[0001] La présente invention se rapporte à un procédé de suivi de l'évolution du séchage
et à un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé, conformément aux préambules des
revendications 1 et 4 respectivement et connu du document DE-A-1 079 801.
[0002] Dans un appareil de séchage, tel qu'un sèche-linge, le suivi du séchage par air chaud
permet de déterminer la fin du processus de séchage, et donc l'arrêt de l'appareil.
Bien entendu, la gestion du processus de séchage doit être optimale afin d'obtenir
un degré déterminé de séchage pour une dépense d'énergie la plus faible possible.
En général, ce suivi de séchage se fait par analyse de l'évolution :
- soit de la température des produits à sécher
- soit de la résistivité de ces mêmes produits.
[0003] Les procédés connus ne permettent pas de déterminer la fin du processus de séchage
avec une précision suffisante pour réaliser ladite optimisation. En effet, le résultat
de la mesure (de température ou de résistivité) varie fortement en fonction des variations
de l'un au moins des paramètres suivants : tension secteur, puissance de l'élément
chauffant l'air de séchage, de la température de l'air ambiant, de la quantité de
produit à sécher et de sa nature, de la précision de la mesure de température.
[0004] On connaît d'après le document DE-A-1 079 801 un dispositif de suivi de l'évolution
de séchage pour casque sèche-cheveux, comportant deux capteurs isothermes, dont l'un
reçoit l'air de séchage et l'autre de l'air frais extérieur. Pour que les deux capteurs
soient isothermes, l'air de séchage est refroidi dans un serpentin (figure 7), ce
qui fait que l'air frais extérieur a un taux d'humidité non contrôlé et pouvant varier
fortement.
[0005] On connaît également dans le document US 2 643 464 un dispositif de suivi de l'évolution
du séchage comprenant deux capteurs d'humidité résistifs et des moyens pour soumettre
l'un des capteurs à un air ambiant et l'autre capteur à un air de séchage.
[0006] La présente invention a pour objet un procédé de suivi d'évolution de séchage de
produits humides disposés dans une enceinte parcourue par un courant d'air de séchage,
procédé qui permette de fournir des indications fidèles sur l'état de séchage des
produits, qui soit fiable aussi bien pour un environnement faiblement humide que pour
un environnement fortement humide, pour une large gamme de températures ambiantes
(par exemple de 0 à 100°C), pour un flux d'air de séchage stable et/ou instable, procédé
qui fournisse des résultats indépendants des conditions de fonctionnement et de localisation
de la machine de séchage, et qui s'adapte à des circuits de séchage ouverts ou fermés,
avec évacuation ou avec condensation.
[0007] La présente invention a également pour objet un dispositif de suivi d'évolution de
séchage de produits dans une enceinte parcourue par un courant d'air de séchage, dispositif
bon marché, simple, robuste, standard, modulable, fiable, universel (utilisable pour
différents appareils ou pour divers modèles d'un même appareil, sans modification
ou avec le minimum possible de modifications), n'affectant ni la mesure in le résultat
attendu.
[0008] Le procédé de l'invention consiste à mesurer au moins plusieurs fois pendant le séchage
l'écart d'humidité relative du flux d'air circulant dans l'enceinte et celle d'un
air auxiliaire, à surveiller la convergence de ces deux types de mesures et à arrêter
le processus lorsque cet écart atteint une valeur déterminée. Il comprend les étapes
suivantes mises en oeuvre alternativement :
- mesure par un capteur de l'humidité relative du flux d'air circulant dans l'enceinte
; et
- mesure par ledit capteur de l'humidité relative d'un air sec de référence.
[0009] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée
de plusieurs modes de réalisation, pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés
par le dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 est un schéma de principe d'un dispositif de mesure, à deux capteurs,
pour la mise en oeuvre d'un procédé de suivi d'évolution de séchage,
- la figure 2 est un schéma de principe d'un dispositif de mesure à un seul capteur,
pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention,
- la figure 3 est un diagramme d'évolution d'humidités relatives telles que mesurées
selon le procédé de l'invention,
- la figure 4 est un schéma simplifié d'un capteur, similaire à celui de la figure 2,
équipé d'un clapet,
- les figures 5 et 6 sont des schémas simplifiés d'un exemple d'utilisation du capteur
de la figure 4,
- la figure 7 est un schéma simplifié d'un capteur, similaire à celui de la figure 2,
équipé d'un filtre,
- les figures 8 et 9 sont des vues simplifiées d'un exemple d'utilisation d'un capteur
conforme à l'invention, respectivement en phase de mesure de l'air intérieur du circuit
de séchage, et de mesure de l'air extérieur à ce circuit,
- les figures 10 à 12 sont des vues en coupe simplifiées de différents modes de réalisation
du capteur conforme à l'invention, et
- les figures 13 à 19 sont des schémas simplifiés de cinq modes de réalisation d'un
circuit de séchage mettant en oeuvre le procédé de l'invention.
[0010] La présente invention est décrite ci-dessous en référence à un sèche-linge, mais
il est bien entendu qu'elle n'est pas limitée à cette seule application, et qu'elle
peut être mise en oeuvre dans d'autres domaines, tels que le séchage de matières premières,
d'aliments...
[0011] On a représenté en figure 1, de façon très simplifiée, une gaine 1, faisant partie
d'un circuit de séchage de sèche-linge, en aval du tambour de séchage. Dans cette
gaine 1 circule un courant d'air chargé de l'humidité prélevée sur la charge de linge
placée dans le tambour. Cet air, du fait des calories injectées par la résistance
de chauffage du circuit de séchage est à une température plus élevée que l'air de
la pièce où est situé le sèche-linge. On dispose alors deux capteurs :
- le capteur 2 mesure l'humidité relative de l'intérieur de la gaine 1,
- le capteur 3 mesure l'humidité relative de l'extérieur de la gaine 1.
[0012] Ces deux capteurs sont reliés à un calculateur 4, tel un microcontrôleur. Les deux
capteurs sont parfaitement appariés (ou étalonnés pour avoir la même réponse). Afin
de porter le capteur 3 à la même température que le capteur 2, l'air mesuré par le
capteur 3 est chauffé :
- soit par chauffage, grâce à une résistance additionnelle (non représentée),
- soit par contact intime en température avec l'intérieur de la gaine 1 (bien que mesurant
l'humidité relative de l'air à l'extérieur de la gaine).
[0013] Ainsi, le capteur 3 mesure l'humidité relative de l'air de la pièce, préalablement
réchauffé, donc il mesure un air sec qui sert de référence.
[0014] Le calculateur 4 détermine la différence entre les mesures des capteurs 2 et 3, c'est-à-dire
l'écart d'humidité relative entre l'intérieur de la gaine 1 et un air sec de référence,
c'est-à-dire encore la différence entre la quantité d'eau véhiculée par le flux d'air
de séchage et un air sec, ce qui est justifié par le fait que les mesures sont effectuées
à la même température.
[0015] Il est bien entendu que l'air extérieur (c'est-à-dire extérieur à celui du circuit
de séchage), qui est pris comme air de référence, est de l'air qui n'est pas nécessairement
de l'air ambiant (c'est-à-dire dire de l'air contenu dans la carrosserie du sèche-linge),
et qui peut être de l'air sec contenu dans une enceinte hermétiquement close, et porté
à une température telle que le capteur qui le mesure soit porté à la même température
que celui qui mesure l'air de séchage.
[0016] Selon le mode de réalisation de la figure 2, on utilise un capteur unique 5 recevant
alternativement de l'air de séchage et de l'air sec de référence. Sur cette figure
2, on a omis les moyens permettant de faire circuler ces deux flux d'air (moyens décrits
ci-dessous). Le capteur 5 est un composant dénommé « humidistance », de type capacitif,
résistif ou selfique. L'impédance de ce composant (capacitance, résistance ou inductance
suivant le cas considéré) varie en fonction de l'humidité relative de l'air avec lequel
il est en contact. Le boîtier 7 est fixé sur la gaine 1 de façon que l'une de ses
ouvertures communique avec l'air extérieur à la gaine réchauffé par les calories présentes
à l'intérieur de la carrosserie, et l'autre ouverture communique avec l'air circulant
dans la gaine. Le capteur 5 peut donc être alternativement parcouru par l'air de la
gaine 1 ou l'air sec de référence.
[0017] La figure 3 se rapporte à un sèche-linge dont le ventilateur du circuit de séchage
tourne dans les deux sens de rotation, mais dont la volute est réalisée de façon que
le flux d'air s'écoule toujours dans le même sens. Un fort débit d'air correspond
à un sens de rotation du ventilateur, et un faible débit à l'autre sens. Les durées
respectives de rotation dans un sens et dans l'autre sont différentes, par exemple
40 secondes à fort débit et une dizaine de secondes à faible débit.
[0018] Ainsi, le débit d'air dans le circuit de séchage prend alternativement deux valeurs
différentes, par exemple 40m
3.h et 150 m
3.h. Ceci permet, en association avec l'alternance des sens de rotation du tambour
dans lequel est disposé le linge à sécher d'améliorer l'efficacité du séchage en détassant
le linge (ces alternances de sens de rotation du ventilateur et du tambour peuvent
être synchronisées entre elles).
[0019] La courbe 8 représente l'évolution de l'impédance de l'humidistance au cours du cycle
de séchage. Cette courbe 8 comporte :
- des maxima 8A, correspondant à la mesure de l'humidité relative de l'air sec de référence
(air extérieur à la gaine, réchauffé par l'intérieur de la carrosserie), et obtenus
par la dépression en gaine 1 lors de la ventilation forte,
- des minima 8B, correspondant à la mesure de l'humidité relative de l'air traversant
le produit à sécher, et obtenus par une ventilation volontairement très faible (voire
nulle) qui annule la dépression en gaine 1,
- des minima 8C, correspondant à la mesure de l'humidité relative de l'air traversant
le produit à sécher, mais obtenus involontairement lors de l'arrêt de ventilation
obligatoire lors du changement de rotation (contrairement aux minima 8B, obtenus de
façon volontaire). On a représenté sur la figure 3 les courbes 8D et 8E constituant
les enveloppes de la courbe 8, et qui sont les lieux géométriques des maxima 8A et
des minima 8B, respectivement. On constate que ces courbes 8D et 8E, tendent à converger
en fin de processus, et que toutes deux sont croissantes, du fait qu'au fur et à mesure
du séchage du linge, la température de l'air de séchage augmente, et, par voie de
conséquence celle de l'air de référence.
[0020] On a également représenté en figure 3 la courbe 9 d'évolution de la masse de linge
ML, exprimée en pourcentage massique d'eau contenue dans le linge : la référence 0
% correspond à la masse de linge avant lavage et séchage, ce linge étant très légèrement
chargé par l'humidité de l'air ambiant du local dans lequel il est entreposé (par
exemple environ 2 % de masse en plus due à cette humidité ambiante). Cette courbe
9 obtenue par pesée de la machine, est, bien entendu, décroissante. La valeur initiale
de la courbe 9 (instant TO) est, pour l'exemple représenté, d'environ 55 %. Lorsque
la courbe 9 passe par une valeur déterminée, par exemple 10 % (instant T1 correspondant
à un écart 8A-8B donné), on peut diminuer le débit maximal de l'air de séchage et/ou
la puissance de chauffage de cet air de séchage. A l'instant T2, la courbe 9 passe
par la valeur 0 %, puis passe par des valeurs légèrement négatives, correspondant
à une dessiccation complète du linge (qui, avant lavage, était, comme précisé ci-dessus,
légèrement chargé d'eau, donc non complètement sec). L'arrêt du processus de séchage
peut être déclenché à un instant T3, légèrement postérieur à T2, ou antérieur à T2,
selon les nécessités de l'utilisateur).
[0021] On a représenté en figure 4 une sonde 10 comportant le capteur 7 ayant, à l'une de
ses extrémités ouvertes, un manchon 11 dont l'extrémité libre est munie d'un clapet
12 pouvant obturer ou laisser ouverte cette extrémité libre, sous la commande du calculateur
4 (ou d'un dispositif mécanique ou électromécanique). On a représenté, de façon simplifiée,
en figures 5 et 6 un exemple d'utilisation de la sonde 10 de la figure 4. Cette sonde
10 est fixée, par son extrémité opposée à celle munie du clapet 12, sur la conduite
13 d'un circuit de séchage, en aval des produits à sécher. En variante, le clapet
peut être fixé côté gaine 13, et l'extrémité opposée de la sonde 10 est constamment
ouverte, en contact permanent avec l'air sec de référence. En figure 5, le clapet
12 est ouvert, et l'air sec de référence est aspiré par la dépression créée dans la
conduite 13 par le flux d'air de séchage (flèche 14), en passant par le capteur 7.
En figure 6, le clapet 12 est fermé, et donc seul l'air du circuit de séchage passe
par le capteur 7 (flèche 15).
[0022] Quelle que soit la configuration, le clapet 12 permet d'assurer une ventilation du
capteur pour éviter la formation de condensats sur la partie sensible de ce capteur
(par apport d'air sec lorsque l'humidité de l'air de séchage devient trop importante).
[0023] Selon le mode de réalisation de la figure 7, on intègre un filtre 16 à la sonde 10,
ce filtre étant par exemple disposé entre le manchon 11 et le corps du capteur 7.
Ce filtre permet de prévenir le dépôt éventuel de particules (particules de linge)
pouvant conduire à l'obstruction des conduites traversées par le flux d'air de séchage,
et/ou pouvant altérer le capteur lui-même. Ce filtre peut être défini de façon à induire
une perte de charge permettant de contrôler le débit de l'air du flux créé par la
ventilation. Selon le mode de réalisation de la figure 8, le capteur 17 (capteur de
la figure 4 ou de la figure 7) peut être plongé à l'intérieur de la conduite 18 d'air
de séchage et mesurer l'humidité relative qui y règne lorsque le débit d'air dans
cette conduite est faible ou nul. Une prise d'air extérieur est formée au voisinage
du capteur 17 grâce à une conduite auxiliaire 19. Lorsque le débit d'air dans la conduite
18 est élevé (figure 9), il crée une dépression à la sortie de la conduite 19, et
aspire donc de l'air sec de référence qui est envoyé vers le capteur 17.
[0024] Une autre variante, non représentée, consiste à disposer le capteur non pas à l'intérieur
de la gaine, mais à l'extérieur, c'est-à-dire dans l'air de référence. La mesure de
l'humidité de l'air traversant le produit à sécher est alors dirigé vers le capteur
grâce à une surpression à l'intérieur de la gaine.
[0025] Selon la figure 10, on intègre au capteur 20 (qui peut être celui de la figure 4
ou de la figure 7) un ventilateur local 21 qui dirige soit le flux d'air sec de référence,
soit le flux d'air intérieur vers le capteur 20, en fonction de son sens de rotation
: l'ensemble 20 + 21 peut, par exemple, être disposé d'une façon semblable à celle
représentée en figure 2, en étant ouvert à ses deux extrémités, ou bien être disposé
dans l'un des milieux (à l'intérieur ou à l'extérieur du circuit de séchage) et être
relié à l'autre milieu par une conduite prélevant de l'air de cet autre milieu par
mise en marche du ventilateur (qui ne tourne que dans un seul sens de rotation).
[0026] Comme représenté en figure 11, on peut intégrer en un composant unique un capteur
22, un manchon à clapet 23 et un filtre 24. Ou bien, comme représenté en figure 12,
on peut intégrer en un composant unique un capteur 25, un ventilateur 26, un manchon
à clapet 27 et un filtre 28. Bien entendu, si la machine comporte deux sondes, on
peut intégrer à chacune les composants 16 et/ou 21 et/ou 23 et/ou 24 et/ou 26 et/ou
27 et/ou 28. Grâce à un tel dispositif, dans le cas des machines à deux flux (grand
et petit débit d'air dans le circuit d'air de séchage), le signal représentant l'humidité
relative vraie peut être amplifié. Dans ce cas, le capteur unique est porté à une
température plus basse que la température de l'air de la gaine par l'air sec de référence.
Ainsi, la mesure de l'humidité relative du flux d'air de la gaine sera faite à une
température plus basse que la température vraie de ce flux (du fait de l'inertie thermique
du capteur, refroidi par le flux d'air sec de référence), et l'humidité relative mesurée
sera plus élevée que l'humidité relative réelle. Ce dispositif est particulièrement
adapté au suivi de l'évolution du séchage de faibles charges ou des cycles de séchage
à faible puissance de chauffage. Dans le cas d'un capteur équipé de clapet, le taux
de marche du clapet (temps d'ouverture comparé au temps de fermeture) peut être variable
et permet d'agir significativement sur la température du capteur.
[0027] Il est bien entendu que le refroidissement du capteur peut être réalisé par tout
autre moyen que le flux le plus froid : par exemple par un flux auxiliaire autre que
l'un des deux flux à mesurer, ou par un module à effet Peltier...
[0028] On a représenté en figure 13 le schéma simplifié d'un circuit de séchage du type
à évacuation (évacuation vers l'extérieur de l'air de séchage après passage dans le
tambour de linge à sécher), à « flux tiré » (turbine aspirant l'air de séchage, disposée
près de la sortie du circuit de séchage). Ce circuit de séchage comporte un tambour
29 dans lequel est disposé le linge à sécher. En amont du tambour 29, un dispositif
30 de chauffage d'air est relié au tambour par une conduite 31. Le dispositif de chauffage
30 reçoit de l'air sec de référence par une conduite d'entrée 30A. A la sortie du
tambour 29, une conduite 32 le relie à une turbine d'aspiration 33 dont la conduite
de sortie 34 évacue vers l'extérieur l'air humide ainsi aspiré. Une sonde 35 est fixée
à la conduite 32. Cette sonde 35 comporte un corps 36 tubulaire, fixé à la conduite
32, dans lequel est disposé un capteur tel que le capteur 7. L'une des extrémités
du corps 36 débouche à l'intérieur de la conduite 32. Sur l'autre extrémité du corps
36 on fixe un manchon 37 comportant deux orifices 38, 39. L'orifice 38 communique
directement avec l'air sec de référence. Un clapet mobile 40, disposé dans le manchon
37, peut obturer sélectivement l'orifice 38 ou l'orifice 39. Dans le mode de réalisation
de la figure 13, l'orifice 39 est constamment bouché par un bouchon 41.
[0029] Le circuit de la figure 13 fonctionne ainsi : lorsque le clapet 40 obture l'orifice
38, la turbine n'aspire que de l'air provenant du dispositif de chauffage 30, et le
capteur disposé dans le corps 36 mesure l'humidité relative de cet air, après son
passage dans le tambour 29. Il en est de même si la turbine 33 est à l'arrêt. Par
contre, lorsque le clapet 40 n'obture plus l'orifice 38, et que la turbine 33 aspire
de l'air de séchage, l'air sec de référence est aspiré à travers l'orifice 38, et
le capteur mesure donc l'humidité relative de cet air sec de référence.
[0030] En figure 14, on a représenté une variante du circuit de séchage de la figure 13,
toujours pour une machine du type à évacuation, mais à flux « poussé ». Sur cette
figure 14, les mêmes éléments que ceux de la figure 13 sont affectés des mêmes références
numériques. La turbine 33 n'est plus disposée entre les conduites 32 et 34, mais en
amont du dispositif de chauffage 30, auquel elle est reliée par une conduite 42 en
« T » dont une branche est reliée par une conduite 43 à l'orifice 38 de la sonde 35.
La turbine 33 aspire l'air sec de référence par une conduite d'entrée 33A. Les mesures
sont effectuées lorsque la turbine 33 fonctionne. Lorsque le clapet 40 obture l'orifice
38, le capteur mesure l'humidité relative de l'air de séchage circulant dans le conduit
32, et lorsque le clapet 40 n'obture pas l'orifice 38, la turbine 33 « pousse » l'air
sec de référence, aspiré par la conduite 33A, non seulement vers le dispositif de
chauffage, mais aussi, via la conduite 43 vers le capteur de la sonde 35. Le capteur
mesure alors l'humidité relative de l'air sec de référence.
[0031] La figure 15 se rapporte à une machine à circuit de séchage à condensation. Ce circuit
de séchage coopère avec un tambour de séchage 44, et il comporte : un dispositif de
chauffage 45 dont la sortie est reliée par une conduite 46 au tambour 44, et dont
l'entrée est reliée par une conduite 47 à une turbine 48 ; un condenseur 49 dont l'entrée
est reliée par une conduite 50 au tambour 44 et dont la sortie est reliée par une
conduite 51 à la turbine 48. Une sonde 35A, similaire à la sonde 35, est fixée sur
la conduite 50, de la même façon que la sonde 35 sur la conduite 32. La seule différence
notable entre les sondes 35 et 35A est que la sonde 35A ne comporte pas de chapeau
obturant son orifice 39. L'orifice 38 communique avec l'air sec de référence, tandis
que l'orifice 39 est relié par une conduite 52 à la conduite 51. Lorsque le clapet
40 obture l'orifice 38, une partie de l'air de séchage venant du tambour 44 par la
conduite 50 passe dans la sonde 35A (flèche 53) et est aspirée, via la conduite 52,
par la turbine 48. Le capteur mesure alors l'humidité relative de l'air de séchage.
Lorsque le clapet 40 obture l'orifice 39, l'air sec de référence est aspiré via l'orifice
38 et traverse la sonde 35A pour se diriger vers le condenseur 49 (flèche 54). Le
capteur mesure alors l'humidité relative de l'air sec de référence.
[0032] On a représenté en figures 16 et 17 le schéma simplifié d'un circuit de séchage du
type à condensation pour sèche-linge à chargement par le haut. La figure 16 se rapporte
à la mesure de l'humidité relative de l'air sec de référence, et la figure 17 à celle
de l'air de séchage.
[0033] En amont du tambour 55, une conduite 56, comportant un dispositif de chauffage 57,
relie ce tambour à une turbine 58. En aval du tambour, une conduite 59 comporte une
dérivation 60 dans laquelle est disposé un capteur 61. La dérivation 60, de même que
la dérivation 35 des figures 13 et 14, se termine par deux ouvertures, dont l'une
est constamment obturée, et l'autre est obturée périodiquement par une valve 62. La
conduite 59 se prolonge par une conduite 63 la reliant à un condenseur 64, lui-même
relié par une conduite 65 à la turbine 58.
[0034] Le fonctionnement du dispositif de mesure des figures 16 et 17 est similaire à celui
de la figure 13: l'ouverture de la dérivation 60 étant dégagée (figure 16), de l'air
sec de référence est aspiré grâce à la dépression créée dans la dérivation 60 par
le passage d'air de séchage dans les conduites 59 et 63, et le capteur 61 mesure l'humidité
relative de cet air de référence. Lorsque la valve 62 obture cette ouverture (figure
17), le capteur mesure l'humidité relative à l'air de séchage passant par les conduites
59 et 63.
[0035] Le mode de réalisation des figures 18 et 19 diffère de celui des figures 16 et 17
par le fait que la turbine 67 du circuit de refroidissement (via la conduite 66 aboutissant
au condenseur) du condenseur 64 aspire de l'air sec de référence par une conduite
68 et le refoule par une conduite 69 vers l'ouverture non constamment obturée de la
dérivation 60. Lorsque cette ouverture n'est pas obturée par la vanne 62 (figure 18),
le capteur 61 mesure l'air de référence arrivant la conduite 69. Lorsque cette ouverture
est obturée par la vanne 62 (figure 19), le capteur 61 mesure l'air de séchage provenant
du tambour 55. Ce mode de réalisation convient en particulier aux sèche-linge à chargement
frontal.
[0036] Bien entendu, pour tous les modes de réalisation décrits ci-dessus, le débit d'air
traversant la sonde est nettement inférieur au débit d'air de séchage, afin de ne
pas perturber significativement le processus de séchage.
1. Procédé de suivi d'évolution de séchage de produits humides disposés dans une enceinte
parcourue par un courant d'air de séchage, consistant à mesurer plusieurs fois pendant
le séchage l'écart d'humidité relative du flux d'air circulant dans l'enceinte et
celle d'un air auxiliaire, à surveiller la convergence de ces deux types de mesures
et à arrêter le processus lorsque ledit écart atteint une valeur déterminée,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes mises en oeuvre alternativement :
- mesure par un capteur de l'humidité dans l'enceinte ; et
- mesure par ledit capteur de l'humidité relative d'un air sec de référence, correspond
à l'air auxiliaire.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'air sec de référence est de l'air ambiant réchauffé.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au début du processus, l'air de séchage est chauffé à la puissance maximale prévue,
et que lorsque ledit écart atteint une autre valeur déterminée, supérieure à celle
déclenchant l'arrêt du processus, on diminue la puissance de chauffage et/ou le débit
d'air de séchage.
4. Dispositif de suivi de l'évolution du séchage de produits humides disposés dans une
enceinte (29, 44) parcourue par un courant d'air de séchage, comportant un dispositif
de mesure d'un écart d'humidités relatives de l'air de séchage et d'un air auxiliaire
(2, 3, 4, 7, 10, 17, 20, 22, 25, 35, 35A), caractérisé par le fait qu'il comporte un capteur unique recevant alternativement de l'air de séchage et un air
sec de référence, correspondant à l'air auxiliaire.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un clapet (40) permet d'alterner l'arrivée d'air de séchage et d'air auxiliaire sur
le capteur.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le rapport entre les temps d'ouverture et de fermeture du clapet est variable.
7. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le capteur est un composant capacitif, résistif ou inductif dénommé « humidistance ».
8. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que le capteur est associé à un filtre (16).
9. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que le capteur est associé à un ventilateur local (21, 26).
1. Verfahren zur Fortschreibung der Entwicklung der Trocknung von feuchten Produkten,
die in einem Raum angeordnet sind, der von einem Trocknungsluftstrom durchströmt wird,
das darin besteht, während der Trocknung mehrmals den Unterschied der relativen Feuchtigkeit
des in dem Raum zirkulierenden Luftflusses und derjenigen einer Hilfsluft zu messen,
die Konvergenz dieser beiden Typen von Messungen zu überwachen und den Prozeß anzuhalten,
wenn der Unterschied einen bestimmten Wert erreicht,
dadurch gekennzeichnet, daß es folgende Schritte aufweist, die abwechselnd durchgeführt werden:
- Messung der Feuchtigkeit in dem Raum durch einen Sensor; und
- Messung der relativen Feuchtigkeit einer trockenen Referenzluft, die der Hilfsluft
entspricht, durch den Sensor.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die trockene Referenzluft vorgewärmte Umgebungsluft ist.
3. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Trocknungsluft zu Beginn des Prozesses bei maximal vorgesehener Leistung erwärmt
wird und daß dann, wenn der Unterschied einen weiteren bestimmten Wert erreicht, der
über demjenigen liegt, der das Anhalten des Prozesses auslöst, die Heizleistung und/oder
der Durchsatz der Trocknungsluft vermindert werden.
4. Vorrichtung zur Fortschreibung der Entwicklung der Trocknung von feuchten Produkten,
die in einem Raum (29, 44) angeordnet sind, der von einem Trocknungsluftstrom durchströmt
wird, mit einer Meßeinrichtung (2, 3, 4, 7, 10, 17, 20, 22, 25, 35, 35A) für einen
Unterschied von relativen Feuchtigkeiten der Trocknungsluft und einer Hilfsluft, dadurch gekennzeichnet, daß sie einen einzigen Sensor aufweist, der abwechselnd Trocknungsluft und eine Referenzluft
empfängt, die der Hilfsluft entspricht.
5. Vorrichtung nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß ein Ventil (40) ermöglicht, den Zutritt von Trocknungsluft und von Hilfsluft an dem
Sensor abzuwechseln.
6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß das Verhältnis zwischen der geöffneten Zeit und der geschlossenen Zeit des Ventils
variabel ist.
7. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß der Sensor ein kapazitives, resistives oder induktives Bauteil ist, das mit "Feuchtigkeitsunterschied"
bezeichnet ist.
8. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß der Sensor einem Filter (16) zugeordnet ist.
9. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß der Sensor einem lokalen Lüfter (21, 26) zugeordnet ist.
1. A method of monitoring the progress of a process of drying damp products disposed
in a chamber through which a stream of drying air flows, consisting in measuring several
times during the drying process the difference between the relative humidity of the
air stream flowing within the chamber and that of an auxiliary air stream, monitoring
the convergence of these two types of measurements, and stopping the process when
the said difference reaches a predetermined value,
characterised in that it comprises the following steps, performed alternately:
- taking a measurement with a humidity sensor in the chamber; and
- taking a measurement with the said sensor of the relative humidity of a reference
body of dry air corresponding to the auxiliary air stream.
2. A method according to Claim 1, characterised by the fact that the dry reference air is heated ambient air.
3. A method according to Claim 1 or Claim 2, characterised in that at the start of the process, the drying air is heated to the maximum anticipated
power, and that, when the said difference reaches another predetermined value greater
than the value that prompts termination of the process, the heating power and/or the
drying air flow is reduced.
4. Apparatus for monitoring the progress of a process of drying damp products disposed
in a chamber (29, 44) through which a stream of drying air flows, comprising a means
for measuring a difference between the relative humidity of the drying air and that
of an auxiliary air stream (2, 3, 4, 7, 10, 17, 20, 22, 25, 35, 35A), characterised in that it includes a single sensor for receiving alternately drying air and a reference
body of dry air corresponding to the auxiliary air stream.
5. Apparatus according to Claim 4, characterised in that a valve (40) enables the delivery of drying air and auxiliary air to the sensor to
be performed alternately.
6. Apparatus according to Claim 5, characterised by the fact that the ratio between the opening and closing times of the valve is variable.
7. Apparatus according to one of Claims 4 to 6, characterised in that the sensor is a so-called "humidistance" capacitive, resistive or inductive component.
8. Apparatus according to one of Claims 4 to 7, characterised in that the sensor is associated with a filter (16).
9. Apparatus according to one of Claims 4 to 8, characterised in that the sensor is associated with a local fan (21, 26).