[0001] La présente invention concerne le domaine des équipements de diffusion hertzienne.
[0002] De tels équipements sont déployés sur le terrain pour les télétransmissions, tant
au niveau des télécommunications comme les antennes destinées au système GSM (en anglais
Global System for Mobile Communications) et PCS (Personal Communications Services),
et plus généralement aux relais hertziens de téléphonie, que les autres technologies
présentes ou avenir, qui nécessiteraient des liaisons aériennes.
[0003] On connaît dans l'état de la technique, différentes solutions de mât et pylônes destinés
à la télédiffusion.,
[0004] On connaît notamment des mâts télescopiques, dont le mérite essentiel est de permettre
une structure s'allégeant progressivement en hauteur tout en conservant une résistance
optimale au vent.
[0005] A titre d'exemple, le brevet français FR2745423 décrit un support d'antenne comportant
deux attaches parallèles articulées à proximité l'une de l'autre par une extrémité
à la base d'un support rigide, et fixé à un mât vertical pour forme un quadrilatère
déformable dans le plan vertical en vue de régler l'inclinaison de l'antenne.
[0006] US-A-3605 108 décrit un pylône comprenant une tige flexible avec une tête, des haubans
parallèles et des espars transversaux connectant la tige et les haubans.
[0007] Le brevet PCT WO9858420 concerne un ensemble de mâts de site cellulaire, qui est
intégré avec différentes antennes et constituants de sorte que l'ensemble soit facile
à installer sur un site cellulaire sans avoir recours à un câblage étendu ou analogue.
L'ensemble comprend également un logement en fibre de verre léger, qui entoure l'antenne
sans en perturber le fonctionnement. L'ensemble présente un système d'équilibrage
destiné à soulever ou abaisser le logement de façon à accéder à l'antenne.
[0008] Le brevet PCT WO9966589 décrit une configuration d'antennes destinée à être utilisée
en particulier avec un système de téléphone cellulaire et dans un environnement rural.
Ce dispositif d'antenne comprend une colonne support creuse en acier habillée d'une
gaine creuse en matière plastique renforcée de fibres de verre, par exemple. La colonne
support et la gaine sont conçues de manière à présenter un aspect extérieur simulant
l'écorce d'un arbre, tel qu'un pin sylvestre. La colonne est boulonnée sur un socle
en béton placé au-dessous du niveau du sol, et présente une couverture simulant les
racines de l'arbre. La gaine porte et renferme une antenne équidirective raccordée
à une ligne d'alimentation passant à travers la colonne et à travers une conduite
située à l'intérieur du socle en béton. Le compartiment d'équipement d'une station
de base du système de téléphone cellulaire est raccordé à la ligne d'alimentation
de l'antenne.
[0009] Le brevet européen EP106069 ayant pour titre « mât télescopique destiné à supporter
une antenne » prévoit l'ajustement pneumatique des tubes télescopiques, dont l'intérêt
est le montage très rapide sur le site, et la compacité élevée.
[0010] Le brevet européen EP57002 ayant pour titre "Mât d'antenne télescopique" décrit un
dispositif dont l'intérêt est seulement de mettre en avant un système télescopique
pour soulever des appareils à des hauteurs élevées.
[0011] Dans ces systèmes de supports, on recherche généralement la plus grande rigidité,
de sorte à maintenir le pointage le plus parfait, caractéristique d'autant plus importante
que la fréquence des transmissions est plus élevée et l'éloignement des supports plus
important. En effet, une augmentation de la fréquence signifie une plus grande directivité
des rayonnements (propagation tendant vers un comportement "optique") et en conséquence
l'exigence d'une plus grande précision dans la transmission. Faute de cette précision,
la couverture des communications est imparfaite, le réseau pouvant même se trouver
défaillant.
[0012] La conséquence est qu'une rigidité élevée des supports entraîne habituellement une
constitution plus robuste, et en conséquence une mise en oeuvre de plus de matériaux
de meilleure qualité.
[0013] Pour pallier aux coûts entraînés par la nécessité de disposer de pylônes plus larges
et plus lourds, il est d'usage actuellement, particulièrement dans le cas qui nous
occupe dans les présentes, typiquement pour les pylônes supports pour GSM, d'utiliser
un système en treillis, donc constitué de portions de profilés métalliques rivetés
et/ou soudés entre eux. Les calculs de cette construction métallique partent d'un
cahier des charges qui spécifie notamment la résistance aux intempéries, dont les
déformations sous le vent, de sorte à garantir le fonctionnement du réseau et la couverture
des transmissions.
[0014] A titre indicatif, pour le GSM, la valeur du dépointage ne doit pas dépasser 1°,
voire 20', en cas de vent fort.
[0015] La généralisation actuelle du système de la téléphonie mobile et des services qui
lui sont et seront encore associés (accès aux bases de données et à Internet par exemple)
font que les besoins en pylônes supports d'antennes deviennent plus importants, mais
que simultanément se posent les problèmes de coûts matières et de fabrication de ces
supports, de délais de préparation, ainsi que celui de leur transport, de leur montage
et de leur installation. En zone urbaine particulièrement, afin d'assurer aux usagers
une couverture parfaite, les installateurs sont amenés à implanter leurs antennes
sur les toits des immeubles les plus élevés, ce qui pose de nombreux problèmes de
fixation, lorsque l'on sait que les supports actuels, du fait de la rigidité requise,
nécessitent un haubanage important.
[0016] Enfin, sur le plan environnemental, la multiplication actuelle des pylônes pour GSM
d'un certain volume est de nature à défigurer le paysage.
[0017] L'état de la technique en matière de pylônes supports d'antennes révèle, outre le
souhait d'alléger ces systèmes, d'autres besoins fondamentaux tels que rapidité de
montage, diminution de la traînée, fixations plus rapides, immunité au vandalisme
(cas des poteaux isolés).
[0018] L'incidence d'une diminution du poids se répercute dans le coût des matières premières,
mais aussi dans le coût du transport et du matériel nécessaire à la mise en oeuvre.
[0019] Dans ce qui suit, et après avoir mentionné ces difficultés d'acquisition et d'exploitation
des pylônes-supports d'antennes actuels, nous nous attacherons à exposer les avantages
apportés par la présente invention.
[0020] Nous traiterons plus spécialement ci-après d'une solution de pylône-support d'antennes
pour la transmission de signaux GSM.
[0021] La présente invention a donc pour but de remédier aux inconvénients cités.
[0022] Elle vise à obtenir une nouvelle conception des pylônes-supports d'antennes procurant
les avantages ci-après :
. Faible traînée au vent
. Poids et encombrement au sol réduits
. Conservation du pointage des antennes malgré une flexibilité contrôlée
. Faible coût à la production, au transport/installation et à l'exploitation
. Facilité de montage sur site
. Esthétique
[0023] La présente invention vise ainsi la production d'un pylône-support d'antennes performant,
aux coûts d'acquisition et d'exploitation réduits, contribuant à un meilleur aménagement
de l'environnement et à une plus grande commodité et qualité pour les utilisateurs.
[0024] Ainsi, les multiples applications qui découlent de ces possibilités ouvrent des perspectives
inédites en matière de pylônes-supports d'antennes standard.
[0025] L'invention concerne selon son acception la plus générale un pylône-support d'antennes
caractérisé en ce qu'il comprend au moins une tige flexible présentant à sa partie
supérieure une tête dans un plan sensiblement perpendiculaire à ladite tige, des espars
transversaux et des moyens non extensibles de liaison, lesdits espars transversaux
étant articulés par rapport à ladite tige et formant avec lesdits moyens de liaison
des cellules déformables conservant sensiblement le parallélisme desdits espars, caractérisé
en ce que les espars sont reliés à la tige par une articulation encastrée suivant
l'axe de la tige, libre dans au moins une direction transversale et en pivotement
par rapport à au moins un axe transversal.
[0026] Selon une variante, les moyens de liaison sont constitués par au moins deux haubans
inextensibles disposés de part et d'autre de la tige, fixés à l'une des extrémités
à la base du pylône, à l'autre extrémité à la tête, pour former un parallélogramme
déformable maintenant la tête dans un plan sensiblement constant.
[0027] De préférence, les haubans sont solidaires de chacun des espars, pour former des
cellules dont les bases et les sommets sont maintenus dans des plans parallèles.
[0028] Selon une autre variante, les espars sont constitués par des éléments sensiblement
plans, et en ce que les moyens de liaison comprennent trois haubans.
[0029] Selon un mode de réalisation particulier, les espars sont constitués par des éléments
sensiblement plans, et les moyens de liaison par une pluralité de tiges flexibles.
[0030] De préférence, la tête présente une partie carénée orientable selon un axe vertical.
[0031] Selon une variante avantageuse, la tête est montée libre en rotation et présente
des moyens d'entraînement aérodynamiques pour créer une stabilisation gyroscopique.
[0032] Selon un mode de réalisation préféré, la tige est constituée par une pluralité d'éléments
encastrables.
[0033] L'invention concerne également un dispositif de diffusion hertzienne comprenant au
moins un pylône tel que défini précédemment.
[0034] L'invention concerne encore un procédé pour l'installation d'un pylône tel que défini
précédemment comprenant un élément inférieur conique, les étapes du procédé du montage
dudit pylône consistant à :
- installer ledit élément conique inférieur,
- équiper l'extrémité supérieure dudit élément conique d'un treuil,
- hisser un élément de sommet jusqu'à une hauteur permettant son emboîtement sur un
élément intermédiaire,
- hisser le tronçon formé dudit élément de sommet et dudit élément intermédiaire jusqu'à
une hauteur permettant l'emboîtement dudit tronçon sur un nouvel élément intermédiaire,
et ainsi de suite jusqu'à l'emboîtement d'un tronçon formé dudit élément de sommet
et d'une pluralité d'éléments intermédiaires sur l'élément inférieur conique.
[0035] A simple titre d'exemple non limitatif, exposés pour faciliter la compréhension des
principes, moyens et procédés susceptibles de permettre la réalisation de l'invention,
nous donnons en illustration schématique quelques modes particuliers de réalisations
dans les planches annexées dans lesquelles :
- la figure 1 représente un schéma d'une antenne classique en déformation, où l'on constate
le dépointage caractérisé par un angle w ;
- la figure 2 représente un schéma de la déformation d'un parallélogramme vertical contenu
dans un plan ;
- la figure 3 représente un schéma de profil du pylône-support, conformément à l'invention,
montré en déformation ;
- la figure 4 représente une vue d'un étage du tendeur ou étoile déformable ;
- la figure 5 représente l'étoile supérieure monobloc support des antennes ;
- la figure 6 représente une articulation préférentielle par cardan ;
- la figure 7 représente un autre exemple de réalisation.
[0036] Si l'on envisage de réaliser un pylône-support flexible permettant de conserver le
pointage des antennes selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes
d'application ainsi que ceux des modes de réalisation de ses composants auxquels il
semble qu'il y ait lieu de donner la préférence, on procède de la manière qui suit
ou d'une manière analogue.
[0037] On constitue un pylône-support flexible selon les modalités ci-après
- Le corps principal central est constitué du pylône proprement dit, soit sous forme
de treillis classique, ou encore en tronçons tubulaires ou, pour les dimensions plus
réduites, en tube unique (monotube). Dans notre option préférentielle illustrée, les
tronçons sont des portions de cônes emboîtés télescopiques.
- A la partie inférieure, une base - par exemple circulaire ou plus simplement carrée
- est soit boulonnée sur une structure solidement établie, soit directement encastrée
ou enterrée.
- A la partie supérieure, une étoile rigide centrale à trois branches dont les extrémités
servent de points d'accrochages supérieurs aux tendeurs (Fig 5).
- A différents niveaux intermédiaires, l'étoile à trois branches qui sert de tendeur,
est constituée de bras horizontaux (les bielles) articulés, chacun selon un axe horizontal
tangent à un cercle concentrique avec le support central. Ces bras rigides sont constitués
de façon monobloc ou en structure tridimensionnelle du type treillis. Les bras successifs
sont verticalement coplanaires, de telle sorte que seulement trois plans verticaux
concourant à 120°C suffisent à contenir tous les plans de symétrie des branches supérieures
et intermédiaires (Fig. 3, Fig. 4).
- De façon à bien définir les parallélogrammes élémentaires constitués des tronçons
de pylône, des bielles et des segments de tendeurs, ces derniers sont immobilisés
au niveau des extrémités des bras par des pièces du type presse-étoupe dans lequel
passe le tendeur de section circulaire - tel qu'un câble par exemple. Le serrage à
volonté de l'écrou permet de solidariser ces éléments.
- L'articulation de l'étoile supérieure dans l'option préférentielle est agencée comme
suit le berceau inférieur du cardan de liaison est solidaire de l'extrémité du pylône-support
et simultanément bloque en rotation. Le berceau supérieur est lui, solidaire du support
des antennes de diffusion et réception, quelle que soit la forme de ce support d'antennes,
et est également bloqué en rotation de ce fait, le cardan ne tourne pas à la façon
d'un élément de transmission de mouvement entre arbres. Les mouvements possibles pour
le cardan sont seulement ceux de pivotement autour des axes du croisillon horizontal
(Fig. 5). Un système mécaniquement équivalent est celui d'une rotule dont l'embout
serait confondu avec l'axe de l'extrémité du pylône-support.
- Lorsque certains pylônes-supports comportent un abri (dénommé en anglais shelter),
habituellement utilisé pour les appareillages, deux possibilités s'offrent : installation
directe sur le corps du pylône ou bien solidairement avec la cage-support d'antennes
de telle façon que ce shelter puisse également conserver son orientation horizontale
dans toutes les conditions de flexion.
Une possibilité tendant à diminuer la traînée de l'ensemble est celle prévoyant le
positionnement du shelter dans une position nettement plus basse, sans toutefois être
telle que l'appareillage puisse être exposé au vandalisme.
- Haubanage : dans l'option préférentielle, l'invention permet la suppression des haubans.
Cependant, même si dans certains cas il était nécessaire de prévoir des haubans -
par exemple pour des raisons de sécurité insuffisantes des fondations, ou de limitation
recherchée de la flexion - l'invention permet d'en limiter l'importance, et de réduire
la surface couverte au sol, ainsi que le nombre des points d'attache.
[0038] Par ailleurs, les points de fixation au pylône pourraient se limiter à un niveau
inférieur, au lieu de se répartir sur toute la hauteur.
[0039] Comportement du pylône-support d'antennes avec le vent:
[0040] De ce qui précède, il est aisé de comprendre que l'invention, dépassant le besoin
antérieur en rigidité des pylônes, tout en garantissant un pointage en toutes conditions,
sera le mieux appliquée lorsque la flexibilité de ces derniers sera bien connue, ce
qui peut résulter des calculs habituels de résistance des matériaux. Les trois câbles
tendeurs, qui seront de caractéristiques mécaniques bien déterminées, seront calculés
de telle sorte à maintenir une précontrainte sur le corps du pylône-support. De cette
sorte, toute flexion de ce dernier permettra au tendeur sous le vent de ramener la
cage d'antennes en position horizontale, les deux autres n'ayant pas la possibilité
d'être réellement relâchés tout en exerçant un effet de stabilisation permanente.
[0041] Il va de soi que seul le calcul soigné permet de déterminer les valeurs à donner
aux précontraintes en fonction des conditions de fonctionnement. Néanmoins, on constate
la simplicité de mise en place de la procédure.
[0042] Concernant les composants, l'invention se distingue par la mise en oeuvre d'éléments
spéciaux assurant la précision et la sécurité de montage et de fonctionnement durable
:
- des bras légers, robustes, munis de presse-étoupes rapportés,
- des portions tronconiques dont nous nous proposons de définir les rapports ainsi que
les modes de fixation particuliers,
- des articulations sans usure lubrifiées à vie.
[0043] L'invention présente la possibilité, par rapport aux systèmes de treillis intégral,
de disposer les câbles conducteurs à l'intérieur des tubes à l'abri des intempéries.
[0044] Par ailleurs, les modalités d'obtention et d'utilisation de cet ensemble sont elles-mêmes
susceptibles de plusieurs transpositions, tout particulièrement en fonction des dimensions
générales, de l'implantation, et des conditions climatiques prévisibles.
[0045] Ainsi, pour les pylônes-supports de dimensions courantes voisines de vingt mètres,
une conception simple du corps central est celle en deux ou trois tronçons superposés,
boulonnés les uns aux autres moyennant des brides externes. Plus simplement encore,
un corps monobloc peut être conçu lorsque les conditions de transport ne constituent
pas un facteur trop défavorable ou rédhibitoire.
[0046] Il est à noter encore que la disposition préférentielle de l'invention permettant
le passage intérieur des câbles accroît le blindage de ces derniers.
[0047] L'invention est naturellement concevable en plusieurs variantes, dépendant en particulier
des matériaux, des conditions d'environnement, de l'esthétique,...etc.
[0048] Une conception sans doute avantageuse permise par l'invention est celle déjà évoquée
consistant en un corps central agencé en plusieurs tronçons tronconiques télescopiques,
dont une disposition particulièrement simple et intéressante est celle consistant
en un assemblage robuste par brides soit, pour une jonction donnée : bride rapportée
sur l'extérieur de la partie inférieure du tronçon du dessus, et bride rapportée à
l'intérieur du tube de dessous en sa partie supérieure.
[0049] Une autre variante concerne un dispositif présentant une partie basse en treillis,
surmontée d'une partie haute tronconique faite d'une enveloppe telle que tube.
[0050] Au niveau de l'étoile supérieure, deux dispositifs peuvent également être appliqués
pour assurer l'articulation libre: le premier consiste en un cône articulé, sorte
d'anneau plan disposé sur pieds inclinés concourants, et le second en une rotule élastique
analogue dans sa forme à certaines manettes de jeux ou «joysticks » en anglais.
[0051] La figure 6 représente une articulation préférentielle par cardan.
[0052] La figure 7 illustre un exemple de réalisation d'un pylône comportant une tige portante
présentant un tronçon inférieur (100) formé par un treillis métallique conique prolongé
par une pluralité de tronçon (101 à 104) emboîtés les uns dans les autres.
[0053] La tige supporte à son extrémité supérieure une tête (105) articulée en pivotement
et en déplacement transversal.
[0054] Des haubans (110, 111) assurent le parallélisme de la tête (105) avec la base du
dispositif, et le maintien de la tête dans un plan sensiblement constant, même lorsque
la tige fléchie sous l'action du vent.
[0055] Des espars (120 à 123) sont articulés par rapport à la tige et forment avec les haubans
des cellules déformables, conservant le parallélisme des espars.
[0056] La partie supérieure présente plusieurs plate-formes (130, 131) maintenues parallèles
par les haubans (110, 111) et articulées en pivotement et en déplacement transversal
comme les espars. Ces plate-formes permettent de placer les antennes (132).
[0057] La tige supporte également un boîtier [shelter] (140) renfermant les équipements
électroniques. On évite ainsi les pertes en ligne occasionnées par les câbles reliant
les antennes aux équipements électroniques placés habituellement à la base du pylône.
[0058] Ce boîtier présente une double peau pour améliorer les échanges thermiques.
[0059] L'assemblage se fait en installant tout d'abord la structure en treillis conique
(100).
[0060] On installe ensuite un treuil à l'extrémité supérieure de cette structure (100).
[0061] On hisse ensuite le tronçon supérieur (103) équipé de la tête, à l'aide du treuil,
jusqu'à ce que sa base atteigne une hauteur permettant de l'emboîter dans le tronçon
inférieur (102). On renouvelle cette opération en hissant à l'aide du treuil le tronçon
nouvellement introduit pour placer le tronçon suivant, et ainsi de suite jusqu'à ce
que la tige soit élevée.
[0062] Les haubans sont fixés sur la tête au début de l'opération, et servent de haubanage
en phase provisoire et sont ensuite soumis à une légère contrainte pour équilibrer
la tige.
1. Pylône-support d'antennes du type comprenant au moins une tige flexible laquelle présente
à sa partie supérieure une tête (105) dans un plan sensiblement perpendiculaire à
ladite tige, des espars transversaux (120 à 123) et des moyens non extensibles de
liaison, lesdits espars transversaux (120 à 123) étant articulés par rapport à ladite
tige et formant avec lesdits moyens de liaison des cellules déformables conservant
sensiblement le parallélisme desdits espars, caractérisé en ce que les espars sont reliés à la tige par une articulation encastrée suivant l'axe de
la tige, libre dans au moins une direction transversale et en pivotement par rapport
à au moins un axe transversal.
2. Pylône selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison sont constitués par au moins deux haubans (110, 111) inextensibles
disposés de part et d'autre de la tige, fixés à l'une des extrémités à la base du
pylône, à l'autre extrémité à la tête (105), pour former un parallélogramme déformable
maintenant la tête (105) dans un plan sensiblement constant.
3. Pylône selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison sont solidaires de chacun des espars (120 à 123), pour
former des cellules déformables dont les bases et les sommets sont maintenus dans
des plans parallèles.
4. Pylône selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les espars (120 à 123) sont constitués par des éléments sensiblement plans, et en ce que les moyens de liaison comprennent trois haubans.
5. Pylône selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les espars (120 à 123) sont constitués par des éléments sensiblement plans, et en ce que les moyens de liaison sont constitués d'une pluralité de tiges flexibles.
6. Pylône selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la tête (105) présente une partie carénée orientable selon un axe vertical.
7. Pylône selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la tête (105) est montée libre en rotation et présente des moyens d'entraînement
aérodynamiques pour créer une stabilisation gyroscopique.
8. Pylône selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la tige est constituée par une pluralité d'éléments encastrables (100 à 103).
9. Pylône selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'élément inférieur (100) est de forme conique.
10. Dispositif de diffusion hertzienne comprenant au moins un pylône selon l'une quelconque
des revendications précédentes.
11. Procédé pour le montage d'un pylône selon la revendication 9,
caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives consistant à :
- installer ledit élément conique inférieur (100),
- équiper l'extrémité supérieure dudit élément conique (100) d'un treuil,
- hisser un élément de sommet (103) jusqu'à une hauteur permettant son emboîtement
sur un élément intermédiaire (102),
- hisser l'ensemble formé dudit élément de sommet (103) et dudit élément intermédiaire
(102) jusqu'à une hauteur permettant l'emboîtement dudit ensemble sur un nouvel élément
intermédiaire, et ainsi de suite jusqu'à l'emboîtement d'un ensemble formé dudit élément
de sommet (103) et d'une pluralité d'éléments intermédiaires sur l'élément inférieur
conique (100).
1. Antennentragmast, das mindestens eine flexible Stange umfasst, die auf ihrer Oberseite
ein Kopfstück (105) hat, in einer Ebene, deutlich senkrecht zu der besagten Stange,
transversale Spiere (120 bis 123) und nicht dehnbare Verbindungsmittel, wobei die
besagten transversalen Spiere (120 bis 123) in Bezug auf die besagte Stange gelenkig
angebracht sind und mit den besagten Verbindungsmitteln verformbare Zellen bilden,
wobei die Parallelität der besagten Spiere deutlich erhalten wird, dadurch gekennzeichnet, dass die Spiere mit der Stange durch ein eingespanntes Gelenk gemäß der Achse der Stange
verbunden sind und zwar frei in mindestens einer transversalen Richtung und schwenkbar
in Bezug auf mindestens eine transversale Achse.
2. Mast gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die besagten Verbindungsmittel aus mindestens zwei nicht dehnbare Ankerseile (110,
111) bestehen, die auf beiden Seiten der Stange angeordnet sind und mit einem Ende
an dem Fuß des Mastes befestigt sind und mit dem anderen Ende an dem Kopfstück (105),
damit das Kopfstück (105) jetzt ein verformbares Parallelogramm in einer deutlich
konstanten Ebene bildet.
3. Mast gemäß Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die besagten Verbindungsmittel fest mit jedem der Spiere (120 bis 123) verbunden
sind, um verformbare Zellen zu bilden, deren Füße und Spitzen in parallelen Ebenen
gehalten werden.
4. Mast gemäß einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Spiere (120 bis 123) aus deutlich flachen Elementen bestehen und dadurch, dass die Verbindungsmittel drei Ankerseile umfassen.
5. Mast gemäß einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Spiere (120 bis 123) aus deutlich flachen Elementen bestehen und dadurch, dass die Verbindungsmittel aus mehreren flexiblen Stangen bestehen.
6. Mast gemäß einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass das Kopfstück (105) einen stromlinienförmigen Teil aufweist, der gemäß einer vertikalen
Achse drehbar ist.
7. Mast gemäß einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass das Kopfstück (105) frei drehbar montiert ist und aerodynamische Zugmittel zur Bildung
einer gyroskopischen Stabilisierung aufweist.
8. Mast gemäß einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Stange aus mehreren einbaubare Elementen (100 bis 103) besteht.
9. Mast gemäß Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass das untere Element (100) eine konische Form hat.
10. Vorrichtung zur Funkverbreitung, die mindestens einen Mast gemäß einer der vorherigen
Ansprüche umfasst.
11. Verfahren zur Montage eines Mastes gemäß Anspruch 9,
dadurch gekennzeichnet, dass es die aufeinanderfolgenden Schritte umfasst, die in Folgendem bestehen:
- Einbau des besagten unteren konischen Elementes (100),
- Ausrüsten des oberen Endes des besagten konischen Elementes (100) mit einer Winde,
- Hochziehen eines oberen Elementes (103) bis zu einer Höhe, die das Aufstecken dieses
Elementes auf ein Zwischenelement (102) ermöglicht,
- Hochziehen der Einheit, die aus dem besagten oberen Element (103) und dem besagten
Zwischenelement (102) gebildet wird, bis zu einer Höhe, die das Aufstecken der besagten
Einheit auf ein neues Zwischenelement ermöglicht und so weiter, bis zum Aufstecken
einer Einheit, die aus dem besagten oberen Element (103) und aus mehreren Zwischenelementen
besteht, auf das untere konische Element (100).
1. An antenna support pylon of the type comprising at least one flexible rod which has
at its upper part a head (105) in a plane substantially perpendicular to said rod,
transversal spars (120 to 123) and non-extensible linking means, said transversal
spars (120 to 123) being articulated relative to said rod and forming with said linking
means deformable cells substantially retaining the parallelism of said spars, characterised in that the spars are connected to the rod by flush-mounted articulation according to the
axis of the rod, free in at least one transversal direction and pivoting relative
to at least one transversal axis.
2. The pylon as claimed in Claim 1, characterised in that said linking means are constituted by at least two inextensible bracing wires (110,
111) positioned on either side of the rod, fixed to one of the ends at the base of
the pylon, and at the other end to the head (105), to form a deformable parallelogram
keeping the head (105) in a substantially constant plane.
3. The pylon as claimed in Claim 1 or Claim 2, characterised in that said linking means are solid with each of the spars (120 to 123) to form deformable
cells whereof the bases and the vertices are kept in parallel planes.
4. The pylon as claimed in any one of Claims 1 to 3, characterised in that the spars (120 to 123) are constituted by substantially plane elements, and in that the linking means comprise three bracing wires.
5. The pylon as claimed in any one of Claims 1 to 4, characterised in that the spars (120 to 123) are made up of substantially plans elements, and in that the linking means are made up of a plurality of flexible rods.
6. The pylon as claimed in any one of Claims 1 to 5, characterised in that the head (105) has a faired part orientable according to a vertical axis.
7. The pylon as claimed in any one of Claims 1 to 6, characterised in that the head (105) is mounted to rotate freely and has aerodynamic drive means to create
gyroscopic stabilisation.
8. The pylon as claimed in any one of Claims 1 to 7, characterised in that the rod is made up of a plurality of flush-mountable elements (100 to 103).
9. The pylon as claimed in Claim 8, characterised in that the lower element (100) is conical in shape.
10. A hertzian diffusion device comprising at least one pylon as claimed in any one of
the preceding claims.
11. A method for mounting a pylon as claimed in Claim 9,
characterised in that it comprises the successive steps, consisting of:
- installing said lower conical element (100),
- equipping the upper end of said conical element (100) with a winch,
- hoisting a vertex element (103) up to a height allowing it to be fitted onto an
intermediate element (102),
- hoisting the ensemble formed by said vertex element (103) and said intermediate
element (102) to a height enabling said ensemble to be fitted onto a new intermediate
element, and so on until an ensemble formed by said vertex element (103) and a plurality
of intermediate elements is fitted onto the lower conical element (100).