[0001] La présente invention concerne le traitement des pièces métalliques et plus particulièrement
la cémentation, c'est-à-dire l'introduction de carbone sur une certaine profondeur
des pièces pour améliorer leurs caractéristiques mécaniques.
[0002] Un procédé particulier de cémentation basse pression a déjà été décrit dans le brevet
français n° 2678287 de la demanderesse (inventeur : Jean Naudot). Ce brevet prévoit d'alterner des étapes
d'enrichissement et des étapes de diffusion. Il est spécifié que le gaz de cémentation
peut être tout hydrocarbure susceptible de se dissocier aux températures de travail
pour cémenter les pièces à traiter. Toutefois, ce procédé propose plus particulièrement
l'utilisation de propane comme gaz de cémentation et d'azote comme gaz neutre entre
les phases de cémentation.
[0004] Diverses tentatives ont été faites pour permettre l'utilisation d'acétylène tout
en résolvant le problème de la génération de suie et de goudrons.
[0005] Le brevet
russe n° 6678978 déposé le 2 juin 1977 propose d'injecter de l'acétylène dans l'enceinte de cémentation à une température
de 850 à 1000°C, en faisant varier la pression de 0,01 à 0,95 atmosphère (1 à 95 kPa)
à une vitesse de changement de pression de 0,001 à 1 atmosphère par heure. Il est
expliqué que la quantité de suie est réduite notamment quand la vitesse d'augmentation
de pression est très faible. Toutefois, ce procédé est complexe. A la connaissance
de la demanderesse, le procédé décrit dans ce brevet russe n'a pas fait l'objet d'une
exploitation industrielle et les résultats de la solution proposée n'ont pu être vérifiés.
[0006] Une autre solution est proposée dans le brevet américain
n° 5702540 (Kubota) dans lequel il est suggéré d'utiliser de l'acétylène à une pression inférieure
à 1 kPa. Il est indiqué que des traces de suie notables apparaissent à partir d'environ
0,7 kPa et qu'une quantité de suie importante apparaît au-dessus de 1 kPa. En outre,
la description de cette demande de brevet indique que les caractéristiques de cémentation
se dégradent entre l'extérieur et l'intérieur d'une pièce dès que la pression augmente
au-dessus de 0,3 kPa. Des expériences faites par la demanderesse ont confirmé l'apparition
de suie dès que la pression dépasse une valeur de l'ordre de 0, 5 kPa mais par contre,
ont indiqué que, pour obtenir une cémentation satisfaisante à l'intérieur de cavités,
ou quand la charge du réacteur de cémentation est très importante, il convient d'augmenter
la pression. Il ne semble donc pas que la solution proposée dans le brevet ci-dessus
référencé permette une utilisation satisfaisante de l'acétylène.
[0007] La présente invention prévoit un nouveau procédé permettant l'utilisation efficace
de l'acétylène et plus généralement de tout gaz de cémentation susceptible de produire
de la suie et des goudrons.
[0008] Pour atteindre cet objet, la présente invention prévoit un procédé de cémentation
basse pression consistant à utiliser une alternance d'étapes d'enrichissement à faible
pression et d'étapes de diffusion en présence d'un gaz neutre dans lequel, pendant
les étapes d'enrichissement, on utilise un mélange de gaz d'enrichissement et de gaz
porteur, le gaz porteur étant dans une proportion de 5 à 50% en volume du gaz d'enrichissement.
[0009] Selon un mode de réalisation de la présente invention, le gaz d'enrichissement est
de l'acétylène (C
2H
2).
[0010] Selon un mode de réalisation de la présente invention, le gaz porteur est de l'azote.
[0011] Selon un mode de réalisation de la présente invention, le gaz porteur est de l'hydrogène.
[0012] Selon un mode de réalisation de la présente invention, le gaz porteur comprend de
l'azote et de l'hydrogène dans une proportion de 5 à 60%.
[0013] Selon un mode de réalisation de la présente invention, la pression dans l'enceinte
de cémentation est supérieure à 1 kPa.
[0014] Selon un mode de réalisation de la présente invention, la pression dans l'enceinte
de cémentation est comprise entre 1 et 2 kPa.
[0015] Selon un mode de réalisation de la présente invention, les étapes de diffusion et
d'enrichissement sont réalisées sensiblement à la même pression.
[0016] Selon un mode de réalisation de la présente invention, la température de traitement
est de l'ordre de 850 à 1200°C.
[0017] Selon un mode de réalisation de la présente invention, chacune des étapes d'enrichissement
est divisée en sous-étapes de durées inférieures à la minute séparées par des sous-étapes
de diffusion d'une durée inférieure à la demi-minute, de préférence de l'ordre d'une
dizaine de secondes.
[0018] Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention
seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers
faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles
:
la figure 1 représente une éprouvette en acier à laquelle on applique un procédé de
cémentation ;
la figure 2 est une courbe de pression en fonction du temps illustrant des phases
successives d'un procédé de cémentation-diffusion ;
les figures 3 à 6 illustrent des résultats expérimentaux d'expériences de cémentation
:
- en figure 3, le gaz de cémentation est C2H2 et la pression de 0,3 kPa,
- en figure 4, le gaz de cémentation est C2H2 et la pression de 0,7 kPa,
- en figure 5, le gaz de cémentation est C2H2 et la pression de 1,2 kPa, et
- en figure 6, selon l'invention, le gaz injecté pendant les phases de cémentation est
un mélange de C2H2 et d'azote et la pression est de 1,5 kPa ; et
La figure 7 illustre des résultats expérimentaux caractérisant la formation de goudrons
lors de cycles successifs de cémentation.
[0019] La demanderesse a effectué diverses expériences de cémentation sur une éprouvette
du type de celle représentée en figure 1, constituée d'un cylindre d'acier muni d'un
alésage non débouchant et des mesures ont été faites quant à la profondeur de cémentation
d
ext à l'extérieur de l'éprouvette et à la profondeur de cémentation d
int à l'intérieur de l'alésage formé dans l'éprouvette.
[0020] La figure 2 représente un cycle de cémentation-diffusion du type décrit dans le brevet
français 2678287 et utilisé selon la présente invention. Les opérations de cémentation-diffusion sont
effectuées à température constante et à pression constante après une phase initiale
de mise en température et en pression. On réalise successivement au cours du temps
des phases d'enrichissement E au cours desquelles un gaz de cémentation est injecté
dans une enceinte de cémentation contenant des charges, dont au moins une éprouvette
du type de celle représentée en figure 1, et des phases de diffusion dans lesquelles
un gaz neutre est inséré dans l'enceinte. Pour faire varier la profondeur de cémentation,
on modifie les durées et le nombre des étapes respectives d'enrichissement et de diffusion.
Typiquement, la température est comprise entre 850 à 1200°C, la durée de chacune des
phases d'enrichissement et/ou de diffusion étant de l'ordre de quelques minutes.
[0021] Tout d'abord, la demanderesse a effectué des séries d'expériences sur une éprouvette
de type de celle de la figure 1 avec comme gaz de cémentation de l'acétylène (C
2H
2) pur. Les courbes des figures 3, 4 et 5 correspondent à trois pressions particulières,
maintenues lors des phases de cémentation-diffusion, à savoir respectivement de 0,3
kPa pour la figure 3, de 0,7 kPa pour la figure 4 et de 1,2 kPa pour la figure 5.
Chacune des courbes représente la dureté en fonction de la profondeur de cémentation
pour un point pris à l'extérieur (Ext) de l'éprouvette et pour un point pris à l'intérieur
(Int) de l'éprouvette. Les différents points de chaque courbe résultent du test de
diverses éprouvettes ayant subi des durées de traitement distinctes.
[0022] Comme le représente la figure 3, pour une pression de l'ordre de 0,3 kPa, on note
une grande différence entre la profondeur de cémentation à l'intérieur de l'éprouvette
et à l'extérieur de l'éprouvette, c'est-à-dire que le résultat obtenu n'est pas satisfaisant
puisque la cémentation est insuffisante à l'intérieur de l'éprouvette. Par exemple,
si l'on vise une profondeur de cémentation de 1 millimètre, on s'aperçoit que, quand
cette profondeur est obtenue à l'extérieur, la profondeur de cémentation n'est que
de 0,4 mm à l'intérieur.
[0023] Un mauvais résultat est également obtenu dans le cas de la figure 4 où la pression
est de 0,7 kPa. Quand la profondeur de cémentation à l'extérieur est de 1 mm, la profondeur
de cémentation à l'intérieur n'est que de 0,6 mm.
[0024] Par contre, on commence à obtenir des résultats satisfaisants en ce qui concerne
la cémentation à partir du moment où la pression dépasse 1 kPa. Par exemple, la figure
5 représente des résultats obtenus pour une pression de 1,2 kPa : quand la profondeur
de cémentation à l'extérieur de l'éprouvette atteint 1 mm, la profondeur de cémentation
à l'intérieur atteint 0,8 mm, ce qui correspond aux normes généralement admises.
[0025] En outre, on s'aperçoit que, si l'on distingue la profondeur de cémentation à l'intérieur
de l'éprouvette vers le haut de l'éprouvette et vers le fond de l'éprouvette, ce n'est
qu'à partir du moment où la pression dépasse 0,5 kPa que l'on a une homogénéité de
cémentation à l'intérieur de l'éprouvette.
[0026] La génération de suie et de goudrons a été testée et l'on a noté que la création
de suie et de goudron est négligeable dans le cas où la pression est de 0,3 kPa, mais
qu'elle devient notable à partir de 0,7 kPa.
[0027] La présente invention prévoit d'utiliser un cycle du type de celui représenté en
figure 2 et d'injecter non plus un gaz de cémentation pur mais un mélange d'un gaz
de cémentation et d'un gaz porteur. De préférence la proportion de gaz porteur sera
choisie de l'ordre de 25 à 50% de la quantité de gaz d'enrichissement.
[0028] La figure 6 indique que l'on obtient alors, par exemple pour un mélange d'acétylène
(C
2H
2) et d'azote N
2 avec une pression totale de 1,5 kPa et une proportion d'environ 30% d'azote, une
cémentation satisfaisante sensiblement identique à celle illustrée en figure 5. Toutefois,
dans ce cas le problème de la formation de suie et de goudrons est résolu.
[0029] La figure 7 représente la concentration en benzène (C
6H
6) observée à la fin de cycles d'enrichissement successifs. En effet, il est connu
que la formation de goudrons implique une phase de génération de composés aromatiques
tels que le benzène et le phényléthylène. La génération de benzène est donc un bon
indicateur de la formation de suies et goudrons. En figure 7, les courbes marquées
C
2H
2 et C
2H
2+N
2 correspondent respectivement aux cas décrits en relation avec les figures 5 et 6.
On constate que, en utilisant de l'acéthylène pur selon l'art antérieur, la concentration
en benzène croit notablement à la fin de chaque cycle d'enrichissement, ce qui correspond
bien à une formation de goudrons importante. Par contre, dans le cas d'un mélange
d'acétylène (C
2H
2) et d'azote N
2, conformément à l'invention, la concentration de benzène reste sensiblement constante,
à une valeur faible, ce qui correspond bien à une formation de goudrons négligeable.
[0030] Plus généralement, la présente invention prévoit, dans tous les cas où l'on procède
à une cémentation en présence d'un hydrocarbure aliphatique dans des conditions où
se posent des problèmes de génération de suie et de goudrons, d'ajouter un gaz neutre.
De préférence la proportion de gaz neutre sera choisie de l'ordre de 5 à 50% de la
quantité de gaz d'enrichissement. Ces problèmes de génération de suie et de goudrons
se soulèvent très fortement dans le cas de l'acétylène dans lequel la présente invention
est particulièrement utile mais se posent également notamment dans le cas d'autres
hydrocarbures, par exemple du propane (C
3H
8).
[0031] Le gaz neutre n'est pas nécessairement de l'azote mais peut être tout autre type
de gaz n'intervenant pas dans la réaction de cémentation, par exemple de l'argon ou
un mélange de gaz. L'azote sera de préférence choisi en raison de son faible coût.
Mais, pour des exigences particulières, ou si les coûts des gaz viennent à baisser,
on pourra choisir un autre gaz neutre ou gaz porteur pour résoudre le problème de
la génération de suie et de goudrons.
[0032] La demanderesse a également montré qu'il peut y avoir avantage à ajouter de l'hydrogène
pendant les phases de cémentation. Si l'on ajoute un gaz neutre comprenant une proportion
de 5 à 40% en volume d'hydrogène, on obtient une courbe caractéristique parfaitement
satisfaisante telle que celle de la figure 6 (à comparer avec celle de la figure 4
dans le cas où l'on utilise de l'acétylène seul).
[0033] on peut penser que la dissolution de l'acétylène par le gaz porteur pendant les phases
d'enrichissement réduit les réactions de polymérisation de l'acétylène et de ses dérivés,
d'où il résulte la diminution significative constatée de la quantité de goudrons formée
à l'intérieur du four et éventuellement au niveau du groupe de pompage.
[0034] L'utilisation d'un mélange d'azote hydrogéné présente l'avantage supplémentaire de
favoriser la cinétique de décomposition ou le craquage thermique de l'acétylène, d'où
il résulte une meilleure pénétration dans des cavités et une cémentation régulière.
En effet, on peut alors, même pour une faible pression, obtenir une cémentation homogène
des parois de cavités profondes. Un avantage de cette solution est que l'on réduit
alors la quantité de gaz de cémentation et donc la pollution et les effluents gazeux.
[0035] Selon une autre variante de la présente invention, la demanderesse a montré que l'on
pouvait encore réduire la formation de goudrons en revoyant la durée relative des
cycles d'enrichissement (E) et de diffusion (D) décrits en relation avec la figure
2. De façon classique on prévoit, par exemple six cycles d'enrichissement et de diffusion
ayant des durées de l'ordre de celles indiquées dans le tableau ci-dessous (en secondes).
E1 |
D1 |
E2 |
D2 |
E3 |
D3 |
E4 |
D4 |
E5 |
D5 |
E6 |
D6 |
520 |
100 |
190 |
150 |
150 |
300 |
100 |
350 |
80 |
450 |
60 |
600 |
[0036] La demanderesse propose de fractionner chacune des cycles d'enrichissement en étapes
brèves suivies de courtes durées de diffusion. Par exemple on pourra prévoir des étapes
d'enrichissement d'une durée maximum de 50 s suivies d'une étape de diffusion d'une
durée de l'ordre de 10 s. Le premier cycle d'enrichissement E1 comprendra alors 10
ou 11 étapes d'enrichissement dont chacune est suivie d'une étape de diffusion d'une
dizaine de secondes, la phase finale de diffusion D1 étant maintenue sensiblement
à sa durée initiale indiquée dans le tableau ci-dessus. Le deuxième cycle d'enrichissement
E2 comprendra 4 étapes d'enrichissement dont chacune est suivie d'une étape de diffusion
d'une dizaine de secondes, la phase finale de diffusion D2 étant maintenue sensiblement
à sa durée initiale indiquée dans le tableau ci-dessus. Et ainsi de suite. La concentration
en benzène à la fin de chaque cycle d'enrichissement pour ce mode de fonctionnement
pulsé est indiquée en figure 7 par la courbe C
2H
2+N
2 (pulse). On peut voir que la concentration en benzène est divisée sensiblement par
deux par rapport au cas où on utilise de façon classique des cycles ininterrompus.
[0037] D'autres modifications des cycles, par exemple le choix, pour une pression donnée
de débits variables, progressivement plus faibles, pourront apporter des améliorations
supplémentaires.
1. Procédé de cémentation basse pression consistant à utiliser une alternance d'étapes
d'enrichissement à faible pression et d'étapes de diffusion en présence d'un gaz neutre
dans lequel pendant les étapes d'enrichissement, on utilise un mélange de gaz d'enrichissement
et de gaz porteur caractérisé en ce que le gaz porteur est dans une proportion de 5 à 50% en volume du gaz d'enrichissement.
2. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que le gaz d'enrichissement est de l'acétylène (C2H2).
3. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que le gaz porteur est de l'azote.
4. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que le gaz porteur est de l'hydrogène.
5. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que le gaz porteur comprend de l'azote et de l'hydrogène dans une proportion de 5 à 60%.
6. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pression dans l'enceinte de cémentation est supérieure à 1 kPa.
7. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pression dans l'enceinte de cémentation est comprise entre 1 et 2 kPa.
8. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que les étapes de diffusion et d'enrichissement sont réalisées sensiblement à la même
pression.
9. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que la température de traitement est de l'ordre de 850 à 1200°C.
10. Procédé de cémentation basse pression selon la revendication 1, caractérisé en ce que chacune des étapes d'enrichissement est divisée en sous-étapes de durées inférieures
à la minute séparées par des sous-étapes de diffusion d'une durée inférieure à la
demi-minute, de préférence de l'ordre d'une dizaine de secondes.
1. A low-pressure cementation method consisting of using an alternation of low-pressure
enrichment steps and of steps of diffusion in the presence of a neutral gas wherein,
during enrichment steps, a mixture of an enrichment gas and of a carrier gas is used,
characterized in that the carrier gas is in a proportion of from 5 to 50% in volume of the enrichment gas.
2. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the enrichment gas is acetylene (C2H2).
3. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the carrier gas is nitrogen.
4. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the carrier gas is hydrogen.
5. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the carrier gas comprises nitrogen and hydrogen in a proportion of from 5 to 60%.
6. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the pressure in the cementation chamber is greater than 1 kPa.
7. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the pressure in the cementation chamber ranges between 1 and 2 kPa.
8. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the diffusion and enrichment steps are carried out substantially at the same pressure.
9. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that the processing temperature is on the order of from 850 to 1200°C.
10. The low-pressure cementation method of claim 1, characterized in that each of the enrichment steps is divided into sub-steps of a duration shorter than
one minute separated by diffusion sub-steps of a duration shorter than one half-minute,
preferably on the order of some ten seconds.
1. Verfahren zur Zementation bzw. Einsatzhärtung bei niedrigem Druck, das in der Anwendung
einer Wechselfolge von Anreicherungsstufen bei schwachem Druck und Diffüsionsstufen
in Gegenwart eines neutralen Gases besteht, bei welchem man während der Anreicherungsstufen
ein Gemisch aus Anreicherungsgas und einem Trägergas verwendet, dadurch gekennzeichnet daß das Trägergas in einem Anteilsverhältnis von 5 bis 50 Vol. % des Anreicherungsgases
vorliegt
2. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Anreicherungsgas Acetylen (C2H2) ist.
3. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Trägergas Stickstoff ist,
4. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Trägergas Wasserstoff ist.
5. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Trägergas Stickstoff und Wasserstoff in einem Anteilsverhältnis von 5 bis 60%
enthält.
6. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der Druck in dem Zementationsbehälter grrößer als 1 kPa ist.
7. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der Druck in dem Zementationsbehälter zwischen 1 und 2 kPa beträgt.
8. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Diffusions- und Anreicherungsstufen im wesentlichen bei demselben Druck ausgeführt
werden"
9. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Sehandlungstemperatur in der Größenordnung von 850 bis 1200° C beträgt.
10. Verfahren zur Niederdruck-Zementation nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß jede der Anreicherungsstufen in Unterstufen mit Dauern kleiner als eine Minute unterteilt
ist, die durch Diffusions-Unterstufen einer Dauer kleiner als eine halbe Minute, und
vorzugsweise in der Größenordnung von etwa zehn Sekunden, abgetrennt sind