(19)
(11) EP 1 484 090 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
08.12.2004  Bulletin  2004/50

(21) Numéro de dépôt: 04008741.3

(22) Date de dépôt:  13.04.2004
(51) Int. Cl.7A63C 5/04
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IT LI LU MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL HR LT LV MK

(30) Priorité: 30.04.2003 FR 0305298

(71) Demandeur: Skis Rossignol SA
38500 Voiron (FR)

(72) Inventeur:
  • Zanco, Alain
    38260 Guillomay (FR)

(74) Mandataire: Gasquet, Denis 
CABINET GASQUET, Les Pléiades, Park Nord Annecy
74370 Metz-Tessy
74370 Metz-Tessy (FR)

   


(54) Perfectionnement pour planche de glisse sur neige


(57) Planche de glisse sur neige (1) tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général (P), comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), constituée par une nervure longitudinale (11) formée par deux dégagements latéraux (5a, 5b) qui débouchent latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas (BA), pour former une bordure latérale inférieure (20), tandis que dans chacun des dégagements (5a, 5b) est fixé un élément complémentaire latéral respectivement (3a, 3b), caractérisée en ce que la hauteur (H) du ski correspondant à la distance entre la surface supérieure (30) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) et la surface inférieure de glissement (6) est variable.




Description


[0001] La présente invention se rapporte à une planche de glisse sur neige telle qu'un ski, un monoski, un surf, ou autre. Elle concerne plus particulièrement un perfectionnement relatif à une planche de glisse comportant une embase, sur laquelle est fixé au moins un élément complémentaire.

[0002] La pratique des sports de glisse fait de plus en plus d'adeptes et a terriblement évolué ces dernières années avec des pratiquants de plus en plus exigeants quant à la qualité des produits. Tel est, par exemple, le cas des sports de glisse sur neige.

[0003] On connaît déjà de très nombreux modèles de planches de glisse, et notamment de skis, qui sont constitués par une poutre de forme allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule, tandis que la surface inférieure comprend une semelle de glissement bordée par des carres métalliques.

[0004] Malgré tous les efforts développés par les constructeurs pour satisfaire la clientèle, il n'existe pas, à ce jour, de ski associant parfaitement le confort d'utilisation à des caractéristiques satisfaisantes de comportement dans les trajectoires, quel que soit le type de terrain, et quel que soit l'utilisateur.

[0005] La présente invention propose des skis polyvalents constitués d'une embase et d'au moins un élément complémentaire dont la coopération de formes, de dimensions et de structure, donne à l'ensemble du ski ses caractéristiques nécessaires, aussi bien de confort que de conduite de ski.

[0006] Ainsi, selon l'invention, la planche de glisse sur neige tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général, est du type comportant une partie principale, dite corps ou embase, constituée par une nervure longitudinale formée par deux dégagements latéraux qui débouchent latéralement vers l'extérieur et vers le haut, tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas, pour former une bordure latérale inférieure, tandis que, dans chacun des dégagements, est fixé un élément complémentaire latéral respectivement, et est caractérisée en ce que la hauteur du ski correspondant à la distance entre la surface supérieure des éléments complémentaires latéraux et la surface inférieure de glissement est variable.

[0007] Selon un des modes de réalisation, l'épaisseur de la bordure latérale inférieure de l'embase ainsi que la hauteur des éléments complémentaires sont variables.

[0008] Selon une caractéristique complémentaire du mode de réalisation précédemment évoqué, l'épaisseur de la bordure latérale inférieure de l'embase ainsi que la hauteur des éléments complémentaires diminuent progressivement du centre du ski, vers l'avant et/ ou vers l'arrière.

[0009] Selon un autre mode de réalisation, l'épaisseur de la bordure latérale inférieure de l'embase est constante tandis que la hauteur des éléments complémentaires est variable, pour diminuer progressivement du centre du ski vers l'avant et/ ou vers l'arrière.

[0010] Selon une autre mode de réalisation, l'épaisseur de la bordure latérale inférieure de l'embase est variable pour diminuer progressivement du centre du ski vers l'avant et/ ou vers l'arrière, tandis que la hauteur des éléments complémentaires est constante.

[0011] Selon une caractéristique complémentaire, la hauteur de l'un au moins des éléments complémentaires latéraux, est égale ou supérieure à la hauteur des dégagements correspondants.

[0012] Selon une autre caractéristique complémentaire, la largeur des dégagements latéraux est variable longitudinalement, pour être plus importante au centre du ski, et diminuer vers l'avant et/ ou vers l'arrière.

[0013] Ajoutons que le ou les éléments complémentaires latéraux sont avantageusement de section transversale évolutive dans ses dimensions et/ ou dans ses formes.

[0014] Selon l'un des modes d'exécution, la largeur des éléments latéraux complémentaires est variable longitudinalement, pour être plus importante au centre du ski, et diminuer vers l'avant et/ ou vers l'arrière.

[0015] Selon un autre mode d'exécution, la longueur des éléments complémentaires latéraux est égale ou supérieure à 30% de la longueur de l'embase, tandis que la hauteur du profil de chacun des éléments complémentaires latéraux est légèrement supérieure à la hauteur du dégagement correspondant.

[0016] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'a titre d'exemples non limitatifs.

[0017] Les figures 1, 2, 3, 4, 5A, 5B, 5C, 5D, 5E, 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, et 8, représentent un premier mode de réalisation de l'invention.

[0018] La figure 1 est une vue de dessus du ski, c'est-à-dire de son embase avec ses deux éléments complémentaires latéraux.

[0019] La figure 2 est une vue latérale du ski, c'est-à-dire de son embase avec ses deux éléments complémentaires latéraux.

[0020] La figure 3 est une vue en perspective de l'embase avant la mise en place de ses éléments complémentaires latéraux.

[0021] La figure 4 est une vue en perspective du ski, à savoir de l'embase avec ses éléments complémentaires latéraux.

[0022] Les figures 5A, 5B, 5C, 5D, 5E sont des vues en coupe selon A-A, B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, de l'embase seule avant la mise en place des éléments complémentaires latéraux.

[0023] Les figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, sont des vues en coupe selon A-A, B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, du ski, avec les éléments complémentaires latéraux, mis en place sur l'embase.

[0024] La figure 7 est une vue latérale d'un perfectionnement selon lequel, à une embase déterminée correspondent plusieurs éléments complémentaires latéraux.

[0025] Les figures 8 représente, en vue latérale comment les deux éléments complémentaires peuvent être retenus sur l'embase, la figure 9 illustrant une variante.

[0026] La figure 10 est une vue schématique partielle en coupe transversale, montrant comment pourrait être aussi assurée la liaison entre les éléments complémentaires et l'embase.

[0027] La figure 10' est une vue schématique en coupe transversale d'un ski de type associant une coque et des champs latéraux.

[0028] Les figures 11 et 12 représentent un perfectionnement selon lequel les fixations sont fixées sur un étrier relié aux éléments complémentaires latéraux.

[0029] La figure 13 est une vue similaire à la figure 12, illustrant une variante de réalisation de retenue des fixations.

[0030] Les figures 14, 15, 16, sont des vues en perspective montrant trois variantes selon lesquelles les éléments complémentaires latéraux comprennent des éléments d'amortissement.

[0031] La figure 17A, 17B, 17C, 17D, 17E, sont des vues similaires aux figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, représentant un autre mode de réalisation.

[0032] Les figures 18, 19, 20 sont des vues latérales d'un ski selon trois variantes.

[0033] Le ski portant la référence générale (1) est un ensemble de formes allongées ayant un plan longitudinal vertical (P) médian de symétrie générale dont l'avant est relevé pour former la spatule (8).

[0034] Le ski (1) est constitué par une partie principale que nous appellerons coips ou embase (2) sur laquelle sont fixés au moins dans la zone du patin (4) au moins un élément complémentaire, et selon le mode préféré d'exécution, deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b).

[0035] L'embase (2) est l'élément en contact avec la neige et a la forme d'une poutre allongée présentant à sa surface inférieure une semelle de glissement (6) bordée latéralement par des carres latérales (7a, 7b) métalliques.

[0036] L'embase (2) est une poutre allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule (8) du ski. Cette embase (2) a sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur et peut être de tous types et de constitutions.

[0037] Ainsi, la poutre allongée constituant l'embase (2) peut être de tous types de conceptions telles que celles connues à ce jour comme, par exemple, du type sandwich, du type caisson, ou du type coque, ou bien encore du type associant coque et champs latéraux, pris seul ou en combinaison, voire mixte et constituée d'un ensemble d'éléments et de composants connus en eux-mêmes.

[0038] La figure 10' est une vue schématique en coupe transversale d'un ski de type associant une coque, et des champs latéraux.

[0039] Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) sont constitués par des profils allongés, dont la section dans une coupe transversale est avantageusement évolutive, dans ses dimensions et/ou dans ses formes.

[0040] Comme pour l'embase (2), chacun des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) a sa propre configuration et structure. Il a sa propre distribution d'épaisseur, de largeur et de raideur et peut être de tous types de constructions. Ainsi, lesdits éléments complémentaires (3a, 3b) peuvent être formés par un élément monobloc réalisé en une seule et même matière. Mais il peut être d'une conception toute autre comme, par exemple, formé par un profilé ayant sensiblement la forme d'un tube comprenant une paroi externe réalisée, par exemple, en matériau composite, dont la partie centrale serait vide ou remplie d'une matière de remplissage, comme une mousse synthétique.

[0041] Dans la mode de réalisation donné en exemple, chacun des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est un profil dont la section diminue de façon avantageusement progressivement depuis la zone centrale (40) vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR), en largeur et en épaisseur.

[0042] Selon une caractéristique de l'invention, l'embase (2) comprend des dégagements latéraux (5a, 5b) dans chacun desquels est fixé un des éléments complémentaires latéraux correspondants (3a,3b). Ainsi, l'embase (2) comprend un dégagement latéral gauche (5a) dans lequel est fixé l'élément complémentaire latéral gauche (3a), et un dégagement latéral droit (5b) dans lequel est fixé l'élément complémentaire latéral droit (3b).

[0043] Bien entendu, chacun des dégagements latéraux est de forme partiellement complémentaire pour recevoir l'élément complémentaire latéral (3a, 3b) correspondant.

[0044] Précisons que chacun des dégagements latéraux (5a, 5b) débouche latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'il ne débouche pas vers le bas (BA).

[0045] Notons que la largeur (L1) des dégagements est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus large au centre (40) du ski (1), et diminuer avantageusement progressivement, vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR).

[0046] De même, la hauteur (H1) des dégagements (5a, 5b) est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus importante au centre du ski, et diminuer avantageusement progressivement, vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR).

[0047] Selon un mode préféré, la hauteur (H2) du profil de l'un au moins des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est légèrement supérieure à la hauteur (H1) du dégagement correspondant (5a, 5b), et ce, sur tout ou partie de la longueur de l'élément complémentaire. Mais, selon le mode préféré, c'est la hauteur (H2) du profil des deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) qui est légèrement supérieure à la hauteur (H1) du dégagement correspondant (5a, 5b),

[0048] Ainsi, le plan général (P3) de la surface supérieure (30) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est situé au-dessus du plan (P1) de la surface supérieure (110) de la nervure longitudinale (11).

[0049] Selon un autre mode de réalisation illustré aux figures 17A, 17B, 17C, 17D, 17E, la hauteur (H2) du profil de chacun des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est égale à la hauteur (H1) du dégagement correspondant (5a, 5b), et ce, sur toute la longueur de l'élément complémentaire. Ainsi, le plan général (P3) de la surface supérieure (30) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est situé dans le même plan général (P1) de la surface supérieure (110) de la nervure longitudinale (11).

[0050] On a donc compris que la hauteur (H2) du profil de l'un au moins des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b), voire chacun d'eux, peut être égale ou supérieure à la hauteur (H1) des dégagements correspondants (5a, 5b).

[0051] Par ailleurs, la largeur (L2) des éléments complémentaires (3a, 3b) est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus large au centre du ski, et diminuer avantageusement progressivement, du centre (40) du ski (1), vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), tandis que leur hauteur (H2) est aussi avantageusement variable avantageusement progressivement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR) longitudinalement pour être plus importante au centre (40) du ski (1), et diminuer vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR).

[0052] On ajoutera que la hauteur (H), à savoir, l'épaisseur du ski (1), c'est à dire l'embase (2) plus éléments complémentaires latéraux (3a, 3b), est égale à la distance entre la surface supérieure (30) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) et la surface inférieure de glissement (6). Ainsi, la hauteur (H) correspondant à l'épaisseur du ski (1) au niveau des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est égale à la hauteur (H2) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) plus l'épaisseur (H3) de la bordure latérale (20) de l'embase (2).

[0053] On notera que la hauteur (H) est variable pour diminuer avantageusement progressivement vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR).

[0054] Cette variation de hauteur (H) peut être obtenue de différentes façons, à savoir :

a- une bordure latérale (20) d'embase (2) d'épaisseur (H3) variable qui diminue progressivement du centre (40) du ski (1), vers l'avant et vers l'arrière, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) est, elle aussi, variable pour diminuer progressivement du centre du ski vers l'avant et vers l'arrière tel que cela est illustré à la figure 18.

b- une bordure latérale (20) d'embase (2) d'épaisseur (H3) constante, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) est variable pour diminuer progressivement du centre du ski vers l'avant et vers l'arrière tel que cela est illustré à la figure 19.

c- une bordure latérale (20) d'embase (2) d'épaisseur (H3) variable pour diminuer progressivement du centre du ski vers l'avant et vers l'arrière, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) est constante tel que cela est illustré à la figure 20.



[0055] A titre d'exemple, on notera que la longueur (L3) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) peut s'étendre sur tout ou partie de la longueur de l'embase. Elle peut être, par exemple, égale ou supérieure à 30% de la longueur (L4) de l'embase (2), comme, par exemple, comprise entre 30% et 90 %. Ainsi, la longueur (L3) des éléments complémentaires peut avoir, par exemple, une longueur comprise entre 50 et 150 centimètres, pour un ski ayant une longueur de 170 centimètres.

[0056] Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) ont avantageusement la même longueur, mais peuvent avoir des longueurs différentes.

[0057] La forme de la section transversale de chacun des éléments peut être telle qu'illustrée, mais peut être de section carrée ronde, rectangulaire ou autre. Notons aussi que la forme de la section peut être évolutive et varier longitudinalement.

[0058] Selon une caractéristique complémentaire, à une embase (2) peut correspondre un jeu de plusieurs éléments complémentaires latéraux (3a, 3b- 3'a, 3'b - 3"a, 3"b).

[0059] Ainsi, à une embase déterminée (2) peuvent correspondre plusieurs éléments complémentaires de longueurs différentes (L3, L'3, L"3), et, par exemple, trois éléments complémentaires de longueurs différentes, tel que cela est illustré à la figure 7. De même, à une embase déterminée (2) peuvent correspondre plusieurs éléments complémentaires d'épaisseurs différentes. Notons aussi qu'à une embase déterminée (2) peuvent correspondre aussi, plusieurs éléments complémentaires de caractéristiques mécaniques différentes, destinés à conférer au ski (1) constitué par l'embase (2) et ses éléments complémentaires (3a, 3b) des caractéristiques de comportements différentes. Les différentes caractéristiques peuvent être obtenues par des épaisseurs différentes des éléments complémentaires, ou par une structure différente, voire des matériaux différents, voire aussi une géométrie différente.

[0060] La fixation des éléments complémentaires (3a, 3b) sur l'embase (2) se fait, bien entendu, par mise en place et fixation dans le logement correspondant (5a, 5b), cette liaison pouvant être réalisée, par exemple, par collage, soudage. Cette liaison (9) peut être effectuée sur toute la surface de l'élément complémentaire (3) commune avec son logement, comme cela est illustré à la figure 8, ou cette liaison (9a, 9b) peut être réalisée que sur seulement une partie de la surface comme, par exemple, dans les zones de partie avant (13) et arrière (14), tel que cela est représenté à la figure 9.

[0061] Bien entendu, on pourrait prévoir que la liaison des éléments complémentaires (3a, 3b) sur l'embase (2) soit réalisée mécaniquement comme, par exemple, par encastrement de saillie (15) dans des trous correspondants (16), tel que cela est représenté par la figure 10.

[0062] On notera que l'épaisseur des éléments complémentaires (3a, 3b) peut être constante ou variable.

[0063] Les figures 11 et 12 illustrent comment peuvent être fixées les fixations de ski (9a, 9b) destinées à retenir la chaussure du skieur. A cet effet, il est, par exemple, prévu deux étriers, avant (10a) arrière (10b), sur lesquels sont fixées les fixations (9a, 9b), lesdits étriers étant fixés sur les éléments latéraux complémentaires. Notons que l'étrier peut être fixé sur les éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) par tous moyens connus, collage, vis, etc....

[0064] Les fixations (9a, 9b) pourraient ne pas être fixées sur un étrier intermédiaire, tel que les étriers précédemment décrits, mais être fixées sur les éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) ou, bien entendu, sur l'embase (2).

[0065] La figure 13, est une vue similaire à la figure 12, montrant une variante d'exécution selon laquelle les deux étriers (10a, 10b) sont reliés l'un à l'autre pour former un seul et même étrier (10).

[0066] Les figure 14, 15, et 16 sont des vues en perspective montrant trois variantes de réalisation, selon lesquelles il est prévu des éléments de déformation et d'amortissement (20a, 20'a, 20b, 20'b, 20c, 20'c, 20d, 20'd) dans les éléments complémentaires (3a, 3b). Ces éléments de déformation sont réalisés en matériau élastique ou élastomérique ou viscoélastique, tel qu'en mousse, caoutchouc naturel ou synthétique ou autre.

[0067] On a compris que, dans la zone occupée par les éléments complémentaires latéraux, l'embase (2) comprenait une nervure longitudinale (11) bordée par les deux dégagements latéraux (5a, 5b), dont la largeur (L5) est inférieure à la largeur (L6) de la partie inférieure (12) de ladite embase (2). Chacun des dégagements latéraux est donc limité vers le plan de symétrie (P) par la nervure longitudinale (11) et vers le bas par la partie inférieure (12) de l'embase qui comprend les carres métalliques (7a 7b) et la semelle de glissement (6).

[0068] On ajoutera aussi que le ski (1) peut être tel que l'élément complémentaire latéral gauche (3a) soit différent de l'élément complémentaire latéral droit (3b) par sa longueur, comme on l'a déjà dit précédemment, mais par sa section, ses dimensions transversales, ses caractéristiques constructives, voire ses caractéristiques techniques.

[0069] Il va de soi que les variations évoquées précédemment sont avantageusement progressives, mais il va de soi que les variations peuvent être réalisées par escaliers successifs, avec ou sans interruptions.

[0070] On ajoutera que la surface supérieure (30) de l'un des éléments complémentaires (3a) n'est pas nécessairement au même niveau que la surface supérieure (30) de l'autre des éléments complémentaires (3b).

[0071] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.


Revendications

1. Planche de glisse sur neige (1) tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général (P), comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), constituée par une nervure longitudinale (11) formée par deux dégagements latéraux (5a, 5b) qui débouchent latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas (BA), pour former une bordure latérale inférieure (20), tandis que dans chacun des dégagements (5a, 5b) est fixé un élément complémentaire latéral respectivement (3a, 3b), caractérisée en ce que la hauteur (H) du ski correspondant à la distance entre la surface supérieure (30) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) et la surface inférieure de glissement (6) est variable.
 
2. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'épaisseur (H3) de la bordure latérale inférieure (20) de l'embase (2) ainsi que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) sont variables.
 
3. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'épaisseur (H3) de la bordure latérale inférieure (20) de l'embase (2) ainsi que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) diminuent progressivement du centre (40) du ski (1), vers l'avant et/ou vers l'arrière.
 
4. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'épaisseur (H3) de la bordure latérale inférieure (20) de l'embase (2) ainsi que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) diminuent progressivement du centre (40) du ski (1), vers l'avant et vers l'arrière.
 
5. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'épaisseur (H3) de la bordure latérale inférieure (20) de l'embase (2) est constante, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) est variable.
 
6. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 5, caractérisée en ce la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) diminue du centre du ski vers l'avant et/ou vers l'arrière.
 
7. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 6, caractérisée en ce que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) diminue progressivement du centre du ski vers l'avant et vers l'arrière.
 
8. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'épaisseur (H3) de la bordure latérale inférieure (20) de l'embase (2) est variable, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b) est constante.
 
9. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'épaisseur (H3) de la bordure latérale (20) d'embase (2) est variable pour diminuer du centre du ski vers l'avant et/ou vers l'arrière.
 
10. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'épaisseur (H3) de la bordure latérale (20) d'embase (2) est variable pour diminuer progressivement du centre du ski vers l'avant et vers l'arrière.
 
11. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la hauteur (H2) de chacun l'un ou/et l'autre des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b), est égale ou supérieure à la hauteur (H1) des dégagements correspondants (5a, 5b).
 
12. Planche de glisse sur neige (1), selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'embase (2) a sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur.
 
13. Planche de glisse sur neige (1), selon la revendication 12, caractérisée en ce que la largeur (L1) des dégagements latéraux (5a, 5b) est variable longitudinalement, pour être plus importante au centre du ski, et diminuer vers l'avant (AV) et/ ou vers l'arrière (AR).
 
14. Planche de glisse sur neige (1), selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ou les éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) sont constitués par des profils allongés.
 
15. Planche de glisse sur neige (1), selon la revendication 5, caractérisée en ce que le ou les éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) sont de section transversale évolutive dans ses dimensions et/ ou dans ses formes.
 
16. Planche de glisse sur neige (1), selon la revendication 14 ou 15, caractérisée en ce que la largeur (L2) des éléments latéraux complémentaires (3a, 3b) est variable longitudinalement, pour être plus importante au centre du ski, et diminuer vers l'avant (AV) et/ou vers l'arrière (AR).
 
17. Planche de glisse sur neige (1), selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la longueur (L3) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est égale ou supérieure à 30% de la longueur (L4) de l'embase (2).
 
18. Planche de glisse sur neige (1), selon l'une quelconque des revendications 11 à 17, caractérisée en ce la hauteur (H2) du profil de chacun des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est légèrement supérieure à la hauteur (H1) du dégagement correspondant (5a, 5b).
 
19. Planche de glisse sur neige (1), selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'à une embase (2) déterminée correspond un jeu de plusieurs éléments complémentaires latéraux différents (3a, 3b- 3'a, 3'b - 3"a, 3"b).
 




Dessins








































Rapport de recherche