(19)
(11) EP 1 790 395 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
30.05.2007  Bulletin  2007/22

(21) Numéro de dépôt: 06021598.5

(22) Date de dépôt:  16.10.2006
(51) Int. Cl.: 
A63C 5/03(2006.01)
A63C 5/04(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU LV MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR MK YU

(30) Priorité: 23.11.2005 FR 0511866

(71) Demandeur: Salomon S.A.
74370 Metz-Tessy (FR)

(72) Inventeurs:
  • Adamczewski, David
    74000 Annecy (FR)
  • Rancon, Henri
    74000 Annecy (FR)

   


(54) Planche de glisse ou de roulage


(57) Planche de glisse ou de roulage (1) présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale (Lo) entre une première extrémité (2) et une deuxième extrémité (3) de la planche (1), une largeur mesurée selon une direction transversale (Wo) entre un premier bord (4) et un deuxième bord (5), et une hauteur mesurée entre un dessous (6) et un dessus (7), le pourtour de la planche comprenant les extrémités et les bords.
Le pourtour comprend au moins une portion rectiligne (51, 52, 53, 61, 62, 63).




Description


[0001] L'invention se rapporte au domaine des planches de glisse ou de roulage destinées à la pratique du surf sur neige ou sur eau, du ski sur neige ou sur eau, du skateboard, ou autre.

[0002] Une planche présente traditionnellement une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une première extrémité et une deuxième extrémité, une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord et un deuxième bord, et une hauteur mesurée entre un dessous et un dessus.

[0003] Pour la conduire, un utilisateur sollicite la planche. C'est notamment le cas en surf sur neige, ou snowboard, par exemple quand la planche est en appui sur un bord dans une pente ou bien quand elle avance dans une zone bosselée. Etant donné que les deux pieds sont orientés sensiblement transversalement par rapport à la planche, l'utilisateur effectue notamment des prises de carre avant du côté des pointes de pieds, des prises de carre arrière du côté des talons, ou encore des glissades à plat par exemple dans le sens de la longueur de la planche.

[0004] Le pourtour de la planche comprend les extrémités et les bords. Ces derniers sont généralement incurvés selon une courbe régulière, de façon que la planche soit plus étroite vers son milieu que vers ses extrémités. Les lignes de cotes sont incurvées. Ainsi les bords sont concaves en direction longitudinale, pour favoriser l'inscription en courbe de la planche. Cependant la maîtrise des trajectoires de la planche n'est pas toujours facile. En effet, lors des prises de carre, une partie significative des sollicitations de conduite sont exercées au niveau des pieds. Les zones de retenue des pieds sont en quelque sorte affectées à la transmission des sollicitations liées à la conduite de la planche. Cependant, il est apparu que cette affectation ne permet pas toujours une maîtrise complète de la conduite.

[0005] Egalement il arrive que, pour certains styles de conduite, la pression de contact ne s'exerce pas à l'endroit idéal. Par exemple, pour obtenir une conduite stable en ligne droite, il est souhaitable que les pressions de contact au sol s'exercent vers les extrémités de la planche. Le fait que ces pressions s'exercent au niveau des pieds, c'est-à-dire en retrait des extrémités, altère la stabilité en ligne droite. Un autre exemple est celui d'une conduite acrobatique sur un parcours avec obstacles. Il arrive que l'utilisateur effectue des prises de carre avec appui entre les pieds. Dans ce cas il est utile que les pressions de contact au sol soient fortes entre les pieds. Le fait que les sollicitations s'exercent au niveau des pieds réduit la précision de conduite pour le passage de certains obstacles.

[0006] Egalement, il arrive que la pression de contact avec le sol, liée aux sollicitations, soit insuffisante. Dans ce cas la planche dérape contre la volonté de l'utilisateur.

[0007] L'invention a notamment pour but de faire en sorte que, pour une planche donnée, la pression de contact au sol s'exerce à l'endroit idéal. En d'autres termes la planche doit être adaptée à un style de conduite.

[0008] L'invention a encore pour but de faire en sorte qu'une planche puisse être polyvalente, dans le sens où elle présente plusieurs portions au niveau desquelles la pression de contact au sol est élevée.

[0009] L'invention a aussi pour but de faire en sorte que la pression de contact au sol soit la plus forte possible, c'est-à-dire plus forte qu'avec une planche selon l'art antérieur.

[0010] Ainsi l'invention propose une planche de glisse d'un type présentant une ligne de cotes dont le profil général est concave, la planche présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une première extrémité et une deuxième extrémité de la planche, une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord et un deuxième bord, et une hauteur mesurée entre un dessous et un dessus, le pourtour de la planche comprenant les extrémités et les bords.

[0011] La planche selon l'invention est caractérisée par le fait que le pourtour comprend au moins une portion rectiligne.

[0012] Chaque portion rectiligne crée en pratique une longueur rectiligne de contact avec le sol. Bien entendu le corollaire est que cette longueur n'est pas incurvée, en particulier pas dans un sens de concavité du pourtour. En fait, la portion rectiligne peut être assimilée à une corde qui sous-tend une portion d'arc du contour incurvé. Ainsi là où elle s'étend une portion rectiligne élargit la planche, dans un cas où le bord est globalement concave longitudinalement entre les extrémités. En d'autres termes la surface de la planche est accrue, car la surface du tronçon qui comprend la portion rectiligne du bord est accrue. L'accroissement de surface est délimité par la portion d'arc et la corde qui la sous-tend.

[0013] Une portion rectiligne du pourtour définit un lieu supplémentaire où la pression de contact avec le sol est initiée, en comparaison avec une planche selon l'art antérieur, dans un cas où cette pression n'existait pas. Bien entendu la portion rectiligne est un lieu où la pression de contact avec le sol est accrue, toujours en comparaison avec une planche selon l'art antérieur, dans un cas où cette pression existait. Aussi, la portion rectiligne est un lieu le long duquel la pression de contact s'étend. Cela signifie que la portion rectiligne répartit des impulsions ou des sollicitations sur toute sa longueur.

[0014] Un avantage qui en résulte est qu'il est possible de fabriquer une planche pour laquelle la pression de contact au sol s'exerce à l'endroit idéal, indépendamment de la position des pieds. Dans ce cas il s'agit par exemple d'une planche adaptée à un style de conduite spécifique.

[0015] Un autre avantage est qu'il est possible de fabriquer une planche polyvalente, dans le sens où elle présente plusieurs portions au niveau desquelles la pression de contact au sol est élevée. Bien entendu chaque portion est rectiligne.

[0016] Un autre avantage est qu'au niveau d'une portion rectiligne, la pression de contact avec le sol est plus forte. Des dérapages intempestifs sont ainsi évités.

[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, par des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel :
  • la figure 1 est une vue en perspective d'une planche selon une première forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1,
  • la figure 3 est une coupe similaire à la figure 2, pour une alternative de construction qui fait partie de la première forme de réalisation,
  • la figure 4 est une vue schématique de dessus, de la planche de la figure 1, qui fait apparaître les spécificités de l'invention par rapport à une planche selon l'art antérieur,
  • la figure 5 est une vue de dessus de la planche selon la figure 1,
  • la figure 6 est une vue de dessus d'une planche selon une deuxième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 7 est une vue de dessus d'une planche selon une troisième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 8 est une vue de dessus d'une planche selon une quatrième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 9 est une vue de dessus d'une planche selon une cinquième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 10 est une vue de dessus d'une planche selon une sixième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 11 est une vue de dessus d'une planche selon une septième forme de réalisation de l'invention.


[0018] Bien que les formes de réalisation concernent une planche de snowboard, il doit être compris qu'elles ont trait également à d'autres planches adaptées à la pratique de sports comme évoqués avant.

[0019] La première forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 1 à 5.

[0020] De manière connue comme on le voit notamment sur la figure 1, une planche de snowboard 1 présente une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une première extrémité 2 et une deuxième extrémité 3. La direction longitudinale est repérée à l'aide de l'axe longitudinal central Lo. La planche 1 présente également une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord latéral 4 et un deuxième bord latéral 5, ainsi qu'une hauteur mesurée entre un dessous ou face de glisse 6 et un dessus ou face d'accueil 7. La direction transversale est repérée à l'aide de l'axe transversal central Wo. Le pourtour de la planche comprend les extrémités et les bords. Pour chaque bord, la ligne de cotes est concave par rapport à la direction longitudinale Lo.

[0021] Bien entendu, la direction transversale est perpendiculaire à la direction longitudinale, et est parallèle à la face de glisse 6.

[0022] La planche 1 présente également, de la première extrémité 2 à la deuxième extrémité 3, une première zone d'extrémité 8, une première ligne de contact W1, une zone centrale 9, une deuxième ligne de contact W2, et une deuxième zone d'extrémité 10. La zone centrale 9 comprend elle-même successivement, entre les lignes de contact W1, W2, une première zone intermédiaire 15, une première zone de retenue 16, une deuxième zone intermédiaire 17, une deuxième zone de retenue 18, et une troisième zone intermédiaire 19.

[0023] Chaque zone de retenue 16, 18 est prévue pour recevoir un dispositif de retenue d'un pied d'un utilisateur. Les dispositifs, non représentés, peuvent être solidarisés à la planche 1 par un moyen tel que des vis. Chaque zone de retenue 16, 18 est munie à cet effet d'orifices filetés 20.

[0024] Chacune des lignes de contact W1, W2 est une ligne, sensiblement transversale de la planche 1, au niveau de laquelle la face de glisse 6 touche une surface plane quand la planche 1 repose sur la surface sans influence extérieure.

[0025] L'aspect général de la planche 1 est celui d'une plaque allongée. Le dessous 6 est légèrement concave entre les lignes de contact W1, W2. Il 6 présente un creux ou arrondi intérieur qui s'étend le long de la zone centrale 9, sensiblement de la première 15 à la troisième 19 zone intermédiaire. Dans la forme de réalisation représentée, l'arrondi présente une géométrie régulière. Le dessus 7 quant à lui est généralement convexe dans la zone centrale 9. Il 7 présente deux légères proéminences représentées par des épaisseurs plus grandes dans les zones de retenue 16, 18. Aussi, la planche est légèrement réduite en largeur entre les bords 4, 5 au niveau de la deuxième zone intermédiaire 17.

[0026] La hauteur de la planche 1 est visualisée en coupe sur la figure 2.

[0027] De la face de glisse 6 à la face d'accueil 7, la planche 1 présente une semelle 21, un premier renfort 22, un noyau 23, un deuxième renfort 24, et une couche de protection 25.

[0028] Selon le type de planche le nombre de renforts peut être modifié et être inférieur ou supérieur à deux. La planche peut ne comprendre aucun renfort ou aucune couche de protection.

[0029] La semelle 21 est fabriquée par exemple avec une matière plastique contenant du polyéthylène. La couche de protection 25 est fabriquée par exemple avec une matière plastique contenant un acétyl-butadienne-styrène.

[0030] Selon la première forme de réalisation, chacun des renforts 22, 24 est réalisé à partir de fibres imprégnées d'une résine. Les fibres peuvent être faites avec tout matériau, ou avec tout mélange de matériaux, tels que du verre, du carbone, de l'aramide, du métal, ou autre. Le noyau 23 comprend un corps principal 26 qui lui confère son aspect général. Le corps principal 26 comprend par exemple du bois, une mousse d'une matière synthétique, ou tout autre matériau.

[0031] Les renforts 22, 24 et le noyau 23 forment un panneau sandwich qui s'étend selon au moins 50% de la surface de la planche, et de préférence sensiblement selon la totalité de la surface.

[0032] La planche 1 comprend encore un premier longeron latéral 30 situé au niveau du premier bord latéral 4, ainsi qu'un deuxième longeron latéral 31 situé au niveau du deuxième bord latéral 5. Cela confère à la planche une structure de type caisson. Un longeron 30, 31 comprend par exemple une matière synthétique, telle qu'un acétyl-butadienne-styrène.

[0033] Alternativement, comme on le voit sur la figure 3, il peut être prévu une construction qui fait partie de la première forme de réalisation de l'invention. Cette alternative exclut les longerons. Les premier 22 et deuxième 24 renforts se joignent directement. Cela confère à la planche une structure de type coque.

[0034] Bien entendu, toute autre structure peut être prévue. Par exemple une portion de la planche peut être de type caisson, alors qu'une autre est de type coque.

[0035] Il est également prévu une carre périphérique 32 qui borde la semelle 21. La carre 32 est continue mais elle pourrait aussi être segmentée, ou ne pas s'étendre sur toute la périphérie. Par exemple elle pourrait comprendre une portion située le long du premier bord 4 et une portion située le long du deuxième bord 5. La carre 32 comprend de préférence un métal, ou un alliage métallique, tel que l'acier, ou autre.

[0036] Selon l'invention, comme on le voit sur les figures 1, 4 et 5, le pourtour de la planche 1 comprend au moins une portion rectiligne 51, 52, 53, 61, 62, 63. Bien entendu, une carre située au niveau de la portion est rectiligne.

[0037] Lors d'une prise de carre chaque portion rectiligne 51, 52, 53, 61, 62, 63 accroît, à sa hauteur, la pression de contact de la planche avec le sol. De plus l'intégralité d'une portion rectiligne participe à la transmission de sollicitations de conduite appliquées à son niveau. Cela signifie qu'une force ponctuelle, comme une impulsion fournie par un pied, est répartie en un faisceau de forces le long de la portion.

[0038] Selon la première forme de réalisation décrite, et ce de manière non limitative comme on le vérifiera après, chaque bord latéral 4, 5 de la planche présente plusieurs portions rectilignes. Par exemple, depuis la première extrémité 2 jusqu'à la deuxième extrémité 3, le premier bord latéral 4 présente chronologiquement une première 51, une deuxième 52, et une troisième 53 portions rectilignes. C'est-à-dire trois portions. Par analogie, le deuxième bord latéral 5 présente une première 61, une deuxième 62, et une troisième 63 portions rectilignes.

[0039] Le long du premier bord latéral, la première portion rectiligne 51 s'étend en partie dans la première zone de retenue 16 et en partie dans la première zone intermédiaire 15. Sa localisation confère à la portion rectiligne 51 l'aptitude à accroître la pression de contact, de la planche avec le sol, dans la zone de retenue 16. Cette localisation répartit aussi les impulsions de conduite le long de la portion 51 dans la zone de retenue 16. La localisation de la portion rectiligne 51 permet dans la même logique l'accroissement de la pression de contact, ainsi que la répartition d'impulsions, dans la première zone intermédiaire 15. Au total la première portion rectiligne 51 accroît la pression de contact au sol à la fois dans la première zone de retenue 16 et dans la première zone intermédiaire 15. En d'autres termes la première portion rectiligne 51 étend la longueur du bord 4 efficiente lors de sollicitations, liées à la conduite, qui s'exercent dans la première zone de retenue 16 ou dans la première zone intermédiaire 15. Selon la première forme de réalisation décrite, la longueur efficiente s'est allongée depuis la première zone de retenue 16 jusqu'à proximité de la première ligne de contact W1. Cela accroît la stabilité de la planche dans les courbes à grand rayon de courbure, ou dans les trajectoires plus droites quand la planche est en appui sur le premier bord 4.

[0040] Bien entendu la localisation de la première portion rectiligne 51 peut alternativement être différente. La portion 51 peut s'étendre plus ou moins dans chacune des zones de retenue 16 et intermédiaire 15.

[0041] Toujours le long du premier bord latéral 4, la deuxième portion rectiligne 52 s'étend dans la deuxième zone intermédiaire 17. Là aussi la deuxième portion 52 accroît la pression de contact au sol, et répartit les impulsions ou les efforts liés à la conduite, sur toute sa longueur. Cela accroît la précision de conduite de la planche lors d'appuis entre les pieds, par exemple sur des parcours avec obstacles.

[0042] Encore le long du premier bord latéral 4, la troisième portion rectiligne 53 s'étend en partie dans la deuxième zone de retenue 18 et en partie dans la troisième zone intermédiaire 19. Là aussi, par analogie avec la première 51, la troisième portion 53 accroît la pression de contact au sol, et répartit les impulsions ou les efforts liés à la conduite, sur toute sa longueur. En l'occurrence la répartition se fait à 1a fois dans la deuxième zone de retenue et dans la troisième zone intermédiaire 19. Là encore la longueur efficiente du bord 4 s'est allongée depuis la deuxième zone de retenue 18 jusqu'à proximité de la deuxième ligne de contact W2. Cela accroît la stabilité de la planche dans les courbes à grand rayon de courbure, ou dans les trajectoires plus droites quand la planche est en appui sur le premier bord 4.

[0043] D'un point de vue géométrique, la première portion rectiligne 51 forme un angle avec la direction longitudinale Lo. Plus précisément la première portion 51 est orientée de façon que la planche 1 se rétrécisse dans un sens d'éloignement de la première zone d'extrémité 8. Par analogie la troisième portion rectiligne 53 forme un angle avec la direction longitudinale Lo. La troisième portion 53 est orientée de façon que la planche 1 se rétrécisse dans un sens d'éloignement de la deuxième zone d'extrémité 10.Entre les première 51 et troisième 53, la deuxième portion rectiligne 52 est sensiblement parallèle à la direction longitudinale Lo. Il en résulte que le premier bord 4 est généralement concave selon la direction longitudinale Lo, entre les zones d'extrémité 8, 10. Cela confère à la planche 1 une bonne aptitude à la négociation de courbes, au moins du côté du premier bord latéral 4.

[0044] Selon la première forme de réalisation décrite, et sans que cela constitue une limitation, ce qui a été décrit pour le premier bord 4 s'applique au deuxième 5.

[0045] Synthétiquement, les première 61, deuxième 62 et troisième 63 portions rectilignes du deuxième bord latéral 5 sont respectivement les homologues des première 51, deuxième 52 et troisième 53 portions rectilignes du premier bord latéral 4.

[0046] Ainsi la première portion 61 du deuxième bord 5 s'étend en partie dans la première zone de retenue 16 et en partie dans la première zone intermédiaire 15. La deuxième portion 62 s'étend dans la deuxième zone intermédiaire 17. La troisième portion 63 s'étend en partie dans la deuxième zone de retenue 18 et en partie dans la troisième zone intermédiaire 19. D'un point de vue géométrique, la première portion 61 rétrécit la planche 1 dans un sens d'éloignement de la première zone d'extrémité 8. La troisième portion 63 rétrécit la planche 1 dans un sens d'éloignement de la deuxième zone d'extrémité 10. La deuxième portion rectiligne 62 est sensiblement parallèle à la direction longitudinale Lo. Ainsi le deuxième bord 5 est généralement concave selon la direction longitudinale Lo, entre les zones d'extrémité 8, 10. Cela confère à la planche 1 une bonne aptitude à la négociation de courbes, du côté du deuxième bord latéral 5.

[0047] Etant donné que les premier 4 et deuxième 5 bords latéraux sont concaves, la planche 1 est rétrécie vers son milieu dans la direction transversale. On remarque que les extrémités 2, 3 sont quant à elles convexes. Elles 2, 3 ont par exemple un profil arrondi qui permet une bonne pénétration dans la neige.

[0048] Les portions rectilignes 51, 52, 53, 61, 62, 63 accroissent la surface de la planche 1, comme on peut l'observer sur le schéma de la figure 4. En effet cette dernière représente simultanément une planche selon l'art antérieur et la planche 1 selon l'invention. Les deux planches sont identiques excepté pour la géométrie de leurs bords respectifs. La planche selon l'art antérieur présente un premier bord latéral concave 71, incurvé de manière continue, ainsi qu'un deuxième bord latéral concave 72, lui aussi incurvé de manière continue. Ces bords latéraux 71, 72 sont des lignes fictives de référence pour la planche 1 de l'invention.

[0049] La comparaison des planches se fait sur la base suivante. Les deux planches présentent respectivement la même longueur, les mêmes largeurs au niveau des lignes de contact W1, W2, ainsi que les mêmes géométries des zones d'extrémité 8, 10. Chaque extrémité d'une portion rectiligne 51, 52, 53, 61, 62, 63, de la planche 1 selon l'invention, se confond avec un point d'une ligne fictive 71, 72. Ainsi la surface de la planche 1 est augmentée au niveau de chaque portion rectiligne, d'une valeur mesurée entre la portion et la ligne fictive.

[0050] Par exemple la première portion 51, le long du premier bord latéral 4, s'étend depuis une première extrémité 73 jusqu'à une deuxième extrémité 74. Cette première portion 51 crée un premier accroissement de surface 75, au niveau du premier bord 4 de la planche 1, lequel 75 s'étend le long de la portion. Bien entendu l'accroissement de surface 75 présente une géométrie allongée, avec des extrémités affinées et un centre plus large. La première portion 51 correspond en fait à la corde qui sous-tend l'arc de cercle 71.

[0051] Par analogie la deuxième portion 52 s'étend depuis une première extrémité 76 jusqu'à une deuxième extrémité 77, en créant un deuxième accroissement de surface 78. Ensuite la troisième portion 53 s'étend depuis une première extrémité 79 jusqu'à une deuxième extrémité 80, en créant un troisième accroissement de surface 81. Pour la première forme de réalisation de l'invention, trois accroissements de surface 75, 78, 81 sont créés au niveau du premier bord latéral 4.

[0052] Par analogie trois accroissements de surface sont créés au niveau du deuxième bord latéral 5. Ainsi la première portion 61 s'étend depuis une première extrémité 90 jusqu'à une deuxième extrémité 91, en créant un premier accroissement de surface 92. Puis la deuxième portion 62 s'étend depuis une première extrémité 93 jusqu'à une deuxième extrémité 94, en créant un deuxième accroissement de surface 95. Ensuite la troisième portion 63 s'étend depuis une première extrémité 96 jusqu'à une deuxième extrémité 97, en créant un troisième accroissement de surface 98.

[0053] La présence des portions rectilignes 51, 52, 53, 61, 62, 63 de chaque côté de la planche permet une meilleure accroche et une plus grande étendue des pressions de contact de chaque côté de la planche.

[0054] Selon la première forme de réalisation de l'invention, les portions rectilignes 51, 52, 53, 61, 62, 63 sont juxtaposées le long de leurs bords 4, 5 respectifs. Ainsi la deuxième extrémité 74 de la première portion 51 se confond avec la première extrémité 76 de la deuxième portion 52. De même la deuxième extrémité 77 de la deuxième portion 52 se confond avec la première extrémité 79 de la troisième portion.

[0055] Par analogie la deuxième extrémité 91 de la première portion 61 se confond avec la première extrémité 93 de la deuxième 62. Et la deuxième extrémité 94 de la deuxième portion 62 se confond avec la première extrémité 96 de la troisième portion 63.

[0056] Pour résumer on peut écrire que les portions 51, 52, 53 et 61, 62, 63 se prolongent les unes les autres. Cela permet d'obtenir une meilleure accroche et une plus grande étendue des pressions sur la totalité de chacun des bords 4, 5, c'est-à-dire de manière continue entre les zones d'extrémités 8, 10. La planche 1 selon la première forme de réalisation est donc très polyvalente, pour une concavité de la ligne de cotes à peu près similaire à celle d'une planche selon l'art antérieur.

[0057] Il est également prévu une géométrie symétrique par rapport à l'axe longitudinal central Lo. Deux portions rectilignes 51, 52, 53, 61, 62, 63 en regard l'une de l'autre s'étendent le long d'un même tronçon de planche. Et les longueurs des portions en regard l'une de l'autre sont égales. Les orientations des portions en regard l'une de l'autre transversalement se font selon une même valeur d'angle, en valeur absolue. Par exemple la première portion 51 du bord 4 et la première portion 61 du bord 5 sont orientées d'une même valeur d'angle α1, par rapport à l'axe longitudinal Lo, comme on le voit notamment sur la figure 5. Cette valeur peut être comprise entre 2 et 30 degrés. Par analogie la troisième portion 53 du bord 4 et la troisième portion 63 du bord 5 sont orientées d'une même valeur d'angle β1, par rapport à l'axe longitudinal Lo. Là encore cette valeur peut être comprise entre 2 et 30 degrés. Les angles α1 et β1 peuvent être égaux ou différents. Les deuxièmes portions 52, 62 sont chacune parallèles à l'axe longitudinal Lo. Ainsi chacun des bords latéraux 4, 5 présente une géométrie à facettes, ces dernières étant matérialisées par les portions rectilignes 51, 52, 53, 61, 62, 63 à la manière d'un polygone.

[0058] Selon la première forme de réalisation de l'invention, il est aussi prévu une géométrie symétrique de la planche 1 par rapport à l'axe transversal central Wo. Ainsi les angles α1 et β1 sont identiques, et les longueurs des premières 51, 61 et troisièmes 61, 63 portions rectilignes sont identiques. Cela confère à la planche 1 une similitude de comportement pour les deux sens de déplacement en direction longitudinale.

[0059] Bien entendu, il peut alternativement être prévu que la planche 1 ne soit pas symétrique par rapport à l'axe transversal central Wo. Dans ce cas la planche offre deux types de comportement possibles.

[0060] D'autres formes de réalisation de l'invention sont décrites ci-après. Pour des raisons de commodité, ce sont principalement leurs spécificités par rapport à la première forme qui sont mises en évidence.

[0061] La deuxième forme est décrite à l'aide de la figure 6, sur laquelle une planche 111 est vue de dessus.

[0062] La planche 111 s'étend en longueur depuis une première extrémité 112 jusqu'à une deuxième extrémité 113, entre un premier bord latéral 114 et un deuxième bord latéral 115. La planche présente une première zone d'extrémité 116, une zone centrale 117, et une deuxième zone d'extrémité 118. La zone centrale 117 présente une première zone intermédiaire 119, une première zone de retenue 120, une deuxième zone intermédiaire 121, une deuxième zone de retenue 122, et une troisième zone intermédiaire 123.

[0063] Selon l'invention le premier bord 114 comprend une première portion rectiligne 131, qui s'étend depuis la première zone intermédiaire 119 jusqu'à la deuxième zone intermédiaire 121, ainsi qu'une deuxième portion rectiligne 132, laquelle s'étend depuis la deuxième zone intermédiaire 121 jusqu'à la troisième zone intermédiaire 123. Les deux portions 131, 132 se joignent pour former un Vé qui rend le bord 114 concave longitudinalement.

[0064] Par analogie le deuxième bord 115 comprend une première portion rectiligne 141, qui s'étend depuis la première zone intermédiaire 119 jusqu'à la deuxième zone intermédiaire 121, ainsi qu'une deuxième portion rectiligne 142, laquelle s'étend depuis la deuxième zone intermédiaire 121 jusqu'à la troisième zone intermédiaire 123. Les deux portions 141, 142 se joignent pour former un Vé qui rend le bord 115 concave longitudinalement.

[0065] La planche 111 selon la deuxième forme de réalisation est symétrique par rapport à un axe longitudinal central, et aussi par rapport à un axe transversal central. Cela rend la planche plus homogène dans son comportement.

[0066] Bien entendu il peut alternativement être prévu une absence de symétrie par rapport à l'axe longitudinal central, par rapport à l'axe transversal central, ou par rapport aux deux axes.

[0067] La troisième forme de réalisation est décrite à l'aide de la figure 7, sur laquelle une planche 151 est vue de dessus.

[0068] La planche 151 s'étend en longueur depuis une première extrémité 152 jusqu'à une deuxième extrémité 153, entre un premier bord latéral 154 et un deuxième bord latéral 155. Le premier bord 154 présente une ligne de cotes incurvée, concave longitudinalement. Le deuxième bord 155 quant à lui présente, selon l'invention, trois portions rectilignes 161, 162, 163. Ces dernières sont disposées comme pour la première forme de réalisation. Il s'agit ici d'obtenir une planche 151 avec un côté traditionnel, celui du premier bord incurvé 154, et un côté innovant, celui muni de portions rectilignes 155. Cela revient à dire que la planche 151 accroît et répartit les pressions de contact d'un seul côté. Ainsi la planche 151 se comporte de manière différente des deux côtés. Bien entendu, l'utilisateur peut choisir l'orientation transversale de ses pieds. En conséquence les talons peuvent appuyer soit vers le bord incurvé 154, soit vers le bord à facettes 155.

[0069] La quatrième forme de réalisation est décrite à l'aide de la figure 8, sur laquelle une planche 171 est vue de dessus.

[0070] La planche 171 s'étend en longueur depuis une première extrémité 172 jusqu'à une deuxième extrémité 173, entre un premier bord latéral 174 et un deuxième bord latéral 175. La planche 171 comprend une première zone d'extrémité 176, une zone centrale 177, et une deuxième zone d'extrémité 178. La zone centrale 177 comprend une première zone intermédiaire 179, une première zone de retenue 180, une deuxième zone intermédiaire 181, une deuxième zone de retenue 182, et une troisième zone intermédiaire 183.

[0071] Selon l'invention le premier bord latéral 174 comprend une première portion rectiligne 191, qui s'étend par exemple le long de la première zone intermédiaire 179 et de la première zone de retenue 180. Par analogie le deuxième bord latéral 175 comprend une première portion rectiligne 201, qui s'étend par exemple elle aussi le long de la première zone intermédiaire 179 et de la première zone de retenue 180. Ensuite, de la deuxième zone intermédiaire 181 jusqu'à la troisième zone intermédiaire 183, chacun des bords 174, 175 est respectivement prolongé au-delà de la portion rectiligne 191, 201 par une portion incurvée 192, 202. Pour chaque bord 174, 175, l'association d'une portion rectiligne 191, 201 et d'une portion incurvée 192, 202 forme une concavité longitudinale. Selon la quatrième forme de réalisation, la planche 171 permet une meilleure accroche au sol entre la première extrémité 172 et la première zone de retenue 180. Cela revient à dire qu'une extrémité de la planche 171 est plus directive que l'autre.

[0072] La cinquième forme de réalisation est décrite à l'aide de la figure 9, sur laquelle une planche 211 est vue de dessus.

[0073] La planche 211 s'étend en longueur depuis une première extrémité 212 jusqu'à une deuxième extrémité 213, entre un premier bord latéral 214 et un deuxième bord latéral 215. Là encore la planche 211 comprend une première zone d'extrémité 216, une zone centrale 217, et une deuxième zone d'extrémité 218, ainsi qu'une première zone intermédiaire 219, une première zone de retenue 220, une deuxième zone intermédiaire 221, une deuxième zone de retenue 222, et une troisième zone intermédiaire 223.

[0074] Selon l'invention, le premier bord 214 comprend cinq portions rectilignes 231, 232, 233, 234, 235. Ces dernières sont par exemple disposées chacune au niveau d'une zone intermédiaire ou de retenue 219, 220, 221, 222, 223 de la zone centrale 217. Par analogie le deuxième bord 215 comprend cinq portions rectilignes 241, 242, 243, 244, 245. Celles-ci sont par exemple disposées chacune au niveau d'une zone intermédiaire ou de retenue 219, 220, 221, 222, 223. La planche 211, selon la cinquième forme de réalisation, décline le concept d'une meilleure accroche pour chaque zone 219, 220, 221, 222, 223 de la zone centrale 217.

[0075] La sixième forme de réalisation est décrite à l'aide de la figure 10, sur laquelle une planche 251 est vue de dessus.

[0076] La planche 251 s'étend en longueur depuis une première extrémité 252 jusqu'à une deuxième extrémité 253, entre un premier bord latéral 254 et un deuxième bord latéral 255. Là encore la planche 251 comprend une première zone d'extrémité 256, une zone centrale 257, et une deuxième zone d'extrémité 258, ainsi qu'une première zone intermédiaire 259, une première zone de retenue 260, une deuxième zone intermédiaire 261, une deuxième zone de retenue 262, et une troisième zone intermédiaire 263.

[0077] Selon l'invention le premier bord 254 présente successivement, entre les zones d'extrémité 256, 258, les portions suivantes : une portion incurvée convexe 270, une portion incurvée concave 271, une première portion rectiligne 272 qui rétrécit la planche en s'éloignant de la première extrémité 252, une deuxième portion rectiligne 273 parallèle à la direction longitudinale de la planche, une troisième portion rectiligne 274 qui rétrécit la planche en s'éloignant de la deuxième extrémité 253, une portion incurvée concave 275, et une portion incurvée convexe 276. Selon la sixième forme de réalisation, les portions 270 à 276 se prolongent les unes les autres pour donner au premier bord 254 sa continuité. Le deuxième bord 255 présente une physionomie identique ou équivalente à celle du premier 254. Telle que configurée, la planche 251 est polyvalente.

[0078] La septième forme de réalisation est décrite à l'aide de la figure 11, sur laquelle une planche 281 est vue de dessus.

[0079] La planche 281 s'étend en longueur depuis une première extrémité 282 jusqu'à une deuxième extrémité 283, entre un premier bord latéral 284 et un deuxième bord latéral 285. Là encore la planche 281 comprend une première zone d'extrémité 286, une zone centrale 287, et une deuxième zone d'extrémité 288, ainsi qu'une première zone intermédiaire 289, une première zone de retenue 290, une deuxième zone intermédiaire 291, une deuxième zone de retenue 292, et une troisième zone intermédiaire 293.

[0080] Selon l'invention le premier bord 284 présente successivement, entre les zones d'extrémité 286, 288, les portions suivantes : une portion incurvée convexe 300, une portion incurvée concave 301, une première portion rectiligne 302 qui rétrécit la planche en s'éloignant de la première extrémité 282, une portion incurvée concave 303, une deuxième portion rectiligne 304 parallèle à la direction longitudinale de la planche, une portion incurvée concave 305, une troisième portion rectiligne 306 qui rétrécit la planche en s'éloignant de la deuxième extrémité 283, une portion incurvée concave 307, et une portion incurvée convexe 308. Selon la septième forme de réalisation, les portions 300 à 308 se prolongent les unes les autres pour donner au premier bord 284 sa continuité. Le deuxième bord 285 présente une physionomie identique ou équivalente à celle du premier 284. Telle que configurée, la planche 281 est polyvalente.

[0081] Pour toutes les formes de réalisation, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier.

[0082] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.

[0083] En particulier pour chaque planche il peut être prévu différentes quantités de portions rectilignes.

[0084] Chaque portion peut être plus ou moins longue.

[0085] Deux portions peuvent être juxtaposées directement ou indirectement. Dans ce second cas une portion incurvée plus ou moins longue réunit les deux portions rectilignes.


Revendications

1. Planche de glisse ou de roulage (1, 111, 151, 171, 211, 251, 281) d'un type présentant une ligne de cotes dont le profil général est concave, la planche présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale (Lo) entre une première extrémité (2, 112, 152, 172, 212, 252, 282) et une deuxième extrémité (3, 113, 153, 173, 213, 253, 283) de la planche (1, 111, 151, 171, 211, 251, 281), une largeur mesurée selon une direction transversale (Wo) entre un premier bord (4, 114, 154, 174, 214, 254, 284) et un deuxième bord (5, 115, 155, 175, 215, 225, 285), et une hauteur mesurée entre un dessous (6) et un dessus (7), le pourtour de la planche comprenant les extrémités et les bords,
caractérisée par le fait que le pourtour comprend au moins une portion rectiligne (51, 52, 53, 61, 62, 63, 131, 132, 141, 142, 161, 162, 163, 191, 201, 231 à 235, 241 à 245, 272 à 274, 302, 304, 306).
 
2. Planche (1, 111, 151, 171, 211, 251, 281) selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'un bord (4, 114, 154, 174, 214, 254, 284, 5, 115, 155, 175, 215, 255, 285) présente une portion rectiligne (51 à 53, 61 à 63, 131, 132, 141, 142, 161 à 163, 191, 201, 231 à 235, 241 à 245, 272 à 274, 302, 304, 306).
 
3. Planche (1, 251, 281) selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'elle comprend une première portion rectiligne (51, 61, 272, 302) qui forme un angle (α1) avec la direction longitudinale (Lo), une deuxième portion rectiligne (52, 62, 273, 304) sensiblement parallèle à la direction longitudinale (Lo), ainsi qu'une troisième portion rectiligne (53, 63, 274, 306) qui forme un angle (β1) avec la direction longitudinale (Lo).
 
4. Planche (111) selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'elle comprend une première portion rectiligne (131, 141), ainsi qu'une deuxième portion rectiligne (132, 142), les deux portions (131, 141, 132, 142) se joignant pour former un Vé.
 
5. Planche (171) selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'elle comprend une première portion rectiligne (191, 201), ainsi qu'une portion incurvée (192, 202).
 
6. Planche (211) selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le bord (214, 215) comprend cinq portions rectilignes (231 à 235, 241 à 245).
 
7. Planche (251) selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le bord (254, 255) présente successivement une portion incurvée convexe (270), une portion incurvée concave (271), une première portion rectiligne (272), une deuxième portion rectiligne (273), une troisième portion rectiligne (274), une portion incurvée concave (275), et une portion incurvée convexe (276).
 
8. Planche (281) selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le bord (284, 285) présente successivement une portion incurvée convexe (300), une portion incurvée concave (301), une première portion rectiligne (302), une portion incurvée concave (303), une deuxième portion rectiligne (304), une portion incurvée concave (305), une troisième portion rectiligne (306), une portion incurvée concave (307), et une portion incurvée convexe (308).
 
9. Planche (1,111,151,171,211,251,281) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait qu'elle présente une géométrie symétrique par rapport à l'axe longitudinal central (Lo).
 
10. Planche (1,111,151,171,211,251,281) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait qu'elle présente une géométrie symétrique par rapport à un axe transversal central (Wo).
 
11. Planche (1,111,151,171,211,251,281) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée par le fait que le bord (4, 5, 114, 115, 154, 155, 174, 175, 214, 215, 254, 255, 284, 285) est généralement concave selon la direction longitudinale (Lo).
 
12. Planche (1, 111, 151, 171, 211, 251, 281) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu'une portion rectiligne (51 à 53, 61 à 63, 131, 132, 141, 142, 161 à 163, 191, 201, 231 à 235, 241 à 245, 272 à 274, 302, 304, 306) crée un accroissement de surface (75, 78, 81, 92, 95, 98), au niveau du bord (4, 5, 114, 115, 154, 155, 174, 175, 214, 215, 254, 255, 284, 285) de la planche.
 




Dessins