan butée correspondant 63 au niveau de
cet évidement 61 de la roue d'inversion 36 empêchant celle-ci d'être pivotée dans
le sens du déverrouillage.
[0065] Avantageusement, le fouillot 19, la roue d'inversion 36 et la roue verrou 56 se situent,
dans la partie 2A du boîtier 2, sensiblement dans un même alignement parallèle à la
têtière 7.
[0066] De plus, cette partie 2A du boîtier 2, en particulier le coffre 9, comporte des moyens
d'indexation 64 prévus aptes à coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires
65 au niveau de la roue verrou 56 de manière à indexer les positions de blocage 59
et de déblocage 59A de cette dernière.
[0067] De manière préférentielle, l'intervention du doigt de commande 24 correspondant au
fouillot 19 sur le pêne demi-tour 4 ou, plus particulièrement, la queue 66 de ce dernier,
ne se fait pas directement, mais par l'intermédiaire d'un levier de commande 67 définissant,
de manière avantageuse des moyens d'accrochage complémentaires escamotables 68 aptes
à coopérer avec des moyens d'accrochage 69 associant à ladite queue 66 du pêne demi-tour
4.
[0068] Tout particulièrement, le boîtier 2, par exemple le couvercle 10, comporte une ouverture
70 conçue de manière à permettre l'accès à un outil approprié, tel que tournevis ou
autre, à ces moyens d'accrochage complémentaires 68 pour les repousser, contre l'action
de moyens de rappel élastiques 71, dans une position escamotée par rapport aux moyens
d'accrochage 69 de la queue 66 du pêne demi-tour, autorisant le retrait de ce dernier
du boîtier 2 et son retournement pour une application de la crémone-barillet selon
le cas à droite ou à gauche.
[0069] Il convient d'observer, à ce propos, que cette queue 66 du pêne demi-tour 4 est conçue
symétrique par rapport à son axe longitudinal 72.
[0070] Ainsi, quel que soit le sens du pêne demi-tour 4, la queue 66 présente, à son extrémité
arrière 73 et au niveau de son chant supérieur 74, une découpe 75 définissant, substantiellement,
les moyens d'accrochage 69 et dans laquelle peut venir se loger un ergot d'entraînement
76 que comporte le levier de commande 67 correspondant aux moyens d'accrochage complémentaires
68. A noter que l'extrémité libre proprement dite de cette queue 66 du pêne demi-tour
4 est définie de forme effilée de manière apte, lors de la mise en place de ce pêne
demi-tour 4 dans le boîtier 2, à repousser le levier de commande 67 contre l'action
des moyens de rappel élastiques 71 pour permettre l'engagement de l'ergot d'entraînement
76 dans la découpe 75.
[0071] Pour en revenir à ce levier de commande 67, visible dans les figures 4, 8 et 13,
si celui-ci coopère avec le doigt de commande 24 du fouillot 19 au travers d'une extrémité
77 située d'un côté du plan médian transversal 78 au pêne demi-tour 4, il est monté
articulé, à son extrémité opposée 79, de l'autre côté de ce plan médian transversal
78, sur un pivot 80 s'étendant depuis le fond 9 du coffre 8.
[0072] En fait, à cette extrémité 79 le levier de commande 67 comporte une lumière oblongue
81 lui conférant une mobilité relative par rapport audit pivot 80 et lui permettant
d'occuper une position active correspondant à l'engagement de l'ergot d'entraînement
76 dans la découpe 75 de la queue 66 du pêne demi-tour 4, ainsi qu'une position escamotée
où cet ergot d'entraînement 76 est dégagé de cette découpe 75.
[0073] En fin de compte et comme indiqué plus haut, c'est au travers d'un outil, tel qu'un
tournevis, que ce levier de commande 67 peut être repoussé dans cette position escamotée,
sachant qu'au travers de l'ouverture 70 dans le boîtier 2 cet outil peut venir s'engager
dans une ouverture correspondante 70A ménagée dans ce but dans ce levier de commande
67.
[0074] Par ailleurs, cette position ne peut être atteinte qu'en agissant contre l'action
de moyens de rappel élastiques 71.
[0075] Avantageusement, il s'agit des mêmes moyens de rappel élastiques agissant sur la
queue 66 du pêne demi-tour 4 pour ramener celui-ci systématiquement en position avancée
de verrouillage.
[0076] Ainsi, lesdits moyens de rappel élastiques 71 sont définis par un ressort sous contrainte
82 dont une extrémité 83 est prévue apte à agir sur le levier de commande 67 et/ou
sur l'extrémité 73 de la queue du pêne demi-tour 4 pour repousser celui-ci dans sa
position avancée de verrouillage. Par ailleurs, l'autre extrémité 84 de ce ressort
82 est défini apte à venir s'appuyer sur le levier de commande 67 de manière à lui
imprimer une poussée axiale ayant pour conséquence de le maintenir dans sa position
active, c'est à dire que les moyens d'accrochage complémentaires 68 qu'il définit
coopèrent avec les moyens d'accrochage 69 correspondant à la queue 66 du pêne demi-tour
4.
[0077] Le levier de commande 67 et les moyens de rappel élastiques 71 sont considérés comme
faisant partie des pièces de commande 3A et prennent position dans la partie 2A de
volume constant du boîtier 2.
[0078] Selon une autre particularité de la présente invention, le boîtier 2 comporte dans
sa partie 2A des moyens de freinage 85 définis aptes à assurer le maintien des tringles
de manoeuvre 5, 6 dans une position déterminée. En fait, ces moyens de freinage 85
ont pour fonction d'éviter que, amenées, par exemple, en position de verrouillage
et avant qu'intervienne le blocage à la clé, ces tringles de manoeuvre 5, 6 retombent
en position déverrouillée.
[0079] S'il est vrai que cela empêcherait le verrouillage à la clé, cette fonction de freinage
a également son importance lors du montage de la crémone-barillet sur une menuiserie.
En effet, ils garantissent qu'au cours de ce montage lesdites tringles de manoeuvre
5, 6 conservent une position déterminée dont viennent dépendre, habituellement les
conditions d'assemblage d'organes complémentaires à la ferrure de verrouillage. En
effet, lors de ce montage, le barillet est retiré et ne peut assurer la fonction de
blocage qui lui est normalement attribuée de sorte que l'on faisait appel, très fréquemment,
à des plots de blocage temporaires qui assuraient une immobilité relative des tringles
par rapport à la têtière. De tels plots étant prévus sécables, une première manoeuvre
a pour conséquence d'annihiler leur fonction.
[0080] Au travers de la présente invention de tels plots sont, non seulement, inutiles,
mais, en outre, les moyens de freinage 85 ici mis en application restent fonctionnels
toute la durée de vie de la crémone-barillet et assurent, ainsi, un meilleur fonctionnement
de cette dernière dans le temps.
[0081] Tout particulièrement, lesdits moyens de freinage 85 se présentent sous forme d'une
lame élastique 86 associée audit boîtier 2 et définie apte à coopérer avec un chevalet
37.
[0082] Cette lame élastique 86, en collaboration avec une paroi d'appui 87 s'étendant parallèlement
au plan des tringles 5, 6 dans le coffre 8 du boîtier 2, agit à la manière d'une pince
dans laquelle est définie apte à venir s'engager une paroi de liaison 88 correspondant
au chevalet 37 et reliant les deux branches d'entraînement 45, 46.
[0083] Selon une autre particularité de l'invention, la crémone-barillet 1 comporte des
moyens d'indexation de la position déverrouillée et/ou verrouillée de la ou desdites
tringles de manoeuvre 5, 6. Avantageusement, ces moyens d'indexation sont définis,
d'une part, par un bossage 86A que comporte la lame élastique 86 à son extrémité et,
d'autre part, une ou plusieurs ouvertures 89 et/ou cavités dans ladite paroi de liaison
88 du chevalet 37. Ainsi, selon que ce dernier occupe l'une et/ou l'autre position
correspondant au déverrouillée et/ou verrouillée de la ou desdites tringles de manoeuvre
5, 6, le bossage 86A vient s'inscrire ans une telle ouverture ou cavité 89.
[0084] Il est précisé que les deux branches d'entraînement 45, 46 des chevalets 37, 43 comportent
une longueur définie en fonction de la cote fouillot 19.
[0085] De manière avantageuse, le coffre 8 du boîtier 2 est réalisé par moulage par injection
en matière plastique ou en alliage de zinc, ce coffre regroupant toutes les fonctionnalités
nécessaires au positionnement et au maintien des pièces du mécanisme d'entraînement
3.
[0086] Tout particulièrement ce coffre 8 comporte, notamment au niveau de son fond 9 :
- une douille 90 pour la réception du ressort 82 correspondant aux moyens de rappel
élastiques 71 ;
- les logements 16 de réception des vis de fixation 17 ;
- une languette élastique 91 correspondant aux moyens d'indexation 64 définis aptes
à coopérer avec une denture 92 correspondant aux moyens d'indexation complémentaires
65 que comporte en périphérie la roue verrou 56 ;
- les moyens de guidage 27A, plus particulièrement un logement 93 de réception du ressort
28 agissant sur le poussoir 27 correspondant aux moyens de rappels élastiques 25 du
fouillot 19 dans sa position de référence 26 ;
- un pivot 94 pourvu, avantageusement, de moyens de clipage 95 et sur lequel peut être
engagée la roue verrou 56 ;
- des moyens de maintien et de guidage 96 de la roue d'inversion 36 ;
- l'ouverture 22 de réception d'une des extrémités du moyeu central 21 correspondant
au fouillot 19 ;
- les moyens de maintien et de guidage du ou des chevalets 37, 38 ;
- et la lame élastique 86 ainsi que la paroi d'appui 87 définissant les moyens de freinage
85 prévus aptes à coopérer avec ledit chevalet 37.
[0087] De manière préférentielle, le fouillot 19, la roue d'inversion 36 et la roue verrou
56 sont, eux, obtenus tout comme le poussoir 17, par moulage par injection, par emboutissage
ou par usinage.
[0088] Quant aux organes de transmission et en particulier les chevalets 37, 38 ou encore
le levier de commande 67 au travers duquel le fouillot 19 agit sur le pêne demi-tour
4, ils sont conçus, préférentiellement, par découpage et emboutissage d'un plat métallique.
[0089] Le couvercle 10, venant refermer le coffre 8 une fois l'ensemble des pièces du mécanisme
d'entraînement 3 placé à l'intérieur de ce dernier, comporte, avantageusement, des
moyens de liaison par clipage sur ce coffre 8 permettant de refermer celui-ci de manière
sécurisée, c'est à dire sans qu'une pièce du mécanisme d'entraînement 3 ne puisse
quitter la place qui lui a été attribuée à l'intérieur de ce boîtier 2 avant qu'intervienne
la fixation définitive, soit par vissage, soit par rivetage du couvercle 10 sur le
coffre 8.
[0090] Une autre particularité de cette crémone-barillet 1 réside dans le fait que les pièces
composant le mécanisme 3 sont conçues aptes à être disposés par empilement dans le
coffre 8 du boîtier 2. De manière avantageuse, ces pièces sont indexées en position
dans le boîtier, que ce soit par rapport au couvercle 10 ou le coffre 8 constituant
ce dernier ou entre elles.
[0091] A ce propos, l'invention concerne encore un protocole de montage du mécanisme d'entraînement
3 dans ledit boîtier 2. Ainsi, selon ce protocole :
- on introduit dans le coffre 8, plus particulièrement sur la douille 90, le ressort
81 définissant les moyens de rappel élastiques 71 ;
- dans le fond 9 de ce coffre 8, plus particulièrement le logement 93 est engagé le
ressort de rappel 28 ;
- sachant que dans une étape suivante intervient la pose du poussoir 27 ;
- puis, grâce auxdits moyens d'indexation 86A, 89, on positionne le chevalet supérieur
37 dans le coffre 8 du boîtier 2 ;
- avant la roue verrou 56 définie apte à constituer un indexage pour le montage des
pièces suivantes ;
- suivie de la roue d'inversion 36;
- est alors mis en place le fouillot 19 à même de réaliser un dernier indexage pour
un auto contrôle du bon montage desdites pièces du mécanisme 3;
- avant la pose du chevalet inférieur 38 tenant compte que les ergots d'entraînement
39, 40 au travers desquels coopère la roue d'inversion 36 avec ce chevalet 38 et celui
37 posé en phase initiale de montage, s'étendent, respectivement, de part et d'autre
du plan de cette roue d'inversion 36 ;
- puis on introduit dans le coffre 8, plus particulièrement sur le pivot 80, le levier
de commande 67 avec lequel on fait coopérer, simultanément, l'extrémité 84 du ressort
82 déjà positionné dans le boîtier 2 ;
- sur cet ensemble ainsi positionné vient se refermer le couvercle 10 au travers des
moyens de liaison pour clipage 97 ;
- des vis de fixation 99 solidarisant là encore le couvercle 10 au coffre 8 du boîtier
2 consolide et sécurise l'assemblage ;
- dans une dernière étape, après accrochage des tringles de manoeuvre 5, 6 sur les languettes
47, 48 des branches d'entraînement 45, 46 correspondant aux chevalets 37, 38 et le
vissage du boîtier 2 sur la têtière 7, on introduit, au travers d'une lumière appropriée
dans cette dernière, la queue 66 du pêne demi-tour 4 dans le boîtier 2 pour amener
les moyens d'accrochage 69 que comporte cette queue 66 du pêne demi-tour 4 en coopération
avec les moyens d'accrochage complémentaires 68 définis par le levier de commande
67. Il est rappelé que cette introduction du pêne demi-tour est facilité grâce à la
forme effilée de l'extrémité libre sa queue 66.
[0092] Les avantages d'une crémone-barillet 1 conforme à l'invention consistent, non seulement,
en une conception simplifiée se traduisant par une réduction des jeux fonctionnels
et, donc, une longévité accrue de son mécanisme d'entraînement, mais, en outre, par
une adaptabilité très aisée aux différentes cotes de fouillot.
[0093] En effet, les seules pièces qui changent en fonction de cette cote sont : le coffre
8 et le couvercle 10 du boîtier 2, les chevalets 37 et 38 et le pêne demi-tour 4 dont
la queue 66 doit être de longueur adaptée.
[0094] Finalement, tel que cela ressort de la description qui précède, l'invention permet
de répondre aux différents inconvénients de l'état de la technique, à savoir :
- Simplification du mécanisme de la crémone barillet ;
- Réduction des jeux fonctionnels ;
- Adaptabilité aux différentes cotes de fouillot avec remplacement d'un minimum de pièces
intervenant dans un volume de boîtier variable ;
- Conservation d'une têtière rectiligne quelque soit cette cote de fouillot ;
- Précision dans les courses communiquées aux tringles de manoeuvre ;
- Définition d'un boîtier aux parois actives ;
- Facilité de montage et d'assemblage des pièces du mécanisme par simple empilement
;
- Indexation des pièces entre elles ou par rapport aux parois du boîtier,
- Pas de montage de sous ensemble ;
- Action du barillet sur le fouillot est les tringles ;
- Suppression des défauts de verrouillage ;
- Respect d'un encombrement en correspondance à une section réduite de profils de menuiserie,
malgré l'intégration de toutes les fonctions essentielles ;
- Affranchissement des moyens de blocage temporaire, de type plot sécable, habituellement
indispensables avant ou en cours de pose sur une menuiserie.
1. Crémone-barillet pour porte, fenêtre ou similaire comprenant, logé dans un boîtier
(2) composé d'un coffre (8) et d'un couvercle (10), un mécanisme d'entraînement (3)
composé, d'une part, de pièces de commande (3A) tel qu'un fouillot (19) soumis à des
moyens de rappel élastiques (25) dans une position de référence (26) et défini apte
à agir sur un pêne demi-tour (4) et, d'autre part, de pièces de transmission (3B)
prévues aptes à retransmettre l'action des pièces de commande (3A) au moins sur une
tringle de manoeuvre (5, 6) s'étendant par devant au-dessus et/ou en-dessous dudit
boîtier (2), à l'arrière d'une têtière (7) dont est défini apte à être solidarisé
ce dernier, cette crémone-barillet comportant encore, en tant que pièces de commande
(3A) un barillet à clé traversant ledit boîtier (2) pour assurer le blocage en position
de verrouillage au moins de la ou des tringles de manoeuvre (5, 6), caractérisée par le fait que le boîtier (2) est subdivisé en deux parties (2A, 2B) dont une (2A), de volume sensiblement
constant regroupant les pièces de commande (3A) du mécanisme d'entraînement (3), l'autre
partie (2B) de volume variable et s'intercalant entre la partie précédente (2A) et
la têtière (7) dont est rendu solidaire le boîtier (2), accueillant les pièces de
transmission (3B) et définissant des moyens de guidage de ces derniers.
2. Crémone-barillet comportant deux tringles de manoeuvre (5, 6) s'étendant au-dessus
et en dessous dudit boîtier (2) et se déplaçant en opposition, selon la revendication
1, caractérisée par le fait que le fouillot (19) s'engrène sur une roue d'inversion (36) en prise avec un premier
chevalet (37) relié à une première tringle de manoeuvre (5) s'étendant au-dessus du
boîtier (2) et un second chevalet (38) en prise avec une seconde tringle de manoeuvre
(6) s'étendant en direction opposée, sur cette roue d'inversion (36) étant prévue
apte à agir une roue verrou (56) susceptible d'occuper, sous l'impulsion du barillet
(57), une première position (59) de blocage en rotation de la roue d'inversion (36)
et une seconde position de déblocage (59A).
3. Crémone-barillet selon la revendication 2, caractérisée par le fait que dans la position de blocage (59) la roue verrou (56) comporte une dent de blocage
(60) prévue apte à s'inscrire dans un évidement (61) de forme conjuguée au niveau
de la roue d'inversion (36) de manière apte à offrir un plan butée (62) coopérant
avec un plan de butée correspondant (63) au niveau de cet évidement (61) pour empêcher
la roue d'inversion (36) de pivoter dans le sens du déverrouillage.
4. Crémone-barillet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le boîtier (2), en particulier le coffre (9), comporte des moyens d'indexation (64)
prévus aptes à coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires (65) associés
à la roue verrou (56) de manière à indexer les positions de blocage (59) et de déblocage
(59A) de cette dernière.
5. Crémone barillet selon la revendication 4, caractérisée par le fait que les moyens d'indexation (64) au niveau du coffre (8) correspondant au boîtier (2)
sont définis par une languette élastique (91) prévue apte à coopérer avec une denture
(92) correspondant aux moyens d'indexation complémentaires (65) que comporte en périphérie
la roue verrou (56).
6. Crémone-barillet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le pêne demi-tour (4) comporte une queue (66) introduite dans le boîtier (2) et pourvue
de moyens d'accrochage (69) prévus aptes à coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires
(68) logés dans ledit boîtier (2) et conçus de manière escamotable contre l'action
de moyens de rappel élastiques (71) pour permettre le décrochage et le retournement
du pêne demi-tour (2) pour une application gauche ou droite de la crémone-barillet
(1).
7. Crémone-barillet selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le boîtier (2) comporte une ouverture (70) autorisant l'accès, au travers d'un organe
de commande, tel qu'un tournevis, auxdits moyens d'accrochage complémentaires (68)
en vue d'escamoter ces derniers contre l'action desdits moyens de rappel élastiques
(71).
8. Crémone-barillet selon les revendications 6 ou 7, caractérisée par le fait que les moyens d'accrochage complémentaires (68) sont définis par un levier de commande
(67) à même de coopérer avec un doigt de commande (24) correspondant au fouillot (19),
ledit levier de commande (67) étant pourvu d'un ergot d'entraînement (76) prévu apte
à venir se loger dans une découpe (75) ménagée dans la queue (66) du pêne demi-tour
(4) et définissant les moyens d'accrochage (69) de ce dernier, ledit levier de commande
(67) comportant, à son extrémité (79) opposée à celle (77) coopérant avec ledit fouillot
(19), une lumière oblongue (81) pour le passage d'un pivot (80) s'étendant depuis
le fond (9) du coffre (8) de manière apte à pouvoir occuper une position active correspondant
à l'engagement de l'ergot d'entraînement (76) dans la découpe (75) de la queue (66)
du pêne demi-tour (4) et une position escamotée où cet ergot (76) est dégagé de ladite
découpe (75).
9. Crémone-barillet selon la revendication 7 ou 8, caractérisée par le fait que les moyens de rappel élastiques (71) agissant sur lesdits moyens d'accrochage complémentaires
(68) définis par le levier de commande (67) constituent par ailleurs les moyens de
rappel élastiques agissant sur la queue (66) du pêne demi-tour (4) pour amener celui-ci
en position avancée de verrouillage.
10. Crémone-barillet selon la revendication 9, caractérisée par le fait que les moyens de rappel élastiques (71) sont définis par un ressort sous contrainte
(82) dont une extrémité (83) est prévue apte à agir sur le levier de commande (67)
de manière à imprimer à ce dernier une rotation ayant pour conséquence de repousser
le pêne demi-tour (4) dans sa position avancée de verrouillage, l'autre extrémité
(84) de ce ressort (82) étant définie apte à venir s'appuyer sur le levier de commande
(67) de manière à lui imprimer une poussée axiale pour le maintenir dans sa position
active assurant la coopération des moyens d'accrochage complémentaires (68) qu'il
définit avec les moyens d'accrochage (69) correspondant à la queue (66) dudit pêne
demi-tour (4).
11. Crémone-barillet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'il comporte des moyens de freinage (85) définis aptes à assurer le maintien de la
ou des tringles de manoeuvre (5, 6) dans une position déterminée de verrouillage et/ou
de déverrouillage.
12. Crémone-barillet selon la revendication 11, caractérisée par le fait que lesdits moyens de freinage (85) sont définis par une lame élastique (86) associée
au boîtier (2) et conçu apte à coopérer avec un chevalet (37) relié à une tringle
de manoeuvre (5), ladite lame élastique (86) étant prévue apte à agir à la manière
d'une pince en collaboration avec une paroi d'appui (87) s'étendant parallèlement
au plan desdites tringles (5, 6) dans le coffre (8) du boîtier (2), pince dans laquelle
est prévue à même de s'engager une paroi de liaison (88) correspondant audit chevalet
(37).
13. Crémone-barillet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens d'indexation (86A, 89) de la position déverrouillée et/ou
verrouillée de la ou desdites tringles de manoeuvre (5, 6).
14. Crémone-barillet selon la revendication 11 ou 12 et la revendication 13, caractérisée par le fait que les moyens d'indexation (86A, 89) sont constitués par lesdits moyens de freinage
(85).
15. Crémone-barillet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le ou les chevalets (37, 38) comportent deux branches d'entraînement (45, 46) pourvues,
chacune, d'au moins une languette d'entraînement (47, 48) définie apte à coopérer
avec une découpe (49) ajustée en conséquence de manière symétrique au plan médian
longitudinal au niveau d'une tringle de manoeuvre (5, 6).
16. Crémone-barillet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les moyens de rappel élastiques (25) coopérant avec le fouillot (19) sont définis
par un poussoir (27) soumis à l'action d'un ressort de rappel (28) et prévu apte,
en coopération avec des doigts d'entraînement (29, 30) associés audit fouillot (19),
à exercer sur ce dernier un couple de rappel dans ladite position de référence (26).
17. Crémone-barillet selon la revendication 16, caractérisée par le fait que le poussoir (27), sous l'action du ressort (28), est défini apte à exercer sa poussée
suivant une direction radiale au fouillot (19), tandis que les doigts d'entraînement
(29, 30) avec lesquels il coopère sont disposés symétriquement de part et de d'autre
de cette direction radiale (31) à une distance déterminée de l'axe (32) dudit fouillot
(19).
18. Crémone-barillet selon la revendication 17, caractérisée par le fait que le poussoir (27) comporte, en regard des doigts d'entraînement (29, 30), des plans
inclinés (33, 34) lui conférant une structure en V définie apte à garantir une compression
sensiblement constante du ressort (28) sous l'action desdits doigts d'entraînement
(29, 30) lors de la rotation du fouillot (19) partant de ladite position de référence
(26).
19. Crémone-barillet selon les revendications précédentes prises dans leur ensemble,
caractérisée par le fait que le offre (8) du boîtier (2) est réalisé par moulage par injection en matière synthétique
ou en alliage de zinc et comportant :
- une douille (90) pour la réception du ressort (82) correspondant aux moyens de rappel
élastiques (71) ;
- des logements (16) de réception de vis de fixation (17) à la têtière (7) ;
- une languette élastique (91) correspondant aux moyens d'indexation (64) définis
aptes à coopérer avec une denture (92) correspondant aux moyens d'indexation complémentaires
(65) que comporte en périphérie la roue verrou (56) ;
- un logement (13) de réception du ressort (28) agissant sur le poussoir (27) correspondant
aux moyens de rappel élastiques (25) du fouillot (19) dans sa position de référence
(26) ;
- un pivot (94) pourvu de moyens de clipage (95) sur lequel est prévu apte à engager
la roue verrou (56) ;
- des moyens de maintien et de guidage (96) de la roue d'inversion (36) ;
- une ouverture de réception d'une des extrémités d'un moyeu central (21) correspondant
au fouillot (19) ;
- les moyens de guidage du ou des chevalets (37, 38) ;
- la lame élastique (86) ainsi que la paroi d'appui (87) définissant les moyens de
freinage (85) prévus aptes à coopérer avec un chevalet (37).
20. Crémone barillet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les pièces de commande (3A) et de transmission (3B) du mécanisme d'entraînement (3)
sont conçues aptes à être disposées par empilement dans le coffre (8) du boîtier (2).