[0001] La présente invention a pour objet un matelas comprenant au moins une couche de mousse.
[0002] On a proposé sur le marché des matelas ou coussins réalisés en cousant une couche
de mousse élastique (non viscoélastique) avec un ou des tissus non élastiques.
[0003] De tels matelas sont par exemple réalisés au moyen d'une machine du type décrit dans
US 5,974,994.
[0004] On connaît également des matelas mono-couches réalisées en mousse viscoélastique,
lesdits matelas ayant une épaisseur de plus de 2 cm pour reprendre correctement les
formes du corps. De tels matelas sont de plus en plus utilisés à des fins médicales.
De tels matelas sont jusqu'à présent recouverts d'un drap pour éviter un contact direct
du matelas avec le corps du patient ou une partie de celui-ci. Un tel drap se froisse
aisément et des mouvements relatifs du drap par rapport au matelas sont fréquents.
[0005] Des essais ont alors été effectués sur des machines de couture existantes pour la
préparation de matelas constitués d'une couche de mousse cousue à deux tissus non
élastiques. Dans ces essais, on a remplacé la couche de mousse élastique traditionnelle
par une couche de mousse viscoélastique. On a ainsi remarqué que dès que la couche
de mousse viscoélastique avait une épaisseur de plus d'environ 1 cm, la couture des
tissus non élastiques avec interposition de la couche viscoélastique n'était pas possible
et les parties éventuellement cousues entre elles présentaient des déformations non
désirées. De plus, dans un matelas comportant une couche de mousse viscoélastique
d'environ 1 cm d'épaisseur, les propriétés viscoélastiques du matelas sont inutiles,
puisqu'un tel matelas ne permet pas de reprendre de manière adéquate les formes du
corps.
[0006] On a alors essayé de réaliser des matelas comportant au moins une couche en mousse
viscoélastique d'épaisseur supérieure à 1,5 cm, en particulier supérieure à 2 cm,
par exemple d'épaisseur comprise entre 1,6 cm et 10 cm, avantageusement de 2 cm à
environ 8 cm.
[0007] Pour réaliser de tels matelas, on s'est alors rendu compte qu'il y avait lieu d'utiliser
avantageusement au moins un tissu élastique et de réaliser avantageusement les points
de couture au moyen d'une ou d'aiguilles à tête arrondie, deux points de couture adjacents
étant avantageusement distants l'un de l'autre de 0,3 mm à 10mm, de préférence de
0,4 à 0,8mm, en particulier d'environ 0,5mm.
[0008] L'invention a donc pour objet un matelas ou couche selon la revendication 1.
[0009] Par exemple, la couche de mousse viscoélastique présente une épaisseur d'au moins
2 cm, avantageusement d'au moins 4 cm, de préférence d'au moins 6 cm. Avantageusement
au moins le premier tissu ou le deuxième tissu est élastique pour ne pas perdre ou
réduire les caractéristiques et propriétés viscoélastiques de la mousse. En particulier,
le premier tissu ou le deuxième tissu présente au moins une élasticité supérieure
à celle de la couche de mousse viscoélastique.
[0010] De façon particulièrement avantageuse, le premier tissu et le deuxième tissu du matelas
sont des tissus élastiques, d'élasticité égale ou différente, en particulier de même
élasticité..
[0011] De préférence, le premier tissu élastique présente une élasticité supérieure à celle
de la mousse viscoélastique. Par exemple, le premier tissu élastique est un tissu
apte à subir une déformation élastique maximale par traction dans deux directions
planes perpendiculaires entre elles, cette déformation élastique maximale par traction
du tissu étant supérieure à la déformation maximale viscoélastique de la couche de
mousse viscoélastique. Ceci permet de conserver au mieux les propriétés viscoélastiques
de la couche de mousse viscoélastique.
[0012] Selon une forme de réalisation, le deuxième tissu est un tissu souple présentant
une élasticité égale ou différente à celle du premier tissu, en particulier de la
mousse viscoélastique, de préférence moindre que celle du premier tissu, en particulier
de la couche de mousse viscoélastique.
[0013] Le premier tissu et/ou le deuxième tissu peuvent le cas échéant avoir une élasticité
variable, c'est-à-dire dont une partie présente une élasticité différente de celle
d'une autre partie.
[0014] La mousse viscoélastique est avantageusement perforée au moyen d'une ou d'aiguilles
à pointe arrondie. Une telle perforation a l'avantage de réduire le nombre d'amorce
de déchirement.
[0015] Selon une particularité d'une forme de réalisation, le matelas présente des lignes
de couture formées de points de couture adjacents, lesdits points étant réalisés avec
un espacement tel que la densité de points de couture adjacents et successifs par
unité de longueur est au moins de 10 points de couture par 10 cm de ligne de couture,
avantageusement de 10 à 50 points de couture par 10 cm de ligne de couture. La distance
séparant deux points de couture successifs est avantageusement comprise entre 0,3
et 1 cm, de préférence entre 0,4 et 0,8 cm, en particulier environ 0,5 cm.
[0016] Des avantages du matelas suivant l'invention sont :
- matelas conservant ses propriétés viscoélastiques, bien qu'étant associé à une ou
des housses,
- le premier tissu élastique peut être un tissu élastique de qualité permettant de former
un revêtement extérieur ;
- le premier tissu est par exemple un tissu éponge ;
- facilité de fabrication,
- lavage facile ;
- possibilité de former par des points de couture des zones de viscoélasticité différente
;
- les tissus suivent à tout moment la forme de la couche de mousse viscoélastique, malgré
la reprise plus lente de la forme initiale de la mousse après sa compression,
- etc.
[0017] Des particularités et détails de matelas suivant l'invention ressortiront de la description
suivante dans laquelle il est fait référence aux dessins ci-annexés.
[0018] Dans ces dessins,
- la figure 1 est une vue de haut d'un matelas suivant l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II du matelas de la figure 1,
- la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, si ce n'est que le matelas
est comprimé ,
- la figure 4 est une vue en coupe d'une autre forme de réalisation d'un matelas suivant
l'invention.
[0019] La couche de mousse viscoélastique est par exemple une mousse en polyéther, en particulier
en polyuréthanne, de densité (état non comprimé) comprise entre 25kg/m
3 et 100kg/m
3, avantageusement entre 40kg/m
3 et 70kg/m
3. La mousse est à cellules ouvertes ou fermées, mais de préférence à cellules ouvertes
ou sensiblement ouvertes.
[0020] Une telle couche de mousse est par exemple réalisée en polyuréthanne, et est à cellules
ouvertes. La couche, qui peut être du type à épaisseur variable ou non, ou du type
avec pic et renfoncement est avantageusement une couche d'épaisseur sensiblement constante
d'environ 4 à 6 cm.
[0021] La couche viscoélastique présente les propriétés suivantes :
- Dureté par identation (N) à 8°C à 25% comprise entre 120 et 330, à 40% comprise entre
150 et 500, et à 65% comprise entre 260 et 1100 ;
- Dureté par identation (N) à 23°C à 25% comprise entre 55 et 125, à 40% comprise entre
70 et 160, et à 65% comprise entre 130 et 300 ;
- Dureté par identation (N) à 37°C à 25% comprise entre 40 et 90, à 40% comprise entre
60 et 110, et à 65% comprise entre 110 et 220 ;
- Un indice de confort de 2 à 3, en particulier d'environ 2,4 ;
- Une résistance à la compression (Kpa) 40% comprise entre 1 KPa et 5Kpa, en particulier
entre 1,5 et 3,5KPa,
- Une densité brute comprise entre 20 et 100kg/m3, en particulier comprise entre 40 et 60kg/m3, par exemple environ 50kg/m3 ;
- Une densité nette comprise entre 20 et 100kg/m3, en particulier comprise entre 40 et 60kg/m3, par exemple environ 45-50kg/m3 ;
- Un allongement à la rupture (ISO 1798) compris entre 100% et 300%, avantageusement
entre 120% et 200%, par exemple de 140% à 170%,
- Une résistance à la traction (ISO 1798) comprise entre 25Kpa et 150Kpa, voire plus,
avantageusement de 50KPa à plus de 100Kpa ;
- Une rémanence à la compression (ISO 1856) de maximum 5%, de préférence de maximum
3% ;
- Une résistance au feu, par exemple MVSS 302 (100mm/minute).
[0022] Sauf indication contraire, les valeurs physiques sont mesurées à 23°C, à un taux
d'humidité de 50% et après un stockage de 48heures. Les mesures sont prises dans le
milieu d'un bloc de produit.
[0023] De telles couches viscoélastiques sont par exemple, mais avantageusement, des couches
« EUCATHERM C » ®, par exemple TC50-H ;TC50-M et TC50-W commercialisées par KABELWERK
EUPEN AG.
[0024] Cette couche de mousse viscoélastique 1 est reliée à deux tissus élastiques 2,3,
lesdits tissus 2,3 présentant une élasticité supérieure à celle de la mousse 1. Les
tissus 2,3 sont cousus ensemble avec interposition de la couche 1. Les points de couture
4 sont réalisés grâce à des aiguilles de tête arrondie. Ces points de couture 4 forment
des lignes de couture 4A, 4B. Les points de couture d'une ligne sont disposés les
uns par rapport aux autres de manière à ce que la distance séparant deux points de
couture successifs soit d'environ 5mm. Des points de couture trop rapprochés endommagent
la mousse viscoélastique, tandis que des points de couture trop éloignés n'assurent
pas un bon suivi du tissu par rapport à la mousse viscoélastique.
[0025] Les tissus élastiques 2,3 qui peuvent avoir une même élasticité ou des élasticités
différentes. Ces tissus sont par exemple réalisés en tissus stretch, tels que Nicky-stretch,tissu
éponge, tissu jersey, tissu tricot, etc. ; en tissu treillis, tissés tels que tissés
avec fils croisés, tissé unis ou taffetas, satin, etc., tissus muni d'un revêtement,
par exemple un revêtement en polyuréthanne, tissu fileté, cuir synthétique, cuir naturel,
tissu composite, membrane, etc. Les tissus sont réalisés en matière synthétique, naturelle,
minérale, ou un mélange de celles-ci. Par exemple, les tissus sont réalisés en coton,
en polyester, en élastomère, en viscose, en nylon, en mélanges de ceux-ci, par exemple
en un mélange coton/polyester, par exemple 75% coton/25% polyester, 70%coton/30%polyester.
On peut également utiliser des matières telles que Scotchgard, Hydrofoil, Medicott,
Sanfor, CS-armature (caseine), etc., et mélanges de celles-ci. Ces tissus présentent
des caractéristiques d'allongement élastique longitudinal et axial suffisantes pour
reprendre les déformations ou creux de la couche en mousse 1. Ainsi les tissus sont
aptes à suivre de manière correcte la couche en mousse. Par exemple, les tissus présente
un allongement élastique d'au moins 15%, en particulier d'au moins 25%, avantageusement
d'au moins 50%, de préférence à la fois dans la direction longitudinale du tissu et
à la fois dans la direction axiale du tissu.
Les tissus élastiques 2,3 sont avantageusement cousues avec la couche de mousse dans
un état non étiré ou sensiblement non étiré, c'est-à-dire pour que les tissus 2,3
génèrent un effort élastique sur la mousse ou entre des points de couture qui est
fonction de l'écrasement de la mousse aux points de couture et/ou du gonflement de
la mousse écrasée après la couture. Ce léger étirement élastique assure que les tissus
2,3 suivent correctement les mouvements de la mousse viscoélastique lors de l'utilisation
du matelas, par exemple lors de la compression de la mousse viscoélastique, ainsi
que lors du retour de celle-ci dans un état de moindre compression.
[0026] Par exemple, les tissus élastiques 2,3 sont étirés élastiquement de 0 à 50%, par
exemple de moins de 15%, ou selon un autre exemple de plus de 15%, avantageusement
de plus de 20%, de préférence de 25 à 50% dans au moins une direction s'étendant entre
deux lignes de couture adjacentes, par exemple dans une direction dont une composante
au moins est sensiblement perpendiculaire aux deux lignes de couture adjacentes.
[0027] Entre deux lignes de couture, les tissus 2,3 sont étirés ou légèrement étirés (lors
de la réalisation des points de couture) par rapport à leur état stable ou non étiré,
avec un taux d'étirement suffisant pour qu'en position comprimée de la mousse viscoélastique
entre les lignes de couture, les tissus 2,3 situés entre lesdites lignes de couture
soient toujours sous une légère tension élastique. (voir figure 3)
[0028] Le matelas représenté à la figure 1 est par exemple fabriqué de la manière suivante
:
[0029] On place sur un plateau et entre deux tissus élastiques 2,3 une couche de mousse
viscoélastique 1.
[0030] On ne soumet pas les tissus 2,3 à un étirement axial et longitudinal.
[0031] On comprime l'ensemble formé par la couche de mousse viscoélastique et par les tissus
élastiques, par exemple jusqu'à un état de compression élastique maximal ou sensiblement
maximal. On effectue ensuite des points de couture (piquage en plateau) pour associer
les tissus 2,3 entre eux, avec interposition de la couche de mousse viscoélastique.
Ces points de couture sont réalisés au moyen d'une aiguille à tête arrondie pour ne
pas endommager la couche de mousse viscoélastique et les tissus élastiques. Ces points
de couture définissent avantageusement une ou plusieurs lignes, de préférence un réseau
de lignes de couture qui se touchent ou qui s'entrecroisent. Les tissus élastiques
2,3 sont alors légèrement étirés de par le gonflement de la mousse viscoélastique
et de par le maintien de parties écrasées de la mousse viscoélastique aux points de
couture. La distance entre deux points de couture successifs est réglée entre 3 mm
et 10 mm, avec une préférence pour environ 5mm.
[0032] Selon un autre procédé de fabrication, on utilise une machine du type décrit dans
le document
US5974994, si ce n'est qu'on utilise une couche de mousse viscoélastique de 3 à 8 cm d'épaisseur
et des tissus élastiques inférieur et supérieur, que des aiguilles à tête arrondie
sont utilisées pour réaliser des lignes de couture (piquage en continu), et que la
distance entre deux points de couture successifs est de 0,5cm.
Dans le matelas suivant l'invention, il est avantageux que les tissus élastiques soient
en contact direct avec la couche de mousse viscoélastique. De façon avantageuse également,
la force de rappel des tissus élastiques (provoquée par un étirement de ceux-ci) est
inférieure à la force d'expansion de la mousse viscoélastique comprimée. Dans ce cas,
les parties comprimées de la mousse viscoélastique sont obtenues grâce au points de
couture et au degré de compression de la mousse à l'endroit de la couture au moment
de la couture.
[0033] A la figure 4, on a représenté un matelas cousu sous la forme d'une housse, par exemple
adaptée pour recevoir un coussin.
[0034] Le matelas suivant l'invention trouve de nombreuses applications ou utilisations,
par exemple en literie, matelas pour hôpitaux, matelas pour bébé, housse pour matelas,
housse pour coussin, housse pour siège (par exemple de voiture), couche de protection
(par exemple pour protéger des objets lors de leur transport), coussin ergonomique,
matelas d'appoint, matelas anti-escarres, matelas absorbant acoustique, matelas isolant
thermique, emballage, matelas permettant une meilleure circulation sanguine ou permettant
un meilleur sommeil, etc. Un ou les tissus élastiques peuvent être réalisés en un
matériau imperméable ou non. Le matelas suivant l'invention trouve donc des applications
en orthopédie, en médecine, en acoustique, en énergie, en absorption de choc, etc.
La mousse viscoélastique présente une dureté variable en fonction de la température
et par une résilience très faible, permettant ainsi une très forte absorption de l'énergie
de déformation. La mousse présente avantageusement une thermovariabilité, de sorte
que la mousse comprimée par un corps humain oppose d'abord une certaine résistance,
cette résistance décroissant pour devenir très faible une fois que la température
de la mousse est d'environ 37°C. Eventuellement, la couche viscoélastique peut être
profilé, par exemple pour présenter des creux et des pics. Toutefois, vu les propriétés
de la mousse, la présence de tels creux ou pics n'est pas absolument nécessaire, sauf
application très particulière. Eventuellement également la couche de mousse viscoélastique
peut être munie d'une armature ou d'un treillis intérieur, avantageusement souple
ou déformable, par exemple pour donner et maintenir une forme particulière au matelas.
1. Couche ou matelas comprenant :
- une couche en mousse viscoélastique d'une épaisseur supérieure à 1,5 cm, de préférence
comprise entre 1,6 cm et 10cm, ladite mousse présentant deux faces opposées,
- un premier tissu élastique (2) recouvrant au moins partiellement une première face
de la couche en mousse viscoélastique,
- un deuxième tissu (3) élastique ou non, avantageusement élastique, recouvrant au
moins partiellement la deuxième face de la couche qui est opposée à la première face,
et
- des points de coutures (4) s'étendant entre ledit premier tissu élastique et ledit
deuxième tissu en traversant la couche de mousse viscoélastique,
ladite couche ou matelas présentant des zones comprimées, une ou des zones comprimées
étant dans un état de compression tel que l'épaisseur de la mousse de la zone comprimée
corresponde de 10 à 50% de l'épaisseur de la mousse avant compression, tandis que
le premier tissu et/ou le deuxième tissu cousus à la couche de mousse viscoélastique
sont dans un état étiré ou légèrement étiré.
2. Couche ou matelas suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la couche de mousse viscoélastique (1) présente une épaisseur d'au moins 2 cm, avantageusement
d'au moins 4 cm, de préférence d'au moins 6 cm.
3. Couche ou matelas suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le deuxième tissu (3) est un tissu élastique.
4. Couche ou matelas suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier tissu élastique (2) présente une élasticité supérieure à celle de la mousse
viscoélastique (1).
5. Couche ou matelas suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que le premier tissu élastique (1) est un tissu apte à subir une déformation élastique
maximale par traction dans deux directions planes perpendiculaires entre elles, cette
déformation élastique maximale par traction du tissu étant supérieure à la déformation
maximale viscoélastique de la couche de mousse viscoélastique.
6. Couche ou matelas suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le deuxième tissu (2) est un tissu souple présentant une élasticité égale ou différente
de celle du premier tissu, en particulier moindre que celle du premier tissu, en particulier
de celle de la couche de mousse viscoélastique (1).
7. Couche ou matelas suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la mousse viscoélastique (1) est perforée au moyen d'une ou d'aiguilles à pointe
arrondie.
8. Couche ou matelas suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il présente des lignes de couture (4A,4B) formées de points de couture adjacents (4),
lesdits points étant réalisés avec un espacement tel que la densité de points de couture
adjacents et successifs par unité de longueur est au moins de 10 points de couture
par 10 cm de ligne de couture, avantageusement de 10 à 50 points de couture par 10
cm de ligne de couture, la distance entre deux points de couture successifs étant
avantageusement comprise entre 3 mm et 10mm, de préférence entre 4mm et 8mm.
1. Layer or mattress comprising:
- a layer of viscoelastic foam (1) with a thickness greater than 1.5 cm, preferably
comprised between 1.6 and 10 cm, said foam having two opposite faces,
- a first resilient fabric (2) at least partially covering a first face of the layer
of viscoelastic foam,
- a second fabric (3) which is resilient or not, advantageously resilient, at least
partially covering the second face of the layer which is opposite the first face,
and
- sewing points (4) extending between said first resilient fabric and said second
fabric passing through the layer of viscoelastic foam,
the layer or mattress having compressed zones, one or the compressed zones being in
a state of compression such that the thickness of the foam of the compressed zone
corresponds from 10 to 50% of the thickness of the foam before compression, while
the first fabric and/or the second fabric stitched to the layer of viscoelastic foam
are in a stretched or slightly stretched state.
2. Layer or mattress according to claim 1, characterized in that the layer of viscoelastic foam (1) has a thickness of at least 2 cm, advantageously
of at least 4 cm, preferably of at least 6 cm.
3. Layer or mattress according to claim 1 or 2, characterized in that the second fabric (3) is a resilient fabric.
4. Layer or mattress according to any one of the previous claims, characterized in that the first resilient fabric (2) has a resilience which is greater than that of the
viscoelastic foam (1).
5. Layer or mattress according to the previous claim, characterized in that the first resilient fabric (1) is a fabric capable of undergoing a maximum tensile
elastic deformation in two plane directions which are perpendicular to each other,
this maximum tensile elastic deformation of the fabric being greater than the maximum
viscoelastic deformation of the layer of viscoelastic foam.
6. Layer or mattress according to any one of the previous claims, characterized in that the second fabric (2) is a flexible fabric having a resilience which is equal to
or different from that of the first fabric, in particular less than that of the first
fabric, in particular of that of the layer of viscoelastic foam (1).
7. Layer or mattress according to any one of the previous claims, characterized in that the viscoelastic foam (1) is perforated using a needle or needles with a rounded point.
8. Layer or mattress according to any one of the previous claims, characterized in that it has sewing lines (4A, 4B) formed by adjacent sewing points (4), said points being
produced with a spacing such that the density of adjacent and successive sewing points,
per unit length , is at least 10 sewing points per 10 cm of sewing line, advantageously
10 to 50 sewing points per 10 cm of sewing line, the distance between two successive
sewing points advantageously being comprised between 3 mm and 10 mm, preferably between
4 mm and 8 mm.
1. Auflage oder Matratze, umfassend:
- eine Schicht aus viskoelastischem Schaumstoff (1) mit einer Dicke von über 1,5 cm,
vorzugsweise zwischen 1,6 und 10 cm, wobei der Schaumstoff zwei gegenüberliegende
Seiten aufweist,
- ein erstes elastisches Gewebe (2) welches eine erste Seite der Schicht aus viskoelastischem
Schaumstoff zumindest teilweise abdeckt,
- ein zweites elastisches oder nicht elastisches Gewebe (3), welches vorteilhafterweise
elastisch ist und zumindest teilweise die der ersten Seite gegenüberliegende zweite
Seite der Schicht abdeckt, und
- Nahtstiche (4), welche sich zwischen dem ersten elastischen Gewebe und dem zweiten
Gewebe erstrecken und die Schicht aus viskoelastischem Schaumstoff durchdringen,
wobei die Auflage oder Matratze komprimierte Bereiche aufweist, wobei einer oder mehrere
der komprimierten Bereiche in einem derartigen Kompressionszustand sind, dass die
Dicke des Schaumstoffs des komprimierten Bereichs 10 bis 50% der Dicke des Schaumstoffs
vor der Kompression entspricht, wogegen das an der Schicht aus viskoelastischem Schaumstoff
angenähte erste Gewebe und/oder zweite Gewebe in einem gedehnten oder leicht gedehnten
zustand ist.
2. Auflage oder Matratze nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Schicht aus viskoelastischem Schaumstoff (1) eine Dicke von mindestens 2 cm,
vorteilhafterweise mindestens 4 cm, vorzugsweise mindestens 6 cm aufweist.
3. Auflage oder Matratze nach anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass das zweite Gewebe (3) ein elastisches Gewebe ist.
4. Auflage oder Matratze nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass das erste elastische Gewebe (2) eine Elastizität aufweist, welche größer als die
des viskoelastischen Schaumstoffes (1) ist.
5. Auflage oder Matratze nach dem vorstehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass das erste elastische Gewebe (1) ein Gewebe ist, welches geeignet ist, eine maximale
elastische Verformung durch Zug in zwei zueinander senkrecht liegende ebene Richtungen
zu erfahren, wobei diese maximale elastische Verformung durch Zug größer ist als die
maximale viskoelastische Verformung der viskoelastischen Schaumstoffschicht.
6. Auflage oder Matratze nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass das zweite Gewebe (2) ein nachgiebiges Gewebe ist, welches eine Elastizität aufweist,
die gleich der oder unterschiedlich von der des ersten Gewebes ist, insbesondere kleiner
als die des ersten Gewebes, insbesondere gleich der der viskoelastischen Schaumstoffschicht
(1).
7. Auflage oder Matratze nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der viskoelastische Schaumstoff (1) mittels einer oder mehrerer Nadeln mit abgerundeter
Spitze perforiert ist.
8. Auflage oder Matratze nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass sie Nahtlinien (4A, 4B) aufweist, welche aus hintereinander liegenden Nadelstichen
(4) gebildet sind, wobei die Stiche mit einem derartigen Abstand ausgeführt sind,
dass die Dichte von hintereinander liegenden und aufeinander folgenden Stichen pro
Längeneinheit mindestens 10 Nadelstiche pro 10 cm Naht, vorteilhafterweise 10 bis
50 Nadelstiche pro 10 cm Naht beträgt, wobei der Abstand zwischen zwei aufeinander
folgenden Nadelstichen vorteilhafterweise zwischen 3 mm und 10 mm, vorzugsweise zwischen
4 mm und 8 mm liegt.