[0001] La présente invention concerne une chaussure telle que définie au préambule de la
revendication 1.
[0002] Cette innovation trouve des applications dans les domaines des chaussures destinées
à être solidarisées à un engin de sport, notamment pour la pratique de sports de glisse,
randonnée à skis, ski alpin, surf de neige, mais aussi pour la pratique d'autre sports
tel que la raquette à neige,...etc.
[0003] Le présent développement prendra comme application l'adjonction du dispositif à une
chaussure ou botte de surf de neige, mais n'est bien entendu pas limité à une telle
pratique.
[0004] Les techniques actuelles tentent d'allier un confort satisfaisant pour l'utilisateur,
chaleur, étanchéité, souplesse, absence de points durs dans le chausson, sensations
plantaires fines, à une rigidité du chaussant qui réponde de façon satisfaisante aux
contraintes mécaniques, forces exercées sur la fixation, sur la planche, et aux contraintes
biomécaniques, transmission optimale des forces du surfeur à la planche.
[0005] Ces techniques proposent des solutions qui traitent inégalement du rapport rigidité/confort.
En effet, soit la rigidité de la chaussure en flexion est importante et la chaussure
présente une semelle lourde et rigide, ce qui nuit aux sensations plantaires, au confort
de chaussage et de déchaussage, tant des chaussures que du surf, et à l'aisance de
la marche, soit la rigidité de la chaussure en flexion est faible, la chaussure peut
être confortable mais la qualité de transmission des forces est médiocre. Ainsi, la
rigidité en extension, par appui de la face postérieure de la jambe sur la tige arrière,
provoque un soulèvement de l'avant-pied qui, selon les forces exercées, entraîne une
déformation en torsion de la chaussure. De plus, toute tentative de résolution de
ces problèmes appelle, le plus souvent, une augmentation du nombre de pièces ou d'empiècements
nécessaires au maintien du pied, tant sur la chaussure que sur le surf et sa fixation,
ce qui nuit à la facilité et à l'agrément d'utilisation de l'ensemble.
[0006] Enfin, les systèmes existants sont très peu modulables, ne permettent pas de réglage
de rigidité,...etc., et entraînent une spécificité très marquée de la botte face à
la diversité des actuelles pratiques de surf de neige.
[0007] On peut actuellement distinguer trois principes essentiels de chaussures ou bottes/fixations.
Le premier, qui est le plus ancien, consiste en une botte souple, sans renfort particulier,
dont la rigidité est assurée par le système de fixation dit "à coques" entièrement
monté sur le surf. Il présente un dispositif de solidarisation de la chaussure sur
le surf constitué d'une plaque posée à plat sur le surf, rigide, assurant la liaison
botte/planche, qui supporte, dans sa partie postérieure, un capot arrière ou"spoiler"assurant
l'appui arrière de la botte, un système de sangles et cliquets assurant le maintien
du talon en coiffant la jonction cou-de-pied/cheville, et, dans sa partie médiane
ou avant, d'une autre sangle et cliquet maintenant l'avant-pied contre la plaque précitée.
[0008] Le second principe, dit "step-in", présente un système de fixation assurant uniquement
la solidarité de la chaussure et du surf de neige. La chaussure présente alors des
renforts internes au chaussant sous forme d'empiècement plastiques situés uniquement
entre la tige arrière et le chausson (spoiler intégré), une semelle plus rigide que
la précédente, et des renforts externes sous forme de sangles verrouillant la partie
haute de la cheville et le cou-de-pied.
[0009] Le dernier principe est un mélange des précédents où l'on voit le renfort de tige
arrière soit sur la fixation, soit fixé de façon externe à la face postérieure de
la chaussure. Ces deux derniers principes présentent une rigidité générale supérieure
au premier principe de bottes/fixations pour également un poids supérieur, une perte
des sensations plantaires de glisse et une rigidité en flexion directement liée au
vieillissement du matériau constituant le chaussant et au caractère intensif de la
pratique.
[0010] Une alternative au premier principe est proposée par le document FR 2 361 837. Ce
dernier divulgue une chaussure souple qui peut être rigidifiée temporairement, à l'aide
d'un capot de couverture d'une partie de la face antérieure de la tige de la chaussure.
Le capot est attaché à la chaussure par des sangles pour la rigidifier ou, alternativement,
il est retiré pour conserver la souplesse. La chaussure selon le document FR 2 361
837 est particulièrement adaptée à la randonnée en montagne, car elle permet tantôt
la marche, tantôt le ski.
[0011] Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients ci-avant et notamment
de proposer une solution au problème de contrôle de la rigidité antéro-postérieure
de la chaussure, tout en conservant une sensibilité plantaire optimale.
[0012] Un autre but de la présente invention est également de prévoir un système modulable
permettant de moduler la raideur en flexion de la chaussure en fonction du type d'utilisation
envisagée ou encore en fonction de l'utilisateur.
[0013] Un dernier but de la présente invention est de fournir une construction de chaussure
permettant une transmission optimale des efforts de la jambe de l'utilisateur à l'engin
de sport.
[0014] L'invention porte sur une chaussure de sport destinée à être fixée à un engin de
sport, la chaussure comportant un dispositif de rigidification en flexion, le dispositif
comprenant un capot apte à recouvrir la face antérieure de la chaussure, le capot
s'étendant sensiblement depuis le cou-de-pied jusqu'à sensiblement l'extrémité antérieure
de la semelle. Selon l'invention, la chaussure est caractérisée par le fait que le
dispositif est articulé sur la semelle.
[0015] Le capot ou dispositif de rigidification est apte à recouvrir la face antérieure
de la chaussure et s'étend depuis la zone du pli de flexion jusqu'à la zone d'extrémité
antérieure de la semelle.
[0016] Le capot, de formes et de rigidité variable, interchangeable ou fixe, peut recouvrir
et maintenir totalement ou partiellement le cou-de-pied et/ou le cou-de-pied et le
bas de la face antérieure de la jambe.
[0017] Son mode de fixation bilatéral à la chaussure, selon l'un des modes de réalisation,
lui détermine une course selon une direction antéro-postérieure qui permet de définir
une position ouverte qui libère totalement l'empeigne et permet les opérations de
chaussage/déchaussage de la chaussure, de laçage/délaçage ou tout autre mode de serrage/desserrage,
tout en restant solidaire de l'extrémité avant de la chaussure.
[0018] En rabattant le capot contre la partie antérieure de la botte, on définit une position
fermée lors de laquelle, selon sa forme, il peut recouvrir tout ou partie de la face
antérieure de la botte. Il recouvre alors partiellement ou totalement le système de
serrage du chaussant et le protège.
[0019] Il se solidarise à la tige arrière ou à un spoiler dépendant ou indépendant de la
chaussure par un dispositif de sangles et/ou boucles ou crochets, unique ou pluriels
déjà existant, qui assure l'immobilisation de sa partie haute. Il peut être lui-même
le support de ce même matériel, totalement ou partiellement. Cette configuration permet
de solidariser les faces antérieure et postérieure de la chaussure avec un degré de
cohésion choisi lors du serrage par l'utilisateur, d'une grande rigidité jusqu'à une
grande souplesse.
[0020] En cas d'un mode de fixation amovible, la possibilité de changement rapide pour un
capot de forme et/ou de rigidité différente permet une adaptabilité des caractéristiques
de la chaussure aux niveaux et aux conditions de pratique du surf de neige. Enfin,
le capot lui-même peut présenter des parties mobiles, branches articulées à celui-ci
par rivetage, lui permettant de s'adapter aux différents volumes et/ou pointures de
la botte. Le capot s'actionne manuellement.
[0021] Le mode de fixation du capot sur la botte peut être fixe ou amovible. Dans tous les
cas, le capot est fixé sur la semelle indépendamment de l'empeigne et se loge sous,
dedans ou de part et d'autre de la semelle dans sa partie plantaire.
[0022] Sous la semelle, l'insert de fixation du capot peut être constitué d'un axe, dont
les caractéristiques techniques seront détaillées plus loin, disposé transversalement
à l'axe longitudinal de la chaussure et son trajet échancre la surface d'usure de
la semelle. Si l'insert de fixation est logé à l'intérieur de celle-ci, un évidement
est ménagé dans la semelle pour assurer le passage de l'axe et son maintien.
[0023] L'extrémité antérieure du capot, composée de deux branches ou pattes latérales percées
chacune d'un trou du diamètre de l'axe, vient se solidariser à chaque extrémité de
l'axe par écrou si les extrémités de l'axe sont filetées ou clipsage, ou tout autre
mode de maintien. Si les surfaces d'insertion choisit s sont les bords latéraux de
la semelle, deux inserts non traversant se logent par perçage partiel de la semelle
et le capot vient s'y fixer comme précédemment ou par système de tenon mortaise ou
par bouton pression ou tout autre mode de fixation.
[0024] Les différents dispositifs de fixation du capot forment l'articulation qui confère
à celui-ci sa mobilité antéro-postérieure déjà décrite et de définir les positionnements
ouvert/fermé précités. Dans le cas où le capot est fixé à un axe transversal traversant
l'avant de la semelle à un niveau situé à la base des orteils, cet axe contribue à
assurer la rigidité latérale et en torsion de l'avant de la chaussure tout en conservant
une souplesse à la semelle nécessaire aux sensations plantaires.
[0025] L'ensemble des éléments décrits présente un système solidaire de la botte, amovible,
permettant à la botte de résister à la déformation par écrasement en flexion.
[0026] Les définitions des éléments constitutifs de l'invention permettent de dégager les
caractéristiques de l'amélioration apportée à la chaussure par l'adjonction de ce
système. Il améliore les propriétés mécaniques et de confort de la botte.
[0027] Propriétés mécaniques : grande rigidité modulable par serrage et/ou changement du
capot par un capot de rigidité différente; augmentation de la rigidité en flexion;
travail en synergie du capot et de la tige arrière; rigidité en torsion de l'avant
de la semelle sans durcissement et conservation des sensations plantaires; amélioration
de la transmission des forces à la planche par la cohésion de l'ensemble de la chaussure
et transmission plus directe des efforts depuis la jambe jusqu'au pied.
[0028] Propriétés de confort : le chaussant et le chausson peuvent être allégés; la partie
avant de la botte peut être souple; le capot protège l'intégrité du système de laçage
et peut protéger du froid, gèle, pluie,...etc. Une certaine souplesse latérale au
niveau de la cheville peut être conservée. Le dispositif peut s'adapter à la pointure
et/ou au volume de la chaussure par le montage de branches mobiles. La simplicité
du dispositif lui confère une grande facilité d'utilisation et une grande fiabilité
d'usage.
[0029] De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit
en référence au dessin schématique annexé représentant à titre d'exemple non limitatif
un exemple de réalisation préféré et dans lequel :
La figure 1 est une vue en perspective éclatée des différents éléments constituant
l'ensemble du dispositif de rigidification.
La figure 2 est une vue en perspective de la chaussure et figure le trajet du canal
8 ménagé à l'intérieur de la semelle et la présentation de l'axe venant s'y loger.
La figure 3 est une vue similaire à la figure 2 et présente le dispositif en place,
capot 1 rabattu sur les tirants qui reçoivent le système de laçage, la figuration
de l'épaisseur de la semelle 17 et de l'arche avant 4 reliant les deux branches 2.
Les figures 4 et 5 sont des vues de côté de la chaussure et présentent le basculement
du capot 1 définissant les positions ouvertes (figure 4), et fermées (figure 5), évoquées
précédemment et l'emplacement des moyens de serrage déjà existants qui assurent fonctionnellement
la fixation du dispositif dans sa partie haute.
[0030] Les figures 1 à 5 illustrent une chaussure 10, en l'occurrence destinée à la pratique
du surf des neiges, équipée d'un capot 1 selon l'invention. Ce capot 1 présente sensiblement
une forme de tuile apte à recouvrir la partie antérieure, c'est-à-dire avant de la
chaussure 10, depuis sa zone d'appui tibial 20, jusqu'à son extrémité antérieure 22,
y compris la zone du pli de flexion 21. Le capot 1 se prolonge à l'avant par deux
branches latérales 2 s'étendant jusqu'au niveau de la semelle 9 de la chaussure. Ainsi
que cela sera expliqué de façon plus détaillée ultérieurement, le capot 1 est fixé
à la chaussure, d'une part à la semelle 9 au niveau de la zone d'articulation métatarsophalangienne
ou de la base des orteils via ses branches latérales 2, d'autre part à la tige de
la chaussure 10 au niveau du cou de pied 21 et/ou de l'appui tibial par des sangles
de serrage 13 de type connu en soi.
[0031] Par ailleurs, le capot 1 recouvre la zone de fermeture 12, notamment par laçage,
de la partie avant de la tige.
[0032] Le capot 1 peut présenter une grande variété de formes, de tailles, de reliefs, permettant
le guidage et/ou l'insertion de courroies, sangles, de lumières, de matériaux, afin
d'obtenir le degré de rigidité souhaitée.
[0033] Il présente, dans tous les cas, une forme de tuile pseudo-anatomique correspondant,
en creux, à la partie antérieure de la botte qu'il doit recouvrir en position fermée
(figure 5). Un capot 1 obtenu par moulage ou un thermoformage de plastique rigide
ou semi-rigide présente actuellement une solution possible. D'autres matériaux, notamment
composites, peuvent se justifier pour d'autres applications.
[0034] Les limites supérieures de hauteur du capot 1 peuvent lui permettre de s'étendre
au maximum de la pointe du pied 22 au sommet 23 de la tige 10 de la botte, sans dépassement
de celui-ci pour des raisons de confort, ni dépassement de la pointe du pied pour
permettre un basculement 1/14 qui libère l'empeigne dans le cas où ledit capot est
monté pivotant.
[0035] Ses limites latérales maximales peuvent se situer aux bords supérieurs de la semelle
9 pour l'empeigne et le cou-de-pied.
[0036] Dans l'exemple de réalisation représenté où le capot est articulé, il présente à
son extrémité antérieure deux branches 2 du même matériau et sans discontinuité de
matière, ou pattes, percées chacune d'un trou 3, ou portant tenon ou mortaise ou pressions
ou autre type de fixation. Dans l'exemple, les branches sont percées. Elles se dirigent
vers les bords latéraux de la semelle pour rejoindre les extrémités latérales du ou
des inserts 5 portés par la semelle. A l'extrémité antérieure du capot, une arche
4 du même matériau et sans discontinuité de matière réunit ces deux branches 2.
[0037] L'insert de semelle 5 sera par exemple interne à la semelle 9 et traversant, ce mode
d'insertion présentant une rigidification latérale et en torsion de l'avant semelle.
Il se présente sous la forme d'un axe. Il peut être métallique, plastique ou autre,
rigide, semi-rigide, voire souple dans le cas d'un câble. Ses extrémités 16, affleurantes
à l'extérieur des bords latéraux 17 de la semelle 9 sont, dans l'exemple, munies d'un
filetage 16 permettant la fixation des branches 2 du capot 1. Cet axe peut traverser
la semelle 9 dans une zone 9A de celle-ci allant de la fin antérieure de la voûte
plantaire 9B jusqu'à l'extrémité avant 9C de la chaussure.
[0038] En cas d'axe rigide, à titre d'exemple, il semble qu'un diamètre de 4 millimètres
représente un maximum pour que celui-ci ne soit pas ressenti par l'utilisateur.
[0039] Dans l'exemple représenté, l'axe 5 traverse transversalement la semelle 9 au niveau
des orteils du pied pour un confort et un efficacité optimale en torsion. L'installation
de cet axe 5 peut être réalisé au cours du moulage lors de la construction de la semelle,
par installation ou réalisation d'un canal 8 creux à demeure, recevant celui-ci, permettant
un libre jeu en rotation sagittale de l'axe et/ou son remplacement ou extraction,
temporaire ou définitive. L'axe 5 peut également être introduit après perçage d'un
canal 8 du diamètre de l'axe 5 dans l'épaisseur de la semelle 9.
[0040] La solidarisation du capot 1 sur l'axe 5 s'effectue de la façon suivante : dans l'exemple,
les trous 3 percés à l'extrémité de chaque branche 2 viennent chacun se loger autour
des extrémités affleurantes et filetées 16 de l'axe 5 et y sont maintenus par une
rondelle anti-desserrage 6 et un écrou 7 qui viennent coiffer chaque extrémité 16
de l'axe 5. Chaque branche 2 est rendue solidaire de la chaussure par serrage des
écrous 7 selon un couple empêchant le desserrage et évitant la déformation de la chaussure.
Le pivotement du capot 1 dans une direction antéro-postérieure est alors possible
par simple action manuelle. La face interne des branches 2 repose contre les bords
latéraux de la semelle 17.
[0041] L'ensemble du dispositif décrit trouve son application industrielle dans le secteur
de la chaussure pour la pratique d'un sport à l'aide d'un engin auquel est solidarisée
ladite chaussure, un exemple non limitatif en est la botte de surf de neige. Dans
ce cas, il peut s'adapter à la quasi-totalité des modèles existants.
[0042] Bien entendu et comme explicité ci-avant, la présente invention n'est pas limitée
au mode de réalisation décrit. C'est ainsi que le capot peut être fixé de façon amovible
et être prévu interchangeable avec un capot de rigidité différente pour une adaptation
à une pratique ou utilisateur différent. Le mode de fixation du capot sur la semelle
peut également être réalisé différemment soit sur les côtés de celle-ci, soit par
un insert traversant de forme non nécessairement cylindrique.
1. Chaussure de sport destinée à être fixée à un engin de sport, la chaussure comportant
un dispositif de rigidification en flexion, le dispositif comprenant un capot (1)
apte à recouvrir la face antérieure de la chaussure, le capot (1) s'étendant sensiblement
depuis le cou-de-pied jusqu'à sensiblement l'extrémité antérieure de la semelle, caractérisée par le fait que le dispositif est articulé sur la semelle.
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le dispositif est monté de façon amovible.
3. Chaussure selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que le dispositif s'étend depuis la zone d'appui tibial jusqu'à la zone d'articulation
métatarsophalangienne et/ou la zone de la base des orteils.
4. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le dispositif comporte un insert (5) pour sa solidarisation à la semelle (9), le
capot (1) étant solidaire de l'insert (5), le capot (1) venant recouvrir totalement
ou partiellement la face antérieure de la chaussure par poussée ou traction manuelle
de l'utilisateur.
5. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'insert (5) et le capot (1) forment articulation, l'insert (5) en constituant la
partie fixe, le capot (1) la partie mobile selon une course antéro-postérieure.
6. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'implantation de l'insert (5) se situe selon un axe transversal à l'axe longitudinal
de la chaussure.
7. Chaussure selon la revendication 6, caractérisée par l'implantation de l'insert (5), en dessous ou de part et d'autre de la semelle (9),
dans une zone délimitée en avant par la pointe du pied, en arrière par la face antérieure
de la voûte plantaire et latéralement par les bords de la semelle (17) dans toute
leur épaisseur.
8. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par un mode d'insertion (axe 5, inserts latéraux) traversant tout ou partie de la semelle
(9).
9. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le capot (1) a une forme pseudo-anatomique correspondant à la face antérieure de
la chaussure, pouvant la recouvrir totalement ou partiellement et constitué de matériaux
rigides ou semi-rigides.
10. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le dispositif est fixé à sa partie haute et/ou moyenne (1), par des moyens de contention
et d'immobilisation (13) déjà présents sur la chaussure.
11. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que différents capots de différentes rigidités sont associés à une même chaussure.
1. Sportschuh, welcher dafür bestimmt ist, an einem Sportgerät befestigt zu werden, wobei
der Schuh eine Biegeversteifungsvorrichtung aufweist, wobei die Vorrichtung eine Abdeckung
(1) aufweist, die fähig ist,_die vordere Seite des Schuhs zu bedecken, wobei die Abdeckung
(1) sich im Wesentlichen vom Spann des Fußes bis im Wesentlichen zum vorderen Ende
der Sohle erstreckt, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung an der Sohle angelenkt ist.
2. Schuh nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung auf lösbare Art und Weise montiert ist.
3. Schuh nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung sich von der Zone der Schienbeinabstützung bis zur Zone der metatarsophalangischen
Anlenkung und/oder der Zone der Basis der Zehen erstreckt.
4. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung einen Einsatz (5) für ihre Befestigung an der Sohle (9) aufweist,
wobei die Abdeckung (1) fest mit dem Einsatz (5) verbunden ist, wobei die Abdeckung
(1) vollständig oder teilweise die vordere Fläche des Schuhs durch einen manuellen
Druck oder Zug des Benutzers abdecken wird.
5. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass der Einsatz (5) und die Abdeckung (1) eine Anlenkung bilden, wobei der Einsatz (5)
das feste Teil bildet und die Abdeckung (1) den gemäß einem Vorne-Hinten-Verlauf beweglichen
Teil bildet.
6. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Anbringung des Einsatzes (5) sich in einer transversalen Achse zur Längsachse
des Schuhs befindet.
7. Schuh nach Anspruch 6, gekennzeichnet durch die Anbringung des Einsatzes (5) unterhalb oder beiderseits der Sohle (9) in einer
Zone, welche vorne durch die Spitze des Fußes, hinten durch die vordere Seite des Fußgewölbes und seitlich durch die Ränder der Sohle (17) in ihrer gesamten Dicke begrenzt ist.
8. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 7, gekennzeichnet durch einen Einsetzungsmodus (Achse 5, seitliche Einsätze), welcher die Sohle (9) insgesamt
oder teilweise durchquert.
9. Schuh nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Abdeckung (1) eine pseudo-anatomische Form aufweist, welche der vorderen Seite
des Schuhs entspricht, welche ihn vollständig oder teilweise abdecken kann, und welche
aus steifen oder halb-steifen Materialien gebildet ist.
10. Schuh nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung an ihrem oberen Teil und/oder mittleren Teil (1) durch Aufnahme-
und Festsetzungsmittel (13) befestigt ist, die schon am Schuh vorhanden sind.
11. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass zu ein und demselben Schuh verschiedene Abdeckungen mit verschiedenen Steifigkeiten
gehören.
1. Sports shoe adapted to be fixed to a sports apparatus, the shoe comprising a device
for flexural stiffening, the device including a cover (1) capable of covering the
front surface of the shoe, the cover (1) extending substantially from the instep up
to substantially the front end of the sole, characterized in that the device is articulated on the sole.
2. Shoe according to claim 1, characterized in that the device is removably mounted.
3. Shoe according to one of claims 1 or 2, characterized in that the device extends from the tibial support zone up to the metatarsophalangeal articulation
zone and/or the zone of the base of the toes.
4. Shoe according to one of claims 1-3, characterized in that the device comprises an insert (5) for affixing it to the sole (9), the cover (1)
being affixed to the insert (5), the cover (1) completely or partially covering the
front surface of the shoe by manual thrust or traction from the user.
5. Shoe according to one of claims 1-4, characterized in that the insert (5) and the cover (1) form an articulation, the insert (5) constituting
the fixed portion thereof, the cover (1) the portion movable along a front-to-rear
travel.
6. Shoe according to one of claims 1-5, characterized in that the implantation of the insert (5) is located along an axis transverse to the longitudinal
axis of the shoe.
7. Shoe according to claim 6, characterized in that the implantation of the insert (5), beneath or on both sides of the sole (9), in
a zone demarcated at the front by the tip of the foot, at the rear by the front surface
of the plantar arch, and laterally by the edges of the sole (17) in their entire thickness.
8. Shoe according to one of claims 1-7, characterized by an insertion method (shaft 5, lateral inserts) extending through all or part of the
sole (9).
9. Shoe according to claim 1, characterized in that the cover (1) has a pseudo-anatomical shape corresponding to the front surface of
the shoe, capable of covering it completely or partially and constituted of rigid
or semi-rigid materials.
10. Shoe according to any of claims 1-9, characterized in that the device is fixed to its upper and/or mid portion (1), by retaining and immobilizing
means (13) already present on the shoe.
11. Shoe according to one of claims 1-10, characterized in that various covers of varying rigidity are associated with a same shoe.