[0001] La présente invention a pour objet un chariot élévateur apte à être transporté par
un véhicule de transport du type camion remorque ou semi-remorque en étant fixé au
châssis de celui-ci.
[0002] Dans le domaine du transport, les opérations de chargement et de déchargement d'un
véhicule du type camion remorque ou semi-remorque sont réalisées aisément lorsque
ledit véhicule est à quai au moyen d'un tire-palette, un chariot élévateur ou analogue.
Il en va tout autrement en absence de quai, ce qui est très fréquent lorsque les destinataires
des livraisons sont en ville par exemple.
[0003] Aussi, pour pallier cet inconvénient, il est fréquent d'équiper un véhicule de transport
d'un tire-palette qui reste à demeure sur le plateau dudit véhicule pour uniquement
déplacer la marchandise sur ledit plateau, et/ou d'un chariot élévateur permettant
de descendre la marchandise dudit plateau et de la transférer.
[0004] Cependant, peu de véhicules de transport sont équipés de rampes permettant de faire
monter un chariot élévateur sur le plateau, aussi il a été proposé des dispositifs
d'accrochage extérieurs permettant de fixer un chariot élévateur à l'arrière d'un
véhicule.
[0005] De tels dispositifs d'accrochage sont décrits dans les documents FR 2.298.454, US
429.357 et EP 0.643.009, ils comportent deux glissières parallèles solidarisées au
châssis du véhicule, et destinées à loger la fourche du chariot élévateur, l'actionnement
de la fourche dans le sens de la descente permettant de soulever ledit chariot élévateur
du sol, tandis que des moyens de bridage permettent de solidariser ledit chariot élévateur
au châssis dudit véhicule.
[0006] Si ces dispositifs sont d'une conception simple et d'un maniement aisé, ils n'en
présentent pas moins un inconvénient majeur, celui de contrevenir au code de la route,
puisqu'un véhicule ainsi équipé dépasse la longueur hors-tout autorisée. En fait,
les utilisateurs qui ne souhaitent contrevenir à ce code de la route, n'ont, alors,
d'autre solution que de recouper le châssis standard de leur véhicule, d'où découle,
inévitablement, une perte de surface utile pour le chargement.
[0007] On connaît également des chariots élévateurs susceptibles d'être repliés pour en
permettre un transport aisé, c'est par exemple celui proposé par le document FR 2.628.087.
Toutefois le chariot élévateur décrit dans ce document est avant tout conçu pour que
la charge ne soit jamais en position de porte-à-faux, en sorte que, du fait de sa
conception particulière, son encombrement lorsqu'il est replié est tel qu'il est difficilement
manoeuvrable, il ne permet pas en tous cas une solidarisation aisée au châssis d'un
véhicule de transport.
[0008] Pour pallier cet inconvénient, il a été proposé dans les documents EP 0.250.018 et
GB 2.014.946, des chariots élévateurs comportant un mât sur lequel peut se déplacer
une fourche, et où ladite fourche est repliable sur ledit mât, lui-même repliable
sur le châssis du chariot, en sorte que lesdits chariots élévateurs soient aptes à
être transportés sous le châssis d'un véhicule de transport du type camion. Plus particulièrement,
le chariot élévateur proposé dans le document EP 0.250.018 comporte des vérins hydrauliques
pour replier ledit mât. Celui-ci correspond au préambule de la revendication indépendante
1.
[0009] Cependant, le chariot élévateur proposé dans le document EP 0.250.018 présente également
des inconvénients, du fait notamment de sa conception très rudimentaire. En effet,
après repliement de la fourche et du mât sur le châssis, l'ensemble est placé transversalement
sous le châssis du véhicule de transport, roulé sur deux rails suspendus sous ce dernier.
Or la hauteur du chariot élévateur replié demeure importante, en sorte que la plupart
des véhicules de transport ne sont pas aptes à être équipés d'un tel chariot élévateur.
[0010] Le chariot élévateur du document GB 2.014.946 permet de remédier partiellement à
cet inconvénient, le mât est en effet solidarisé au châssis par l'intermédiaire d'un
parallélogramme déformable, en sorte qu'après accrochage du mât horizontalement sous
le véhicule transport, il est possible de positionner ledit châssis au même niveau
que ledit mât, escamotant ainsi la roue directionnelle d'entraînement, les autres
roues demeurant toutefois saillantes. Par ailleurs le chariot élévateur proposé dans
ce document présente l'inconvénient d'une conception complexe qui est susceptible
de nuire à sa robustesse, qui limite ainsi son emploi.
[0011] La présente invention a pour but de proposer un chariot élévateur apte à être transporté
par un véhicule de transport du type camion remorque ou semi-remorque en étant fixé
sous le châssis de celui-ci, et permettant de remédier aux divers inconvénients précités.
[0012] Le chariot élévateur objet de la présente invention comporte d'une part un châssis
présentant une base portée par des roues ou des petites chenilles, dont l'une au moins
est directionnelle, d'autre part un mât le long duquel peut se déplacer, sous l'action
d'un ensemble de motorisation porté par ledit châssis, une fourche sensiblement perpendiculaire
audit mât, ladite fourche étant repliable contre ledit mât, lequel est repliable contre
ladite base pour pouvoir être logé et maintenu sous le châssis d'un véhicule de transport
du type camion remorque ou semi-remorque, ledit chariot élévateur est caractérisé
en ce qu'il comporte des moyens comprenant un vérin hydraulique indépendant et permettant
de déplacer verticalement lesdites roues ou les petites chenilles par rapport audit
châssis, en sorte qu'elles puissent être escamotées au-dessus du plan inférieur de
la base dudit châssis, les roues non directionnelles étant chacune montées dans une
chape apte à pivoter, par l'intermédiaire d'un pivot transversal, sur la base du châssis
et sous l'action d'un vérin reliant ladite chape audit châssis de manière excentrée
par rapport audit pivot.
[0013] Selon une autre caractéristique avantageuse du chariot élévateur selon l'invention,
la fourche comprend un élément monté coulissant sur le mât, à la base duquel une articulation
porte deux dents, ladite articulation permettant auxdites dents de décrire un angle
de 90° pour prendre deux positions extrêmes, à savoir perpendiculaire audit élément,
et parallèle à celui-ci.
[0014] Selon une autre caractéristique avantageuse du chariot élévateur selon l'invention,
son châssis comporte extérieurement et latéralement deux cornières destinées, après
le repliement du mât, à prendre place sur des glissières parallèles que comporte inférieurement
et transversalement le châssis du véhicule.
[0015] Selon un mode de réalisation préférentiel du chariot élévateur selon l'invention,
la base du châssis est en forme de U, c'est-à-dire qu'elle présente deux bras parallèles
reliés par une traverse, lesdits bras comportant chacun une roue, tandis que ladite
traverse porte l'ensemble de motorisation et repose sur une roue orientable.
[0016] Selon une caractéristique avantageuse du chariot élévateur selon l'invention, le
mât est solidarisé à la traverse de la base du châssis par l'intermédiaire d'une articulation
lui permettant de prendre deux positions extrêmes, à savoir parallèle aux bras de
ladite base, et perpendiculaire au plan défini lesdits bras.
[0017] Une telle articulation permet encore à l'ensemble de levage de coulisser latéralement
par rapport au châssis par l'intermédiaire, notamment, d'un vérin placé horizontalement,
ceci en vue de faciliter le positionnement de palettes sur ledit véhicule de transport.
[0018] Selon une autre caractéristique additionnelle du chariot élévateur selon l'invention,
la traverse de la base du châssis est constituée de deux profilés coulissant l'un
dans l'autre, ou l'un contre l'autre.
[0019] Le chariot élévateur est ainsi de largeur variable, ce qui permet de lui réserver,
sous le châssis du véhicule de transport, un emplacement très réduit, et lorsqu'il
est déployé, d'accroître sa largeur et donc sa stabilité.
[0020] Selon une autre caractéristique additionnelle du chariot élévateur selon l'invention,
le mât coulisse le long de la traverse de la base du châssis.
[0021] De manière avantageuse, le châssis comporte des moyens permettant de bloquer le mât
en position verticale après son redressement et son déplacement le long de la traverse
de la base dudit châssis.
[0022] Les avantages et les caractéristiques du chariot élévateur selon l'invention, ressortiront
plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel
en représente un mode de réalisation non limitatif.
[0023] Dans le dessin annexé :
- la figure 1 représente une vue schématique partielle en élévation de profil d'un chariot
élévateur selon l'invention.
- la figure 2 représente une vue schématique partielle en plan du même chariot élévateur.
- la figure 3 représente une vue schématique partielle en élévation de profil du même
chariot élévateur, montrant notamment d'autres parties de celui-ci.
- la figure 4 représente une vue schématique partielle en élévation de profil du même
chariot élévateur dans une position repliée.
- la figure 5 représente une vue schématique partielle en élévation de derrière du même
chariot élévateur en position repliée et rangé sous le châssis d'un véhicule de transport.
[0024] En référence aux figures 1 et 2, on peut voir un chariot élévateur 1 selon l'invention.
Il comporte un châssis 2 comprenant une base 20 en forme de U, c'est-à-dire comportant
deux bras 21 reliés par une traverse 22.
[0025] Sur une entretoise 23, préférentiellement de forme tubulaire ronde, parallèle à la
traverse 22 et s'entendant entre les bras 21, s'articule par son extrémité inférieure
un mât 24 susceptible de prendre deux positions extrêmes, à savoir verticale, perpendiculairement
au plan défini par les bras 21, et, représentée en traits discontinus sur la figure
1, horizontale, parallèlement audit plan.
[0026] Le manoeuvrement du mât 24 d'une position à une autre peut être réalisé manuellement,
il est toutefois prévu une assistance hydraulique, qui en outre permet d'assurer un
blocage en position, cette assistance consiste en un vérin 25, visible sur la figure
1, et reliant le mât 24 à une partie du châssis 2.
[0027] D'autre part, une fourche 3 peut se déplacer le long du mât 24 par l'intermédiaire
d'un moyen classique connu en soi, non représenté, du type chaîne mue hydrauliquement.
La fourche 3 comporte ainsi un élément 30 monté coulissant sur le mât 24 et à la base
duquel deux dents 31 sont montées pivotantes selon un angle limité à 90°, sur un pivot
32, entre une position parallèle au mât 24, représentée en traits discontinus sur
la figure 1, et une position perpendiculaire au mât 24.
[0028] Le châssis 2 est porté par trois roues, une roue 25 à l'extrémité de chacun des bras
21, et une roue 26 solidaire d'un bras 27 de manoeuvrement orientable par pivotement
sur le châssis 20 selon un axe vertical. A noter qu'en lieu et place des roues peuvent
être prévues des petites chenilles. De plus, la roue 26 ou la chenille pivotante peut,
avantageusement, être manoeuvrée depuis un poste de conduite comprenant un siège et
un volant.
[0029] Le chariot élévateur 1 tel que décrit précédemment est utilisable de la même manière
qu'un chariot élévateur classique, il permet ainsi de saisir une charge par les dents
31 de la fourche 3, de soulever et d'abaisser cette charge le long du mât 24, et de
la transférer en faisant rouler le chariot élévateur 1 sur ses roues 25 et 26 tout
en le dirigeant par le pivotement de la roue 26.
[0030] Le déplacement de la fourche 3 le long du mât 24 et l'alimentation du vérin 25 sont
réalisés au moyen d'un ensemble de motorisation 10, visible sur la figure 5, comprenant
une pompe hydraulique mue par un moteur thermique ou électrique, ou par air comprimé,
visibles.
[0031] Dans une variante, non représentée, la traverse 22 est constituée de deux profilés
montés coulissants l'un dans l'autre, ou l'un contre l'autre, en sorte que les deux
bras 21 puissent être écartés ou rapprochés l'un de l'autre. Lorsque les bras 21 sont
rapprochés, le chariot 1 est très étroit et il est possible de le loger dans un espace
réduit. Inversement, l'écartement des bras 21 et donc des roues 25, augmente la stabilité
du chariot élévateur 1. D'autre part, de manière à pouvoir centrer le mât 24 en fonction
de la variation de la largeur du chariot élévateur, il peut être déplacé, par coulissement
le long de la traverse 22, par exemple. De plus, le chariot élévateur 1, ou plus exactement
la traverse 22 ou l'un des deux profilés qui composent celle-ci, comporte des moyens
de blocage permettant, après écartement des bras 21 et redressement du mât 24, le
coulissement de ce dernier sur la traverse 22, puis son maintien en position verticale,
lesdits moyens de blocage pouvant consister en des profilés parallèles à la traverse
22, entre lesquels peut glisser le mât 24 dressé verticalement.
[0032] Si on se réfère maintenant aux figures 3 et 4, on peut voir que les roues 25, qui
sont non directionnelles et dont une seule est visible, sont chacune montées dans
une chape 4 apte à pivoter à l'extrémité du bras 21 sur un pivot transversal 40, sous
l'action d'un vérin 41 reliant la chape 4 au bras 21, de manière à faire varier la
position de la roue 25 par rapport au plan défini par les bras 21.
[0033] Par ailleurs, la roue 26 est également reliée au châssis 2 par l'intermédiaire d'un
vérin 28 d'axe perpendiculaire au plan défini par les bras 21, permettant également
de faire varier la position de la roue 26 par rapport audit plan.
[0034] Aussi, comme on peut le voir sur la figure 4, lorsque le mât 24 est replié, les vérins
41 et 28 permettent d'escamoter les roues 25 et 26 au-dessus du plan inférieur de
la base 20 du châssis 2, de manière à réduire la hauteur du chariot élévateur 1.
[0035] On notera qu'en utilisation du chariot élévateur 1 pour charger ou décharger, l'actionnement
des vérins 41 et 28 permet de faire varier sa garde au sol. Ainsi les figures 3 et
4 représentent les deux positions extrêmes que peuvent prendre les roues 25 et 26,
toutes les positions intermédiaires étant réalisables.
[0036] En outre, les vérins 41 et 28 sont avantageusement indépendants, en sorte que cela
permet en jouant sur la rentrée de l'un par rapport à la sortie de l'un ou des autres,
et inversement, de déplacer le chariot élévateur dans un dévers tout en maintenant
la charge transportée sensiblement à l'horizontale.
[0037] Si on se réfère maintenant à la figure 5, on peut voir le chariot élévateur 1 solidarisé
sous le châssis 50 d'un véhicule de transport 5.
[0038] Le chariot élévateur 1 est replié comme représenté sur la figure 4, le bras de manoeuvrement
27 étant de plus orienté parallèlement à la traverse 22.
[0039] Le châssis 50 du véhicule 5 est équipé inférieurement et transversalement de deux
glissières parallèles 51, destinées à soutenir le chariot élévateur 1 replié par l'intermédiaire
de deux cornières 29, également visibles sur la figure 2, que comporte extérieurement
et longitudinalement chacun des bras 21.
[0040] On notera que des moyens de blocage, non représentés, permettent de fixer le chariot
élévateur 1 sur les glissières 51, ces moyens de blocage ne sont pas nécessairement
particulièrement robustes, puisque le sens de coulissement du chariot élévateur 1
dans les glissières 51 est perpendiculaire au sens de déplacement du véhicule 5.
[0041] La mise en place du chariot élévateur 1 sous le châssis peut être assisté par des
moyens divers. A titre d'exemple les glissières 51 peuvent être mobiles en coulissement
sur le châssis 50 tout en demeurant solidaires de celui-ci de manière à ce qu'elles
puissent former une rampe oblique permettant d'y faire monter le chariot élévateur
1.
[0042] Le chariot élévateur 1 selon l'invention permet ainsi d'effectuer toutes les manipulations
d'un chariot élévateur classique, et avantageusement il peut être rangé sous le châssis
d'un véhicule de transport sans contrevenir au code de la route.
1. Chariot élévateur, comportant d'une part un châssis (2) présentant une base (20) portée
par des roues (25, 26) ou des petites chenilles, dont l'une (26) au moins est directionnelle,
d'autre part un mât (24) le long duquel peut se déplacer, sous l'action d'un ensemble
de motorisation (10) porté par ledit châssis (2), une fourche (3) sensiblement perpendiculaire
audit mât (24), ladite fourche (3) étant repliable contre ledit mât (24), lequel est
repliable contre ladite base (20) pour pouvoir être logé et maintenu sous le châssis
(50) d'un véhicule de transport (5) du type camion remorque ou semi-remorque, ledit
chariot élévateur est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (28, 41, 4) comprenant un vérin hydraulique indépendant (41,
28) et permettant de déplacer verticalement lesdites roues (25, 26) ou les petites
chenilles par rapport audit châssis (2), en sorte qu'elles puissent être escamotées
au-dessus du plan inférieur de la base (20) dudit châssis (2), les roues non directionnelles
(25) étant chacune montées dans une chape (4) apte à pivoter, par l'intermédiaire
d'un pivot transversal (40), sur la base (20) du châssis (2) et sous l'action d'un
vérin (41) reliant ladite chape (4) audit châssis (2) de manière excentrée par rapport
audit pivot (40).
2. Chariot élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la fourche (3) comprend un élément (30) monté coulissant sur le mât (24), à la base
duquel une articulation (32) porte deux dents (31), ladite articulation (32) permettant
auxdites dents (31) de décrire un angle de 90° pour prendre deux positions extrêmes,
à savoir perpendiculaire audit élément (30), et parallèle à celui-ci.
3. Chariot élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que son châssis (2) comporte extérieurement et latéralement deux cornières (29) destinées,
après le repliement du mât (24), à prendre place sur des glissières parallèles (51)
que comporte inférieurement et transversalement le châssis (50) du véhicule (5).
4. Chariot élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base (20) du châssis (2) est en forme de U, c'est-à-dire qu'elle présente deux
bras parallèles (21) reliés par une traverse (22), lesdits bras (21) comportant chacun
une roue (25) ou une petite chenille, tandis que ladite traverse (22) porte l'ensemble
de motorisation (10) et repose sur une roue ou une petite chenille orientable (26).
5. Chariot élévateur selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mât (24) est solidarisé à la traverse (22) de la base (20) du châssis (2) par
l'intermédiaire d'une articulation lui permettant de prendre deux positions extrêmes,
à savoir parallèle aux bras (21) de ladite base (20), et perpendiculaire au plan défini
lesdits bras (21).
6. Chariot élévateur selon la revendication 4 ou la revendication 5, caractérisé en ce que la traverse (22) de la base (20) du châssis (2) est constituée de deux profilés coulissant
l'un dans l'autre, ou l'un contre l'autre.
7. Chariot élévateur selon la revendication 6, caractérisé en ce que le mât (24) coulisse le long de la traverse (22) de la base (20) du châssis (2).
8. Chariot élévateur selon la revendication 7, caractérisé en ce que le châssis (2) comporte des moyens permettant de bloquer le mât (24) en position
verticale après son redressement et son déplacement le long de la traverse (22) de
la base (20) dudit châssis (2).
1. Flurförderfahrzeug, umfassend, einerseits, ein Gestell (2), aufweisend eine Plattform
(20), die durch Räder (25, 26) oder kleine Raupenketten getragen wird, von denen zumindest
das eine (26) lenkend ist, andererseits, einen Hubmast (24), nach dessen Länge unter
der Wirkung einer durch das besagte Gestell (2) getragenen Motorisierungseinheit (10)
eine Gabel (3) sich bewegen kann, die zu dem besagten Hubmast (24) im wesentlichen
senkrecht ist, die besagte Gabel (3) seiend rückziehbar gegen den besagten Hubmast
(24), der gegen die besagte Plattform (20) rückziehbar sei, um unter dem Gestell (50)
eines Transportfahrzeugs (5) der Art Lastkraftwagen mit Anhänger oder Sattelanhänger
untergebracht und gehalten werden zu können, wobei das besagte Flurförderfahrzeug
dadurch gekennzeichnet ist, daß es Mittel (28, 41, 4) umfaßt, umfassend einen unabhängigen Hydraulikzylinder (41,
28) und erlaubend, die besagten Räder (25, 26) oder die kleinen Raupenketten hinsichtlich
des besagten Gestells (2) vertikal zu verschieben, derart, daß sie über der unteren
Fläche der Plattform (20) des besagten Gestells (2) eingezogen werden können, wobei
die nicht lenkenden Räder (25) jeweils in einer Gabelbefestigung (4) gelagert sind,
die geeignet ist, um sich über einen Querdrehzapfen (40) auf der Plattform (20) des
Gestells (2) und unter der Wirkung eines Hubzylinders (41), der die besagte Gabelbefestigung
(4) mit dem besagten Gestell (2) exzentrisch hinsichtlich des besagten Drehzapfens
(40) verbindet, zu drehen.
2. Flurförderfahrzeug nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Gabel (3) ein auf dem Hubmast (24) gleitend gelagertes Element (30) umfaßt, an
dessen Basis ein Gelenk (32) zwei Zähne (31) trägt, wobei das besagte Gelenk (32)
den besagten Zähnen (31) erlaubt, einen Winkel von 90° zu beschreiben, um zwei äußerste
Positionen einzunehmen, nämlich senkrecht zu dem besagten Element (30) und parallel
zu diesem letzteren.
3. Flurförderfahrzeug nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß sein Gestell (2) äußerlich und seitlich zwei Winkeleisen (29) umfaßt, vorgesehen,
um nach dem Zurückziehen des Hubmastes (24) auf den parallelen Gleitschienen (51)
positioniert zu werden, die innerlich und quer von dem Gestell (50) des Fahrzeugs
(5) umfaßt sind.
4. Flurförderfahrzeug nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Plattform (20) des Gestells (2) U-förmig ist, das heißt, daß sie zwei durch einen
Querbalken (22) verbundene parallele Arme (21) aufweist, wobei die besagten Arme (21)
jeweils ein Rad (25) oder eine kleine Raupenkette umfassen, während der besagte Querbalken
(22) die Motorisierungseinheit (10) trägt und auf einem Rad oder einer kleinen verstellbaren
Raupenkette (26) ruht.
5. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß der Hubmast (24) fest mit dem Querbalken (22) der Plattform (20) des Gestells (2)
über ein Gelenk verbunden ist, die ihm erlaubt, zwei äußerste Stellungen einzunehmen,
nämlich parallel zu den Armen (21) der besagten Plattform (20) und senkrecht zu einer
definierten Fläche der besagten Arme (21).
6. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 4 oder Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß der Querbalken (22) der Plattform (20) des Gestells (2) durch zwei ineinander oder
gegeneinander gleitende Profileisen gebildet ist.
7. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß der Hubmast (24) entlang des Querbalkens (22) der Plattform (20) des Gestells (2)
gleitet.
8. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß das Gestell (2) Mittel umfaßt, erlaubend, den Hubmast (24) in vertikaler Position
nach seiner Aufrichtung und seiner Verschiebung entlang des Querbalkens (22) der Plattform
(20) des besagten Gestells (2) zu sperren.
1. Lifting truck, including, on the one hand, a frame (2) having a base (20) carried
by wheels (25, 26) or small caterpillars, at least one (26) of which is directional,
on the other hand, a boom (24) along which can move, under the action of a motorisation
unit (10) carried by said frame (2), a fork (3) substantially perpendicular to said
boom (24), said fork (3) being foldable against said boom (24), which is foldable
against said base (20) in order to be able to be accommodated and maintained under
the frame (50) of a transport vehicle (5) of the trailer or semitrailer type, said
lifting truck being characterised in that it includes means (26, 41, 4) comprising an independent hydraulic jack (41, 28),
allowing to vertically move said wheels (25, 26) or small caterpillars with respect
to said frame (2), so that they can be retracted above the lower plane of the base
(20) of said frame (2), the non/directional wheels (25) being each mounted in a retaining
plate (4) capable of swivelling, through a transverse pivot (40), on the base of the
frame (2) and under the action of a jack (41) connecting said retaining plate (4)
to said frame (2) in an eccentred way with respect to said pivot (40).
2. Lifting truck according to any of the preceding claims, characterised in that the fork (3) comprises an element (30) slideably mounted on the boom (24), at the
base of which a joint (32) carries two teeth (31), said joint (32) allowing said teeth
(31) to describe an angle of 90° in order to adopt two outermost positions, namely
perpendicular to said element (30), and parallel to the latter..
3. Lifting truck according to any of the preceding claims, characterised in that its frame (2) includes, outwards and laterally, two angle irons (29) aimed, after
folding back of the boom (24), at being accommodated on parallel slides (51) the frame
(50) of the vehicle (5) includes downwards and transversely.
4. Lifting truck according to any of the preceding claims, characterised in that the base (20) of the frame (2) is U-shaped, i.e. it has two parallel arms (21) connected
by a cross-said cross-piece (22) carries the motorisation unit (10) and rests on a
directional wheel or small caterpillar (25).
5. Lifting truck according to claim 4, characterised in that the boom (24) is made integral with the cross-piece (22) of the base (20) of the
frame (2) through a joint enabling it to adopt two outermost positions, namely parallel
to the arms (21) of said base (20), and perpendicular to the plane defined by said
arms (21).
6. Lifting truck according to claim 4 or claim 5, characterised in that the cross-piece (22) of the base (20) of the frame (2) is comprised of two profile
bars sliding in each other, or against each other.
7. Lifting truck according to claim 6, characterised in that the boom (24) slides alongside the cross-piece (22) of the base (20) of the frame
(2).
8. Lifting truck according to claim 7, characterised in that the frame (2) includes means allowing to lock the boom (24) in vertical position
after its straightening and its displacement alongside the cross-piece (22) of the
base (20) of said frame (2).