(19)
(11) EP 1 035 293 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
06.10.2004  Bulletin  2004/41

(21) Numéro de dépôt: 00105065.7

(22) Date de dépôt:  10.03.2000
(51) Int. Cl.7E06B 3/96

(54)

Bâti dormant pour portes et fenêtres

Fenster- oder Türzarge

Door or window frame


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE

(30) Priorité: 11.03.1999 LU 90370

(43) Date de publication de la demande:
13.09.2000  Bulletin  2000/37

(73) Titulaire: INTELLECTUAL TRADE CY S.A.
2953 Luxembourg (LU)

(72) Inventeur:
  • L'Inventeur a renoncé à sa désignation.

(74) Mandataire: Schmitt, Armand et al
Office Ernest T. Freylinger S.A., B.P. 48
8001 Strassen
8001 Strassen (LU)


(56) Documents cités: : 
DE-A- 2 330 448
FR-A- 2 758 851
DE-A- 2 621 640
US-A- 2 916 781
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne de façon générale un bâti dormant métallique pour portes et fenêtres. Elle concerne plus particulièrement des bâtis dormants métalliques avec montants et traverse(s) qui peuvent être assemblés sur chantier par des organes de fixation mécaniques.

    [0002] De tels bâtis dormants sont notamment décrits dans les brevets ou demandes de brevet suivants : GB-1,165,515, WO-83103873, US-2,559,864, GB-2,212,909, US-2,916,718, US-3,385,004, US-2,916,781, FR-94556 E et FR-2758851. Dans le cas d'une porte ils comprennent deux montants et une traverse supérieure, dont les deux extrémités sont reliées à l'extrémité supérieure de chacun de ces montants par des organes de fixation mécaniques, de manière à former un cadre en forme de U renversé. Dans le cas d'une fenêtre ils comprennent en outre une traverse de base, dont les extrémités sont reliées à l'extrémité inférieure des montants, de manière à former un cadre rectangulaire fermé. Les montants et la ou les traverses sont constitués d'une tôle profilée et présentent une âme bordée des deux côtés d'ailes pliées à angle droit et munies de rebords orientés l'un vers l'autre. Les extrémités à assembler de ces ailes sont le plus souvent coupées à 45° de façon à former un raccord biseauté.

    [0003] Des documents US-3,385,004, US-2,916,781, FR-94556 E il est connu d'utiliser une pièce de maintien en forme d'équerre, qui est fixée au niveau d'un raccord biseauté des ailes, pour immobiliser le bord oblique de l'aile de la traverse fermement contre le bord oblique de l'aile contiguë du montant, et maintenir ainsi le montant à angle droit par rapport à la traverse. L'âme des montants est munie de languettes qui s'engageant dans des fentes correspondantes de l'âme de la traverse. Le rabattement de ces languettes assure un assemblage par agrafage.

    [0004] Le document DE 26 21 640 prévoit comme unique moyen de fixation d'un raccord montant/traverse, un système de verrouillage tenon de torsion/fente agencé le long de chaque aile du raccord montant/traverse. Les tenons de torsion sont des languettes trapézoïdales.

    [0005] Le document FR-A-2758851 prévoit également comme seul moyen de fixation d'un raccord montant/traverse, un système de verrouillage tenon de torsion/fente agencé le long de chaque bord d'âme. Les tenons de torsion dissymétriques présentent à leur base une incision en forme de coin.

    [0006] Il faut cependant noter que tous ces bâtis dormants présentent l'inconvénient que leur montage est relativement compliqué et pose généralement des problèmes pour obtenir un ensemble rigide d'une finition précise et esthétique. Ceci est surtout le cas s'ils sont remplis d'un liant, tel que du béton, qui produit des pressions d'écartement élevées.

    [0007] Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients de ces bâtis dormants connus en présentant une solution très efficace et simple, pour obtenir un assemblage rigide d'une finition précise et esthétique en présence de pressions d'écartement élevées dues au remplissage du bâti dormant avec un liant. Conformément à l'invention, cet objectif est atteint par un procédé selon la première revendication.

    [0008] Un bâti assemblé selon le procédé de l'invention comprend de façon connue en soi deux montants et au moins une traverse, dont les deux extrémités sont raccordées mécaniquement à une extrémité d'un des deux montants par des organes de fixation, et ceci avant remplissage du bâti par un liant. Les montants et traverse(s) comprennent une âme bordée des deux côtés d'ailes. Les extrémités à assembler de ces ailes sont coupées à 45° de façon à former un raccord biseauté. Les organes de fixation comprennent, au niveau des âmes, des tenons de verrouillage qui s'engagent dans des fentes correspondantes de l'extrémité contiguë où ils sont bloqués par déformation, et aux niveau des raccords biseautés des ailes, une pièce de maintien qui est fixée sur les ailes de façon à immobiliser le bord oblique de l'aile de la traverse fermement contre le bord oblique correspondant de l'aile contiguë du montant respectif et à maintenir le montant à angle droit par rapport à la traverse, avant de bloquer les tenons dans leurs fentes correspondantes. Selon un aspect important de la présente invention, au moins un des tenons intervenant dans l'assemblage de deux extrémités présente à sa base deux incisions en forme de coin qui sont symétriques par rapport à un axe central du tenon. Ce tenon est déformé par torsion autour de cet axe central, de façon à ce que les bords déformés des deux incisions en forme de coin prennent appui sur les bords de la fente de l'âme dans laquelle le tenon est engagé. Par la torsion symétrique du tenon autour de son axe central, on arrive à rapprocher de façon efficace et fiable les âmes des deux extrémités à assembler entre les ailes immobilisées par l'intermédiaire des pièces de maintien. On élimine ainsi de façon efficace toute possibilité de jeu au niveau des raccords montants/traverse(s) et on obtient par conséquent un bâti qui se distingue par sa rigidité élevée et sa finition précise et esthétique, qui résiste sans problème à des pressions d'écartement élevées lors de son remplissage avec un liant.

    [0009] La fente qui reçoit le tenon présente avantageusement deux bords d'appui chanfreinés sur lesquels les bords déformés des deux incisions en forme de coin prennent appui. Les bords déformés des deux incisions du tenon peuvent également être chanfreinés.

    [0010] La pièce de maintien est avantageusement constituée d'un élément indépendant des montants et de la ou des traverses. Elle est conçue de façon à pouvoir être fixée, par exemple par des vis de réglage, d'une part, sur l'extrémité d'un montant et, d'autre part, sur l'extrémité contiguë de la traverse. Elle est de préférence fixée du côté intérieur des chambranles, où elle immobilise les extrémités des chambranles et les maintient les uns contre les autres dans un même plan, de manière immobile, avant que le blocage des tenons dans leurs fentes respectives provoque un rapprochement des extrémités immobilisées.

    [0011] Suivant une forme de réalisation particulière de l'invention, la pièce de maintien est formée d'un plat sensiblement rigide présentant deux bords repliés du même côté de ce plat, de façon à s'étendre dans des plans sensiblement perpendiculaires l'un par rapport à l'autre. Un de ces bords est fixé contre le rebord de l'aile du chambranle d'un montant, l'autre bord est fixé contre le rebord de l'aile d'une traverse montée à angle droit sur ce montant.

    [0012] D'autres particularités et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description détaillée d'un mode de réalisation avantageux, présenté ci-dessous, à titre d'illustration, en se référant aux dessins annexés. Ceux-ci montrent:
    Fig. 1:
    une vue partielle en perspective d'une forme de réalisation particulière d'un coin d'un bâti dormant, assemblé selon le procédé l'invention.
    Fig. 2:
    une section transversale d'un montant ou d'une traverse du bâti suivant cette forme de réalisation particulière.
    Fig. 3:
    une vue en plan et à plus grande échelle d'une pièce de maintien de cette forme de réalisation du bâti dormant.
    Fig. 4:
    une vue latérale de cette même pièce.
    Fig. 5:
    une vue en plan d'un tenon de verrouillage engagé dans une fente correspondante avant son blocage dans cette fente.
    Fig. 6:
    une vue latérale partielle et en coupe de ce même tenon après blocage et rapprochement des extrémités à assembler,
    Fig. 7:
    une vue en élévation partielle de cette forme de réalisation d'un bâti dormant encastré dans une paroi.


    [0013] Les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

    [0014] La Fig. 1 représente un bâti dormant selon l'invention. Il s'agit par exemple d'un dormant de porte qui comprend deux montants 1 et 2 et une traverse horizontale supérieure 3. Le bâti est destiné à être remplis d'un liant, par exemple sur base de béton, d'un matériau céramique, tel que du Kéraguss®, ou de polyuréthanne.

    [0015] Les montants 1 et 2 et la traverse 3 sont de préférence des tôles profilées de section transversale identique, comprenant une âme bordée des deux côtés d'ailes 6. La Fig. 2 représente une section transversale d'une exécution avantageuse d'une telle tôle profilée. Cette tôle présente sur toute sa longueur une battée 4 qui est longée de préférence par une fente 5. Cette dernière est conçue pour y loger un joint d'étanchéité (non représenté). Les ailes 6 sont pliées à angle droit et munies d'un rebord 7. Les rebords 7 des deux ailes 6 sont orientés l'un vers l'autre.

    [0016] Sur la Fig. 1 on voit que les ailes 6 avec leurs rebords 7 forment des chambranles des montants 1, 2 et de la traverse 3. Au niveau de la jonction entre les montants 1, 2 et la traverse 3, ces chambranles sont coupées à 45° de façon à obtenir un raccord biseauté 8.

    [0017] Pour la facilité du transport, l'assemblage des deux montants 1,2 et de la traverse supérieure 3 est seulement réalisé sur chantier. A cette fin on prévoit aux extrémités supérieures des montants 1, 2 et aux deux extrémités de la traverse 3 des organes de fixation mécaniques permettant d'assembler de façon simple un cadre en forme de U renversé. (Dans le cas d'une fenêtre, une traverse supplémentaire de base est utilisée pour former un cadre rectangulaire fermé). Les organes de fixation comprennent, d'une part, des tenons de verrouillage 9 aux extrémités de la traverse supérieure 3, et d'autre part, des fentes 10 correspondantes, agencées à l'extrémité supérieure des montants 1 et 2, de façon à ce que les tenons 9 puissent être engagés dans les fentes 10 (c.f. Fig. 1 et 5).

    [0018] Sur la Fig. 1 on voit que les fentes 10 pour les tenons 9 sont agencées dans l'âme du montant 1, de part et d'autre d'un pli 11 qui fait saillie du côté extérieur du bâti dormant. Ce pli 11 définit la fente 5 susmentionnée pour l'emplacement d'un joint. La largeur du pli 11 correspond sensiblement à la largeur des ailes 6 formant les chambranles. Les tenons 9 sont des extensions de l'âme de la traverse 3.

    [0019] A chacun des coins du bâti dormant on a prévu une pièce de maintien 12. Cette dernière est destinée à immobiliser le bord oblique d'une des extrémités du chambranle de la traverse supérieure 3 contre le bord oblique correspondant de l'extrémité supérieure du chambranle des montants 1 et 2 dans une position correcte, avant de bloquer les tenons 9 dans leur fente 10 correspondante. On évite ainsi que ces bords ne bougent l'un par rapport à l'autre au moment du blocage des tenons 9.

    [0020] Comme illustré par les Fig. 5 et 6, le tenon 9 a l'allure d'une lamelle présentant à sa base deux incisions en forme de coin 13, 13' qui sont symétriques par rapport à un axe central « 0 » du tenon. Comme montré sur la Fig. 6, les bords déformés des deux incisions en forme de coin 13, 13' prennent appui sur les bords de la fente 10 dans laquelle le tenon 9 est engagé. Par la torsion du tenon 9, on arrive efficacement à rapprocher les âmes des deux extrémités à assembler entre les ailes 6, qui sont immobilisées par l'intermédiaire des pièces de maintien 12. En conclusion, dans un bâti selon l'invention, on sait avec des moyens simples éliminer de façon efficace tout jeu de raccord et verrouiller de façon rigide et durable les extrémités des montants et de la traverse. On obtient ainsi avec des moyens simples un bâti rigide d'une finition précise et esthétique, qui est apte à résister à des pressions d'écartement élevées lors de son remplissage avec un liant. Il reste à noter que l'angle de coin α des incisions 13, 13' sera choisi notamment en fonction de l'épaisseur des bords de la fente 10. Ces derniers sont avantageusement chanfreinés (les chanfreins ne sont pas montrés), afin de faciliter leur engagement avec les bords des deux incisions en forme de coin 13, 13'.

    [0021] Les Fig. 3 et 4 montrent une exécution avantageuse de la pièce de maintien 12. Elle est formée d'un plat sensiblement rigide de forme allongée présentant des bords 14 et 15 pliés du même côté de ce plat de façon à s'étendre dans des plans perpendiculaires l'un par rapport à l'autre. Comme le montre la Fig. 1, cette pièce de maintien 12 est placée du côté intérieur des chambranles au niveau du coin formé par une extrémité de la traverse 3 et une extrémité des montants 1 et 2. Un des bords 14 de cette pièce de maintien 12 est fixé contre la face intérieure du rebord 7 de l'aile 6 de la traverse 3 au moyen d'une vis de réglage 16. L'autre bord 15 est fixé contre la face intérieure du rebord 7 de l'aile 6 du montant 1, resp. 2, par une vis analogue 16.

    [0022] Par une adaptation précise de la forme et des dimensions de la pièce de maintien 12 à celle de ces ailes 6 avec leurs rebords 7, il est possible d'obtenir, lors de la mise en place et de la fixation de cette pièce de maintien 12 au moyen de vis de réglage 16, un positionnement parfait dans un même plan des ailes 6 contiguës des montants 1 et 2 et de la traverse 3. Il sera apprécié qu'on forme ainsi un assemblage suffisamment rigide pour garantir que, lors de la torsion des tenons 9 dans leurs fentes correspondantes 10 (c.f. Fig. 6), les extrémités biseautées des chambranles restent parfaitement alignées et coplanaires, sans que des précautions supplémentaires doivent être prises.

    [0023] Pour le montage du bâti dormant dans une baie de porte 17, on place d'abord les montants 1 et 2 et la traverse 3, en forme d'un U, sur le sol, en regard de la baie 17. On engage ensuite les tenons 9, prévus aux deux extrémités de la traverse 3, dans les fentes correspondantes 10 de chacun des montants 1 et 2. On applique ensuite l'extrémité biseautée d'un montant contre l'extrémité biseautée contiguë de la traverse et on ajuste les pièces pour former un angle droit entre la traverse 3 et chacun des deux montants 1 et 2.

    [0024] Ensuite, on fixe les pièces de maintien 12 dans les deux coins où la traverse et les montants se rejoignent, de la façon montrée à la Fig. 1. Les extrémités biseautés des chambranles des deux montants sont ainsi immobilisées par rapport aux extrémités biseautés du chambranle de la traverse, de façon à former deux raccords biseautés 8 parfaits.

    [0025] L'opération suivante consiste à faire subir aux tenons 9 engagés dans leur fente 10 respective une torsion autour de leur axe, comme montré par les flèches 18 de la Fig. 6. De cette façon les tenons 9 arrivent, grâce à leurs incisions 13, 13' en forme de coin, à rapprocher et serrer fermement les parties centrales des extrémités de la traverse et des montants. La pièce de maintien 12 garantit que les ailes 6 restent coplanaires et que les bords obliques qui forment le raccord biseauté 8 ne peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre. La torsion des tenons 9 peut être réalisée au moyen d'une pince appropriée, de préférence en commençant par les tenons 9 se situant à proximité des ailes 6.

    [0026] En se référant à la Fig. 7, il sera noté que l'assemblage rigide des montants 1 et 2 avec la traverse 3 est ensuite redressé et bloqué provisoirement dans une baie 17. Les dimensions de la baie sont telles qu'une fente 19 subsiste entre le rebord 7 des ailes 6 sur tout le pourtour du bâti. Du mortier de remplissage 21, qui est généralement relativement fluide, est introduit par la fente 19 existant entre le bord 20 de la baie et les faces du bâti en regard de ce bord. Ainsi, les tenons 9, ayant subi une torsion autour de leur axe, comme décrit ci-dessus, peuvent former aux coins du bâti un ancrage efficace dans un mortier de remplissage 21 entourant ce bâti. Au lieu de mortier de remplissage, on pourrait également utiliser un autre liant, par exemple un liant céramique, tel que le Kéraguss ®, ou du polyuréthane.

    [0027] Si nécessaire, des ancrages supplémentaires, non représentés sur les figures, peuvent être préalablement montés sur la face des montants et de la traverse situés en regard du bord 20 de la baie 17.

    [0028] Au lieu de faire subir une torsion aux tenons 9 pour rapprocher les âmes des deux extrémités à assembler, on pourrait aussi prévoir un trou dans l'extrémité des tenons 9 qui sort des fentes 10 et chasser une clavette biseautée à travers ce trou du tenon, pour opérer le rapprochement stable et uniforme des extrémités à assembler.

    [0029] La forme de la pièce de maintien peut être de nature très variée. Elle pourrait, par exemple, être constituée d'un blochet ayant une forme carrée ou triangulaire, dont l'épaisseur correspond sensiblement à la largeur du rebord 7, de manière à permettre de fixer ce blochet aux traverses et montants au moyen de vis, d'une manière quelque peu analogue à la pièce de maintien 12 représentée sur les Fig..

    [0030] Lors de l'assemblage du bâti dormant suivant l'invention, il peut être préférable dans certains cas, de bloquer légèrement les tenons 9 dans leur fente 10 respective, tout en gardant cependant un petit jeu entre les extrémités des montants 1, 2 et de la traverse 3, avant de mettre en place la pièce de maintien 12 pour ajuster et fixer correctement les bords obliques des chambranles les uns contre les autres.

    [0031] On peut également fixer la pièce de maintien 12 par un de ses côtés à un montant 1, 2 ou à la traverse 3 avant assemblage du bâti dormant.

    [0032] Un bâti de fenêtre selon l'invention comprend normalement deux montants, une traverse supérieure et une traverse inférieure. Cette traverse inférieure peut être immobilisée et fixée de la même manière que la traverse supérieure 3.

    [0033] Il sera enfin noté que même un bâti dormant pour portes suivant l'invention peut comprendre une traverse inférieure à sa base. Cette traverse inférieure fait alors office de seuil de porte.


    Revendications

    1. Procédé d'assemblage d'un bâti dormant métallique pour portes ou fenêtres comprenant deux montants (1, 2) et une ou deux traverses (3), chacun desdits montants et chacune desdites traverses (3) comprenant une âme bordée d'ailes (6), les extrémités à raccorder dédites ailes étant coupées à 45°, de façon à former un raccord biseauté (8), ledit procédé comprenant les étapes suivantes:

    on raccorde d'abord chacune des deux extrémités d'une traverse (3) à une extrémité d'un des deux montants (1, 2), en engageant au moins un tenon de verrouillage (9) d'une extrémité d'âme dans une fente (10) correspondante de l'extrémité d'âme contiguë, ledit tenon (9) ayant à sa base deux incisions (13, 13') en forme de coin qui sont symétriques par rapport à un axe central (0) du tenon (9);

    on bloque ensuite chacun des raccords biseautés (8) des ailes (6) en fixant une pièce de maintien (12) sur lesdites ailes (6) de façon à immobiliser le bord oblique de l'aile (6) de la traverse (3) fermement contre le bord oblique (8) de l'aile (6) contiguë du montant respectif (1, 2) et à maintenir ainsi le montant (1, 2) respectif à angle droit par rapport à la traverse (3);

    on déforme ensuite chacun desdits tenons de verrouillage (9) par torsion autour de son axe central (0), de façon à ce que les bords déformés des deux incisions (13, 13') en forme de coin du tenon (9) prennent appui sur les bords de la fente (10) dans laquelle ce tenon (9) est engagé, rapprochant ainsi, par la torsion du tenon (9), les parties centrales des âmes des deux extrémités assemblées entre les ailes (6), qui sont immobilisées par l'intermédiaire desdites pièces de maintien (12); et

    on remplit finalement les montants (1, 2) et la traverse (3) avec un liant, lesdits tenons tordus (9) servant comme élément d'ancrage dans ledit liant.


     
    2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel, lors de la torsion du tenon (9), les bords des deux incisions (13, 13') en forme de coin prennent appui sur des bords d'appui chanfreinés de ladite fente (10).
     
    3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel ladite traverse est une traverse supérieure (3) d'un bâti de porte ou de fenêtre.
     
    4. Procédé selon la revendication 1, 2 ou 3, dans lequel ladite traverse (3) est une traverse inférieure d'un bâti de fenêtre ou une traverse inférieure formant un seuil d'un bâti de porte.
     
    5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel lesdits montants (1, 2) et lesdites traverses (3) sont constitués d'une tôle profilée et présentent le long de leurs bords longitudinaux des ailes (6) pliées à angle droit et munies de rebords (7) orientés l'un vers l'autre; ces ailes (6) avec leurs rebords (7) formant des chambranles dont les extrémités à assembler sont coupées à 45° de façon à former lesdits raccords biseautés (8).
     
    6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel la pièce de maintien (12) est formée d'un plat rigide présentant deux bords repliés (14, 15) du même côté de ce plat de façon à s'étendre dans des plans sensiblement perpendiculaires l'un par rapport à l'autre, un de ces bords (15) étant fixé contre le rebord (7) de l'aile (6) du chambranle d'un montant (1, 2), l'autre bord (14) étant fixé contre le rebord (7) de l'aile (6) du chambranle de la traverse (3) raccordée à ce montant (1, 2).
     
    7. Procédé selon la revendication 5 ou 6, dans lequel lesdites pièces de maintien (12) sont fixées du côté intérieur des chambranles.
     
    8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel la pièce de maintien (12) est fixée sur les ailes (6) à l'aide de vis de réglage (16), d'une part, sur l'extrémité d'un montant (1 ou 2) et, d'autre part, sur l'extrémité contiguë de la traverse (3).
     


    Claims

    1. Procedure for the assembly of a metal door frame or window frame comprising two jambs (1, 2) and one or two transoms (3), each of said jambs and each of said transoms (3) comprising a web edged with flanges (6), these flanges being cut to 45° at the ends to be joined in such a way as to form a mitre joint (8), said procedure comprising the following steps:

    first, each of the two ends of the transom (3) is joined to one end of the two jambs (1, 2) by engaging at least one locking tenon (9) in a corresponding slot (10) in the contiguous web end, said tenon (9) being provided at its base with two wedge-shaped incisions (13, 13') which are symmetrical with respect to a central axis (0) of the tenon (9);

    next, each of these mitre joints (8) of the flanges (6) is firmly held in place by fixing a supporting piece (12) to said flanges (6) so as to hold the oblique edge of the flange (6) of the transom (3) firmly against the contiguous oblique edge (8) of the flange (6) of its respective jamb (1,2) and thus maintain the respective jamb (1, 2) at right angles to the transom (3);

    each of said locking tenons (9) is then deformed through twisting about its central axis (0) so that the deformed edges of the two wedge-shaped incisions (13, 13') of the tenon (9) the edges of the slot (10) in which this tenon (9) is engaged rest on, thus by means of the twisting of the tenon (9) thus bringing together the central parts of the webs of the two ends assembled between the flanges (6), which are immovably fixed by means of said supporting pieces (12); and

    finally, the jambs (1, 2) and the transom (3) are filled with a binder, said twisted tenons (9) servant as anchorage element in said binder.


     
    2. Procedure according to claim 1 in which, when the tenon (9) is twisted, the edges of the two wedge-shaped incisions (13, 13') rest on chamfered edges of said slot (10).
     
    3. Procedure according to claim 1 or 2 in which said transom is an upper transom (3) of a door frame or of window frame.
     
    4. Procedure according to claim 1, 2 or 3 in which said transom (3) is a lower transom of a window frame or a lower transom forming a threshold of a door frame.
     
    5. Procedure according to any of claims 1 to 4 in which said jambs (1, 2) and said transoms (3) are made from profiled sheet metal and along their longitudinal edges are provided with flanges (6) folded at a right angle and possessing lips (7) oriented towards each other; these flanges (6) together with their lips (7) forming architraves of which the ends to be joined are cut to 45° in order to form said mitre joints (8).
     
    6. Procedure according to claim 5 in which the supporting piece (12) is formed of a rigid flat plate having two edges (14, 15) folded towards the same side of this plate so as to extend in planes which are essentially perpendicular to each other, one of these edges (15) being fixed to the lip (7) of the flange (6) of the architrave of a jamb (1, 2), the other edge (14) being fixed to the lip (7) of the flange (6) of the architrave of the transom (3) joined to this jamb (1, 2).
     
    7. Procedure according to claim 5 or 6 in which said supporting pieces (12) are fixed to the inside surface of the architraves.
     
    8. Procedure according to one of claims 1 to 7 in which the supporting piece (12) is fixed by means of adjusting screws (16) to the flanges (6) at the end of a jamb (1 or 2) on one side and to the contiguous end of the transom (3) on the other side.
     


    Ansprüche

    1. Verbindungsverfahren für eine Tür- oder Fensterzarge aus Metall mit zwei Seitenteilen (1, 2) und einem oder zwei Querträgern (3), wobei jeder der Seitenteile und jeder der Querträger (3) einen mit Flügelteilen (6) umgebenen Steg aufweist und die anzuschließenden Enden der Flügelteile in einem Winkel von 45° abgeschnitten sind, um eine Gehrverbindung (8) zu bilden, welches Verfahren folgende Schritte umfasst:

    zunächst wird jedes der beiden Enden eines Querträgers (3) mit einem Ende eines der beiden Seitenteile (1,2) verbunden, indem mindestens ein Verriegelungszapfen (9) eines Stegendes in einen entsprechenden Schlitz (10) des benachbarten Stegendes eingeführt wird, wobei der Zapfen (9) an seiner Basis zwei keilförmige Einschnitte (13, 13') aufweist, die zu einer Mittelachse (0) des Zapfens (9) symmetrisch verlaufen;

    dann wird jeder der Gehrverbindungen (8) der Flügelteile (6) festgestellt, indem an den Flügelteilen (6) ein Halteteil (12) befestigt wird, um die schräge Kante des Flügelteils (6) des Querträgers (3) an der schrägen Kante (8) des benachbarten Flügelteils (6) des jeweiligen Seitenteils (1, 2) festzulegen und so den jeweiligen Seitenteil (1, 2) im rechten Winkel zum Querträger (3) zu halten;

    danach wird jede der Verriegelungszapfen (9) durch Verdrehung um seine Mittelachse (0) so verformt, dass die verformten Kanten der beiden keilförmigen Einschnitte (13, 13') des Zapfens (9) an den Kanten des Schlitzes (10), in den dieser Zapfen (9) eingeführt ist, zum Anliegen kommen und so die Mittelteile der Stege durch die Verdrehung des Zapfens (9) zu den beiden verbundenen Enden zwischen den Flügelteilen (6) geführt werden, die durch die Halteteile (12) festgelegt sind;

    schließlich werden die Seitenteile (1, 2) und der Querträger (3) mit einem Bindemittel gefüllt, wobei die verdrehten Zapfen (9) als Verankerungselement in diesem Bindemittel dienen.


     
    2. Verfahren nach Anspruch 1, bei dem die Kanten der beiden keilförmigen Einschnitte (13, 13') bei der Verdrehung des Zapfens (9) an abgeschrägten Stützkanten des Schlitzes (10) zum Anliegen kommen.
     
    3. Verfahren nach Anspruch 1 oder 2, bei dem der Querträger ein oberer Querträger (3) einer Tür- oder Fensterzarge ist.
     
    4. Verfahren nach Anspruch 1, 2 oder 3, bei dem der Querträger (3) ein unterer Querträger einer Fensterzarge oder ein unterer, eine Türschwelle bildender Querträger einer Türzarge ist.
     
    5. Verfahren nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 4, bei dem die Seitenteile (1, 2) und die Querträger (3) aus einem Formblech bestehen und an ihren Längskanten entlang Flügelteile (6) aufweisen, die rechtwinklig umgebogen und mit aufeinander ausgerichteten, umgebogenen Rändern (7) versehen sind; diese Flügelteile (6) mit ihren umgebogenen Rändern (7) Rahmen bilden, deren zu verbindende Enden in einem Winkel von 45° abgeschnitten sind, um die Gehrverbindungen (8) zu bilden.
     
    6. Verfahren nach Anspruch 5, bei dem das Halteteil (12) aus einem steifen Flachprofil besteht, das zwei auf der gleichen Seite dieses Flachprofils umgebogene Ränder (14, 15) aufweist, die sich somit in weitgehend quer zueinander verlaufenden Ebenen erstrecken, wobei einer dieser Ränder (15) am umgebogenen Rand (7) des Flügelteils (6) des Rahmens eines Seitenteils (1 ,2) befestigt ist und der andere Rand (14) am umgebogenen Rand (7) des Flügelteils (6) des Rahmens des mit diesem Seitenteil (1, 2) verbundenen Querträgers (3) befestigt ist.
     
    7. Verfahren nach Anspruch 5 oder 6, bei dem die Halteteile (12) an der Innenseite der Rahmen befestigt sind.
     
    8. Verfahren nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 7, bei dem das Halteteil (12) an den Flügelteilen (6) mittels Stellschrauben (16) befestigt ist, einerseits am Ende eines Seitenteils (1 oder 2) und andererseits am benachbarten Ende des Querträgers (3).
     




    Dessins