(19)
(11) EP 1 611 306 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
18.07.2007  Bulletin  2007/29

(21) Numéro de dépôt: 04741434.7

(22) Date de dépôt:  22.03.2004
(51) Int. Cl.: 
E05B 65/20(2006.01)
E05B 65/32(2006.01)
(86) Numéro de dépôt:
PCT/EP2004/050344
(87) Numéro de publication internationale:
WO 2004/085774 (07.10.2004 Gazette  2004/41)

(54)

SERRURE POUR OUVRANT DE VEHICULE AUTOMOBILE, A MEMORISATION DE DECONDAMNATION/CONDAMNATION

SCHLOSS FÜR EINE ÖFFNUNG AN EINEM KRAFTFAHRZEUG MIT EINEM GEDÄCHTNIS ZUM ENTRIEGELN/VERRIEGELN

LOCK FOR AN OPENING ON A MOTOR VEHICLE, WITH A MEMORY FOR UNLOCKING/LOCKING


(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IT LI LU MC NL PL PT RO SE SI SK TR

(30) Priorité: 27.03.2003 FR 0303970

(43) Date de publication de la demande:
04.01.2006  Bulletin  2006/01

(73) Titulaire: VALEO SECURITE HABITACLE S.A.S.
94042 Créteil Cédex (FR)

(72) Inventeurs:
  • DUPONT, Patrick
    F-80860 Noyelles sur Mer (FR)
  • LEJEUNE, Nicolas
    F-62170 MONTCAVREL (FR)

(74) Mandataire: Gavin, Pablo 
Valeo Sécurité Habitacle 42 Rue Le Corbusier - Europarc
94042 Creteil Cedex
94042 Creteil Cedex (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 834 631
EP-A- 1 143 093
EP-A- 1 101 890
FR-A- 2 789 716
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne d'une manière générale les serrures pour ouvrant de véhicule automobile, à commande d'ouverture et/ou de condamnation/décondamnation mécanique ou électrique.

    [0002] Dans certaines serrures pour portière de véhicule automobile, lorsque les serrures du véhicule sont dans un état condamné et qu'une poignée ou une palette extérieure d'une des portières du véhicule est actionnée avant qu'une commande de décondamnation soit transmise à la serrure de la portière dont la poignée ou la palette a été actionnée, le levier d'ouverture extérieure de la serrure relié à la poignée ou à la palette qui a été actionnée peut bloquer le mécanisme de décondamnation de la serrure correspondante, ce qui interdit l'ouverture de ladite serrure et, par voie de conséquence, interdit l'ouverture de la portière correspondante.

    [0003] Par exemple, pour une serrure de ce genre à commande de condamnation/décondamnation électrique, dans le cas où un utilisateur d'un véhicule s'approche du véhicule et tente d'ouvrir une portière de celui-ci en actionnant la poignée ou palette extérieure de la portière avant que le conducteur du véhicule ait commandé la décondamnation des serrures du véhicule à l'aide d'un boîtier de télécommande ou à l'aide d'une clé, lorsque l'ordre de décondamnation parvient aux différentes serrures du véhicule les moteurs électriques des serrures provoquent la décondamnation des serrures des portières dont la poignée ou palette extérieure n'est pas actionnée, alors que la décondamnation de la serrure dont la poignée ou palette extérieure est maintenue actionnée, reste condamnée.

    [0004] Pour que la serrure restée condamnée puisse être décondamnée et ouverte, l'utilisateur doit tout d'abord relâcher la poignée ou palette extérieure de la portière, puis le conducteur doit successivement recondamner toutes les serrures à l'aide de la télécommande ou de la clé, puis à nouveau décondamner toutes les serrures à l'aide de la télécommande ou de la clé, après quoi toutes les serrures peuvent être ouvertes en actionnant les poignées ou les palettes des portières. Toutes ces manoeuvres retardent l'entrée du ou des utilisateurs et du conducteur dans le véhicule et sont donc ressenties comme un gêne, en particulier dans les cas d'urgence, par exemple lorsque le ou les utilisateurs et le conducteur sont pressés de s'abriter à l'intérieur du véhicule, par exemple à cause des intempéries.

    [0005] Le document FR 2 789 716 décrit une serrure qui permet la mise en oeuvre de la fonction de décondamnation de la serrure, même lorsqu'un organe de la serrure vient bloquer la chaîne cinématique d'ouverture de la serrure, permettant ainsi de remédier à l'inconvénient évoqué plus haut. A cet effet, dans les circonstances évoquées plus haut, un dispositif élastique prévu dans cette serrure connue mémorise l'action de décondamnation et effectue celle-ci dès que la palette ou poignée extérieure est relâchée. Il en résulte que la serrure qui était restée condamnée peut être immédiatement ouverte en ré-actionnant une deuxième fois la poignée ou palette extérieure de la portière, sans qu'il soit nécessaire que le conducteur recondamne et décondamne à nouveau toutes les serrures à l'aide de la télécommande ou de la clé.

    [0006] Le problème qui se pose maintenant est de permettre la condamnation d'une serrure, même lorsqu'un organe de la serrure vient bloquer la chaîne cinématique de condamnation de la serrure. Une telle situation peut se présenter par exemple lorsqu'une personne condamne les serrures de son véhicule à l'aide de la clé ou de la télécommande, alors qu'une autre personne, qui a par exemple oublié quelque chose dans l'habitacle du véhicule ou qui souhaite prendre quelque chose dans le coffre à bagages, est en train d'actionner la poignée ou palette d'ouverture extérieure d'une portière ou du coffre du véhicule, ou encore alors qu'une autre personne restée à l'intérieur de l'habitacle du véhicule est en train d'actionner la poignée ou palette d'ouverture intérieure d'une portière du véhicule. Dans l'une ou l'autre de ces situations, toutes les serrures du véhicule sont condamnées, sauf celle de la portière ou du coffre dont la poignée ou la palette était actionnée au moment de la condamnation.

    [0007] La présente invention a donc pour but de proposer une serrure pour ouvrant de véhicule automobile, qui permet la mise en oeuvre de la fonction de condamnation de la serrure, même lorsqu'un organe de la serrure vient bloquer la chaîne cinématique de condamnation de la serrure.

    [0008] A cet effet, l'invention a pour objet une serrure pour ouvrant de véhicule automobile, comprenant un levier de condamnation mobile entre une première position correspondant à un état décondamné de la serrure et une seconde position correspondant à un état condamné de la serrure, une biellette de liaison qui, en réponse à un déplacement du levier de condamnation entre ses première et seconde positions, est déplaçable entre une première position active et une seconde position inactive, caractérisée en ce qu'il comprend un dispositif élastique apte à emmagasiner une énergie de condamnation en cas de blocage de la biellette de liaison dans sa première position active afin de provoquer automatiquement le déplacement de la biellette de liaison de sa première position active à sa seconde position inactive après déblocage de la biellette de liaison.

    [0009] La serrure selon l'invention peut comporter en outre les caractéristiques suivantes :

    [0010] - le dispositif élastique est également apte à emmagasiner une énergie de décondamnation en cas de blocage de la biellette de liaison pour provoquer automatiquement le déplacement de la biellette de liaison de sa seconde position inactive à sa première position active après déblocage de la biellette de liaison,

    [0011] - le dispositif élastique est comprend un ressort hélicoïdal de torsion à deux branches, qui relie directement le levier de condamnation à la biellette de liaison,

    [0012] - l'une des branches sert a entraîner la biellette de liaison de sa seconde position inactive à sa première position active et que l'autre des deux branches (21b) sert a entraîner la biellette de liaison de sa première position active à sa seconde position inactive,

    [0013] - les deux branches du ressort hélicoïdal de torsion, vu en direction axiale, sont croisées,

    [0014] - le levier de condamnation a sensiblement la forme d'un disque comportant un moyeu central, une lumière qui est formée dans le disque et qui s'étend en arc de cercle autour d'une partie du moyeu central, et au moins une partie d'entraînement qui fait saillie sur ladite face du disque à mi-longueur d'au moins un bord longitudinal de la lumière arquée,

    [0015] - le ressort hélicoïdal de torsion est disposé autour du moyeu central du levier de condamnation de telle sorte que les deux branches dudit ressort hélicoïdal de torsion enserrent entre elles ladite partie d'entraînement du levier de condamnation et passent radialement en travers de la lumière arquée,

    [0016] - la biellette de liaison comporte, à une de ses extrémités, un premier pion d'accouplement qui passe dans la lumière arquée du levier de condamnation entre les deux branches du ressort hélicoïdal de torsion, et à son autre extrémité un second pion d'accouplement qui passe dans une lumière oblongue formée longitudinalement dans un levier d'ouverture, ladite lumière oblongue s'étendant dans une première direction autorisant le déplacement de la biellette de liaison de sa première à sa seconde position quand le levier d'ouverture est dans la position de repos, et dans une seconde direction empêchant ledit déplacement de la biellette de liaison quand le levier d'ouverture est dans la position d'ouverture,

    [0017] - la serrure comprend un pêne, un cliquet apte à retenir le pêne dans une position correspondant à un état fermé de la serrure, ainsi qu'un levier d'ouverture mobile sous l'action d'un moyen de commande d'ouverture entre une position de repos et une position d'ouverture de la serrure, caractérisée par le fait que la serrure comprend en outre un faux cliquet et que le cliquet, le faux cliquet et le levier d'ouverture sont montés dans cet ordre sur un axe commun de pivotement, le faux cliquet étant solidaire en rotation du cliquet et comportant une patte sur laquelle le second pion d'accouplement de la biellette de liaison agit pour provoquer le déplacement du faux cliquet et du cliquet vers la position de libération du pêne quand la biellette de liaison est dans sa première position et le levier d'ouverture est déplacé de la position de repos à la position d'ouverture,

    [0018] - ladite patte comporte une surface d'arrêt disposée pour remplir la fonction dudit organe de blocage,

    [0019] - le levier d'ouverture est un levier d'ouverture extérieure destiné à être relié par un organe de transmission de force à un organe de commande d'ouverture extérieure d'une portière de véhicule automobile.

    [0020] D'autres caractéristiques de la serrure apparaîtront au cours de la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple en référence aux dessins annexés sur lesquels :

    [0021] - la figure 1 est une vue en perspective d'une serrure selon un mode de réalisation de l'invention ;

    [0022] - la figure 2 est une vue en perspective montrant, à plus grande échelle que la figure 1, un levier de condamnation avec un ressort, qui font partie de la serrure de la figure 1 ;

    [0023] - la figure 3 est une vue en perspective montrant les pièces des divers mécanismes de la serrure dans des positions correspondant à un état fermé et condamné de la serrure, le levier d'ouverture extérieure de la serrure étant représenté dans la position de repos ;

    [0024] - la figure 4 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 3 après que le levier d'ouverture extérieure a été amené dans la position d'ouverture, la serrure étant encore dans un état fermé et condamné ;

    [0025] - la figure 5 est une vue en perspective semblable à la figure 4, après que le levier de condamnation de la serrure a été amené dans une position de décondamnation ;

    [0026] - la figure 6 est une vue montrant, à une plus grande échelle, un détail de la figure 5 ;

    [0027] - la figure 7 est une vue en perspective semblable à la figure 5, après que le levier d'ouverture extérieure a été relâché, la serrure étant dans un état fermé et décondamné ;

    [0028] - la figure 8 est une vue en perspective semblable à la figure 7, la serrure étant dans un état décondamné et ouvert, après que le levier d'ouverture extérieure a été actionné ;

    [0029] - la figure 9 est une vue en perspective semblable à la figure 8, après que le levier de condamnation de la serrure a été amené dans une position de condamnation ;

    [0030] - la figure 10 montre, à plus grande échelle, un détail de la figure 9 ;

    [0031] - la figure 11 est une vue en perspective semblable à la figure 9, après relâchement du levier d'ouverture extérieure, la serrure étant dans un état ouvert et condamné ;

    [0032] - la figure 12 est une vue en perspective semblable à la figure 11, la serrure étant dans un état fermé et condamné, après que la portière portant la serrure a été claquée.

    [0033] En se reportant tout d'abord à la figure 1, on peut voir que la serrure comporte une platine 1, en tôle métallique, convenablement découpée et pliée, qui forme une partie du boîtier de la serrure, destiné à être fixé sur le chant d'une portière, non montrée, d'un véhicule automobile. La platine 1 comporte une partie de base la et une aile 1b pliée à 90° par rapport à la partie de base la. Une ouverture 2 est formée en partie dans la partie de base la et en partie dans l'aile 1b de la platine 1 pour le passage d'une gâche (non montrée) qui est usuellement fixée à la carrosserie du véhicule et qui, en service, coopère avec un pêne 3, en forme de fourche, de la serrure pour retenir en position fermée la portière équipée de la serrure. Le pêne 3 est monté pivotant sur un axe 4 dont une extrémité est logée dans un trou, non montré, de la partie de base 1a de la platine 1, l'autre extrémité de l'axe 4 étant logé dans un autre trou d'une autre partie, non montrée, du boîtier de la serrure.

    [0034] Dans l'état fermé de la serrure (figures 1, 3-5, 7 et 12), le pêne 3 est maintenu dans une position de rétention de la gâche par un cliquet 5 qui est monté pivotant sur un axe 6 dont une extrémité est logée dans un trou, non montré, de la partie de base la de la platine 1, l'autre extrémité de l'axe 6 étant logée dans un autre trou de ladite autre partie du boîtier de la serrure. Le cliquet 5 est sollicité par un premier ressort 7 vers la position représentée sur la figure 1, dans laquelle il retient le pêne 3 dans la position de rétention de la gâche. Le ressort 7 peut être par exemple constitué par un ressort hélicoïdal de torsion, qui entoure l'axe 6 et qui comporte une branche 7a en appui sur une patte 5a du cliquet 5 et une autre branche 7b en appui sur une butée, non montrée, prévue sur le boîtier de la serrure, par exemple sur la platine 1.

    [0035] La serrure comporte en outre un faux cliquet 8 qui est également monté pivotant sur l'axe 6 et qui est solidaire en rotation du cliquet 5. Le faux cliquet 8 comporte une patte 8a, sur laquelle il est possible d'agir comme on le verra plus loin pour faire pivoter ensemble le faux cliquet 8 et le cliquet 5 à l'encontre de la force de rappel du ressort 7, afin d'amener le cliquet 5 dans une position dans laquelle il libère le pêne 3. Lorsque le cliquet 5 est dans la position de libération du pêne 3, ce dernier peut pivoter autour de l'axe 4 sous l'action d'un second ressort 9 qui amène le pêne 3 dans une position dans laquelle il libère la gâche et permet ainsi l'ouverture de la portière. Le ressort 9 peut être par exemple constitué par un autre ressort hélicoïdal de torsion, qui est disposé autour de l'axe 4 et qui comporte une branche 9a engagée dans une encoche 11 d'une protubérance 3a qui fait saillie sur un côté du pêne 3 et qui en fait partie intégrante, et une autre branche 9b en appui sur une butée, non montrée, prévue dans le boîtier de la serrure, par exemple sur la platine 1.

    [0036] La serrure comporte en outre un levier d'ouverture extérieure 12, qui est également monté pivotant sur l'axe 6. Lorsque la serrure est en service, le levier d'ouverture extérieure 12 est relié par un organe de transmission de force 13, partiellement montré dans les figures 1,3-5, 7-9, 11 et 12, à un organe de commande d'ouverture extérieure, non montré, constitué par exemple par une poignée ou palette extérieure de la portière équipée de la serrure. L'organe de transmission de force 13 peut être constitué par exemple par une tringle ou par un câble Bowden. Seule la partie d'extrémité de la tringle ou du câble 13 qui est attachée au levier d'ouverture extérieure 12 est représentée dans les figures susmentionnées.

    [0037] En service, le levier d'ouverture extérieure 12 peut être déplacé par l'organe de transmission de force 13 d'une position de repos (figures 1, 3, 7, 11 et 12) à une position d'ouverture (figures 4, 5, 8 et 9). Quand la serrure est dans un état décondamné, le déplacement du levier d'ouverture extérieure 12 de la position de repos à la position d'ouverture fait passer, d'une manière qui sera décrite plus loin, la serrure de son état fermé à son état ouvert.

    [0038] Un troisième ressort 14 peut être prévu pour solliciter le levier d'ouverture extérieure vers sa position de repos. Le ressort 14 peut être par exemple constitué par un ressort hélicoïdal de torsion disposé autour de l'axe 6 et comportant une branche 14a en appui sur une patte 12a du levier d'ouverture extérieure 12 et une autre branche 14b en appui sur une butée, non montrée, prévue dans le boîtier de la serrure.

    [0039] La serrure comporte en outre un mécanisme de condamnation 15 comportant un levier de condamnation 16 qui est accouplé à une extrémité d'une biellette de liaison 17, dont l'autre extrémité est accouplée au levier d'ouverture extérieure 12.

    [0040] Comme cela est notamment visible dans la figure 2, le levier de condamnation 16 a sensiblement la forme d'un disque comportant un moyeu central 16a qui fait saillie sur une face du disque pour le montage du levier de condamnation sur un axe de rotation, non montré, porté par l'aile 1b de la platine 1. En service, le levier de condamnation 16 peut être tourné mécaniquement ou électromécaniquement sur l'axe de rotation susmentionné d'une première position ou position de décondamnation, correspondant à un état décondamné de la serrure (figures 1, 7-9), à une seconde position ou position de condamnation, correspondant à un état condamné de la serrure (figures 3-5, 11 et 12). Le déplacement (rotation) du levier 16 de sa position de décondamnation à sa position de condamnation, et vice versa, peut être obtenu, de façon connue, manuellement au moyen d'une tirette de frise, non montrée, reliée directement ou indirectement au levier de condamnation 16, et/ou mécaniquement au moyen d'un barillet actionné par une clé, et/ou électromécaniquement par un actionneur, tel qu'un électro-aimant ou un ensemble moteur électrique et réducteur, commandé par une unité centrale de commande en réponse à la réception par cette dernière d'un signal valide de télécommande émis par une télécommande ou en réponse à un signal valide d'identification émis par un organe d'identification d'un système d'accès mains libres.

    [0041] Dans le disque du levier de condamnation 16 est formée une lumière 18 qui s'étend en arc de cercle autour d'une partie du moyeu central 16a du disque. De préférence, la lumière 18 est formée aussi dans une protubérance 19 sensiblement en forme de haricot, qui fait saillie sur la même face du disque que le moyeu 16a, comme montré dans la figure 2.

    [0042] Un dispositif élastique 21 porté par le levier de condamnation 16 relie directement et élastiquement celui-ci à la biellette de liaison 17. Comme cela est mieux visible dans la figure 2, le dispositif élastique 21 comprend un ressort hélicoïdal de torsion à deux branches, qui est disposé autour du moyeu central 16a du levier de condamnation 16 de telle sorte que les deux branches 21a et 21b du ressort 21 passent radialement en travers de la lumière arquée 18. Chacune des deux branches 21a et 21b du ressort 21 est libre de se déplacer d'un angle limité dans deux fentes 22a, 23a et 22b, 23b, respectivement, formées dans les parois arquées de la protubérance 19. L'angle limité susmentionné correspond à l'angle de rotation du levier de condamnation 16 entre ses deux positions extrêmes de condamnation et de décondamnation. Quatre encoches 24a, 25a et 24b, 25b sont aussi prévues dans les parois arquées de la protubérance 19 et communiquent respectivement avec les fentes 22a, 23a et 22b, 23b pour permettre la mise en place du ressort 21 autour du moyeu central 16a du levier de condamnation 16 et la mise en place des branches 21a et 21b dudit ressort dans les fentes susmentionnées. Une fois en place, les deux branches 21a et 21b du ressort 21 enserrent entre elles les deux parties 26 et 27 de la protubérance 19, qui se trouvent sensiblement à mi-longueur des bords longitudinaux de la lumière arquée 18, respectivement entre les fentes 22a et 22b et les fentes 23a et 23b. Comme on le verra plus loin, les deux parties 26 et 27 de la protubérance 19 constituent des parties d'entraînement pour l'une ou l'autre des deux branches 21a et 21b du ressort 21 selon le sens de rotation du levier de condamnation 16.

    [0043] De préférence, les branches 21a et 21b du ressort 21 sont croisées comme montré dans la figure 2. Plus précisément, la branche 21a qui vient de la partie du ressort 21 située sur le côté gauche (en regardant la figure 2) du moyeu 16a du levier de condamnation 16 est engagée dans les fentes 22a et 23a qui se trouvent du côté droit de la protubérance 19, tandis que la branche 21b qui vient de la partie du ressort 21 située sur le côté droit du moyeu 16a est engagée dans les fentes 22b et 23b situées du côté gauche de la protubérance 19.

    [0044] En se reportant à nouveau à la figure 1, on peut voir que la biellette de liaison 17 comporte, à une extrémité, un pion d'accouplement 17a qui passe dans la lumière arquée 18 du levier de condamnation 16 entre les deux branches 21a et 21b du ressort 21. A son autre extrémité, la biellette de liaison 17 comporte un second pion d'accouplement 17b (non visible dans la figure 1, mais bien visible notamment dans les figures 3 et 4), qui passe dans une lumière oblongue 28 formée longitudinalement dans le levier d'ouverture extérieure 12 et qui fait saillie au dessous dudit levier d'ouverture extérieure. Avantageusement, les deux pions d'accouplement 17a et 17b peuvent être des pions quart de tour. Plus précisément, chacun des deux pions 17a et 17b comporte, à son extrémité libre, une saillie radiale qui, après avoir été passée dans la lumière arquée 18 ou dans la lumière oblongue 28 et après une rotation relative d'environ un quart de tour du pion d'accouplement 17a ou 17b par rapport au levier de condamnation 16 ou au levier d'ouverture extérieure 12, s'accroche derrière ledit levier 16 ou 12 afin d'empêcher que, en service, le pion d'accouplement ne se dégage intempestivement de la lumière 18 ou 28 correspondante.

    [0045] Quand le levier d'ouverture extérieure 12 est dans la position de repos (figure 1), la lumière oblongue 28 s'étend dans une direction autorisant le déplacement de la biellette de liaison 17 par le levier de condamnation 16 d'une première position active (figure 1) correspondant à un état décondamné de la serrure à une seconde position inactive (figure 3) correspondant à un état condamné de la serrure. On notera que, dans la première position de la biellette de liaison 17 (figure 1), le pion d'accouplement 17b de la biellette 17 et la patte 8a du faux cliquet 8 sont situés l'un à côté de l'autre et à des distances radiales égales par rapport à l'axe 6. Il en résulte que lorsque le levier d'ouverture extérieure 12 est déplacé angulairement de la position de repos (figure 7) à la position d'ouverture (figure 8) par l'organe de transmission de force 13, le pion d'accouplement 17b vient en contact avec la patte 8a du faux cliquet et fait pivoter celui-ci et le cliquet 5 autour de l'axe 6, afin de libérer le pêne 3 de la serrure, qui libère à son tour la gâche, permettant ainsi l'ouverture de la portière du véhicule.

    [0046] Quand la biellette de liaison 17 est dans la seconde position inactive (figure 3) correspondant à l'état condamné de la serrure, le pion d'accouplement 17b de la biellette 17 se trouve à une plus grande distance radiale de l'axe 6 que la patte 8a du faux cliquet 8. Dans ces conditions, lorsque le levier d'ouverture extérieure 12 est déplacé angulairement de la position de repos (figure 3) à la position d'ouverture (figure 4) par l'organe de transmission de force 13, le pion d'accouplement 17b de la biellette 17 passe devant la patte 8a sans agir sur elle, de sorte que le déplacement du levier d'ouverture extérieure 12 n'a aucun effet sur le faux cliquet 8 et le cliquet 5. Le pêne 3 reste donc bloqué par le cliquet 5 dans la position de rétention de la gâche, et la serrure reste fermée.

    [0047] On va maintenant décrire le fonctionnement de la serrure dans les deux situations critiques exposées au début du présent mémoire. On décrira tout d'abord, en référence aux figures 3 à 8, le cas où une action de décondamnation intervient alors que le levier d'ouverture extérieure 12 a déjà été actionné et est encore dans la position d'ouverture, puis on décrira, en référence aux figures 7 à 12, le cas où une action de condamnation intervient alors que le levier d'ouverture extérieure a déjà été actionné et est maintenu dans la position d'ouverture.

    [0048] Partant de la situation représentée sur la figure 3, dans laquelle la serrure est dans un état fermé et condamné, on suppose qu'un utilisateur actionne la poignée ou palette extérieure, non montrée, qui est reliée par l'organe de transmission de force 13 au levier d'ouverture extérieure 12 de la serrure, en vue d'ouvrir la portière correspondante du véhicule. Dans ces conditions, le levier d'ouverture extérieure 12 vient dans la position montrée sur la figure 4 et le pion d'accouplement 17b vient se placer devant la patte 8a du faux cliquet 8 sans agir sur celle-ci donc sans provoquer l'ouverture de la serrure. Si, à ce moment, le levier de condamnation 16 est déplacé angulairement dans le sens horaire, comme indiqué par la flèche F1 dans la figure 5, pour passer de la position de condamnation à la position de décondamnation, la biellette de liaison 17 reste bloquée sensiblement dans la même position que celle de la figure 4, car le pion d'accouplement 17b de cette biellette vient en appui contre une surface d'arrêt 29 de la patte 8a du faux cliquet 8. Il en résulte que, à ce moment, la serrure n'est pas décondamnée.

    [0049] Toutefois, pendant la rotation du levier de condamnation 16 dans le sens de la flèche F1, comme la biellette de liaison 17 est bloquée par la surface d'arrêt 29 de la patte 8a du faux cliquet 8, le pion d'accouplement 17a de la biellette de liaison 17 retient la branche 21 a du ressort 21, tandis que les parties d'entraînement 26 et 27 du levier de condamnation 16 entraînent la branche 21b du ressort en l'écartant de la branche 21a, comme montré dans la figure 6. Il en résulte que le ressort 21 emmagasine de l'énergie, mémorisant ainsi l'action de décondamnation.

    [0050] Aussitôt que l'utilisateur relâche la poignée ou palette extérieure de la portière, le levier d'ouverture extérieure 12 de la serrure est ramené dans sa position de repos (figure 7) par le ressort 14. Au cours du mouvement de pivotement du levier d'ouverture extérieure 12 autour de l'axe 6 vers sa position de repos, le levier 12 fait glisser le pion d'accouplement 17b de la biellette de liaison 17 tangentiellement le long de la surface d'arrêt 29 de la patte 8a du faux cliquet 8. Dès que le pion d'accouplement 17b quitte la surface d'arrêt 29 et que celle-ci ne constitue plus un obstacle à un déplacement du pion d'accouplement 17b radialement vers l'axe 6, dans la lumière oblongue 28 du levier d'ouverture extérieure 12, la biellette de liaison 17 est repoussée par la branche 21a du ressort 21 qui restitue l'énergie qu'il avait emmagasiné au cours de la rotation du levier de condamnation 16 dans le sens de la flèche F1. Il en résulte que la biellette de liaison 17 vient dans la position montrée dans la figure 7, correspondant à un état fermé, mais décondamné de la serrure. Dans cet état, l'utilisateur peut à nouveau actionner la poignée ou palette extérieure de la portière pour amener le levier d'ouverture extérieure 12 dans sa position d'ouverture comme montré dans la figure 8. Comme à ce moment la serrure est dans un état décondamné, le pion d'accouplement 17b de la biellette de liaison 17 agit sur la patte 8a du faux cliquet 8 et fait pivoter celui-ci ainsi que le cliquet 5 dans le sens horaire comme indiqué par la flèche F2 dans la figure 8. Il en résulte que le cliquet 5 libère le pêne 3 qui pivote à son tour autour de l'axe 4 sous l'action de la branche 9a du ressort 9, afin de libérer la gâche et permettre l'ouverture de la portière.

    [0051] Partant de la situation représentée sur la figure 7, qui correspond à l'état fermé et décondamné de la serrure, on suppose maintenant qu'un utilisateur actionne la poignée ou palette extérieure de la portière en vue d'ouvrir celle-ci, juste avant que le conducteur du véhicule effectue une action de condamnation par exemple à l'aide de sa clé ou de sa télécommande. Dans ces conditions, le levier d'ouverture extérieure 12 passe dans la position montrée sur la figure 8 et provoque l'ouverture de la serrure de la manière déjà expliquée plus haut.

    [0052] Si pendant que le levier d'ouverture extérieure 12 est maintenu dans la position d'ouverture montrée dans les figures 8 et 9, le levier de condamnation 16 est tourné dans le sens anti-horaire, comme indiqué par la flèche F3 dans la figure 9, de la position de décondamnation à la position de condamnation, la biellette de liaison 17 reste bloquée dans la même position que celle de la figure 8. En effet, quand le levier d'ouverture extérieure 12 est dans la position d'ouverture, la lumière oblongue 28 dudit levier 12 occupe une position fortement oblique par rapport à la direction d'action de la force de traction exercée sur la biellette de liaison 17 par le levier de condamnation 16 et le ressort 21. Il en résulte que l'un des deux bords longitudinaux de la lumière 28 du levier 12 retient le pion d'accouplement 17b de ladite biellette de liaison, empêchant ainsi la serrure de passer dans un état condamné.

    [0053] Toutefois, comme la biellette de liaison 17 reste bloquée par le levier d'ouverture extérieure 12 pendant la rotation du levier de condamnation 16 dans le sens de la flèche F3, le pion d'accouplement 17a de ladite biellette de liaison retient la branche 21b du ressort 21 pendant que les parties d'entraînement 26 et 27 du levier de condamnation 16 poussent la branche 21a du ressort 21 en l'écartant de la branche 21b, comme montré dans la figure 10. Il en résulte que, là encore, le ressort 21 emmagasine de l'énergie et mémorise ainsi l'action de condamnation.

    [0054] Dès que l'utilisateur relâche la poignée ou palette extérieure de la portière, le levier d'ouverture extérieure 12 est ramené dans sa position de repos par le ressort 14, comme montré dans la figure 11. Dans cette position, la lumière oblongue 28 du levier d'ouverture extérieure 12 s'étend sensiblement dans la direction d'action de la force de traction exercée sur la biellette de liaison 17 par la branche 21b du ressort 21. Il en résulte que le pion d'accouplement 17b de ladite biellette de liaison est libre de se déplacer dans la lumière oblongue 28, permettant ainsi au ressort 21 de restituer l'énergie de condamnation qu'il avait emmagasinée au cours de la rotation du levier de condamnation 16 dans le sens de la flèche F3, afin d'amener la biellette de liaison dans la position montrée dans la figure 11. La serrure se trouve alors dans un état ouvert, mais potentiellement condamné. En effet, si la portière avait été ouverte, il suffit ensuite de claquer la portière pour que la serrure passe automatiquement dans l'état fermé et condamné représenté sur la figure 12, c'est-à-dire dans une situation identique à celle montrée sur la figure 3.

    [0055] Il va de soi que le mode de réalisation de l'invention qui a été décrit ci-dessus a été donné à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif et que de nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

    [0056] Par exemple, il n'est pas absolument indispensable que les branches 21a et 21b du ressort 21 soient croisées. Il suffit pour cela d'utiliser un ressort hélicoïdal de torsion dont le sens d'enroulement autour du moyeu 16a du levier de condamnation 16 est inversé par rapport au sens d'enroulement du ressort 21 montré dans la figure 2.

    [0057] On note l'avantage d'utiliser un ressort à deux branches dont l'une des branches 21a sert a entraîner la biellette de liaison 17 de sa seconde position inactive à sa première position active et que l'autre des deux branches 21b sert a entraîner la biellette de liaison 17 de sa première position active à sa seconde position inactive. En effet, cette disposition permet de réaliser de façon économique et peu encombrant deux fonctions à la fois.

    [0058] En outre, au lieu d'utiliser un ressort hélicoïdal de torsion à titre de dispositif élastique pour emmagasiner une énergie de décondamnation ou de condamnation, on peut prévoir un organe élastique, par exemple un ressort hélicoïdal de compression, dans la lumière arquée 18 de chaque côté du pion d'accouplement 17a, entre celui-ci et chacune des extrémités de ladite lumière arquée. Dans ce cas, l'organe élastique peut être précontraint en compression.

    [0059] Bien que dans la description précédente le levier 12 a été décrit comme un levier d'ouverture extérieure, il pourrait s'agir d'un levier d'ouverture intérieure destiné à être relié par un organe de transmission de force à un organe de commande d'ouverture intérieure (poignée ou palette intérieure) d'une portière de véhicule automobile.

    [0060] En variante, le levier 12 pourrait être un levier intermédiaire apte à être actionné aussi bien par un levier d'ouverture extérieure que par un levier d'ouverture intérieure d'une serrure.


    Revendications

    1. Serrure pour ouvrant de véhicule automobile, comprenant un levier de condamnation (16) mobile entre une première position correspondant à un état décondamné de la serrure et une seconde position correspondant à un état condamné de la serrure, une biellette de liaison (17) qui, en réponse à un déplacement du levier de condamnation (16) entre ses première et seconde positions, est déplaçable entre une première position active et une seconde position inactive, caractérisée en ce qu'il comprend un dispositif élastique (21) apte à emmagasiner une énergie de condamnation en cas de blocage de la biellette de liaison (17) dans sa première position active afin de provoquer automatiquement le déplacement de la biellette de liaison (17) de sa première position active à sa seconde position inactive après déblocage de la biellette de liaison (17).
     
    2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif élastique (21) est également apte à emmagasiner une énergie de décondamnation en cas de blocage de la biellette de liaison (17) pour provoquer automatiquement le déplacement de la biellette de liaison (17) de sa seconde position inactive à sa première position active après déblocage de la biellette de liaison (17).
     
    3. Serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le dispositif élastique (21) comprend un ressort hélicoïdal de torsion à deux branches (21a, 21b), qui relie directement le levier de condamnation (16) à la biellette de liaison (17).
     
    4. Serrure selon les revendications 2 et 3 prises ensembles, caractérisée en ce que l'une des branches (21a) sert a entraîner la biellette de liaison (17) de sa seconde position inactive à sa première position active et que l'autre des deux branches (21b) sert a entraîner la biellette de liaison (17) de sa première position active à sa seconde position inactive.
     
    5. Serrure selon l'une quelconque des revendications 3 à 4, caractérisée par le fait que les deux branches (21a, 21b) du ressort hélicoïdal de torsion (21), vu en direction axiale, sont croisées.
     
    6. Serrure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le levier de condamnation (16) a sensiblement la forme d'un disque comportant un moyeu central (16a), une lumière (18) qui est formée dans le disque et qui s'étend en arc de cercle autour d'une partie du moyeu central (16a), et au moins une partie d'entraînement (26, 27) qui fait saillie sur ladite face du disque à mi-longueur d'au moins un bord longitudinal de la lumière arquée (18).
     
    7. Serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le ressort hélicoïdal de torsion (21) est disposé autour du moyeu central (16a) du levier de condamnation (16) de telle sorte que les deux branches (21a, 21b) dudit ressort hélicoïdal de torsion (21) enserrent entre elles ladite partie d'entraînement (26, 27) du levier de condamnation (16) et passent radialement en travers de la lumière arquée (13).
     
    8. Serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la biellette de liaison (17) comporte, à une de ses extrémités, un premier pion d'accouplement (17a) qui passe dans la lumière arquée (18) du levier de condamnation (16) entre les deux branches (21a, 21b) du ressort hélicoïdal de torsion (21), et à son autre extrémité un second pion d'accouplement (17b) qui passe dans une lumière oblongue (28) formée longitudinalement dans un levier d'ouverture (12), ladite lumière oblongue (28) s'étendant dans une première direction autorisant le déplacement de la biellette de liaison (17) de sa première à sa seconde position quand le levier d'ouverture (12) est dans la position de repos, et dans une seconde direction empêchant ledit déplacement de la biellette de liaison (17) quand le levier d'ouverture (12) est dans la position d'ouverture.
     
    9. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant un pêne (3), un cliquet (5) apte à retenir le pêne dans une position correspondant à un état fermé de la serrure, ainsi qu'un levier d'ouverture (12) mobile sous l'action d'un moyen de commande d'ouverture (13) entre une position de repos et une position d'ouverture de la serrure, caractérisée par le fait que la serrure comprend en outre un faux cliquet (8) et que le cliquet (5), le faux cliquet (8) et le levier d'ouverture (12) sont montés dans cet ordre sur un axe commun de pivotement (6), le faux cliquet (8) étant solidaire en rotation du cliquet (5) et comportant une patte (8a) sur laquelle le second pion d'accouplement (17b) de la biellette de liaison (17) agit pour provoquer le déplacement du faux cliquet (8) et du cliquet (5) vers la position de libération du pêne (3) quand la biellette de liaison (17) est dans sa première position et le levier d'ouverture (12) est déplacé de la position de repos à la position d'ouverture.
     
    10. Serrure selon la revendication 9, caractérisée par le fait que ladite patte (8a) comporte une surface d'arrêt (29) disposée pour remplir la fonction dudit organe de blocage (29).
     
    11. Serrure selon l'une quelconque des revendications 9 à 10, caractérisée par le fait que le levier d'ouverture (12) est un levier d'ouverture extérieure destiné à être relié par un organe de transmission de force (13) à un organe de commande d'ouverture extérieure d'une portière de véhicule automobile.
     


    Claims

    1. Lock for motor vehicle doors and openings, comprising a mobile locking lever (16), moving between a first position corresponding to the lock's unlocked state and a second position corresponding to the lock's locked state, a linking rod (17), which, in response to a movement of locking lever (16) between its first and second position, moves between an active first position and an inactive second position, characterised in that it comprises an elastic device (21) for storing locking energy in case link rod (17) jams in its first active position, in order to automatically cause link rod (17) to move from its first active position to its second inactive position after link rod (17) has become unjammed.
     
    2. Lock of claim 1, characterised in that elastic device (21) can also store unlocking energy in case link rod (17) jams, in order to automatically cause link rod (17) to move from its second inactive position to its first active position after link rod (17) has become unjammed.
     
    3. Lock of claim 1 or 2, characterised in that elastic device (21) comprises a dual arm helical torsion spring (21 a, 21 b), connecting locking lever (16) directly to link rod (17).
     
    4. Lock of claims 2 and 3 together, characterised in that one of the arms (21a) is used to move link rod (17) from its second inactive position to its first active position and that the other arm (21 b) is used to move link rod (17) from its first active position to its second inactive position.
     
    5. Lock of any of claims 3 to 4, characterised in that both arms (21 a, 21 b) of the helical torsion spring (21) are crossed, when viewed in the axial direction.
     
    6. Lock of claim 5, characterised in that locking lever (16) is essentially disk-shaped with a central hub (16a), an aperture (18) formed in said disk and which runs in a circular arc around a part of central hub (16a), and at least one drive part (26, 27) which protrudes on said disk face midway along at least one longitudinal edge of the arc-shaped aperture (18).
     
    7. Lock of claim 6, characterised in that helical torsion spring (21) is distributed around the central hub (16a) of locking lever (16) such that the two arms (21a, 21 b) of said helical torsion spring (21) hold between them said drive part (26, 27) of locking lever (16) and pass radially through the arc-shaped aperture (18).
     
    8. Lock of claim 7, characterised in that link rod (17) includes, at one of its ends, a first coupling stud (17a) which is inserted into the arched-shaped aperture (18) of locking lever (16) between the two arms (21 a, 21 b) of helical torsion spring (21), and at its other end, a second coupling stud (17b), which is inserted into an oblong aperture (28) formed lengthwise in an opening lever (12), whereby said oblong aperture (28) runs in a first direction that enables link rod (17) to move from its first to its second position when opening lever (12) is in resting position, and in a second direction, which prevents link rod (17) making said movement when opening lever (12) is in its open position.
     
    9. Lock of any of claims 1 to 8, comprising a bolt (3), a catch (5) for holding the bolt in a position corresponding to the lock's closed states, and a mobile opening lever (12) controlled by an opening command means (13) such as to move between the lock's resting position and its open position of, characterised in that the lock in addition includes a false catch (8) and that catch (5), false catch (8) and opening lever (12) are assembled in this order on a common pivoting pin (6), such false catch (8) rotates jointly with catch (5) and includes a lug (8a) on which the second coupling stud (17b) of the link rod (17) acts in order to cause false catch (8) and catch (5) to move to the bolt's (3) release position when link rod (17) is in its first position and opening lever (12) has moved from the resting position to the open position.
     
    10. Lock of claim 9, characterised in that lug (8a) includes a resting surface (29) designed to act as said locking component (29).
     
    11. Lock of any of claims 9 to 10, characterised in that opening lever (12) is an external opening lever intended to be connected by means of a force transmission component (13) to an external opening control component of a motor vehicle door.
     


    Ansprüche

    1. Schloss für eine Kraftfahrzeugtür/-klappe, mit einem Verriegelungshebel (16), der zwischen einer ersten Stellung, die einem entriegelten Zustand des Schlosses entspricht, und einer zweiten Stellung beweglich ist, die einem verriegelten Zustand des Schlosses entspricht, einem Verbindungsschwenkarm (17), der in Reaktion auf eine Verlagerung des Verriegelungshebels (16) zwischen seiner ersten und zweiten Stellung zwischen einer ersten, aktiven Stellung und einer zweiten, inaktiven Stellung verlagert werden kann, dadurch gekennzeichnet, dass es eine elastische Vorrichtung (21) aufweist, die Energie zur Verriegelung bei einer Blockierung des Verbindungsschwenkarms (17) in seiner ersten, aktiven Stellung aufnehmen kann, um automatisch die Verlagerung des Verbindungsschwenkarms (17) von seiner ersten, aktiven Stellung in seine zweite, inaktive Stellung nach der Freigabe des Verbindungsschwenkarms (17) zu bewirken.
     
    2. Schloss nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die elastische Vorrichtung (21) auch Energie zur Entriegelung bei einer Blockierung des Verbindungsschwenkarms (17) aufnehmen kann, um automatisch die Verlagerung des Verbindungsschwenkarms (17) von seiner zweiten, inaktiven Stellung in seine erste, aktive Stellung nach der Freigabe des Verbindungsschwenkarms (17) zu bewirken.
     
    3. Schloss nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die elastische Vorrichtung (21) eine Torsionsschraubenfeder mit zwei Armen (21a, 21 b) aufweist, die den Verriegelungshebel (16) direkt mit dem Verbindungsschwenkarm (17) verbindet.
     
    4. Schloss nach den Ansprüchen 2 und 3 in Kombination, dadurch gekennzeichnet, dass einer der Arme (21 a) dazu dient, den Verbindungsschwenkarm (17) von seiner zweiten, inaktiven Stellung in seine erste, aktive Stellung mitzunehmen, und dass der andere der beiden Arme (21 b) dazu dient, den Verbindungsschwenkarm (17) von seiner ersten, aktiven Stellung in seine zweite, inaktive Stellung mitzunehmen.
     
    5. Schloss nach Anspruch 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass die beiden Arme (21a, 21 b) der Torsionsschraubenfeder (21), in axialer Richtung gesehen, sich kreuzen.
     
    6. Schloss nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass der Verriegelungshebel (16) im Wesentlichen die Form einer Scheibe hat, die eine mittlere Nabe (16a), einen Schlitz (18), der in der Scheibe ausgebildet ist und sich kreisbogenförmig um einen Teil der mittleren Nabe (16a) erstreckt, und mindestens einen Mitnehmerteil (26, 27) aufweist, der an der Fläche der Scheibe auf halber Länge mindestens eines Längsrands des bogenförmigen Schlitzes (18) hervorsteht.
     
    7. Schloss nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Torsionsschraubenfeder (21) um die mittlere Nabe (16a) des Verriegelungshebels (16) so angeordnet ist, dass die beiden Armen (21a, 21 b) der Torsionsschraubenfeder (21) zwischen sich den Mitnehmerteil (26, 27) des Verriegelungshebels (16) umklammern und radial durch den bogenförmigen Schlitz (18) verlaufen.
     
    8. Schloss nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der Verbindungsschwenkarm (17) an einem seiner Enden einen ersten Anschlussstift (17a) aufweist, der zwischen den beiden Armen (21 a, 21 b) der Torsionsschraubenfeder (21) in den bogenförmigen Schlitz (18) des Verriegelungshebels (16) dringt, und an seinem anderen Ende einen zweiten Anschlussstift (17b), der in einen länglichen Schlitz (28) dringt, welcher in einem Öffnungshebel (12) der Länge nach ausgebildet ist, wobei sich der längliche Schlitz (28) in eine erste Richtung erstreckt, in der die Verlagerung des Verbindungsschwenkarms (17) von seiner ersten in seine zweite Stellung gestattet ist, wenn sich der Öffnungshebel (12) in der Ruhestellung befindet, und in eine zweite Richtung, in der die Verlagerung des Verbindungsschwenkarms (17) verhindert ist, wenn sich der Öffnungshebel (12) in der Öffnungsstellung befindet.
     
    9. Schloss nach einem der Ansprüche 1 bis 8, mit einem Riegel (3), einer Sperre (5), die den Riegel in einer Stellung halten kann, die einem verschlossenen Zustand des Schlosses entspricht, und mit einem Öffnungshebel (12), der unter der Wirkung eines Mittels (13) zur Steuerung des Öffnungsvorgangs zwischen einer Ruhestellung und einer Öffnungsstellung des Schlosses bewegt werden kann, dadurch gekennzeichnet, dass das Schloss ferner eine Blindsperre (8) aufweist und die Sperre (5), die Blindsperre (8) und der Öffnungshebel (12) in dieser Reihenfolge an einer gemeinsamen Schwenkachse (6) angebracht sind, wobei die Blindsperre (8) drehfest mit der Sperre (5) verbunden ist und eine Lasche (8a) aufweist, auf die der zweite Anschlussstift (17b) des Verbindungsschwenkarms (17) einwirkt, um die Verlagerung der Blindsperre (8) und der Sperre (5) in die Stellung zur Freigabe des Riegels (3) zu bewirken, wenn sich der Verbindungsschwenkarm (17) in seiner ersten Stellung befindet und der Öffnungshebel (12) von der Ruhestellung in die Öffnungsstellung verlagert wird.
     
    10. Schloss nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass die Lasche (8a) eine Anschlagfläche (29) aufweist, die so angeordnet ist, dass sie die Funktion des Blockierungsorgans (29) übernimmt.
     
    11. Schloss nach Anspruch 9 oder 10, dadurch gekennzeichnet, dass der Öffnungshebel (12) ein Hebel zum Öffnen von außen ist, der dazu vorgesehen ist, über ein Kraftübertragungsorgan (13) mit einem Organ zur Steuerung des Öffnens einer Kraftfahrzeugtür von außen verbunden zu sein.
     




    Dessins























    Références citées

    RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



    Cette liste de références citées par le demandeur vise uniquement à aider le lecteur et ne fait pas partie du document de brevet européen. Même si le plus grand soin a été accordé à sa conception, des erreurs ou des omissions ne peuvent être exclues et l'OEB décline toute responsabilité à cet égard.

    Documents brevets cités dans la description