[0001] On connaît un système de montage de structure rigide, par exemple d'étagères, par
coincage tel que divulgué dans le brevet européen 0 794 716 et la demande PCT/BE02/00163,
dont le contenu est incorporé dans la présente demande à titre de référence. On coince
au moins deux panneaux, de préférence découpés, muni d'encoches et ou de gorges à
l'intérieur d'au moins deux châssis ou châssis-échelle.
[0002] La présente invention constitue des améliorations à ce système permettant, entre
autres, la fabrication de structures plus variées.
[0003] Les panneaux selon le brevet susmentionné peuvent être obtenus par évidement de panneaux
de départ, par exemple par coupage au laser ou par une mèche (défonçage).
[0004] Dans sa forme la plus simple la structure tridimensionnelle selon l'invention consiste
en une étagère à casiers, par exemple en MDF. Chaque casier comporte un plancher et
deux plaques latérales coincées entre deux châssis, ou "châssis-échelles", chaque
châssis (antérieur et postérieur) étant constitué d'au moins deux montants et d'au
moins deux échelons. Le nombre de casiers peut varier, généralement de 1 à 6, et former
ainsi une gamme d'étagères de hauteur différentes. Un toit de dimension adéquate est
prévu pour fermer le dessus du dernier casier par coincement entre les deux châssis.
[0005] Il a maintenant été constaté que de nouvelles structures intéressantes peuvent être
sélectionnées et/ou ont été nouvellement obtenues à partir de ou parmi celles décrites
généralement en appliquant le procédé ou une amélioration du procédé dudit brevet.
Les éléments de l'invention sont décrits ci-après en se référant aux dessins en annexe
fournis à titre d'exemple uniquement.
[0006] Selon un premier aspect de l'invention, on propose un dispositif complémentaire permettant
entre autres de fermer une face de casier en constituant ainsi une "porte".
[0007] Dans ce but un système de porte basculante est proposé, système qui peut s'appliquer
à toute sortes de compartiments et/ou remplacer différents types de portes. Ce système
peut être avantageusement appliqué à toute sorte de meuble.
[0008] On connaît depuis longtemps les systèmes de portes basculantes qui, lorsqu'on les
a amenées au maximum de leur ouverture (en position horizontale), peuvent coulisser
vers l'intérieur du compartiment qu'elles fermaient. Ces portes sont en général équipées
de deux tiges qui dépassent à gauche et à droite de leur bord supérieur, auquel elles
sont solidaires. Ces tiges s'insèrent dans deux rails ménagés à gauche et à droite
de la partie supérieure du compartiment.
[0009] En dessous de ces deux rails, on trouve généralement deux supports qui font saillie
et qui permettent de maintenir la porte en position horizontale lorsqu'elle est coulissée
vers l'intérieur du compartiment qu'elle fermait.
[0010] Ces systèmes, pour ingénieux qu'ils soient, nécessitent que des ergots ou tiges soient
fixés à la porte et aussi que des rails soient ménagés - soit en saillie, soit dans
la profondeur des côtés du compartiment à fermer.
[0011] Pour pallier à ces inconvénients, l'invention propose une porte constituée de deux
feuilles, essentiellement parallèles, de n'importe quel matériau, rigide ou semi rigide,
qui enserrent une barre- de préférence de section ronde- fixée transversalement dans
la partie supérieure de l'ouverture du compartiment.
[0012] Ces deux feuilles sont assemblées sur deux lattes ou réglettes placées respectivement
le plus haut et le plus bas dans l'intervalle que leur épaisseur conditionne entre
les deux feuilles.
[0013] Ces réglettes auront une épaisseur égale ou légèrement supérieure à la barre qu'elles
enserrent (voir FIG 14 BIS). Comme on peut le constater dans la FIG 14 TER, une fois
que la porte a été basculée en position horizontale, on peut la faire coulisser AUTOUR
de son axe qui, lui, reste fixe.
[0014] Ce nouveau principe général de porte peut parfaitement s'adapter aux structures selon
l'invention divulguée dans le document EP 0794716 B1.
[0015] A la Fig. 11, on peut voir comment un chenal 113 est ménagé dans une encoche 112
de chacun des côtés 111. La longueur de ce chenal correspond au diamètre de la barre
augmenté de l'épaisseur de la feuille, augmenté d'un peu de jeu.
[0016] Lors du montage, avant que les panneaux de côté 111 ne soient redressés en position
horizontale, on a la possibilité de placer une barre 114 qui a une longueur égale
ou légèrement inférieure à la distance comprise entre l'intérieur gauche et l'intérieur
droit des montants du châssis avant. Il est à noter que ce chenal 113 ne doit pas
obligatoirement traverser le côté 111 de part en part : il peut n'être ménagé que
dans une partie de sa profondeur afin que les encoches gardent mieux leur résistance
mécanique. Dans ce cas la longueur de la barre sera amputée des deux épaisseurs qu'on
aura laissé aux côtés. On peut voir maintenant comment la barre 114 est positionnée
dans les deux chenaux avant que les panneaux de côtés ne soient redressés.
[0017] La FIG 14 montre comment, lorsque les deux côtés sont redressés, la barre se positionne
à une courte distance parallèlement au dessous de l'échelon supérieur du châssis avant.
[0018] A la FIG 15, nous montrons comment est introduit une seule feuille 151 de matériau
semi rigide (par exemple du polypropylène) , dans le milieu de laquelle deux plis
152 sont marqués à une distance correspondant au diamètre de la barre qui la supportera
(ou un peu plus) et qui a été percée de trois trous 153 à chacune de ses extrémités.
Ces deux plis remplaceront avantageusement la réglette supérieure enserrée entre les
deux feuilles du système de porte dont il est question précédemment.
[0019] A la FIG 16 on voit comment deux chevilles 161 sont fichées dans la partie supérieure
du côté droit du casier. Cette même opération s'applique pour le côté gauche, cachée
ici par le dessin.
[0020] Ces chevilles supporteront la porte ouverte en position horizontale lorsqu'elle sera
coulissée à l'intérieur du casier. On voit également comment on introduit une réglette
B percée de trois trous, qui a la largeur de la feuille et l'épaisseur de la barre
pivot ( ou un peu plus) qui s'insère entre les deux extrémité de la feuille pliée.
La réglette A se place devant l'extrémité de la partie de la feuille qui nous regarde
et la réglette C derrière l'autre extrémité de la feuille. Donc les deux extrémités
de la feuille enserrent la réglette B et sont enserrés par les réglettes A et C. Tout
ces éléments sont fixés ensemble par n'importe quel moyen (ici des chevilles 155)
[0021] La FIG 17 montre en coupe le placement de la feuille qui constituera la porte basculante
et coulissante. La FIG 18 montre les mêmes opérations en vue axonométrique, le casier
étant coupé en deux pour plus de clarté. La FIG 19 montre la porte ouverte, coulissée
à moitié vers l'intérieur du casier et reposant déjà sur une des chevilles saillante
du côté.
[0022] La FIG 20 montre le casier entièrement monté avec la porte. Dans le cas illustré
les deux premiers aspects de l'invention sont également incorporés, à savoir un toit
affleurant la partie supérieure de la structure ainsi que le montant ou châssis antérieur
.
[0023] Selon un deuxième aspect de l'invention on propose une amélioration à la rigidité
de la structure tridimensionnelle, avec ou sans porte.
[0024] On a remarqué en effet qu'on peut obtenir un positionnement idéal et une rigidité
renforcée par l'adjonction d'une bille, d'un cylindre ou d'un ergot.
[0025] Dans certains cas dans les brevets susmentionnés, lorsque les panneaux de côtés ne
comportent pas de gorges mais seulement des encoches, il est possible que l'on puisse
coincer les côtés sans qu'ils se positionnent parfaitement à fleur avec les planchers
(FIG 6).
[0026] Plus particulièrement lorsque le coinçage est faible, il est possible aussi que les
panneaux de côtés glissent d'avant en arrière, ce qui nuit à la rigidité de la structure.
[0027] Pour remédier à cet inconvénient l'invention propose l'insertion d'un petit cylindre
70 dans un trou 71 ménagé de chaque côté du plancher. Les côtés auront été découpés
dans leurs bases de la silhouette 72 de ce cylindre.
[0028] Si, comme on le voit en FIG 7, en coinçant le panneau de côté, on arrive pas tout
à fait en face du cylindre avec la silhouette découpée dans la base du côté, l'arrondi
du cylindre corrigera le positionnement du côté.
[0029] Lorsqu'on a la possibilité de contrôler la profondeur de la découpe par fraisage
ou par moulage, on pourra insérer la moitié d'une bille 100 à la place du cylindre
; dans ce cas la forme découpée à la base des côtés aura la silhouette 101 d'une demi
bille.
[0030] Les figures 8 à 14 illustrent le montage d'un casier équipé de deux billes de positionnement.
Dans les FIG 9 et 10 on situe bien l'emplacement des trous dans lesquels les billes
viennent s'enchâsser de moitié. Les FIG 12, 13 et 14 montrent les panneaux de côtés
qui se rapprochent des billes pour finalement les couvrir de leurs silhouettes d'une
demi sphère lorsqu'ils sont coincés à force en position verticale entre les échelons
supérieurs des deux châssis et le plancher.
[0031] Dans les découpes en x et y (par laser, jet d'eau ou emboutissage), on peut insérer
d'autres formes que le cylindre, dans ce cas on perdra un certain guidage du panneau
de côté lors de son redressement vertical mais on gardera une totale rigidité de la
structure d'avant en arrière.
[0032] Dans les découpes en x, y et z (par fraisage) ou dans le procédé du moulage, on peut
très bien remplacer la bille par un cylindre sans perdre aucun des avantages que procurait
celle ci.
[0033] Selon un troisième aspect de l'invention on propose un ensemble formé à l'aide d'au
moins deux structures, en particulier selon le document de brevet 0794716, reliées
par une ou plusieurs liaisons dont une partie peut être cachée par les échelons des
châssis-échelles.
[0034] Lorsqu'on bâtit une structure constituée de plusieurs casiers superposés et que l'on
regarde son côté, on peut constater qu'il existe des espaces " naturels " entre le
dessus du côté du casier inférieur et le dessous du plancher supérieur. Voir par exemple
FIG. 1 - 440.
[0035] On peut relier deux structures en insérant une planche qui à l'épaisseur correspondant
à la hauteur de cet espace (ou un peu moins ) et la profondeur correspondant à la
distance comprise entre l'intérieur de deux châssis échelle d'une même structure.
[0036] La largeur de cette planche n'est pas limitée ; elle pourrait dépasser à gauche de
la structure gauche et à droite de la structure droite par elle reliées. On peut insérer
autant de planches qu'il y a d'espaces qui se font face dans les structures.
[0037] Lorsque la largeur de la planche est limitée, par exemple à la longueur de la liaison
voulue entre les deux structures augmentée des deux petites distances nécessaires
pour que la liaison puisse reposer sur le dessus du côté droit de la structure de
gauche et le dessus du côté gauche de la structure de droite, on peut constater que
si on rapproche les deux structures l'une de l'autre, les parties de la planche qui
correspondent à la distance de ce rapprochement sont cachées par les échelons des
deux structures. Ceci constitue une caractéristique avantageuse de l'invention.
[0038] A la FIG 44 on a dessiné un ensemble en position large et en position étroite à l'aide
de deux structures de trois casiers chacune et d'une planche insérée 441' entre les
premiers et les deuxièmes casiers ainsi que d'une autre planche 441 posée sur les
troisièmes casiers.
[0039] A la FIG 45, on a dessiné ces mêmes planches de liaison rendues plus profondes pour
atteindre la profondeur des panneaux de plancher.
[0040] Le coulissement des planches est rendu possible grâce à deux entailles 450 qui ont
été ménagées sur une distance d'une demi largeur de structure, de part et d'autre
de la planche.
[0041] La largeur d'un tel ensemble est de : X, en position la plus large à X moins la largeur
des deux moitié de structures dont les châssis coulissent dans le panneau, en position
la plus étroite.
[0042] A la FIG 46, on montre comment cet ensemble peut devenir une penderie lorsque deux
entailles 461 sont ménagées dans les troisièmes côtés en partant du bas et qui reçoivent
une barre de penderie 460. La présente demande de brevet concerne tout élément nouveau
y divulgué dans la description et dans les dessins annexés, pris isolément ou en combinaison.
[0043] Selon encore un quatrième aspect de l'invention, on propose un système de tiroir
démontable pouvant, entre autres, s'adapter aux casiers des structures tridimensionnelles.
[0044] Le brevet européen 0 794 716 divulgue le montage d'une structure servant de caisse
à l'aide d'un panneau de plancher muni de quatre encoches et de deux gorges et de
deux panneaux de côtés munis chacun de deux gorges sur leurs faces qui enserrent les
montants des châssis et de deux rainures chacun sur leurs autres faces. Ces rainures
servent de logements pour glisser une face avant et un dos arrière à la caisse pour
ne laisser une ouverture que sur le dessus ( voir FIG 23 et 24 ).
[0045] La transformation de cette caisse (structure à un casier) en un tiroir présente un
obstacle : le châssis arrière 240 est saillant par rapport à l'extérieur du casier
proprement dit alors que les tiroirs ne présentent généralement qu'une partie avant
saillante (face) qui sert d'arrêt lors de la fermeture.
[0046] Selon l'invention, cet obstacle est surmonté en employant un "châssis" avant 250
légèrement saillant ( une partie seulement du châssis est incrusté dans les gorges
avant du plancher et des côtés ) et un châssis arrière 251 complètement incrusté dans
ces mêmes gorges mais arrière cette fois, ce qui a pour résultat de rendre la caisse
lisse et plane dans sa partie arrière.
[0047] Les châssis employés pour le tiroir sont constitués d'une matière très dure, par
exemple de l'acier, de façon à ce que ce tiroir garde toute sa rigidité latérale.
De toute manière, les faces avant et arrière du tiroir qui sont glissées dans les
rainures des côtés contribuent beaucoup à cette rigidité latérale.
[0048] Les FIG 25 à 31 décrivent tout le processus de montage d'un tiroir, jusqu'à son introduction
dans un casier selon l'invention (emboîtement de " Matriochka "). On notera que la
face avant du tiroir est légèrement inclinée vers l'arrière pour permettre à l'utilisateur
de glisser les doigts entre la partie haute de cette face et le dessus du châssis
avant qui devient ainsi une poignée 320.
[0049] Selon encore d'autres nouveaux aspects de l'invention, il y a lieu de noter que toutes
les formes extérieures sont possibles pour les planchers de la structure pour autant
que l'on puisse encore les introduire dans les châssis.
[0050] La FIG 34 illustre bien comment les planchers ont été élargis par deux demi cercles
341 qui dépassent à gauche et à droite de la structure lorsque celle ci est assemblée.
Ces planchers en leurs centres sont évidés en cercle 342. Il en est de même des côtés
(345, 346).
[0051] Dans les FIG 44, 45 et 46, on peut constater que les planchers ont été allongés en
profondeur, ce qui a pour effet qu'ils dépassent en porte à faux à l'arrière de la
structure en augmentant donc la profondeur générale de celle ci.
[0052] Dans ce cas de figure, si on ménage des gorges à gauche et à droite du dessus d'une
partie de plancher qui se trouve en porte à faux et qui appartient à un casier inférieur
et des gorges équivalentes sur le DESSOUS d'une partie de plancher dans la même situation
mais qui appartient au casier directement supérieur, on comprendra que l'on peut glisser
deux parois à gauche et à droite et entre ces deux parties de plancher, en formant
de la sorte un cube ouvert sur deux faces qui dépasse de la structure initiale tout
en lui étant solidaire (non illustré). Ceci constitue un autre aspect important de
la présente invention.
[0053] Toutes les formes extérieures sont également possibles pour les châssis ou châssis
echelle.
[0054] Pour autant que l'on puisse bâtir la structure selon l'invention dans au moins deux
châssis ou châssis échelle, peu importe la forme extérieure de ceux ci ; seul la forme
intérieure doit être un quadrilatère.
[0055] A la FIG 35 on a monté la structure dans deux châssis dont l'extérieur est de forme
circulaire.
[0056] A la FIG 36 la structure a été assemblée avec deux châssis en forme d'arche percés
chacun de plusieurs quadrilatères.
[0057] A la FIG 37 la forme des châssis a permis de bâtir un escalier, ici à trois marches
selon l'invention. Les casiers, rendus profonds et larges, deviennent des marches;
les toits 371 des casiers deviennent des dessus de marche qui sont maintenus latéralement
fixés par deux entailles extérieures ménagées dans leur profondeur ( on se réfère
toujours aux ouvertures des casiers vue de face pour comprendre la description ) et
qui sont maintenus d'avant en arrière par la limite de l'intérieur des châssis avant
et arrière .
[0058] On notera aussi que toutes les formes d'évidement sont possibles a l'intérieur des
panneaux de cotés et des panneaux de plancher.
[0059] Dans la FIG 34, on a noté que les panneaux de plancher et les panneaux de côtés ont
été évidés en cercle sans nuire à la solidité de la structure.
[0060] Dans la FIG 38, les deux côtés et le plancher d'une structure ont été évidés par
des formes de quadrilatère.
[0061] La FIG 39 illustre une structure de trois casiers en cours de montage selon le brevet
européen 0 794 716. Les casiers appartenant à cette structure sont munis de deux côtés
avec respectivement deux gorges chacun. Ces côtés sont coincés entre un toit et un
plancher parfaitement identiques, munis chacun de quatre encoches et de deux gorges.
[0062] Si on pratique de très grands évidements en forme de quadrilatère dans les deux côtés,
le toit et le plancher d'une telle structure, on obtient ce que montre en partie la
FIG 40, c'est à dire un cube dont il ne reste pratiquement que les arêtes
[0063] Ce cube 400 constitue ici un pied de table. Les quatre évidements 401 qui proviennent
respectivement des deux côtés, du plancher et du toit sont parfaitement identiques.
Selon un aspect de l'invention, ils peuvent être fixés tous les quatre, par exemple,
à l'aide de quatre vis 402 (ou à l'aide de tout autres moyens connus en soi) sur un
panneau posé sur le dessus des deux côtés et entre le dessus des deux châssis , affleurant
à ceux ci.
[0064] Les quatre évidements récupérés constituent alors avantageusement le plateau de la
table.
[0065] La FIG 40 illustre la table ainsi constituée en vue légèrement plongée, la FIG 40
bis offre la même vue avec tous les constituants visibles, la FIG 41 montre une vue
en contre plongée dans laquelle on aperçoit bien le panneau 410 posé sur lequel sont
vissés les quatre évidements récupérés qui constituent le plateau de la table.
[0066] Par ailleurs, dans la FIG 42, on peut voir qu'on emploie un seul châssis 420 destiné
à bâtir une structure de un casier prévu pour être muni d'un toit selon le premier
aspect de l'invention et un seul châssis échelle 421 destiné à bâtir une structure
de deux casiers superposés, prévue sans toit.
[0067] La FIG 43 montre que lorsque l'on monte complètement le casier du bas avec son toit,
on obtient naturellement une chaise.
[0068] Selon encore un autre aspect de l'invention, comme alternative au premier aspect
de l'invention, on propose également un système de store en tissu ou autre matière
souple qui convient pour fermer toute sorte de meuble.
[0069] On a vu qu'une barre transversale fixée à la partie supérieure de l'ouverture d'un
casier (FIG 14 bis et 14 ter) peut donc servir de pivot pour une porte coulissante
et basculante.
[0070] Selon une variante, on peut installer un store à la place d'une porte basculante,
en plaçant une autre barre dans la même position que la première, mais à l'arrière
du casier.
[0071] Comme le montre la FIG 20 bis, on a inséré une pièce de tissus 210 au dessus des
deux barres transversales avant et arrière.
[0072] Cette pièce de tissus a la largeur de l'ouverture du casier (ou un peu plus) et la
longueur correspondant à la hauteur de l'ouverture du casier augmenté de la distance
entre les deux barres 114. A l'extrémité de ses parties avant et arrière, cette pièce
est équipée d'ourlets.
[0073] Dans l'ourlet avant nous glissons un poids X et dans l'ourlet arrière deux fois ce
poids X, par exemple sous forme de tige 211 insérée dans lesdits ourlets.
[0074] Si on relève ou si on abaisse la partie avant du store ainsi constitué, on a constaté
que, depuis la position tout à fait fermée jusqu'à la position tout à fait ouverte,
le store reste dans la position où on l'a mis.
[0075] La FIG 21 illustre bien comment ce système simple peut être adapté à l'invention.
On voit ici un casier coupé en deux pour la compréhension et dont les côtés 215 ont
été par ailleurs largement évidés de rectangles. Le store est montré en position fermée
et trois quart ouverte.
[0076] La FIG 22 montre les mêmes situations avec le casier entier.
[0077] Le principe selon cet aspect de l'invention peut être appliqué avec toute autre matière
souple et avec les poids fixés de n'importe quelle façon.
[0078] Selon encore un autre aspect de l'invention on propose un nouveau système pour former
un toit.
[0079] Dans certains cas (quand la structure est montée avec un panneau de plancher et deux
panneaux de côtés par casier) dans le brevet initial susmentionné, lorsque l'on monte
une structure selon l'invention comportant plusieurs casiers superposés, le plancher
du casier supérieur sert de toit au casier inférieur. Le dernier casier se retrouve
cependant alors sans toit (FIG 1).
[0080] On y remédie en prolongeant le dessus de chaque montant des deux châssis échelle
d'une distance égale à l'épaisseur d'un plancher.
[0081] A l'intérieur des quatre excroissances ainsi formées (FIG 8), nous plaçons un plancher
identique aux autres qui prend alors la fonction de toit (FIG 2).
[0082] Selon une variante, on peut élargir ce nouveau toit jusqu'aux deux bords extérieurs
des deux châssis qui forment la structure. Cet élargissement se fera dans la partie
du toit comprise entre les deux échelons des châssis échelle (FIG 3).
[0083] Cette opération permet de juxtaposer plusieurs structures de même hauteur de façon
parfaitement jointive en obtenant une surface de toit lisse et plane (FIG 14).
[0084] Selon encore un autre aspect, pour des raisons esthétiques, il est possible de supprimer
les rebords du toit qui dépassent des échelons vers l'avant et/ou vers l'arrière sans
nuire ni à sa stabilité latérale, ni à sa stabilité d'avant en arrière (FIG 20).
[0085] La présente demande de brevet concerne tout élément nouveau y divulgué dans la description
et dans les dessins annexés, pris isolément ou en combinaison.
1. Porte verticale (151) pour compartiment, par exemple un casier de meuble, constitué
de deux feuilles (151, 151') essentiellement parallèles, rigides ou semi-rigides,
solidarisées sur le côté supérieur et de préférence au côté inférieur, enserrant ou
étant positionnées de part et d'autre d'une barre (114), de préférence de section
ronde, fixée transversalement à la partie supérieure de l'ouverture du compartiment,
ladite porte étant apte à basculer d'une position verticale à une position horizontale,
et coulisser vers l'intérieur du compartiment, autour de ladite barre, des moyens
(161) étant prévus sur les parois latérales du compartiment pour maintenir la porte
en position essentiellement rentrée et horizontale.
2. Porte selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans laquelle la solidarisation,
du côté inférieur et/ou supérieur, est effectuée par l'assemblage des côtés des feuilles
sur au moins une latte ou réglette dont l'épaisseur conditionne la distance entre
les deux feuilles, épaisseur égale ou légèrement supérieure à celle de ladite barre.
3. Porte selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans laquelle la barre
est fixée aux parois latérales du compartiment.
4. Porte selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans laquelle les feuilles
sont en matière plastique, par exemple du polypropylène, éventuellement translucides.
5. Porte selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans laquelle les feuilles
parallèles sont formées par pliage essentiellement en deux parties d'une feuille originale.
6. Porte selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans laquelle le pliage
forme à sa partie supérieure une troisième surface allongée (152), perpendiculaire
aux feuilles, de largeur égale ou légèrement supérieure à l'épaisseur de la barre.
7. Porte selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans laquelle les moyens
de maintien de la porte sont des éléments en saillie vers l'intérieur dans la partie
supérieure des côtés du compartiments, par exemple des chevilles fichées dans les
panneaux latéraux.
8. Porte selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans laquelle les extrémités
inférieures des feuilles comportent une bande en repli vers l'intérieur, l'ensemble
feuilles et replis étant solidarisé par une pièce d'assemblage (88) les pincant.
9. Structure rigide tridimensionnelle composée d'au moins deux châssis (3) plats parallèles
comprenant un ou des évidements formant échelons (10) et montants (9), et de deux
types de panneaux (2, 21), découpés et résultant d'une opération de sciage ou de moulage,
disposés perpendiculairement au plan des châssis,
caractérisé en ce que les panneaux latéraux (2) sont placés tangents aux montants (9) d'au moins deux châssis
(3) et sont munis d'encoches et/ou de gorges (61) enserrant la une tranche respectivement
d'un échelon et/ou d'un montant des châssis (3), lesdits panneaux latéraux reposant
sur des panneaux (21) de plancher, perpendiculaires aux montants des châssis (3),
et munis d'encoches (7) et/ou de gorges (61) enserrant une tranche des châssis (3),
structure dans laquelle il y a au moins trois panneaux pour chaque intervalle entre
les échelons du châssis caractérisé en ce que les compartiments formés dans lesdits intervalles comportent des portes selon n'importe
laquelle des revendications précédentes.
10. Porte constituée de deux feuilles, rigides ou semi-rigides, solidarisées sur un côté
et de préférence au côté opposé, lesdites feuilles étant essentiellement parallèles
et positionnées de part et d'autre d'une barre fixée transversalement à une extrémité
de l'ouverture du compartiment, ladite porte étant apte à basculer d'une première
position vers une deuxième position perpendiculaire à la première, et coulisser vers
l'intérieur du compartiment, autour de ladite barre, des moyens de support latéraux
étant prévus pour maintenir la porte dans une des deux positions.
11. Méthode de rigidification d'une structure selon le préambule de la revendication 7,
pour éviter les déformations de ladite structure d'avant en arrière comprenant l'enchâssement
d'une bille, d'un cylindre ou d'un ergot dans le plancher horizontal, élément destiné
à se loger dans un évidement prévu sur la tranche d'au moins un panneau de côté.
12. Structures selon le préambule de la revendication 7 caractérisées en ce qu'elles sont reliées par au moins un élément de liaison sous forme de planche formant
étagère et dont les extrémités coulissent au niveau des échelons, soit entre le dessus
du côté du compartiment inférieur et le dessous du plancher supérieur, la distance
entre les deux structures pouvant varier en fonction du degré de coulissement, ladite
planche pouvant éventuellement déborder latéralement d'une ou desdites structures.
13. Méthode de fabrication d'un toit plat dans les cas de figure où la structure n'en
possédait pas.
14. Structure selon le préambule de la revendication 7 dans laquelle toutes les formes
sont possibles pour les planchers pour autant que l'on puisse encore les introduire
dans les châssis ou châssis- échelles.
15. Structure selon le préambule de la revendication 7 constituant un tiroir.
16. Structure selon le préambule de la revendication 7 dans laquelle toutes les formes
sont possibles pour les échelles ou châssis- échelles, offrant entre autres la possibilité
de construire un escalier et une poutre en forme d'arche.
17. Système de store en tissus ou autres matières souples qui convient également pour
d'autres meubles.
18. Structure selon le préambule de la revendication 7 dans laquelle toutes les formes
sont possibles pour l'intérieur des panneaux de côtés (évidemment en forme de cercle,
polygone, quadrilatère), qu'ils proviennent ou non de l'intérieur des échelles offrant
ainsi la possibilité de fabriquer une table , toutes les formes étant également possibles
pour l'extérieur des panneaux de côtés pour autant qu'ils ne proviennent pas de l'intérieur
des échelles.
19. Structure selon le préambule de la revendication 7 constituant une chaise .