(19)
(11) EP 1 050 324 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
13.10.2004  Bulletin  2004/42

(21) Numéro de dépôt: 00420082.0

(22) Date de dépôt:  26.04.2000
(51) Int. Cl.7A63C 5/04

(54)

Ski alpin

Abfahrtski

Alpine ski


(84) Etats contractants désignés:
AT DE FR

(30) Priorité: 06.05.1999 FR 9905956

(43) Date de publication de la demande:
08.11.2000  Bulletin  2000/45

(73) Titulaire: SKIS ROSSIGNOL S.A.
38500 Voiron (FR)

(72) Inventeurs:
  • Schrobiltgen, Thierry
    73610 Attignat Oncin (FR)
  • Fagot, Jacques
    38430 Saint Jean de Moirans (FR)
  • Deborde, Henri-Charles
    38850 Bilieu (FR)

(74) Mandataire: Palix, Stéphane et al
Cabinet Laurent et Charras 20, rue Louis Chirpaz B.P. 32
69131 Ecully Cedex
69131 Ecully Cedex (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 034 643
DE-A- 19 712 569
DE-A- 4 112 950
DE-C- 464 520
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description

    Domaine technique



    [0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse, et plus précisément des skis alpins. Elle se rapporte plus particulièrement à la famille des skis alpins de petite taille, et présentant une ligne de cote relativement creusée.

    Techniques antérieures



    [0002] Comme on le sait, la tendance actuelle est à l'amélioration de la facilité, c'est-à-dire à la maniabilité et au confort notamment par un gain de poids. Ceci peut être obtenu par la réduction de la longueur des skis. Ainsi, depuis une dizaine d'années, la longueur moyenne d'un ski de slalom a diminué de plus de 30 cm, passant d'une taille moyenne supérieure à 2 m, pour arriver aujourd'hui à une taille proche de 1,70 m. L'essentiel de la réduction de taille s'est d'ailleurs opérée dans les toutes dernières années.

    [0003] Complémentairement, afin de conserver une surface portante suffisante, on a observé que la largeur des skis, notamment dans la zone spatule, est en constante augmentation.

    [0004] Ainsi, dans le même intervalle de temps, la largeur de la zone spatule d'un ski de slalom est passée d'environ 85 mm à 102 mm, ce qui représente une augmentation de vingt pour cent (20 %), dont l'essentiel a eu lieu au cours des quelques dernières années.

    [0005] En outre, on assiste également à une autre modification concernant les skis alpins, à savoir la tendance à adopter des lignes de cotes de plus en plus creusées. Cela résulte d'une évolution de la pratique du ski alpin.

    [0006] En effet, les virages sont de plus en plus "coupés", c'est-à-dire que les dérapages de l'arrière du ski en sortie de virage sont progressivement diminués, et très souvent inexistants. Dans ce cas, la conduite du virage s'effectue préférentiellement sur la carre qui procure un gain de précision et de vitesse. Plus précisément, la tendance au creusement de la ligne de cote se mesure par l'augmentation de la différence entre la largeur de la zone spatule et la largeur de la zone patin.

    [0007] Ainsi, cette différence a pratiquement doublé depuis une dizaine d'années, et l'augmentation principale est essentiellement concentrée dans les quelques dernières années.

    [0008] Ainsi, compte tenu des différentes évolutions des dimensions des skis, il apparaît un problème de stabilité lorsque le ski est à plat sur la neige et à grande vitesse. En effet, on observe une tendance au flottement transversal, qui s'avère perturbant pour le skieur et augmente les risques de chutes.

    [0009] Ainsi, un premier problème que se propose de résoudre invention est celui de la stabilité transversale d'un ski relativement court, lorsque celui-ci est à plat sur la neige et à grande vitesse.

    [0010] Par ailleurs, la pratique consistant à couper les virages, et à conduire les virages essentiellement sur la carre, laisse apparaître un problème de maintien dans le virage des extrémités des skis, en réduisant les dérapages ou les phénomènes de "broutage".

    [0011] Ainsi, un second problème que se propose de résoudre l'invention est celui de l'accrochage, et donc de la rigidité en flexion et torsion d'un ski court, notamment dans ses zones avant et arrière, de manière à assurer une pression suffisante au niveau des carres lors de la conduite des virages coupés.

    [0012] L'invention vise à résoudre simultanément ces deux problèmes en proposant un ski court dont la tenue est fortement améliorée à grande vitesse, que ce soit lorsqu'il est sur la carre en augmentant la pression des extrémités avant et arrière du ski, ou lorsqu'il est en trace directe en contrôlant les frottements transversaux.

    Exposé de l'invention



    [0013] L'invention concerne donc un ski alpin comportant une zone spatule, une zone patin et une zone talon, et présentant :
    • une longueur inférieure à 1800 mm ;
    • une largeur maximale au niveau de la zone spatule comprise entre 100 et 140 mm ;
    • une largeur minimale au niveau de la zone patin comprise entre 60 et 100 mm.


    [0014] Ce ski est de structure composite et comprend :
    • une partie inférieure composée d'une semelle de glisse bordée par des carres métalliques et recouverte par une feuille de renfort,
    • une partie intermédiaire composée d'un noyau et des chants,
    • et une partie supérieure.


    [0015] Ce ski comporte également au moins une rainure de raidissement ménagée dans la partie inférieure, parallèlement au plan longitudinal médian, ladite rainure encastrant la semelle et le renfort inférieur dans une déformation complémentaire pour former une nervure sur ledit élément de renfort, améliorant ses caractéristiques de raideur en flexion.

    [0016] Autrement dit, le ski conforme à l'invention intègre au niveau de sa semelle, une ou plusieurs rainures qui, à la fois assurent un guidage longitudinal lorsque le ski est en trace directe, et qui confèrent à l'élément de renfort inférieur une rigidité supplémentaire, qui s'avère plus particulièrement efficace pour augmenter la pression sur les carres lors de la conduite du virage.

    [0017] En d'autres termes, le ski comporte au moins une rainure qui est réalisée par déformation des éléments inférieurs, à savoir la semelle et le renfort inférieur qui la recouvre.

    [0018] De la sorte, on permet au ski de résister aux déplacements transversaux lorsqu'il se trouve à plat sur la neige, et grâce aux mêmes moyens de rainurage, on confère une rigidité qui permet une meilleure transmission des appuis au niveau des carres.

    [0019] Le ski de l'invention se caractérise en ce qu'il comporte également deux ensembles de rainures de raidissement (21-23, 24-26) ménagés dans la partie inférieure, parallèlement au plan longitudinal médian (5), ces rainures (21-26) encastrant la semelle (6) et le renfort dans une déformation complémentaire pour former une nervure (12) dans ledit élément de renfort, améliorant ses caractéristiques de raideur en flexion, un premier ensemble de rainures (21-23) étant localisé au niveau de la zone talon, et un second ensemble de rainures (24-26) étant présent au niveau de la zone spatule, et dans lequel à l'intérieur de chaque ensemble, les rainures (22, 25), localisées à proximité du plan longitudinale médian, présentent une longueur supérieure à celle des rainures (21-23, 24-26) les plus proches des carres (7).

    [0020] Dans une forme particulière de réalisation, les rainures sont présentes uniquement dans les zones spatule ou talon, alors que la zone patin n'en contient aucune.

    [0021] De la sorte, on privilégie la rigidification dans les zones nécessitant une accentuation des appuis lors de la conduite du virage. Ainsi, lorsque le ski présente une spatule plus large, les rainures peuvent n'être présentes qu'au niveau de la zone spatule.

    [0022] Dans la forme particulière où la zone patin est exempte de rainures, les rainures présentes dans la zone talon et la zone spatule, peuvent être colinéaires, de manière à être disposées dans l'alignement l'une de l'autre, ou bien encore décalées.

    [0023] La forme des rainures peut présenter un profil avantageux. Ainsi, dans une forme préférée, les rainures présentent une largeur supérieure à 5 mm pouvant aller jusqu'à 15 mm ainsi qu'une profondeur supérieure à 2 mm pouvant aller jusqu'à 8 mm.

    [0024] Dans une forme préférée, les rainures présentent une section en arc de cercle, qui permet d'assurer une bonne canalisation de la neige au niveau de la semelle. En revanche, leurs extrémités avant et arrière sont progressives pour n'imposer que de faibles ruptures de pentes aux renforts internes.

    Description sommaire des figures



    [0025] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l'appui des figures annexées, dans lesquelles :

    La figure 1 est une vue de dessous d'un ski ne comprenant pas les caractéristiques de l'invention.

    La figure 2 est une vue en coupe du ski de la figure 1 selon le plan repéré (II, II').

    La figure 3 est une vue de dessous d'un ski conforme à une variante de réalisation.

    La figure 4 est une vue en coupe du ski de la figure 1 selon le plan repéré (IV, IV').


    Manière de réaliser l'invention



    [0026] L'invention concerne un ski (1) pour adulte de faible longueur (L), typiquement inférieure à 180 cm.

    [0027] Le ski (1) se décompose, longitudinalement, selon trois zones contiguës, à savoir une première zone spatule (2), située à l'avant, une zone patin (3) sur laquelle seront montées les fixations de sécurité, et une zone talon (4), à l'arrière de la zone patin (3).

    [0028] Les skis conformes à invention se rattachent à la famille des skis dont la zone spatule (2) présente une largeur (L1) maximale comprise entre 100 et 140 mm.

    [0029] Complémentairement, la zone patin (3) du ski présente une largeur (L2) minimale, comprise entre 60 et 100 mm. De la sorte, les skis conformes à l'invention englobent, mais ne sont pas limités à la seule famille des skis dits "paraboliques", destinés à la pratique connue selon l'expression anglaise de "carving".

    [0030] Ces skis, plus courts que ceux utilisés par le passé ont une ligne de cotes très creusée permettant de réaliser des virages très inscrits sur la carre, c'est-à-dire avec le minimum de dérapage.

    [0031] Comme illustré à la figure 2, un tel ski (1) présente, vue en coupe, une semelle (6) destinée à venir au contact de la neige, et formant la surface de glisse.

    [0032] Cette semelle (6) est bordée latéralement de carres métalliques (7, 8) destinées à mordre dans la neige lors des virages.

    [0033] Cette semelle (6), comme illustré à la figure 2, est recouverte d'un élément de renfort (9) présent sur une grande partie de la largeur du ski. Cet élément de renfort (9) peut être de constitution variée, et peut par exemple être un renfort métallique réalisé en acier ou en alliage d'aluminium. Il peut également être un renfort fibreux, et incorporer des fibres de verre, de kevlar® ou de carbone.

    [0034] Ce ski présente au moins une rainure (10) ménagée dans la semelle (6), parallèlement au plan longitudinal médian (5).

    [0035] Cette rainure (10) présente dans la semelle (6), est réalisée par déformation des éléments inférieurs du ski, à savoir la semelle (6) et l'élément de renfort (9). De la sorte, l'élément de renforcement (9) disposé au-dessus de la semelle (6) présente également une rainure (11) formant goulotte à l'intérieur de laquelle est encastrée la nervure (10) de la semelle.

    [0036] Ainsi, la goulotte (11) de l'élément de renforcement forme une nervure (12) rigidifiant en flexion l'élément de renforcement (9).

    [0037] De la sorte, les zones du ski dans lesquelles sont présentes ces rainures présentent une rigidité accrue, qui s'avère particulièrement appréciable pour exercer des efforts au niveau des carres, lors de la conduite du virage.

    [0038] Dans le ski de la figure 1, la semelle (6) présente deux rainures (10, 15) disposées selon le plan longitudinal médian (5) du ski, et séparées par une zone de semelle plate (16), au niveau de la zone patin (3).

    [0039] Dans la forme illustrée, les rainures (10, 15) présentes à l'avant et à l'arrière de la semelle, sont situées dans un même alignement, mais les différentes rainures pourraient être décalées les unes par rapport aux autres.

    [0040] Comme on le voit à la figure 3, le ski selon l'invention comprend des rainures (21-26) qui sont associées par un ensemble de rainures parallèles. Les rainures externes (21, 23, 24, 26) sont notamment destinées à renforcer le ski à proximité des carres (7, 8).

    [0041] Pour assurer un bon guidage longitudinal, les rainures (22, 25) localisées à proximité du plan longitudinal médian (5) présentent une longueur supérieure à celle des rainures (21, 23, 24, 26) plus proches des carres (7, 8).

    [0042] Comme illustré à la figure 2, la géométrie de la rainure (10) peut adopter un profil préférentiel. Ainsi, pour limiter les ruptures de courbure et faciliter la fabrication on adoptera des profils aussi adoucis que possible, tout en n'excluant pas, à certains endroits des ruptures de pentes brutales.

    [0043] Ainsi, le ski illustré à la figure 2 présente une rainure dont le profil est une demi ellipse, de largeur comprise entre 5 et 15 mm, et de profondeur comprise entre 2 et 8 mm.

    [0044] De même, les extrémités longitudinales des rainures présentent un profil en pente douce progressive, limitant les déformations des renforts internes.

    [0045] Il ressort de ce qui précède que le ski conforme à l'invention présente à la fois :
    • une bonne stabilité lorsqu'il est utilisé en trace directe, malgré sa forte largeur ;
    • une bonne capacité à l'inscription en virage, notamment lorsque ceux-ci sont coupés.



    Revendications

    1. Ski alpin (1) comportant une zone spatule (2), une zone patin (3) et une zone talon (4), et présentant :

    - une longueur (L) inférieure à 1800 mm ;

    - une largeur (L1) maximale au niveau de la zone spatule (2) comprise entre 100 et 140 mm ;

    - une largeur (L2) minimale au niveau de la zone patin (3) comprise entre 60 et 100 mm, ledit ski étant de structure composite et comprenant :

    . une partie inférieure composée d'une semelle de glisse bordée par des carres métalliques et recouverte par une feuille de renfort ;

    . une partie intermédiaire composée d'un noyau et des chants ;

    . et une partie supérieure ;

    caractérisé en ce qu'il comporte également deux ensembles de rainures de raidissement (21-23, 24-26) ménagés dans la partie inférieure, parallèlement au plan longitudinal médian (5), ces rainures (21-26) encastrant la semelle (6) et le renfort dans une déformation complémentaire pour former une nervure (12) dans ledit élément de renfort, améliorant ses caractéristiques de raideur en flexion, un premier ensemble de rainures (21-23) étant localisé au niveau de la zone talon, et un second ensemble de rainures (24-26) étant présent au niveau de la zone spatule, et dans lequel à l'intérieur de chaque ensemble, les rainures (22, 25) localisées à proximité du plan longitudinal médian présentent une longueur supérieure à celle des rainures (21-23, 24-26) les plus proches des carres (7, 8).
     
    2. Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins deux des rainures sont colinéaires.
     
    3. Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rainures présentent une largeur supérieure à 5 mm, et préférentiellement voisine de 10 mm.
     
    4. Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rainures présentent une profondeur supérieure à 2 mm, et préférentiellement voisine de 5 mm.
     
    5. Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rainures présentent une section en arc d'ellipse.
     


    Ansprüche

    1. Alpinski (1) mit einer Schaufelzone (2), einer Gleitzone (3) und einer Endzone (4) und:

    - einer Länge (L) von weniger als 1800 mm;

    - einer maximalen Breite (L1) im Bereich der Schaufelzone (2) zwischen 100 und 140 mm;

    - einer minimalen Breite (L2) im Bereich der Gleitzone (3) zwischen 60 und 100 mm, wobei der genannte Ski eine Verbundstruktur aufweist und folgendes umfaßt:

    • einen unteren Teil, der sich zusammensetzt aus einem Gleitbelag, der durch metallische Kanten begrenzt ist und durch eine Verstärkungsschicht bedeckt ist;

    • ein Zwischenteil, welches sich zusammensetzt aus einem Kern und Seitenwangen;

    • und einen oberen Teil;

    dadurch gekennzeichnet, daß er ebenfalls zwei Anordnungen von Versteifungsnuten (21-23, 24-26) aufweist, die im unteren Teil parallel zu seiner mittleren Längsebene (5) angebracht sind, wobei diese Nuten (21-26) dem Belag (6) und der Verstärkung eine komplementäre Verformung verleihen, um eine Verrippung (12) in dem genannten Verstärkungselement zu bilden und seine Biegesteifigkeitseigenschaften zu verbessern, wobei eine erste Nutanordnung (21-23) im Bereich der Endzone angeordnet ist und eine zweite Nutanordnung (24-26) im Bereich der Schaufelzone vorhanden ist und wobei in jeder Anordnung die nahe der mittleren Längsebene angeordneten Nuten (22,25) eine größere Länge als die der Nuten (21,23, 24,26) nahe den Kanten (7,8) aufweisen.
     
    2. Ski nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß mindestens zwei der Nuten kolinear sind.
     
    3. Ski nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Nuten eine Breite oberhalb von 5 mm und vorzugsweise nahe 10 mm aufweisen.
     
    4. Ski nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Nuten eine Tiefe oberhalb von 2 mm und vorzugsweise nahe 5 mm aufweisen.
     
    5. Ski nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Nuten einen Querschnitt in Form eines Ellipsenbogens aufweisen.
     


    Claims

    1. Alpine ski (1) including a tip region (2), an underboot region (3), and a heel region (4), and having:

    - a length (L) less than 1800 mm;

    - a width (L1) maximum at the tip region (2) of between 100 and 140 mm;

    - a width (L2) minimum at the underboot region (3) of between 60 and 100 mm, said ski having a composite structure and comprising:

    . a lower part composed of a gliding sole bordered by metal edges and covered by a reinforcement sheet;

    . an intermediate part composed of a core and sides;

    . and an upper part;

    characterized in that it also includes two sets of stiffening grooves (21-23, 24-26) made in the lower part, parallel to the longitudinal mid-plane (5), said grooves (21-26) embedding the sole (6) and the reinforcement in a complementary deformation in order to form a rib (12) in said reinforcement element, improving its characteristics of bending stiffness, a first set of grooves (21-23) being located at the heel region, and a second set of grooves (24-26) being present at the tip region, and in which inside each set, the grooves (22, 25) located in the vicinity of the longitudinal mid-plane have a length greater than that of the grooves (21-23, 24-26) the closest to the edges (7, 8).
     
    2. Ski according to claim 1, characterized in that at least two of the grooves are collinear.
     
    3. Ski according to claim 1, characterized in that the grooves have a width greater than 5 mm, and preferably close to 10 mm.
     
    4. Ski according to claim 1, characterized in that the grooves have a depth greater than 2 mm, and preferably close to 5 mm.
     
    5. Ski according to claim 1, characterized in that the grooves have a section in arc of ellipse.
     




    Dessins