[0001] La présente invention concerne d'une manière générale les serrures pour ouvrant de
véhicule automobile, à commande d'ouverture et/ou de condamnation/décondamnation mécanique
ou électrique.
[0002] Dans certaines serrures pour portière de véhicule automobile, lorsque les serrures
du véhicule sont dans un état condamné et qu'une poignée ou une palette extérieure
d'une des portières du véhicule est actionnée avant qu'une commande de décondamnation
soit transmise à la serrure de la portière dont la poignée ou la palette a été actionnée,
le levier d'ouverture extérieure de la serrure relié à la poignée ou à la palette
qui a été actionnée peut bloquer le mécanisme de décondamnation de la serrure correspondante,
ce qui interdit l'ouverture de ladite serrure et, par voie de conséquence, interdit
l'ouverture de la portière correspondante.
[0003] Par exemple, pour une serrure de ce genre à commande de condamnation/décondamnation
électrique, dans le cas où un utilisateur d'un véhicule s'approche du véhicule et
tente d'ouvrir une portière de celui-ci en actionnant la poignée ou palette extérieure
de la portière avant que le conducteur du véhicule ait commandé la décondamnation
des serrures du véhicule à l'aide d'un boîtier de télécommande ou à l'aide d'une clé,
lorsque l'ordre de décondamnation parvient aux différentes serrures du véhicule les
moteurs électriques des serrures provoquent la décondamnation des serrures des portières
dont la poignée ou palette extérieure n'est pas actionnée, alors que la décondamnation
de la serrure dont la poignée ou palette extérieure est maintenue actionnée, reste
condamnée.
[0004] Pour que la serrure restée condamnée puisse être décondamnée et ouverte, l'utilisateur
doit tout d'abord relâcher la poignée ou palette extérieure de la portière, puis le
conducteur doit successivement recondamner toutes les serrures à l'aide de la télécommande
ou de la clé, puis à nouveau décondamner toutes les serrures à l'aide de la télécommande
ou de la clé, après quoi toutes les serrures peuvent être ouvertes en actionnant les
poignées ou les palettes des portières. Toutes ces manoeuvres retardent l'entrée du
ou des utilisateurs et du conducteur dans le véhicule et sont donc ressenties comme
un gêne, en particulier dans les cas d'urgence, par exemple lorsque le ou les utilisateurs
et le conducteur sont pressés de s'abriter à l'intérieur du véhicule, par exemple
à cause des intempéries.
[0005] Le document
FR 2 789 716 décrit une serrure qui permet la mise en oeuvre de la fonction de décondamnation
de la serrure, même lorsqu'un organe de la serrure vient bloquer la chaîne cinématique
d'ouverture de la serrure, permettant ainsi de remédier à l'inconvénient évoqué plus
haut. A cet effet, dans les circonstances évoquées plus haut, un dispositif élastique
prévu dans cette serrure connue mémorise l'action de décondamnation et effectue celle-ci
dès que la palette ou poignée extérieure est relâchée. Il en résulte que la serrure
qui était restée condamnée peut être immédiatement ouverte en ré-actionnant une deuxième
fois la poignée ou palette extérieure de la portière, sans qu'il soit nécessaire que
le conducteur recondamne et décondamne à nouveau toutes les serrures à l'aide de la
télécommande ou de la clé.
[0006] Le problème qui se pose maintenant est de permettre la condamnation d'une serrure,
même lorsqu'un organe de la serrure vient bloquer la chaîne cinématique de condamnation
de la serrure. Une telle situation peut se présenter par exemple lorsqu'une personne
condamne les serrures de son véhicule à l'aide de la clé ou de la télécommande, alors
qu'une autre personne, qui a par exemple oublié quelque chose dans l'habitacle du
véhicule ou qui souhaite prendre quelque chose dans le coffre à bagages, est en train
d'actionner la poignée ou palette d'ouverture extérieure d'une portière ou du coffre
du véhicule, ou encore alors qu'une autre personne restée à l'intérieur de l'habitacle
du véhicule est en train d'actionner la poignée ou palette d'ouverture intérieure
d'une portière du véhicule. Dans l'une ou l'autre de ces situations, toutes les serrures
du véhicule sont condamnées, sauf celle de la portière ou du coffre dont la poignée
ou la palette était actionnée au moment de la condamnation.
[0007] La présente invention a donc pour but de proposer une serrure pour ouvrant de véhicule
automobile, qui permet la mise en oeuvre de la fonction de condamnation de la serrure,
même lorsqu'un organe de la serrure vient bloquer la chaîne cinématique de condamnation
de la serrure.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet une serrure pour ouvrant de véhicule automobile,
comprenant un levier de condamnation mobile entre une première position correspondant
à un état décondamné de la serrure et une seconde position correspondant à un état
condamné de la serrure, une biellette de liaison qui, en réponse à un déplacement
du levier de condamnation entre ses première et seconde positions, est déplaçable
entre une première position active et une seconde position inactive, caractérisée
en ce qu'il comprend un dispositif élastique apte à emmagasiner une énergie de condamnation
en cas de blocage de la biellette de liaison dans sa première position active afin
de provoquer automatiquement le déplacement de la biellette de liaison de sa première
position active à sa seconde position inactive après déblocage de la biellette de
liaison.
[0009] La serrure selon l'invention peut comporter en outre les caractéristiques suivantes
:
[0010] - le dispositif élastique est également apte à emmagasiner une énergie de décondamnation
en cas de blocage de la biellette de liaison pour provoquer automatiquement le déplacement
de la biellette de liaison de sa seconde position inactive à sa première position
active après déblocage de la biellette de liaison,
[0011] - le dispositif élastique est comprend un ressort hélicoïdal de torsion à deux branches,
qui relie directement le levier de condamnation à la biellette de liaison,
[0012] - l'une des branches sert a entraîner la biellette de liaison de sa seconde position
inactive à sa première position active et que l'autre des deux branches (21b) sert
a entraîner la biellette de liaison de sa première position active à sa seconde position
inactive,
[0013] - les deux branches du ressort hélicoïdal de torsion, vu en direction axiale, sont
croisées,
[0014] - le levier de condamnation a sensiblement la forme d'un disque comportant un moyeu
central, une lumière qui est formée dans le disque et qui s'étend en arc de cercle
autour d'une partie du moyeu central, et au moins une partie d'entraînement qui fait
saillie sur ladite face du disque à mi-longueur d'au moins un bord longitudinal de
la lumière arquée,
[0015] - le ressort hélicoïdal de torsion est disposé autour du moyeu central du levier
de condamnation de telle sorte que les deux branches dudit ressort hélicoïdal de torsion
enserrent entre elles ladite partie d'entraînement du levier de condamnation et passent
radialement en travers de la lumière arquée,
[0016] - la biellette de liaison comporte, à une de ses extrémités, un premier pion d'accouplement
qui passe dans la lumière arquée du levier de condamnation entre les deux branches
du ressort hélicoïdal de torsion, et à son autre extrémité un second pion d'accouplement
qui passe dans une lumière oblongue formée longitudinalement dans un levier d'ouverture,
ladite lumière oblongue s'étendant dans une première direction autorisant le déplacement
de la biellette de liaison de sa première à sa seconde position quand le levier d'ouverture
est dans la position de repos, et dans une seconde direction empêchant ledit déplacement
de la biellette de liaison quand le levier d'ouverture est dans la position d'ouverture,
[0017] - la serrure comprend un pêne, un cliquet apte à retenir le pêne dans une position
correspondant à un état fermé de la serrure, ainsi qu'un levier d'ouverture mobile
sous l'action d'un moyen de commande d'ouverture entre une position de repos et une
position d'ouverture de la serrure, caractérisée par le fait que la serrure comprend
en outre un faux cliquet et que le cliquet, le faux cliquet et le levier d'ouverture
sont montés dans cet ordre sur un axe commun de pivotement, le faux cliquet étant
solidaire en rotation du cliquet et comportant une patte sur laquelle le second pion
d'accouplement de la biellette de liaison agit pour provoquer le déplacement du faux
cliquet et du cliquet vers la position de libération du pêne quand la biellette de
liaison est dans sa première position et le levier d'ouverture est déplacé de la position
de repos à la position d'ouverture,
[0018] - ladite patte comporte une surface d'arrêt disposée pour remplir la fonction dudit
organe de blocage,
[0019] - le levier d'ouverture est un levier d'ouverture extérieure destiné à être relié
par un organe de transmission de force à un organe de commande d'ouverture extérieure
d'une portière de véhicule automobile.
[0020] D'autres caractéristiques de la serrure apparaîtront au cours de la description suivante
d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple en référence aux dessins annexés
sur lesquels :
[0021] - la figure 1 est une vue en perspective d'une serrure selon un mode de réalisation
de l'invention ;
[0022] - la figure 2 est une vue en perspective montrant, à plus grande échelle que la figure
1, un levier de condamnation avec un ressort, qui font partie de la serrure de la
figure 1 ;
[0023] - la figure 3 est une vue en perspective montrant les pièces des divers mécanismes
de la serrure dans des positions correspondant à un état fermé et condamné de la serrure,
le levier d'ouverture extérieure de la serrure étant représenté dans la position de
repos ;
[0024] - la figure 4 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 3 après que
le levier d'ouverture extérieure a été amené dans la position d'ouverture, la serrure
étant encore dans un état fermé et condamné ;
[0025] - la figure 5 est une vue en perspective semblable à la figure 4, après que le levier
de condamnation de la serrure a été amené dans une position de décondamnation ;
[0026] - la figure 6 est une vue montrant, à une plus grande échelle, un détail de la figure
5 ;
[0027] - la figure 7 est une vue en perspective semblable à la figure 5, après que le levier
d'ouverture extérieure a été relâché, la serrure étant dans un état fermé et décondamné
;
[0028] - la figure 8 est une vue en perspective semblable à la figure 7, la serrure étant
dans un état décondamné et ouvert, après que le levier d'ouverture extérieure a été
actionné ;
[0029] - la figure 9 est une vue en perspective semblable à la figure 8, après que le levier
de condamnation de la serrure a été amené dans une position de condamnation ;
[0030] - la figure 10 montre, à plus grande échelle, un détail de la figure 9 ;
[0031] - la figure 11 est une vue en perspective semblable à la figure 9, après relâchement
du levier d'ouverture extérieure, la serrure étant dans un état ouvert et condamné
;
[0032] - la figure 12 est une vue en perspective semblable à la figure 11, la serrure étant
dans un état fermé et condamné, après que la portière portant la serrure a été claquée.
[0033] En se reportant tout d'abord à la figure 1, on peut voir que la serrure comporte
une platine 1, en tôle métallique, convenablement découpée et pliée, qui forme une
partie du boîtier de la serrure, destiné à être fixé sur le chant d'une portière,
non montrée, d'un véhicule automobile. La platine 1 comporte une partie de base la
et une aile 1b pliée à 90° par rapport à la partie de base la. Une ouverture 2 est
formée en partie dans la partie de base la et en partie dans l'aile 1b de la platine
1 pour le passage d'une gâche (non montrée) qui est usuellement fixée à la carrosserie
du véhicule et qui, en service, coopère avec un pêne 3, en forme de fourche, de la
serrure pour retenir en position fermée la portière équipée de la serrure. Le pêne
3 est monté pivotant sur un axe 4 dont une extrémité est logée dans un trou, non montré,
de la partie de base 1a de la platine 1, l'autre extrémité de l'axe 4 étant logé dans
un autre trou d'une autre partie, non montrée, du boîtier de la serrure.
[0034] Dans l'état fermé de la serrure (figures 1, 3-5, 7 et 12), le pêne 3 est maintenu
dans une position de rétention de la gâche par un cliquet 5 qui est monté pivotant
sur un axe 6 dont une extrémité est logée dans un trou, non montré, de la partie de
base la de la platine 1, l'autre extrémité de l'axe 6 étant logée dans un autre trou
de ladite autre partie du boîtier de la serrure. Le cliquet 5 est sollicité par un
premier ressort 7 vers la position représentée sur la figure 1, dans laquelle il retient
le pêne 3 dans la position de rétention de la gâche. Le ressort 7 peut être par exemple
constitué par un ressort hélicoïdal de torsion, qui entoure l'axe 6 et qui comporte
une branche 7a en appui sur une patte 5a du cliquet 5 et une autre branche 7b en appui
sur une butée, non montrée, prévue sur le boîtier de la serrure, par exemple sur la
platine 1.
[0035] La serrure comporte en outre un faux cliquet 8 qui est également monté pivotant sur
l'axe 6 et qui est solidaire en rotation du cliquet 5. Le faux cliquet 8 comporte
une patte 8a, sur laquelle il est possible d'agir comme on le verra plus loin pour
faire pivoter ensemble le faux cliquet 8 et le cliquet 5 à l'encontre de la force
de rappel du ressort 7, afin d'amener le cliquet 5 dans une position dans laquelle
il libère le pêne 3. Lorsque le cliquet 5 est dans la position de libération du pêne
3, ce dernier peut pivoter autour de l'axe 4 sous l'action d'un second ressort 9 qui
amène le pêne 3 dans une position dans laquelle il libère la gâche et permet ainsi
l'ouverture de la portière. Le ressort 9 peut être par exemple constitué par un autre
ressort hélicoïdal de torsion, qui est disposé autour de l'axe 4 et qui comporte une
branche 9a engagée dans une encoche 11 d'une protubérance 3a qui fait saillie sur
un côté du pêne 3 et qui en fait partie intégrante, et une autre branche 9b en appui
sur une butée, non montrée, prévue dans le boîtier de la serrure, par exemple sur
la platine 1.
[0036] La serrure comporte en outre un levier d'ouverture extérieure 12, qui est également
monté pivotant sur l'axe 6. Lorsque la serrure est en service, le levier d'ouverture
extérieure 12 est relié par un organe de transmission de force 13, partiellement montré
dans les figures 1,3-5, 7-9, 11 et 12, à un organe de commande d'ouverture extérieure,
non montré, constitué par exemple par une poignée ou palette extérieure de la portière
équipée de la serrure. L'organe de transmission de force 13 peut être constitué par
exemple par une tringle ou par un câble Bowden. Seule la partie d'extrémité de la
tringle ou du câble 13 qui est attachée au levier d'ouverture extérieure 12 est représentée
dans les figures susmentionnées.
[0037] En service, le levier d'ouverture extérieure 12 peut être déplacé par l'organe de
transmission de force 13 d'une position de repos (figures 1, 3, 7, 11 et 12) à une
position d'ouverture (figures 4, 5, 8 et 9). Quand la serrure est dans un état décondamné,
le déplacement du levier d'ouverture extérieure 12 de la position de repos à la position
d'ouverture fait passer, d'une manière qui sera décrite plus loin, la serrure de son
état fermé à son état ouvert.
[0038] Un troisième ressort 14 peut être prévu pour solliciter le levier d'ouverture extérieure
vers sa position de repos. Le ressort 14 peut être par exemple constitué par un ressort
hélicoïdal de torsion disposé autour de l'axe 6 et comportant une branche 14a en appui
sur une patte 12a du levier d'ouverture extérieure 12 et une autre branche 14b en
appui sur une butée, non montrée, prévue dans le boîtier de la serrure.
[0039] La serrure comporte en outre un mécanisme de condamnation 15 comportant un levier
de condamnation 16 qui est accouplé à une extrémité d'une biellette de liaison 17,
dont l'autre extrémité est accouplée au levier d'ouverture extérieure 12.
[0040] Comme cela est notamment visible dans la figure 2, le levier de condamnation 16 a
sensiblement la forme d'un disque comportant un moyeu central 16a qui fait saillie
sur une face du disque pour le montage du levier de condamnation sur un axe de rotation,
non montré, porté par l'aile 1b de la platine 1. En service, le levier de condamnation
16 peut être tourné mécaniquement ou électromécaniquement sur l'axe de rotation susmentionné
d'une première position ou position de décondamnation, correspondant à un état décondamné
de la serrure (figures 1, 7-9), à une seconde position ou position de condamnation,
correspondant à un état condamné de la serrure (figures 3-5, 11 et 12). Le déplacement
(rotation) du levier 16 de sa position de décondamnation à sa position de condamnation,
et vice versa, peut être obtenu, de façon connue, manuellement au moyen d'une tirette
de frise, non montrée, reliée directement ou indirectement au levier de condamnation
16, et/ou mécaniquement au moyen d'un barillet actionné par une clé, et/ou électromécaniquement
par un actionneur, tel qu'un électro-aimant ou un ensemble moteur électrique et réducteur,
commandé par une unité centrale de commande en réponse à la réception par cette dernière
d'un signal valide de télécommande émis par une télécommande ou en réponse à un signal
valide d'identification émis par un organe d'identification d'un système d'accès mains
libres.
[0041] Dans le disque du levier de condamnation 16 est formée une lumière 18 qui s'étend
en arc de cercle autour d'une partie du moyeu central 16a du disque. De préférence,
la lumière 18 est formée aussi dans une protubérance 19 sensiblement en forme de haricot,
qui fait saillie sur la même face du disque que le moyeu 16a, comme montré dans la
figure 2.
[0042] Un dispositif élastique 21 porté par le levier de condamnation 16 relie directement
et élastiquement celui-ci à la biellette de liaison 17. Comme cela est mieux visible
dans la figure 2, le dispositif élastique 21 comprend un ressort hélicoïdal de torsion
à deux branches, qui est disposé autour du moyeu central 16a du levier de condamnation
16 de telle sorte que les deux branches 21a et 21b du ressort 21 passent radialement
en travers de la lumière arquée 18. Chacune des deux branches 21a et 21b du ressort
21 est libre de se déplacer d'un angle limité dans deux fentes 22a, 23a et 22b, 23b,
respectivement, formées dans les parois arquées de la protubérance 19. L'angle limité
susmentionné correspond à l'angle de rotation du levier de condamnation 16 entre ses
deux positions extrêmes de condamnation et de décondamnation. Quatre encoches 24a,
25a et 24b, 25b sont aussi prévues dans les parois arquées de la protubérance 19 et
communiquent respectivement avec les fentes 22a, 23a et 22b, 23b pour permettre la
mise en place du ressort 21 autour du moyeu central 16a du levier de condamnation
16 et la mise en place des branches 21a et 21b dudit ressort dans les fentes susmentionnées.
Une fois en place, les deux branches 21a et 21b du ressort 21 enserrent entre elles
les deux parties 26 et 27 de la protubérance 19, qui se trouvent sensiblement à mi-longueur
des bords longitudinaux de la lumière arquée 18, respectivement entre les fentes 22a
et 22b et les fentes 23a et 23b. Comme on le verra plus loin, les deux parties 26
et 27 de la protubérance 19 constituent des parties d'entraînement pour l'une ou l'autre
des deux branches 21a et 21b du ressort 21 selon le sens de rotation du levier de
condamnation 16.
[0043] De préférence, les branches 21a et 21b du ressort 21 sont croisées comme montré dans
la figure 2. Plus précisément, la branche 21a qui vient de la partie du ressort 21
située sur le côté gauche (en regardant la figure 2) du moyeu 16a du levier de condamnation
16 est engagée dans les fentes 22a et 23a qui se trouvent du côté droit de la protubérance
19, tandis que la branche 21b qui vient de la partie du ressort 21 située sur le côté
droit du moyeu 16a est engagée dans les fentes 22b et 23b situées du côté gauche de
la protubérance 19.
[0044] En se reportant à nouveau à la figure 1, on peut voir que la biellette de liaison
17 comporte, à une extrémité, un pion d'accouplement 17a qui passe dans la lumière
arquée 18 du levier de condamnation 16 entre les deux branches 21a et 21b du ressort
21. A son autre extrémité, la biellette de liaison 17 comporte un second pion d'accouplement
17b (non visible dans la figure 1, mais bien visible notamment dans les figures 3
et 4), qui passe dans une lumière oblongue 28 formée longitudinalement dans le levier
d'ouverture extérieure 12 et qui fait saillie au dessous dudit levier d'ouverture
extérieure. Avantageusement, les deux pions d'accouplement 17a et 17b peuvent être
des pions quart de tour. Plus précisément, chacun des deux pions 17a et 17b comporte,
à son extrémité libre, une saillie radiale qui, après avoir été passée dans la lumière
arquée 18 ou dans la lumière oblongue 28 et après une rotation relative d'environ
un quart de tour du pion d'accouplement 17a ou 17b par rapport au levier de condamnation
16 ou au levier d'ouverture extérieure 12, s'accroche derrière ledit levier 16 ou
12 afin d'empêcher que, en service, le pion d'accouplement ne se dégage intempestivement
de la lumière 18 ou 28 correspondante.
[0045] Quand le levier d'ouverture extérieure 12 est dans la position de repos (figure 1),
la lumière oblongue 28 s'étend dans une direction autorisant le déplacement de la
biellette de liaison 17 par le levier de condamnation 16 d'une première position active
(figure 1) correspondant à un état décondamné de la serrure à une seconde position
inactive (figure 3) correspondant à un état condamné de la serrure. On notera que,
dans la première position de la biellette de liaison 17 (figure 1), le pion d'accouplement
17b de la biellette 17 et la patte 8a du faux cliquet 8 sont situés l'un à côté de
l'autre et à des distances radiales égales par rapport à l'axe 6. Il en résulte que
lorsque le levier d'ouverture extérieure 12 est déplacé angulairement de la position
de repos (figure 7) à la position d'ouverture (figure 8) par l'organe de transmission
de force 13, le pion d'accouplement 17b vient en contact avec la patte 8a du faux
cliquet et fait pivoter celui-ci et le cliquet 5 autour de l'axe 6, afin de libérer
le pêne 3 de la serrure, qui libère à son tour la gâche, permettant ainsi l'ouverture
de la portière du véhicule.
[0046] Quand la biellette de liaison 17 est dans la seconde position inactive (figure 3)
correspondant à l'état condamné de la serrure, le pion d'accouplement 17b de la biellette
17 se trouve à une plus grande distance radiale de l'axe 6 que la patte 8a du faux
cliquet 8. Dans ces conditions, lorsque le levier d'ouverture extérieure 12 est déplacé
angulairement de la position de repos (figure 3) à la position d'ouverture (figure
4) par l'organe de transmission de force 13, le pion d'accouplement 17b de la biellette
17 passe devant la patte 8a sans agir sur elle, de sorte que le déplacement du levier
d'ouverture extérieure 12 n'a aucun effet sur le faux cliquet 8 et le cliquet 5. Le
pêne 3 reste donc bloqué par le cliquet 5 dans la position de rétention de la gâche,
et la serrure reste fermée.
[0047] On va maintenant décrire le fonctionnement de la serrure dans les deux situations
critiques exposées au début du présent mémoire. On décrira tout d'abord, en référence
aux figures 3 à 8, le cas où une action de décondamnation intervient alors que le
levier d'ouverture extérieure 12 a déjà été actionné et est encore dans la position
d'ouverture, puis on décrira, en référence aux figures 7 à 12, le cas où une action
de condamnation intervient alors que le levier d'ouverture extérieure a déjà été actionné
et est maintenu dans la position d'ouverture.
[0048] Partant de la situation représentée sur la figure 3, dans laquelle la serrure est
dans un état fermé et condamné, on suppose qu'un utilisateur actionne la poignée ou
palette extérieure, non montrée, qui est reliée par l'organe de transmission de force
13 au levier d'ouverture extérieure 12 de la serrure, en vue d'ouvrir la portière
correspondante du véhicule. Dans ces conditions, le levier d'ouverture extérieure
12 vient dans la position montrée sur la figure 4 et le pion d'accouplement 17b vient
se placer devant la patte 8a du faux cliquet 8 sans agir sur celle-ci donc sans provoquer
l'ouverture de la serrure. Si, à ce moment, le levier de condamnation 16 est déplacé
angulairement dans le sens horaire, comme indiqué par la flèche F1 dans la figure
5, pour passer de la position de condamnation à la position de décondamnation, la
biellette de liaison 17 reste bloquée sensiblement dans la même position que celle
de la figure 4, car le pion d'accouplement 17b de cette biellette vient en appui contre
une surface d'arrêt 29 de la patte 8a du faux cliquet 8. Il en résulte que, à ce moment,
la serrure n'est pas décondamnée.
[0049] Toutefois, pendant la rotation du levier de condamnation 16 dans le sens de la flèche
F1, comme la biellette de liaison 17 est bloquée par la surface d'arrêt 29 de la patte
8a du faux cliquet 8, le pion d'accouplement 17a de la biellette de liaison 17 retient
la branche 21 a du ressort 21, tandis que les parties d'entraînement 26 et 27 du levier
de condamnation 16 entraînent la branche 21b du ressort en l'écartant de la branche
21a, comme montré dans la figure 6. Il en résulte que le ressort 21 emmagasine de
l'énergie, mémorisant ainsi l'action de décondamnation.
[0050] Aussitôt que l'utilisateur relâche la poignée ou palette extérieure de la portière,
le levier d'ouverture extérieure 12 de la serrure est ramené dans sa position de repos
(figure 7) par le ressort 14. Au cours du mouvement de pivotement du levier d'ouverture
extérieure 12 autour de l'axe 6 vers sa position de repos, le levier 12 fait glisser
le pion d'accouplement 17b de la biellette de liaison 17 tangentiellement le long
de la surface d'arrêt 29 de la patte 8a du faux cliquet 8. Dès que le pion d'accouplement
17b quitte la surface d'arrêt 29 et que celle-ci ne constitue plus un obstacle à un
déplacement du pion d'accouplement 17b radialement vers l'axe 6, dans la lumière oblongue
28 du levier d'ouverture extérieure 12, la biellette de liaison 17 est repoussée par
la branche 21a du ressort 21 qui restitue l'énergie qu'il avait emmagasiné au cours
de la rotation du levier de condamnation 16 dans le sens de la flèche F1. Il en résulte
que la biellette de liaison 17 vient dans la position montrée dans la figure 7, correspondant
à un état fermé, mais décondamné de la serrure. Dans cet état, l'utilisateur peut
à nouveau actionner la poignée ou palette extérieure de la portière pour amener le
levier d'ouverture extérieure 12 dans sa position d'ouverture comme montré dans la
figure 8. Comme à ce moment la serrure est dans un état décondamné, le pion d'accouplement
17b de la biellette de liaison 17 agit sur la patte 8a du faux cliquet 8 et fait pivoter
celui-ci ainsi que le cliquet 5 dans le sens horaire comme indiqué par la flèche F2
dans la figure 8. Il en résulte que le cliquet 5 libère le pêne 3 qui pivote à son
tour autour de l'axe 4 sous l'action de la branche 9a du ressort 9, afin de libérer
la gâche et permettre l'ouverture de la portière.
[0051] Partant de la situation représentée sur la figure 7, qui correspond à l'état fermé
et décondamné de la serrure, on suppose maintenant qu'un utilisateur actionne la poignée
ou palette extérieure de la portière en vue d'ouvrir celle-ci, juste avant que le
conducteur du véhicule effectue une action de condamnation par exemple à l'aide de
sa clé ou de sa télécommande. Dans ces conditions, le levier d'ouverture extérieure
12 passe dans la position montrée sur la figure 8 et provoque l'ouverture de la serrure
de la manière déjà expliquée plus haut.
[0052] Si pendant que le levier d'ouverture extérieure 12 est maintenu dans la position
d'ouverture montrée dans les figures 8 et 9, le levier de condamnation 16 est tourné
dans le sens anti-horaire, comme indiqué par la flèche F3 dans la figure 9, de la
position de décondamnation à la position de condamnation, la biellette de liaison
17 reste bloquée dans la même position que celle de la figure 8. En effet, quand le
levier d'ouverture extérieure 12 est dans la position d'ouverture, la lumière oblongue
28 dudit levier 12 occupe une position fortement oblique par rapport à la direction
d'action de la force de traction exercée sur la biellette de liaison 17 par le levier
de condamnation 16 et le ressort 21. Il en résulte que l'un des deux bords longitudinaux
de la lumière 28 du levier 12 retient le pion d'accouplement 17b de ladite biellette
de liaison, empêchant ainsi la serrure de passer dans un état condamné.
[0053] Toutefois, comme la biellette de liaison 17 reste bloquée par le levier d'ouverture
extérieure 12 pendant la rotation du levier de condamnation 16 dans le sens de la
flèche F3, le pion d'accouplement 17a de ladite biellette de liaison retient la branche
21b du ressort 21 pendant que les parties d'entraînement 26 et 27 du levier de condamnation
16 poussent la branche 21a du ressort 21 en l'écartant de la branche 21b, comme montré
dans la figure 10. Il en résulte que, là encore, le ressort 21 emmagasine de l'énergie
et mémorise ainsi l'action de condamnation.
[0054] Dès que l'utilisateur relâche la poignée ou palette extérieure de la portière, le
levier d'ouverture extérieure 12 est ramené dans sa position de repos par le ressort
14, comme montré dans la figure 11. Dans cette position, la lumière oblongue 28 du
levier d'ouverture extérieure 12 s'étend sensiblement dans la direction d'action de
la force de traction exercée sur la biellette de liaison 17 par la branche 21b du
ressort 21. Il en résulte que le pion d'accouplement 17b de ladite biellette de liaison
est libre de se déplacer dans la lumière oblongue 28, permettant ainsi au ressort
21 de restituer l'énergie de condamnation qu'il avait emmagasinée au cours de la rotation
du levier de condamnation 16 dans le sens de la flèche F3, afin d'amener la biellette
de liaison dans la position montrée dans la figure 11. La serrure se trouve alors
dans un état ouvert, mais potentiellement condamné. En effet, si la portière avait
été ouverte, il suffit ensuite de claquer la portière pour que la serrure passe automatiquement
dans l'état fermé et condamné représenté sur la figure 12, c'est-à-dire dans une situation
identique à celle montrée sur la figure 3.
[0055] Il va de soi que le mode de réalisation de l'invention qui a été décrit ci-dessus
a été donné à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif et que de
nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l'homme de l'art sans
pour autant sortir du cadre de l'invention.
[0056] Par exemple, il n'est pas absolument indispensable que les branches 21a et 21b du
ressort 21 soient croisées. Il suffit pour cela d'utiliser un ressort hélicoïdal de
torsion dont le sens d'enroulement autour du moyeu 16a du levier de condamnation 16
est inversé par rapport au sens d'enroulement du ressort 21 montré dans la figure
2.
[0057] On note l'avantage d'utiliser un ressort à deux branches dont l'une des branches
21a sert a entraîner la biellette de liaison 17 de sa seconde position inactive à
sa première position active et que l'autre des deux branches 21b sert a entraîner
la biellette de liaison 17 de sa première position active à sa seconde position inactive.
En effet, cette disposition permet de réaliser de façon économique et peu encombrant
deux fonctions à la fois.
[0058] En outre, au lieu d'utiliser un ressort hélicoïdal de torsion à titre de dispositif
élastique pour emmagasiner une énergie de décondamnation ou de condamnation, on peut
prévoir un organe élastique, par exemple un ressort hélicoïdal de compression, dans
la lumière arquée 18 de chaque côté du pion d'accouplement 17a, entre celui-ci et
chacune des extrémités de ladite lumière arquée. Dans ce cas, l'organe élastique peut
être précontraint en compression.
[0059] Bien que dans la description précédente le levier 12 a été décrit comme un levier
d'ouverture extérieure, il pourrait s'agir d'un levier d'ouverture intérieure destiné
à être relié par un organe de transmission de force à un organe de commande d'ouverture
intérieure (poignée ou palette intérieure) d'une portière de véhicule automobile.
[0060] En variante, le levier 12 pourrait être un levier intermédiaire apte à être actionné
aussi bien par un levier d'ouverture extérieure que par un levier d'ouverture intérieure
d'une serrure.
1. Serrure pour ouvrant de véhicule automobile, comprenant un levier de condamnation
(16) mobile entre une première position correspondant à un état décondamné de la serrure
et une seconde position correspondant à un état condamné de la serrure, une biellette
de liaison (17) qui, en réponse à un déplacement du levier de condamnation (16) entre
ses première et seconde positions, est déplaçable entre une première position active
et une seconde position inactive, caractérisée en ce qu'il comprend un dispositif élastique (21) apte à emmagasiner une énergie de condamnation
en cas de blocage de la biellette de liaison (17) dans sa première position active
afin de provoquer automatiquement le déplacement de la biellette de liaison (17) de
sa première position active à sa seconde position inactive après déblocage de la biellette
de liaison (17).
2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif élastique (21) est également apte à emmagasiner une énergie de décondamnation
en cas de blocage de la biellette de liaison (17) pour provoquer automatiquement le
déplacement de la biellette de liaison (17) de sa seconde position inactive à sa première
position active après déblocage de la biellette de liaison (17).
3. Serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le dispositif élastique (21) comprend un ressort hélicoïdal de torsion à deux branches
(21a, 21b), qui relie directement le levier de condamnation (16) à la biellette de
liaison (17).
4. Serrure selon les revendications 2 et 3 prises ensembles, caractérisée en ce que l'une des branches (21a) sert a entraîner la biellette de liaison (17) de sa seconde
position inactive à sa première position active et que l'autre des deux branches (21b)
sert a entraîner la biellette de liaison (17) de sa première position active à sa
seconde position inactive.
5. Serrure selon l'une quelconque des revendications 3 à 4, caractérisée par le fait que les deux branches (21a, 21b) du ressort hélicoïdal de torsion (21), vu en direction
axiale, sont croisées.
6. Serrure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le levier de condamnation (16) a sensiblement la forme d'un disque comportant un
moyeu central (16a), une lumière (18) qui est formée dans le disque et qui s'étend
en arc de cercle autour d'une partie du moyeu central (16a), et au moins une partie
d'entraînement (26, 27) qui fait saillie sur ladite face du disque à mi-longueur d'au
moins un bord longitudinal de la lumière arquée (18).
7. Serrure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le ressort hélicoïdal de torsion (21) est disposé autour du moyeu central (16a) du
levier de condamnation (16) de telle sorte que les deux branches (21a, 21b) dudit
ressort hélicoïdal de torsion (21) enserrent entre elles ladite partie d'entraînement
(26, 27) du levier de condamnation (16) et passent radialement en travers de la lumière
arquée (13).
8. Serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la biellette de liaison (17) comporte, à une de ses extrémités, un premier pion d'accouplement
(17a) qui passe dans la lumière arquée (18) du levier de condamnation (16) entre les
deux branches (21a, 21b) du ressort hélicoïdal de torsion (21), et à son autre extrémité
un second pion d'accouplement (17b) qui passe dans une lumière oblongue (28) formée
longitudinalement dans un levier d'ouverture (12), ladite lumière oblongue (28) s'étendant
dans une première direction autorisant le déplacement de la biellette de liaison (17)
de sa première à sa seconde position quand le levier d'ouverture (12) est dans la
position de repos, et dans une seconde direction empêchant ledit déplacement de la
biellette de liaison (17) quand le levier d'ouverture (12) est dans la position d'ouverture.
9. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant un pêne (3), un
cliquet (5) apte à retenir le pêne dans une position correspondant à un état fermé
de la serrure, ainsi qu'un levier d'ouverture (12) mobile sous l'action d'un moyen
de commande d'ouverture (13) entre une position de repos et une position d'ouverture
de la serrure, caractérisée par le fait que la serrure comprend en outre un faux cliquet (8) et que le cliquet (5), le faux cliquet
(8) et le levier d'ouverture (12) sont montés dans cet ordre sur un axe commun de
pivotement (6), le faux cliquet (8) étant solidaire en rotation du cliquet (5) et
comportant une patte (8a) sur laquelle le second pion d'accouplement (17b) de la biellette
de liaison (17) agit pour provoquer le déplacement du faux cliquet (8) et du cliquet
(5) vers la position de libération du pêne (3) quand la biellette de liaison (17)
est dans sa première position et le levier d'ouverture (12) est déplacé de la position
de repos à la position d'ouverture.
10. Serrure selon la revendication 9, caractérisée par le fait que ladite patte (8a) comporte une surface d'arrêt (29) disposée pour remplir la fonction
dudit organe de blocage (29).
11. Serrure selon l'une quelconque des revendications 9 à 10, caractérisée par le fait que le levier d'ouverture (12) est un levier d'ouverture extérieure destiné à être relié
par un organe de transmission de force (13) à un organe de commande d'ouverture extérieure
d'une portière de véhicule automobile.
1. Lock for motor vehicle doors and openings, comprising a mobile locking lever (16),
moving between a first position corresponding to the lock's unlocked state and a second
position corresponding to the lock's locked state, a linking rod (17), which, in response
to a movement of locking lever (16) between its first and second position, moves between
an active first position and an inactive second position, characterised in that it comprises an elastic device (21) for storing locking energy in case link rod (17)
jams in its first active position, in order to automatically cause link rod (17) to
move from its first active position to its second inactive position after link rod
(17) has become unjammed.
2. Lock of claim 1, characterised in that elastic device (21) can also store unlocking energy in case link rod (17) jams, in
order to automatically cause link rod (17) to move from its second inactive position
to its first active position after link rod (17) has become unjammed.
3. Lock of claim 1 or 2, characterised in that elastic device (21) comprises a dual arm helical torsion spring (21 a, 21 b), connecting
locking lever (16) directly to link rod (17).
4. Lock of claims 2 and 3 together, characterised in that one of the arms (21a) is used to move link rod (17) from its second inactive position
to its first active position and that the other arm (21 b) is used to move link rod
(17) from its first active position to its second inactive position.
5. Lock of any of claims 3 to 4, characterised in that both arms (21 a, 21 b) of the helical torsion spring (21) are crossed, when viewed
in the axial direction.
6. Lock of claim 5, characterised in that locking lever (16) is essentially disk-shaped with a central hub (16a), an aperture
(18) formed in said disk and which runs in a circular arc around a part of central
hub (16a), and at least one drive part (26, 27) which protrudes on said disk face
midway along at least one longitudinal edge of the arc-shaped aperture (18).
7. Lock of claim 6, characterised in that helical torsion spring (21) is distributed around the central hub (16a) of locking
lever (16) such that the two arms (21a, 21 b) of said helical torsion spring (21)
hold between them said drive part (26, 27) of locking lever (16) and pass radially
through the arc-shaped aperture (18).
8. Lock of claim 7, characterised in that link rod (17) includes, at one of its ends, a first coupling stud (17a) which is
inserted into the arched-shaped aperture (18) of locking lever (16) between the two
arms (21 a, 21 b) of helical torsion spring (21), and at its other end, a second coupling
stud (17b), which is inserted into an oblong aperture (28) formed lengthwise in an
opening lever (12), whereby said oblong aperture (28) runs in a first direction that
enables link rod (17) to move from its first to its second position when opening lever
(12) is in resting position, and in a second direction, which prevents link rod (17)
making said movement when opening lever (12) is in its open position.
9. Lock of any of claims 1 to 8, comprising a bolt (3), a catch (5) for holding the bolt
in a position corresponding to the lock's closed states, and a mobile opening lever
(12) controlled by an opening command means (13) such as to move between the lock's
resting position and its open position of, characterised in that the lock in addition includes a false catch (8) and that catch (5), false catch (8)
and opening lever (12) are assembled in this order on a common pivoting pin (6), such
false catch (8) rotates jointly with catch (5) and includes a lug (8a) on which the
second coupling stud (17b) of the link rod (17) acts in order to cause false catch
(8) and catch (5) to move to the bolt's (3) release position when link rod (17) is
in its first position and opening lever (12) has moved from the resting position to
the open position.
10. Lock of claim 9, characterised in that lug (8a) includes a resting surface (29) designed to act as said locking component
(29).
11. Lock of any of claims 9 to 10, characterised in that opening lever (12) is an external opening lever intended to be connected by means
of a force transmission component (13) to an external opening control component of
a motor vehicle door.
1. Schloss für eine Kraftfahrzeugtür/-klappe, mit einem Verriegelungshebel (16), der
zwischen einer ersten Stellung, die einem entriegelten Zustand des Schlosses entspricht,
und einer zweiten Stellung beweglich ist, die einem verriegelten Zustand des Schlosses
entspricht, einem Verbindungsschwenkarm (17), der in Reaktion auf eine Verlagerung
des Verriegelungshebels (16) zwischen seiner ersten und zweiten Stellung zwischen
einer ersten, aktiven Stellung und einer zweiten, inaktiven Stellung verlagert werden
kann, dadurch gekennzeichnet, dass es eine elastische Vorrichtung (21) aufweist, die Energie zur Verriegelung bei einer
Blockierung des Verbindungsschwenkarms (17) in seiner ersten, aktiven Stellung aufnehmen
kann, um automatisch die Verlagerung des Verbindungsschwenkarms (17) von seiner ersten,
aktiven Stellung in seine zweite, inaktive Stellung nach der Freigabe des Verbindungsschwenkarms
(17) zu bewirken.
2. Schloss nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die elastische Vorrichtung (21) auch Energie zur Entriegelung bei einer Blockierung
des Verbindungsschwenkarms (17) aufnehmen kann, um automatisch die Verlagerung des
Verbindungsschwenkarms (17) von seiner zweiten, inaktiven Stellung in seine erste,
aktive Stellung nach der Freigabe des Verbindungsschwenkarms (17) zu bewirken.
3. Schloss nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die elastische Vorrichtung (21) eine Torsionsschraubenfeder mit zwei Armen (21a,
21 b) aufweist, die den Verriegelungshebel (16) direkt mit dem Verbindungsschwenkarm
(17) verbindet.
4. Schloss nach den Ansprüchen 2 und 3 in Kombination, dadurch gekennzeichnet, dass einer der Arme (21 a) dazu dient, den Verbindungsschwenkarm (17) von seiner zweiten,
inaktiven Stellung in seine erste, aktive Stellung mitzunehmen, und dass der andere
der beiden Arme (21 b) dazu dient, den Verbindungsschwenkarm (17) von seiner ersten,
aktiven Stellung in seine zweite, inaktive Stellung mitzunehmen.
5. Schloss nach Anspruch 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass die beiden Arme (21a, 21 b) der Torsionsschraubenfeder (21), in axialer Richtung
gesehen, sich kreuzen.
6. Schloss nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass der Verriegelungshebel (16) im Wesentlichen die Form einer Scheibe hat, die eine
mittlere Nabe (16a), einen Schlitz (18), der in der Scheibe ausgebildet ist und sich
kreisbogenförmig um einen Teil der mittleren Nabe (16a) erstreckt, und mindestens
einen Mitnehmerteil (26, 27) aufweist, der an der Fläche der Scheibe auf halber Länge
mindestens eines Längsrands des bogenförmigen Schlitzes (18) hervorsteht.
7. Schloss nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Torsionsschraubenfeder (21) um die mittlere Nabe (16a) des Verriegelungshebels
(16) so angeordnet ist, dass die beiden Armen (21a, 21 b) der Torsionsschraubenfeder
(21) zwischen sich den Mitnehmerteil (26, 27) des Verriegelungshebels (16) umklammern
und radial durch den bogenförmigen Schlitz (18) verlaufen.
8. Schloss nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der Verbindungsschwenkarm (17) an einem seiner Enden einen ersten Anschlussstift
(17a) aufweist, der zwischen den beiden Armen (21 a, 21 b) der Torsionsschraubenfeder
(21) in den bogenförmigen Schlitz (18) des Verriegelungshebels (16) dringt, und an
seinem anderen Ende einen zweiten Anschlussstift (17b), der in einen länglichen Schlitz
(28) dringt, welcher in einem Öffnungshebel (12) der Länge nach ausgebildet ist, wobei
sich der längliche Schlitz (28) in eine erste Richtung erstreckt, in der die Verlagerung
des Verbindungsschwenkarms (17) von seiner ersten in seine zweite Stellung gestattet
ist, wenn sich der Öffnungshebel (12) in der Ruhestellung befindet, und in eine zweite
Richtung, in der die Verlagerung des Verbindungsschwenkarms (17) verhindert ist, wenn
sich der Öffnungshebel (12) in der Öffnungsstellung befindet.
9. Schloss nach einem der Ansprüche 1 bis 8, mit einem Riegel (3), einer Sperre (5),
die den Riegel in einer Stellung halten kann, die einem verschlossenen Zustand des
Schlosses entspricht, und mit einem Öffnungshebel (12), der unter der Wirkung eines
Mittels (13) zur Steuerung des Öffnungsvorgangs zwischen einer Ruhestellung und einer
Öffnungsstellung des Schlosses bewegt werden kann, dadurch gekennzeichnet, dass das Schloss ferner eine Blindsperre (8) aufweist und die Sperre (5), die Blindsperre
(8) und der Öffnungshebel (12) in dieser Reihenfolge an einer gemeinsamen Schwenkachse
(6) angebracht sind, wobei die Blindsperre (8) drehfest mit der Sperre (5) verbunden
ist und eine Lasche (8a) aufweist, auf die der zweite Anschlussstift (17b) des Verbindungsschwenkarms
(17) einwirkt, um die Verlagerung der Blindsperre (8) und der Sperre (5) in die Stellung
zur Freigabe des Riegels (3) zu bewirken, wenn sich der Verbindungsschwenkarm (17)
in seiner ersten Stellung befindet und der Öffnungshebel (12) von der Ruhestellung
in die Öffnungsstellung verlagert wird.
10. Schloss nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass die Lasche (8a) eine Anschlagfläche (29) aufweist, die so angeordnet ist, dass sie
die Funktion des Blockierungsorgans (29) übernimmt.
11. Schloss nach Anspruch 9 oder 10, dadurch gekennzeichnet, dass der Öffnungshebel (12) ein Hebel zum Öffnen von außen ist, der dazu vorgesehen ist,
über ein Kraftübertragungsorgan (13) mit einem Organ zur Steuerung des Öffnens einer
Kraftfahrzeugtür von außen verbunden zu sein.