(19)
(11) EP 1 808 202 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
18.07.2007  Bulletin  2007/29

(21) Numéro de dépôt: 06025802.7

(22) Date de dépôt:  13.12.2006
(51) Int. Cl.: 
A63C 5/07(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU LV MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR MK YU

(30) Priorité: 14.12.2005 FR 0512705

(71) Demandeur: SKIS ROSSIGNOL
38500 Voiron (FR)

(72) Inventeurs:
  • Zanco, Alain
    38260 Saint Hilaire de la Cote (FR)
  • Christoud, Jacky
    38620 Saint Cassien (FR)
  • Cuier, Benjamin
    38250 Villard de Lans (FR)
  • Restani, Eric
    38140 La Murette (FR)
  • Vailli, Johan
    38500 Coublevie (FR)

(74) Mandataire: Gasquet, Denis 
CABINET GASQUET, Les Pléiades, Park Nord Annecy
74370 Metz-Tessy
74370 Metz-Tessy (FR)

   


(54) Perfectionnement pour planche de glisse sur neige


(57) Planche de glisse sur neige (1) tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général, comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), constituée par une nervure longitudinale formée par deux dégagements latéraux (5a, 5b) qui débouchent latéralement vers l'extérieur et vers le haut, tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas, pour former une bordure latérale inférieure, tandis que dans chacun des dégagements (5a, 5b) est fixé un élément complémentaire latéral respectivement (3a, 3b), caractérisée en ce que l'élément complémentaire latéral (3a, 3b) est un élément technique de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, et en ce que ledit élément complémentaire (3a, 3b) s'étend latéralement et longitudinalement selon une épaisseur (e) sensiblement constante, au moins dans les zones d'assemblage avec l'embase (2).




Description


[0001] La présente invention se rapporte à une planche de glisse sur neige telle qu'un ski, un monoski, un surf, ou autre. Elle concerne plus particulièrement un perfectionnement relatif à une planche de glisse comportant une embase, sur laquelle est fixé au moins un élément complémentaire.

[0002] La pratique des sports de glisse fait de plus en plus d'adeptes et a terriblement évolué ces dernières années avec des pratiquants de plus en plus exigeants quant à la qualité des produits. Tel est, par exemple, le cas des sports de glisse sur neige.

[0003] On connaît déjà de très nombreux modèles de planches de glisse, et notamment de skis, qui sont constitués par une poutre de forme allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule, tandis que la surface inférieure comprend une semelle de glissement bordée par des carres métalliques.

[0004] Malgré tous les efforts développés par les constructeurs pour satisfaire la clientèle, il n'existe pas, à ce jour, de ski associant parfaitement le confort d'utilisation à des caractéristiques satisfaisantes de comportement dans les trajectoires, quel que soit le type de terrain, et quel que soit l'utilisateur.

[0005] La présente invention propose des skis polyvalents constitués d'une embase et d'au moins un élément complémentaire technique de renforcement, dont la coopération de formes, de dimensions et de structure, donne à l'ensemble du ski ses caractéristiques nécessaires, aussi bien de confort que de conduite de ski.

[0006] Ainsi, on connaît des skis du type de ceux évoqués au paragraphe précédent pour être divulgués par les demandes de brevets français publiés sous les numéros FR 2 854 333, FR 2 834 906. Mais la fabrication de tels skis nécessite l'assemblage des éléments complémentaires sur l'embase, et compte tenu de la géométrie des éléments complémentaire l'assemblage des éléments complémentaires réalisés généralement par soudage à chaud, il est difficile d'assurer une homogénéité des assemblages et la reproductibilité des performances du ski.

[0007] La présente invention se propose de remédier aux inconvénients cités précédemment.

[0008] Ainsi, la planche de glisse sur neige tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général, comportant une partie principale, dite corps ou embase, constituée par une nervure longitudinale formée par deux dégagements latéraux qui débouchent latéralement vers l'extérieur et vers le haut, tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas, pour former une bordure latérale inférieure, tandis que dans chacun des dégagements est fixé un élément complémentaire latéral respectivement, caractérisée en ce que l'élément complémentaire latéral est un élément technique de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, et en ce que ledit élément complémentaire s'étend latéralement et longitudinalement selon une épaisseur (e) sensiblement constante, au moins dans les zones d'assemblage avec l'embase.

[0009] Selon une caractéristique complémentaire, la largeur de l'élément complémentaire est la même sur toute sa longueur.

[0010] Selon une variante de réalisation, la largeur de l'élément complémentaire est variable longitudinalement, pour par exemple être tel que la largeur de l'élément complémentaire est plus large au centre du ski, et diminue progressivement, vers l'avant et /ou vers l'arrière.

[0011] Selon une autre caractéristique complémentaire, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur la forme d'un rectangle, voire sensiblement la forme générale d'un S, ou encore une forme courbe convexe vers le centre de l'embase, ou une forme courbe convexe vers l'extérieur.

[0012] Selon une autre variante, la forme du profilé dans une section transversale varie, comme par exemple tel que, dans la zone du patin de l'embase, la section transversale a la forme sensiblement d'un S, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé est rectangulaire.

[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'a titre d'exemples non limitatifs.

[0014] Les figures 1, 2, 3, 4, 5A, 5B, 5C, 5D, 5E, 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, représentent un premier mode de réalisation de l'invention.

La figure 1 est une vue de dessus du ski, c'est-à-dire de son embase avec ses deux éléments complémentaires latéraux.

La figure 2 est une vue latérale du ski, c'est-à-dire de son embase avec ses deux éléments complémentaires latéraux.

La figure 3 est une vue en perspective de l'embase avant la mise en place de ses éléments complémentaires latéraux.

La figure 4 est une vue en perspective du ski, à savoir de l'embase avec ses éléments complémentaires latéraux.

Les figures 5A, 5B, 5C, 5D, 5E sont des vues en coupe selon A-A, B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, de l'embase seule avant l'assemblage des éléments complémentaires latéraux.

Les figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, sont des vues en coupe selon A-A, B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, du ski, avec les éléments complémentaires latéraux, mis en place sur l'embase.

Les figures 7, 8, 9, et 10, illustrent en coupe transversale des variantes d'exécution des éléments complémentaires latéraux.

Les figures 11A, 11B, 11C, 11D, 11E sont des vues similaires aux vues des figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, mais illustrant une variante de réalisation selon laquelle, la forme de la section transversale des éléments complémentaire varie longitudinalement.

Les figures 12a, 12b, 12c et 13 sont des vues d'un ski en coupe transversale selon quatre variantes d'exécution.

Les figures 14A, 14B, 14C, 14D, 14E sont des vues similaires aux vues des figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, mais illustrant une autre variante de réalisation selon laquelle, la forme de la section transversale des éléments complémentaire varie longitudinalement, selon une autre variation.



[0015] Le ski portant la référence générale (1) est une poutre de forme allongée ayant un plan longitudinal vertical (P) médian de symétrie générale dont l'avant est relevé pour former la spatule (8).

[0016] Le ski (1) est constitué par une partie principale que nous appellerons corps ou embase (2) sur laquelle sont fixés au moins dans la zone du patin (4) au moins un élément complémentaire, et selon le mode préféré d'exécution, deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b).

[0017] C'est l'association de l'embase (2) avec ses éléments complémentaires (3a, 3b) qui donne au ski (1) ses caractéristiques nécessaires à la pratique du ski.

[0018] L'embase (2) est l'élément en contact avec la neige et a la forme d'une poutre allongée présentant à sa surface inférieure une semelle de glissement (6) bordée latéralement par des carres latérales (7a, 7b) métalliques.

[0019] L'embase (2) est une poutre allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule (8) du ski. Cette embase (2) a sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur et peut être de tous types et de constitutions.

[0020] Ainsi, la poutre allongée constituant l'embase (2) peut être de tous types de conceptions telles que celles connues à ce jour comme, par exemple, du type sandwich, du type caisson, ou du type coque, ou bien encore du type associant coque et champs latéraux, pris seul ou en combinaison, voire mixte et constituée d'un ensemble d'éléments et de composants connus en eux-mêmes. Notons toutefois que la surface supérieure de l'embase est avantageusement réalisée par un film thermoplastique, et ce afin de permettre l'assemblage par collage des éléments complémentaires, comme nous le verrons plus après dans la description.

[0021] Selon une caractéristique de l'invention, l'embase (2) comprend des dégagements latéraux (5a, 5b) dans chacun desquels est fixé un des éléments complémentaires latéraux correspondants (3a,3b). Ainsi, l'embase (2) comprend un dégagement latéral gauche (5a) dans lequel est fixé l'élément complémentaire latéral gauche (3a), et un dégagement latéral droit (5b) dans lequel est fixé l'élément complémentaire latéral droit (3b).

[0022] Précisons que chacun des dégagements latéraux (5a, 5b) débouche avantageusement latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'il ne débouche pas vers le bas (BA).

[0023] Notons que la largeur (L1) des dégagements est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus large au centre (40) du ski (1), et diminuer avantageusement progressivement, vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR). Mais il pourrait bien entendu en être autrement, c'est-à-dire que la largeur (L1) pourrait être constante tout au long de sa longueur.

[0024] De même, la hauteur (H1) des champs (50a, 50b) de l'embase (2) est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus importante au centre du ski, et diminuer avantageusement progressivement, vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR). Mais il pourrait bien entendu en être autrement, c'est-à-dire que la hauteur (H1) des champs pourrait être constante tout au long de sa longueur.

[0025] Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) sont constitués par des profils allongés, qui s'étendent transversalement et longitudinalement, au moins dans les zones d'assemblage avec l'embase (2), selon une épaisseur (e) sensiblement constante. On entendra par sensiblement constante une épaisseur qui ne varie pas de plus ou moins 20%. Ce qui signifie que l'épaisseur (e) de la section transversale de l'élément complémentaire est sensiblement constante, et que de même l'épaisseur (e) de la section longitudinale de l'élément complémentaire est sensiblement constante et bien entendu égale à l'épaisseur de la section transversale.

[0026] Les figures 1, 2, 3, 4, 5A, 5B, 5C, 5D, 5E, 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, illustrent un premier mode de réalisation selon lequel les éléments complémentaires (3a, 3b) sont des profilés dont la section transversale est de forme rectangulaire et le profil s'étend longitudinalement selon cette même section, c'est-à-dire la forme de la section transversale est identique sur toute la longueur du profilé, pour être de section rectangulaire sur toute la longueur. On notera que selon ce mode de réalisation la largeur (L2) du profilé est variable. Ainsi, dans ce mode de réalisation la largeur (L2) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) diminue de façon avantageusement progressivement depuis la zone centrale (40) vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR). Bien entendu il pourrait en être autrement, comme par exemple tel que les éléments complémentaires soient plus larges à l'avant qu'à l'arrière, avec par exemple une diminution progressive de la largeur de l'avant vers l'arrière, ou tel que les éléments complémentaires soient plus larges à l'arrière qu'à l'avant, avec par exemple une diminution progressive de la largeur de l'arrière vers l'avant. Par ailleurs les éléments complémentaires pourraient être tel que leur largeur soit plus importante à l'avant et / ou à l'arrière tandis que la partie centrale serait de moindre épaisseur. Bien entendu, la largeur des éléments complémentaires pourrait être constante au lieu d'être variable.

[0027] Selon le mode de réalisation précédemment décrit la forme de la section transversale est rectangulaire, mais il pourrait en être autrement. Comme par exemple selon les variantes représentées par les figures 7, 8, 9, 10.

[0028] Selon la variante de la figure 7, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S avec une partie latérale inférieure (PI) reliée à une partie supérieure (PS)par une partie intermédiaire de liaison (PIL) vertical ou en biais.

[0029] Selon la variante de la figure 8, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers le centre de l'embase.

[0030] Selon la variante de la figure 9, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers l'extérieure.

[0031] Selon la variante de la figure 10, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme constituée par deux parties rectangulaires (30, 31) reliées par une partie centrale en saillie (32).

[0032] On constate que pour ces variantes et selon l'invention que l'épaisseur (e) du profilé est constante dans les zones de collage (Z) sur l'embase.

[0033] On a vu précédemment que la forme de la section transversale des éléments complémentaire était constante, à savoir la même sur toute la longueur des profilés, mais il pourrait en être autrement, comme par exemple selon la variante des figures 11A, 11B, 11C, 11D, 11E

[0034] Selon cette variante, la forme du profilé dans une section transversale varie. Ainsi, dans la zone du patin (4) de l'embase, la section transversale a la forme sensiblement d'un S, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé est rectangulaire. Bien entendu l'épaisseur (e) de la section transversale de l'élément complémentaire est sensiblement constante, et que de même l'épaisseur (e) de la section longitudinale de l'élément complémentaire est sensiblement constante et bien entendu égale à l'épaisseur de la section transversale.

[0035] Comme pour l'embase (2), chacun des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) a sa propre configuration et structure. Il a sa propre distribution de raideur et peut être de tous types de constructions. Ainsi, lesdits éléments complémentaires (3a, 3b) peuvent être formés par un élément monobloc réalisé en une seule et même matière. Mais il peut être d'une conception toute autre comme, par exemple, être, en matériau composite, et notamment comprendre à sa surface inférieure un film à matrice thermoplastique, pour permettre l'assemblage.

[0036] On notera que la longueur (L3) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) peut s'étendre sur tout ou partie de la longueur de l'embase. Elle peut être, par exemple, égale ou supérieure à 30% de la longueur (L4) de l'embase (2), comme, par exemple, comprise entre 30% et 90 %. Ainsi, la longueur (L3) des éléments complémentaires peut avoir, par exemple, une longueur comprise entre 50 et 150 centimètres, pour un ski ayant une longueur de 170 centimètres.

[0037] Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) ont avantageusement la même longueur, mais peuvent avoir des longueurs différentes.

[0038] On a compris que, dans la zone occupée par les éléments complémentaires latéraux, l'embase (2) comprenait une nervure longitudinale (11) bordée par les deux dégagements latéraux (5a, 5b), dont la largeur (L5) est inférieure à la largeur (L6) de la partie inférieure (12) de ladite embase (2). Chacun des dégagements latéraux est donc limité vers le plan de symétrie (P) par la nervure longitudinale (11) et vers le bas par la partie inférieure (12) de l'embase qui comprend les carres métalliques (7a 7b) et la semelle de glissement (6).

[0039] On ajoutera aussi que le ski (1) peut être tel que l'élément complémentaire latéral gauche (3a) soit différent de l'élément complémentaire latéral droit (3b) par sa longueur, comme on l'a déjà dit précédemment, mais par sa section, ses dimensions transversales, ses caractéristiques constructives, voire ses caractéristiques techniques.

[0040] L'assemblage d'un ou des éléments complémentaires se fait avantageusement par collage et par exemple par collage à chaud, par chauffage hautes fréquences, ou par conduction thermique. Le fait d'avoir des profilés de même épaisseur sur toute la largeur et sur toute la longueur du moins dans les zones de collage, permet un transfert thermique homogène et permet donc d'obtenir un assemblage régulier et donc fiable et reproductible.

[0041] On a compris que les éléments complémentaires (3a, 3b) peuvent s'étendre à l'avant et/ou à l'arrière au delà de la zone du patin (4) et dans ce cas le collage de ces derniers peut être réalisé sur l'ensemble de leur longueur, ou partiellement comme par exemple n'être collés sur l'embase que dans la zone du patin (4), alors que les prolongement avant et/ou arrière de ces éléments au delà de la zone du patin ne seraient pas fixés à l'embase, pour être par exemple juste en appui.

[0042] Les éléments complémentaires (3a, 3b) sont des éléments techniques de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski. Ainsi, les éléments complémentaires (3a, 3b) par exemple réalisés par thermocompression de nappes fibreuses de renforcement noyées dans une matrice thermoplastique ou thermodurcissable. Les fibres de renforcement sont par exemple de type fibres de verre, fibre de carbone à haut module ou de haute ténacité.

[0043] On ajoutera que l'épaisseur (e) de l'élément complémentaire est par exemple comprise entre 1 et 15 millimètres. L'épaisseur (e) est par exemple comprise entre 5 et 10 millimètres, et set par exemple de 6 millimètres.

[0044] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.

[0045] Les figures 12a, 12b, 12c et 13 sont des vues d'un ski en coupe transversale selon quatre variantes d'exécution.

[0046] Selon la variante de la figure 12a, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie inférieure (PI) est sensiblement de même largeur que la partie supérieure (PS).

[0047] Selon la variante de la figure 12b, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie inférieure (PI) à une largeur plus faible que celle de la partie supérieure (PS).

[0048] Selon la variante de la figure 12c, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie inférieure (PI) est plus importante que celle de la partie supérieure (PS).

[0049] Selon la variante de la figure 13, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie supérieure (PS) est incurvée pour s'étend vers le bas et le plan de symétrie général (P).

[0050] Les figures 14A, 14B, 14C, 14D, 14E sont des vues similaires aux vues des figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, mais illustrant une autre variante de réalisation selon laquelle, la forme de la section transversale des éléments complémentaire varie longitudinalement, selon une autre variante. Selon cette variante, la forme du profilé dans une section transversale est telle que dans la zone du patin (4) de l'embase, la section transversale a une forme courbe convexe vers l'extérieure, tel que selon l'illustration de la figure 9, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé est rectangulaire.


Revendications

1. Planche de glisse sur neige (1) tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général (P), comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), constituée par une nervure longitudinale (11) formée par deux dégagements latéraux (5a, 5b) qui débouchent latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas (BA), pour former une bordure latérale inférieure (20), tandis que dans chacun des dégagements (5a, 5b) est fixé un élément complémentaire latéral respectivement (3a, 3b), caractérisée en ce que l'élément complémentaire latéral (3a, 3b) est un élément technique de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, et en ce que ledit élément complémentaire (3a, 3b) s'étend latéralement et longitudinalement selon une épaisseur (e) sensiblement constante, au moins dans les zones d'assemblage (Z) avec l'embase (2).
 
2. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la largeur (L2) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est la même sur toute sa longueur.
 
3. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la largeur (L2) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est variable longitudinalement.
 
4. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que la largeur (L2) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est plus large au centre (40) du ski (1), et diminue progressivement, vers l'avant (AV) et /ou vers l'arrière (AR).
 
5. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur la forme d'un rectangle.
 
6. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S.
 
7. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers le centre de l'embase.
 
8. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers l'extérieur.
 
9. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme constituée par deux parties rectangulaires (30,31) reliées par une partie centrale en saillie (32).
 
10. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que, la forme de la section transversale du profilé des éléments complémentaires (3a, 3b), varie longitudinalement.
 
11. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que, dans la zone du patin (4) de l'embase, la section transversale des éléments complémentaires (3a, 3b) a la forme sensiblement d'un S, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé des éléments complémentaires (3a, 3b) est rectangulaire.
 
12. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la hauteur (H1) des champs (50a, 50b) de l'embase (2) diminuent progressivement du centre (40) du ski (1), vers l'avant et/ou vers l'arrière.
 
13. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur (e) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est comprise entre 1 et 15 millimètres.
 
14. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendications précédente, caractérisée en ce que les éléments complémentaires (3a, 3b) par exemple constitués de nappes fibreuses de renforcement noyées dans une matrice thermoplastique ou thermodurcissable, tandis que les fibres de renforcement sont par exemple de type fibres de verre, fibre de carbone à haut module ou de haute ténacité.
 
15. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur (e) ne varie pas de plus ou moins 20%.
 




Dessins




























Rapport de recherche










Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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