(19)
(11) EP 1 050 326 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
13.10.2004  Bulletin  2004/42

(21) Numéro de dépôt: 00810360.8

(22) Date de dépôt:  27.04.2000
(51) Int. Cl.7A63C 9/08, A63C 9/086

(54)

Fixation déclenchable pour planche de glisse

Auslösbare Bindung für Gleitbrett

Releasable fixation for a snowglider


(84) Etats contractants désignés:
AT DE FR

(30) Priorité: 03.05.1999 FR 9905734

(43) Date de publication de la demande:
08.11.2000  Bulletin  2000/45

(73) Titulaire: LOOK FIXATIONS S.A.
58000 Nevers (FR)

(72) Inventeurs:
  • Hillairet, Jean-Marc, Rés. Général de Gaulle Bat.1
    58000 Nevers (FR)
  • Juge, Christophe
    58000 Nevers (FR)

(74) Mandataire: Meylan, Robert Maurice et al
c/o BUGNION S.A. 10, route de Florissant Case Postale 375
1211 Genève 12 - Champel
1211 Genève 12 - Champel (CH)


(56) Documents cités: : 
DE-U- 29 608 353
FR-A- 2 740 350
US-A- 5 743 550
FR-A- 2 483 793
US-A- 4 741 550
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] L'invention concerne une fixation déclenchable pour planche de glisse comprenant une première partie solidaire d'une chaussure et une seconde partie destinée à être fixée à la planche de glisse et dans laquelle la première partie est retenue au moins approximativement par ses deux extrémités sur la deuxième partie par des pièces mobiles maintenues en prise avec la première partie sous l'action d'au moins un ressort de manière à libérer la chaussure en cas de chute avant ou arrière, ainsi qu'en torsion.

    [0002] Une telle fixation est connue du brevet AT 315 040. La semelle de la chaussure est munie d'une pièce métallique en U présentant des logements dans lesquels sont engagés des doigts de retenue dont l'un est monté coulissant contre l'action d'un ressort dans un boîtier fixé au ski. Une fixation du même type est décrite dans le brevet AT 317 738. Le brevet US 3 957 280 décrit également une chaussure du même type, dans laquelle les deux doigts de retenue sont montés coulissants contre l'action d'un ou deux ressorts. Dans les fixations décrites dans les brevets US 3 834 723 et 4 191 395, les doigts coulissants de verrouillage sont montés dans la semelle de la chaussure et coopèrent avec des surfaces formées dans deux pièces, respectivement une pièce, fixées au ski. Une solution du même type que celle décrite dans le brevet US 3 957 280 a été reprise dans le brevet US 4 245 409. Ces constructions permettent de supprimer totalement l'ajustement de la fixation à la pointure des chaussures, c'est-à-dire d'avoir une fixation vraiment universelle et permettre de réduire le nombre de pièces. Par contre, ces fixations n'ont jamais pu être vraiment commercialisées car elles présentent un inconvénient majeur : la détérioration des surfaces sensibles de la semelle de la chaussure, c'est-à-dire des surfaces participant directement au déclenchement de la fixation en cas de chute. Ces fixations présentent par contre un avantage intéressant, qui réside dans la possibilité de conformer les extrémités de la chaussure de façon très libre, en particulier de supprimer les trottoirs avant et arrière qui sont nécessaires pour les fixations de ski usuelles, et d'arrondir la face inférieure de la semelle à ses extrémités de manière à faciliter la marche.

    [0003] Pour palier aux inconvénients des chaussures à fixation intégrée selon l'art antérieur susmentionnée, il a été proposé de réaliser une fixation en trois parties, à savoir une première partie destinée à être fixée à la planche de glisse, une deuxième partie solidaire de la chaussure et une troisième partie reliant les premières et deuxièmes parties, seules les premières et troisièmes parties étant agencées de manière à constituer une liaison déclenchable en cas de chute. La chaussure peut être conventionnelle. De telles fixations sont décrites dans les brevets US 3 918 732, 4 191 395 et dans le brevet FR 2 659 565. Ces fixations sont relativement volumineuses et sont destinées à des chaussures de type conventionnel comportant un trottoir avant et un trottoir arrière pour leurs fixations sur la partie intermédiaire. Une adaptation à la pointure de la chaussure des moyens de fixation de celle-ci sur la partie intermédiaire reste nécessaire.

    [0004] L'invention a pour but de conserver l'indépendance des moyens de déclenchement en torsion et en chute avant que l'on trouve dans les fixations à butée et à talonnière, ce qui permet de mieux maîtriser les efforts de déclenchement dans chaque cas.

    [0005] Le document FR-A-2 483 793 décrit une fixation selon le préambule de la revendication 1.

    [0006] Dans la fixation selon l'invention, la première partie, solidaire de la chaussure, présente, à l'arrière, une paire de tenons latéraux, et en ce que la seconde partie, solidaire de la planche de glisse, comprend, à l'arrière, une pièce mobile constituée d'un étrier montée pivotant autour d'un axe transversal à la fixation et pivotant autour d'un axe vertical, les bras de cet étrier venant retenir les tenons de la première partie et s'appuyer sur ces tenons par des rampes permettant aux tenons de faire basculer l'étrier contre l'action du ressort lors d'une chute vers l'avant.

    [0007] Selon un mode d'exécution de l'invention, la première partie est rigide et solidaire de la semelle et présente, à l'avant, des portées d'appui vertical frontal et la seconde partie, solidaire de la planche de glisse, comprend, à l'avant, une pièce mobile constituée d'une mâchoire destinée à s'appuyer frontalement et verticalement sur les portées d'appui de la première partie, cette mâchoire pouvant basculer dans un plan vertical et dans un plan horizontal contre l'action dudit ressort.

    [0008] Dans ce cas la partie solidaire de la semelle de la chaussure ne comporte pas de surface sensible susceptible de perturber le déclenchement de la fixation.

    [0009] Le déclenchement en torsion est de préférence contrôlé exclusivement par la mâchoire. A cet effet, l'étrier s'appuie sur le ressort, plus précisément sur un coulisseau poussé par le ressort, par une partie arrondie en arc de cercle centrée sur l'axe vertical de pivotement de l'étrier, de telle sorte que le pivotement de l'étrier ne modifie pas la compression du ressort.

    [0010] La mâchoire est de préférence articulée par une articulation à rotule lui permettant de basculer en tous sens.

    [0011] L'étrier est de préférence monté pivotant autour d'un axe horizontal dans un étrier monté pivotant autour d'un pivot central et l'axe de pivotement horizontal de l'étrier de retenue est situé au-dessus de sa base par laquelle l'étrier s'appuie contre son coulisseau.

    [0012] Le déchaussage peut être exécuté au moyen d'un levier de déchaussage articulé en arrière de l'étrier et agissant sur l'étrier par l'intermédiaire d'une pièce de poussée pour le faire basculer contre l'action du ressort.

    [0013] Le déclenchement en chute avant est contrôlé par l'étrier travaillant à la manière d'un levier sollicité par les tenons. Ce mode de retenue est peu sensible à la qualité de surface des tenons et des parties de l'étrier en forme de crochet.

    [0014] L'étrier n'oppose donc pratiquement aucune résistance au déclenchement de la fixation en torsion. La chaussure s'échappe tout d'abord de la mâchoire, puis les tenons s'échappent de l'étrier sans solliciter celui-ci en basculement.

    [0015] La première partie solidaire de la chaussure pourrait être la semelle elle-même. Les tenons seraient fixés à la semelle dont l'avant présenterait un trottoir conventionnel retenu par une butée de type usuel.

    [0016] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode d'exécution de la fixation selon l'invention.

    La figure 1 est une vue en perspective de la semelle d'une chaussure assemblée à la fixation.

    La figure 2 est une vue de côté des deux parties assemblées de la fixation.

    La figure 3 est une vue en perspective de la seconde partie de la fixation destinée à être montée sur une planche de glisse.

    La figure 4 est une vue en coupe axiale, dans le plan de symétrie vertical, de la seconde partie de fixation représentée à la figure 3.



    [0017] La fixation est constituée d'une première partie 1 intégrée à une semelle de chaussure et une seconde partie 2 destinée à être fixée sur une planche de glisse.

    [0018] La partie 1 présente, à l'avant, une surface d'appui frontale 3 arrondie en arc de cercle autour d'un axe vertical et, de chaque côté de cette surface d'appui frontal, deux portées planes horizontales 4 servant de surface d'appui vertical pour une mâchoire 5 de la fixation, comme ceci sera décrit plus loin en relation avec la seconde partie de la fixation. En arrière, la première partie 1 est munie d'une paire de tenons 6 s'étendant horizontalement de chaque côté de la partie 1, c'est-à-dire de chaque côté de la semelle de la chaussure. Ces tenons 6 sont situés dans une zone rétrécie 7 de la semelle, de manière à ne pratiquement pas dépasser latéralement les côtés de la semelle. Entre les surfaces d'appui 3, 4 et les tenons 6, la partie 1 présente une surface d'appui 8 venant s'appuyer sur la seconde partie 2 de la fixation.

    [0019] La seconde partie de la fixation comprend une plaque de base 9 sur et dans laquelle sont montés les composants de cette seconde partie. A l'avant, la plaque 9 porte la mâchoire 5 présentant, en coupe selon la figure 4, un profil en C dont le bras supérieur présente une large encoche en V ouvert 10 dans laquelle vient s'appuyer la surface d'appui arrondie 3 de la partie 1, la mâchoire 5 venant en outre s'appuyer verticalement sur les portées d'appui 4. Le bras inférieur 11 de la mâchoire 5 s'appuie sur un coulisseau 12 monté coulissant dans une glissière longitudinale 13 de la plaque de base 9. La mâchoire 5 est montée sur une rotule 14 de manière à pouvoir pivoter en tous sens. Le coulisseau 12 est traversé par deux tiges parallèles 15 et 16 filetées dans la zone du coulisseau 12 et en prise avec le coulisseau 12. L'extrémité de ces tiges filetées 15 et 16 est en appui contre un second coulisseau 17 coulissant également dans la glissière 13.

    [0020] Dans sa région arrière, la plaque 9 porte un premier étrier 18 s'étendant transversalement à la plaque 9 et monté pivotant autour d'un axe vertical situé dans le plan de symétrie de la partie 2 de la fixation, au moyen d'un pivot 19 sur lequel l'étrier est retenu verticalement par un écrou 24. Dans ce premier étrier pivotant est monté un second étrier 20 articulé dans l'étrier 18 en deux points opposés 21 et 22 de ses bras de manière à pouvoir basculer autour d'un axe horizontal transversal à la plaque 9 et situé au-dessus de la base de l'étrier. Dans sa partie centrale, l'étrier 20 présente une découpe oblongue 23 permettant son basculement malgré la présence de l'écrou 24. L'étrier 20 présente, vers l'avant, un contour arrondi 25 en arc de cercle centré sur un axe situé en arrière de l'axe du pivot 19 et par lequel l'étrier s'appuie contre un coulisseau 26 monté dans la glissière 13. La non-coïncidence du centre de courbure de l'arrondi 25 et de l'axe du pivot 19 est destinée à assurer le recentrage des étriers, comme ceci sera décrit plus loin. A la figure 3, la largeur de ce coulisseau 26 montre la largeur des coulisseaux 12 et 17. En arrière, l'étrier 20 s'appuie contre une pièce intermédiaire de poussée 27 montée coulissant longitudinalement dans une rainure médiane de la plaque 9 et dont l'autre extrémité s'appuie contre le bec 28 d'un levier de déchaussage volontaire 29 articulé sur la plaque 9 autour d'un axe horizontal transversal 30.

    [0021] Entre les coulisseaux 17 et 26 est montée une paire de ressorts parallèles 31 travaillant en compression entre les coulisseaux. La précompression des ressorts 31 peut être modifiée au moyen des tiges 15 et 16 dont la rotation permet de modifier la position du coulisseau 17.

    [0022] Les bras 32 et 33 de l'étrier basculant 20 sont conformés en forme de crochet présentant chacun une rampe supérieure 34 et une rampe inférieure 35. En position chaussée, les bras 32 et 33 sont en appui sur les tenons 6 de la chaussure par leur rampe 35 sous la poussée des ressorts 31.

    [0023] La glissière 13 est recouverte d'une plaque 36 sur laquelle vient s'appuyer la chaussure. Sous la mâchoire 5, la plaque 36 est munie d'une plaquette 37 en matériau facilitant le glissement de la chaussure.

    [0024] Pour chausser la fixation, l'utilisateur introduit d'abord les portées 4 sous la mâchoire 5. Lors de cette introduction, les ressorts 31 autorisent un léger relèvement de la mâchoire 5 de telle sorte que celle-ci vient s'appuyer efficacement sur les portées 4. Les tenons 6 viennent ensuite en contact avec les rampes 34 de l'étrier 20 et font basculer celui-ci en arrière, puis les bras 32 et 33 viennent se rabattre sur les tenons 6.

    [0025] Lors d'une chute avant, les tenons 6 glissent sur les rampes 35 de l'étrier 20 et font basculer cet étrier en arrière en comprimant les ressorts 31, puis s'échappent de l'étrier. La chaussure peut alors se dégager de la fixation.

    [0026] Lors d'une chute avec torsion, la surface d'appui frontale 3 de la chaussure fait pivoter latéralement la mâchoire 5 dont le bras inférieur 11 repousse le coulisseau 12 en comprimant les ressorts 31. L'étrier 20 accompagne la chaussure en pivotant avec l'étrier 18, en augmentant légèrement la compression des ressorts en raison du décalage entre le centre de courbure de l'arrondi 25 et l'axe du pivot 19. Après libération de l'étrier cette légère augmentation de la compression des ressorts a pour effet de ramener les étriers en position initiale, c'est-à-dire de les recentrer.

    [0027] Lors d'une chute arrière, les portées 4 font basculer la mâchoire 5 dans un plan vertical pour s'échapper de cette mâchoire. Lors de ce mouvement, les tenons 6 pivotent dans l'étrier 20, puis s'échappent de cet étrier par l'avant.

    [0028] Pour déchausser volontairement, il suffit d'appuyer sur le levier de déchaussage 29 qui fait basculer en arrière l'étrier 20 par l'intermédiaire de la pièce de poussée 27.

    [0029] L'arrondi 25 pourrait être remplacé par un simple méplat, c'est-à-dire un arrondi de rayon infini ou par toute autre forme assurant un recentrage des étriers par la poussée du coulisseau 26.

    [0030] Selon une autre variante le recentrage des étriers 18 et 20 pourrait être assuré par la poussée du coulisseau 26 sur l'étrier 18. Dans ce cas l'arrondi 25 de l'étrier 20 pourrait être centré sur l'axe du pivot 19 et l'étrier 18 s'appuierait contre le coulisseau 26 par une partie arrondie dont le centre est situé en arrière de l'axe du pivot 19 ou par un méplat ou par toute autre forme assurant le recentrage des étriers par le coulisseau 26.

    [0031] Selon une autre variante d'exécution l'articulation à rotule de la mâchoire 5 pourrait être remplacée par un appui de la mâchoire 5 sur deux rampes verticales et une rampe horizontale à la manière de certaines mâchoires de butées avant de fixations conventionnelles à butée et talonnière.


    Revendications

    1. Fixation déclenchable pour planche de glisse comprenant une première partie (1) solidaire d'une chaussure et une seconde partie (2) destinée à être fixée à la planche de glisse et dans laquelle la première partie (1) est retenue au moins par ses deux extrémités sur la deuxième partie par des pièces mobiles (5,20) maintenues en prise avec la première partie sous l'action d'au moins un ressort (31) de manière à libérer la chaussure en cas de chute en avant ou en arrière, ainsi qu'en torsion, la première partie (1), solidaire de la chaussure, présentant, à l'arrière, une paire de tenons latéraux (6), et la seconde partie (2), solidaire de la planche de glisse, comprenant, à l'arrière, une première pièce mobile constituée d'un premier étrier (20) montée pivotant autour d'un axe vertical, les bras (32,33) de cet étrier venant retenir les tenons de la première partie et s'appuyer sur ces tenons par des rampes, caractérisée en ce que la première pièce mobile est de plus montée pivotant autour d'un axe transversal à la fixation et que les rampes permettent aux tenons de faire basculer l'étrier contre l'action du ressort lors d'une chute vers l'avant.
     
    2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier étrier (20) est monté pivotant autour d'un axe horizontal dans un second étrier (18) monté pivotant sur un pivot central (19) autour d'un axe vertical.
     
    3. Fixation selon la revendication 2, caractérisée en ce que, le premier étrier (20) s'appuie sur un coulisseau (26), poussé par le ressort (31), par une partie conformée de manière à assurer le recentrage du premier étrier, de préférence une partie arrondie (25) en arc de cercle dont le centre est situé en arrière de l'axe vertical de pivotement du premier étrier.
     
    4. Fixation selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'axe de pivotement horizontal du premier étrier de retenue (20) est situé au-dessus de sa base par laquelle le premier étrier s'appuie contre son coulisseau.
     
    5. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première partie (1) est rigide et solidaire de la semelle de la chaussure, en ce que cette première partie présente, à l'avant, des portées d'appui vertical (4) et frontal (3) et en ce que la seconde partie (2) comprend, à l'avant, une seconde pièce mobile constituée d'une mâchoire (5) destinée à s'appuyer frontalement et verticalement sur les portées d'appui de la première partie, cette mâchoire pouvant basculer dans un plan vertical et dans un plan horizontal contre l'action du ressort (31).
     
    6. Fixation selon la revendication 5, caractérisée en ce que la mâchoire (5) est articulée par une articulation à rotule (14).
     
    7. Fixation selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce que la mâchoire (5) et le premier étrier (20) s'appuient sur des coulisseaux (12,26) entre lesquels est monté au moins un ressort (31) travaillant en compression.
     
    8. Fixation selon les revendications 2 et 5, caractérisée en ce que la mâchoire (5) et les deux étriers (18, 20) s'appuient sur des coulisseaux (12, 26) entre lesquels est monté au moins un ressort (31) travaillant en compression et en ce que le premier étrier (20)s'appuie sur son coulisseau (26) par une partie arrondie (25) en arc de cercle centré sur l'axe vertical de pivotement du premier étrier et que le second étrier (18) s'appuie sur le coulisseau (26) par une partie conformée de manière à assurer un recentrage des étriers après leur libération de préférence en arc de cercle dont le centre est situé en arrière du pivot central (19).
     
    9. Fixation selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que sa seconde partie comprend, en arrière du premier étrier (20), un levier de déchaussage volontaire (29) agissant sur le premier étrier par l'intermédiaire d'une pièce de poussée (27), contre l'action du ressort.
     


    Claims

    1. A releasable binding for a slideboard, comprising a first part (1) integral with a shoe and a second part (2) which is intended to be fastened to the slideboard and in which the first part (1) is retained at least at its two ends on the second part by means of moveable components (5, 20) held in engagement with the first part under the action of at least one spring (31), so as to free the shoe in the event of a forward or rearward fall and under torsion, the first part (1), integral with the shoe, having, at the rear, a pair of lateral pegs (6), and the second part (2), integral with the slideboard, comprising, at the rear, a first moveable component having a first stirrup (20) mounted pivotably about a vertical axis, the stirrup having arms (32, 33) engaging with the pegs of the first part and coming to bear on these pegs with ramps, characterized in that the first moveable component is also pivotably mounted about an axis transverse to the binding and in that the ramps allow the pegs to cause the stirrup to tilt against the action of the spring in the event of a forward fall.
     
    2. The binding as claimed in claim 1, characterized in that the first stirrup (20) is mounted pivotably about a horizontal axis in a second stirrup (18) mounted pivotably on a central pivot (19) about a vertical axis.
     
    3. The binding as claimed in claim 2, characterized in that the first stirrup (20) bears on a slide (26), pushed by the spring (31), with a part shaped so as to ensure the recentering of the first stirrup, preferably a part (25) which is rounded in an arc of a circle and the center of which is located in the rear of the vertical pivot axis of the first stirrup.
     
    4. The binding as claimed in claim 3, characterized in that the horizontal pivot axis of the first retaining stirrup (20) is located above a base with which the stirrup bears against the slide.
     
    5. The binding as claimed in claim 1, characterized in that the first part (1) is rigid and integral with the sole of the shoe, and in the this first part has, at the front, vertical (4) and front (3) bearing surfaces, and in that the second part (2) comprises, at the front, a second moveable component consisting of a jaw (5) intended for bearing frontally and vertically on the bearing surfaces of the first part, this jaw being capable of tilting in a vertical plane and in a horizontal plane counter to the action of the spring (31).
     
    6. The binding as claimed in claim 5, characterized in that the jaw (5) is articulated by means of a knuckle joint (14).
     
    7. The binding as claimed in one of claims 5 or 6, characterized in that the jaw (5) and the first stirrup (20) bear on slides (12, 26), between which at least one compression spring (31) is mounted.
     
    8. The binding as claimed in claims 2 and 5, characterized in that the jaw (5) and the two stirrups (18, 20) bear on slides (12, 26), between which at least one spring (31) operating under compression is mounted, and in that the first stirrup (20) bears on its slide (26) with a part (25) which is rounded, the rounded part centered on the vertically pivot axis of first stirrup, and in that the second stirrup (18) bears on the slide (26) with a part shaped so as to ensure a recentering of the stirrups after they have been freed, said part being shaped preferably in an arc of a circle, the center of which is located in the rear of the central pivot (19).
     
    9. A binding as claimed in one of claims 1 to 8, characterized in that the second part comprises, in the rear of first stirrup (20), a shoe removal lever (29) acting on first stirrup by means of a thrust piece (27) counter to the action of the spring.
     


    Ansprüche

    1. Auslösbare Bindung für ein Gleitbrett mit einem ersten Teil (1), das fest an einem Schuh angebracht ist, und mit einem zweiten Teil (2), das dazu bestimmt ist, am Gleitbrett befestigt zu werden, und in welcher das erste Teil (1) wenigstens an seinen beiden Enden durch bewegliche Stücke (5, 20) gehalten wird, welche sich unter der Wirkung wenigstens einer Feder (31) in Eingriff mit dem ersten Teil befinden, um den Schuh im Falle eines Sturzes nach vorn oder nach hinten sowie eines Verdrehungsturzes freizugeben, wobei das fest am Schuh angebrachte erste Teil (1) hinten ein Paar seitlicher Zapfen (6) aufweist und das fest am Gleitbrett angebrachte zweite Teil (2) hinten ein bewegliches erstes Stück aufweist, das aus einem ersten Bügel (20) besteht, der um eine vertikale Achse drehbar ist, und wobei die beiden Arme (32, 33) dieses Bügels die Zapfen des ersten Teils festhalten und sich auf diesen Zapfen mittels Rampen abstützen, dadurch gekennzeichnet, dass das erste bewegliche Stück ausserdem um eine Querachse drehbar an der Bindung montiert ist und dass bei einem Sturz nach vorn die Rampen bewirken, dass die Zapfen den Bügel gegen die Wirkung einer Feder kippen.
     
    2. Bindung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der erste Bügel (20) um eine horizontale Achse drehbar in einem zweiten Bügel (18) montiert ist, der seinerseits auf einem zentralen Drehzapfen (19) um eine vertikale Achse drehbar montiert ist.
     
    3. Bindung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass sich der erste Bügel (20) gegen einen von einer Feder (31) gestossenen Schieber (26) mit einem entsprechend geformten Teil abstützt, um den ersten Bügel wieder zu zentrieren, vorzugsweise einem abgerundeten Teil (25) in Form eines Kreisbogens, dessen Zentrum hinter der vertikalen Drehachse des ersten Bügels liegt.
     
    4. Bindung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die horizontale Drehachse des ersten Haltebügels (20) unter seiner Basis liegt, mit der er sich gegen seinen Schieber abstützt.
     
    5. Bindung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das erste Teil (1) steif ist und fest an der Schuhsohle angebracht ist, dass dieses erste Teil vorn vertikale (4) und stirnseitige Auflageflächen (3) hat und dass das zweite Teil (2) vorn ein zweites bewegliches Stück hat, welches aus einer Klemmbacke (5) besteht, die dazu bestimmt ist, sich stirnseitig und vertikal auf den Auflageflächen des ersten Teils abzustützen, wobei der Schieber in einer vertikalen Erbene und in einer horizontalen Ebene gegen die Wirkung der Feder (31) kippen kann.
     
    6. Bindung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Klemmbacke (5) mittels eines Kugelgelenks (14) gelenkig montiert ist.
     
    7. Bindung nach einem der Anspüche 5 oder 6, dadurch gekennzeichnet, dass sich die Klemmbacke (5) und der erste Bügel (20) gegen Schieber (12, 26) abstützen, zwischen denen wenigstens eine Druckfeder (31) montiert ist.
     
    8. Bindung nach den Ansprüchen 2 und 5, dadurch gekennzeichnet, dass sich die Klemmbacke (5) und die beiden Bügel (18, 20) gegen Schieber (12, 26) abstützen, zwischen denen wenigstens eine Druckfeder (31) montiert ist, dass sich der erste Bügel (20) mit einem abgerundeten Teil (25) in Form eines Kreisbogens, dessen Zentrum auf der vertikalen Drehachse der ersten Bügels liegt, gegen seinen Schieber (26) abstützt, und dass sich der zweite Bügel (18) gegen den Schieber (26) mit einem Teil abstützt, der so geformt ist, dass eine Wiederzentrierung der Bügel nach ihrer Freigabe gewährleistet ist, vorzugsweise in Form eines Kreisbogens, dessen Zentrum hinter dem zentralen Drehzapfen (19) liegt.
     
    9. Bindung nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass das zweite Teil hinter dem ersten Bügel (20) einen Hebel zum freiwilligen Abschnallen hat, welcher mittels eines Schubstücks (27) gegen die Wirkung einer Feder auf den ersten Bügel wirkt.
     




    Dessins