[0001] La présente invention concerne un procédé de distribution de bouteilles de gaz de
pétrole liquéfié, comportant une succession d'étapes au cours desquelles, respectivement
:
a) sur un site centralisé, on range un même premier nombre déterminé de bouteilles
mutuellement identiques, pleines, debout, dans des cartouches mutuellement identiques
dont chacune présente la forme d'un parallélépipède rectangle comportant un plancher
rectangulaire, sur lequel on fait reposer les bouteilles, par leur fond, en un même
deuxième nombre déterminé de rangées, mutuellement juxtaposées, d'un même troisième
nombre déterminé de bouteilles, mutuellement juxtaposées, et quatre barrières latérales
qui bordent le plancher par un côté respectif de celui-ci et enferment périphériquement
les bouteilles,
b) on transporte un groupe d'au moins une cartouche, contenant ledit premier nombre
déterminé de bouteilles pleines, du site centralisé à un site respectif de commercialisation
individuelle des bouteilles, en le faisant reposer sur le plateau d'un véhicule,
c) sur le site de commercialisation, on décharge les bouteilles pleines.
[0002] Un tel procédé est déjà connu et largement répandu dans un mode de mise en oeuvre
selon lequel un casier standardisé faisant office de cartouche, susceptible de recevoir
par exemple cinq rangées mutuellement juxtaposées de sept bouteilles mutuellement
juxtaposées, est chargé en bouteilles pleines sur un site centralisé, qui peut être
un site de remplissage ou un site de stockage intermédiaire de bouteilles pleines.
A cet effet, une première et une deuxième des barrières latérales du casier, correspondant
aux côtés du plancher orientés perpendiculairement aux rangées, c'est-à-dire aux petits
côtés du plancher, sont mobiles de façon à pouvoir être amenées d'une position d'enfermement
périphérique des bouteilles à une position de libération des bouteilles, puis ramenées
à leur position d'enfermement périphérique des bouteilles.
[0003] Ensuite, le casier est chargé sur le plateau d'un camion, généralement en plusieurs
exemplaires mutuellement juxtaposés et mutuellement superposés, dans une orientation
dans laquelle chacune des barrières mobiles, en position d'enfermement des bouteilles,
est tournée vers l'un des côtés du camion.
[0004] Celui-ci entreprend alors une tournée des sites de commercialisation, sur chacun
desquels le chauffeur du camion procède à l'ouverture de l'une ou l'autre des barrières
mobiles d'un ou plusieurs casiers, puis :
- décharge manuellement, une à une, les bouteilles pleines en un nombre requis par les
besoins du site de commercialisation,
- extrait manuellement d'étagères ou de cages présentes sur ce site, une à une, des
bouteilles vides en un nombre équivalent,
- leur substitue manuellement les bouteilles pleines, une à une, dans les étagères ou
les cages,
- charge manuellement les bouteilles vides, une à une, dans les casiers, dans lesquels
ces bouteilles vides se substituent aux bouteilles pleines déchargées, puis
- replace la ou chaque barrière mobile dans sa position d'enfermement des bouteilles
pour partir vers le site de commercialisation suivant.
[0005] Après qu'il ait terminé sa tournée, le camion, dont chaque casier est alors généralement
chargé de cinq rangées de sept bouteilles vides dans l'exemple précité, revient sur
le site centralisé, où les casiers ainsi chargés de bouteilles vides sont déchargés
du camion et acheminés vers une installation généralement automatique où, après avoir
replacé l'une ou chacune des barrières mobiles précitées en position de libération
des bouteilles, on pousse les bouteilles vides hors du casier, par un mouvement de
glissement sur le plancher de celui-ci, suivant une direction parallèle aux rangées,
puis on introduit de nouvelles bouteilles pleines dans le casier par un mouvement
similaire, avant de replacer la ou chaque barrière mobile en position d'enfermement
périphérique des bouteilles et de recharger chaque casier sur le plateau d'un camion
pour une nouvelle tournée de livraison sur les sites de commercialisation.
[0006] On comprendra aisément que les opérations de déchargement des bouteilles pleines
et de chargement des bouteilles vides sur chaque site de commercialisation sont pénibles
et fastidieuses, et ceci d'autant plus qu'elles obligent le chauffeur du camion à
pénétrer parfois relativement loin à l'intérieur d'un casier, entre les rangées de
bouteilles, dans des conditions particulièrement inconfortables surtout si l'on tient
compte du poids des bouteilles, en particulier lorsqu'elles sont pleines. Il s'agit
en outre d'un travail dangereux puisqu'il n'est pas rare qu'en raison des positions
inconfortables dans lesquelles le chauffeur se trouve parfois et compte tenu de la
fatigue qui s'accumule, une bouteille tombe et blesse le chauffeur.
[0007] En outre, l'opération d'échange des bouteilles vides par des bouteilles pleines sur
chaque site de commercialisation peut certes s'effectuer rapidement en début de tournée,
c'est-à-dire lorsque le chauffeur est encore dispos, mais elle peut demander beaucoup
plus de temps en fin de tournée, une fois la fatigue accumulée.
[0008] Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet,
la présente invention propose un procédé qui, tout en reprenant les étapes précitées,
se caractérise à la fois en ce que l'on met en oeuvre l'étape a en faisant en sorte
que le nombre de rangées soit inférieur au nombre de bouteilles par rangée et en ce
que l'on met en oeuvre l'étape c en déchargeant du plateau du véhicule au moins un
exemplaire d'une première cartouche, contenant ledit premier nombre déterminé de bouteilles
pleines, et en déplaçant ensuite une première barrière latérale de la première cartouche,
orientée parallèlement auxdites rangées, d'une position d'enfermement périphérique
des bouteilles à une position de libération des bouteilles.
[0009] En relation avec un tel procédé, elle propose une cartouche présentant la forme d'un
parallélépipède rectangle comportant un plancher rectangulaire, de dimensions en plan
correspondant à un premier nombre déterminé de bouteilles mutuellement identiques,
debout, réparties en un deuxième nombre déterminé de rangées, mutuellement juxtaposées,
d'un même troisième nombre déterminé de bouteilles, mutuellement juxtaposées, et quatre
barrières latérales qui bordent le plancher par un côté respectif de celui-ci, et
dont une première peut être placée à volonté dans une position d'enfermement périphérique
des bouteilles ou dans une position de libération des bouteilles, caractérisée à la
fois en ce que les dimensions du plancher, en plan, correspondent à un nombre de rangées
inférieur au nombre de bouteilles par rangée et en ce que la première barrière est
orientée parallèlement auxdites rangées.
[0010] Dans la mesure où le site de commercialisation livré lors de la mise en oeuvre de
l'étape c du procédé selon l'invention l'a déjà été antérieurement de la même façon,
c'est-à-dire dans la mesure où au moins un exemplaire d'une deuxième cartouche s'y
trouve déjà et où au moins certaines des bouteilles pleines qui s'y trouvaient lorsqu'elle
a été mise en place sur ce site de commercialisation ont été vendues et remplacées
par des bouteilles vides en nombre identique, l'étape c ne se limite généralement
pas à décharger du plateau du véhicule au moins un exemplaire d'une première cartouche
remplie de bouteilles pleines, mais elle consiste plutôt en une substitution d'une
première cartouche à la ou chaque deuxième cartouche, de telle sorte que le véhicule
qui livre les cartouches de bouteilles pleines sur les sites de commercialisation
assure également le retour des cartouches contenant des bouteilles vides au site centralisé,
sur lequel on procèdera à un regarnissage de ces cartouches en bouteilles pleines
avant une nouvelle tournée de livraison. Ainsi, de préférence, lors de cette étape
c, on charge par ailleurs sur le plateau du véhicule au moins un exemplaire d'une
deuxième cartouche, déchargée sur le site de commercialisation lors d'une mise en
oeuvre précédente du procédé et contenant ledit premier nombre déterminé de bouteilles
mutuellement identiques dont au moins certaines sont vides, après avoir déplacé la
première barrière correspondante de la position de libération des bouteilles à la
position d'enfermement périphérique des bouteilles.
[0011] En d'autres termes, une fois arrivé sur un site de commercialisation, le chauffeur
n'a pas à décharger une à une les bouteilles pleines pour recharger une à une les
bouteilles vides, mais il décharge du plateau du camion une cartouche pleine de bouteilles
pleines pour la remplacer par une cartouche pleine de bouteilles qui, de préférence,
sont toutes vides ou, au minimum, sont vides dans leur majorité, étant entendu que
la fréquence des livraisons sur chaque site de commercialisation peut être aisément
adaptée aux besoins pour faire en sorte que le nombre de bouteilles pleines ainsi
éventuellement présentes dans les cartouches rechargées sur le plateau du camion soit
aussi faible que possible.
[0012] Ainsi, dès lors qu'il dispose d'un engin de levage approprié pour les cartouches,
le travail du chauffeur sur chaque site de commercialisation se résume à la substitution
d'une cartouche à une autre, sur le plateau du camion, ce qui rend son travail beaucoup
moins pénible et beaucoup moins dangereux, et peut s'effectuer pratiquement aussi
rapidement en fin de tournée qu'en début de tournée, puisque la fatigue du chauffeur
est bien moindre.
[0013] Certes, c'est alors le client final des bouteilles ou le personnel de vente du site
de commercialisation qui doit aller chercher les bouteilles pleines dans les cartouches
et leur substituer les bouteilles vides, alors que la première barrière se trouve
en positon de libération des bouteilles, mais les proportions de la cartouche selon
l'invention et le positionnement de la première barrière latérale parallèlement aux
rangées, c'est-à-dire le long d'un grand côté du plancher de la cartouche, facilitent
considérablement cet accès. Ainsi, selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé
selon l'invention, correspondant à un mode de réalisation préféré d'une cartouche
selon l'invention, on met en oeuvre l'étape a en rangeant les bouteilles pleines,
debout, en deux rangées parallèles à ladite première barrière, auquel cas les dimensions
du plancher de la cartouche, en plan, correspondent à ces deux rangées parallèles
à ladite première barrière. Ce nombre de rangées parallèles à la première barrière
ne constitue cependant qu'un exemple non limitatif, mais il est actuellement considéré
comme un optimum d'une part en termes de facilité d'accès et d'autre part en termes
de compatibilité des cartouches selon l'invention avec les installations existantes
de chargement des casiers standardisés en bouteilles pleines et de déchargement des
casiers en bouteilles vides et avec un empilement des cartouches selon l'invention,
par paire, avec des casiers standardisés, dans des conditions que l'on peut favoriser
par des dispositions préférées qui apparaîtront par la suite. A cet égard, on préfère
également, actuellement, que chaque rangée compte sept bouteilles, comme chaque rangée
d'un casier conforme à l'exemple précité, et les dimensions du plancher de la cartouche,
en plan, correspondent à ces sept bouteilles par rangée, ce nombre n'étant également
indiqué qu'à titre d'exemple non limitatif.
[0014] Naturellement, en fonction des besoins sur le site de commercialisation, on peut
mettre en oeuvre l'étape c du procédé selon l'invention en déchargeant successivement
du plateau du véhicule plusieurs exemplaires de ladite première cartouche, auquel
cas, de préférence, on les empile sur le site de commercialisation ; à cet effet,
un mode de réalisation préféré d'une cartouche selon l'invention se caractérise en
ce que celle-ci comporte des moyens d'empilage avec d'autres cartouches identiques.
[0015] Selon un mode de réalisation préféré d'une cartouche selon l'invention, ces moyens
d'empilage avec d'autres cartouches identiques comportent une ossature supérieure
rigide, rectangulaire, d'une forme en plan sensiblement identique à celle du plancher,
des moyens de liaison rigide entre l'ossature supérieure et le plancher, un taquet
de centrage formant une saillie vers le haut respectivement à chaque coin de l'ossature
supérieure, et une dépression à chaque coin du plancher, en dessous de celui-ci, chaque
dépression étant propre à recevoir un taquet respectif d'une autre cartouche. A cet
égard, de façon particulièrement simple, on peut prévoir que le plancher de la cartouche
porte solidairement une jupe périphérique, en saillie vers le bas, présentant un bord
inférieur libre, situé dans un plan parallèle au plancher et définissant ladite dépression
à chaque coin du plancher.
[0016] En outre, en vue d'un stockage conjoint, sur le site centralisé, et d'un transport
conjoint, sur le plateau d'un véhicule, de cartouches selon l'invention et de casiers
de stockage et de transport de bouteilles de gaz de pétrole liquéfié conformes à l'Art
antérieur, c'est-à-dire destinés à rester sur le plateau du véhicule sur le site de
commercialisation et à être déchargés de bouteilles pleines et rechargés en bouteilles
vides individuellement, sur ce site de commercialisation, la présente invention propose
un tel casier de stockage et de transport de bouteilles de gaz de pétrole liquéfié,
présentant la forme d'un parallélépipède rectangle comportant un plancher rectangulaire,
de dimensions en plan correspondant à un quatrième nombre déterminé de bouteilles
mutuellement identiques, debout, réparties en un cinquième nombre déterminé de rangées,
mutuellement juxtaposées, d'un même sixième nombre déterminé de bouteilles, mutuellement
juxtaposées, une ossature supérieure rigide, rectangulaire, d'une forme en plan sensiblement
identique à celle du plancher, des moyens de liaison rigide entre l'ossature supérieure
et le plancher, des moyens d'empilage avec d'autres casiers identiques, et quatre
barrières latérales qui bordent le plancher par un côté respectif de celui-ci, caractérisé
en ce que, en vue d'un empilage avec deux cartouches selon l'invention, placées côte
à côte, le sixième nombre est choisi, en fonction du troisième nombre, de telle sorte
que les rangées du casier et de la cartouche présentent une longueur hors tout approximativement
identique et le cinquième nombre est choisi, en fonction du deuxième nombre, de telle
sorte que les rangées du casier présentent une largeur cumulée, hors tout, supérieure
mais aussi proche que possible du double de la largeur cumulée, hors tout, des rangées
d'une cartouche, et en ce que les moyens d'empilage de ce casier sont compatibles
avec une superposition des deux cartouches et du casier dans une orientation relative
dans laquelle les rangées respectives présentent une orientation identique.
[0017] Naturellement, il peut en particulier s'agir de casiers standardisés comportant cinq
rangées comptant elles-mêmes sept bouteilles, ce qui est compatible avec un empilage
avec deux cartouches selon l'invention comportant chacune deux rangées de sept bouteilles
chacune, selon le mode de réalisation préféré précité d'une telle cartouche, si les
bouteilles du casier et des cartouches sont mutuellement identiques, mais d'autres
nombres et d'autres dispositions des bouteilles dans chaque cartouche selon l'invention
et dans chaque casier de stockage et de transport selon l'invention pourraient être
choisis, avec la même compatibilité, sans que l'on sorte pour autant du cadre de la
présente invention.
[0018] Ainsi, lorsque des casiers standardisés sont utilisés indifféremment pour stocker
et transporter soit cinq rangées de sept bouteilles de plan circulaire, d'un même
premier diamètre, soit six rangées de neuf bouteilles de plan circulaire, d'un même
deuxième diamètre inférieur au premier diamètre, selon une pratique connue, ces casiers
restent compatibles avec un empilage avec deux cartouches selon l'invention, dont
chacune est conçue pour stocker et transporter deux rangées de sept bouteilles du
premier diamètre, avec une même orientation des rangées respectives.
[0019] En vue d'un empilage d'un casier selon l'invention sur deux cartouches selon l'invention,
comportant des taquets supérieurs de centrage selon le mode de réalisation préféré
précité, le plancher du casier peut avantageusement porter solidairement une jupe
périphérique, en saillie vers le bas, présentant un bord inférieur libre, situé dans
un plan parallèle au plancher du casier et définissant à chaque coin du plancher du
casier et dans une zone intermédiaire des côtés de ce plancher perpendiculaires aux
rangées du casier, en dessous du plancher de celui-ci, une dépression propre à recevoir
les taquets desdites deux cartouches.
[0020] En outre, en vue d'un empilage de deux cartouches selon l'invention sur un casier
selon l'invention, dans le cas d'un mode de réalisation préféré de la cartouche selon
l'invention, selon lequel le bord inférieur libre de la jupe de son plancher présente,
suivant au moins une direction parallèle au plancher et perpendiculaire au côté de
celui-ci correspondant à la première barrière, dans une relation de symétrie par rapport
à un plan moyen de symétrie du côté du plancher correspondant à la première barrière,
une encoche du côté opposé au côté correspondant à la première barrière et une continuité
du côté correspondant à la première barrière, le casier selon l'invention comporte
avantageusement un cadre d'ossature supérieure rigide, rectangulaire, d'une forme
en plan sensiblement identique à celle du plancher du casier, des moyens de liaison
rigide entre ledit cadre et le plancher du casier et, à l'intérieur dudit cadre, suivant
une orientation parallèle au plancher du casier et perpendiculaire aux rangées de
celui-ci, au moins un rail rigide lié rigidement au cadre, formant une nervure en
relief continu au-dessus de celui-ci, à l'intérieur de celui-ci, et occupant suivant
une direction parallèle au plancher du casier et aux rangées de celui-ci, dans une
même relation de symétrie par rapport à un plan moyen de symétrie du cadre d'ossature
supérieure, perpendiculaire au plancher du casier et perpendiculaire aux rangées de
celui-ci, que l'encoche, au nombre d'au moins une, de la jupe du plancher de la cartouche,
de telle sorte que la ou chaque nervure s'engage dans une encoche respective de la
jupe du plancher de chaque cartouche et que cette jupe repose à plat sur le cadre
du casier, du côté du plancher de la cartouche correspondant à la première barrière
de la cartouche correspondante et des deux côtés du plancher de la cartouche perpendiculaires
au côté de ce plancher correspondant à la première barrière. De préférence, en outre,
le casier comporte, le long du ou de chaque rail, dans une zone centrale de celui-ci,
une poche d'emboîtement de la jupe du plancher de chaque cartouche, au moins d'un
côté de ladite encoche au nombre d'au moins une, ce qui permet d'assurer chaque cartouche
sur le casier, à l'encontre d'un glissement le long de la nervure au nombre d'au moins
une.
[0021] On observera que ces dispositions caractéristiques d'un casier selon l'invention
sont en tout point compatibles avec une conception similaire à celle des casiers standardisés
bien connus, en particulier en ce qui concerne la présence et le positionnement de
première et deuxième barrières mobiles en vue de son chargement en bouteilles pleines
sur le site centralisé, de la substitution individuelle de bouteilles vides à des
bouteilles pleines sur les sites de commercialisation et de son déchargement en bouteilles
vides après retour sur le site centralisé, dans les conditions rappelées en préambule.
[0022] Une cartouche selon l'invention peut quant à elle être chargée en bouteilles pleines
et déchargée en bouteilles dont au moins certaines sont vides, lors de l'étape a,
par le côté du plancher correspondant à sa première barrière, convenablement placée
au préalable en position de libération des bouteilles, mais, en particulier si elle
est dimensionnée de la façon préférée précédemment indiquée, en fonction des dimensions
d'un casier standard, elle peut également être chargée et déchargée de ses bouteilles
par les côtés de son plancher perpendiculaires à celui auquel correspond cette première
barrière, c'est-à-dire par les petits côtés du plancher, auquel cas on peut avantageusement
utiliser les mêmes moyens que pour charger un casier standardisé en bouteilles pleines
et pour en décharger les bouteilles vides.
[0023] A cet effet, dans un mode de réalisation préféré d'une cartouche selon l'invention,
une deuxième barrière, correspondant à un côté du fond perpendiculaire à celui auquel
correspond la première barrière, peut être placée à volonté dans une position d'enfermement
périphérique des bouteilles ou dans une position de libération des bouteilles et,
de façon encore préférée, une troisième barrière, correspondant à un côté du fond
opposé à celui auquel correspond la deuxième barrière, peut être placée à volonté
dans une position d'enfermement périphérique des bouteilles ou dans une position de
libération des bouteilles.
[0024] Dans ce cas, on peut mettre en oeuvre l'étape a en laissant la première barrière
en position d'enfermement périphérique des bouteilles mais en plaçant la deuxième
barrière, correspondant à un côté du plancher perpendiculaire à celui auquel correspond
la première barrière, dans une position de libération des bouteilles, en poussant
ledit deuxième nombre de rangées, dudit troisième nombre de bouteilles, debout, pleines,
parallèlement à la première barrière pour les faire entrer dans la cartouche par le
côté du plancher de celle-ci correspondant à la deuxième barrière, et en replaçant
ensuite la deuxième barrière en position d'enfermement des bouteilles ; si la cartouche
était antérieurement pleine de bouteilles dont au moins certaines étaient vides, on
peut au préalable, mais après avoir ainsi placé la deuxième barrière dans sa position
de libération des bouteilles, lors de l'étape a, pousser ledit deuxième nombre de
rangées dudit troisième nombre de bouteilles, debout, dont au moins certaines sont
vides, parallèlement à la première barrière, pour les faire sortir de la cartouche
par le côté du plancher de celle-ci correspondant à la deuxième barrière, ou bien,
lors de l'étape a, on place également la troisième barrière, correspondant à un côté
du plancher opposé à celui auquel correspond la deuxième barrière, dans une position
de libération des bouteilles, et l'on met en oeuvre l'étape a en poussant ledit deuxième
nombre de rangées dudit troisième nombre de bouteilles, debout, dont au moins certaines
sont vides, parallèlement à la première barrière, pour les faire sortir de la cartouche
par le côté du plancher de celle-ci correspondant à la troisième barrière, et en replaçant
ensuite la troisième barrière en position d'enfermement des bouteilles.
[0025] Naturellement, ce mode de mise en place et d'extraction des bouteilles d'une cartouche
selon l'invention suppose que ces bouteilles reposent toutes par leur fond sur le
plancher de la cartouche, c'est-à-dire que les bouteilles vides ne soient pas placées
dans celle-ci à l'envers, contrairement à une pratique fréquente sur les sites de
commercialisation.
[0026] Pour éviter une telle mise en place des bouteilles à l'envers dans la cartouche,
on prévoit avantageusement que le plancher de celle-ci comporte un cadre d'ossature
inférieure rigide recouvert solidairement, vers le haut, d'une tôle choisie dans un
groupe comportant les tôles pleines et les tôles perforées ; à cet égard, on a constaté
aux essais que le choix d'une tôle perforée réduisait considérablement le bruit que
les fonds des bouteilles provoquent en glissant sur le plancher d'une cartouche.
[0027] De façon préférée, lorsqu'une cartouche selon l'invention comporte ainsi une deuxième
barrière et, éventuellement, une troisième barrière, celles-ci peuvent être montées
de la même façon que la première barrière et que la deuxième barrière d'un casier
standardisé, et verrouillées de la même façon dans une position basse d'enfermement
périphérique des bouteilles dans une position haute de libération des bouteilles,
de façon à être compatibles avec les dispositifs d'ouverture et de fermeture automatiques
prévus, sur les sites de remplissage ou de stockage intermédiaire des bouteilles,
pour ouvrir et fermer les première et deuxième barrières des casiers standardisés.
[0028] L'utilisation des cartouches selon l'invention est alors totalement compatible avec
les installations de remplissage en bouteilles pleines et de vidage en bouteilles
vides des casiers standardisés, ce qui permet sans difficulté de les substituer à
ces derniers sans augmenter pour autant les coûts d'exploitation.
[0029] On observera que, lorsque, de façon connue en elle-même dans le cas des casiers standardisés,
une première et, de façon préférée, une deuxième des barrières du casier selon l'invention,
orientées perpendiculairement aux rangées de celui-ci, peuvent être placées à volonté
dans une position d'enfermement périphérique des bouteilles ou dans une position de
libération des bouteilles, aux fins de faciliter un vidage du casier de ses bouteilles
vides et un remplissage du casier en bouteilles pleines, chacune des deuxième et troisième
barrières de chaque cartouche selon l'invention empilée avec un casier selon l'invention
se trouve orientée de la même façon que, respectivement, la première ou deuxième barrière
de ce casier selon l'invention, c'est-à-dire est tournée vers un côté du plateau du
camion si l'on prend soin d'orienter le casier de la façon traditionnelle. Ainsi,
les bouteilles logées à l'intérieur des cartouches sont accessibles dans les mêmes
conditions que les bouteilles logées à l'intérieur des casiers, ce qui permet d'utiliser
les cartouches non seulement de la façon caractéristique du procédé selon l'invention,
mais également de la même façon que les casiers standardisés traditionnels, c'est-à-dire
d'en décharger les bouteilles pleines et d'y recharger les bouteilles vides individuellement,
à la main, en laissant ces cartouches sur le plateau du camion.
[0030] Cependant, comme le comprendra aisément un Homme du métier, on préfère utiliser les
cartouches selon l'invention conformément au procédé selon l'invention, c'est-à-dire
en les déchargeant du plateau du véhicule et en les chargeant sur ce plateau à l'état
plein de bouteilles dont, respectivement, toutes sont pleines ou au moins certaines
sont vides, sur le site de commercialisation.
[0031] Ces opérations de chargement et de déchargement des cartouches sur le site de commercialisation,
de même que leur chargement et leur déchargement du plateau du véhicule sur le site
centralisé, peuvent s'effectuer par divers moyens, et par exemple au moyen d'un chariot
élévateur à fourche.
[0032] On préfère cependant mettre en oeuvre l'étape c en suspendant chaque exemplaire de
cartouche, individuellement, à un engin de levage qui peut avantageusement être intégré
au véhicule de transport des cartouches, de façon connue en elle-même puisque de nombreux
camions sont déjà équipés de grues de manutention de leur charge.
[0033] A cet effet, la cartouche selon l'invention comporte de préférence des moyens de
suspension à un engin de levage.
[0034] Ces moyens de suspension pourraient être simplement constitués par des points d'accrochage
de suspentes, réalisés par exemple sous la forme d'anses réparties autour d'un cadre
d'ossature supérieure rigide de la cartouche, lié rigidement au plancher de celle-ci.
[0035] Cependant, afin de limiter dans toute la mesure du possible les mouvements de balancement
d'une cartouche lorsqu'elle est ainsi suspendue à un engin de levage, les moyens de
suspension comportent de préférence un cadre d'ossature supérieure rigide, rectangulaire,
d'une forme en plan sensiblement identique à celle du plancher, des moyens de liaison
rigide entre ledit cadre et le plancher et, à l'intérieur dudit cadre, deux traverses
rigides liées rigidement audit cadre et propres à l'ancrage temporaire rigide d'un
palonnier, lui-même suspendu à l'engin de levage.
[0036] Pour coopérer avec une cartouche selon l'invention dont les moyens de suspension
sont ainsi constitués, la présente invention propose également un palonnier comportant
un châssis plat, rigide, présentant une face supérieure et une face inférieure, et
des moyens de suspension du châssis à un engin de manutention, dans une zone centrale
de la face supérieure du châssis, caractérisé en ce que la face inférieure du châssis
est conformée de façon à pouvoir s'appliquer à plat, de façon stable, sur le cadre
d'ossature supérieure rigide de la cartouche, dans une position relative déterminée
telle que ladite zone centrale soit placée à l'aplomb du centre de gravité de la cartouche,
et en ce que le châssis porte :
- au moins deux crochets guidés, par rapport au châssis, au déplacement entre une première
position limite d'ancrage sur l'une, respective, des traverses du cadre, dans laquelle
ils forment une saillie sous la face inférieure du châssis et viennent en prise sous
la traverse respective du cadre, dans ladite position relative déterminée, et une
deuxième position limite dans laquelle ils sont décalés par rapport à la traverse
respective du cadre, suivant une première direction perpendiculaire à celle-ci dans
ladite position relative déterminée et approximativement parallèle au châssis,
- des moyens commandés pour faire évoluer les crochets, de façon commandée, de l'une
à l'autre desdites positions limites, par rapport au châssis.
[0037] On peut choisir à volonté le mode de montage des crochets sur le châssis, et par
conséquent leur mode de déplacement entre leurs positions limites, mais on préfère
un mode de réalisation du palonnier selon lequel les crochets sont articulés sur ledit
châssis autour d'axes mutuellement parallèles, disposés pour être orientés parallèlement
aux traverses du cadre dans ladite position relative déterminée, de façon à évoluer
entre lesdites positions limites par écartement ou rapprochement mutuel, ce qui assure
une liaison aussi fiable que possible des crochets d'une part avec le châssis et d'autre
part avec les traverses du cadre d'ossature supérieure rigide de la cartouche, c'est-à-dire
offre une sécurité maximale.
[0038] De préférence, les crochets sont mutuellement espacés d'une distance inférieure à
la distance séparant les traverses dans la deuxième position limite et gagnent leur
première position limite par écartement mutuel, si bien que l'on peut faire en sorte,
par un dimensionnement approprié du châssis et par un positionnement approprié des
axes d'articulation des crochets sur celui-ci, que les crochets ne sortent jamais
de l'aplomb de la projection verticale du châssis qui, de préférence, présente un
encombrement hors tout, en plan, au plus égal à l'encombrement hors tout, en plan,
d'une cartouche, afin de faciliter les manoeuvres d'approche du palonnier vis-à-vis
d'une cartouche, même entourée de toute part, et les manoeuvres d'une telle cartouche
au moyen du palonnier.
[0039] On observera que la coopération entre les crochets et les traverses du cadre d'ossature
supérieure rigide de la cartouche permet d'assurer un positionnement précis du palonnier
par rapport à la cartouche suivant une direction parallèle au plancher de celle-ci
et perpendiculaire aux traverses.
[0040] De préférence, le palonnier selon l'invention comporte en outre des moyens de centrage
coercitif par rapport au cadre d'ossature supérieure rigide de la cartouche, parallèlement
aux traverses de ce cadre.
[0041] Ces moyens de centrage peuvent présenter diverses conceptions mais, selon un mode
de réalisation préféré, ils comportent :
- au moins deux pattes de centrage guidées, par rapport au châssis, au déplacement entre
une première position limite d'appui contre l'une, respective, de deux zones latérales
du cadre perpendiculaires aux traverses et mutuellement opposées parallèlement aux
traverses et une deuxième position limite dans laquelle ils sont décalés par rapport
à la zone latérale respective du cadre, suivant une deuxième direction perpendiculaire
à la première direction et approximativement parallèle au châssis,
- des moyens commandés pour faire évoluer les pattes de centrage, de façon commandée,
de l'une à l'autre desdites positions limites, par rapport au châssis.
[0042] De préférence, dans le souci de faire en sorte que l'encombrement hors tout du palonnier,
en plan, s'inscrive dans l'encombrement hors tout, en plan, d'une cartouche, les pattes
de centrage sont mutuellement espacées d'une distance inférieure à la distance séparant
lesdites zones latérales du cadre, parallèlement aux traverses, dans la deuxième position
limite et gagnent leur première position limite par écartement mutuel.
[0043] Les moyens commandés, faisant évoluer les crochets et les pattes de centrage, de
façon commandée, à savoir de préférence de façon télécommandée, de l'une à l'autre
de leurs positions limites respectives, par rapport au châssis, peuvent être de diverses
conceptions mais, de préférence, ils sont choisis dans un groupe comportant des moyens
pneumatiques, des moyens hydrauliques et des moyens électriques qui, à la fois, d'une
part, mettent en oeuvre des moyens par ailleurs présents, de façon générale, sur un
camion et, d'autre part, se prêtent à l'installation de sécurités évitant tout passage
intempestif des crochets et des pattes de l'une à l'autre de leurs positions limites,
et en particulier à une position limite correspondant à la libération de la cartouche
vis-à-vis du palonnier, aux fins d'éviter une chute intempestive de cette cartouche.
[0044] Dans la mesure où les opérations de déchargement et de chargement des cartouches,
en particulier sur le site de commercialisation, peuvent nécessiter un changement
de leur orientation autour d'un axe approximativement vertical, par rapport à l'engin
de levage, on peut prévoir d'effectuer ce changement d'orientation par torsion de
suspentes intermédiaires entre le châssis du palonnier et l'engin de manutention,
mais, d'une part, un tel choix impose de donner à ces suspentes une certaine longueur,
se traduisant par une certaine instabilité de la cartouche suspendue par l'intermédiaire
du palonnier, et, d'autre part, l'application, de façon alors nécessairement manuelle,
d'un mouvement d'orientation à la cartouche se traduit par une torsion des suspentes,
se traduisant elle-même par une réduction de leur longueur apparente et par conséquent
par un levage de la cartouche. Il s'ensuit qu'un changement d'orientation de celle-ci,
par rapport à l'orientation qu'elle tend à prendre naturellement, nécessite des efforts
importants, et présente un certain danger puisque, compte tenu de son poids, la cartouche
a tendance à revenir à son orientation initiale.
[0045] On préfère par conséquent un mode de réalisation du palonnier selon l'invention,
selon lequel les moyens de suspension comportent des moyens de guidage en rotation
autour d'un axe perpendiculaire au châssis et passant par ladite zone centrale de
la face supérieure de celui-ci. Il est ainsi possible de réduire la longueur des suspentes,
voire de supprimer toute suspente entre un crochet de l'engin de levage et le palonnier
selon l'invention, c'est-à-dire à la fois de limiter les risques de balancement de
la cartouche et d'autoriser toute rotation de celle-ci, sur tout angle voulu, sans
effort et sans danger. A cet égard, on peut avantageusement prévoir qu'aux moyens
de guidage en rotation soient associés, de façon connue en elle-même, des moyens moteurs
commandés, à savoir de préférence télécommandés, permettant d'orienter à volonté,
à distance, le palonnier et la cartouche qu'il porte éventuellement autour de l'axe
autour duquel s'effectue le guidage en rotation, lequel axe a naturellement tendance
à se placer au moins approximativement verticalement.
[0046] Il est, naturellement, avantageux d'utiliser un palonnier selon l'invention, ainsi
spécifiquement conçu pour coopérer avec une cartouche selon l'invention, pour assurer
également le levage d'un casier selon l'invention.
[0047] A cet effet, selon un mode de réalisation préféré d'un tel casier, celui-ci comporte
un cadre d'ossature supérieure rigide, rectangulaire, d'une forme en plan sensiblement
identique à celle du plancher du casier, des moyens de liaison rigide entre ledit
cadre et le plancher du casier et, à l'intérieur dudit cadre, deux traverses rigides,
liées rigidement audit cadre et occupant, l'une par rapport à l'autre et par rapport
à l'aplomb du centre de gravité du casier, une position relative identique à celle
des traverses du cadre d'ossature supérieure d'une cartouche selon le mode de réalisation
préféré, précité, de celle-ci, l'une par rapport à l'autre et par rapport à l'aplomb
du centre de gravité de la cartouche.
[0048] De façon particulièrement simple, lorsque le casier selon l'invention comporte, en
vue de l'empilage de deux cartouches selon l'invention sur lui, au moins un rail rigide
lié rigidement à son cadre d'ossature supérieure rigide, on prévoit de préférence
que deux desdits rails soient prévus, mutuellement symétriques par rapport au centre
du cadre d'ossature supérieure rigide du casier, et que les deux traverses de celui-ci
soient disposées entre lesdits rails, soient orientées perpendiculairement à eux et
les relient mutuellement de façon rigide.
[0049] Les traverses et les rails du cadre d'ossature supérieure rigide du casier contribuent
ainsi à rigidifier celui-ci.
[0050] Un casier selon l'invention peut par ailleurs présenter toute disposition connue,
propre aux casiers standardisés de l'Art antérieur, en particulier en ce qui concerne
le montage de ses première et deuxième barrières mobiles.
[0051] La première barrière de la cartouche selon l'invention, c'est-à-dire la barrière
propre à être placée à volonté dans l'une ou l'autre d'une position d'enfermement
périphérique des bouteilles et d'une position de libération des bouteilles, peut elle-même
présenter la conception traditionnelle des barrières mobiles équipant les casiers
standardisés de l'Art antérieur.
[0052] Ainsi, selon un mode de réalisation préféré d'une cartouche selon l'invention, cette
première barrière est constituée par un barreau s'étendant parallèlement au plancher
sur la totalité du côté correspondant de celui-ci et guidé au coulissement, suivant
une direction perpendiculaire au plancher, par deux zones d'extrémité, dans deux montants
d'un cadre d'ossature latérale rigide, lié rigidement au plancher, et l'on prévoit
des moyens de verrouillage amovible du barreau à un niveau moyen desdits montants,
correspondant à la position d'enfermement périphérique des bouteilles, et à un niveau
supérieur desdits montants, correspondant à la position de libération des bouteilles.
[0053] Ces moyens de verrouillage amovible du barreau peuvent être conçus de la même façon
que dans le cas des casiers standardisés de l'Art antérieur, c'est-à-dire comporter
un dispositif de coincement des extrémités du barreau par rapport aux montants du
cadre d'ossature latérale rigide, le déverrouillage s'effectuant par une légère rotation
du barreau sur lui-même, en particulier par action manuelle sur celui-ci, ce qui nécessite
que le barreau soit conçu de façon à être aussi rigide que possible.
[0054] Cependant, lorsque, de façon préférée pour des raisons de rigidité, compte tenu des
proportions du cadre d'ossature latérale rigide de la cartouche, on prévoit que ce
dernier comporte au moins un montant intermédiaire entre lesdits montants, on prévoit
de préférence que les moyens de verrouillage amovible du barreau soient portés par
ce montant intermédiaire au nombre d'au moins un, ce qui permet d'effectuer de façon
simple et fiable les opérations de verrouillage et de déverrouillage par action au
niveau de ce montant intermédiaire, c'est-à-dire dans une zone centrale du barreau,
même si celui-ci manque quelque peu de rigidité compte tenu de sa longueur entre les
montants du cadre d'ossature latérale rigide de la cartouche.
[0055] Bien plus, on peut mettre à profit un manque de rigidité, inhérent ou provoqué, du
barreau pour effectuer son verrouillage et son déverrouillage.
[0056] Ainsi, selon un mode de réalisation préféré, les moyens de verrouillage amovible
du barreau en position d'enfermement périphérique des bouteilles comportent, sur ledit
montant intermédiaire au nombre d'au moins un, vers l'intérieur de la cartouche, un
taquet de niveau intermédiaire entre les extrémités inférieure et supérieure dudit
montant intermédiaire au nombre d'au moins un, ledit taquet étant apte à constituer
une butée vers le haut pour le barreau, et le barreau est élastiquement flexible,
parallèlement au plancher, vers l'intérieur de la cartouche, à partir d'une conformation
rectiligne qu'il occupe au repos et dans laquelle il s'engage sous le taquet de niveau
intermédiaire et une conformation incurvée dans laquelle il est dégagé par rapport
au taquet de niveau intermédiaire, vers le haut, les dimensions respectives du taquet
de niveau intermédiaire et du barreau étant choisies telles que la rangée de bouteilles
longeant la première barrière ne constitue pas d'obstacle au passage du barreau de
la conformation rectiligne à la conformation incurvée. Le barreau peut être par ailleurs
retenu à l'encontre d'une chute, à partir de sa position d'enfermement périphérique
des bouteilles, par toute butée appropriée, en particulier permanente, par rapport
à au moins certains des montants du cadre d'ossature latérale de la cartouche, à savoir
par exemple par des butées aménagées, pour ses extrémités, dans les montants le long
desquels ces dernières coulissent.
[0057] De même, selon un mode de réalisation préféré, les moyens de verrouillage amovible
du barreau en position de libération des bouteilles comportent, sur ledit montant
intermédiaire au nombre d'au moins un, vers l'intérieur de la cartouche, un taquet
d'extrémité supérieure apte à constituer une butée vers le bas pour le barreau et
en ce que le barreau est élastiquement flexible, parallèlement au plancher, vers l'intérieur
de la cartouche, à partir d'une conformation rectiligne qu'il occupe au repos et dans
laquelle il s'engage au-dessus du taquet d'extrémité supérieure et une conformation
incurvée dans laquelle il est dégagé par rapport à celui-ci, vers le bas, les dimensions
respectives du taquet d'extrémité supérieure et du barreau étant choisies telles que
la rangée de bouteilles longeant la première barrière ne constitue pas d'obstacle
au passage du barreau de la conformation rectiligne à la conformation incurvée.
[0058] Dans ces conditions, une simple poussée appliquée au barreau, vers l'intérieur de
la cartouche, à proximité immédiate du montant intermédiaire du cadre d'ossature latérale
rigide de la cartouche, permet de le déverrouiller pour l'amener de l'une à l'autre
de ses positions, et son élasticité le fait revenir naturellement à l'état verrouillé
lorsque cette poussée cesse.
[0059] Cependant, pour éviter toute libération des bouteilles, c'est-à-dire tout prélèvement
de bouteilles pleines, par une personne qui n'y serait pas autorisée, on peut prévoir
en outre que les moyens de verrouillage amovible du barreau en position d'enfermement
périphérique des bouteilles comportent une serrure, et qu'il en soit de même en ce
qui concerne les éventuelles deuxième et troisième barrières de la cartouche, même
si ces dernières sont par ailleurs montées comme les première et deuxième barrières
d'un casier standardisé.
[0060] Alors, la cartouche selon l'invention peut être déposée sur le site de commercialisation,
le cas échéant sous forme empilée avec au moins une cartouche similaire, sans autre
précaution à l'encontre d'un vol de bouteilles, l'accès aux bouteilles restant limité
aux seuls titulaires d'une clef pour la serrure.
[0061] Cependant, on peut également prévoir sur le site de commercialisation un présentoir
creux installé à demeure, ouvert vers le haut, fermé périphériquement, présentant
intérieurement des formes et dimensions en plan complémentaires de celles dudit plancher
et comportant une porte d'accès d'un côté correspondant à celui de ladite première
barrière, auquel cas, lors de l'étape c, on engage le ou, successivement, chaque exemplaire
de la première cartouche, de haut en bas, dans le présentoir en orientant la première
cartouche de telle sorte que la première barrière se place en regard de la porte d'accès
de présentoir, puis on libère les bouteilles de cette première barrière latérale.
[0062] Naturellement, dans la mesure où il s'agit de substituer à l'intérieur d'un tel présentoir
un ou plusieurs exemplaires d'une cartouche chargée de bouteilles pleines à un ou
plusieurs exemplaires d'une cartouche dont au moins certaines des bouteilles sont
vides, on met en oeuvre l'étape c du procédé selon l'invention en dégageant au préalable
du présentoir, de bas en haut, le ou successivement chaque exemplaire de la deuxième
cartouche après avoir placé la première barrière correspondante dans la position d'enfermement
périphérique des bouteilles.
[0063] La présente invention s'étend également à un tel présentoir, caractérisé en ce qu'il
comporte une enceinte parallélépipédique, ouverte vers le haut, fermée périphériquement,
présentant intérieurement une forme en plan rectangulaire avec des dimensions en plan
complémentaires de celles du plancher d'une cartouche selon l'invention et une hauteur
au moins égale à celle d'une telle cartouche, pour loger intérieurement une telle
cartouche, et en ce que ladite enceinte comporte, sur une façade avant correspondant
à un grand côté du rectangle, une porte d'accès à l'intérieur, s'étendant d'une part,
dans le sens de la hauteur, depuis un bord inférieur situé à un premier niveau au
plus égal au niveau du plancher de la cartouche logée à l'intérieur du présentoir
jusqu'à un bord supérieur situé à un deuxième niveau au moins égal à un troisième
niveau correspondant au niveau du plancher de la cartouche augmenté de la hauteur
d'une bouteille, et d'autre part, en direction horizontale, sur une largeur au moins
égale au produit des dimensions hors tout, en plan, d'une bouteille par le nombre
de bouteilles par rangée, de façon à livrer accès à l'ensemble des bouteilles d'une
rangée de la cartouche.
[0064] Pour faciliter l'extraction d'une bouteille pleine ou la mise en place d'une bouteille
vide dans la cartouche, de préférence, le bord inférieur de la porte est rectiligne,
placé au niveau du plancher de la cartouche, et le présentoir porte solidairement,
en saillie sur la façade avant, un rebord plan s'étendant tout au long dudit bord
inférieur et également placé de niveau avec le plancher de la cartouche, ce qui fournit
un support provisoire à la bouteille en cours d'extraction ou d'introduction dans
la cartouche, dans des conditions telles que le haut de la bouteille, muni d'une poignée,
soit accessible lorsque la bouteille repose ainsi pour partie sur ce rebord plan.
Le confort et la sécurité d'utilisation d'une cartouche selon l'invention, lorsqu'elle
est placée au ras du sol, sur le site de commercialisation s'en trouvent considérablement
accrus.
[0065] Le présentoir selon l'invention peut être conçu pour recevoir une seule cartouche
selon l'invention, auquel cas il présente intérieurement une hauteur au moins égale
à la hauteur de cette cartouche, mais il peut être également, de préférence, conçu
pour recevoir intérieurement une pile de telles cartouches selon l'invention.
[0066] Dans un mode de réalisation adapté à cet effet, le présentoir présente intérieurement
une hauteur au moins égale à la hauteur d'une pile de cartouches comportant, outre
ladite cartouche, au moins une autre cartouche empilée sur celle-ci, et le bord supérieur
de la porte d'accès est situé à un deuxième niveau au moins égal audit troisième niveau
augmenté de la hauteur de ladite autre cartouche.
[0067] Lorsque le présentoir ainsi conçu est destiné à être logé dans une enceinte fermée,
par exemple à l'intérieur d'un magasin, ou sur une aire clôturée, sa porte d'accès
peut être en permanence ouverte mais lorsqu'il est destiné à rester librement accessible
en permanence, il est avantageusement conçu pour empêcher un accès non autorisé aux
cartouches et aux bouteilles qu'elles contiennent.
[0068] A cet effet, un mode de réalisation préféré du présentoir selon l'invention est caractérisé
en ce qu'il comporte extérieurement, le long de la façade avant, deux vantaux mutuellement
identiques, dont chacun présente une hauteur au moins égale à la hauteur de la porte,
mesurée entre son bord inférieur et son bord supérieur, et une largeur au moins égale
à la moitié de la largeur de la porte et qui recouvrent une moitié respective de la
porte dans une position respective de fermeture de celle-ci, et en ce que chaque vantail
est guidé au coulissement horizontal, le long de la façade avant, sur une course au
moins égale à sa largeur, à partir de sa position de fermeture, pour dégager la moitié
correspondante en venant se placer, dans une position respective d'ouverture, en regard
de la moitié de la porte correspondant à l'autre vantail occupant sa position de fermeture,
étant entendu que toute serrure appropriée peut être prévue pour verrouiller de façon
amovible les vantaux dans leur position de fermeture de la porte.
[0069] Afin de faciliter l'accès à toutes les bouteilles de chaque rangée de la ou de chaque
cartouche à l'intérieur du présentoir, dans le cas d'un nombre impair de bouteilles
par rangée, ladite course est au moins égale à la largeur du vantail, augmentée de
la moitié des dimensions hors tout d'une bouteille en plan. On peut ainsi sortir et
remplacer la bouteille centrale de chaque rangée dans les mêmes conditions que les
autres bouteilles de cette rangée. Par contre, dans le cas d'un nombre pair de bouteilles
par rangée, ladite course peut être limitée à la largeur du vantail sans qu'il en
résulte de difficulté pour extraire ou replacer des bouteilles dans la ou chaque cartouche.
[0070] Pour faciliter en outre l'extraction et la mise en place des cartouches, le présentoir
selon l'invention peut avantageusement comporter des moyens de guidage d'une cartouche
au coulissement vertical.
[0071] En particulier pour faciliter l'approche d'une cartouche lors de sa mise en place
dans le présentoir, par le haut de celui-ci, ces moyens de guidage comportent avantageusement
des moyens formant trémie dans une zone d'extrémité supérieure du présentoir.
[0072] Da façon à la fois économique de réalisation et fiable d'utilisation, ces moyens
formant trémie peuvent se limiter à :
- une paroi d'appui qui prolonge vers le haut une façade arrière du présentoir, parallèle
à la façade avant de celui-ci, au moins à proximité de chaque coin de raccordement
de ladite façade arrière à un flanc respectif du présentoir, perpendiculaire aux façades
avant et arrière de celui-ci, et présente vers la façade avant une face plane, coplanaire
avec une face plane que la façade arrière présente vers l'intérieur du présentoir,
et
- deux parois de guidage dont chacune prolonge vers le haut l'un, respectif, des flancs
du présentoir, au moins à proximité de l'un, respectif, desdits coins, et présente
vers l'autre flanc une face plane, se raccordant vers le bas à une face plane que
le flanc correspondant présente vers l'intérieur du présentoir mais inclinée de telle
sorte que les faces planes des parois de guidage divergent mutuellement vers le haut.
[0073] Ainsi, on peut pratiquer l'approche du présentoir par une cartouche, suspendue à
un engin de levage, en plaçant d'abord la cartouche en appui contre les parois qui
prolongent vers le haut la façade arrière du présentoir puis, en la centrant plus
ou moins précisément par rapport aux parois de guidage qui prolongent les flancs du
présentoir, la faire descendre vers l'intérieur de celui-ci, mouvement au cours duquel
les parois de guidage assurent son centrage précis.
[0074] A l'intérieur même du présentoir, tout gauchissement de la cartouche, risquant de
provoquer son coincement, peut être évité si, selon un mode de réalisation préféré
du présentoir, chaque flanc présente solidairement, en saillie vers l'intérieur du
présentoir, à proximité de l'un, respectif, desdits coins de raccordement, une glissière
verticale définissant ladite face plane du flanc, en relief par rapport à celui-ci
vers l'intérieur du présentoir.
[0075] Le présentoir selon l'invention peut en outre présenter toute disposition facilitant
sa mise en place initiale sur un site de commercialisation, son déplacement sur celui-ci,
éventuellement son enlèvement et, dans l'intervalle, sa stabilité, telle que des anses
supérieures de levage, au moins un passage pour la fourche d'un chariot élévateur
et au moins un réceptacle pour un lest, ces exemples n'étant nullement limitatifs.
[0076] D'autres caractéristiques et avantages des différents aspects de la présente invention
ressortiront de la description ci-dessous, relative à des modes de réalisation préférés,
ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description.
[0077] La figure 1 montre une vue en perspective d'une cartouche selon l'invention, emplie
à titre d'exemple non limitatif de deux rangées de sept bouteilles mutuellement identiques
de gaz de pétrole liquéfié, du type standardisé dit « bouteille de 13kg », cette cartouche
comportant, comme il est préféré, trois barrières latérales mobiles entre une position
d'enfermement périphérique des bouteilles, dans laquelle elles ont été illustrées,
et une position de libération des bouteilles, et une quatrième barrière latérale quant
à elle fixe dans une position d'enfermement périphérique des bouteilles.
[0078] Les figures 2 et 3 montrent un détail du verrouillage amovible d'une première des
barrières latérales mobiles, plus longue que les deux autres, dans sa position d'enfermement
périphérique des bouteilles, respectivement depuis l'extérieur de la cartouche et
depuis l'intérieur de celle-ci.
[0079] La figure 4 montre, en une vue similaire à celle de la figure 3, le verrouillage
de cette première barrière latérale mobile dans sa position de libération des bouteilles.
[0080] La figure 5 montre, en une vue en perspective, l'empilage d'une cartouche selon l'invention
sur un casier selon l'invention, lequel peut être un casier standardisé que l'on a
complété pour le rendre conforme à la présente invention.
[0081] La figure 6 montre une vue, en perspective, d'un présentoir selon l'invention dans
lequel sont mutuellement superposées deux cartouches selon l'invention, dont chacune
est pleine de bouteilles de la même façon qu'à la figure 1.
[0082] La figure 7 montre ce présentoir vide et ouvert, en une vue en perspective similaire
à celle de la figure 6.
[0083] Les figures 8 et 9 montrent, en une vue en perspective, depuis l'intérieur du présentoir,
respectivement à la partie supérieure de celui-ci et à un niveau intermédiaire de
celui-ci, des moyens qu'il comporte pour assurer le guidage des cartouches au coulissement
vertical, lors de leur introduction dans le présentoir, par un mouvement de haut en
bas, et lors de leur extraction de celui-ci, par un mouvement de bas en haut.
[0084] La figure 10 montre une vue de face du présentoir contenant deux cartouches pleines
de bouteilles, de la même façon qu'à la figure 6, le présentoir étant ouvert mais
de façon différente de la façon illustrée à la figure 7.
[0085] Les figures 11 et 12 montrent des vues en perspective, depuis l'extérieur du présentoir,
de divers détails localisés en partie basse de celui-ci, ainsi que de certains détails
d'une cartouche placée en position inférieure dans l'empilage de deux cartouches à
l'intérieur de celui-ci.
[0086] Les figures 13 à 15 montrent, en une vue en perspective, diverses étapes de la manutention
des cartouches entre le plateau d'un camion, le présentoir et le sol sur un site de
commercialisation, lorsqu'il s'agit de substituer au moins une cartouche pleine de
bouteilles pleines, amenée par le camion, à au moins une cartouche pleine de bouteilles
dont au moins certaines sont vides, logée dans le présentoir.
[0087] Les figures 16 à 18 illustrent, en des vues en perspective, trois états d'un même
palonnier selon l'invention, utilisé de préférence comme intermédiaire de suspension
d'une cartouche selon l'invention ou d'un casier selon l'invention à un engin de levage
tel qu'une grue équipant le camion illustré aux figures 13 à 15.
[0088] On se réfèrera en premier lieu aux figures 1 à 5, 9, 11 et 12, essentiellement, pour
décrire une cartouche 1 selon l'invention, dans un mode de réalisation qui regroupe
l'ensemble des dispositions actuellement préférées, étant entendu que certaines de
ces dispositions pourraient être omises et d'autres ajoutées sans que l'on sorte pour
autant du cadre de la présente invention.
[0089] Cette cartouche 1 sera décrite dans une orientation déterminée, qui est celle qu'elle
occupe au moins approximativement, en permanence, lorsqu'elle est en service, à savoir
une orientation telle que des axes non illustrés, constituant pour chacune des bouteilles
2 qu'elle contient un axe respectif de révolution, soit vertical et qu'un fond 3 plan
de chacune des bouteilles 2 soit horizontal et tourné vers le bas. Dans le cas des
bouteilles 2 du type illustré, ce fond est circulaire et, dans cette orientation,
chacune de bouteilles 2 du type illustré présente vers le haut un manchon coaxial
4, vissé, généralement muni d'une poignée non représentée de préhension de la bouteille
et destiné à assurer la protection d'un système de prélèvement de gaz à l'intérieur
de la bouteille 2 pendant le stockage et la manutention de cette dernière ; ce manchon
4 présente en référence à l'axe de la bouteille un diamètre inférieur à celui d'une
face périphérique extérieure 5, qui délimite la bouteille 2 dans le sens d'un éloignement
par rapport à son axe, sur la majeure partie de sa hauteur à partir de son fond 3,
laquelle face 5 est cylindrique de révolution autour de l'axe de la bouteille avec
un diamètre sensiblement identique à celui du fond 3.
[0090] La cartouche 1 comporte, dans l'exemple préféré illustré, un bâti rigide 6 à claire-voie,
en forme de parallélépipède rectangle oblong suivant une direction horizontale 7,
longitudinale, qui servira par la suite de référence aux notions de longitudinalité
et de transversalité, et avantageusement formé d'un assemblage rigide, par exemple
soudé, de tubes métalliques rigides, rectilignes, par exemple de section carrée, définissant
ensemble :
- un cadre 8 d'ossature inférieure rigide, plat, horizontal, rectangulaire, oblong suivant
la direction 7 et comportant deux longerons 9 orientés suivant cette direction 7,
raccordés mutuellement, à leurs extrémités, par deux traverses 10 et, de préférence,
entre leurs extrémités, par des traverses intermédiaires non illustrées, par exemple
au nombre de deux,
- un cadre 11 d'ossature supérieure rigide, plat, horizontal, rectangulaire, oblong
suivant la direction 7 et comportant deux longerons 12 orientés suivant cette direction
7, raccordés mutuellement, à leurs extrémités, par deux traverses extrêmes 13 et,
de préférence, entre leurs extrémités, par des traverses intermédiaires 14, par exemple
au nombre de deux, ce cadre 11 présentant les mêmes dimensions, en plan, que le cadre
8,
- deux cadres 15 d'ossature latérale rigide, plats, verticaux, rectangulaires et oblongs
suivant la direction 7, dont chacun est défini par l'un des longerons 9, un longeron
12 respectif placé au-dessus de ce longeron 9, parallèlement à celui-ci, par deux
montants extrêmes 16 respectifs verticaux, qui raccordent une extrémité respective
de chaque longeron 9 à une extrémité respective du longeron 12 ainsi associé, et de
préférence par au moins un montant intermédiaire 17, à savoir dans l'exemple illustré
deux montants intermédiaires 17 verticaux, dont chacun raccorde les longerons 9 et
12 associés à un niveau transversal qui, dans l'exemple illustré, correspond à celui
d'une traverse 14 respective du cadre 11 d'ossature supérieure rigide et à celui d'une
traverse intermédiaire respective du cadre 8 d'ossature inférieure rigide.
[0091] Dans l'exemple illustré, dans lequel la cartouche 1 est destinée à recevoir deux
rangées longitudinales, mutuellement adjacentes transversalement, de sept bouteilles
2 identiques et mutuellement adjacentes longitudinalement, le bâti 6 présente :
- suivant la direction 7 une dimension longitudinale ou longueur intérieure sensiblement
égale à sept fois le diamètre de la face périphérique extérieure 5 ou du fond 3 d'une
bouteille 2, ce qui définit la longueur des longerons 9 et 12 et la distance séparant
mutuellement les montants extrêmes 16 d'un même cadre 15 d'ossature latérale, chacun
des montants intermédiaires 17 étant espacé du montant extrême 16 le plus proche d'une
distance sensiblement égale à deux fois ce diamètre alors que les deux montants intermédiaires
17 correspondant à un même cadre 15 d'ossature latérale sont mutuellement espacés
d'une distance correspondant sensiblement au triple de ce diamètre,
- une dimension transversale, horizontale, ou largeur intérieure sensiblement égale
au double de ce diamètre, ce qui définit la longueur des traverses 10, 13, 14 et la
distance séparant mutuellement deux montants 16 ou 17 situés à un même niveau transversal,
et
- une dimension transversale verticale ou hauteur intérieure au moins égale à la hauteur
hors tout d'une bouteille 2, mesurée entre son fond 3 et le haut du manchon 4, ce
qui définit la longueur des montants 16 et 17 et la distance séparant respectivement
les longerons 12 et les traverses 13 et 14 du cadre 11 d'ossature supérieure, des
longerons 9 des traverses 10 et des traverses intermédiaires non illustrées du cadre
8 d'ossature inférieure.
[0092] Un Homme du métier adapterait aisément la longueur intérieure ou la largeur intérieure
de la cartouche 1 au cas où le nombre de bouteilles par rangée ou le nombre de rangées
serait différent, étant entendu que :
- la longueur intérieure de la cartouche 1 serait dans chaque cas sensiblement égale
au produit du nombre de bouteilles par rangée par les dimensions en plan, hors tout,
de chaque bouteille, augmentée d'un faible jeu fonctionnel, par exemple de quelques
centimètres, et que
- la largeur intérieure de la cartouche 1 serait dans chaque cas sensiblement égale
au produit du nombre de rangées par les dimensions en plan, hors tout, de chaque bouteille,
augmentée d'un faible jeu fonctionnel, par exemple de quelques centimètres.
[0093] Vers le haut, c'est-à-dire vers l'intérieur du bâti 6, le cadre 8 d'ossature inférieure
porte solidairement, par exemple par soudure, un plancher plat, horizontal, 18 de
préférence constitué d'une tôle, elle-même de préférence perforée à un diamètre faible
par rapport à celui du fond 3 d'une bouteille 2 afin de réduire le bruit que les bouteilles
peuvent produire en glissant par leur fond 3 sur le plancher 18 lorsqu'on garnit la
cartouche 1 en bouteilles 2 pleines ou lorsqu'on en prélève des bouteilles 2 pleines
ou vides. Naturellement, l'épaisseur de ce plancher 18 doit être prise en compte dans
le calcul de la hauteur intérieure de la cartouche 1, comparée à la hauteur hors tout
d'une bouteille 2.
[0094] Afin d'éviter toute chute intempestive des bouteilles 2 par glissement sur le plancher
18 pendant les manutentions de la cartouche 1, celle-ci comporte quatre barrières
latérales qui bordent le plancher 18 par un côté respectif de celui-ci et, comme le
montre la figure 1, sont agencées pour pouvoir cerner de toute part les bouteilles
2 mutuellement juxtaposées, dans une position respective d'enfermement périphérique
de ces bouteilles. A cet effet, les barrières latérales sont situées à un niveau des
montants 16 et 17 intermédiaire entre les niveaux respectifs du cadre d'ossature inférieure
18 et du cadre d'ossature supérieure 11, à savoir plus précisément à un niveau correspondant
à celui des faces périphériques extérieures 5 des bouteilles 2, qui s'appuient ainsi
contre ces barrières par ces faces périphériques extérieures 5.
[0095] Dans l'exemple illustré, l'une, 19, de ces barrières latérales, associée à un grand
côté du plancher 18, c'est-à-dire à l'un des cadres 15 d'ossature latérale, est solidarisée
de façon permanente avec ce cadre d'ossature latérale, de façon à occuper en permanence
sa position d'enfermement périphérique des bouteilles 2. A cet effet, elle est constituée
par exemple de deux barreaux rigides, rectilignes, parallèles au plancher 18, et solidarisés
par exemple par soudure avec les montants 16 et 17 du cadre 15 d'ossature latérale
correspondant ; l'un de ces barreaux est situé au niveau précité, choisi de telle
sorte que les bouteilles 2 les plus proches s'appliquent contre lui par la face périphérique
extérieure 5, pour constituer la barrière 19 proprement dite, alors que l'autre barreau
est situé à un niveau intermédiaire entre celui du barreau précité et celui du longeron
supérieur 12 du cadre 15 d'ossature latérale correspondant, pour jouer plutôt un rôle
de rigidification de ce cadre 15.
[0096] Deux autres barrières latérales 20, associées aux petits côtés du plancher 18, peuvent
être également solidarisées de façon permanente avec le bâti, c'est-à-dire par exemple
avec les montants 16 raccordant mutuellement les traverses 10 et 13 correspondantes,
mais, selon le mode de réalisation préféré d'une cartouche 1 selon l'invention qui
a été illustré, chacune de ces barrières 20 est constituée par un barreau rigide,
rectiligne, parallèle au plancher 18 et susceptible de se déplacer, par coulissement
le long des montants 16 correspondants, entre une position basse d'enfermement périphérique
des bouteilles, illustrée par exemple aux figures 1, 5, 9, dans laquelle son niveau
par rapport au plancher 18 est tel que les bouteilles 2 voisines s'y appuient par
leur face périphérique extérieure 5, et une position haute de libération des bouteilles,
non illustrée, dans laquelle ce barreau 20 jouxte la traverse 13 correspondante pour
libérer totalement le passage pour les bouteilles 2.
[0097] A cet effet, chacun des barreaux constitutif des barrières 20 est monté, par ses
extrémités, au coulissement le long d'un câble respectif 21 qui longe le montant 16
correspondant, parallèlement à ce montant 16, à l'extérieur du cadre 15 d'ossature
latérale correspondant et est solidarisé par ses extrémités avec le montant 16 correspondant
d'une part par l'intermédiaire d'une potence 22 respective située à l'extrémité supérieure
de ce montant 16, c'est-à-dire au raccordement de celui-ci avec la traverse 13 correspondante,
et d'autre part par l'intermédiaire d'une console 23 située sur le montant 16 correspondant
à un niveau qui est celui du barreau constitutif de la barrière 20 en position d'enfermement
périphérique des bouteilles.
[0098] Un tel montage est identique à celui des barrières mobiles des casiers standardisés
de l'Art antérieur, et ne sera de ce fait pas davantage détaillé. On rappellera simplement
que chacune des consoles 23 constitue un crochet tourné vers le haut et coopère avec
l'extrémité respectivement correspondante, convenablement conformée, du barreau constitutif
de la barrière 20 de telle sorte que, dans une orientation que celle-ci tend à prendre
par gravité, le crochet retienne l'extrémité correspondante à l'encontre d'un mouvement
vers le haut, c'est-à-dire retienne la barrière 20 dans sa position d'enfermement
périphérique des bouteilles, à l'encontre d'un déplacement vers sa position de libération
de ces dernières, et qu'une rotation appliquée au barreau sur lui-même permette de
le dégager vis-à-vis d'un mouvement vers le haut afin de permettre d'amener la barrière
20 à sa position de libération des bouteilles.
[0099] Cependant, dans le cas d'une cartouche 1 selon l'invention, à chaque console 23 peut
être associé un système de verrouillage à serrure de la barrière 20 correspondante
dans sa position d'enfermement périphérique des bouteilles, par exemple sous la forme
d'un cadenas monté dans un trou percé dans chaque console 23, au-dessus de l'extrémité
correspondante du barreau constitutif de la barrière 20 en position d'enfermement
périphérique des bouteilles, comme le comprendra aisément un Homme du métier. D'autres
moyens de verrouillage de la serrure peuvent être utilisés à cet effet, tels qu'un
goupillage du barreau constitutif de la barrière 20 sur chaque console 23 ou sur le
montant 16 correspondant. Le choix et le montage de tels moyens de verrouillage à
serrure relèvent des aptitudes normales d'un Homme du métier, et n'ont pas été illustrés.
[0100] Conformément à la présente invention, la barrière 24 correspondant au grand côté
du plancher 18 opposé à celui qui correspond à la barrière 19 est également mobile
entre une position d'enfermement périphérique des bouteilles, dans laquelle elle est
illustrée aux figures 1, 2, 3, 5 et dans laquelle elle se situe à un niveau intermédiaire
des montants 16 et 17, de façon à servir d'appui à la face périphérique extérieure
5 des bouteilles 2 voisines, et une position de libération des bouteilles 2, dans
laquelle elle est illustrée à la figure 4 et jouxte le longeron supérieur 12 du cadre
15 d'ossature latérale correspondant.
[0101] Comme les barrières 20, la barrière 24 est constituée par un barreau parallèle au
plancher 18 et guidé par chacune de ses extrémités, au coulissement le long d'un montant
16 respectif du cadre 15 d'ossature latérale correspondant.
[0102] Plus précisément, dans l'exemple illustré, chacun des montants 16 de ce cadre 15
présente vers l'autre montant 16, de façon solidaire, une glissière 25 qui le longe
sur la totalité de sa hauteur et présente la forme d'un profilé rectiligne à section
en U, les sections en U des deux glissières 25 étant ouvertes l'une vers l'autre pour
recevoir et guider au coulissement un embout extrême 26 respectif du barreau constitutif
de la barrière 24.
[0103] Contrairement au barreau constitutif d'une barrière 20, qui est rigide à l'encontre
d'un fléchissement dans toute direction, dans des conditions normales d'utilisation,
le barreau constitutif de la barrière 24 n'est rigide qu'à l'encontre d'un fléchissement
en direction verticale, et il est par contre élastiquement flexible en direction horizontale,
c'est-à-dire tout en restant parallèle au plancher 18 alors que ses embouts 26 restent
engagés dans les glissières 25.
[0104] Cette flexibilité privilégiée peut être inhérente au matériau constitutif du barreau,
et concerner celui-ci sur la totalité de sa longueur entre ses embouts 26, mais, dans
l'exemple illustré, elle est réalisée par une liaison élastiquement flexible appropriée,
en regard de chacun des montants intermédiaires 17, entre des tronçons rectilignes
27 du barreau ainsi constitutif de la barrière 24, quant à eux rigides à l'encontre
d'un fléchissement dans toute direction dans les conditions normales d'utilisation.
[0105] Plus précisément, ce barreau est constitué de trois tronçons 27 dont deux sont situés
entre un montant 16 respectif et le montant intermédiaire 17 le plus proche de ce
montant 16 et dont le troisième est situé entre les deux montants 17, et une liaison
élastique est assurée entre ce tronçon 27 central et chacun des tronçons 27 ainsi
extrêmes par un raccord respectif 28 présentant une flexibilité élastique suivant
une direction transversale horizontale, c'est-à-dire parallèle au plancher 18, et
une rigidité suivant une direction transversale verticale, c'est-à-dire perpendiculaire
à ce plancher 18.
[0106] A cet effet, chacun des raccords 28 peut avantageusement présenter une zone de liaison
rigide avec chacun des tronçons 27 qu'il relie, par exemple sous la forme d'une douille
respective 29 s'emboîtant longitudinalement sur une extrémité correspondante du tronçon
27 considéré, chacune des douilles 29 étant située du même côté du montant intermédiaire
17 correspondant que le tronçon 27 considéré, et les deux douilles 29 constitutives
d'un même raccord 28 sont raccordées mutuellement par une patte 30 présentant l'élasticité
sélective recherchée et longeant le montant intermédiaire 17 correspondant par l'intérieur
de la cartouche 1.
[0107] Chacun des embouts 26 peut également présenter la forme d'une douille 31 emboîtée
longitudinalement sur l'extrémité correspondante de l'un, respectif, des tronçons
27 extrêmes, cette douille 31 portant solidairement une patte 32 qui s'engage dans
la glissière 25 correspondante aux fins d'assurer le guidage au coulissement recherché,
le long de celle-ci, toutefois en bénéficiant à l'intérieur de cette glissière d'un
débattement suffisant, dans toute direction horizontale, pour autoriser un fléchissement
du barreau constitutif de la barrière 24 dans des conditions qui vont être décrites
à présent, et un raccourcissement apparent du barreau entre ses extrémités, en raison
de ce fléchissement, sans que ce raccourcissement apparent se traduise par un dégagement
des pattes 32 des embouts 26 par rapport aux glissières 25.
[0108] Dans un état de repos illustré en particulier aux figures 1, 2 et 3, c'est-à-dire
en l'absence de sollicitation, le barreau constitutif de la barrière 24 présente une
conformation rectiligne, dans laquelle chacune des pattes 30 s'applique contre le
montant intermédiaire 17 respectivement correspondant, à l'intérieur de la cartouche
1.
[0109] Dans la position de la barrière 24 ainsi illustrée aux figures 1 à 3, qui correspond
à la position d'enfermement périphérique des bouteilles, dans laquelle les faces périphériques
extérieures 5 des bouteilles 2 voisines peuvent s'appuyer sur le barreau constitutif
de cette barrière 24, les pattes 32 des deux embouts 26 sont en appui vers le bas
sur une butée respective 33 réalisée par exemple sous forme d'une patte soudée sur
la glissière 25 respectivement correspondante pour fermer localement celle-ci, comme
le montre en particulier la figure 11, alors que chacune des pattes 30 bute vers le
haut contre un taquet respectif 34 que chacun des montants intermédiaires 17 porte
solidairement, en saillie vers l'intérieur de la cartouche 1, dans une position appropriée,
intermédiaire entre les niveaux des extrémités respectivement inférieure et supérieure
de ce montant intermédiaire 17.
[0110] Chacun des taquets 34 présente vers le bas une face inférieure 35 plane, perpendiculaire
au montant intermédiaire 17 correspondant, pour servir de butée à la patte 30 correspondante
vers le haut. Vers l'intérieur de la cartouche 1, cette face inférieure 35 se raccorde
à une face frontale 36 également plane, parallèle au montant 17 correspondant. Cette
face frontale 36 est tournée vers l'intérieur de la cartouche 1 et se raccorde vers
le haut à une face supérieure 37 du taquet 34, laquelle constitue un pan oblique par
rapport au montant 17, dont cette face 37 se rapproche progressivement vers le haut
jusqu'à le rejoindre.
[0111] On observera qu'un appui éventuel des bouteilles 2 contre les tronçons 27 du barreau
constitutif de la barrière 24, occupant sa position d'enfermement périphérique des
bouteilles 2, ne peut que renforcer l'effet de verrouillage de ce barreau, par les
taquets 24, dans cette position, en tendant à appliquer chaque patte 30 contre le
montant 17 correspondant, dans un sens allant de l'intérieur de la cartouche 1 vers
l'extérieur de celle-ci.
[0112] La saillie que la face frontale 36 du taquet 34 forme, suivant une direction transversale
parallèle au plancher 18, à l'intérieur de la cartouche 1, par rapport au montant
intermédiaire 17 correspondant, la dimension de la patte 30 suivant la même direction
et le jeu fonctionnel correspondant à un excès d'écartement mutuel que la barrière
24 et la barrière 19 présentent, lorsque le barreau constitutif de la barrière 24
présente sa conformation de repos, par rapport au double du diamètre de la face périphérique
extérieure 5 ou du fond 3 d'une bouteille 2, c'est-à-dire plus généralement au produit
du nombre de rangées longitudinales de bouteilles 2 par les dimensions hors tout,
en plan, de chacune d'entre elles, sont choisis tels qu'à partir de cette conformation
de repos, on puisse faire fléchir le barreau constitutif de la barrière 24 vers l'intérieur
de la cartouche 1, en poussant sur le tronçon 27 central de ce barreau, jusqu'à ce
que chacune des pattes 30 soit dégagée de la face inférieure 35 du taquet 34 correspondant,
et que l'on puisse ainsi imprimer au barreau un mouvement vers le haut, au cours duquel
chacune des pattes 30 franchit le taquet 34 correspondant, pour amener le barreau
à sa position de libération des bouteilles illustrée à la figure 4.
[0113] Dans cette position de libération, ou position limite haute, la patte 30 de chaque
raccord 28 prend appui vers le bas sur un autre taquet 38, situé à l'extrémité supérieure
du montant 17 correspondant, ou à proximité immédiate de cette extrémité supérieure,
de façon à assurer une retenue amovible du barreau, revenu à sa conformation de repos,
dans cette position de libération de bouteilles.
[0114] A cet effet, chaque taquet supérieur 38 présente vers le haut une face supérieure
plane 39 perpendiculaire au montant 17 correspondant et se raccordant, dans le sens
d'un éloignement par rapport à celui-ci, à un flanc plan 40, parallèle à ce montant
17, d'un rebord 41 du taquet 38. Vers le haut, ce flanc 40 se raccorde à une face
supérieure 42 du rebord 41, laquelle est plane et orientée parallèlement à la face
supérieure 39, et cette face 42 se raccorde elle-même, dans le sens d'un éloignement
par rapport au montant 17, à une face frontale 43 du taquet 38, laquelle est parallèle
au montant 17 et tournée vers l'intérieur de la cartouche 1. Cette face frontale 43
se raccorde elle-même, ver les bas, à une face inférieure 44 du taquet 38, laquelle
est plane et forme un pan oblique par rapport au montant 17 et se rapprochant de celui-ci
vers le bas.
[0115] Le flanc 40 du rebord 41 du taquet supérieur 38 est suffisamment espacé du montant
intermédiaire 17 correspondant pour permettre l'engagement de l'une, respectives,
des pattes 30 alors que le barreau constitutif de la barrière 24 présente sa conformation
de repos et occupe sa position de libération des bouteilles, afin d'éviter tout dégagement
accidentel de ce barreau. En outre, la face supérieure 42 du rebord 41 est suffisamment
éloignée, verticalement, de la traverse 14 la plus proche du montant intermédiaire
17 correspondant pour que, par un mouvement ascendant et alors que l'on fait fléchir
élastiquement le barreau vers l'intérieur de la cartouche 1, chacune des pattes 30
puisse être dégagée du taquet supérieur 38 correspondant et franchir son rebord 41
pour permettre le retour du barreau constitutif de la barrière 24 dans sa position
d'enfermement périphérique des bouteilles.
[0116] Un dimensionnement relatif approprié des deux taquets 34 et 38, du rebord 41 du taquet
supérieur 38 et de la patte 30 associée relève des aptitudes normales d'un Homme du
métier. On observera que les pans inclinés constitués respectivement par la face supérieure
37 du taquet inférieur 34 et par la face inférieure 39 du taquet supérieur 38 facilitent
le franchissement de ces taquets 34 et 38 par la patte 30 correspondante lorsque le
barreau constitutif de la barrière 24 approche respectivement de la position d'enfermement
périphérique des bouteilles, par un mouvement de haut en bas, et de la position de
libération des bouteille, par un mouvement de bas en haut.
[0117] Naturellement, il est bien entendu que cette conception de la barrière 24 et des
moyens permettant de l'immobiliser de façon amovible dans sa position basse d'enfermement
périphérique des bouteilles et dans sa position haute de libération de celles-ci ne
constitue qu'un exemple non limitatif, et que d'autres modes de réalisation pourront
être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
[0118] De même, il est bien entendu qu'au même titre que les barrières 20, la barrière 24
peut être équipée de moyens de verrouillage amovible, à serrure, dans la position
d'enfermement périphérique des bouteilles, par exemple sous la forme bien connue d'un
cadenas ou d'une goupille munie d'un cadenas, retenant respectivement chacun des embouts
26 à l'encontre d'un coulissement vers le haut dans la glissière 25 correspondante,
convenablement munie de trous de passage pour ce cadenas ou cette goupille, ou encore
de moyens similaires prévus au niveau des montants intermédiaires 17 et des raccords
28 si l'on se réfère plus spécifiquement à l'exemple de réalisation de la barrière
24 qui a été décrit. Ces moyens de verrouillage n'ont pas été illustrés, leur conception
et leur positionnement relevant des aptitudes normales d'un Homme du métier.
[0119] Afin de permettre un empilement stable de plusieurs cartouches 1 présentant la même
direction longitudinale 7, le cadre 11 d'ossature supérieure porte solidairement,
par l'intermédiaire de goussets 45 raccordant mutuellement les longerons 12 et les
traverses 13 à chacun de ses angles, quatre taquets 46 de centrage dont chacun est
ainsi situé à l'intérieur de l'un, respectif, des angles formés par les longerons
12 et les traverses 13, qu'il jouxte étroitement, et forme une saillie vers le haut
par rapport au cadre 11 d'ossature supérieure rigide. Chacun des taquets 46 présente
du côté du longeron 12 correspondant et du côté de la traverse 13 correspondante un
pan incliné respectif 47, 48, orienté de telle sorte que les pans 48 des différents
taquets 46 se rapprochent mutuellement vers le haut et qu'il en soit de même des pans
47 de ces différents taquets 46, dans une relation de symétrie mutuelle par rapport
à deux plans moyens 49, 50 de symétrie du bâti 6 de la cartouche 1, ces deux plans
49 et 50 étant verticaux, c'est-à-dire perpendiculaires au plancher 18, et orientés
respectivement transversalement et longitudinalement.
[0120] A cet effet, également, le cadre 8 d'ossature inférieure est muni sur la totalité
de sa périphérie d'une jupe continue 51 intégralement placée en retrait vers le bas
par rapport au plancher 18 et formant, en dessous du cadre 8 d'ossature inférieure
une saillie au moins égale à celle que chacun des taquets 46 forme au-dessus du cadre
11 d'ossature supérieure. Ainsi, par un bord inférieur libre 52 de la jupe 51, situé
dans un plan parallèle au plancher 18, en dessous du cadre 8 d'ossature inférieure
rigide et continu hormis de façon étroitement localisée en deux emplacements situés
respectivement sous l'un et l'autre des montants intermédiaires 17 du cadre 15 d'ossature
latérale correspondant à la barrière 19, où la jupe 51 présente une encoche localisée
respective 53 débouchant dans ce bord inférieur libre 52, une cartouche selon l'invention
1 peut reposer à plat sur le cadre 11 d'ossature supérieure rigide d'une autre cartouche
1 selon l'invention, de façon pratiquement continue, en enveloppant par la jupe 51
les quatre taquets 46 correspondants, qui s'emboîtent dans un coin respectif de la
jupe 51 et assurent un positionnement relatif précis, affiné lors du dépôt de la cartouche
1 supérieure sur la cartouche 1 inférieure par coopération des pans inclinés 47 et
48 avec la jupe 51.
[0121] On peut ainsi empiler tout nombre de cartouches 1 selon l'invention, vides ou pleines,
dans de bonnes conditions de stabilité.
[0122] A cet effet, de même que pour toute autre manutention d'une cartouche 1 selon l'invention,
on peut utiliser tout moyen approprié, tel qu'un chariot élévateur à fourche, agissant
par exemple sous les traverses 13 et 14 du cadre 11 d'ossature supérieure, de préférence
munies solidairement, par le dessous, de deux fers rectilignes 122, longitudinaux,
mutuellement symétriques par rapport au plan 50, pour définir entre eux un guide longitudinal
de réception de l'un des bras de la fourche, dont l'autre bras peut avantageusement
porter de la même façon une autre cartouche 1 selon l'invention, ou encore un engin
de levage tel qu'une grue, auquel la cartouche 1 peut être suspendue par tout moyen
approprié, à savoir de préférence par l'intermédiaire d'un palonnier 84 selon l'invention,
dont un exemple non limitatif de réalisation sera décrit par la suite en référence
aux figures 16 à 18.
[0123] Naturellement, les moyens d'empilement mutuel et de centrage mutuel des cartouches
1 selon l'invention qui viennent d'être décrits peuvent être remplacés par des moyens
de conception différente, jouant le même rôle, sans que l'on sorte pour autant du
cadre de la présente invention. En particulier, la jupe 51, qui définit sous le plancher
18 une dépression dont chaque coin reçoit un taquet 46 respectif, pourrait être remplacée
par des moyens définissant en dessous du plancher 18, à chaque coin de l'ossature
inférieure ici constituée par le cadre 8, une dépression localisée respective de réception
d'un taquet 46 respectif.
[0124] Le mode de réalisation d'une cartouche selon l'invention 1 qui vient d'être décrit
constitue cependant un mode de réalisation actuellement préféré, d'une part en raison
de sa grande simplicité, compatible avec une réalisation à moindre coût, et d'une
certaine rusticité qui en facilite la maintenance et l'utilisation même dans des conditions
parfois difficiles de manutention, et d'autre part du fait que les moyens d'empilement
mutuel de deux cartouches 1 qui viennent d'être décrits sont compatibles avec un empilement
de deux de ces cartouches 1, mutuellement juxtaposées transversalement de telle sorte
que leurs plans moyens de symétrie 49 coïncident, avec un casier standardisé, sans
modification de celui-ci ou moyennant des modifications simples et peu coûteuses permettant
de le transformer en un casier 54 selon l'invention, tel qu'illustré à la figure 5
où, pour des raisons de clarté, on n'a illustré qu'une seule cartouche 1 ainsi empilée
avec un casier 54, à savoir sur celui-ci.
[0125] Sur cette figure, on reconnaît dans le casier 54 selon l'invention l'ensemble des
caractéristiques d'un casier standardisé traditionnel, dont l'adaptation conformément
à la présente invention nécessite l'ajout de certains composants supplémentaires,
sans suppression ni modification des composants préexistants.
[0126] Dans la mesure où les casiers standardisés sont bien connus, on rappellera simplement
leur conception traditionnelle, en référence au casier 54 selon l'invention.
[0127] De façon ainsi connue, celui-ci présente deux plans moyens de symétrie 71 et 72 mutuellement
perpendiculaires et orientés verticalement dans une orientation privilégiée que le
casier 54 occupe au moins approximativement lorsqu'il est en service, et qui servira
de référence pour la suite de la description.
[0128] Le casier selon l'invention 54 comporte, comme les casiers standardisés, un cadre
d'ossature inférieure rigide, plat, de plan rectangulaire, orienté horizontalement
et formé :
- de deux longerons rectilignes 56 mutuellement parallèles, mutuellement symétriques
par rapport au plan 72 et orientés suivant la direction 7 lorsque deux cartouches
selon l'invention 1 et un casier 54 selon l'invention sont mutuellement superposés,
et
- de deux traverses rectilignes 57 mutuellement parallèles, mutuellement symétriques
par rapport au plan 71, qui coïncide avec le plan 49 des deux cartouches 1 avec lesquelles
le casier 54 est ainsi empilé, c'est-à-dire orientées alors perpendiculairement à
la direction 7, solidarisées avec les extrémités des longerons 56 pour raccorder mutuellement
ces deux longerons 56, les deux traverses 57 étant raccordées mutuellement, de façon
rigide, par une pluralité de barres 58 parallèles aux longerons 56, réparties entre
ces derniers et constituant un plancher 59 plat, rectangulaire, horizontal, pour le
casier 54.
[0129] De façon également connue, entre les traverses 57, sous les barres 58, des traverses
intermédiaires 60 rectilignes, parallèles aux traverses 57 et réparties entre ces
dernières suivant la direction 7, raccordent mutuellement, rigidement, les longerons
et forment des appuis pour les barres 58, avec lesquelles ces traverses intermédiaires
60 sont solidarisées rigidement.
[0130] Les solidarisations précitées entre les longerons 56, les traverses 57, les barres
58 et les traverses intermédiaires 60 peuvent être réalisées par tout moyen connu,
à savoir par exemple par soudure.
[0131] Les longerons 56 présentent suivant la direction 7 une longueur identique à celles
des longerons 9 du cadre 8 d'ossature inférieure de la cartouche selon l'invention
1, si bien que les planchers 59 et 18 présentent la même dimension longitudinale,
et sont donc aptes à recevoir un même nombre de bouteilles 2 mutuellement juxtaposées
suivant la direction longitudinale 7 et reposant à plat sur le plancher 59, par leur
fond 3, dès lors que ces bouteilles 2 sont identiques pour une cartouche selon l'invention
1 et pour un casier selon l'invention 54.
[0132] Par contre, les traverses 57 présentent une longueur largement supérieure à celle
des traverses 10, à savoir dans l'exemple illustré une longueur approximativement
égale à cinq fois le diamètre d'une bouteille 2, plus un jeu fonctionnel de quelques
centimètres, ce qui correspond pour le plancher 59 à une largeur approximativement
égale au double de la largeur du plancher 18, augmenté du diamètre d'une bouteille
2.
[0133] Ainsi, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier,
le plancher 59 du casier 54 peut recevoir cinq rangées longitudinales, mutuellement
juxtaposées transversalement, de sept bouteilles 2, mutuellement juxtaposées longitudinalement,
identiques aux bouteilles 2 dont la cartouche selon l'invention 1 reçoit, dans l'exemple
non limitatif illustré, deux rangées longitudinales, mutuellement juxtaposées, comptant
chacune sept de ces bouteilles, mutuellement juxtaposées longitudinalement.
[0134] Naturellement, comme les casiers standardisés, un casier 54 selon l'invention pourrait
recevoir intérieurement un nombre différent de rangées longitudinales comptant chacune
un nombre différent de bouteilles, s'il s'agissait de bouteilles présentant des dimensions
en plan, hors tout, différentes de celles des bouteilles 2 des cartouches 1 selon
l'invention. En outre, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en dimensionnant
le casier 54 et les cartouches 1, en corrélation, de telle sorte qu'ils reçoivent
des nombres respectifs de bouteilles différents de ceux qui ont été indiqués, tout
en gardant la possibilité d'empilement mutuel.
[0135] Chacun des longerons 56 constitue la base d'une ossature latérale rigide respective
61 plate, longitudinale, perpendiculaire au plancher 59 et comportant notamment deux
montants extrêmes 62 respectifs rectilignes, perpendiculaires au plancher 59 et se
raccordant de façon rigide à une extrémité respective du longeron 56 respectivement
correspondant. Entre ces montants 62, chaque ossature latérale 61 présente une structure
triangulée, à claire-voie, qui est bien connue en elle-même et ne sera pas détaillée.
[0136] Chaque ossature latérale 61 comporte en outre un longeron rectiligne 63 respectif
longitudinal, chacun des longerons 63 étant raccordé rigidement, par ses extrémités,
à l'extrémité supérieure d'un montant 62 respectif et placé à l'aplomb d'un longeron
56 respectif, à une distance de celui-ci légèrement supérieure à la hauteur, hors
tout, d'une bouteille 2, à savoir à une distance qui peut être avantageusement sensiblement
identique à celle qui sépare mutuellement les longerons 9 et 12 situés d'un même côté
d'une cartouche 1 selon l'invention.
[0137] Les deux longerons 63 présentent une même longueur, qui est celle des longerons 56,
et sont raccordés mutuellement, à leurs extrémités, de façon rigide, par des traverses
rectilignes 64 parallèles aux traverses 57, si bien que les longerons 63 et les traverses
64 forment ensemble un cadre plat 65 d'ossature supérieure rigide, parallèle au plancher
59 et présentant en plan des dimensions intérieures sensiblement identiques aux dimensions,
en plan, du plancher 59.
[0138] La triangulation de chacune des ossatures latérales 61 constitue à l'intérieur de
celles-ci une barrière 66 fixée à demeure, ce qui ferme à demeure le plancher 59 sur
ses deux côtés les plus longs.
[0139] Par contre, les montants 62 et les traverses 57 et 64 définissent sur les côtés les
plus courts de ce plancher 59 une ouverture qu'une barrière 67, parallèle aux traverses
57 et 64 et guidée par ses extrémités au coulissement, perpendiculairement au plancher
59, le long de chacun des montants 62, permet d'obturer ou d'ouvrir à volonté au passage
de bouteilles, en vue du remplissage et du vidage du casier 54 en bouteilles.
[0140] A cet effet, chacune des barrières 67 est montée, d'une façon identique à celle que
l'on a décrit en référence aux barrières 20 de la cartouche 1 selon l'invention, de
façon à être mobile entre une position d'enfermement périphérique des bouteilles du
casier 54, dans laquelle elle est illustrée à la figure 5, et une position de libération
de ces bouteilles, non illustrée mais bien connue d'un Homme du métier. Dans la position
d'enfermement périphérique des bouteilles, chaque barrière 67 est retenue par des
consoles en crochet 68 des montants 62, à un niveau tel qu'elle puisse servir d'appui
à la face périphérique extérieure 5 des bouteilles 2 les plus proches alors que, en
position haute de libération des bouteilles, elle jouxte la traverse 64 correspondante
de façon à dégager vis-à-vis du plancher 59 une hauteur au moins égale à celle d'une
bouteille 2.
[0141] Comme les barreaux constitutifs des barrières 20, le barreau constitutif de chaque
barrière 67 peut être amené de sa position d'enfermement périphérique des bouteilles
à sa position de libération des bouteilles par des moyens mécanisés prévus sur les
sites de chargement et de déchargement des casiers standardisés, ce qui permet d'utiliser
les mêmes installations de chargement et de déchargement pour des casiers selon l'invention
54, pour des casiers standardisés et pour des cartouches selon l'invention 1.
[0142] De façon bien connue en elle-même lorsqu'elles sont utilisées pour charger et décharger
des casiers standardisés, ces installations comportent des moyens mécanisés et commandés
pour, successivement :
- amener l'une, au moins, des barrières 20 ou 67 de sa position d'enfermement périphérique
des bouteilles à sa position de libération de celles-ci,
- pousser longitudinalement les rangées de bouteilles 2, supposées vides au moins pour
la plupart, hors de la cartouche 1 ou du casier 54 en les faisant glisser, par leur
fond 3, sur le plancher 8, 59, pour les faire sortir par le petit côté de celui-ci
correspondant à la barrière 20, 67 ainsi placée en position de libération,
- par le même petit côté ou, si les deux barrières 20 ou 67 ont été placées en position
de libération, par le petit côté opposé du plancher 8, 59, introduire en les poussant
longitudinalement autant de rangées d'autant de bouteilles 2 pleines, que l'on fait
glisser par le fond 3 sur le plancher 8 ou 59,
- ramener la ou chaque barrière 20 ou 67 de sa position de libération à sa position
d'enfermement périphérique des bouteilles 2.
[0143] Il est bien entendu que, pendant la totalité d'un tel cycle de déchargement et de
chargement, en ce qui concerne une cartouche 1 selon l'invention, les serrures éventuelles
d'immobilisation des barrières 20 en position d'enfermement périphérique des bouteilles
2 doivent être ouvertes, et que la barrière 24 reste en position d'enfermement périphérique
des bouteilles.
[0144] Il est également bien entendu que, en particulier si les barrières 20 étaient fixées
dans leur position d'enfermement périphérique des bouteilles 2, le déchargement et
le chargement d'une cartouche 1 selon l'invention pourraient également s'effectuer
par le grand côté du plancher 18 correspondant à la barrière 24, alors placée au préalable
dans sa position de libération des bouteilles 2.
[0145] Un casier selon l'invention 54, comme un casier standardisé, peut être aisément superposé
à deux cartouches 1 selon l'invention mutuellement juxtaposées, de façon non représentée,
dès lors que leurs plans moyens 49 se confondent avec le plan moyen tel que 71 du
casier tel que 54, qu'elles sont mutuellement symétriques par rapport au plan moyen
tel que 72 du casier tel que 54, et qu'elles sont mutuellement espacées, transversalement,
de telle sorte que leurs longerons 12 soient mutuellement parallèles, et que l'écartement
mutuel des longerons 12 les plus éloignés soit identique à l'écartement mutuel des
longerons 56.
[0146] En effet, ces derniers, dans un casier selon l'invention 54 comme dans un casier
standardisé, forment avec les traverses 57, en saillie en dessous des barres 55 constitutives
du plancher 59 du casier 65, une jupe périphérique, continue 69, présentant un bord
inférieur libre 70, continu, situé dans un plan horizontal, et cette jupe 69 forme
elle-même sous le plancher 59, en particulier à chacun des coins définis par la jonction
entre un longeron 56 et une traverse 57, de même que tout au long de chaque traverse
57 et en particulier dans une zone centrale de celle-ci, une dépression propre à recevoir
un taquet 46 d'une cartouche 1, dans une position relative du casier 65 et des deux
cartouches 1 telle que les traverses 57 du casier 54 reposent à plat sur les traverses
13 des deux cartouches 1 et que les longerons 56 de ce casier 54 reposent à plat sur
ceux des longerons 12 des cartouches 1 qui sont le plus éloigné l'un de l'autre. L'engagement
des taquets 46 des deux cartouches 1 dans les dépressions constituées, sous le plancher
59, à chacun des coins de jonction entre un longeron 56 et une traverse 57 ainsi que
dans les zones intermédiaires des traverses 57 assure la stabilité du casier 54 ou
du casier standardisé sur les deux cartouches 1.
[0147] Il est bien entendu que les deux cartouches 1 peuvent également être superposées
à un casier standardisé dans une position dans laquelle le bord inférieur libre 52
de leur jupe 51 repose à plat sur les longerons 56 dans la partie de ce bord libre
52 correspondant aux traverses 10, et sur un longeron 63 respectif dans une partie
de ce bord inférieur 52 correspondant à l'un des longerons 9.
[0148] Les cartouches 1 peuvent alors, cependant, glisser et quitter cette position relative,
ce qui amène à prévoir des dispositions complémentaires qui vont être décrites à présent,
sur un casier 54 selon l'invention.
[0149] Ces dispositions complémentaires sont prévues à l'intérieur du cadre 65 d'ossature
supérieure rigide, qu'elles renforcent comme le comprendra aisément un Homme du métier
à la lecture de leur description, qui va suivre.
[0150] Plus précisément, dans un casier 54 selon l'invention, le cadre 65 d'ossature supérieure
rigide porte solidairement, intérieurement, autant de rails 73 rigides, rectilignes,
parallèles aux traverses 64, que le bord inférieur libre 52 de la jupe 51 d'une cartouche
1 comporte d'encoches 53, et ces rails 73 sont répartis longitudinalement, entre les
traverses 64, de la même façon que les encoches 53 entre les traverses 10.
[0151] Ainsi, dans l'exemple illustré dans lequel sont prévues deux encoches 53, mutuellement
symétriques par rapport au plan moyen de symétrie 49 du bâti 6 de la cartouche 1,
le cadre 65 d'ossature supérieure rigide du casier 54 comporte deux rails 73, mutuellement
symétriques par rapport au plan 71 comme les traverses 64 et mutuellement espacés
de ce plan 71 d'une distance identique à celle qui sépare du plan 49 les deux encoches
53 d'une cartouche selon l'invention 1.
[0152] Chacun des rails 73 présente par exemple la forme d'une cornière dont une aile 74
est orientée parallèlement au plancher 59, tournée vers la traverse 64 la plus proche
et solidarisée rigidement, par ses extrémités, aux deux longerons 63, par exemple
par soudure, en étant disposée dans le sens de la hauteur de façon à s'intégrer dans
l'encombrement du cadre 65 en hauteur, et une aile 75 tournée vers le haut et formant
une nervure en saillie au-dessus du cadre 65, sur une hauteur au plus égale à la profondeur
d'une encoche 53 mesurée perpendiculairement au bord inférieur libre 52 de la jupe
51 d'une cartouche 1 selon l'invention. A chacune de ses extrémités, à proximité immédiate
d'un longeron 63 respectif, chaque aile ou nervure 75 forme un biseau 76 qui descend
vers ce longeron 63.
[0153] Ainsi, comme le montre la figure 5, une cartouche selon l'invention 1 peut être superposée
à un casier selon l'invention 54 dans une position dans laquelle les plans moyens
transversaux 49 et 71 coïncident et dans laquelle chacune des deux encoches 53 s'emboîte
sur l'une, respective, des ailes ou nervures 75, alors que le bord libre 52 de la
jupe 51 s'appuie à plat sur les traverses 64 dans ses zones correspondant aux traverses
10 et sur l'un des longerons 63 dans sa zone correspondant au longeron 9 opposé au
longeron 9 en dessous duquel sont situées les encoches 53 ; la coopération, à ce niveau,
entre le bord inférieur 52 non interrompu de la jupe 51 et les biseaux 76 contribue
au positionnement de la cartouche 1 sur le casier 54.
[0154] Comme le comprend aisément un Homme du métier, compte tenu des dimensions comparées
des traverses 10 et 64, deux cartouches 1 peuvent ainsi être déposées suivant le casier
54, dans une relation de symétrie mutuelle par rapport au plan 72 de symétrie, en
particulier de symétrie entre les longerons 63, de ce casier 54.
[0155] Comme le comprendra également aisément un Homme du métier, les biseaux 76 des ailes
ou nervures 75 aident également au centrage mutuel et à la retenue, à l'encontre d'un
glissement relatif, de deux casiers 54 que l'on superpose mutuellement en déposant
l'un, par le bord inférieur libre 70 de sa jupe 69, à plat sur le cadre 65 d'ossature
supérieure de l'autre.
[0156] Dans une zone centrale, chacune des ailes ou nervures 75 porte solidairement, en
saillie vers l'autre aile ou nervure 75, un fer plat respectif 77 fixé sur chant,
rigidement, sur elle, par exemple par soudure, et plié de façon à constituer une poche
78 ouverte vers le haut, présentant un fond plat 79 parallèle au plancher 59 et avantageusement
placé de niveau avec l'aile 74 correspondante, et deux flancs 80 bordant ce fond 79
respectivement vers l'un et l'autre des longerons 63, dans une relation de symétrie
mutuelle par rapport au plan 72 et avec un écartement mutuel tel que chacun de ces
flancs 60 serve de butée, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 72, pour
la jupe 51 d'une cartouche 1 respective, à côté de l'encoche 53 emboîtée sur l'aile
ou la nervure 75 correspondante lorsque la cartouche 1 respective est superposée au
casier 54 dans la position relative précédemment décrite. A cet effet, les deux flancs
80 d'une même poche 78 sont approximativement espacés, suivant une direction transversale
parallèle au plancher 59, d'une distance approximativement égale au diamètre de la
face périphérique extérieure 5 d'une bouteille 2 dans l'exemple décrit.
[0157] De préférence, les deux flancs 80 d'une même poche 78 s'écartent mutuellement vers
le haut, de façon à contribuer comme les biseaux 76 au positionnement des cartouches
1 sur le casier 54.
[0158] Pour des raisons qui ressortiront de la suite de la description, chacun des fers
plats 77 présente suivant une direction transversale, parallèle au plancher 59, une
dimension hors tout sensiblement inférieure à celle qui sépare mutuellement les deux
traverses intermédiaires 14 du cadre 11 d'ossature supérieure rigide d'une cartouche
1, et les deux rails 75 sont mutuellement espacés, longitudinalement, d'une distance
qui peut être du même ordre de grandeur que l'écartement mutuel des deux longerons
12 de ce cadre 11 d'ossature supérieure rigide ; dans l'exemple illustré, les deux
rails 73 sont mutuellement espacés, longitudinalement, d'une distance légèrement supérieure
à celle qui sépare mutuellement les deux longerons 12.
[0159] Pour les mêmes raisons, et dans la mesure où les deux traverses intermédiaires 14
du cadre 11 d'ossature supérieure rigide de la cartouche 1 sont mutuellement espacées
d'une distance inférieure à celle qui sépare mutuellement les deux longerons 63 du
cadre 65 d'ossature supérieure rigide du casier 54, les deux rails 75 sont raccordés
mutuellement, de façon rigide, par deux traverses rigides 81 occupant l'une par rapport
à l'autre, ainsi que par rapport au plan 72 de symétrie du casier 54, une position
identique à celle que les traverses intermédiaires 14 occupent l'une par rapport à
l'autre et par rapport au plan de symétrie 49 du bâti 6 de la cartouche 1. En d'autres
termes, dans l'exemple illustré dans lequel les traverses 14 sont mutuellement symétriques
par rapport au plan 49, les traverses 81 sont mutuellement symétriques par rapport
au plan 72 et mutuellement espacées de la même distance que les traverses intermédiaires
14, si bien que, lorsque le casier 54 est vide ou lorsqu'il est plein, un ensemble
constitué par les deux traverses 81 et par les deux rails 73 qui les raccordent rigidement
au cadre 65 d'ossature supérieure rigide du casier 54 est symétrique par rapport à
l'aplomb du centre de gravité du casier 54, vide ou chargé, de même qu'un ensemble
constitué par les traverses intermédiaires 14 et par les longerons 12 du cadre 11
d'ossature supérieure rigide du bâti 6 de la cartouche 1 selon l'invention est symétrique
par rapport à l'aplomb du centre de gravité de cette cartouche 1, qu'elle soit vide
ou pleine de bouteilles pleines ou vides, ce qui reste vrai, à peu de choses près,
si la cartouche 1 est pleine de bouteilles qui sont vides dans leur majorité., c'est-à-dire
dont seules une ou deux sont pleines.
[0160] Dans ces conditions, une cartouche 1 selon l'invention et un casier 54 selon l'invention
peuvent être manutentionnés en particulier par suspension à un engin de levage tel
qu'une grue 82 équipant un camion 83 de livraison, par l'intermédiaire d'un palonnier
84 selon l'invention que l'on vient ancrer temporairement, rigidement, sur les traverses
intermédiaires 14, entre les longerons 12, ou sur les traverses 81, entre les rails
73, respectivement, et que l'on va décrire à présent en référence aux figures 16 à
18.
[0161] On retrouve sur ces figures 16 à 18 les longerons 12 et les traverses intermédiaires
14 du cadre 11 d'ossature supérieure rigide du bâti 6 d'une cartouche 1 selon l'invention
mais il est bien entendu que la description des caractéristiques et du fonctionnement
du palonnier 84 selon l'invention, faite en référence à ces traverses intermédiaires
14 et à ces longerons 12, s'applique à l'identique à la coopération de ce palonnier
84 avec le cadre 65 d'ossature supérieure rigide d'un casier 54 selon l'invention,
dans lequel les traverses 81 et les rails 73 se substituent respectivement aux traverses
intermédiaires 14 et aux longerons 12, toute référence à la direction longitudinale
7 des longerons 12 devant cependant être alors remplacée par une référence à une direction
transversale 85, parallèle au plancher 59, qui est la direction des rails 73 ainsi
substitués aux longerons 12 dans leur coopération avec le palonnier selon l'invention
84.
[0162] Dans son mode de réalisation illustré, le palonnier selon l'invention 84 comporte
un châssis plat 86 rigide, réalisé par exemple sous forme d'un assemblage rigide de
quatre tubes disposés en rectangle et formant deux longerons 87 rectilignes, mutuellement
parallèles, raccordés rigidement, à leurs extrémités, par deux traverses 88 également
rectilignes et mutuellement parallèles.
[0163] Les deux longerons 87 présentent une longueur supérieure à l'espacement mutuel des
deux traverses intermédiaires 14 mais inférieure à celui des deux traverses extrêmes
13, et les deux traverses 88 présentent une longueur inférieure à celle des traverses
intermédiaires 14, c'est-à-dire à l'espacement mutuel des deux longerons 12, bien
que supérieure à l'espacement mutuel des deux fers 122 sous-jacents au cadre 11 d'ossature
supérieure rigide du bâti 6 de la cartouche 1, si bien que le châssis 86 peut venir
s'appliquer à plat, par une face inférieure plane 89, sur les deux traverses intermédiaires
14, entre les deux longerons 12, dans une position relative dans laquelle le châssis
86 est symétrique par rapport aux deux plans 49 et 50, qui constituent alors plus
généralement deux plans moyens de symétrie pour l'ensemble du palonnier 84, si bien.que
le châssis 86 présente une zone centrale à l'aplomb au moins approximatif du centre
de gravité de la charge constituée par la cartouche 1 vide ou pleine de bouteilles
qui sont toutes pleines ou sont vides dans leur majorité. Dans cette position relative,
plus précisément, les traverses 88 du châssis 86 sont orientées parallèlement aux
traverses intermédiaires 14, sur lesquelles reposent les longerons 87 du châssis 86,
eux-mêmes parallèles aux longerons 12, et l'on observera qu'un espace reste libre
entre chaque longeron 87 du châssis 86 et le longeron 12 respectivement le plus proche.
[0164] On se réfèrera par la suite à cette position d'appui du châssis 86, par sa face inférieure
89, sur les traverses 14 du cadre 11 d'ossature supérieure rigide du bâti 6 d'une
cartouche 1 pour décrire les différents composants du palonnier 14 et leur fonctionnement.
[0165] Vers le haut, le châssis 86 présente une face supérieure 90 plane, parallèle à sa
face inférieure 89 et couverte pour l'essentiel par une tôle plate 91 fixée solidairement,
par exemple par soudure, aux longerons 87 du châssis 86, au-dessus de celui-ci, en
laissant dans l'exemple illustré un espace libre le long de chaque traverse 88.
[0166] Dans une zone centrale 92 constituant également une zone centrale de la face supérieure
90 du châssis 86, c'est-à-dire à l'aplomb du centre de gravité de la cartouche 1,
la tôle 91 porte solidairement, par exemple par boulonnage sur une sellette 93 elle-même
fixée sur la tôle 91 par exemple par soudure, des moyens 94 de suspension à l'engin
de levage tel que la grue 82, ces moyens de suspension 94 étant de préférence choisis
de façon à être aussi rigides que possible tout en autorisant une rotation du châssis
86 autour d'un axe 95 perpendiculaire au châssis 86 et passant par la zone centrale
92 de sa face supérieure 90, c'est-à-dire un axe 95 coïncidant avec l'intersection
des plans 49 et 50, vertical ou approximativement vertical dans des conditions normales
d'utilisation et passant au moins approximativement par le centre de gravité de la
cartouche 1.
[0167] Selon le mode de réalisation préféré qui a été illustré, ces moyens 94 de suspension
comportent une partie inférieure 96 rigide, solidarisée avec la sellette 93, une partie
supérieure 97 rigide, destinée à être accrochée à l'engin de levage tel que la grue
82, par exemple par engagement direct d'un crochet non représenté de cet engin de
levage dans une anse 98 que cette partie supérieure 97 présente perpendiculairement
à l'axe 95, des moyens non représentés de guidage des parties 96 et 97 à la rotation
relative autour de l'axe 95 sans autre possibilité de déplacement relatif et, de préférence,
des moyens moteurs télécommandés pour permettre à un opérateur d'orienter à volonté,
sans difficulté, le châssis 86 et la cartouche 1 qu'il porte, autour de l'axe 95,
par rapport à l'engin de levage tel que la grue 82 ainsi que par rapport au sol.
[0168] Autour de deux axes 99 parallèles entre eux et aux traverses 88, mutuellement symétriques
par rapport à l'axe 95 et au plan 49 et mutuellement espacés d'une distance légèrement
inférieure à celle qui sépare mutuellement les deux traverses 14, les longerons 87
du châssis 86 portent, par un montage tourillonnant, un étrier rigide respectif 100
constitué de deux bras plats 101, dont chacun est articulé autour de l'axe 99 correspondant
sur l'un, respectif, des longerons 87 en longeant le châssis 86 vers l'extérieur de
celui-ci, et qui sont mutuellement symétriques par rapport au plan 50, et d'une traverse
102 parallèle à l'axe 99 respectif.
[0169] Les bras 101, mutuellement identiques, présentent une conformation générale rectiligne
et, dans les conditions normales d'utilisation du palonnier 84, présentent en permanence
à un niveau supérieur à celui de la face supérieure 90 du châssis 86 une extrémité
supérieure 103, à laquelle se raccorde rigidement la traverse 102 correspondante,
et en dessous de la face inférieure 89 du châssis 86 une extrémité inférieure libre
104.
[0170] A son extrémité inférieure 104, chaque bras 101 est conformé en crochet situé, comme
l'ensemble du bras 101, suivant un plan moyen respectif, non référencé, perpendiculaire
à l'axe 99 et chaque bras 101 est orienté de telle sorte que les crochets 105 des
deux bras 101 correspondant à un même longeron 87 soient tournés dans le sens d'un
éloignement mutuel. En d'autres termes, chaque crochet est tourné dans le sens d'un
éloignement par rapport au plan 49, par rapport auquel les bras 101, y compris les
crochets 105, sont mutuellement symétriques en particulier dans une position limite
de rapprochement mutuel maximal des crochets 105 des bras 101 associés à un même longeron
87 et dans une position limite d'éloignement mutuel maximal de ces crochets 105.
[0171] Les bras 101 sont dimensionnés, en particulier en ce qui concerne leur crochet 105,
de telle sorte que :
- dans la position limite de rapprochement mutuel maximal des crochets 105 des bras
101 associés à un même longeron 87, correspondant pour les traverses 102 à une position
limite d'écartement mutuel maximal, comme il est illustré aux figures 16 et 17, les
extrémités libres 106 des crochets 105 des bras 101 correspondant à un même longeron
87 soient mutuellement espacées, suivant la direction 7, d'une distance hors tout
au plus égale, et de préférence légèrement inférieure, à celle qui sépare mutuellement
les deux traverses intermédiaires 14, si bien que le châssis 86 peut alors gagner
librement, par un mouvement descendant, une position dans laquelle il s'appuie à plat,
de façon stable, par sa face inférieure 89, sur les traverses intermédiaires 14, ou
quitter cette position librement par un mouvement ascendant, que
- les crochets 105 soient situés, en particulier par leurs extrémités libres 106, à
un niveau inférieur à celui des traverses intermédiaires 14 lorsque le châssis 86
repose à plat, par sa face inférieure 89, sur ces traverses 14, alors que les crochets
105 occupent leur position limite de rapprochement mutuel maximal, et que
- par un mouvement de basculement des étriers 100 autour de l'axe 99 respectif, par
rapport au châssis 86, sur un angle qui peut être de l'ordre de 45°, à titre d'exemple
non limitatif, dans le sens d'un rapprochement mutuel des traverses 102 jusqu'à une
position limite de rapprochement mutuel maximal de celles-ci, illustrée à la figure
18, correspondant pour les crochets 105 des bras 101 associés à un même longeron 87
à la position limite d'éloignement mutuel maximal, chacun des crochets 105 vienne
faire prise en dessous d'une traverse 14, en ce sens que son extrémité libre 106 est
alors placée à l'opposé de cette traverse 14 par rapport au bras 101 correspondant,
les extrémités libres 106 des crochets 105 correspondant aux bras 101 associés à un
même longeron 87 étant alors mutuellement espacées d'une distance supérieure à celle
qui sépare mutuellement les deux traverses 14, et culminant à un même niveau qui peut
être le niveau inférieur des traverses 14 ou être voisin de ce niveau inférieur et
en particulier supérieur à celui-ci, et que chaque crochet 105 culmine, entre son
extrémité libre 106 et le bras 101 correspondant, à un même autre niveau qui peut
être, respectivement, inférieur au niveau inférieur des traverses 14 ou identique
à ce niveau inférieur.
[0172] A cet égard, entre son extrémité libre 106 et le bras 101 correspondant, chaque crochet
105 peut présenter une conformation complémentaire de celle que la traverse 14 correspondante
présente vers le bas.
[0173] Pour faire évoluer de façon commandée les crochets 105 entre les positions limites
précitées, c'est-à-dire pour faire évoluer les traverses 102 entre les positions limites
respectivement correspondantes, sur chacune de ces traverses 102 est articulée, autour
d'un axe respectif 107 parallèle à l'axe 99, la tige d'un vérin commandé respectif
178 dont le corps est articulé autour d'un axe respectif 109, parallèle aux axes 107
et 99, sur la sellette 93, d'un côté respectif de la fixation de la partie inférieure
96 des moyens de suspension 94.
[0174] Un Homme du métier comprendra aisément que la position limite d'éloignement mutuel
maximal des crochets 105, décrite en référence à la figure 18, constitue une position
d'ancrage sous une traverse 14 respective dans la mesure où chaque crochet 105 vient
alors en prise sous cette traverse, en enveloppant celle-ci par le bas soit dès que
cette position limite est atteinte et alors que la face inférieure 89 du châssis 86
repose à plat sur les traverse 14, soit après une amorce de levage du palonnier 84,
se traduisant par un léger décollement de la face inférieure 89 du châssis 86 par
rapport aux traverses 14, alors que la position limite de rapprochement mutuel maximal
des crochets 105, illustrée aux figures 16 et 17, correspond à une position de totale
libération mutuelle du palonnier 84 et des traverses 14.
[0175] On remarquera que, dans la mesure où, quelle que soit la position limite qu'ils occupent
ainsi sous l'action des vérins commandés 108, les crochets 105 sont mutuellement symétriques
par rapport au plan 49, ils tendent à provoquer si nécessaire un auto-centrage du
palonnier 84 par rapport aux traverses 14, dans la direction longitudinale 7, lorsqu'ils
parviennent dans leur position limite d'ancrage sous ces dernières.
[0176] Pour compléter ce centrage suivant la direction transversale 85, c'est-à-dire par
rapport aux longerons 12, la tôle 91 solidaire du châssis 86 du palonnier 84 porte
solidairement, vers le haut, entre la sellette 93 et, respectivement, chacun des axes
99, un groupe respectif de deux glissières 177, par exemple en forme de tube carré,
orientées parallèlement aux axes 99 et dont chacune reçoit et guide au coulissement
parallèlement à ces axes 99, c'est-à-dire à la direction 85, une tige rectiligne respective
178.
[0177] Les tiges 178 correspondant à un même groupe de deux glissières 177 présentent au
moins une extrémité en porte-à-faux hors de cette glissière 177 et par rapport à l'un,
respectif, des longerons 87, c'est-à-dire d'un côté respectif du plan 50, et chacune
de ces tiges 178 porte solidairement, par cette extrémité en porte-à-faux, une patte
respective de centrage 179, qui forme une saillie vers le bas par rapport à la tige
respective 178 et présente dans le sens d'un éloignement par rapport au châssis 86,
à un niveau qui est inférieur à celui de la tige 178 respective et correspond à celui
des longerons 12 lorsque le châssis 86 repose à plat sur les traverses 14, une face
frontale 110 pour l'essentiel plane et perpendiculaire à la direction 85. De préférence,
toutefois, les faces frontales 110 s'incurvent légèrement vers le bas, jusqu'à une
extrémité inférieure libre respective, comme on l'a indiqué en 111, de telle sorte
que les faces frontales 110 des deux pattes de centrage 179 correspondant à un même
groupe de deux glissières 177 se rapprochent mutuellement vers le bas, ce qui facilite
un engagement du palonnier 84 de haut en bas entre les deux longerons 12 lorsque les
crochets 105 occupent leur position limite de rapprochement mutuel maximal.
[0178] Dans une zone d'extrémité supérieure située au-dessus de la tige correspondante 178,
chaque patte de centrage 179 est articulée, autour d'un axe 112 parallèle aux longerons
87, sur la tige d'un vérin commandé respectif 113 dont le corps est articulé autour
d'un axe respectif 114, parallèle aux axes 112, sur la glissière 177 respective.
[0179] Les vérins 113 constituent des moyens commandés pour faire évoluer les pattes 179
entre deux positions limites, à savoir :
- une position limite de rapprochement maximal, illustrée à la figure 16, dans laquelle
les pattes 179 sont accolées aux longerons 87 du châssis 86 si bien que les faces
frontales 110 des pattes 179 correspondant à un même groupe de glissières 177 sont
mutuellement espacées d'une distance inférieure à l'écartement mutuel des longerons
12, ce qui permet le libre engagement et le libre dégagement du palonnier 84 par rapport
à ces longerons, alors qu'il est par ailleurs libre de s'engager et de se dégager
vis-à-vis des traverses 14 compte tenu de la position limite qu'occupent alors les
bras 101 et les crochets 105, et
- une position limite telle qu'illustrée aux figures 17 et 18, dans laquelle les pattes
179 associées à un même groupe de glissières 177 sont davantage écartées mutuellement,
et prennent appui, par leurs faces frontales 110, respectivement sur l'un et l'autre
des longerons 12, dans le sens d'un éloignement par rapport au châssis 86 pour centrer
celui-ci par rapport aux longerons 12, suivant la direction transversale 85.
[0180] Naturellement, des moyens appropriés, connus d'un Homme du métier, et de préférence
groupés avec les moyens de commande des vérins 108 et des moyens de suspension 94,
dans un même boîtier de télécommande 175, sont prévus pour commander les vérins 113
de telle sorte que, dans leur position décrite en référence aux figures 17 et 18,
les pattes 179 assurent effectivement un centrage du châssis 86 par rapport aux longerons
12. De même, toute sécurité appropriée peut être prévue par l'Homme du métier, en
particulier pour éviter un retour intempestif des pattes 179 et, surtout, des crochets
105 à leur position de rapprochement mutuel maximal, c'est-à-dire de libération de
la charge constituée par la cartouche 1.
[0181] Un Homme du métier fera les choix appropriés en fonction de la nature des vérins
108 et 113 qui, de même que les moyens de suspension 94 aptes à provoquer de façon
commandée une rotation du châssis 86 et de la charge constituée par la cartouche 1
autour de l'axe 95, sont avantageusement choisis dans un groupe comportant les moyens
pneumatiques, les moyens hydrauliques et les moyens électriques.
[0182] On observera que, quelle que soit la position occupée par les composants du palonnier
84 selon l'invention qui vient d'être décrit, celui-ci présente un encombrement hors
tout, en plan, au plus égal, à savoir inférieur dans cet exemple, à l'encombrement
hors tout, en plan, d'une cartouche 1. Ceci est vrai pour son châssis 86 suivant les
deux directions 7 et 85, de ses pattes 179 suivant la direction 85, et peut être rendu
vrai également en ce qui concerne les étriers 100 dont le dimensionnement perpendiculairement
à l'axe 99 respectif, au-dessus de cet axe, peut être limité à une valeur telle que
les traverses 102 ne forment qu'un porte-à-faux négligeable par rapport aux traverses
88, voire ne forment aucun porte-à-faux par rapport à ces dernières, dans la position
limite décrite en référence aux figures 16 et 17.
[0183] Dans ces conditions, un palonnier 84 selon l'invention autorise non seulement des
opérations de levage simple d'une cartouche 1 selon l'invention ou d'un casier 54
selon l'invention, si nécessaire avec rotation autour de l'axe 95, mais également
des mouvements d'introduction et d'extraction de cartouches selon l'invention 1 par
rapport à un présentoir qui peut avantageusement constituer un complément de telles
cartouches 1, en les recevant intérieurement pour en protéger le contenu, et dont
un exemple non limitatif de réalisation va être décrit à présent, en référence aux
figures 6 à 12.
[0184] Le présentoir 115 selon l'invention, tel qu'il est illustré sur ces figures, peut
avantageusement être réalisé en construction mécano-soudée, comme les cartouches 1
selon l'invention et les casiers 54 selon l'invention.
[0185] Dans son mode de réalisation illustré, le présentoir 115 comporte quatre montants
d'angle 116 rectilignes, mutuellement parallèles, orientés verticalement lorsque le
présentoir 115 est en service, présentant une même hauteur et disposés aux quatre
coins d'un rectangle horizontal pour conférer au présentoir 115, intérieurement comme
extérieurement, la forme générale d'un parallélépipède rectangle, symétrique par rapport
à deux plans verticaux, mutuellement perpendiculaires, dont on comprendra par la suite
qu'ils se confondent avec les plans de symétrie 49 et 50 de deux cartouches 1 selon
l'invention, mutuellement superposées à l'intérieur du présentoir 115.
[0186] Par une extrémité inférieure, chaque montant 116 constitue un pied 117 d'appui du
présentoir 115 au sol et, à une distance des pieds 117 suffisante pour dégager vis-à-vis
du sol un espace 118 de passage de la fourche d'un chariot élévateur et de réception
de blocs de lest 119, destinés à augmenter la stabilité du présentoir 115 au sol,
les quatre montants 116 sont raccordés mutuellement, de façon solidaire et rigide,
par deux longerons rectilignes 120 horizontaux, mutuellement parallèles, orientés
suivant une direction dont on comprendra par la suite qu'elle se confond avec la direction
longitudinale 7 de chacune des cartouches selon l'invention 1 logées dans le présentoir
115, et par deux traverses 121 rectilignes, horizontales, mutuellement parallèles,
orientées à angle droit par rapport aux longerons 120 sur lesquels elles sont disposées
par des extrémités respectives et qu'elles raccordent mutuellement de façon solidaire
et rigide. Les longerons 120 et les traverses 121 constituent ainsi pour le présentoir
115 un cadre rectangulaire, horizontal d'ossature inférieure rigide, dont les dimensions
intérieures correspondent aux dimensions extérieures hors tout, en plan d'une cartouche
selon l'invention 1, augmentées d'un jeu fonctionnel de l'ordre de quelques centimètres,
en direction horizontale transversale, à une vingtaine de centimètres, en direction
horizontale longitudinale, ces chiffres étant indiqués à titre d'exemples non limitatifs.
[0187] Entre les traverses 121, qui sont mutuellement espacées d'une dimension supérieure
à la dimension longitudinale extérieure, ou longueur extérieure, hors tout d'une cartouche
1 selon l'invention, mesurée au niveau des consoles en crochets 23, les longerons
120 sont raccordés de façon rigide par d'autres traverses rectilignes 123 parallèles
aux traverses 121 et réparties longitudinalement le long des longerons 120 de telle
sorte que :
- deux de ces traverses 123, dont chacune est voisine d'une traverse 121 respective,
occupent une position relative identique à celle des traverses 13 du cadre 11 d'ossature
supérieure d'une cartouche 1 et portent des taquets de centrage 124 conçus et disposés
de façon identique aux taquets 46, de façon à servir au centrage d'une cartouche selon
l'invention 1, en coopérant avec la jupe 51 de celle-ci, de la même façon que les
taquets 46 d'une cartouche 1 coopèrent avec la jupe 51 d'une autre cartouche 1 disposée
immédiatement au-dessus de la cartouche premièrement citée, les deux traverses 123
en question servant à l'appui, à plat, à une partie respective du bord inférieur 52
de la jupe 51 de la cartouche 1, correspondant à un petit côté respectif du plancher
18 de celle-ci, que
- deux autres des traverses 123, comparativement plus éloignées des traverses 121, servent
à la fixation d'un bloc de lest 119 respectif, et que
- au moins une autre de ces traverses 123, disposée à égale distance des traverses 121,
serve simplement au raccordement rigide des longerons 120 entre eux.
[0188] Pour constituer, au même titre que les traverses les plus proches des traverses 121,
un appui à plat pour une partie respective du bord inférieur 52 de la jupe 51 d'une
cartouche 1 selon l'invention, les longerons 120 sont avantageusement disposés de
façon à être mutuellement espacés d'une distance correspondant à celle qui sépare
mutuellement les parties du bord inférieur 52 de la jupe 51 correspondant aux grands
côtés du plancher 18 d'une cartouche 1 selon l'invention, ou encore à celle qui sépare
mutuellement les deux longerons 12 du cadre 11 d'ossature supérieure rigide d'une
telle cartouche 1.
[0189] A cet effet, en outre, les traverses 123 et les longerons 120 culminent dans un même
plan géométrique horizontal.
[0190] A une distance, au-dessus de ce plan géométrique, sensiblement égale à la hauteur
d'une cartouche 1 selon l'invention, mesurée entre le bord inférieur 52 de la jupe
51 et le cadre 11 d'ossature supérieure rigide constitué par les longerons 12 et les
traverses 13 et 14, ce qui correspond pour chacun des montants 116 à un niveau moyen,
ces montants 116 sont raccordés mutuellement, de façon rigide, par un autre cadre
horizontal, rectangulaire d'ossature, constitué par deux longerons 125 parallèles
aux longerons 120 et par deux traverses 126 parallèles aux traverses 121 et 123.
[0191] A un niveau encore supérieur, correspondant aux extrémités supérieures 127 des montants
116 et situé à une distance verticale des longerons 120 et des traverses 123 approximativement
égale au double de la hauteur d'une cartouche selon l'invention 1, mesurée entre le
bord inférieur 52 de sa jupe 51 et des longerons 12 et traverses 13, 14 de son cadre
11 d'ossature supérieure, les montants 116 sont également reliés par un autre cadre
d'ossature rigide, constitué de deux longerons 128 parallèles aux longerons 120 et
125 et de deux traverses 129 parallèles aux traverses 121, 123 et 126.
[0192] Aucune traverse intermédiaire entre les traverses 126 n'est prévue entre les longerons
125, de même qu'aucune traverse intermédiaire entre les traverses 129 n'est prévue
entre les longerons 128, si bien que les deux cadres constitués par les longerons
125 et les traverses 126 et par les longerons 128 et les traverses 129, respectivement,
sont intégralement ouverts, en direction verticale, et présentent intérieurement des
dimensions en plan supérieures aux dimensions en plan, hors tout, d'une cartouche
1 selon l'invention. Ce surcroît de dimensions peut être de l'ordre de quelques centimètres,
en direction horizontale transversale, à une vingtaine de centimètres, en direction
horizontale longitudinale, ces chiffres n'étant indiqués qu'à titre d'exemples non
limitatifs.
[0193] Le présentoir 115 définit ainsi une enceinte fermée vers le bas par un fond à claire-voie
constitué par les longerons 120 et les traverses 123, mais intégralement ouverte vers
le haut à partir de ce fond.
[0194] Pour compléter périphériquement la fermeture de cette enceinte, les traverses 121,
126, 129 et les montants 116 qu'elles relient portent solidairement, de façon permanente,
un grillage 130 qui, ainsi, ferme totalement la paroi latérale correspondante, ou
flanc 131, du présentoir, sans constituer de saillie à l'intérieur de celui-ci.
[0195] De même, l'un des longerons 120, les longerons 125 et 128 situés du même côté du
présentoir 115 et les deux montants 116 correspondants portent solidairement, de façon
permanente, un grillage 132 qui ferme ainsi de façon permanente une autre paroi latérale,
ou façade arrière 133 du présentoir 115, sans constituer non plus de saillie à l'intérieur
de celui-ci.
[0196] Le long de cette façade arrière 133 peuvent d'ailleurs être également prévus des
moyens de renfort pour le présentoir 115, illustrés sous forme d'un montant supplémentaire
134 vertical, disposé entre les deux montants 116 correspondants et à une même distance
de ces derniers pour raccorder rigidement, entre eux, les longerons 120, 125 et 128
sans former de saillie vers l'intérieur du présentoir 115 par rapport aux longerons
120, 125, 128 ainsi raccordés mutuellement.
[0197] De façon plus générale, les montants 116, les longerons 125 et 128, les traverses
121, 126, 129 et le montant intermédiaire 134 sont disposés de façon à affleurer vers
l'intérieur du présentoir 115, au niveau de chacun des deux flancs 131 de celui-ci,
de sa façade arrière 133 et d'une façade avant 135 parallèle à cette façade arrière
133, un plan géométrique respectif qui définit ainsi à l'intérieur du présentoir 115,
au-dessus des longerons 120 et des traverses 123, une face latérale plane, verticale,
respective 136, 137, 138, de contour général rectangulaire.
[0198] Au niveau de la façade avant 135, cette face intérieure 138 se limite à des parties
respectives des longerons 125 et 128 et des montants 116, qui laissent dégagée entre
eux une porte rectangulaire 139 d'accès à l'intérieur du présentoir 115, c'est-à-dire
aux bouteilles 2 contenues par les cartouches 1 logées à l'intérieur de celui-ci,
comme il apparaîtra par la suite.
[0199] A cet effet, la porte 139 présente entre deux bords latéraux rectilignes, verticaux
140 définis par les montants 116 correspondant à la façade avant 135, une largeur
sensiblement égale à la dimension qui sépare mutuellement les deux montants 16 correspondant
à un même grand côté du plancher 18 d'une cartouche 1, c'est-à-dire au produit du
nombre de bouteilles 2 par rangée, dans une cartouche 1, par le diamètre hors tout
de chacune de ces bouteilles 2, à savoir dans l'exemple illustré à sept fois ce diamètre.
[0200] Il est bien entendu que la largeur de la porte 139 entre ses bords latéraux 140 pourrait
également être supérieure à cette valeur qui, toutefois, est actuellement préférée
compte tenu de ce qu'elle permet de faire jouer aux parties de la face intérieure
138 définies par les montants 116 un rôle dans le guidage des cartouches 1 à l'intérieur
du présentoir 115, dans des conditions qui ressortiront de la suite de la description.
[0201] Dans le sens de la hauteur, la porte 139 est subdivisée par le longeron 125 en une
moitié supérieure 141 et une moitié inférieure 142.
[0202] La moitié supérieure 141 est délimitée par un bord supérieur 143 rectiligne, horizontal,
défini par le longeron 128 correspondant à la façade avant 135 et constituant le bord
supérieur de la porte 139 considérée dans son ensemble. Vers le bas, cette moitié
supérieure 141 est délimitée par un bord inférieur 144 également rectiligne et horizontal,
défini par la limite supérieure du longeron 125 correspondant à la façade avant 135.
[0203] La moitié inférieure 142 est quant à elle délimitée vers le haut par un bord supérieur
145 rectiligne et horizontal, défini par la limite inférieure du longeron 125 correspondant
à la façade avant 135, alors qu'elle est délimitée vers le bas par un bord inférieur
146, rectiligne et horizontal, constituant également le bord inférieur de la porte
139 considérée dans son ensemble et défini par une face supérieure 147, plane et horizontale,
d'un rebord 148 que le présentoir 115 porte de façon solidaire, en porte-à-faux vers
l'extérieur, sur sa façade avant 135, au moins sur la totalité de la largeur de la
porte 139 et, de préférence, comme il est illustré, jusqu'au-delà des bords latéraux
140 de cette porte 139, à savoir de façon continue de l'un à l'autre des flancs 131.
[0204] La face supérieure 147 du rebord 148 est située à un niveau supérieur à celui des
longerons 120 et des traverses 123, à savoir plus précisément à une distance verticale
de ces longerons 120 et de ces traverses 123 sensiblement égale à la distance verticale
qui sépare le plancher 18 du bord inférieur 52 de la jupe 51 d'une cartouche 1, de
telle sorte que le plancher 18 d'une cartouche 1 reposant par le bord inférieur 52
de sa jupe 51 sur les longerons 120 et les traverses 123 soit sensiblement de niveau
avec la face 147 qui, ainsi, prolonge coplanairement le plancher 18 de cette cartouche
1 vers l'extérieur du présentoir 115.
[0205] Par rapport au bord inférieur 146 ainsi défini par la face 147, le bord supérieur
145 de la moitié inférieure 142 de la porte 139 est situé à une hauteur au moins égale
à celle d'une bouteille 2 placée debout.
[0206] De façon plus générale, par rapport au niveau du plancher 18 d'une cartouche 1 reposant
par le bord inférieur 52 de sa jupe 51 sur les longerons 120 et les traverses 123,
la face 147 définissant le bord inférieur 146 de la moitié inférieure 141 de la porte
139 est située à un niveau au plus égal à ce niveau et le bord supérieur 145 de cette
moitié 142 est situé à un niveau correspondant au moins à la hauteur d'une bouteille
2, ce qui libère l'accès aux bouteilles 2 de cette cartouche 1 par la moitié inférieure
141 de la porte 139.
[0207] Le bord inférieur 144 de la moitié supérieure 140 de la porte 139 est quant à lui
situé, par rapport au bord inférieur 146 de la moitié inférieure 142, à un niveau
correspondant sensiblement à la hauteur d'une cartouche 1 mesurée entre le bord inférieur
52 de sa jupe 51 et son cadre 11 d'ossature supérieure, constitué par les longerons
12 et les traverses 13 et 14, de telle sorte que le plancher 18 d'une autre cartouche
1 reposant, dans les conditions d'empilement mutuel des cartouches précédemment décrites,
sur la cartouche 1 précitée, reposant elle-même sur les longerons 120 et les traverses
123 par le bord inférieur 52 de sa jupe 51, soit situé approximativement de niveau
avec ce bord 144.
[0208] Le bord supérieur 143 de la moitié supérieure 141 de la porte 139 est quant à lui
situé, par rapport à ce bord 144, à un niveau au moins égal à la hauteur d'une bouteille
2 reposant debout sur le plancher 18 de la cartouche 1 supérieure de l'empilement,
ce qui libère l'accès aux bouteilles 2 de cette cartouche 1 par la moitié supérieure
140 de la porte 139.
[0209] En d'autres termes, le bord supérieur 143, considéré comme le bord supérieur de la
porte 139, est situé par rapport au bord inférieur 146, considéré comme le bord inférieur
de celle-ci, à un niveau qui correspond au moins à la hauteur d'une bouteille 2 placée
debout, augmentée de la hauteur d'une cartouche 1.
[0210] Le longerons 128 et les traverses 129, ainsi que les extrémités supérieures 127 des
montants 116, culminent quant à eux à un niveau au moins égal, à savoir de préférence
approximativement égal, à celui auquel culmine le cadre 11 d'ossature supérieure de
la cartouche 1 ainsi placée en position supérieure, c'est-à-dire à celui des longerons
120 et traverses 123 augmenté du double de la hauteur d'une cartouche 1.
[0211] Le dimensionnement des différents composants du présentoir 115, à cet effet, en fonction
du dimensionnement d'une cartouche 1 et d'une bouteille 2, relève des aptitudes normales
d'un Homme du métier.
[0212] Le rebord 148 est constitué par la juxtaposition solidaire, suivant une direction
transversale, horizontale, d'un premier tube 149, rectiligne, longitudinal, présentant
de préférence une section circulaire, d'une glissière 150 rectiligne, longitudinale,
présentant par exemple la forme d'un profilé en U ouvert vers le haut, et d'un deuxième
tube 151 rectiligne, longitudinal, présentant de préférence une section circulaire
comme le tube 149. Le tube 149 est directement adjacent à la façade avant 135 du présentoir
115, et le tube 151 définit la limite du rebord 148 dans le sens d'un éloignement
par rapport à cette façade avant 135. Les deux tubes 149 et 151 et des bords supérieurs
libres 164, 165, rectilignes et longitudinaux de deux ailes du profilé en U constituant
la glissière 150, entre les deux tubes 149 et 151, culminent suivant un même plan
horizontal qui définit la face 147.
[0213] A l'aplomb du rebord 148, la façade avant 135 du présentoir 115 porte solidairement,
en porte-à-faux vers l'extérieur de celui-ci, par le longeron 128 correspondant à
cette façade avant 135, un deuxième rebord 152 également horizontal, s'étendant de
préférence comme le rebord 148 de l'un à l'autre des flancs 131 du présentoir 115,
et ce rebord 152 porte, directement à l'aplomb de la glissière 150, une glissière
151 également rectiligne et longitudinale, constituée par un profilé en U ouvert vers
le bas, c'est-à-dire en regard du profilé constituant la glissière 150. Le rebord
152 considéré dans son ensemble, y compris la glissière 151, se trouve situé à un
niveau supérieur à celui du bord supérieur 143 de la porte 139, d'une façon à ne pas
entraver le passage des bouteilles 2 à travers celle-ci.
[0214] Les deux glissières 150 et 151 assurent le guidage au coulissement longitudinal,
le long de la façade avant 135, de deux vantaux 153, 154, identiques à des détails
d'exécution près, permettant de fermer intégralement la porte 139 ou d'en ouvrir tantôt
une partie qui est la plus proche de l'un des montants 116 délimitant la façade avant
135, tantôt une partie qui est la plus proche de l'autre montant 116 de la façade
avant 135, comme le montrent respectivement les figures 6, 7 et 10.
[0215] A cet effet, chacun des vantaux 153, 154, avantageusement réalisés en construction
mécano-soudée comme le reste du présentoir 115, comporte un cadre rigide 155, 156
plat, rectangulaire, vertical, constitué de deux montants rectilignes, verticaux 157,
158 raccordés mutuellement, à leurs extrémités inférieures et à leurs extrémités supérieures,
par des traverses 159, 160, horizontales, et à un niveau moyen par une traverse supplémentaire
161, 162 également horizontale. Chaque cadre ainsi constitué est intégralement fermé
par un grillage 163, 164 qui peut lui-même porter solidairement, à l'extérieur du
présentoir 115, un panneau 165, 166 d'identification du gazier ou d'indication des
caractéristiques du gaz conditionné dans les bouteilles 2.
[0216] Chacune des traverses 159, 160 présente la forme d'un profilé en U ouvert vers l'extérieur
du cadre correspondant 155, 156, c'est-à-dire vers le bas en ce qui concerne les traverses
159, 160 inférieures, et vers le haut en ce qui concerne les traverses 159, 160 supérieures,
et renferme intérieurement des galets non illustrés de roulement sur le bord supérieur
libre 164, 165 de l'une des ailes du profilé 150, en ce qui concerne les traverses
159, 160 inférieures, et sur un bord inférieur libre, respectivement correspondant,
de l'une, respective, de deux ailes non illustrées de la glissière 151, en ce qui
concerne les traverses 159, 160 supérieures. Le bord libre 164 étant plus proche de
la façade avant 135 que le bord libre 165, le vantail 153 longe ainsi directement
cette façade avant 135, que le vantail 154 longe par l'intermédiaire de ce vantail
153.
[0217] Le dimensionnement de chacun des montants 157, 158, à cet effet, c'est-à-dire le
choix de la hauteur de chacun des vantaux 153, 154 relève des aptitudes normales d'un
Homme du métier ; compte tenu des positionnements précédemment décrits des rebords
148 et 152, cette hauteur de chacun des vantaux 153 et 154 est au moins égale à la
hauteur de la porte 139, mesurée entre son bord inférieur 146 et son bord supérieur
143.
[0218] La largeur de chacun des vantaux 153, 154, c'est-à-dire la longueur des traverses
159, 160, est quant à elle sensiblement égale à la moitié de la largeur de la porte
139 mesurée entre ses bords latéraux 140, ce qui permet d'obturer totalement la porte
139, comme le montre la figure 6, en plaçant les vantaux 153 et 154 de telle sorte
que l'un de leurs montants 157, 158 jouxte un bord latéral 140 respectif de la porte
139 et qu'ils soient mutuellement adjacents par l'autre de leurs montants 157, 158.
[0219] De préférence, les deux vantaux 153, 154 peuvent être verrouillés par rapport au
présentoir 115, dans cette position de fermeture de la porte 139, par exemple au moyen
d'une serrure appropriée 161 prévue sur celui des montants 158 du vantail 154 qui
vient alors jouxter un montant 157 du vantail 153, à un niveau correspondant à celui
du longeron 125 ; on peut alors choisir la serrure 161 d'un type permettant d'engager
dans un trou 162 prévu dans une position centrale sur le longeron 125, dans la façade
avant 135, un pêne formant une goupille qui, par ailleurs, passe en regard du montant
157 précité du vantail 153 ou à travers un trou de ce montant 157, comme le comprendra
aisément un Homme du métier. Naturellement, ce type de serrure ne constitue qu'un
exemple non limitatif, et d'autres choix pourront être effectués sans que l'on sorte
pour autant du cadre de la présente invention.
[0220] Une fois la serrure 161 déverrouillée, il est possible de faire coulisser longitudinalement,
au choix, l'un ou l'autre des vantaux 153 et 154 afin de les superposer mutuellement
en les plaçant tous deux à proximité de l'un ou l'autre, au choix, des bords latéraux
140 de la porte.
[0221] A cet égard, une course de chaque vantail 153, 154 égale à sa largeur, à partir de
la position de fermeture illustrée à la figure 6, pour dégager une moitié correspondante
de la porte 139, est suffisante lorsque chaque rangée de bouteilles 2 d'une cartouche
1 selon l'invention compte un nombre pair de bouteilles 2, de façon non illustrée
mais aisément compréhensible par un Homme du métier.
[0222] Lorsque, par contre, une rangée de bouteilles 2 compte un nombre impair de bouteilles,
comme c'est par exemple le cas à la figure 1, cette course est insuffisante dans la
mesure où elle ne permet pas de dégager totalement la bouteille 2 centrale de chaque
rangée, c'est-à-dire ne permet d'accéder à cette bouteille qu'à la condition de sortir
une bouteille 2 voisine de la bouteille 2 centrale, au moins dans la rangée la plus
proche de la porte 139.
[0223] C'est pourquoi on a prévu, dans le présentoir 115 tel qu'il est illustré en particulier
aux figures 6, 7, 10, 11, que les glissières 150, 151 se poursuivent au-delà des bords
latéraux 140 de la porte 139, en regard des montants 116 bordant la façade avant 135,
à savoir sur une distance au moins égale à la moitié du diamètre de la face périphérique
extérieure 5 ou du fond 3 d'une bouteille 2, pour autoriser un surcroît de course
correspondant des vantaux 153 et 154 dans le sens de l'ouverture.
[0224] Ainsi, comme le montre la figure 10, après avoir fait accomplir à l'un des vantaux,
tel que le vantail 153, une course égale à sa largeur pour le placer en regard de
l'autre vantail, à savoir le vantail 154, on peut faire accomplir aux deux vantaux
153, 154 une course supplémentaire conjointe, correspondant au moins à la moitié du
diamètre précité d'une bouteille, ce qui permet de dégager la bouteille centrale de
chaque rangée par une translation complète des deux vantaux 153, 154 soit dans un
sens, soit dans l'autre, le long des glissières 150 et 151.
[0225] Naturellement, les vantaux 153, 154 peuvent être munis de tout moyen permettant de
faciliter leur déplacement le long des glissières 150 et 151, et l'on a par exemple
illustré une poignée non référencée sur le montant 157 du vantail 153 qui jouxte un
bord latéral 140 de la porte 139 en position de fermeture et sur le montant 158 du
vantail 154 qui jouxte l'autre montant 157 du vantail 153 en position de fermeture.
[0226] L'aptitude du présentoir 115 qui vient d'être décrit à recevoir deux cartouches 1
à l'état mutuellement empilé, dont le cadre 15 d'ossature latérale correspondant à
la barrière 24 mobile est tourné vers la façade avant 135 et débouche vers l'une,
respective, des moitiés 141 et 142 de la porte 139 pour permettre la substitution
des bouteilles 2 de chacune de ces cartouches après positionnement de leur barrière
24 en position de dégagement de ces bouteilles 2 et après que l'on ait placé les vantaux
153, 154 dans une position d'ouverture appropriée, ressort à l'évidence, pour un Homme
du métier, des dispositions qui viennent d'être décrites en ce qui concerne d'une
part les cartouches 1 selon l'invention et d'autre part le présentoir 115 selon l'invention.
[0227] Il ressort également de ce qui précède que la substitution des cartouches 1 à l'intérieur
de ce présentoir 115 ne peut s'effectuer que par le haut de celui-ci, puisqu'il définit
par ailleurs une enceinte suffisamment fermée, latéralement, de toute part pour empêcher
toute extraction ou toute introduction de cartouches 1.
[0228] En particulier, l'introduction de cartouches 1 pleines de bouteilles 2 pleines de
gaz de pétrole liquéfié s'effectue, au moyen de l'engin de levage tel qu'une grue
82 et du palonnier 84 selon l'invention, par introduction puis coulissement de haut
en bas dans le présentoir 115.
[0229] Pour faciliter le mouvement d'introduction, le présentoir 115 présente dans une zone
d'extrémité supérieure, à savoir pour l'essentiel en saillie au-dessus des longerons
128 et des traverses 129, des moyens 167 formant une trémie convergeant vers le bas,
pour faciliter un centrage progressif précis de chaque cartouche 1 lorsqu'elle descend
vers l'intérieur du présentoir 115 après un centrage initial plus ou moins approximatif.
[0230] Selon un mode de réalisation à la fois particulièrement simple et particulièrement
efficace, ces moyens 167 formant trémie sont localisés sur la façade arrière 133 du
présentoir 115 ainsi que dans des zones des flancs 131 de celui-ci immédiatement adjacentes
à cette façade arrière 133, c'est-à-dire à proximité immédiate des coins de raccordement
de cette façade arrière 133 avec les flancs 131.
[0231] Dans l'exemple illustré, ces moyens 167 comportent ainsi, à proximité immédiate de
chacun de ces coins, une paroi plate respective 168, solidaire du longeron 128 correspondant
et prolongeant vers le haut la façade arrière 133 du présentoir 115. Plus précisément,
chacune des parois 168 est parallèle à la façade avant 135 et présente vers celle-ci,
c'est-à-dire vers l'aplomb du présentoir 115, une face plane respective 169 coplanaire
avec la face plane que constituent, vers l'intérieur du présentoir 115, les longerons
125 et 128 et les montants 116 correspondant à la façade arrière 133, ainsi que le
montant 134.
[0232] Ces moyens 167 formant trémie comportent en outre une face plane respective 170 de
guidage constituant une zone d'extrémité supérieure d'une autre paroi respective,
constituée par un fer plat respectif 171 fixé par l'un de ses chants sur la face 169
ainsi que sur le montant 116 correspondant, de telle sorte que les faces 170 divergent
mutuellement vers le haut, en étant mutuellement symétriques par rapport au plan 59.
[0233] Chaque fer plat 171 se prolonge vers le bas à l'intérieur du présentoir 115, en étant
fixé par son chant sur le montant 116 correspondant, pour constituer à l'intérieur
du présentoir 115 une glissière verticale respective 172, en relief vers l'intérieur
du présentoir 115 par rapport à la face 136 du flanc 131 correspondant, pour assurer
un guidage de chaque cartouche 1 au coulissement vertical à l'intérieur du présentoir
115.
[0234] A cet effet, les deux glissières 172 ainsi définies sont mutuellement parallèles
et mutuellement espacées d'une distance sensiblement égale, bien que légèrement supérieure
d'un jeu fonctionnel de l'ordre de quelques centimètres, à la longueur extérieure
hors tout d'une cartouche 1, mesurée au niveau de ses consoles en crochet 23.
[0235] Plus précisément, chaque glissière 172 est constituée par une face plane du fer plat
171 correspondant, cette face s'étendant parallèlement la face plane 136 que constitue,
vers l'intérieur du présentoir 115, le flanc 131 correspondant, en formant une saillie
par rapport à cette face 136 du flanc 131, depuis une extrémité inférieure située
à quelques centimètres en dessous du niveau auquel se situent les consoles en crochet
23 de la cartouche 1 située en position inférieure à l'intérieur du présentoir 115
lorsque celle-ci repose par le bord inférieur 52 de sa jupe 51 sur les longerons 120
et traverses 123, comme le montre la figure 9, jusqu'à une extrémité supérieure située
à quelques centimètres en dessous des longerons 128 et des traverses 129, où le fer
171 est plié de telle sorte qu'au-dessus de ce niveau, la face 170 respective de guidage
prolonge la face 172 correspondante.
[0236] Dans l'exemple préféré illustré, chaque face 170 s'étend ainsi, vers le haut, jusqu'à
un deuxième pli du fer 171 respectif, à partir duquel celui-ci présente une autre
face plane 173, plus courte et plus inclinée que la face 170, de telle sorte que les
faces 173 des deux fers 171 s'écartent l'une de l'autre, vers le haut, de façon plus
prononcée que les faces 170, jusqu'à une extrémité supérieure respective correspondant
à une extrémité libre du fer 171 correspondant, située à quelques centimètres en dessous
d'un bord supérieur horizontal, non référencé, de la plaque 168 correspondante, comme
le montre plus particulièrement la figure 8.
[0237] En outre, de façon non détaillée, les montants 116 correspondant à la façade avant
135 peuvent présenter, dans une zone d'extrémité supérieure, un léger infléchissement,
vers le haut, dans le sens d'un éloignement par rapport à la façade arrière 133, davantage
dans le but d'éviter leur endommagement et celui du bord inférieur 52 de la jupe 51
d'une cartouche 1 en cas d'approche brutale, après un positionnement initial trop
imprécis de la cartouche 1 à insérer dans le présentoir.
[0238] Les modes possibles d'utilisation d'une cartouche 1 selon l'invention et l'intérêt
des dispositions caractéristiques ou préférées d'une telle cartouche 1, du palonnier
84 selon l'invention et du présentoir 115 selon l'invention ressortiront de la description,
qui va suivre, d'une tournée de livraison effectuée, à partir d'un site centralisé
de stockage de bouteilles 2 pleines de gaz de pétrole liquéfié ou de remplissage de
telles bouteilles en gaz de pétrole liquéfié, vers des sites de commercialisation
dont chacun est de préférence équipé d'au moins un présentoir 115 selon l'invention,
préalablement installé soit au moyen d'un chariot élévateur à fourche, prenant en
charge ce présentoir 115 par l'espace 118 prévu à cet effet, soit au moyen d'un engin
de levage auquel un présentoir 115 selon l'invention peut être suspendu, par l'intermédiaire
de suspentes accrochées à des anses 173 que les traverses 129 portent solidairement,
en saillie vers le haut, à proximité immédiate de leur raccordement avec chacun des
longerons 128, et préalablement garni de deux cartouches 1 selon l'invention, mutuellement
empilées, dont au moins la majorité des bouteilles 2, initialement pleines, a été
remplacée par des bouteilles 2 vides, au fur et à mesure des ventes, étant entendu
qu'à chaque bouteille 2 pleine, vendue, est en principe systématiquement substituée
une bouteille 2 identique, vide, rendue par l'acheteur de la bouteille 2 pleine.
[0239] Sur le site centralisé de remplissage ou de stockage, les cartouches 1 selon l'invention,
dont chacune est emplie de bouteilles 2 pleines, dans les conditions décrites en référence
à la figure 1, et dont les barrières 20 et 24 sont placées dans leur position d'enfermement
périphérique de ces bouteilles, sont déposées sur le plateau 176 du camion 83, de
préférence sous forme de piles mutuellement juxtaposées de deux cartouches 1 mutuellement
superposées dans les conditions précédemment décrites, de telle sorte que le bord
inférieur 52 de la jupe 51 de la cartouche 1 inférieure de chaque pile repose à plat
sur plateau 176 du camion, et que les petits côtés du plancher, c'est-à-dire les barrières
20 les plus courtes, soient tournés vers les bords longitudinaux 180 du plateau 176,
pour permettre si nécessaire, par exemple en cas de panne de l'engin de levage 82,
un accès à l'intérieur des cartouches 1 dans les mêmes conditions qu'à l'intérieur
des casiers standardisés, après que l'on ait placé au moins une de leurs barrières
20, provisoirement, en position haute de libération des bouteilles 2.
[0240] Si le camion 83 doit également transporter des casiers 54 selon l'invention, empilés
avec des cartouches 1 selon l'invention, ces dernières sont de préférence placées
au-dessus dans la mesure où elles sont destinées à être déchargées du camion 83 sur
les sites de commercialisation auxquels elles sont destinées, contrairement aux casiers
54 selon l'invention qui, en principe, sont destinés à rester sur le plateau 176 du
camion pour être déchargés de leurs bouteilles pleines et chargés en bouteilles vides
manuellement, sur chaque site de commercialisation, après que l'on ait placé au moins
l'une de leurs barrières 67 en position de libération des bouteilles 2, dans des conditions
similaires aux conditions d'utilisation des casiers standardisés.
[0241] On observera que le chargement du plateau 176 en cartouches selon l'invention 1 peut
être effectué par tout moyen, à savoir par exemple au moyen de la grue 82 et du palonnier
84 selon l'invention, mais on préfère utiliser un chariot élévateur à fourche dont
chaque branche s'engage entre les fers 122 d'une cartouche 1 respective, de telle
sorte qu'un même chariot transporte simultanément deux de ces cartouches, destinées
à être mutuellement juxtaposées, à un même niveau, sur le plateau 176 du camion 83.
[0242] Lorsque ce dernier commence sa tournée, de même qu'entre ses différents arrêts sur
les sites de commercialisation, la grue 82 peut être placée dans toute position de
repos mais on préfère une position illustrée à la figure 13, dans laquelle elle vient
en prise, par le palonnier 84 dont elle est de préférence munie en permanence et qui
se trouve alors dans l'état décrit en référence à la figure 18, avec le cadre 11 d'ossature
supérieure rigide de l'une des cartouches 1 selon l'invention placée en position haute
lors de l'empilement, à savoir plus précisément par ancrage des crochets 105 sous
les traverses intermédiaires 14 de ce cadre 11 et appui des pattes de centrage 179
contre les longerons 12 de ce cadre 11, comme le montre la figure 13.
[0243] Une fois le camion 83 arrivé sur un site de commercialisation équipé d'un présentoir
115 selon l'invention, le chauffeur stabilise son camion puis, si la cartouche 1 sur
laquelle le palonnier 84 selon l'invention était initialement ancré n'est pas destinée
à être livrée sur ce site de commercialisation, il ramène par action sur le boîtier
de télécommande 175 le palonnier 84 à un état dans lequel les pattes de centrage 179
occupent leur position de rapprochement mutuel maximal, de même que les crochets 105,
ce qui libère le palonnier 84 de la cartouche 1.
[0244] Ensuite, en commandant de façon appropriée la grue 82, le chauffeur lève le palonnier
84 puis, après l'avoir si nécessaire réorienté convenablement autour de son axe 95,
l'abaisse sur la cartouche 1
a selon l'invention, emplie de bouteilles 2
a pleines, qui doit être livrée sur le site de commercialisation considéré ; si plusieurs
cartouches selon l'invention doivent être livrées sur ce site, la cartouche 1
a est la première de ces cartouches à livrer.
[0245] De préférence, la grue 82, dans ses mouvements de levée et de descente du palonnier
84, d'éloignement ou de rapprochement de celui-ci par rapport au plateau 176 du camion
83, et de pivotement autour d'un axe vertical, non illustré, par rapport à ce plateau
176, est télécommandée depuis le boîtier 175, au même titre que le palonnier 84 dans
les mouvements relatifs de ses composants, décrits en référence aux figures 16 à 18.
On utilise avantageusement à ces différents effets une radiocommande qui évite les
inconvénients, en particulier en termes de limitation de positionnement du chauffeur
pendant la manutention des cartouches 1, qui résulteraient de la présence d'un câble
de télécommande.
[0246] Dès que le palonnier 84 repose par son châssis 86 sur le cadre 11
a d'ossature supérieure rigide de cette cartouche 1
a, dans les conditions décrites en référence à la figure 16, le chauffeur provoque
le passage des pattes 179 à leur position d'éloignement mutuel maximal, illustrée
à la figure 17, puis il provoque le passage des crochets 105 à leur position d'éloignement
mutuel maximal, décrite en référence à la figure 18, ce qui ancre fermement le palonnier
84 au cadre 11
a d'ossature supérieure de la cartouche 1
a à livrer.
[0247] Alors, le chauffeur provoque le levage conjoint du palonnier 84 et de cette cartouche
1
a au moyen de la grue 82, qu'il fait ensuite pivoter avant de descendre la cartouche
1
a au sol et de l'y déposer par le bord inférieur de sa jupe.
[0248] Ensuite, en ramenant le palonnier 84 à son état décrit en référence à la figure 16,
le chauffeur libère ce palonnier 84 du cadre d'ossature supérieure 11
a de la cartouche 1
a, puis il provoque le levage du palonnier 84 au moyen de la grue 82 et des mouvements
de celle-ci propres à amener le palonnier 84 à l'aplomb du présentoir 115, à savoir
plus précisément dans une position telle que l'axe 95 passe par le centre géométrique
du cadre 11
b d'ossature supérieure de la cartouche 1
b, qui est située en position supérieure à l'intérieur du présentoir 115 et dont on
supposera qu'au moins la majorité des bouteilles est vide, si bien qu'elle doit être
remplacée par une nouvelle cartouche pleine de bouteilles pleines.
[0249] Le chauffeur fait alors pivoter le palonnier 84 autour de l'axe 95, par rapport à
la grue 82, pour l'amener, par rapport au cadre 11
b d'ossature supérieure de la cartouche 1
b, dans l'orientation décrite en référence à la figure 16, avant de faire descendre
le palonnier 84, au moyen de la grue 82, jusqu'à ce que le châssis 86 repose sur les
traverses du cadre d'ossature supérieure 11
b, dans les conditions décrites en référence à la figure 16.
[0250] Le chauffeur peut alors provoquer les mouvements d'éloignement mutuel des pattes
179, dans un premier temps, et des crochets 105, dans un deuxième temps, décrits en
référence aux figures 17 et 18, ce qui ancre le palonnier 84 sur le cadre d'ossature
supérieure 11
b de la cartouche 1
b.
[0251] Le plus souvent, à l'arrivée du camion 83 sur le site de commercialisation, la barrière
24
b mobile, associée à l'un des grands côtés du plancher 18
b de cette cartouche 1
b, se trouve en position haute de libération des bouteilles 2
b correspondantes, alors que les barrières 20
b associées aux petits côtés de ce plancher 18
b sont en règle générale en position d'enfermement périphérique de ces bouteilles.
Dans ces conditions, après avoir placé l'un des vantaux 153 et 154 du présentoir 115
en position d'ouverture, et généralement avant de procéder à l'ancrage du palonnier
84 sur le cadre 11 d'ossature supérieure rigide de cette cartouche 1, à savoir au
cours d'une inspection préalable de celle-ci et des bouteilles 2
b qu'elle contient, le chauffeur ramène manuellement la barrière 24
b en position d'enfermement périphérique des bouteilles 2
b qui, ainsi, sont enfermées latéralement de toute part.
[0252] Le chauffeur peut alors, en toute sécurité, provoquer le levage conjoint du palonnier
84 et de la cartouche 1
b, au moyen de la grue 82 comme le montre la figure 14, jusqu'à extraire totalement
la cartouche 1
b du présentoir 115, puis soit ramener cette cartouche 1
b sur le plateau 176 du camion 83, à la place de la cartouche 1
a prélevée auparavant sur ce plateau 176, soit déposer la cartouche 1
b au sol, par le bord inférieur de sa jupe, à côté de la cartouche 1
a, comme on l'a illustré à la figure 15.
[0253] Les opérations que l'on vient de décrire peuvent être répétées s'il s'agit de changer
également, ou à la place de la cartouche 1
b, la cartouche 1
c située en position inférieure à l'intérieur du présentoir 115, pour lui substituer
soit la cartouche 1
a, soit une autre cartouche 1
d, pleine de bouteilles 2
d pleines, que l'on décharge au préalable du plateau 176 du camion 83, dans les mêmes
conditions que la cartouche 1
a, pour la poser au sol.
[0254] Une fois que la cartouche 1
a ou chacune des cartouches 1
a et 1
d à substituer à une cartouche 1
b ou 1
c ou aux deux cartouches 1
b et 1
c initialement présentes à l'intérieur du présentoir 115 a été déchargée du plateau
176 du camion, on peut la remplacer, sur ce plateau 176, par la ou l'une des cartouches
1
b, 1
c, pleines de bouteilles 2
b, 2
c dont au moins la majorité est vide, pour la ou les ramener ensuite au site centralisé
de remplissage ou de stockage.
[0255] La façon de prendre en charge ou de libérer la ou les cartouches 1
b, 1
c pour les amener du sol au plateau 176 du camion peut être aisément déduite, par un
Homme du métier, de ce qui vient d'être décrit.
[0256] Alors, d'une façon similaire à celle qui vient d'être décrite, le chauffeur provoque
la prise en charge, par le palonnier 84, de la cartouche 1
a, pleine de bouteilles 2
a pleines, ou de l'une des cartouches 1
a, 1
d, pleines de bouteilles 2
a, 2
d pleines, à savoir par exemple la cartouche 1
a, pour l'amener du sol jusqu'à l'intérieur du présentoir 115.
[0257] A cet effet, après avoir ancré le palonnier 84 sur le cadre 11
a d'ossature supérieure rigide de là cartouche 1
a, le chauffeur provoque un levage, au moyen de la grue 82, de l'ensemble alors constitué
par le palonnier 84 et la cartouche 1
a, pour l'amener à l'aplomb du présentoir 115 avant, si nécessaire, de l'orienter autour
de l'axe 95 par rapport à la grue 82, pour que la cartouche 1
a occupe l'orientation qu'elle doit présenter à l'intérieur du présentoir 115, c'est-à-dire
une orientation dans laquelle sa barrière latérale mobile 24
a correspondant à un grand côté de son plancher 18
a correspond à la façade avant 135 du présentoir 115.
[0258] Le chauffeur commande alors la grue 82 de telle sorte que la cartouche 1
a vienne se plaquer par la partie de sa jupe correspondant à l'autre grand côté du
plancher 18
a contre les faces d'appui 169 des deux plaques 164, vers l'arrière du présentoir 115,
et que les parties de cette jupe qui correspondent aux petits côtés du plancher 18
a viennent se placer entre les faces 173 ou les faces 170 des fers plats 171.
[0259] Le chauffeur est alors certain qu'en faisant descendre verticalement la cartouche
1
a à l'intérieur du présentoir 115, il évitera au maximum les risques de coincement,
et que la cartouche 1a, parvenant à la place de la cartouche 1
c, en étant guidée par les faces, formant glissière 172, des fers plats 171, viendra
s'emboîter par la jupe 51 sur les taquets 124 et reposer en position centrée sur les
longerons 120 et les traverses 123 du présentoir 115.
[0260] Après avoir libéré le palonnier 84 du cadre 11
a d'ossature supérieure de la cartouche 1
a, le chauffeur peut alors provoquer le relevage du palonnier 84 pour le sortir du
présentoir 115 et venir éventuellement prendre en charge et introduire dans ce présentoir
115, dans les mêmes conditions, l'autre cartouche 1
d.
[0261] Naturellement, toutes les variantes sont possibles en fonction du nombre et de la
position des cartouches que l'on souhaite remplacer à l'intérieur du présentoir 115,
et un Homme du métier apportera les modifications nécessaires, à ce qui vient d'être
décrit, sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
[0262] La ou chaque cartouche 1
a, 1
d ainsi introduite dans le présentoir 115 est accessible après ouverture de l'un des
vantaux 153, 154 de celui-ci, ce qui permet de placer sa barrière telle que 24
a, associée à un grand côté de son plancher tel que 18
a, en position de libération des bouteilles 2
a, 2
d correspondantes, opération qui s'effectue manuellement.
[0263] Le rechargement complet d'un présentoir 115 en bouteilles pleines peut ainsi être
effectué en quelques opérations de grutage.
[0264] De préférence, on laisse le palonnier 84 ancré sur le cadre d'ossature supérieure
rigide de l'une des cartouches selon l'invention 1 portées par le plateau 176 du camion
83 pour la suite de la tournée de celui-ci, qu'il reprend après retrait de la stabilisation.
[0265] A la fin de sa tournée, le camion ramène au site centralisé de remplissage ou de
stockage les cartouches selon l'invention 1, pleines de bouteilles 2 qui sont au moins
pour la plupart vides, et on en décharge ces cartouches selon l'invention 1, ainsi
que les casiers selon l'invention 54 éventuels, pour les vider de leurs bouteilles
et remplacer ces dernières par des bouteilles pleines dans les conditions déjà décrites.
[0266] Les cartouches 1
a, 1
d, emplies de bouteilles pleines 2
a, 2
d, que l'on a mises en place dans le présentoir 115 restent protégées à l'encontre
de tout prélèvement intempestif de bouteilles tant que les vantaux 153 et 154 sont
verrouillés en position de fermeture.
[0267] Lorsqu'un client désire rendre une bouteille 2 vide pour la remplacer par une bouteille
2 pleine, on ouvre le vantail 153, 154 approprié de façon à dégager l'une des bouteilles
2 pleines qui, si elle correspond à la cartouche placée en position inférieure, à
savoir dans l'exemple décrit la cartouche 1
a, peut être aisément extraite dans la mesure où la face supérieure 147 du rebord 148
du présentoir 115 prolonge son plancher 18
a vers l'extérieur, de niveau ou pratiquement de niveau, comme on l'a illustré à la
figure 12. A cet égard, les tubes 149, 151 facilitent le passage de la bouteille 2
a du plancher 18
a à la face supérieure 147 du rebord 148, en protégeant les bords supérieurs libres
164, 165 des ailes de la glissière 150. La bouteille 2a peut ainsi être sortie suffisamment
de la cartouche 1
a et du présentoir 115 pour que le client, ou un vendeur, puisse la prendre dans de
bonnes conditions par la poignée non représentée équipant son manchon supérieur 4
a.
[0268] De même, lorsqu'on substitue à la bouteille 2
a une bouteille identique mais vide, la face supérieure 147 du rebord 148 permet de
poser cette bouteille, debout, par son fond, avant de lâcher sa poignée et de faire
glisser cette bouteille, particulièrement simplement, vers l'intérieur du présentoir
115 et de la cartouche 1
a.
[0269] Ainsi, même les bouteilles correspondant à la cartouche 1
a placée en position inférieure sont facilement accessibles.
[0270] Un tel problème ne se pose pas pour les bouteilles correspondant à la cartouche supérieure,
à savoir la cartouche 1
d dans l'exemple illustré, puisque le client ou le vendeur se trouve dans une position
plus ergonomique pour prendre ou déposer une bouteille au niveau correspondant.
[0271] Une fois la substitution opérée, les vantaux 153, 154 peuvent être refermés et verrouillés
au moyen de la serrure 161.
[0272] Il est bien entendu que l'accès aux bouteilles de chaque rangée la plus proche de
la façade arrière 133 du présentoir 115 oblige l'extraction préalable puis la remise
en place d'une bouteille correspondante de la rangée respectivement située plus près
de la façade avant 135, mais une telle opération est beaucoup moins pénible que l'opération
consistant à aller chercher manuellement les bouteilles à l'intérieur d'un casier
standardisé de l'Art antérieur, ou encore d'un casier 54 selon l'invention, depuis
l'un des petits côtés de son plancher 59, après ouverture de la barrière 67 correspondante.
[0273] Naturellement, certains sites de commercialisation peuvent être démunis du présentoir
115, par exemple si les ventes de gaz de pétrole liquéfié y sont faibles, ou encore
s'ils bénéficient d'une enceinte fermée ou surveillée permettant de se dispenser d'un
tel présentoir 115.
[0274] Sur de tels sites, on laisse la barrière 24 verrouillée dans sa position d'enfermement
périphérique des bouteilles, au moyen d'une serrure appropriée, comme on l'a précédemment
décrit, et l'on procède de même en ce qui concerne les barrières 20 lorsque celles-ci
sont également mobiles.
[0275] Alors, lorsqu'il s'agit de substituer une bouteille 2 vide, rendue par un client,
à une bouteille 2 pleine, achetée par celui-ci, on déverrouille la barrière 24 associée
à l'un des grands côtés du plancher 18, pour l'amener dans sa position de libération
des bouteilles, on procède à la substitution voulue et on la ramène dans sa position
d'enfermement périphérique des bouteilles, dans laquelle on la verrouille à nouveau.
[0276] Ainsi, même dans ces conditions, une cartouche 1 selon l'invention offre toute sécurité
à l'encontre des vols de bouteilles 2, et ses conditions d'utilisation sont presqu'aussi
confortables que lorsqu'elle est associée à un présentoir 115 selon l'invention.
[0277] Naturellement, les modes de réalisation d'une cartouche 1 selon l'invention, d'un
casier 54 selon l'invention, d'un palonnier 84 selon l'invention et d'un présentoir
115 selon l'invention qui ont été décrits constituent certes des modes de réalisation
actuellement préférés, formant un ensemble cohérent qui a donné toute satisfaction
aux essais, mais il est bien entendu que l'on ne sortirait pas du cadre de la présente
invention en leur apportant toute modification, en particulier de réalisation pratique,
permettant de conserver cette cohérence, dans le cadre d'un procédé lui-même caractéristique
de distribution de bouteilles de gaz de pétrole liquéfié.
1. Procédé de distribution de bouteilles (2) de gaz de pétrole liquéfié, comportant une
succession d'étapes au cours desquelles, respectivement :
a) sur un site centralisé, on range un même premier nombre déterminé de bouteilles
(2) mutuellement identiques, pleines, debout, dans des cartouches (1) mutuellement
identiques dont chacune présente la forme d'un parallélépipède rectangle comportant
un plancher (18) rectangulaire, sur lequel on fait reposer les bouteilles (2), par
leur fond (3), en un même deuxième nombre déterminé de rangées, mutuellement juxtaposées,
d'un même troisième nombre déterminé de bouteilles (2), mutuellement juxtaposées,
et quatre barrières latérales (19, 20, 24) qui bordent le plancher (18) par un côté
respectif de celui-ci et enferment périphériquement les bouteilles (2),
b) on transporte un groupe d'au moins une cartouche (1), contenant ledit premier nombre
déterminé de bouteilles (2) pleines, du site centralisé à un site respectif de commercialisation
individuelle des bouteilles (2), en le faisant reposer sur le plateau (176) d'un véhicule
(83),
c) sur le site de commercialisation, on décharge les bouteilles (2) pleines,
caractérisé en ce que l'on met en oeuvre l'étape a en faisant en sorte que le nombre de rangées soit inférieur
au nombre de bouteilles (2) par rangée et en ce que l'on met en oeuvre l'étape c en déchargeant du plateau (176) du véhicule (83) au
moins un exemplaire d'une première cartouche (1), contenant ledit premier nombre déterminé
de bouteilles (2) pleines, et en déplaçant ensuite une première barrière latérale
(24) de la première cartouche (1), orientée parallèlement auxdites rangées, d'une
position d'enfermement périphérique des bouteilles (2) à une position de libération
des bouteilles (2).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre l'étape a en rangeant les bouteilles (2) pleines, debout, en deux
rangées parallèles à ladite première barrière (24).
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque rangée comporte sept bouteilles (2).
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre l'étape c en déchargeant successivement du plateau (176) du véhicule
(83) plusieurs exemplaires de ladite première cartouche (1), et en les empilant sur
le site de commercialisation.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, lors de l'étape c, on charge sur le plateau (176) du véhicule (83) au moins un exemplaire
d'une deuxième cartouche (1), déchargée sur le site de commercialisation lors d'une
mise en oeuvre précédente du procédé et contenant ledit premier nombre déterminé de
bouteilles (2) mutuellement identiques dont au moins certaines sont vides, après avoir
déplacé la première barrière (24) correspondante de la position de libération des
bouteilles (2) à la position d'enfermement périphérique des bouteilles (2).
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre l'étape c en suspendant chaque exemplaire de cartouche (1), individuellement,
à un engin de levage (82).
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'on prévoit sur le site de commercialisation un présentoir creux (115) installé
à demeure, ouvert vers le haut, fermé périphériquement, présentant intérieurement
des formes et dimensions en plan complémentaires de celles dudit plancher (18) et
comportant une porte (139) d'accès d'un côté correspondant à celui de ladite première
barrière (24), et en ce que, lors de l'étape c, on engage le ou, successivement, chaque exemplaire de la première
cartouche (1), de haut en bas, dans le présentoir (115) en orientant la première cartouche
(1) de telle sorte que la première barrière (24) se place en regard de la porte (139)
d'accès de présentoir (115), puis on libère les bouteilles (2) de cette première barrière
latérale (24).
8. Procédé selon la revendication 7, dans sa relation de dépendance vis-à-vis de la revendication
5, caractérisé en ce que, lors de l'étape c, on dégage au préalable du présentoir (115), de bas en haut, le
ou successivement chaque exemplaire de la deuxième cartouche (1) après avoir placé
la première barrière (24) correspondante dans la position d'enfermement périphérique
des bouteilles (2).
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre l'étape a en laissant la première barrière (24) en position d'enfermement
périphérique des bouteilles (2) mais en plaçant une deuxième barrière (20), correspondant
à un côté du plancher (18) perpendiculaire à celui auquel correspond la première barrière
(24), dans une position de libération des bouteilles (2), en poussant ledit deuxième
nombre de rangées, dudit troisième nombre de bouteilles (2), debout, pleines, parallèlement
à la première barrière (24) pour les faire entrer dans la cartouche (1) par le côté
du plancher (18) de celle-ci correspondant à la deuxième barrière (20), et en replaçant
ensuite la deuxième barrière (20) en position d'enfermement des bouteilles (2).
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que, lors de l'étape a, après avoir placé la deuxième barrière (20) dans la position
de libération des bouteilles (2), on pousse au préalable ledit deuxième nombre de
rangées dudit troisième nombre de bouteilles (2), debout, dont au moins certaines
sont vides, parallèlement à la première barrière (20), pour les faire sortir de la
cartouche (1) par le côté du plancher (18) de celle-ci correspondant à la deuxième
barrière (20).
11. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que, lors de l'étape a, on place également une troisième barrière (19), correspondant
à un côté du plancher (18) opposé à celui auquel correspond la deuxième barrière (20),
dans une position de libération des bouteilles (2), et l'on met en oeuvre l'étape
a en poussant ledit deuxième nombre de rangées dudit troisième nombre de bouteilles
(2), debout, dont au moins certaines sont vides, parallèlement à la première barrière
(24), pour les faire sortir de la cartouche (1) par le côté du plancher de celle-ci
correspondant à la troisième barrière (19), et en replaçant ensuite la troisième barrière
(19) en position d'enfermement des bouteilles (2).
12. Cartouche pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications
1 à 11, présentant la forme d'un parallélépipède rectangle comportant un plancher
(18) rectangulaire, de dimensions en plan correspondant à un premier nombre déterminé
de bouteilles (2) mutuellement identiques, debout, réparties en un deuxième nombre
déterminé de rangées, mutuellement juxtaposées, d'un même troisième nombre déterminé
de bouteilles (2), mutuellement juxtaposées, et quatre barrières latérales (19, 20,
24) qui bordent le plancher (18) par un côté respectif de celui-ci, et dont une première
(24) peut être placée à volonté dans une position d'enfermement périphérique des bouteilles
(2) ou dans une position de libération des bouteilles (2), caractérisée en ce que les dimensions du plancher (18), en plan, correspondent à un nombre de rangées inférieur
au nombre de bouteilles (2) par rangée et en ce que la première barrière (24) est orientée parallèlement auxdites rangées.
13. Cartouche selon la revendication 12, caractérisée en ce que les dimensions du plancher (18), en plan, correspondent à deux rangées parallèles
à ladite première barrière (24).
14. Cartouche selon la revendication 13, caractérisée en ce que ces dimensions du plancher (18), en plan, correspondent à sept bouteilles (2) par
rangée.
15. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (11, 46, 51) d'empilage avec d'autres cartouches (1) identiques.
16. Cartouche selon la revendication 15, caractérisée en ce que les moyens (11, 46, 51) d'empilage avec d'autres cartouches (1) identiques comportent
une ossature supérieure (11) rigide, rectangulaire, d'une forme en plan sensiblement
identique à celle du plancher (18), des moyens (15) de liaison rigide entre l'ossature
supérieure (11) et le plancher (18), un taquet de centrage (46) formant une saillie
vers le haut respectivement à chaque coin de l'ossature supérieure (11), et une dépression
(jupe 51) à chaque coin du plancher (18), en dessous de celui-ci, chaque dépression
(51) étant propre à recevoir un taquet (46) respectif d'une autre cartouche (1).
17. Cartouche selon la revendication 16, caractérisée en ce que le plancher (18) porte solidairement une jupe périphérique (51), en saillie vers
le bas, présentant un bord inférieur libre (52), situé dans un plan parallèle au plancher
(18) et définissant ladite dépression à chaque coin du plancher (18).
18. Cartouche selon la revendication 17, caractérisée en ce que le bord inférieur libre (52) de la jupe (51) présente, suivant au moins une direction
parallèle au plancher (18) et perpendiculaire au côté de celui-ci correspondant à
la première barrière (24), dans une relation de symétrie par rapport à un plan moyen
(49) de symétrie du côté du plancher (18) correspondant à la première barrière (24),
une encoche (53) du côté opposé au côté correspondant à la première barrière (24)
et une continuité du côté correspondant à la première barrière (24).
19. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 12 à 18, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (11) de suspension à un engin de levage.
20. Cartouche selon la revendication 19, caractérisée en ce que les moyens de suspension (11) comportent un cadre (11) d'ossature supérieure rigide,
rectangulaire, d'une forme en plan sensiblement identique à celle du plancher (18),
des moyens (15) de liaison rigide entre ledit cadre (11) et le plancher (18) et, à
l'intérieur dudit cadre (11), deux traverses rigides (14) liées rigidement audit cadre
(11) et propres à l'ancrage temporaire rigide d'un palonnier (84).
21. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 12 à 20, caractérisée en ce qu'une deuxième barrière (20), correspondant à un côté du plancher (18) perpendiculaire
à celui auquel correspond la première barrière (24), peut être placée à volonté dans
une position d'enfermement périphérique des bouteilles (2) ou dans une position de
libération des bouteilles (2).
22. Cartouche selon la revendication 21, caractérisée en ce qu'une troisième barrière (20), correspondant à un côté du plancher (18) opposé à celui
auquel correspond la deuxième barrière (20), peut être placée à volonté dans une position
d'enfermement périphérique des bouteilles (2) ou dans une position de libération des
bouteilles (2).
23. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 12 à 22, caractérisée en ce que la première barrière (24) est constituée par un barreau (24) s'étendant parallèlement
au plancher (18) sur la totalité du côté correspondant de celui-ci et guidé au coulissement,
suivant une direction perpendiculaire au plancher (18) par deux zones d'extrémité
(embouts 26), dans deux montants (16) d'un cadre (15) d'ossature latérale rigide,
lié rigidement au plancher (18), et en ce que sont prévus des moyens (34, 38) de verrouillage amovible du barreau (24) à un niveau
moyen desdits montants (16), correspondant à la position d'enfermement périphérique
des bouteilles (2), et à un niveau supérieur desdits montants (16), correspondant
à la position de libération des bouteilles (2).
24. Cartouche selon la revendication 23, caractérisée en ce que le cadre (15) d'ossature latérale comporte au moins un montant (17) intermédiaire
entre lesdits montants (16) et en ce que les moyens (34, 38) de verrouillage amovible du barreau (24) sont portés par ledit
montant intermédiaire (17) au nombre d'au moins un.
25. Cartouche selon la revendication 24, caractérisée en ce que les moyens (34) de verrouillage amovible du barreau (24) en position d'enfermement
périphérique des bouteilles (2) comportent, sur ledit montant intermédiaire (17) au
nombre d'au moins un, vers l'intérieur de la cartouche (1), un taquet (34) de niveau
intermédiaire entre les extrémités inférieure et supérieure dudit montant intermédiaire
(17) au nombre d'au moins un, ledit taquet (34) étant apte à constituer une butée
vers le haut pour le barreau (24), et en ce que le barreau (24) est élastiquement flexible, parallèlement au plancher (18), vers
l'intérieur de la cartouche (1), à partir d'une conformation rectiligne qu'il occupe
au repos et dans laquelle il s'engage sous le taquet (34) de niveau intermédiaire
et une conformation incurvée dans laquelle il est dégagé par rapport au taquet (34)
de niveau intermédiaire, vers le haut, les dimensions respectives du taquet (34) de
niveau intermédiaire et du barreau (24) étant choisies telles que la rangée de bouteilles
(2) longeant la première barrière (24) ne constitue pas d'obstacle au passage du barreau
de la conformation rectiligne à la conformation incurvée.
26. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 24 et 25, caractérisée en ce que les moyens (38) de verrouillage amovible du barreau (24) en position de libération
des bouteilles (2) comportent, sur ledit montant intermédiaire (17) au nombre d'au
moins un, vers l'intérieur de la cartouche (1), un taquet (38) d'extrémité supérieure
apte à constituer une butée vers le bas pour le barreau (24) et en ce que le barreau (24) est élastiquement flexible, parallèlement au plancher (18), vers
l'intérieur de la cartouche (1), à partir d'une conformation rectiligne qu'il occupe
au repos et dans laquelle il s'engage au-dessus du taquet (38) d'extrémité supérieure
et une conformation incurvée dans laquelle il est dégagé par rapport à celui-ci, vers
le bas, les dimensions respectives du taquet (38) d'extrémité supérieure et du barreau
(24) étant choisies telles que la rangée de bouteilles (2) longeant la première barrière
(24) ne constitue pas d'obstacle au passage du barreau (24) de la conformation rectiligne
à la conformation incurvée.
27. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 23 à 26, caractérisée en ce que les moyens (34) de verrouillage amovible du barreau (24) en position d'enfermement
périphérique des bouteilles comportent une serrure.
28. Cartouche selon la revendication 27 dans sa relation de dépendance vis-à-vis de l'une
quelconque des revendications 21 et 22, caractérisée en ce qu'elle comporte une serrure de verrouillage amovible de la deuxième ou troisième barrière
(20), respectivement, dans sa position d'enfermement périphérique des bouteilles (2).
29. Cartouche selon l'une quelconque des revendications 12 à 28, caractérisée en ce que le plancher (18) comporte un cadre (8) d'ossature inférieure rigide recouvert solidairement,
vers le haut, d'une tôle choisie dans un groupe comportant les tôles pleines et les
tôles perforées.
30. Palonnier destiné à coopérer avec une cartouche selon la revendication 20 en vue de
la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 6, comportant un châssis plat
(86), rigide, présentant une face supérieure (90) et une face inférieure (89), et
des moyens (94) de suspension du châssis à un engin de manutention (82), dans une
zone centrale (92) de la face supérieure (90) du châssis (86),
caractérisé en ce que la face inférieure (89) du châssis (86) est conformée de façon à pouvoir s'appliquer
à plat, de façon stable, sur le cadre (11) d'ossature supérieure rigide de la cartouche
(1), dans une position relative déterminée telle que ladite zone centrale (92) soit
placée à l'aplomb du centre de gravité de la cartouche (1), et
en ce que le châssis (86) porte :
- au moins deux crochets (105) guidés, par rapport au châssis (86), au déplacement
entre une première position limite d'ancrage sur l'une, respective, des traverses
(14) du cadre (11), dans laquelle ils forment une saillie sous la face inférieure
(89) du châssis (86) et viennent en prise sous la traverse (14) respective du cadre
(11), dans ladite position relative déterminée, et une deuxième position limite dans
laquelle ils sont décalés par rapport à la traverse (14) respective du cadre (11),
suivant une première direction (7) perpendiculaire à celle-ci dans ladite position
relative déterminée et approximativement parallèle au châssis (86),
- des moyens commandés (108) pour faire évoluer les crochets (105), de façon commandée,
de l'une à l'autre desdites positions limites, par rapport au châssis (86).
31. Palonnier selon la revendication 30, caractérisé en ce que les crochets (105) sont articulés sur ledit châssis (86) autour d'axes (99) mutuellement
parallèles, disposés pour être orientés parallèlement aux traverses (14) du cadre
(11) dans ladite position relative déterminée, de façon à évoluer entre lesdites positions
limites par écartement ou rapprochement mutuel.
32. Palonnier selon la revendication 31, caractérisé en ce que les crochets (105) sont mutuellement espacés d'une distance inférieure à la distance
séparant les traverses (14) dans la deuxième position limite et gagnent leur première
position limite par écartement mutuel.
33. Palonnier selon l'une quelconque des revendications 30 à 32, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (179, 113) de centrage coercitif par rapport au cadre (11),
parallèlement aux traverses (14) de celui-ci.
34. Palonnier selon la revendication 33,
caractérisé en ce que les moyens (179, 113) de centrage comportent :
- au moins deux pattes de centrage (179) guidées, par rapport au châssis (86), au
déplacement entre une première position limite d'appui contre l'une, respective, de
deux zones latérales (12) du cadre (11) perpendiculaires aux traverses (14) et mutuellement
opposées parallèlement aux traverses (14) et une deuxième position limite dans laquelle
elles sont décalées par rapport à la zone latérale respective (12) du cadre (11),
suivant une deuxième direction (85) perpendiculaire à la première direction (7) et
approximativement parallèle au châssis (86),
- des moyens commandés (113) pour faire évoluer les pattes de centrage (179), de façon
commandée, de l'une à l'autre desdites positions limites, par rapport au châssis (86).
35. Palonnier selon la revendication 34, caractérisé en ce que les pattes de centrage (179) sont mutuellement espacées d'une distance inférieure
à la distance séparant lesdites zones latérales (12) du cadre (11), parallèlement
aux traverses (14), dans la deuxième position limite et gagnent leur première position
limite par écartement mutuel.
36. Palonnier selon l'une quelconque des revendications 30 à 35, caractérisé en ce que les moyens commandés (108, 113) sont choisis dans un groupe comportant les moyens
pneumatiques, les moyens hydrauliques et les moyens électriques.
37. Palonnier selon l'une quelconque des revendications 30 à 36, caractérisé en ce que le châssis (86) présente un encombrement hors tout, en plan, au plus égal à l'encombrement
hors tout, en plan d'une cartouche (1).
38. Palonnier selon l'une quelconque des revendications 30 à 37, caractérisé en ce que les moyens de suspension (94) comportent des moyens (94) de guidage en rotation autour
d'un axe (95) perpendiculaire au châssis (86) et passent par ladite zone centrale
(92).
39. Casier de stockage et de transport de bouteilles (2) de gaz de pétrole liquéfié, présentant
la forme d'un parallélépipède rectangle comportant un plancher (59) rectangulaire,
de dimensions en plan correspondant à un quatrième nombre déterminé de bouteilles
(2) mutuellement identiques, debout, réparties en un cinquième nombre déterminé de
rangées, mutuellement juxtaposées, d'un même sixième nombre déterminé de bouteilles
(2), mutuellement juxtaposées, une ossature supérieure (65) rigide, rectangulaire,
d'une forme en plan sensiblement identique à celle du plancher (59), des moyens (61)
de liaison rigide entre l'ossature supérieure (65) et le plancher (59), des moyens
(69, 75) d'empilage avec d'autres casiers (54) identiques, et quatre barrières latérales
(66, 67) qui bordent le plancher (59) par un côté respectif de celui-ci, caractérisé en ce que, en vue d'un empilage avec deux cartouches (1) selon l'une quelconque des revendications
12 à 29, placées côte à côte, le sixième nombre est choisi, en fonction du troisième
nombre, de telle sorte que les rangées du casier (54) et de la cartouche (1) présentent
une longueur hors tout approximativement identique et le cinquième nombre est choisi,
en fonction du deuxième nombre, de telle sorte que les rangées du casier (54) présentent
une largeur cumulée, hors tout, supérieure mais aussi proche que possible du double
de la largeur cumulée, hors tout, des rangées d'une cartouche (1), et en ce que les moyens d'empilage (69, 75) sont compatibles avec une superposition des deux cartouches
(1) et du casier (54) dans une orientation relative dans laquelle les rangées respectives
présentent une même orientation.
40. Casier selon la revendication 39, caractérisé en ce qu'une première (67) des barrières (66, 67) du casier (54), orientée perpendiculairement
aux rangées de celui-ci, peut être placée à volonté dans une position d'enfermement
périphérique des bouteilles (2) ou dans une position de libération des bouteilles
(2).
41. Casier selon l'une quelconque des revendications 39 et 40, caractérisé en ce que, en vue d'un empilage sur deux cartouches (1) selon l'une quelconque des revendications
16 à 18, son plancher (59) porte solidairement une jupe périphérique (69), en saillie
vers le bas, présentant un bord inférieur libre (70), situé dans un plan parallèle
au plancher (59) du casier (54) et définissant à chaque coin du plancher (59) du casier
(54) et dans une zone intermédiaire des côtés de ce plancher (59) perpendiculaires
aux rangées du casier (54), en dessous du plancher de celui-ci, une dépression propre
à recevoir les taquets (46) desdites deux cartouches (1).
42. Casier selon l'une quelconque des revendications 39 à 41, caractérisé en ce que, en vue d'un empilage de deux cartouches (1) selon la revendication 18, sur lui,
il comporte un cadre (65) d'ossature supérieure rigide, rectangulaire, d'une forme
en plan sensiblement identique à celle du plancher (59) du casier (54), des moyens
(61) de liaison rigide entre ledit cadre (65) et le plancher (59) du casier (54) et,
à l'intérieur dudit cadre (65), suivant une orientation parallèle au plancher (59)
du casier (54) et perpendiculaire aux rangées de celui-ci, au moins un rail rigide
(73) lié rigidement au cadre (65), formant une nervure (75) en relief continu au-dessus
de celui-ci, à l'intérieur de celui-ci, et occupant suivant une direction (7) parallèle
au plancher (59) du casier (54) et aux rangées de celui-ci, dans une même relation
de symétrie par rapport à un plan moyen (71) de symétrie du cadre (65) d'ossature
supérieure, perpendiculaire au plancher (59) du casier (54) et perpendiculaire aux
rangées de celui-ci, que l'encoche (53), au nombre d'au moins une, de la jupe (51)
du plancher (18) de la cartouche (1), de telle sorte que la ou chaque nervure (75)
s'engage dans une encoche (53) respective de la jupe (51) du plancher (18) de chaque
cartouche (1) et que cette jupe (51) repose à plat sur le cadre (65) du casier, du
côté du plancher (18) de la cartouche (1) correspondant à la première barrière (24)
de la cartouche (1) correspondante et des deux côtés du plancher (18) de la cartouche
(1) perpendiculaires au côté de ce plancher (18) correspondant à la première barrière
(24).
43. Casier selon la revendication 42, caractérisé en ce qu'il comporte le long du ou de chaque rail (73), dans une zone centrale de celui-ci,
une poche (78) d'emboîtement de la jupe (51) du plancher (18) de chaque cartouche
(1), au moins d'un côté de ladite encoche (53) au nombre d'au moins une.
44. Casier selon l'une quelconque des revendications 39 à 43, caractérisé en ce que, en vue d'une coopération avec un palonnier (84) selon l'une quelconque des revendications
30 à 38, il comporte un cadre (65) d'ossature supérieure rigide, rectangulaire, d'une
forme en plan sensiblement identique à celle du plancher (59) du casier (54), des
moyens (61) de liaison rigide entre ledit cadre (65) et le plancher (59) du casier
(54) et, à l'intérieur dudit cadre (65), deux traverses rigides (81), liées rigidement
audit cadre (65) et occupant, l'une par rapport à l'autre et par rapport à l'aplomb
du centre de gravité du casier (54), une position relative identique à celle des traverses
(14) du cadre (11) d'ossature supérieure d'une cartouche (1) selon la revendication
19, l'une par rapport à l'autre et par rapport à l'aplomb du centre de gravité de
la cartouche (1).
45. Casier selon la revendication 44 dans sa relation de dépendance vis-à-vis de l'une
quelconque des revendications 42 et 43, caractérisé en ce qu'il comporte deux desdits rails (73), mutuellement symétriques par rapport au centre
dudit cadre (65), et en ce que les deux traverses (81) sont disposées entre lesdits rails (73), sont orientées perpendiculairement
à eux et les relient mutuellement de façon rigide.
46. Présentoir pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte une enceinte parallélépipédique, ouverte vers le haut, fermée périphériquement,
présentant intérieurement une forme en plan rectangulaire avec des dimensions en plan
complémentaires de celles du plancher (18) d'une cartouche (1) selon l'une quelconque
des revendications 12 à 29 et une hauteur au moins égale à celle d'une telle cartouche
(1), pour loger intérieurement une telle cartouche (1), et en ce que ladite enceinte comporte, sur une façade avant (135) correspondant à un grand côté
du rectangle, une porte (139) d'accès à l'intérieur, s'étendant d'une part, dans le
sens de la hauteur, depuis un bord inférieur (146) situé à un premier niveau au plus
égal au niveau du plancher (18) de la cartouche (1) logée à l'intérieur du présentoir
(115) jusqu'à un bord supérieur (143) situé à un deuxième niveau au moins égal à un
troisième niveau correspondant au niveau du plancher (18) de la cartouche (1) augmenté
de la hauteur d'une bouteille (2), et d'autre part, en direction horizontale, sur
une largeur au moins égale au produit des dimensions hors tout, en plan, d'une bouteille
(2) par le nombre de bouteilles (2) par rangée, de façon à livrer accès à l'ensemble
des bouteilles (2) d'une rangée de la cartouche (1).
47. Présentoir selon la revendication 46, caractérisé en ce que le bord inférieur (146) de la porte est rectiligne, placé au niveau du plancher (18)
de la cartouche (1), et en ce qu'il porte solidairement, en saillie sur la façade avant, un rebord plan (148) s'étendant
tout au long dudit bord inférieur (146) et également placé de niveau avec le plancher
(18) de la cartouche (1).
48. Présentoir selon l'une quelconque des revendications 46 et 47, caractérisé en ce qu'il présente intérieurement une hauteur au moins égale à la hauteur d'une pile de cartouches
(1) comportant, outre ladite cartouche (1), au moins une autre cartouche (1) empilée
sur celle-ci, et en ce que le bord supérieur (143) de la porte d'accès (139) est situé à un deuxième niveau
au moins égal audit troisième niveau augmenté de la hauteur de ladite autre cartouche
(1).
49. Présentoir selon l'une quelconque des revendications 46 à 48, caractérisé en ce qu'il comporte extérieurement, le long de la façade avant (135), deux vantaux (153, 154)
mutuellement identiques, dont chacun présente une hauteur au moins égale à la hauteur
de la porte (139), mesurée entre son bord inférieur (146) et son bord supérieur (143),
et une largeur au moins égale à la moitié de la largeur de la porte (139) et qui recouvrent
une moitié respective de la porte (139) dans une position respective de fermeture
de celle-ci, et en ce que chaque vantail (153, 154) est guidé au coulissement horizontal, le long de la façade
avant (135), sur une course au moins égale à sa largeur, à partir de sa position de
fermeture, pour dégager la moitié correspondante en venant se placer, dans une position
respective d'ouverture, en regard de la moitié de la porte (139) correspondant à l'autre
vantail (153, 154) occupant sa position de fermeture, le présentoir (115) comportant
de préférence une serrure (161) de verrouillage amovible des vantaux (153, 154) dans
leur position de fermeture.
50. Présentoir selon la revendication 49, caractérisé en ce que, dans le cas d'un nombre impair de bouteilles (2) par rangée, ladite course est au
moins égale à la largeur du vantail (153, 154), augmentée de la moitié des dimensions
hors tout d'une bouteille (2) en plan.
51. Présentoir selon l'une quelconque des revendications 46 à 50, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (167, 168, 169, 170, 171, 172, 173) de guidage d'une cartouche
au coulissement vertical.
52. Présentoir selon la revendication 51, caractérisé en ce que les moyens (167, 168, 169, 170, 171, 172, 173) de guidage comportent des moyens (167,
168, 169, 170, 171, 172, 173) formant trémie dans une zone d'extrémité supérieure
du présentoir (115).
53. Présentoir selon la revendication 52,
caractérisé en ce que les moyens (167, 168, 169, 170, 171, 172, 173) formant trémie comportent :
- une paroi (168) d'appui qui prolonge vers le haut une façade arrière (133) du présentoir
(115), parallèle à la façade avant (135) de celui-ci, au moins à proximité de chaque
coin de raccordement de ladite façade arrière (133) à un flanc respectif (131) du
présentoir (115), perpendiculaire aux façades avant et arrière (135, 113) de celui-ci,
et présente vers la façade avant (135) une face plane (169), coplanaire avec une face
plane (137) que la façade arrière (133) présente vers l'intérieur du présentoir (115),
et
- deux parois de guidage (171) dont chacune prolonge vers le haut l'un, respectif,
des flancs (131) du présentoir (115), au moins à proximité de l'un, respectif, desdits
coins, et présente vers l'autre flanc (131) une face plane (170, 173), se raccordant
vers le bas à une face plane (172) que le flanc (131) correspondant présente vers
l'intérieur du présentoir (115) mais inclinée de telle sorte que les faces planes
(170, 173) des parois de guidage (171) divergent mutuellement vers le haut.
54. Présentoir selon la revendication 53, caractérisé en ce que chaque flanc (131) présente solidairement, en saillie vers l'intérieur du présentoir
(115), à proximité de l'un, respectif, desdits coins de raccordement, une glissière
verticale définissant ladite face plane (172) du flanc (131), en relief par rapport
à celui-ci vers l'intérieur du présentoir (115).