[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des machines à percussion
pour le concassage et/ou le broyage de fragments de matières minérales. Les machines
concernées par la présente invention sont en général des concasseurs ou broyeurs primaires,
secondaires et tertiaires permettant de traiter des fragments ou des blocs de dimensions
importantes par exemple entre 50 et 1 000 mm) afin de les réduire pour obtenir différentes
granulométries. Par matière minérale, il convient d'entendre toute matière utilisée
avec différentes granulométries pouvant répondre à des normes déterminées pour la
réalisation par exemple de routes ou de bâtiments. Ces machines sont également utilisées
pour la fabrication de sable et pour le recyclage de matériaux de construction du
type béton ou briques.
[0002] On connaît par exemple des machines à percussion pour le concassage ou le broyage
de fragments d'une matière minérale, en vue d'obtenir une matière finale présentant
une granulométrie déterminée, comportant :
- un bâti comprenant une base fixe supportant une partie centrale fixe, une partie arrière
basculante et une partie avant basculante articulées sur la partie centrale,
- des plaques de blindages recouvrant les faces intérieures des parois du bâti,
- un rotor d'axe horizontal, logé dans le bâti et supportant des battoirs,
- un moteur entraînant en rotation le rotor,
- des écrans de chocs sur lesquels sont montées des plaques de chocs, les battoirs projetant
des fragments de matière minérale sur lesdites plaques de chocs,
- des moyens de réglage pour augmenter et diminuer l'écart entre les écrans de chocs
et la trajectoire des battoirs en fonction de la matière minérale et de la granulométrie
recherchée,
- une ouverture d'alimentation en matière minérale dans la partie centrale fixe, localisée
sensiblement au dessus d'une zone d'extension du rotor,
- une ouverture d'évacuation ménagée dans la base fixe pour l'évacuation par gravité
de la matière finale,
- et des moyens de sécurité écartant davantage les écrans de chocs de la trajectoire
des battoirs de manière à réaliser un passage pour des fragments imbroyables, et rappelant
les écrans de chocs dans leur position de réglage initial après le passage des fragments
imbroyables.
[0003] Les machines connues sont en général construites et dimensionnées pour des applications
particulières, à savoir le traitement de matières minérales peu ou moyennement abrasives.
A titre d'exemple, on peut citer le calcaire.
[0004] Les machines connues présentent l'inconvénient de comporter des moyens de réglage
manuels pour ajuster le positionnement des écrans de chocs disposés sur une partie
haute du bâti et en particulier sur la partie arrière basculante du bâti. Pour les
machines de très grande taille, l'utilisateur doit accéder à la partie haute de la
machine pour procéder au réglage des écrans de chocs. Les opérations de réglage ainsi
effectuées augmentent substantiellement les risques d'accident pour l'utilisateur.
En outre un tel réglage manuel est souvent long et fatiguant.
[0005] Pour obtenir un réglage précis du positionnement des écrans de chocs grâce à des
moyens de réglage manuels, il est nécessaire d'y consacrer du temps. Cet inconvénient
est accentué par le fait que les opérations de réglage doivent s'effectuer deux fois
lorsque les écrans de chocs sont pourvus de deux moyens de réglage, et ce pour tous
les écrans de chocs disposés le long du rotor. Les coûts liés à ces opérations de
réglage ne sont pas négligeables.
[0006] Le but de la présente invention vise à palier les inconvénients présentés ci-dessus,
en facilitant les opérations de réglage de la machine.
[0007] Selon l'invention, les moyens de réglage comprennent d'une part sur chaque côté latéral
du bâti, un vérin hydraulique comportant une tige de vérin et un cylindre reliés respectivement
à la structure de support et à une console mobile, coulissante par rapport à une partie
fixe du bâti, et d'autre part des moyens de commande électriques ou électroniques
pilotant le déplacement de la tige de vérin, définissant ainsi différentes longueurs
de vérin, lesquelles correspondent chacune à un écartement déterminé entre les écrans
de choc et les battoirs.
[0008] Il en résulte un gain de temps dans la mise en oeuvre des opérations de réglage,
et une possibilité de mémoriser des positions de réglage antérieures, notamment grâce
à des moyens électroniques.
[0009] Selon un exemple de réalisation, la console mobile repose, en fonctionnement normal
de la machine et lors du réglage de l'écartement entre les écrans de chocs et les
battoirs, sur une butée fixe du bâti.
[0010] Selon un exemple de réalisation, la structure de support, mobile par rapport au bâti,
est une traverse s'étendant à l'extérieur du bâti et dépassant avec ses extrémités
sur les côtés latéraux du bâti, pour le montage des moyens de réglage et des moyens
de sécurité sur lesdites extrémités.
[0011] Selon un exemple de réalisation, les écrans de chocs sont reliés à la traverse par
l'intermédiaire de tiges de liaison traversant une paroi du bâti.
[0012] Un autre but de la présente invention vise à réaliser une machine comportant des
moyens de sécurité extrêmement simples, peu coûteux et pouvant coopérer avec les moyens
de réglage.
[0013] Ainsi, selon l'invention, les moyens de sécurité comprennent sur chaque côté latéral
:
- la console mobile reliée à la structure de support par l'intermédiaire du vérin hydraulique
;
- une tige complémentaire dont une extrémité est solidaire de la structure de support
et dont une autre extrémité comporte une butée mobile se déplaçant avec la tige et
la traverse ;
- une butée fixe solidaire du bâti et traversée par la tige complémentaire; et
- un ressort de rappel s'étendant entre les butées mobile et fixe en regard l'une de
l'autre et prenant appui avec ses extrémités sur lesdites butées fixe et mobile.
[0014] La machine conforme à l'invention présente ainsi l'avantage que le réglage initial
des écrans de chocs n'est pas altéré lors du passage d'un élément imbroyable. Les
moyens de sécurité coopèrent avec le vérin hydraulique dont la longueur ne change
pas en dehors d'opérations de réglage. Le vérin hydraulique constitue ainsi une simple
tige de liaison lors du passage d'un élément imbroyable dans la machine, aucune fonction
d'amortissement ou de rappel n'étant attribuée audit vérin hydraulique.
[0015] Selon un exemple de réalisation, la tige complémentaire comporte au moins une partie
filetée sur laquelle est montée la butée mobile dont le positionnement par vissage
permet de précontraindre le ressort de rappel.
[0016] Les moyens de réglage et les moyens de sécurité sont par exemple juxtaposés. L'accès
simultané aux moyens de réglage et aux moyens de sécurité, sur chaque côté latéral
de la machine, facilite les opérations de contrôle et de maintenance.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description non limitative
donnée ci-après, en référence aux dessins annexés à titre d'exemples dans lesquels
:
- la figure 1 est une vue latérale en coupe partielle d'un exemple de machine conforme
à l'invention, comportant des moyens de réglage automatisés de l'écartement entre
des écrans de chocs et un rotor pourvu de battoirs ;
- la figure 2 représente un exemple de réalisation de moyens de réglage automatisés
des écrans de chocs, associés à des moyens de sécurité dans une machine conforme à
l'invention ;
- la figure 3 est une coupe partielle selon la direction C de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue selon la direction A de la figure 2 ; et
- la figure 5 est une coupe selon la direction B de la figure 2.
[0018] Une machine conforme à l'invention est par exemple représentée à la figure 1. Cette
machine comporte un bâti comprenant une base fixe (1) supportant une partie centrale
fixe (2), et une partie arrière (3) basculante. La partie arrière (3) basculante est
articulée sur la partie centrale fixe (2) au moyen d'un axe d'articulation (5). Il
est possible avec l'ouverture du bâti d'intervenir à l'intérieur de la machine pour
des opérations de maintenance. Une fenêtre d'accès (2a), destinée par exemple à contrôler
des opérations de réglage est également prévue sur le bâti.
[0019] Un rotor (6) entraîné par un moteur (non représenté) est monté rotatif dans la machine
et en particulier vers le bas dans la partie centrale fixe (2). Le rotor (6) est par
exemple constitué d'un tube central (7) solidarisé par tout moyen connu avec un arbre
de rotation (8). Le rotor (6) comporte également des disques mécano-soudés (non représentés)
sur le tube central (7), permettant de supporter des battoirs.
[0020] Lorsque les battoirs sont montés sur le rotor (6), l'extrémité de ces derniers décrit
une trajectoire circulaire (6a) schématisée à la figure 1.
[0021] La machine représentée à la figure 1 comporte également des écrans de chocs (9) sur
lesquels sont montées des plaques de chocs (10). L'usure plus ou moins marquée des
plaques de chocs (10) en fonction de leur positionnement par rapport au rotor (6)
impose des formes et des dimensions particulières pour lesdites plaques de chocs (10).
[0022] Des moyens de réglage (11), permettant d'augmenter et de diminuer l'écart entre les
écrans de chocs (9) et la trajectoire (6a) des battoirs, sont également prévus. L'écart
obtenu par l'intermédiaire des moyens de réglage (11) est fonction de la matière minérale
traitée et de la granulométrie recherchée pour la matière finale.
[0023] La partie centrale fixe (2) est également pourvue d'une ouverture d'alimentation
(12) localisée sensiblement au-dessus d'une zone d'extension du rotor (6).
[0024] La machine conforme à l'invention est représentée en configuration fermée à la figure
1. La partie arrière (3) peut être basculée dans sa position d'ouverture en pivotant
autour de l'axe (5). Cette opération de basculement est assistée par au moins un vérin
hydraulique (non représenté) articulé sur la base fixe (1) ainsi que sur un point
d'ancrage de la partie arrière (3).
[0025] La figure 2 représente en coupe partielle les moyens de réglage (11), actionnés grâce
à un vérin hydraulique (13). Les moyens de réglage (11) s'étendent sur chaque côté
latéral de la partie arrière (3) du bâti et sont reliés à la structure de support.
Cette dernière est constituée d'une traverse (14) extérieure à la partie arrière (3),
permettant de modifier par son déplacement, la position des écrans de chocs (9) par
rapport au rotor (6). Une tige de liaison (15) est fixée par une première extrémité
(15a) sur la traverse (14) et articulée sur l'écran de chocs (9) par une seconde extrémité
(15b).
[0026] La traverse (14) présente par exemple une section transversale en forme de U, dont
le fond (14a) comporte une ouverture (14b) traversée par une tige complémentaire (16).
Cette dernière est également fixée sur ladite traverse (14).
[0027] Lors d'une opération de réglage de la position d'un écran de chocs (9), on procède
à une extension ou à une contraction du vérin hydraulique (13), engendrant une translation
de la tige complémentaire (16) par rapport à une butée fixe (17) du bâti et par conséquent
un déplacement de la traverse (14) par rapport au bâti.
[0028] Lorsqu'un fragment imbroyable traverse la machine, l'écran de chocs (9) s'écarte
du rotor (6) en exerçant une forte poussée sur la traverse (14). Cette dernière entraîne
avec elle la tige complémentaire (16) et une butée mobile (18) vissée sur l'extrémité
libre de la tige complémentaire (16). Il résulte de ce déplacement une compression
d'un ressort de rappel (19) prenant appui avec ses extrémités respectivement sur les
butées fixe (17) et mobile (18).
[0029] Le vérin hydraulique (13) est constitué d'une tige de vérin (13a) ainsi que d'un
cylindre (13b) comme cela est représenté par exemple aux figures 2 et 4. La tige de
vérin (13a) est articulée sur la traverse (14) et le cylindre (13b) de vérin est articulé
sur une console mobile (20). Cette console mobile (20) prend appui sur un arrêt (21)
solidaire du bâti et plus particulièrement de la partie arrière (3). Cette console
mobile (20) prend par exemple appui sur un tampon (22) disposé entre l'arrêt (21)
et ladite console mobile (20).
[0030] En fonctionnement normal de la machine ou lors d'une opération de réglage des écrans
de chocs (9), la console mobile (20) repose sur le tampon (22).
[0031] Des rainures de guidage (23) sont également prévues sur la partie fixe (3), dans
lesquelles est engagée une paroi (20a) de la console mobile (20). Cette dernière peut
ainsi coulisser dans les rainures (23) lorsque la traverse (14) est soulevée et lorsque
le vérin hydraulique (13) se trouve dans un état figé, c'est-à-dire en dehors d'opérations
de réglage.
[0032] Lorsqu'un élément imbroyable pénètre dans la machine, les écrans de chocs (9) sont
écartés du rotor (6) entraînant une compression du ressort de rappel (19) entre les
butées fixe (17) et mobile (18). Cette compression du ressort de rappel (19) ainsi
que le coulissement vers le haut de la console mobile (20) résultent du déplacement
vers le haut de la traverse (14). Ce mouvement vers le haut de la traverse (14) résulte
d'un écartement non habituel des écrans de chocs (9) du rotor (6) et lequel est transmis
à ladite traverse (14) par l'intermédiaire des tiges de liaison (15).
[0033] Les tiges complémentaires (16) solidaires de la traverse (14), entraînent la butée
mobile (18) et compriment le ressort de rappel (19), lequel permettra par l'intermédiaire
de sa force de rappel, de ramener les écrans de chocs (9) dans leur position de réglage
initial. Lors d'un tel déplacement de la traverse (14), la console mobile (20) est
entraînée par coulissement vers le haut dans la mesure où le vérin hydraulique (13)
est dans un état figé et sa longueur n'est pas modifiée.
[0034] A titre d'exemple, le vérin hydraulique (13) est associé à une alimentation hydraulique
comportant un double clapet à billes (13c). Ce dernier actionne les vérins hydrauliques
(13) lorsque l'utilisateur agit sur les vannes pilotant lesdits vérins hydrauliques
(13). En l'absence de pression hydraulique d'alimentation des vérins (13), le double
clapet à billes (13c) demeure fermé, empêchant tout transfert de fluide hydraulique
entre les chambres de chaque vérin (13). Ce dernier joue alors le rôle d'une simple
tige de liaison rigide.
[0035] Le vérin hydraulique (13) est également dimensionné de façon à conférer à la tige
de vérin (13a) une course optimale. Cette dernière permet d'obtenir une longueur du
vérin hydraulique (13) dans un état contracté maximal, par laquelle les plaques de
chocs (10) montées sur les écrans de chocs (9) viennent en contact avec les battoirs
montés sur le rotor (6). Il convient donc dans un réglage initial de la machine, de
respecter ou de ne pas aller au-delà d'une contraction donnée du vérin hydraulique
(13), afin d'éviter que les plaques de chocs (10) ne s'étendent sur les trajectoires
des battoirs. Ceci permet au fur et à mesure de l'usure des battoirs et des plaques
de chocs (10) de réajuster le positionnement relatif entre lesdites plaques de chocs
(10) et les battoirs , pour compenser ladite usure.
1. Machine à percussion pour le concassage ou le broyage de fragments de matières minérales
en vue d'obtenir une matière finale présentant une granulométrie déterminée, comportant
:
- un bâti comprenant une base fixe (1) supportant une partie centrale fixe (2), une
partie arrière (3) basculante et une partie avant basculante articulées sur la partie
centrale (2),
- des plaques de blindages recouvrant les faces intérieures des parois du bâti,
- un rotor (6) d'axe horizontal, logé dans le bâti et supportant des battoirs,
- un moteur entraînant en rotation le rotor (6),
- des écrans de chocs (9) sur lesquels sont fixées des plaques de chocs (10), les
battoirs projetant des fragments de la matière minérale sur lesdites plaques de chocs
(10), lesdits écrans de chocs (9) étant montés sur une structure de support mobile
par rapport au bâti ;
- des moyens de réglage (11) pour augmenter et diminuer l'écart entre les écrans de
chocs (9) et les battoirs en fonction de la matière minérale, de la granulométrie
recherchée ou de l'usure desdits écrans (9) et des battoirs,
- une ouverture d'alimentation (12) en matière minérale dans la partie centrale fixe
(2), localisée sensiblement au dessus d'une zone d'extension du rotor (6),
- une ouverture d'évacuation ménagée dans la base fixe (1) pour l'évacuation par gravité
de la matière finale,
- des moyens de sécurité écartant davantage les écrans de chocs (9) de la trajectoire
des battoirs (6a) de manière à réaliser un passage pour des fragments imbroyables
et rappelant les écrans de chocs (9) dans leur position de réglage initial après le
passage des fragments imbroyables,
caractérisé en ce que les moyens de réglage (11) comprennent d'une part sur chaque côté latéral du bâti,
un vérin hydraulique (13) comportant une tige de vérin (13a) et un cylindre (13b)
reliés respectivement à la structure de support (14) et à une console mobile (20),
coulissante par rapport à une partie fixe du bâti, et d'autre part des moyens de commande
électriques ou électroniques pilotant le déplacement de la tige de vérin (30), définissant
ainsi différentes longueurs de vérin, lesquelles correspondent chacune à un écartement
déterminé entre les écrans de choc (9) et les battoirs.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la console mobile (20) repose, en fonctionnement normal de la machine et lors du
réglage de l'écartement entre les écrans de chocs (9) et les battoirs, sur une butée
fixe du bâti.
3. Machine selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la structure de support, mobile par rapport au bâti, est une traverse (14) s'étendant
à l'extérieur du bâti et dépassant avec ses extrémités sur les côtés latéraux du bâti,
pour le montage des moyens de réglage (11) et des moyens de sécurité sur lesdites
extrémités.
4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que les écrans de chocs (9) sont reliés à la traverse (14) par l'intermédiaire de tiges
de liaison (15) traversant une paroi du bâti.
5. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,
caractérisée en ce que les moyens de sécurité comprennent sur chaque côté latéral :
- la console mobile (20) reliée à la structure de support (14) par l'intermédiaire
du vérin hydraulique ;
- une tige complémentaire (16) dont une extrémité est solidaire de la structure de
support et dont une autre extrémité comporte une butée mobile (18) se déplaçant avec
la tige (16) et la structure de support (14);
- une butée fixe (17) solidaire du bâti et traversée par la tige complémentaire (16)
; et
- un ressort de rappel (19) s'étendant entre les butées mobile (18) et fixe (17) en
regard l'une de l'autre et prenant appui avec ses extrémités sur lesdites butées mobile
(18) et fixe (17).
6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que la tige complémentaire (16) comporte au moins une partie filetée sur laquelle est
montée la butée mobile (18) dont le positionnement par vissage permet de précontraindre
le ressort de rappel (19).
7. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens de réglage (11) et les moyens de sécurité sont juxtaposés.