(19)
(11) EP 1 043 267 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
24.08.2005  Bulletin  2005/34

(21) Numéro de dépôt: 00440090.9

(22) Date de dépôt:  04.04.2000
(51) Int. Cl.7B66F 9/075

(54)

Chariot élévateur pour véhicule de transport du type camion remorque.

Flurförderfahrzeug für ein Transportfahrzeug wie z.B. ein Sattelzug

Lift truck for a transport vehicle like a trailer


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE

(30) Priorité: 06.04.1999 FR 9904367

(43) Date de publication de la demande:
11.10.2000  Bulletin  2000/41

(73) Titulaire: Carrosserie Industrielle et Prototypes, ayant pour sigle CIP, Société à responsabilité limitée
71500 Branges (FR)

(72) Inventeur:
  • Merlin, Georges
    71500 Louhans (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
Cabinet Bleger-Rhein 17, rue de la Forêt
67550 Vendenheim
67550 Vendenheim (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 250 018
NL-A- 8 005 192
US-A- 5 174 415
GB-A- 2 014 946
US-A- 3 375 947
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un chariot élévateur apte à être transporté par un véhicule de transport du type camion remorque ou semi-remorque en étant fixé au châssis de celui-ci.

    [0002] Dans le domaine du transport, les opérations de chargement et de déchargement d'un véhicule du type camion remorque ou semi-remorque sont réalisées aisément lorsque ledit véhicule est à quai au moyen d'un tire-palette, un chariot élévateur ou analogue. Il en va tout autrement en absence de quai, ce qui est très fréquent lorsque les destinataires des livraisons sont en ville par exemple.

    [0003] Aussi, pour pallier cet inconvénient, il est fréquent d'équiper un véhicule de transport d'un tire-palette qui reste à demeure sur le plateau dudit véhicule pour uniquement déplacer la marchandise sur ledit plateau, et/ou d'un chariot élévateur permettant de descendre la marchandise dudit plateau et de la transférer.

    [0004] Cependant, peu de véhicules de transport sont équipés de rampes permettant de faire monter un chariot élévateur sur le plateau, aussi il a été proposé des dispositifs d'accrochage extérieurs permettant de fixer un chariot élévateur à l'arrière d'un véhicule.

    [0005] De tels dispositifs d'accrochage sont décrits dans les documents FR 2.298.454, US 429.357 et EP 0.643.009, ils comportent deux glissières parallèles solidarisées au châssis du véhicule, et destinées à loger la fourche du chariot élévateur, l'actionnement de la fourche dans le sens de la descente permettant de soulever ledit chariot élévateur du sol, tandis que des moyens de bridage permettent de solidariser ledit chariot élévateur au châssis dudit véhicule.

    [0006] Si ces dispositifs sont d'une conception simple et d'un maniement aisé, ils n'en présentent pas moins un inconvénient majeur, celui de contrevenir au code de la route, puisqu'un véhicule ainsi équipé dépasse la longueur hors-tout autorisée. En fait, les utilisateurs qui ne souhaitent contrevenir à ce code de la route, n'ont, alors, d'autre solution que de recouper le châssis standard de leur véhicule, d'où découle, inévitablement, une perte de surface utile pour le chargement.

    [0007] On connaît également des chariots élévateurs susceptibles d'être repliés pour en permettre un transport aisé, c'est par exemple celui proposé par le document FR 2.628.087. Toutefois le chariot élévateur décrit dans ce document est avant tout conçu pour que la charge ne soit jamais en position de porte-à-faux, en sorte que, du fait de sa conception particulière, son encombrement lorsqu'il est replié est tel qu'il est difficilement manoeuvrable, il ne permet pas en tous cas une solidarisation aisée au châssis d'un véhicule de transport.

    [0008] Pour pallier cet inconvénient, il a été proposé dans les documents EP 0.250.018 et GB 2.014.946, des chariots élévateurs comportant un mât sur lequel peut se déplacer une fourche, et où ladite fourche est repliable sur ledit mât, lui-même repliable sur le châssis du chariot, en sorte que lesdits chariots élévateurs soient aptes à être transportés sous le châssis d'un véhicule de transport du type camion. Plus particulièrement, le chariot élévateur proposé dans le document EP 0.250.018 comporte des vérins hydrauliques pour replier ledit mât. Celui-ci correspond au préambule de la revendication indépendante 1.

    [0009] Cependant, le chariot élévateur proposé dans le document EP 0.250.018 présente également des inconvénients, du fait notamment de sa conception très rudimentaire. En effet, après repliement de la fourche et du mât sur le châssis, l'ensemble est placé transversalement sous le châssis du véhicule de transport, roulé sur deux rails suspendus sous ce dernier. Or la hauteur du chariot élévateur replié demeure importante, en sorte que la plupart des véhicules de transport ne sont pas aptes à être équipés d'un tel chariot élévateur.

    [0010] Le chariot élévateur du document GB 2.014.946 permet de remédier partiellement à cet inconvénient, le mât est en effet solidarisé au châssis par l'intermédiaire d'un parallélogramme déformable, en sorte qu'après accrochage du mât horizontalement sous le véhicule transport, il est possible de positionner ledit châssis au même niveau que ledit mât, escamotant ainsi la roue directionnelle d'entraînement, les autres roues demeurant toutefois saillantes. Par ailleurs le chariot élévateur proposé dans ce document présente l'inconvénient d'une conception complexe qui est susceptible de nuire à sa robustesse, qui limite ainsi son emploi.

    [0011] La présente invention a pour but de proposer un chariot élévateur apte à être transporté par un véhicule de transport du type camion remorque ou semi-remorque en étant fixé sous le châssis de celui-ci, et permettant de remédier aux divers inconvénients précités.

    [0012] Le chariot élévateur objet de la présente invention comporte d'une part un châssis présentant une base portée par des roues ou des petites chenilles, dont l'une au moins est directionnelle, d'autre part un mât le long duquel peut se déplacer, sous l'action d'un ensemble de motorisation porté par ledit châssis, une fourche sensiblement perpendiculaire audit mât, ladite fourche étant repliable contre ledit mât, lequel est repliable contre ladite base pour pouvoir être logé et maintenu sous le châssis d'un véhicule de transport du type camion remorque ou semi-remorque, ledit chariot élévateur est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens comprenant un vérin hydraulique indépendant et permettant de déplacer verticalement lesdites roues ou les petites chenilles par rapport audit châssis, en sorte qu'elles puissent être escamotées au-dessus du plan inférieur de la base dudit châssis, les roues non directionnelles étant chacune montées dans une chape apte à pivoter, par l'intermédiaire d'un pivot transversal, sur la base du châssis et sous l'action d'un vérin reliant ladite chape audit châssis de manière excentrée par rapport audit pivot.

    [0013] Selon une autre caractéristique avantageuse du chariot élévateur selon l'invention, la fourche comprend un élément monté coulissant sur le mât, à la base duquel une articulation porte deux dents, ladite articulation permettant auxdites dents de décrire un angle de 90° pour prendre deux positions extrêmes, à savoir perpendiculaire audit élément, et parallèle à celui-ci.

    [0014] Selon une autre caractéristique avantageuse du chariot élévateur selon l'invention, son châssis comporte extérieurement et latéralement deux cornières destinées, après le repliement du mât, à prendre place sur des glissières parallèles que comporte inférieurement et transversalement le châssis du véhicule.

    [0015] Selon un mode de réalisation préférentiel du chariot élévateur selon l'invention, la base du châssis est en forme de U, c'est-à-dire qu'elle présente deux bras parallèles reliés par une traverse, lesdits bras comportant chacun une roue, tandis que ladite traverse porte l'ensemble de motorisation et repose sur une roue orientable.

    [0016] Selon une caractéristique avantageuse du chariot élévateur selon l'invention, le mât est solidarisé à la traverse de la base du châssis par l'intermédiaire d'une articulation lui permettant de prendre deux positions extrêmes, à savoir parallèle aux bras de ladite base, et perpendiculaire au plan défini lesdits bras.

    [0017] Une telle articulation permet encore à l'ensemble de levage de coulisser latéralement par rapport au châssis par l'intermédiaire, notamment, d'un vérin placé horizontalement, ceci en vue de faciliter le positionnement de palettes sur ledit véhicule de transport.

    [0018] Selon une autre caractéristique additionnelle du chariot élévateur selon l'invention, la traverse de la base du châssis est constituée de deux profilés coulissant l'un dans l'autre, ou l'un contre l'autre.

    [0019] Le chariot élévateur est ainsi de largeur variable, ce qui permet de lui réserver, sous le châssis du véhicule de transport, un emplacement très réduit, et lorsqu'il est déployé, d'accroître sa largeur et donc sa stabilité.

    [0020] Selon une autre caractéristique additionnelle du chariot élévateur selon l'invention, le mât coulisse le long de la traverse de la base du châssis.

    [0021] De manière avantageuse, le châssis comporte des moyens permettant de bloquer le mât en position verticale après son redressement et son déplacement le long de la traverse de la base dudit châssis.

    [0022] Les avantages et les caractéristiques du chariot élévateur selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif.

    [0023] Dans le dessin annexé :
    • la figure 1 représente une vue schématique partielle en élévation de profil d'un chariot élévateur selon l'invention.
    • la figure 2 représente une vue schématique partielle en plan du même chariot élévateur.
    • la figure 3 représente une vue schématique partielle en élévation de profil du même chariot élévateur, montrant notamment d'autres parties de celui-ci.
    • la figure 4 représente une vue schématique partielle en élévation de profil du même chariot élévateur dans une position repliée.
    • la figure 5 représente une vue schématique partielle en élévation de derrière du même chariot élévateur en position repliée et rangé sous le châssis d'un véhicule de transport.


    [0024] En référence aux figures 1 et 2, on peut voir un chariot élévateur 1 selon l'invention. Il comporte un châssis 2 comprenant une base 20 en forme de U, c'est-à-dire comportant deux bras 21 reliés par une traverse 22.

    [0025] Sur une entretoise 23, préférentiellement de forme tubulaire ronde, parallèle à la traverse 22 et s'entendant entre les bras 21, s'articule par son extrémité inférieure un mât 24 susceptible de prendre deux positions extrêmes, à savoir verticale, perpendiculairement au plan défini par les bras 21, et, représentée en traits discontinus sur la figure 1, horizontale, parallèlement audit plan.

    [0026] Le manoeuvrement du mât 24 d'une position à une autre peut être réalisé manuellement, il est toutefois prévu une assistance hydraulique, qui en outre permet d'assurer un blocage en position, cette assistance consiste en un vérin 25, visible sur la figure 1, et reliant le mât 24 à une partie du châssis 2.

    [0027] D'autre part, une fourche 3 peut se déplacer le long du mât 24 par l'intermédiaire d'un moyen classique connu en soi, non représenté, du type chaîne mue hydrauliquement. La fourche 3 comporte ainsi un élément 30 monté coulissant sur le mât 24 et à la base duquel deux dents 31 sont montées pivotantes selon un angle limité à 90°, sur un pivot 32, entre une position parallèle au mât 24, représentée en traits discontinus sur la figure 1, et une position perpendiculaire au mât 24.

    [0028] Le châssis 2 est porté par trois roues, une roue 25 à l'extrémité de chacun des bras 21, et une roue 26 solidaire d'un bras 27 de manoeuvrement orientable par pivotement sur le châssis 20 selon un axe vertical. A noter qu'en lieu et place des roues peuvent être prévues des petites chenilles. De plus, la roue 26 ou la chenille pivotante peut, avantageusement, être manoeuvrée depuis un poste de conduite comprenant un siège et un volant.

    [0029] Le chariot élévateur 1 tel que décrit précédemment est utilisable de la même manière qu'un chariot élévateur classique, il permet ainsi de saisir une charge par les dents 31 de la fourche 3, de soulever et d'abaisser cette charge le long du mât 24, et de la transférer en faisant rouler le chariot élévateur 1 sur ses roues 25 et 26 tout en le dirigeant par le pivotement de la roue 26.

    [0030] Le déplacement de la fourche 3 le long du mât 24 et l'alimentation du vérin 25 sont réalisés au moyen d'un ensemble de motorisation 10, visible sur la figure 5, comprenant une pompe hydraulique mue par un moteur thermique ou électrique, ou par air comprimé, visibles.

    [0031] Dans une variante, non représentée, la traverse 22 est constituée de deux profilés montés coulissants l'un dans l'autre, ou l'un contre l'autre, en sorte que les deux bras 21 puissent être écartés ou rapprochés l'un de l'autre. Lorsque les bras 21 sont rapprochés, le chariot 1 est très étroit et il est possible de le loger dans un espace réduit. Inversement, l'écartement des bras 21 et donc des roues 25, augmente la stabilité du chariot élévateur 1. D'autre part, de manière à pouvoir centrer le mât 24 en fonction de la variation de la largeur du chariot élévateur, il peut être déplacé, par coulissement le long de la traverse 22, par exemple. De plus, le chariot élévateur 1, ou plus exactement la traverse 22 ou l'un des deux profilés qui composent celle-ci, comporte des moyens de blocage permettant, après écartement des bras 21 et redressement du mât 24, le coulissement de ce dernier sur la traverse 22, puis son maintien en position verticale, lesdits moyens de blocage pouvant consister en des profilés parallèles à la traverse 22, entre lesquels peut glisser le mât 24 dressé verticalement.

    [0032] Si on se réfère maintenant aux figures 3 et 4, on peut voir que les roues 25, qui sont non directionnelles et dont une seule est visible, sont chacune montées dans une chape 4 apte à pivoter à l'extrémité du bras 21 sur un pivot transversal 40, sous l'action d'un vérin 41 reliant la chape 4 au bras 21, de manière à faire varier la position de la roue 25 par rapport au plan défini par les bras 21.

    [0033] Par ailleurs, la roue 26 est également reliée au châssis 2 par l'intermédiaire d'un vérin 28 d'axe perpendiculaire au plan défini par les bras 21, permettant également de faire varier la position de la roue 26 par rapport audit plan.

    [0034] Aussi, comme on peut le voir sur la figure 4, lorsque le mât 24 est replié, les vérins 41 et 28 permettent d'escamoter les roues 25 et 26 au-dessus du plan inférieur de la base 20 du châssis 2, de manière à réduire la hauteur du chariot élévateur 1.

    [0035] On notera qu'en utilisation du chariot élévateur 1 pour charger ou décharger, l'actionnement des vérins 41 et 28 permet de faire varier sa garde au sol. Ainsi les figures 3 et 4 représentent les deux positions extrêmes que peuvent prendre les roues 25 et 26, toutes les positions intermédiaires étant réalisables.

    [0036] En outre, les vérins 41 et 28 sont avantageusement indépendants, en sorte que cela permet en jouant sur la rentrée de l'un par rapport à la sortie de l'un ou des autres, et inversement, de déplacer le chariot élévateur dans un dévers tout en maintenant la charge transportée sensiblement à l'horizontale.

    [0037] Si on se réfère maintenant à la figure 5, on peut voir le chariot élévateur 1 solidarisé sous le châssis 50 d'un véhicule de transport 5.

    [0038] Le chariot élévateur 1 est replié comme représenté sur la figure 4, le bras de manoeuvrement 27 étant de plus orienté parallèlement à la traverse 22.

    [0039] Le châssis 50 du véhicule 5 est équipé inférieurement et transversalement de deux glissières parallèles 51, destinées à soutenir le chariot élévateur 1 replié par l'intermédiaire de deux cornières 29, également visibles sur la figure 2, que comporte extérieurement et longitudinalement chacun des bras 21.

    [0040] On notera que des moyens de blocage, non représentés, permettent de fixer le chariot élévateur 1 sur les glissières 51, ces moyens de blocage ne sont pas nécessairement particulièrement robustes, puisque le sens de coulissement du chariot élévateur 1 dans les glissières 51 est perpendiculaire au sens de déplacement du véhicule 5.

    [0041] La mise en place du chariot élévateur 1 sous le châssis peut être assisté par des moyens divers. A titre d'exemple les glissières 51 peuvent être mobiles en coulissement sur le châssis 50 tout en demeurant solidaires de celui-ci de manière à ce qu'elles puissent former une rampe oblique permettant d'y faire monter le chariot élévateur 1.

    [0042] Le chariot élévateur 1 selon l'invention permet ainsi d'effectuer toutes les manipulations d'un chariot élévateur classique, et avantageusement il peut être rangé sous le châssis d'un véhicule de transport sans contrevenir au code de la route.


    Revendications

    1. Chariot élévateur, comportant d'une part un châssis (2) présentant une base (20) portée par des roues (25, 26) ou des petites chenilles, dont l'une (26) au moins est directionnelle, d'autre part un mât (24) le long duquel peut se déplacer, sous l'action d'un ensemble de motorisation (10) porté par ledit châssis (2), une fourche (3) sensiblement perpendiculaire audit mât (24), ladite fourche (3) étant repliable contre ledit mât (24), lequel est repliable contre ladite base (20) pour pouvoir être logé et maintenu sous le châssis (50) d'un véhicule de transport (5) du type camion remorque ou semi-remorque, ledit chariot élévateur est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (28, 41, 4) comprenant un vérin hydraulique indépendant (41, 28) et permettant de déplacer verticalement lesdites roues (25, 26) ou les petites chenilles par rapport audit châssis (2), en sorte qu'elles puissent être escamotées au-dessus du plan inférieur de la base (20) dudit châssis (2), les roues non directionnelles (25) étant chacune montées dans une chape (4) apte à pivoter, par l'intermédiaire d'un pivot transversal (40), sur la base (20) du châssis (2) et sous l'action d'un vérin (41) reliant ladite chape (4) audit châssis (2) de manière excentrée par rapport audit pivot (40).
     
    2. Chariot élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la fourche (3) comprend un élément (30) monté coulissant sur le mât (24), à la base duquel une articulation (32) porte deux dents (31), ladite articulation (32) permettant auxdites dents (31) de décrire un angle de 90° pour prendre deux positions extrêmes, à savoir perpendiculaire audit élément (30), et parallèle à celui-ci.
     
    3. Chariot élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que son châssis (2) comporte extérieurement et latéralement deux cornières (29) destinées, après le repliement du mât (24), à prendre place sur des glissières parallèles (51) que comporte inférieurement et transversalement le châssis (50) du véhicule (5).
     
    4. Chariot élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base (20) du châssis (2) est en forme de U, c'est-à-dire qu'elle présente deux bras parallèles (21) reliés par une traverse (22), lesdits bras (21) comportant chacun une roue (25) ou une petite chenille, tandis que ladite traverse (22) porte l'ensemble de motorisation (10) et repose sur une roue ou une petite chenille orientable (26).
     
    5. Chariot élévateur selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mât (24) est solidarisé à la traverse (22) de la base (20) du châssis (2) par l'intermédiaire d'une articulation lui permettant de prendre deux positions extrêmes, à savoir parallèle aux bras (21) de ladite base (20), et perpendiculaire au plan défini lesdits bras (21).
     
    6. Chariot élévateur selon la revendication 4 ou la revendication 5, caractérisé en ce que la traverse (22) de la base (20) du châssis (2) est constituée de deux profilés coulissant l'un dans l'autre, ou l'un contre l'autre.
     
    7. Chariot élévateur selon la revendication 6, caractérisé en ce que le mât (24) coulisse le long de la traverse (22) de la base (20) du châssis (2).
     
    8. Chariot élévateur selon la revendication 7, caractérisé en ce que le châssis (2) comporte des moyens permettant de bloquer le mât (24) en position verticale après son redressement et son déplacement le long de la traverse (22) de la base (20) dudit châssis (2).
     


    Ansprüche

    1. Flurförderfahrzeug, umfassend, einerseits, ein Gestell (2), aufweisend eine Plattform (20), die durch Räder (25, 26) oder kleine Raupenketten getragen wird, von denen zumindest das eine (26) lenkend ist, andererseits, einen Hubmast (24), nach dessen Länge unter der Wirkung einer durch das besagte Gestell (2) getragenen Motorisierungseinheit (10) eine Gabel (3) sich bewegen kann, die zu dem besagten Hubmast (24) im wesentlichen senkrecht ist, die besagte Gabel (3) seiend rückziehbar gegen den besagten Hubmast (24), der gegen die besagte Plattform (20) rückziehbar sei, um unter dem Gestell (50) eines Transportfahrzeugs (5) der Art Lastkraftwagen mit Anhänger oder Sattelanhänger untergebracht und gehalten werden zu können, wobei das besagte Flurförderfahrzeug dadurch gekennzeichnet ist, daß es Mittel (28, 41, 4) umfaßt, umfassend einen unabhängigen Hydraulikzylinder (41, 28) und erlaubend, die besagten Räder (25, 26) oder die kleinen Raupenketten hinsichtlich des besagten Gestells (2) vertikal zu verschieben, derart, daß sie über der unteren Fläche der Plattform (20) des besagten Gestells (2) eingezogen werden können, wobei die nicht lenkenden Räder (25) jeweils in einer Gabelbefestigung (4) gelagert sind, die geeignet ist, um sich über einen Querdrehzapfen (40) auf der Plattform (20) des Gestells (2) und unter der Wirkung eines Hubzylinders (41), der die besagte Gabelbefestigung (4) mit dem besagten Gestell (2) exzentrisch hinsichtlich des besagten Drehzapfens (40) verbindet, zu drehen.
     
    2. Flurförderfahrzeug nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Gabel (3) ein auf dem Hubmast (24) gleitend gelagertes Element (30) umfaßt, an dessen Basis ein Gelenk (32) zwei Zähne (31) trägt, wobei das besagte Gelenk (32) den besagten Zähnen (31) erlaubt, einen Winkel von 90° zu beschreiben, um zwei äußerste Positionen einzunehmen, nämlich senkrecht zu dem besagten Element (30) und parallel zu diesem letzteren.
     
    3. Flurförderfahrzeug nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß sein Gestell (2) äußerlich und seitlich zwei Winkeleisen (29) umfaßt, vorgesehen, um nach dem Zurückziehen des Hubmastes (24) auf den parallelen Gleitschienen (51) positioniert zu werden, die innerlich und quer von dem Gestell (50) des Fahrzeugs (5) umfaßt sind.
     
    4. Flurförderfahrzeug nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Plattform (20) des Gestells (2) U-förmig ist, das heißt, daß sie zwei durch einen Querbalken (22) verbundene parallele Arme (21) aufweist, wobei die besagten Arme (21) jeweils ein Rad (25) oder eine kleine Raupenkette umfassen, während der besagte Querbalken (22) die Motorisierungseinheit (10) trägt und auf einem Rad oder einer kleinen verstellbaren Raupenkette (26) ruht.
     
    5. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß der Hubmast (24) fest mit dem Querbalken (22) der Plattform (20) des Gestells (2) über ein Gelenk verbunden ist, die ihm erlaubt, zwei äußerste Stellungen einzunehmen, nämlich parallel zu den Armen (21) der besagten Plattform (20) und senkrecht zu einer definierten Fläche der besagten Arme (21).
     
    6. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 4 oder Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß der Querbalken (22) der Plattform (20) des Gestells (2) durch zwei ineinander oder gegeneinander gleitende Profileisen gebildet ist.
     
    7. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß der Hubmast (24) entlang des Querbalkens (22) der Plattform (20) des Gestells (2) gleitet.
     
    8. Flurförderfahrzeug nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß das Gestell (2) Mittel umfaßt, erlaubend, den Hubmast (24) in vertikaler Position nach seiner Aufrichtung und seiner Verschiebung entlang des Querbalkens (22) der Plattform (20) des besagten Gestells (2) zu sperren.
     


    Claims

    1. Lifting truck, including, on the one hand, a frame (2) having a base (20) carried by wheels (25, 26) or small caterpillars, at least one (26) of which is directional, on the other hand, a boom (24) along which can move, under the action of a motorisation unit (10) carried by said frame (2), a fork (3) substantially perpendicular to said boom (24), said fork (3) being foldable against said boom (24), which is foldable against said base (20) in order to be able to be accommodated and maintained under the frame (50) of a transport vehicle (5) of the trailer or semitrailer type, said lifting truck being characterised in that it includes means (26, 41, 4) comprising an independent hydraulic jack (41, 28), allowing to vertically move said wheels (25, 26) or small caterpillars with respect to said frame (2), so that they can be retracted above the lower plane of the base (20) of said frame (2), the non/directional wheels (25) being each mounted in a retaining plate (4) capable of swivelling, through a transverse pivot (40), on the base of the frame (2) and under the action of a jack (41) connecting said retaining plate (4) to said frame (2) in an eccentred way with respect to said pivot (40).
     
    2. Lifting truck according to any of the preceding claims, characterised in that the fork (3) comprises an element (30) slideably mounted on the boom (24), at the base of which a joint (32) carries two teeth (31), said joint (32) allowing said teeth (31) to describe an angle of 90° in order to adopt two outermost positions, namely perpendicular to said element (30), and parallel to the latter..
     
    3. Lifting truck according to any of the preceding claims, characterised in that its frame (2) includes, outwards and laterally, two angle irons (29) aimed, after folding back of the boom (24), at being accommodated on parallel slides (51) the frame (50) of the vehicle (5) includes downwards and transversely.
     
    4. Lifting truck according to any of the preceding claims, characterised in that the base (20) of the frame (2) is U-shaped, i.e. it has two parallel arms (21) connected by a cross-said cross-piece (22) carries the motorisation unit (10) and rests on a directional wheel or small caterpillar (25).
     
    5. Lifting truck according to claim 4, characterised in that the boom (24) is made integral with the cross-piece (22) of the base (20) of the frame (2) through a joint enabling it to adopt two outermost positions, namely parallel to the arms (21) of said base (20), and perpendicular to the plane defined by said arms (21).
     
    6. Lifting truck according to claim 4 or claim 5, characterised in that the cross-piece (22) of the base (20) of the frame (2) is comprised of two profile bars sliding in each other, or against each other.
     
    7. Lifting truck according to claim 6, characterised in that the boom (24) slides alongside the cross-piece (22) of the base (20) of the frame (2).
     
    8. Lifting truck according to claim 7, characterised in that the frame (2) includes means allowing to lock the boom (24) in vertical position after its straightening and its displacement alongside the cross-piece (22) of the base (20) of said frame (2).
     




    Dessins