[0001] L'invention concerne, de façon générale, les équipements de sécurité liés à l'exercice
d'une activité professionnelle.
[0002] Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de marchepied utilisable sur
un véhicule et comprenant au moins un support fixe, une marche, et un détecteur propre
à détecter l'occupation de la marche par une personne.
[0003] Dans le cas de son application privilégiée à un véhicule de collecte de déchets équipé
d'une benne, cette détection est utilisée, conformément à la réglementation en vigueur,
pour assurer la sécurité des opérateurs présents sur le marchepied en produisant l'arrêt
du cycle automatique de la benne et en interdisant au véhicule de rouler au-delà de
30 km/h ainsi qu'en marche arrière.
[0004] De nombreuses solutions ont été développées pour répondre à ce besoin.
[0005] Selon un des premiers systèmes connus, décrit dans lé document de brevet
EP 0 569 927, la marche est rendue escamotable au moyen d'un embiellage à parallélogramme muni
d'un vérin hydraulique. Cette solution, qui met en oeuvre douze articulations, présente
une complexité démesurée par rapport à la fonctionnalité recherchée.
[0006] Selon un autre dispositif connu, décrit dans le document de brevet
DE 41 21 720, la position inactive de la marche est utilisée comme indicative de l'absence d'opérateur.
Bien qu'assez simple, cette solution présente l'inconvénient d'obliger à lever et
à baisser la marche à chaque point de collecte. De plus, comme cette opération est
gênante pour les opérateurs, ces derniers finissent par neutraliser les moyens qui
la rendent nécessaire, et effectuent leur travail en dehors de toute condition de
sécurité.
[0007] Un troisième dispositif connu, décrit dans le document de brevet
DE 39 18 971, comporte des interrupteurs électriques associés directement à la marche ou à des
poignées ou "mains courantes" pour les opérateurs, combinés à des barrières immatérielles
à capteurs optiques ou ultrasonores, voire à des tapis sensibles montés en sandwich
dans le plateau de la marche. Or, dans la mesure où les marchepieds sont situés à
l'arrière des véhicules, et donc systématiquement exposés à des chocs et à des déformations
répétés, les composants de détection sont très rapidement et très souvent hors service.
[0008] Selon un autre exemple, décrit dans le certificat d'utilité
DE 200 11 220, la présence de l'opérateur sur la marche est détectée par des cellules photoélectriques
ou capteurs similaires, présentant en pratique les mêmes inconvénients que le deuxième
exemple évoqué ci-dessus.
[0009] En fait, tous les constructeurs ayant mis en place des solutions utilisant des cellules
photoélectriques, des capteurs à ultrasons ou des capteurs du même type se sont heurtés
aux mêmes problèmes de réglage et de pertinence de l'information recueillie, le capteur
s'avérant finalement avoir une portée trop courte ou trop longue, ou se montrant sensible
à des paramètres externes non pertinents (gros flocons de neige, feux des autres véhicules
en circulation, vêtements de sécurité de plus en plus fluorescents, etc...), ces défauts
produisant dans tous ces cas des arrêts intempestifs des matériels en pleine collecte.
[0010] L'invention vise donc à pallier l'ensemble de ces inconvénients techniques tout en
permettant le respect des conditions de sécurité définies par la réglementation en
vigueur.
[0011] A cette fin, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition
générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce
qu'il comprend en outre un support mobile en équerre reliant la marche au support
fixe et présentant une section distale sensiblement horizontale et une section proximale
sensiblement verticale, en ce que la marche est supportée par l'extrémité distale
de la section distale, en ce que la section proximale partage avec le support fixe
une zone d'articulation mutuelle et une zone d'appui mutuel, la zone d'appui étant
disposée en-dessous de la zone d'articulation, en ce que la section proximale est
montée à rotation sur le support fixe, autour d'un axe de basculement disposé dans
la zone d'articulation, avec un débattement angulaire d'amplitude contrôlée mécaniquement,
et sous l'effet conjugué d'une charge éventuellement portée par la marche ou par la
section distale du support mobile et d'une force élastique antagoniste tendant à relever
l'extrémité distale du support mobile et dimensionnée pour être à la fois non nulle
et vaincue par une charge de valeur minimale, et en ce que le détecteur est lié au
support fixe et disposé dans la zone d'appui pour détecter la rotation du support
mobile, entre deux positions limites du débattement angulaire, sous l'effet conjugué
de la charge éventuelle et de la force élastique.
[0012] La valeur minimale de la charge est de préférence choisie comme étant égale à une
fraction du poids moyen d'une personne adulte, et par exemple de l'ordre de 30 kg.
[0013] Ainsi, selon que la marche ou le support mobile sont ou non occupés par un ou plusieurs
opérateurs, le support mobile adopte, sous l'effet conjugué de la force élastique
et de l'éventuelle charge représentée par la présence de ces opérateurs, l'une ou
l'autre de deux positions déterminées de façon sûre et facilement détectables par
des composants électriques, électroniques ou similaires, garantissant la sécurité
des opérateurs.
[0014] De préférence, la marche est montée à rotation sur le support mobile entre une position
inactive dressée et une position fonctionnelle sensiblement horizontale dans laquelle
elle adopte un état stable et réversible.
[0015] A cette fin, la marche peut être articulée sur l'extrémité distale de la section
distale au moyen d'une articulation à ressort et à dépassement de la position d'alignement.
[0016] Cet agencement évite aux opérateurs la gêne qu'occasionnent les dispositifs connus
dans lesquels la marche est en permanence systématiquement déplacée entre deux positions,
tout en leur permettant de placer la marche en position inactive s'ils le souhaitent.
[0017] Dans un mode de réalisation simple de l'invention, il est possible de prévoir que
l'un des supports présente une lumière oblongue centrée sur l'axe de basculement,
que l'autre support présente un ergot engagé dans la lumière oblongue, et que le débattement
angulaire du support mobile par rapport au support fixe soit ainsi déterminé par le
débattement de l'ergot dans la lumière.
[0018] En cas d'occupation de la marche ou de l'extrémité distale du support mobile par
une personne, le support mobile vient de préférence en butée franche sur le support
fixe sous l'effet conjugué de la charge que représente une partie au moins du poids
de cette personne, et de la force élastique, cet agencement permettant d'assurer que
l'opérateur présent sur la marche ne ressente aucune instabilité résultant de l'application
d'une force élastique s'opposant à son poids.
[0019] L'un au moins des supports fixe et mobile peut avantageusement comporter un carter
couvrant la zone de raccordement de ces supports et interdisant l'insertion d'une
cale de blocage relatif de ces supports.
[0020] Selon un mode de réalisation possible de l'invention, qui sera représenté aux figures,
la section distale se raccorde à l'extrémité inférieure de la section proximale, et
le support mobile constitue un levier du deuxième type.
[0021] Cependant, il est également possible de prévoir que la section distale se raccorde
à l'extrémité supérieure de la section proximale, et que le support mobile constitue
un levier du premier type.
[0022] La force élastique peut être développée par un empilement de rondelles élastiques
de type "Belleville" précontraintes en compression, cet empilement étant interposé
entre les supports dans la zone d'appui.
[0023] Dans ce cas, le support mobile peut comprendre un voile disposé radialement par rapport
à l'axe de basculement et en regard de l'empilement de rondelles, auquel il retransmet
la charge éventuellement portée par la marche ou par le support mobile.
[0024] L'invention concerne également un véhicule à benne, par exemple pour la collecte
de déchets, ce véhicule étant caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de
marchepied tel que précédemment défini.
[0025] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de
la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif,
en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en élévation et partiellement en coupe d'un dispositif conforme
à l'invention, illustré au repos;
- la figure 2 est une vue en élévation et partiellement en coupe du dispositif illustré
à la figure 1, représenté dans l'état qu'il adopte en cas d'occupation de la marche
par une personne;
- la figure 3 est une vue en élévation éclatée des deux supports utilisés dans le dispositif
illustré aux figures 1 et 2;
- la figure 4 est une vue de dessus éclatée des deux supports utilisés dans le dispositif
illustré aux figures 1 et 2;
- la figure 5 est une vue de face du support fixe utilisé dans le dispositif illustré
aux figures 1 et 2; et
- la figure 6 est une vue de face et partiellement en coupe de l'assemblage du support
fixe et du support mobile utilisés dans le dispositif illustré aux figures 1 et 2.
[0026] Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un dispositif de marchepied destiné,
dans son application privilégiée, à équiper un véhicule de collecte de déchets.
[0027] Ce dispositif comprend, de façon connue en soi, un support fixe 1, une marche 2,
et un détecteur 3 propre à détecter l'occupation de la marche 2 par une personne P
(figure 2).
[0028] Le dispositif de l'invention comprend en outre un support mobile 4 conformé en équerre
et reliant la marche 2 au support fixe 1.
[0029] Ce support mobile 4 présente une section 41 relativement distante du support fixe
1 et sensiblement horizontale, et une section 42 relativement proche du support fixe
1 et sensiblement verticale.
[0030] La marche 2 est articulée sur l'extrémité distale 410 de la section distale 41, c'est-à-dire
sur l'extrémité de cette section qui est la plus éloignée du support fixe 1, de manière
à être mobile entre une position fonctionnelle sensiblement horizontale et une position
inactive dressée.
[0031] L'articulation 5 de la marche 2 sur l'extrémité distale 410, qui est par exemple
une articulation à dépassement de la position d'alignement encore appelée "genouillère",
est équipée d'un ressort 51 accroché au nez 20 de la marche 2 et à une potence 510
du support 4.
[0032] Dans la position fonctionnelle de la marche, illustrée aux figures 1 et 2, le ressort
51 est moins tendu que lorsque le nez 20 et la potence 510 se trouve dans le plan
de l'axe 50 de cette articulation.
[0033] Grâce à ce type de liaison, la marche 2 adopte, dans sa position fonctionnelle, un
état stable mais néanmoins réversible à volonté par rotation de cette marche 2 autour
de l'axe 50.
[0034] La section proximale 42 du support mobile 4 partage avec le support fixe 1 une zone
d'articulation mutuelle Z1 et une zone d'appui mutuel Z2.
[0035] Dans la zone d'articulation Z1, qui surplombe en fonctionnement la zone d'appui Z2,
la section proximale 42 du support mobile 4 est montée à rotation sur le support fixe
1, autour d'un axe de basculement Y.
[0036] La rotation du support mobile 4 par rapport au support fixe 1 est conventionnellement
désignée "basculement" en raison du fait qu'elle présente un débattement angulaire
d'amplitude contrôlée mécaniquement, typiquement inférieure à 5 degrés et par exemple
de l'ordre de 2 degrés.
[0037] Pour ce faire, l'un des supports, par exemple le support fixe 1, présente par exemple
une lumière oblongue 10 centrée sur l'axe de basculement Y, et l'autre support, en
l'occurrence le support mobile 4, présente un ergot 43 engagé à la fois dans le perçage
430 du support mobile et dans la lumière oblongue 10 du support fixe, de sorte que
le débattement angulaire du support mobile 4 par rapport au support fixe 1 est déterminé
par le débattement de l'ergot 43 dans la lumière 10.
[0038] En fait, le basculement du support mobile 4 autour de l'axe Y par rapport au support
fixe 1 est soumis à l'effet conjugué d'une charge éventuellement portée par la marche
2 ou par la section distale 41, et d'une force élastique antagoniste tendant à relever
l'extrémité distale 410 du support mobile 4.
[0039] La charge éventuelle est typiquement constituée par le poids d'une personne P occupant
le cas échéant la marche 2 ou la section distale 41 du support mobile 4, et la force
élastique est dimensionnée pour être à la fois non nulle et vaincue par une charge
de valeur minimale, de l'ordre de 30 kilogrammes par exemple.
[0040] Compte tenu du fait que la charge et la force élastique exercent, par rapport à l'axe
de basculement Y, des couples de rotation respectifs par l'intermédiaire de bras de
leviers a priori différents, et compte tenu de l'importance du bras de levier avec
lequel s'applique la charge par rapport à l'axe de basculement Y, la force élastique
doit éventuellement présenter une valeur élevée si elle est exercée à proximité de
cet axe de basculement.
[0041] Dans ce cas, cette force élastique est par exemple développée par un empilement 6
de rondelles élastiques de type "Belleville" précontraintes en compression, cet empilement
étant disposé dans la zone d'appui Z2 et interposé entre le support fixe 1 et le support
mobile 4.
[0042] Plus précisément, le support mobile 4 peut par exemple comprendre un voile 45 disposé
radialement par rapport à l'axe de basculement Y et en regard de l'empilement 6 de
rondelles, auquel il retransmet, avec un facteur multiplicatif de bras de levier,
la charge P éventuellement portée par la marche ou par ce support mobile, c'est-à-dire
typiquement le poids ou une fraction du poids d'une personne P.
[0043] Le détecteur 3 est lié au support fixe 1 et disposé dans la zone d'appui Z2.
[0044] Bien entendu, le "support fixe" est ici compris comme englobant tout élément supportant
le support mobile 4 ou toute pièce solidaire de cet élément, le détecteur 3 pouvant
donc être fixé au véhicule lorsque le dispositif de l'invention est monté sur ce dernier.
[0045] Ainsi disposé, le détecteur 3, qui peut par exemple être constitué par un contact
électrique étanche ou un capteur de proximité, est capable de détecter la rotation
du support mobile 4 autour de l'axe de basculement Y sous l'effet conjugué de la force
élastique développée par l'empilement 6 et de la charge exercée à l'encontre de cette
force élastique et constituée par le poids la personne P.
[0046] Comme l'illustre la figure 1, la force élastique repousse l'ergot 43 contre le bord
supérieur de la lumière oblongue 10 dans la position de repos du dispositif, c'est-à-dire
en cas d'inoccupation de la marche 2, alors que, dans le cas contraire illustré à
la figure 2, la charge constituée par le poids de la personne P vainc l'effet de la
force élastique et repousse l'ergot 43 vers le bord inférieur de la lumière oblongue
10.
[0047] En pratique, il est cependant judicieux que le support mobile 4, en cas d'occupation
de la marche 2, vienne en butée franche sur le support fixe 1 dans la zone d'appui
Z2 pour optimiser le confort et la stabilité de la personne P.
[0048] Pour éviter toute tentative de neutralisation du détecteur 3, l'un et / ou l'autre
des supports fixe et mobile 1 et 4 peut être doté d'un carter 44 recouvrant la zone
de raccordement de ces supports et interdisant l'insertion d'une cale qui serait destinée
à assurer le blocage relatif de ces supports.
[0049] Les figures 1 et 2 représentent un mode de réalisation dans lequel la section distale
41 du support mobile 4 se raccorde à l'extrémité inférieure de la section proximale
42.
[0050] Dans ces conditions, le support mobile 4 constitue un levier du deuxième type vis-à-vis
de la charge constituée par le poids de la personne P, de la résistance appliquée
par l'empilement 6 de rondelles élastiques, et du point de rotation constitué par
l'axe de basculement Y.
[0051] L'invention pourrait néanmoins être mise en oeuvre en raccordant la section distale
41 du support mobile 4 à l'extrémité supérieure de la section proximale 42, par exemple
à la hauteur de l'axe de basculement Y.
[0052] Dans ce cas, le support mobile 4 constituerait alors un levier du premier type vis-à-vis
de la charge constituée par le poids de la personne P, de la résistance appliquée
par l'empilement 6 de rondelles élastiques, et du point de rotation constitué par
l'axe de basculement Y.
1. Dispositif de marchepied utilisable sur un véhicule et comprenant au moins un support
fixe (1), une marche (2), et un détecteur (3) propre à détecter l'occupation de la
marche (2) par une personne (P), caractérisé en ce qu'il comprend en outre un support mobile (4) en équerre reliant la marche (2) au support
fixe (1) et présentant une section distale (41) sensiblement horizontale et une section
proximale (42) sensiblement verticale, en ce que la marche (2) est supportée par l'extrémité distale (410) de la section distale (41),
en ce que la section proximale (42) partage avec le support fixe (1) une zone d'articulation
mutuelle (Z1) et une zone d'appui mutuel (Z2), la zone d'appui (Z2) étant disposée
en-dessous de la zone d'articulation (Z1), en ce que la section proximale (42) est montée à rotation sur le support fixe (1), autour d'un
axe de basculement (Y) disposé dans la zone d'articulation (Z1), avec un débattement
angulaire d'amplitude contrôlée mécaniquement, et sous l'effet conjugué d'une charge
(P) éventuellement portée par la marche (2) ou par la section distale (41) du support
mobile (4) et d'une force élastique antagoniste tendant à relever l'extrémité distale
(410) du support mobile (4) et dimensionnée pour être à la fois non nulle et vaincue
par une charge de valeur minimale, et en ce que le détecteur (3) est lié au support fixe (1) et disposé dans la zone d'appui (Z2)
pour détecter la rotation du support mobile (4) entre deux positions limites du débattement
angulaire sous l'effet conjugué de la charge éventuelle et de la force élastique.
2. Dispositif de marchepied suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la marche (2) est montée à rotation sur le support mobile (4) entre une position
inactive dressée, et une position fonctionnelle sensiblement horizontale dans laquelle
elle adopte un état stable et réversible.
3. Dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la marche (2) est articulée sur l'extrémité distale (410) de la section distale (41)
au moyen d'une articulation (5) à ressort (51) et à dépassement de la position d'alignement.
4. Dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'un des supports (1) présente une lumière oblongue (10) centrée sur l'axe de basculement
(Y), en ce que l'autre support présente un ergot (43) engagé dans la lumière oblongue (10), et en ce que le débattement angulaire du support mobile (4) par rapport au support fixe (1) est
déterminé par le débattement de l'ergot (43) dans la lumière (10).
5. Dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le support mobile (4), en cas d'occupation de la marche (2) ou de l'extrémité distale
(41) par une personne (P), vient en butée franche sur le support fixe (1) sous l'effet
conjugué de la charge (P) que représente une partie au moins du poids de cette personne,
et de la force élastique.
6. Dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'un au moins des supports fixe et mobile (1, 4) comporte un carter (44) couvrant
la zone de raccordement de ces supports (1, 4) et interdisant l'insertion d'une cale
de blocage relatif de ces supports (1, 4).
7. Dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la section distale (41) se raccorde à l'extrémité supérieure de la section proximale
(42), et en ce que le support mobile (4) constitue un levier du premier type.
8. Dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la section distale (41) se raccorde à l'extrémité inférieure de la section proximale
(42), et en ce que le support mobile (4) constitue un levier du deuxième type.
9. Dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comprend un empilement (6) de rondelles élastiques de type "Belleville" précontraintes
en compression, cet empilement étant interposé entre les supports (1, 4) dans la zone
d'appui (Z2) et propre à développer ladite force élastique, et en ce que le support mobile (4) comprend un voile (45) disposé radialement par rapport à l'axe
de basculement (Y) et en regard de l'empilement (6) de rondelles, auquel il retransmet
la charge (P) éventuellement portée par la marche ou par ce support mobile.
10. Véhicule à benne, notamment pour la collecte de déchets, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de marchepied suivant l'une quelconque des revendications
précédentes.