[0001] La présente invention concerne le secteur technique des dispositifs et procédés pour
éliminer les odeurs des toilettes, et permet de les évacuer directement ou de les
recycler après une filtration / désodorisation appropriée.
[0002] De manière habituelle, les odeurs nuisibles sont générées au niveau même de la cuvette
des toilettes, et le système de ventilation mécanique de type VMC ou analogue de la
pièce est chargé de les évacuer.
[0003] Malheureusement, ce système ne remplit pas correctement son office, et même favorise
l'aspiration des odeurs hors de la cuvette. Par ailleurs, les puissances d'aspiration
des VMC sont normalisées ou imposées par des contraintes techniques et/ou de confort
(bruit), ce qui interdit d'augmenter trop la force d'aspiration.
[0004] On a naturellement cherché depuis des décennies à solutionner ce problème, aussi
bien en habitat privé que dans les hôtels ou bureaux et autres lieux.
ART ANTÉRIEUR :
[0005] On connaît dans ce domaine le brevet français
FR 2 108 730 qui a prévu l'emploi d'une ventilation mécanique dont une branche est raccordée à
la cuvette 8 en passant par la chasse d'eau 7. Par contre, ce document reste totalement
silencieux sur la réalisation pratique permettant de parvenir à ce résultat théorique;
ce brevet se concentre sur la ventilation elle-même, ses deux branches et son réglage,
sans décrire ni suggérer de dispositif précis. Or, comme on le verra ci-dessous, les
problèmes posés ne sont pas simples, et leur solution n'était pas évidente.
[0006] On connaît aussi le brevet français
FR 2 690 939 qui tente de proposer une solution technique. On voit cependant que le système proposé
n'est pas simple et est lui aussi théorique (Fig. 1) car ne prenant absolument pas
en compte les impératifs industriels. Ainsi, par exemple, la Fig. 1 prévoit de percer
par un conduit 6 l'arrière de la cuvette, ce qui serait extrêmement coûteux et est
donc irréaliste. Par ailleurs, la Fig. 2 décrit également le percement de tout le
réservoir et se garde bien de proposer une quelconque solution technique pour le raccordement
avec la cuvette, se bornant à représenter une solution purement théorique. On verra
que les problèmes ainsi laissés en suspens sont précisément ceux qui sont le plus
difficile à résoudre. Le document en cause se borne à proposer une " rehausse " dont
l'inconvénient est de ne pas être facilement adaptable, d'obliger à la modification
des sanitaires déjà posés, et surtout de l'arrivée d'eau, et de poser souvent, à terme,
des problèmes d'étanchéité, etc....
[0007] L'art antérieur pose également des problèmes encore plus graves d'hygiène, notamment
par le dépôt de matières fécales et d'urine dans le conduit, en un emplacement qui
ne sera jamais nettoyé.
[0008] Le brevet US - A - 2, 279, 789 décrit un système d'aspiration de l'air de la cuvette
qui comporte une coupe formant un siphon permanent autour de l'extrémité supérieure
du tube de trop-plein et de l'extrémité inférieure d'un tube d'aspiration forcée.
Un tel système pose notamment le problème de l'hygiène, en raison de l'existence d'un
siphon permanent dont le nettoyage n'est possible que par l'eau de remplissage, c'est-à-dire
que de manière très imparfaite.
[0009] Ces deux documents ont donc une approche très théorique du problème, et ne divulguent
ni ne suggèrent aucun moyen pratique de parvenir à éliminer efficacement et totalement
les odeurs, simplement, avec un coût industriel modique, sans problème d'hygiène et
sans modification importante des sanitaires existants, ni de l'arrivée d'eau.
[0010] Un perfectionnement significatif a été décrit dans la demande de brevet français
FR 97 06935, déposé par la Demanderesse, où il est proposé d'éliminer les odeurs en utilisant
la ventilation mécanique existante ou une ventilation mécanique annexe. Il est également
proposé dans ce document de faire transiter le flux d'air vicié par le conduit de
chasse d'eau sans que le fonctionnement de celle-ci soit perturbé.
[0011] Selon ce document on fait transiter le flux d'air vicié par le haut du réservoir
de chasse d'eau, et on prévoit une prise d'air qui, d'une part autorise un fonctionnement
correct de la chasse d'eau malgré l'étanchéification du haut du réservoir, et d'autre
part est conçue selon une disposition extrêmement simple mais qui interdit toute communication
entre l'air vicié et l'extérieur.
[0012] Ce document antérieur, étant retiré avant publication, est le premier à proposer
une solution ingénieuse et pouvant être mise en oeuvre facilement au plan industriel.
[0013] L'invention apporte encore des perfectionnements notables par rapport à ce document.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION :
[0014] La présente invention concerne un perfectionnement au système qui vient d'être décrit,
qui permet entre autres améliorations de supprimer le recours à une prise d'air extérieur
et d'éviter le contact entre l'eau du réservoir de chasse d'eau et l'air vicié. On
évite ainsi tout risque de prolifération bactérienne.
[0015] Selon la présente invention, l'air vicié est aspiré à sa source, c'est-à-dire au
niveau de l'intérieur de la cuvette, par un conduit continu qui relie l'intérieur
de la cuvette à l'orifice d'aspiration d'une ventilation mécanique.
[0016] Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, ce tube incorpore ou intègre
le tube de trop-plein du réservoir.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture
de la description qui va suivre, et en se référant au dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 représente une vue en coupe schématique d'un mode de réalisation préféré
de l'invention, au niveau du réservoir de chasse d'eau, en mode « aspiration et évacuation
de l'air vicié » ;
- la figure 2 représente la figure 1 en mode « activation de la chasse d'eau ».
[0018] En référence à la figure 1, le sanitaire comporte une cuvette C et un réservoir de
chasse d'eau 1 comportant un couvercle 2.
[0019] De manière connue, la cuvette C communique par un conduit 10 (ménagé dans le sanitaire
d'origine) avec la partie inférieure du réservoir de chasse d'eau, dont le dispositif
de fonctionnement comporte un clapet 9 et un tube 7 qui sert le cas échéant de tube
de trop plein pour le réservoir. Le système de commande de la chasse d'eau est connu
et n'a pas été représenté. Le clapet 9 et le tube 7 sont de types connus et n'ont
pas à être détaillés.
[0020] Le principe général de l'invention, tel que représenté schématiquement sur la figure
1 et la figure 2, réside dans l'aspiration permanente de l'air vicié par un conduit
continu incorporant ou intégrant le tube de trop-plein de chasse d'eau, conduisant
directement à la prise de VM, et comportant un dispositif assurant la fonction du
trop-plein sans mise en contact de l'eau avec l'air vicié.
[0021] L'un des perfectionnements de l'invention est d'employer les pièces et conduits d'origine,
avec une modification du réservoir encore plus minime que dans la demande FR 97 06935
précitée.
[0022] Comme on le voit sur la figure 1, l'air vicié généré dans la cuvette C est aspiré
en permanence par la ventilation mécanique VM, en transitant par le conduit 10 d'origine
et le conduit de chasse d'eau 7 également d'origine, avant d'être évacué via le conduit
4 qui prolonge le conduit 10, l'ensemble conduit 10 - conduit 7 - conduit 4 formant
le conduit continu de l'invention.
[0023] L'homme de métier comprendra que le conduit continu peut être fabriqué directement
dans l'industrie, ou bien peut être fabriqué en éléments séparés destinés à se raccorder
aux systèmes des sanitaires connus.
[0024] De même, ledit tube continu pourra traverser directement le couvercle 2 du réservoir
pour se raccorder directement à la VM sans plonger dans l'eau comme sur les figures
annexées. La disposition représentée sur les figures, avec une sortie "basse" vers
la VM, n'a été choisie que parce que la solution est plus esthétique. Dans cette variante,
le conduit continu prolonge vers le haut le tube 7 de trop-plein puis est coudé vers
le bas de façon à ressortir du réservoir en un point quelconque du réservoir invisible
pour un observateur, où il est connecté à la prise de VM.
[0025] De préférence, le conduit continu incorpore ou intègre totalement le tube de trop-plein
7, mais l'invention couvre également les variantes accessibles directement à l'homme
de métier et où le conduit continu n'incorpore ou n'intègre que partiellement le tube
de trop-plein 7.
[0026] On notera que, selon l'invention, il ne se produit pas d'accumulation de matières
fécales ou analogues dans aucun conduit. Il existe de nombreuses dispositions accessibles
à l'homme de métier mais où une telle accumulation se produirait. Ce serait le cas
par exemple d'une dérivation au moyen d'une entretoise placée sous le clapet. De telles
dispositions théoriques et non applicables en pratique ne doivent pas être confondues
avec l'invention.
[0027] L'air vicié est aspiré en permanence (y compris lorsque les toilettes ne sont pas
utilisées, le système selon l'invention participant alors à la ventilation normale
de la pièce).
[0028] La difficulté à résoudre est venue du fait qu'il était nécessaire de conserver la
fonction de trop-plein du tube 7 sans créer de perte de charge sur l'aspiration et
sans mettre en contact l'air vicié et l'eau du réservoir, afin, sur de longues périodes,
de ne pas créer de conditions qui pourraient être propices à une prolifération bactérienne.
[0029] Ces trois exigences contradictoires sont résolues de manière à la fois très simple
et efficace par une cloche 20 ouverte vers le bas, solidaire du tube 7 et entourant
ce tube à l'extérieur, la partie supérieure 25 de la cloche étant placée au dessus
du niveau normal 6 de l'eau dans le réservoir plein tandis que le bord inférieur 27
de la cloche se trouve plongé d'une hauteur "e" sous ce même niveau. Un ou plusieurs
orifices 30 sont de plus ménagés dans le conduit 7 pour mettre l'intérieur de ce conduit
en communication avec le volume intérieur de la cloche, au dessus du niveau normal
de l'eau 6 et au dessous du niveau maximal de sécurité toléré pour l'eau dans le réservoir.
[0030] En l'absence de fonctionnement de la chasse d'eau, figure 1, l'air vicié est aspiré
par le conduit 7 et le conduit 4 vers la VM. Au niveau de la cloche 20, aucune perte
de charge à l'aspiration ne peut se faire, l'entrée d'air étant obturée par le niveau
normal 6 de l'eau dans le réservoir. L'air vicié ne peut envahir le volume intérieur
de ladite cloche en raison de l'aspiration continue et de la dépression permanente
sous la cloche qui font que l'air du conduit 7 n'a aucune tendance naturelle à s'en
échapper.
[0031] On évite ainsi tout risque de contamination de l'eau tout en autorisant la fonction
de trop-plein. En effet, en cas de montée anormale du niveau de l'eau, celui-ci atteindrait
les orifices 30 avant d'atteindre le niveau maximal de sécurité, et le trop-plein
s'évacuerait par l'intérieur du tube 7.
[0032] Lorsque l'on fait fonctionner la chasse d'eau, figure 2, le fonctionnement de la
chasse est tout à fait normal. La totalité de l'air vicié a pu être éliminée radicalement
à sa source avant le déclenchement de la chasse d'eau. De plus, dès que la partie
inférieure 27 de la cloche est dégagée du niveau de l'eau, l'aspiration stoppe dans
la cuvette: on évite ainsi tout risque de remontée.
[0033] De plus, comme représenté sur la figure 2 par la flèche 40, il se produit une remontée
d'eau propre dans le tube 7 (par simple équilibrage des niveaux) ce qui fait que chaque
évacuation d'eau assure une fonction autonettoyante du tube 7.
[0034] Lorsque le clapet 9 se referme, l'eau contenue dans le tube 7 s'évacue et l'air peut
à nouveau être aspiré en permanence par le conduit formé par l'ensemble 10, 7, 4,
une fois le niveau normal 6 de l'eau rétabli dans le réservoir, ce qui provoque l'obturation
de l'aspiration de l'air par la cloche 20 et l'orifice 30.
[0035] La distance (e) est la distance qui assure l'étanchéité du système, pour un fonctionnement
efficace sans perte de charge en phase d'aspiration dans la cuvette. Cette distance
sera généralement de l'ordre de quelques millimètres à quelques centimètres.
[0036] De manière générale, l'invention concerne donc un dispositif pour évacuer l'air vicié
de cuvettes de sanitaires, caractérisé en ce qu'il comporte un conduit continu reliant
directement l'intérieur de la cuvette C à une source d'aspiration de VM, ce conduit
incorporant ou intégrant le tube de trop-plein 7, et comportant une cloche 20 ouverte
vers le bas, solidaire du tube 7 et entourant ce tube à l'extérieur, la partie supérieure
25 de la cloche étant placée au dessus du niveau normal 6 de l'eau dans le réservoir
plein tandis que le bord inférieur 27 de la cloche se trouve plongé d'une hauteur
"e" sous ce même niveau, et en ce qu'un ou plusieurs orifices 30 sont de plus ménagés
dans le conduit 7 pour mettre l'intérieur de ce conduit en communication avec le volume
intérieur de la cloche, au dessus du niveau normal de l'eau 6 et au dessous du niveau
maximal de sécurité toléré pour l'eau dans le réservoir.
[0037] On notera qu'il n'est pas nécessaire que la partie supérieure (2) du réservoir (1)
soit étanchéifiée.
[0038] L'invention concerne également les sanitaires de toilettes équipés de ces dispositifs.
[0039] On pourra utiliser tout type connu de ventilation mécanique ou de VMC s'il en existe
une ou bien installer une ventilation mécanique annexe si aucune ventilation mécanique
n'existe.
[0040] De même, il sera possible soit d'évacuer l'air vicié à l'extérieur, ce qui sera le
cas général, soit de recycler l'air dans la même pièce ou une autre pièce, en fonction
des impératifs d'installations existantes, de confinement, etc.... après un passage
sur une cartouche désodorisante comme par exemple un filtre à charbon actif ou analogue.
[0041] L'invention concerne encore un procédé pour évacuer l'air vicié de cuvettes de sanitaires,
caractérisé en ce que on aspire l'air vicié par un dispositif tel que revendiqué.
[0042] L'invention concerne une variante où le dispositif pour évacuer l'air vicié de cuvettes
de sanitaires incorpore ou intègre totalement le tube de trop-plein 7, ainsi que les
variantes, qui seront directement accessibles à l'homme de métier,. où le conduit
continu n'incorpore ou n'intègre que partiellement le tube de trop-plein 7.
[0043] Selon une variante préférée, le dispositif pour évacuer l'air vicié de cuvettes de
sanitaires est caractérisé en ce que le conduit continu prolonge vers le haut un tube
7 de trop-plein puis est coudé vers le bas de façon à ressortir du réservoir en un
point quelconque du réservoir invisible pour un observateur, où il est connecté à
la prise de VM.
[0044] On mentionnera aussi d'autres variantes comme par exemple l'adaptation à des sanitaires
dont le réservoir de chasse d'eau est décalé en hauteur. Dans ce cas, on pourra soit
décaler l'ensemble du dispositif, soit prévoir un système de dérivation qui apparaîtra
clairement à tout homme de métier.
[0045] II va de soi que l'on peut envisager également tout fonctionnement automatisé moderne,
comme un déclenchement automatique par rayon infra rouge ou analogue, ainsi que la
combinaison ou l'association de l'invention avec d'autres perfectionnements existants
ou à venir et portant sur d'autres points du sanitaire comme le lavage, le séchage,
la désinfection et analogues.
1. Dispositif pour évacuer l'air vicié de cuvettes de sanitaires, caractérisé en ce qu'il comporte un conduit continu reliant directement l'intérieur de la cuvette (C) à
une source d'aspiration de ventilation mécanique (VM), ce conduit incorporant ou intégrant
le tube de trop-plein (7), et comportant une cloche (20) ouverte vers le bas, solidaire
du tube (7) et entourant ce tube à l'extérieur, la partie supérieure (25) de la cloche
étant placée au dessus du niveau normal (6) de l'eau dans le réservoir plein tandis
que le bord inférieur (27) de la cloche se trouve plongé d'une hauteur "e" sous ce
même niveau, et en ce qu'un ou plusieurs orifices (30) sont de plus ménagés dans le conduit (7) pour mettre
l'intérieur de ce conduit en communication avec le volume intérieur de la cloche,
au dessus du niveau normal de l'eau (6) et au dessous du niveau maximal de sécurité
toléré pour l'eau dans le réservoir.
2. Dispositif pour évacuer l'air vicié de cuvettes de sanitaires, selon la revendication
1, caractérisé en ce que le conduit continu incorpore ou intègre totalement le tube de trop-plein (7).
3. Dispositif pour évacuer l'air vicié de cuvettes de sanitaires, selon la revendication
1, caractérisé en ce que le conduit continu incorpore ou intègre partiellement le tube de trop-plein (7).
4. Dispositif pour évacuer l'air vicié de cuvettes de sanitaires, selon la revendication
1 ou 2, caractérisé en ce que le conduit continu prolonge vers le haut un tube (7) de trop-plein puis est coudé
vers le bas de façon à ressortir du réservoir en un point quelconque du réservoir
invisible pour un observateur, où il est connecté à la prise de VM.
5. Sanitaires de toilettes caractérisés en ce qu'ils sont équipés d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4.
6. Procédé pour évacuer l'air vicié de cuvettes de sanitaires caractérisé en ce que on aspire l'air vicié par un dispositif selon l'une quelconque des revendications
1 à 4.
1. Vorrichtung zum Entfernen der verdorbenen Luft von Klosettsbecken, dadurch gekennzeichnet daß sie eine das Inneres des Beckens (C) mit einer Ansaugungsquelle einer mechanischen
Belüftungsanlage (VM) direkt verbindende fortlaufende Leitung aufweist, wobei das
Überlaufrohr (7) in dieser Leitung eingebaut bzw. enthalten ist, und eine nach unten
offene Glocke (20) aufweist, die mit dem Rohr (7) in Verbindung steht und es von außen
umringt, wobei der obere Teil (25) der Glocke oberhalb des normalen Niveaus (6) des
Wassers in dem völlig ausgefüllten Behälter liegt, während der untere Rand (27) der
Glocke von einer Tiefe "e" unter diesem Niveau eingetaucht ist, und daß außerdem eine
oder mehrere Öffnungen (30) in der Leitung (7) vorhanden sind, um das Inneres dieser
Leitung mit dem Innenraum der Glocke, oberhalb des normalen Niveaus des Wassers (6)
und unterhalb des maximalen zuläßigen Niveaus des Wassers in dem Behälter in Verbindung
zu setzen.
2. Vorrichtung zum Entfernen der verdorbenen Luft von Klosettsbecken nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet daß das Überlaufrohr (7) in der fortlaufenden Leitung völlig eingebaut bzw. enthalten
ist.
3. Vorrichtung zum Entfernen der verdorbenen Luft von Klosettsbecken nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet daß das Überlaufrohr (7) in der fortlaufenden Leitung teilweise eingebaut bzw. enthalten
ist.
4. Vorrichtung zum Entfernen der verdorbenen Luft von Klosettsbecken nach Anspruch 1
oder 2, dadurch gekennzeichnet daß die fortlaufende Leitung ein Überlaufrohr (7) nach oben verlängert und dann nach
unten gekrümmt ist, um aus dem Behälter an einem von einem Zuschauer unsichtbaren
beliebigen Punkt dieses Behälters auszugehen, an dem sie der Anschluß der mechanischen
Belüftung (VM) angeschlossen ist.
5. Klosett dadurch gekennzeichnet daß es mit einer Vorrichtung nach einer der Ansprüchen 1 bis 4 ausgestattet ist.
6. Verfahren um die verdorbene Luft aus Klosettsbecken zu entfernen, dadurch gekennzeichnet daß die verdorbene Luft mit einer Vorrichtung nach einer der Ansprüchen 1 bis 4 angesaugt
ist.
1. A device for evacuating foul air from lavatory bowls, characterized in that it comprises a continuous conduit directly connecting the inside of the bowl (C)
to a mechanical ventilation extraction source (VM), said conduit incorporating or
integrating the overflow conduit (7) and comprising a downwards open bell (20) fixed
to the conduit (7) and surrounding the outside of the same, the upper part (25) of
the bell being placed above the normal water level (6) in the filled vessel, whereas
the lower edge (27) of the bell is submerged by a height "e" below said level, and
in that one or several holes (30) are furthermore provided in the conduit (7) so as to make
the inner of this conduit communicate with the inner volume of the bell, above the
normal water level (6) and below the maximum security level accepted for the water
in the vessel.
2. The device for evacuating foul air from lavatory bowls as claimed in claim 1, characterized in that the continuous conduit totally incorporates or integrates the overflow conduit (7).
3. The device for evacuating foul air from lavatory bowls as claimed in claim 1, characterized in that the continuous conduit partially incorporates or integrates the overflow conduit
(7).
4. The device for evacuating foul air from lavatory bowls as claimed in claim 1 or 2,
characterized in that the continuous conduit extends an overflow conduit (7) upwards and is then bent downwards
so as to leave the vessel at any point of the same invisible to any observer, point
at which it is connected to the inlet of the VM.
5. Sanitary units, characterized in that they are provided with a device as claimed in any of claims 1-4.
6. Method for evacuating foul air from lavatory bowls, characterized in that the foul air is exhausted by a device according to any of claims 1-4.