[0001] L'invention concerne un dispositif de dépilage d'objets plats comprenant un magasin
d'alimentation motorisé commandé pour déplacer des objets plats en pile sur chant
face à une tête de dépilage avec un entraînement motorisé. L'entraînement motorisé
comprenant une bande perforée et une chambre à dépression est actionné pour séparer
un premier objet courant de la pile et l'entraîner dans une direction transversale
à la direction de déplacement de la pile d'objets plats.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de dépilage d'envois postaux,
tels que lettres et objets plats dits de grand format, dans une machine de tri postal
par exemple.
[0003] Du document de brevet
FR2797856, on connaît un dispositif de dépilage d'envois postaux qui est muni d'un magasin
principal 1 à bande. Comme illustré sur la figure 1, le magasin principal 1 comprend
notamment un convoyeur à bande 2 avec un entraînement motorisé sur lequel un opérateur
dispose les envois postaux 3 en pile sur chant et une palette 4 également avec un
entraînement motorisé qui s'étend dans un plan sensiblement vertical et qui est déplacée
pour pousser l'arrière de la pile dans la direction indiquée par la flèche 6 face
à la tête de dépilage 5.
[0004] Les envois postaux de la pile sont maintenus latéralement par une rive de taquage
7 qui s'étend dans un plan sensiblement vertical le long d'un bord du convoyeur à
bande 2. La tête de dépilage 5 sensiblement plane s'étend dans un plan vertical transversal
à la direction indiquée par la flèche 6 de déplacement de la pile d'envois 3 sur le
convoyeur à bande 2 et est apte à séparer le premier envoi courant à l'avant de la
pile dans la direction transversale indiquée par la flèche 8 perpendiculaire à la
flèche 6.
[0005] La tête de dépilage 5 comprend deux ouvertures sensiblement rectangulaires dans lesquelles
une bande perforée 9 et une ou plusieurs chambres à dépression ou buses d'aspiration
(non montrées) sont entraînées par une motorisation, coopérant pour saisir par aspiration
le premier envoi de la pile et pour le déplacer selon la direction indiquée par la
flèche 8.
[0006] En fonctionnement, la pile d'envois postaux 3 disposée dans le magasin principal
1 est déplacée par les entraînements motorisés de type pas à pas du convoyeur à bande
2 et de la palette 4 qui sont actionnés à la même vitesse. Le premier envoi à l'avant
de la pile d'envois est ainsi amené en appui contre la tête de dépilage 5 de sorte
que cet envoi postal courant de la pile est plaqué contre la tête de dépilage 5 et
est séparé de la pile par l'effet combiné de l'aspiration des buses et du mouvement
de la bande perforée 9. L'envoi postal est ensuite pincé entre deux roues déformables
10 disposées dans le prolongement de la tête 5. Ces roues 10 sont motorisées pour
convoyer l'envoi courant en aval du dispositif de dépilage. Elles sont constituées
d'une matière élastomère élastiquement déformable de sorte à pouvoir s'adapter à différentes
épaisseurs d'envois postaux.
[0007] Pour la suite du processus de tri, il est nécessaire que les envois postaux soient
sérialisés en sortie du dispositif de dépilage avec un pas constant entre envois consécutifs.
L'entraînement de la bande perforée 9 et des buses d'aspiration est donc actionné
et arrêté à une cadence constante.
[0008] Ce processus de dépilage se répète au fur et à mesure qu'un nouvel envoi postal à
l'avant de la pile est présenté face à la tête de dépilage 5.
[0009] Dans le dispositif du document
FR2797856, les envois postaux de la pile sont sérialisés de manière continue c'est-à-dire avec
une cadence de dépilage constante.
[0010] De manière générale dans une machine de tri postal, les envois postaux sortant du
dépileur sont convoyés en série sur chant pour être amenés devant une tête de lecture.
La tête de lecture réalise l'acquisition d'une image de chaque envoi sérialisé pour
un décodage automatique de l'adresse de distribution ou d'acheminement de l'envoi
par un traitement OCR ("Optical Character Recognition" - Reconnaissance Automatique
de Caractères). Les envois postaux sont ensuite dirigés vers des sorties de tri correspondant
aux adresses décodées automatiquement.
[0011] Dans ce type de dispositif de dépilage, on a constaté qu'une proportion importante
d'envois postaux ne se présentent pas de façon adéquate face à la tête de dépilage
au moment de leur dépilage ce qui a pour conséquence que ces envois peuvent être détériorés
ou déchirés lorsqu'ils sont pris en charge par les roues 10 par exemple. Il peut même
arriver que ces envois provoquent un bourrage dans le dispositif de dépilage nécessitant
l'intervention d'un opérateur de maintenance et l'arrêt du dispositif de dépilage.
L'intervention est coûteuse et ralentit le processus global de tri. Cette situation
peut être particulièrement fréquente avec des envois postaux ouverts du type brochures
publicitaires, magazines.., etc.
[0012] Le document de brevet
EP0562954 présente une solution à ce problème. Dans ce document, le dispositif d'alimentation
du dépileur similaire à celui décrit précédemment comprend en outre une chute motorisée.
La chute motorisée est disposée entre le convoyeur à bande et la tête de dépilage.
La présence de cette chute motorisée a pour effet de présenter en éventail un certain
nombre de premiers envois postaux (ceux disposés dans la chute) ce qui a pour conséquence
que le premier envoi postal à l'avant de la pile se trouve desserré des autres envois
postaux et donc a plus de facilité pour se présenter de façon adéquate contre la tête
de dépilage 5.
[0013] Dans le document
EP0562954, il est également prévu des capteurs de présence disposés pour détecter une certaine
inclinaison en éventail des envois postaux dans la chute et également pour détecter
le niveau de remplissage de la chute. En réponse aux signaux fournis par les capteurs,
la chute motorisée et/ou le convoyeur à bande sont actionné pour remplir la chute
et/ou incliner les envois postaux de manière adéquate.
[0014] Toutefois, les dispositions indiquées ci-dessus n'éliminent pas encore complètement
les situations de détérioration des envois postaux ou les situations de bourrage dans
le dispositif de dépilage, par exemple quand des envois postaux très souples ont tendance
à s'effondrer dans la chute.
[0015] Le document de brevet
WO2005/042386 décrit un dispositif de dépilage d'envois postaux du type "tuileur" qui est muni
d'un magasin principal comprenant un convoyeur à bande principal et une palette et
un convoyeur secondaire disposé entre le convoyeur principal et la tête de dépilage.
La tête de dépilage comprend une bande avec un entraînement motorisé actionné pour
séparer un premier envoi courant de la pile et l'entraîner dans une direction transversale
à la direction de déplacement de la pile d'envois. Dans un dispositif de dépilage
de type "tuileur" la bande de la tête de dépilage ne coopère pas avec une chambre
à dépression puisque les envois sont déplacés les uns sur les autres de sorte à former
un motif en tuiles lors du processus de dépilage.
[0016] Dans le document
WO2005/042386, des capteurs disposés dans la tête de dépilage permettent de détecter l'inclinaison
de l'envoi postal courant à dépiler et en réponse aux signaux fournis par ses capteurs
le convoyeur à bande principal, la palette ou le convoyeur secondaire sont commandés
pour corriger l'inclinaison. En outre, l'entraînement motorisé de la tête de dépilage
est actionné et arrêté de sorte à obtenir un pas constant entre envois postaux en
sortie du dispositif de dépilage.
[0017] Avec le dispositif du document
WO2005/042386, les situations de détérioration des envois postaux ou les situations de bourrage
sont encore trop importantes.
[0018] On connaît également du document
US2002/153654 un dispositif de dépilage d'objets plats avec une commande de la présentation des
objets devant une tête de dépilage, comprenant un ou deux capteurs disposés dans la
tête de dépilage. Ladite commande arrête l'entraînement de la tête de dépilage quand
le ou les deux capteurs déterminent une présentation non adéquate d'un objet. Le dépilage
dudit objet est actionné lorsque la présentation de l'objet devient adéquate, après
correction de la présentation de l'objet. Toutefois, avec ce dispositif un nombre
non admissible d'envois sont détériorés et les situations de bourrage sont fréquentes.
[0019] Le but de la présente invention est donc d'améliorer encore plus un dispositif de
dépilage d'objets plats pour éviter la détérioration de ces objets plats et le bourrage
du dispositif de dépilage
[0020] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de dépilage d'objets plats comprenant
les caracteristiques de la revendication 1.
[0021] Avec cet agencement, on comprend que le dépilage de l'envoi courant dans une pile
d'envois postaux peut intervenir seulement quand celui-ci se présente de façon adéquate
par rapport à la tête de dépilage, ce qui permet d'éviter les situations de détérioration
des envois postaux et/ou de bourrage.
[0022] Le dispositif de dépilage selon l'invention peut inclure les particularités suivantes:
- la pluralité de capteurs comprend un premier capteur disposé dans la tête de dépilage
pour détecter la présence d'une partie inférieure de l'objet courant face à la tête
de dépilage;
- la pluralité de capteurs comprend un second capteur disposé dans la tête de dépilage
pour détecter la présence d'une première partie intermédiaire de l'objet courant face
à la tête de dépilage, ladite première partie intermédiaire étant située au-dessus
de ladite partie inférieure de l'objet courant ;
- la pluralité de capteurs comprend un troisième capteur disposé dans la tête de dépilage
pour détecter la présence d'une seconde partie intermédiaire de l'objet courant face
à la tête de dépilage, cette seconde partie intermédiaire étant située au-dessus de
ladite première partie intermédiaire de l'objet courant;
- la pluralité de capteurs comprend en outre un quatrième capteur disposé pour détecter
la présence d'un objet plat selon ladite direction transversale à la direction de
déplacement de la pile d'objets plats.
[0023] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le premier capteur est un
capteur mécanique drapeau, le second capteur est un capteur optique à réflexion, et
le troisième capteur est un capteur optique à réflexion et le quatrième capteur est
un capteur de barrage optique, les premier, second et troisième capteurs sont alignés
verticalement dans la tête de dépilage.
[0024] Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le magasin d'alimentation
comprend une chute disposée entre un convoyeur principal avec un entraînement motorisé
et la tête de dépilage ainsi qu'une palette avec un entraînement motorisé, ladite
palette étant apte à être déplacée le long du convoyeur principal, la chute étant
munie de convoyeurs secondaires avec un entraînement motorisé, l'unité de commande
agissant sur les entraînements motorisés du convoyeur principal, de la palette et
des convoyeurs secondaires pour présenter de façon adéquate l'objet courant par rapport
à la tête de dépilage.
[0025] On doit comprendre que le convoyeur principal, la palette motorisée et les convoyeurs
secondaires dans la chute sont prévus pour être commandés de façon asynchrone par
l'unité de commande qui est en outre agencée pour changer la vitesse et le sens des
entraînements motorisés du magasin d'alimentation pour présenter l'objet courant de
façon adéquate.
[0026] Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'unité de commande
est agencée pour déclencher une alarme à l'issue d'une certaine durée pendant laquelle
l'unité de commande 13 agit sur les entraînements motorisés du convoyeur principal,
de la palette et des convoyeurs secondaires sans obtenir une présentation adéquate
de l'objet courant par rapport à la tête de dépilage.
[0027] L'invention s'étend à une machine de traitement d'envois postaux comprenant un tel
dispositif de dépilage.
[0028] Le dispositif d'alimentation selon l'invention s'applique à des objets plats, par
exemple des envois postaux plats petits et grands formats mais peut également trouver
une application dans d'autres domaines de traitement d'objets plats tels que des livres,
des chèques ou autres.
[0029] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit en relation
avec les dessins. Cette description n'est donnée qu'à titre d'exemple indicatif et
nullement limitatif de l'invention.
[0030] La figure 1 illustre schématiquement un dispositif d'alimentation pour un dépileur
d'envois postaux plats selon l'état de la technique.
[0031] La figure 2 illustre schématiquement un dispositif d'alimentation pour un dépileur
d'envois postaux plats selon l'invention.
[0032] La figure 3 est un organigramme illustrant les différentes étapes du processus de
contrôle des signaux fournis par les capteurs.
[0033] La figure 4 illustre schématiquement la face de dépilage avec les capteurs dont le
capteur mécanique drapeau.
[0034] La figure 5 illustre une première situation de présentation non adéquate de l'envoi
courant par rapport à la tête de dépilage.
[0035] La figure 6 illustre une seconde situation de présentation non adéquate de l'envoi
courant par rapport à la tête de dépilage.
[0036] La figure 7 illustre une troisième situation de présentation non adéquate de l'envoi
courant par rapport à la tête de dépilage.
[0037] La figure 8 illustre une quatrième situation de présentation non adéquate de l'envoi
courant par rapport à la tête de dépilage.
[0038] La figure 9 illustre une cinquième situation de présentation non adéquate de l'envoi
courant par rapport à la tête de dépilage.
[0039] La figure 10 illustre une sixième situation de présentation non adéquate de l'envoi
courant par rapport à la tête de dépilage.
[0040] La figure 11 illustre une septième situation de présentation non adéquate de l'envoi
courant par rapport à la tête de dépilage.
[0041] La figure 12 illustre sous forme d'une table les signaux des capteurs détectant une
présentation non adéquate de l'envoi courant à dépiler.
[0042] La figure 1 a déjà été présentée en relation avec la description de l'état antérieur
de la technique.
[0043] La figure 2 illustre donc un dispositif de dépilage 1 d'envois postaux selon l'invention,
tels que lettres et objets postaux plats dits de grand format, dont les éléments communs
avec celui de la figure 1 portent des références numériques identiques.
[0044] Ce dispositif de dépilage sert à sérialiser des envois en amont de convoyeurs en
série d'envois postaux dans lesquels les envois sont séparés deux à deux avec un pas
normalement constant. Les entraînements motorisés des roues déformables 10 entre lesquelles
sont pincés les envois sérialisés peuvent être commandés à une vitesse variable pour
rattraper si nécessaire des écarts de pas entre envois consécutifs. Cet agencement
à vitesse variable constitue un système de synchronisation garantissant un pas constant.
[0045] Avantageusement, ce système de synchronisation autorise la réalisation de certaines
opérations de correction pendant une fenêtre de temps T compatible avec l'exigence
d'un pas constant entre envois consécutifs en sortie du dispositif de dépilage.
[0046] Le dispositif de dépilage 1 comprend un magasin d'alimentation principal 1 avec un
convoyeur à bande 2 avec un entraînement motorisé sur lequel des envois postaux 3
sont disposés en pile sur chant à l'avant d'une palette 4 avec un entraînement motorisé
qui s'étend sensiblement dans un plan vertical en étant légèrement inclinée pour soutenir
l'arrière de la pile d'envois.
[0047] Le convoyeur à bande 2 et la palette 4 déplacent la pile d'envois 3 sur chant en
direction de la tête de dépilage 5 selon la direction 6.
[0048] On a représenté également le long du convoyeur à bande 2, une rive de taquage 7 contre
laquelle les bords latéraux des envois sont alignés.
[0049] Sur la figure 2, on a représenté une chute 11 en forme de gouttière, constituant
un magasin d'alimentation secondaire entre l'extrémité du convoyeur principal 2 et
la tête de dépilage 5. Le fond de la chute 11 est situé à une profondeur d'environ
100 mm au-dessous de la surface supérieure du convoyeur 2 et a une largeur d'environ
98 mm selon la direction 6.
[0050] Le fond de cette chute 11 est pourvu d'un ensemble de convoyeurs secondaires 12 avec
un entraînement motorisé, par exemple ici quatre convoyeurs à bande, qui déplacent
les envois sur chant dans la chute selon la direction 6 en direction de la tête de
dépilage 5.
[0051] La tête de dépilage 5 avec un entraînement motorisé s'étend verticalement depuis
le fond de la chute 11 jusqu'à une hauteur suffisante correspondant au moins à la
hauteur maximale des envois postaux à dépiler.
[0052] La tête de dépilage 5 sous la forme d'une tôle est munie ici de deux ouvertures de
forme rectangulaire disposées côte à côte dans la direction 8. Dans chacune de ces
ouvertures, une bande perforée 9 sans fin coopère avec des chambres à dépression ou
buses d'aspiration (non montrées) pour saisir et déplacer selon la direction 8 un
envoi courant de la pile qui fait face à la tête.
[0053] Selon l'invention, les entraînements motorisés du convoyeur à bande 2, de la palette
4, des convoyeurs secondaires 12 et de la tête de dépilage (bandes perforées 9 et
buses d'aspiration) sont prévus pour être commandés de façon indépendante les uns
des autres mais peuvent bien entendu être synchronisés l'un par rapport à l'autre
par une unité de commande 13, par exemple un processeur de traitement de données programmable.
[0054] Sur la figure 2, dans un souci de clarté, on a représenté qu'une seule liaison de
contrôle/commande entre l'unité de commande 13 et un convoyeur 12 mais il est évident
que l'unité 13 est également reliée par des liaisons de contrôle/commande aux entraînements
motorisés du convoyeur 2, de la palette 4, des bandes 9 (et buses d'aspiration).
[0055] Selon l'invention, le dispositif de dépilage comprend un ensemble de capteurs qui
fournissent chacun un signal de détection à l'unité de commande 13. Sur la figure
2, on a également dans un souci de clarté représenté qu'une seule liaison de contrôle
entre l'unité de commande 13 et un capteur, mais il est évident que l'unité 13 est
également reliée par des liaisons de contrôle aux autres capteurs exploités selon
l'invention comme décrits ci-après.
[0056] Plus particulièrement sur la figure 2, on a représenté des premiers capteurs 20,
21 et 22 qui sont disposés en alignement vertical dans la tête de dépilage 5, ici
entre les deux ouvertures dans la tête où agissent les bandes perforées 9.
[0057] Le capteur 20 qui est disposé au plus bas de la tête de dépilage 5 au niveau du fond
de la chute 11 est ici un capteur mécanique drapeau sous la forme d'un doigt rétractable
dans l'épaisseur de la tête 5 pour détecter la présence d'un envoi face à la partie
la plus inférieure (bas) de la tête 5.
[0058] Le capteur 20 est illustré plus en détail sur la figure 4. Il fournit un signal indicatif
de la présence d'un envoi quand il est suffisamment rétracté dans la tête sous l'effet
de la poussée du pied de l'envoi courant dans le sens de la direction 6 lui-même pressé
par la pile d'envois en appui les uns contre les autres dans la chute 11. Ce capteur
20 a plus particulièrement, en position de repos, une extrémité libre en saillie par
rapport à la tête de dépilage qui présente un profil en biseau s'élargissant dans
le sens de la direction 6 et dont la partie plate affleure le bas de la chute 11.
Le capteur 20 se déplace selon la direction 6 à l'encontre d'un ressort de rappel
R et le signal qu'il fournit, lorsqu'il est rétracté à l'intérieur de la tête de dépilage
5, peut également être indicatif de la distance sur laquelle il s'est rétracté par
rapport à sa position de repos et donc d'une grandeur de pression. On voit sur la
figure 4 qu'il est disposé en dessous de la ligne inférieure des bandes perforées
9.
[0059] Le capteur 20 est adapté pour mesurer la pression exercée par l'ensemble des envois
dans la chute au niveau du pied des envois. Une pression de 0.3 Newton des pieds des
envois contre la tête de dépilage dispose les envois de la chute en éventail ouvert
sur le haut. La mise en éventail des envois facilite leur séparation et réduit le
taux de prise multiple. Un contrôle de la pression des pieds des envois peut être
prévu et la pression peut être ajustée en alimentant la chute 11 en envois postaux.
[0060] Le capteur 21 est une cellule photoélectrique à réflexion disposée verticalement
au-dessus du capteur 20, par exemple à 20 mm du fond de la chute, pour détecter la
présence d'un envoi courant face à une première partie intermédiaire de la tête au-dessus
de la partie inférieure de la tête.
[0061] Le capteur 22 est une cellule photoélectrique à réflexion disposée verticalement
au-dessus du capteur 21, par exemple à 90 mm du fond de la chute, pour détecter la
présence d'un envoi courant face à une seconde partie intermédiaire de la tête au-dessus
de la première partie intermédiaire. Comme visible sur la figure 4, ces deux parties
intermédiaires sont au niveau des bandes perforées 9.
[0062] Les capteurs 20 et 21 sont réglés pour fournir chacun un signal indicatif de la présence
d'un envoi quand cet envoi est à une distance inférieure à environ 4mm de la tête
5 selon la direction 6.
[0063] Le capteur 22 est réglé pour fournir un signal indicatif de la présence d'un envoi
quand cet envoi est à une distance inférieure à environ 8mm de la tête 5 selon la
direction 6.
[0064] On comprend donc que les signaux fournis par les capteurs 20 à 22 sont normalement
indicatifs ensemble de la présentation de l'envoi courant à dépiler par rapport à
la tête de dépilage.
[0065] Sur la figure 2, on a également représenté trois autres capteurs 23, 24 et 25.
[0066] Le capteur 23 est une cellule barrage photoélectrique qui fonctionne le long de la
tête de dépilage 5 et dont le faisceau est orienté pour croiser la face d'un envoi.
Ce faisceau est tiré sensiblement selon la direction 8 entre un émetteur et un récepteur
du capteur 23 à environ 8 mm devant la tête de dépilage 5 selon la direction 6 et
à une hauteur d'environ 190 mm du fond de la chute 11.
[0067] Sur la figure 2, on a représenté qu'un seul élément du capteur 23 (émetteur ou récepteur)
monté sur un côté latéral de la tête de dépilage opposé au côté où sont disposées
les roues déformables 10. On doit comprendre que l'autre élément complémentaire du
capteur 23 est disposé sur l'autre côté latéral de la tête, ici du côté du cône d'entrée
en amont des roues déformables motorisées 10. Le capteur est disposé pour détecter
la présence d'un objet plat selon ladite direction indiquée par la flèche 8.
[0068] Le capteur 24 est également une cellule barrage photoélectrique identique au capteur
23 mais dont l'émetteur et le réflecteur sont disposés à une hauteur d'environ 112
mm par rapport au fond de la chute et dans la zone de transition entre le convoyeur
principal 2 et la chute 11 de chaque coté du magasin 1. Le signal fourni par le capteur
24 est indicatif de la présence d'envois dans la chute.
[0069] Le capteur 25 peut être un capteur à contact mécanique disposé pour détecter la présence
de la palette 4 au niveau de la zone de transition entre le convoyeur principal 2
et la chute 11.
[0070] Enfin sur la figure 2, on a représenté encore deux autres capteurs 26 et 27 (un seul
composant émetteur ou récepteur de ces capteurs est représenté) qui sont des cellules
barrage photoélectriques disposées verticalement l'une en dessous de l'autre et dont
les faisceaux sont orientés selon la direction indiquée par la flèche 6 pour détecter
la présence d'envois dans le cône d'entrée à proximité et en amont des roues déformables
10.
[0071] L'utilisation de ces différents capteurs sera précisée plus loin pour différentes
situations de présentation inadéquates des envois postaux face à la tête de dépilage.
[0072] Sur la figure 3, on a représenté par un organigramme simplifié, le fonctionnement
du dispositif de dépilage selon l'invention avec les capteurs et plus particulièrement
le fonctionnement de l'unité de commande 13.
[0073] Dans l'étape 31 de préparation, des envois postaux sont préalablement placés par
l'opérateur en pile sur chant sur le convoyeur principal 2 à l'avant de la palette
4. L'unité de commande actionne tous les entraînements motorisés pour un fonctionnement
à une cadence de dépilage constante. Les vitesses de déplacement de la bande du convoyeur
2 et de la palette 4 sont identiques. La vitesse de déplacement des bandes des convoyeurs
12 est légèrement plus grande que celle de la bande 2 ou de la palette. La vitesse
de déplacement des bandes 9 est bien plus grande que celle des bandes des convoyeurs
12. A titre d'exemple, en mode de dépilage normal, la vitesse de la bande 2 est de
0.096 m/s, celle des bandes des convoyeurs 12 est de 0.152 m/s et celle des bandes
perforées 9 est de 1.5 m/s.
[0074] La pile d'envois 3 sur chant avance donc en direction de la tête de dépilage 5 et
des premiers envois postaux à l'avant de la pile tombent dans la chute 11. Dans cet
exemple, la pile d'envois est donc fractionnée et les envois sur chant dans la chute
se placent en éventail sous l'action du mouvement plus rapide des convoyeurs 12 dans
le fond de la chute et un premier envoi courant à dépiler est détecté par exemple
par le capteur 23.
[0075] A ce stade, le processus se poursuit à l'étape 32 où les signaux S fournis par les
capteurs sont contrôlés par l'unité de commande 13 pour déterminer si l'envoi courant
à dépiler a une présentation adéquate par rapport à la tête de dépilage pour être
dépilé sans risque de détérioration ou de bourrage.
[0076] Si, à l'étape 32, les signaux S des capteurs sont indicatifs d'une présentation adéquate
de l'envoi courant et que l'on se trouve dans la fenêtre de temps T compatible avec
un pas constant, alors à l'étape 33, l'unité de commande 13 maintient en fonctionnement
de dépilage normal le convoyeur à bande 2, la palette 4, les convoyeurs 12 et actionne
l'entraînement motorisé des bandes perforées 9 et des buses d'aspiration de sorte
à dépiler l'envoi. L'envoi courant est alors sérialisé en passant entre les roues
déformables 10, l'entraînement motorisé des bandes perforées 9 et des buses d'aspiration
est arrêté et le processus boucle sur l'étape 32 pour un nouveau contrôle des signaux
S. Dans ce processus en boucle, les envois sont dépilés à une cadence constante d'un
envoi postal toutes les 330 millisecondes.
[0077] Si maintenant, dans l'étape 32, les signaux S fournis par les capteurs sont indicatifs
d'une présentation non adéquate de l'envoi courant par rapport à la tête de dépilage
5, le processus se poursuit à l'étape 34 où l'unité de commande 13 enclenche une phase
de correction de la présentation de l'envoi courant par rapport à la tête de dépilage.
On comprend que, l'entraînement motorisé des bandes perforées 9 et des buses d'aspiration
étant arrêté l'envoi courant n'est pas dépilé.
[0078] Pour effectuer cette correction, selon l'invention l'unité de commande 13 contrôle
indépendamment les entraînements motorisés du convoyeur 2, de la palette 4 et des
convoyeurs 12 de la chute de façon à redresser les envois postaux qui se trouvent
dans la chute 11 et ainsi corriger la présentation de l'envoi courant à dépiler.
[0079] La manière dont le redressement est opéré est détaillée plus loin.
[0080] Pendant la phase de correction enclenchée à l'étape 34, l'unité 13 contrôle, à l'étape
35, les signaux S fournis par les capteurs à l'unité de commande 13 pour déterminer
si l'envoi courant se présente maintenant de manière adéquate par rapport à la tête
de dépilage. En pratique, les étapes 34 et 35 peuvent être réalisées en quasi-simultanéité.
[0081] Si à l'étape 35, les signaux S des capteurs sont indicatifs d'une présentation adéquate
de l'envoi courant à dépiler et que l'on se trouve dans la fenêtre de temps T compatible
avec un pas constant entre envois consécutifs en sortie du dispositif de dépilage,
alors l'unité de commande 13 poursuit le processus à l'étape 36 en actionnant l'entraînement
motorisé de la tête de dépilage (bandes perforées et buses d'aspiration).
[0082] L'envoi courant à dépiler est alors sérialisé entre les roues déformables 10 en sortie
du dispositif de dépilage, l'entraînement motorisé des bandes perforées 9 et des buses
d'aspiration est arrêté et le fonctionnement de dépilage normal est rétablit. Le processus
boucle ensuite à l'étape 32.
[0083] A l'étape 35, si les signaux S des capteurs sont indicatifs d'une présentation non
adéquate de l'envoi courant à dépiler et/ou que l'on se trouve en dehors de la fenêtre
de temps T, le processus boucle à l'étape 34 pour continuer la phase de correction
ou adapter la correction en fonction des signaux S.
[0084] Par conséquent, les étapes 34 et 35 sont répétées autant de fois que nécessaire jusqu'à
obtenir une présentation adéquate de l'envoi courant à dépiler dans la fenêtre de
temps T mais il est préférable qu'au-delà d'une certaine durée de correction sans
obtention d'une présentation adéquate, une alarme soit déclenchée pour prévenir la
nécessité d'une intervention manuelle.
[0085] Selon l'invention, une présentation non adéquate de l'envoi courant à dépiler par
rapport à la tête de dépilage 5 est détectée sur la base d'un contrôle des signaux
fournis par les quatre capteurs 20, 21, 22 et 23. Inversement, une présentation adéquate
de l'envoi courant à dépiler est détectée sur la base d'un contrôle des signaux fournis
par les mêmes capteurs 20, 21, 22 et 23.
[0086] Les critères d'appréciation de la présentation adéquate ou non de l'envoi courant
à dépiler par rapport à la tête de dépilage peuvent être codifiés dans une table de
vérité telle qu'illustrée sur la figure 12.
[0087] Sur la figure 12 on a illustré cette table de vérité avec à gauche une représentation
très schématique de l'envoi courant à dépiler vu de profil en correspondance avec
la valeur du signal fourni par les capteurs 20 à 24. Un signal à la valeur de « 1
» indique une détection de la présence d'un envoi alors qu'un signal à la valeur de
« 0 » indique l'absence de détection de la présence d'un envoi. Dans la table de vérité
on a également fait figurer les commandes des entraînements motorisés du convoyeur
à bande 2, de la palette 4 et des convoyeurs secondaires 12 en fonction des signaux
fournis par les capteurs 20 à 24.
[0088] Selon certaines situations de présentations non adéquates détectées par les capteurs,
l'unité de commande 13 peut réagir en actionnant l'entraînement motorisé de la tête
de dépilage seulement si l'envoi courant n'est pas déjà engagé dans le cône d'entrée
entre les roues déformables 10 (détecté par les capteurs 26 et 27). L'unité de commande
13 peut également, sur détection des envois écroulés dans la chute, ne pas actionner
l'entraînement motorisé de la tête de dépilage pendant la fenêtre de temps T, le temps
de redresser ces envois en les poussant avec les envois sur le convoyeur principal.
Si l'unité de commande 13 détecte par les capteurs que seulement le pied de l'envoi
courant est mal présenté, elle peut ne pas actionner l'entraînement motorisé de la
tête de dépilage pendant la fenêtre de temps T pour que les convoyeurs 12 dans la
chute aient le temps de rétablir la présentation de cet envoi courant.
[0089] Le processus de redressement des envois dans l'étape 34 de la figure 3 sera encore
mieux compris à la lumière de la présentation de différents cas d'exemple ci-après.
[0090] Sur la figure 5, on a illustré une situation dans laquelle les envois 3 dans la chute
11 s'écroulent sous leur poids ce qui fait que l'envoi courant à dépiler n'est pas
complètement plaqué contre la tête de dépilage 5.
[0091] Cette situation est détectée par l'unité de commande 13 du fait que le capteur 22
produit un signal indicatif de l'absence d'envoi tandis que les capteurs 20, 21 et
23 produisent chacun un signal indicatif de la présence d'un envoi. Cette situation
correspond à la troisième ligne de la table de vérité de la figure 12.
[0092] En se reportant à la figure 3, pour ce cas d'exemple à l'étape 32, l'unité de commande
13 détecte une présentation non adéquate de l'envoi courant à dépiler et commande
à l'étape 34 une phase de correction de la présentation de l'envoi courant par rapport
à la tête de dépilage.
[0093] A l'étape 34, l'unité de commande 13 contrôle les entraînements motorisés du convoyeur
2 et de la palette 4 en les passant en petite vitesse de déplacement à 0.096 m/s.
En même temps, l'unité de commande 13 suspend l'entraînement motorisé des convoyeurs
à bande 12, puisque comme indiqué par les capteurs 20 et 21 le pied de l'envoi courant
est correctement plaqué contre la tête 5, ce qui a pour effet de redresser les envois
dans la chute du fait que des envois nouveaux arrivent du convoyeur principal 2 poussés
par la palette 4.
[0094] Pendant la phase de correction, l'unité 13 contrôle, à l'étape 35, les signaux des
capteurs. A l'étape 35, si les signaux S des capteurs sont indicatifs d'une présentation
adéquate de l'envoi courant à dépiler et que l'on se trouve dans la fenêtre de temps
T, l'unité de commande 13 poursuit le processus à l'étape 36 en actionnant l'entraînement
motorisé de la tête de dépilage (bandes perforées et buses d'aspiration).
[0095] L'envoi courant à dépiler est alors sérialisé entre les roues déformables 10 en sortie
du dispositif de dépilage, l'entraînement motorisé des bandes perforées 9 et des buses
d'aspiration est arrêté et le fonctionnement de dépilage normal est rétablit. Le processus
boucle ensuite à l'étape 32.
[0096] Par contre, à l'étape 35, si les signaux S des capteurs sont indicatifs d'une présentation
non adéquate de l'envoi courant à dépiler, le processus boucle à l'étape 34 pour continuer
la phase de correction ou adapter la correction en fonction des signaux S.
[0097] Dans une situation non illustrée où les capteurs 21 et 23 fournissent un signal indicatif
de la présence d'un envoi tandis que les capteurs 20 et 22 fournissent un signal indicatif
de l'absence d'un envoi, à l'étape 34 l'unité de commande 13 contrôle les convoyeurs
à bande 12 pour les passer en vitesse moyenne à 0,152 m/s de façon à redresser les
envois dans la chute 11. Cette situation correspond à la deuxième ligne de la table
de vérité de la figure 12.
[0098] Une autre situation analogue se présenterait avec des capteurs 20, 21 et 22 qui fournissent
chacun un signal indicatif de l'absence d'un envoi tandis que les capteurs 23 et 24
fournissent chacun un signal indicatif de la présence d'un envoi. Cette situation
correspond à des envois inclinés dans la partie à gauche de la chute sur la figure
5. Dans ce cas, l'unité de commande 13 à l'étape 34 contrôle les convoyeurs à bande
12 pour les passer en vitesse moyenne à 0,152 m/s et contrôle les entraînements motorisés
du convoyeur 2 et de la palette 4 en les passant en petite vitesse de déplacement
à 0.096 m/s. Cette situation correspond à la quatrième ligne de la table de vérité
de la figure 12.
[0099] Une situation particulière se présenterait avec des capteurs 21 et 22 qui fournissent
chacun un signal indicatif de l'absence d'un envoi tandis que les capteurs 20, 23
et 24 fournissent chacun un signal indicatif de la présence d'un envoi. Dans ce cas,
l'unité de commande 13 à l'étape 34 contrôle les convoyeurs à bande 12 pour les passer
en vitesse moyenne en marche arrière à 0,152 m/s et contrôle les entraînements motorisés
du convoyeur 2 et de la palette 4 en les passant en petite vitesse de déplacement
à 0.096 m/s. Cette situation correspond à la cinquième ligne de la table de vérité
de la figure 12.
[0100] Sur la figure 6, on a illustré une autre situation de présentation non adéquate de
l'envoi courant à dépiler par rapport à la tête de dépilage. Ici, les envois dans
la chute 11 sont affaissés du haut vers l'arrière ce qui fait que les capteurs 20,
21 et 22 fournissent chacun un signal indicatif de la présence d'un envoi mais le
capteur 23 fournit un signal indicatif de l'absence d'un envoi. Cette situation correspond
à la septième ligne de la table de vérité de la figure 12.
[0101] Dans l'exemple de la figure 6, le capteur 24 détecte la présence d'un envoi. A l'étape
32, l'unité de commande 13 détecte donc une présentation non adéquate de l'envoi courant
par rapport à la tête de dépilage 5. A l'étape 34, l'unité de commande 13 enclenche
une phase de correction consistant simultanément à interrompre l'entraînement du convoyeur
2 pendant 25 millisecondes, faire passer la vitesse de déplacement de la palette en
petite vitesse à 0.096 m/s et interrompre l'entraînement des convoyeurs 12 de la chute.
Après la temporisation de 25 millisecondes, l'unité 13 fait passer la vitesse du convoyeur
à bande 2 à 0,096 m/s.
[0102] Cette phase de correction provoque un décalage entre la palette 2 et le convoyeur
2 relevant le haut des envois à la fois sur le convoyeur principal 2 et dans la chute
11.
[0103] Pendant la phase de correction, l'unité 13 contrôle, à l'étape 35, si les signaux
S des capteurs sont indicatifs d'une présentation adéquate de l'envoi courant et que
l'on se trouve dans la fenêtre de temps T. Dans ce cas, à l'étape 36, l'unité de commande
13 actionne l'entraînement motorisé de la tête de dépilage et poursuit le processus
comme décrit précédemment.
[0104] Par contre, a l'étape 35, si les signaux S des capteurs sont indicatifs d'une présentation
non adéquate de l'envoi courant le processus boucle à l'étape 34 pour continuer la
phase de correction ou adapter la correction en fonction des signaux S.
[0105] Sur la figure 7, on a illustré encore un autre exemple de présentation non adéquate
de l'envoi courant à dépiler par rapport à la tête de dépilage. Dans ce cas d'exemple,
le haut des envois dans la chute s'écroule vers l'arrière et en même temps le pied
des envois dans la chute s'affaisse vers l'arrière.
[0106] Dans cette situation, les capteurs 20 et 23 fournissent chacun un signal indicatif
de l'absence d'un envoi tandis que les capteurs 21, 22 et 24 fournissent chacun un
signal indicatif de la présence d'un envoi. Cette situation correspond à la sixième
ligne de la table de vérité de la figure 12.
[0107] A l'étape 34, l'unité de commande 13 enclenche une phase de correction consistant
à suspendre l'entraînement du convoyeur à bande 2 pendant 25 millisecondes et ensuite
passe la vitesse du convoyeur 2 à 0,096 m/s. En même temps la vitesse de déplacement
de la palette 4 est passée en mode petite vitesse à 0,096 m/s tandis que la vitesse
des convoyeurs 12 est passée en vitesse moyenne à 0,152 m/s. Ceci a pour effet d'une
part de redresser le haut des envois dans la chute et en même temps de faire avancer
le pied des envois vers la tête de dépilage.
[0108] Pendant la phase de correction, l'unité 13 contrôle, à l'étape 35, si les signaux
S des capteurs sont indicatifs d'une présentation adéquate de l'envoi courant et que
l'on se trouve dans la fenêtre de temps T et le processus se poursuit comme décrit
précédemment.
[0109] Sur la figure 8, on a illustré encore un autre exemple de présentation non adéquate
de l'envoi courant à dépiler par rapport à la tête de dépilage. Dans ce cas d'exemple,
les pieds des envois dans la chute sont en retrait par rapport à la tête de dépilage.
Les capteurs 20 et 21 fournissent chacun un signal indicatif de l'absence d'un envoi
tandis que les capteurs 22 et 23 fournissent chacun un signal indicatif de la présence
d'un envoi. Le capteur 24 fournit également un signal indicatif de l'absence d'envoi
dans la chute. Dans ce cas la chute est insuffisamment alimentée en envois. Cette
situation correspond à la neuvième ligne de la table de vérité de la figure 12.
[0110] A l'étape 34, l'unité de commande 13 enclenche une phase de correction consistant
à faire passer le convoyeur 2 et la palette 4 en petite vitesse à 0,096 m/s tandis
que les convoyeurs 12 sont passés en vitesse moyenne à 0,152 m/s
[0111] Ceci a pour effet d'alimenter la chute 11 en envois en tassant ces envois dans la
chute. Il en résulte un redressement de l'envoi courant à dépiler.
[0112] Sur la figure 9, on a illustré encore un autre exemple de présentation non adéquate
de l'envoi courant par rapport à la tête de dépilage.
[0113] Dans cet exemple, les capteurs 21 et 24 fournissent chacun un signal indicatif de
l'absence d'un envoi tandis que les capteurs 20, 22 et 23 fournissent chacun un signal
indicatif de la présence d'un envoi. Cette situation correspond à la dixième ligne
de la table de vérité de la figure 12.
[0114] A l'étape 34, l'unité de commande 13 fait passer la palette 4 et le convoyeur 2 du
magasin principal en petite vitesse à 0.096 m/s tandis qu'elle commande une marche
arrière des convoyeurs 12 à la vitesse moyenne de 0.152 m/s.
[0115] Ceci a pour effet d'une part d'alimenter la chute 11 en envois et de déplacer vers
l'arrière le pied des envois déjà présents dans la chute, redressant ainsi l'ensemble
des envois dans la chute 11.
[0116] Sur la figure 10, on a illustré encore un autre exemple de présentation non adéquate
de l'envoi courant à dépiler par rapport à la tête de dépilage.
[0117] Dans ce cas d'exemple, les capteurs 20, 21 fournissent un signal indicatif de l'absence
d'un envoi tandis que les capteurs 22, 23 et 24 fournissent chacun un signal indicatif
de la présence d'un envoi. Cette situation correspond à la onzième ligne de la table
de vérité de la figure 12.
[0118] Dans cet exemple, la chute est trop alimentée en envois qui s'affaissent dans leur
partie inférieure.
[0119] A l'étape 34, l'unité de commande 13 fait passer le convoyeur 2 et la palette 4 en
petite vitesse à 0,096 m/s pendant 25 millisecondes et interrompt ensuite leur fonctionnement.
En même temps, elle fait passer les convoyeurs 12 en vitesse moyenne à 0,152 m/s pour
redresser les envois dans la chute sans alimenter plus la chute en envois.
[0120] Sur la figure 11, la présentation des envois est analogue à la situation de la figure
10 mais le pied des envois s'affaisse sur l'avant. Le capteur 21 fournit un signal
indicatif de l'absence d'un envoi tandis que les capteurs 20, 22, 23 et 24 fournissent
chacun un signal indicatif de la présence d'un envoi. Cette situation correspond à
la douzième ligne de la table de vérité de la figure 12.
[0121] Dans cette situation, l'unité de commande 13 passe le convoyeur 2 et la palette 4
en petite vitesse pendant 25 millisecondes et interrompt ensuite leur fonctionnement.
En même temps, elle passe les convoyeurs 12 en marche arrière à la vitesse de 0,152
m/s pour redresser les envois dans la chute.
[0122] Il est entendu que l'invention ne se limite pas à la seule forme de réalisation du
dispositif de dépilage décrit ci-dessus. En particulier, on ne s'éloignerait pas du
cadre de l'invention en modifiant le détail des capteurs, en modifiant le nombre de
capteurs, en appliquant des corrections différentes en réponse aux signaux fournis
par les capteurs.
1. An unstacker device for unstacking flat objects, which device comprises a motor-driven
feed magazine controlled so as to move flat objects in a stack and on edge facing
an unstacking head (5) provided with a motor-driven drive having a perforated belt
and a suction chamber, which motor driven drive is actuated so as to separate a current
first object from the stack and so as to eject it in a direction that is transverse
to the direction in which the stack of flat objects is moved, in which device the
motor-driven drive is actuated and stopped each time a current object is unstacked,
and the stack of flat objects is straightened up in the magazine in response to detection
of signals delivered by a plurality of sensors disposed in the unstacking head, a
first sensor (20) being disposed to detect presence of a bottom portion of the current
object facing the unstacking head (5), a second sensor (21) being disposed to detect
presence of a first intermediate portion of the current object facing the unstacking
head (5), said first intermediate portion being situated above said bottom portion
of the current object, characterized in that a third sensor (22) is disposed to detect presence of a second intermediate portion
of the current object facing the unstacking head, said second intermediate portion
being situated above said first intermediate portion of the current object, said sensors
(20,21,22) being disposed in the unstacking head in a manner such as to deliver signals
indicating that said current object is presented appropriately relative to the unstacking
head (5), and in that the drive of the unstacking head is actuated if the signals indicate that the current
object is presented appropriately.
2. An unstacker device according to claim 1, in which the unstacking head (5) comprises
a metal sheet provided with two openings side-by-side.
3. An unstacker device according to anyone of claims 1 or 2, in which the first sensor
(20) is a flag mechanical sensor, the second sensor (21) is a reflection optical sensor,
and the third sensor (22) is a reflection optical sensor.
4. An unstacker device according to anyone of claims 2 or 3, in which the first, second,
and third sensors (20,21,22) are aligned vertically in the unstacking head between
said two openings.
5. An unstacker device according to anyone of the preceding claims, in which said plurality
of sensors further includes a fourth sensor (23) disposed to detect presence of a
flat object in said direction that is transverse to the direction in which the stack
of flat objects moves.
6. An unstacker device according to claim 5, in which said fourth sensor (23) is an optical
barrier sensor.
7. An unstacker device according to anyone of the preceding claims, in which the feed
magazine comprises a drop-forming feed (11) disposed between a main conveyor belt
(2) with a motor-driven drive and the unstacking head (5), and a paddle (4) with a
motor-driven drive, said paddle being suitable for being moved along the main conveyor
belt, the drop-forming feed being provided with secondary conveyor belts with a motor-driven
drive (12), the control unit acting on the motor-driven drives of the main conveyor
belt, of the paddle, and of the secondary conveyor belts so as to present the current
object appropriately relative to the unstacking head.
8. An unstacker device according to claim 7, in which the control unit (13) is arranged
to change the speeds and the directions of the motor-driven drives of the feed magazine
in order to present the current object appropriately relative to the unstacking head
(5).
9. An unstacker device according to claim 8, in which the control unit (13) is arranged
to trigger an alarm at the end of a certain time for which the control unit (13) has
been acting on the motor-driven drives of the main conveyor belt, of the paddle, and
of the secondary conveyor belts without obtaining appropriate presentation of the
current object relative to the unstacking head.
10. A machine for handling postal items, said machine including an unstacker device according
to claim 1.
1. Vorrichtung zur Entstapelung von flachen Objekten, die ein motorisiertes, gesteuertes
Vorratsmagazin umfasst, um flache Objekte auf ihrem Rand in einem Stapel gegenüber
einem Entstapelungskopf (5) mit einem motorisierten Lochbandantrieb und mit einer
Unterdruckkammer zu verschieben, der betätigt wird, um ein erstes, aktuelles Objekt
vom Stapel zu trennen und es in eine zu der Richtung der Bewegung des Stapels flacher
Objekte transversale Richtung zu bewegen, in der der motorisierte Antrieb für jede
Entstapelung eines aktuellen Objektes betrieben und angehalten wird, und der Stapel
flacher Objekte in dem Magazin infolge einer Feststellung von Signalen, geliefert
durch eine Vielzahl von im Entstapelungskopf angebrachten Sensoren, ausgerichtet wird,
wobei ein erster Sensor (20) angeordnet ist, um die Anwesenheit eines unteren Bereichs
des aktuellen Objekts gegenüber dem Entstapelungskopf (5) festzustellen, ein zweiter
Sensor (21) angeordnet ist, um die Anwesenheit eines ersten mittleren Bereichs des
aktuellen Objekts gegenüber dem Entstapelungskopf (5) festzustellen, wobei der erste
mittlere Bereich über dem unteren Bereich des aktuellen Objekts liegt, dadurch gekennzeichnet, dass ein dritter Sensor (22) angeordnet ist, um die Anwesenheit eines zweiten mittleren
Bereichs des aktuellen Objekts gegenüber dem Entstapelungskopf festzustellen, wobei
dieser zweite mittlere Bereich über dem ersten mittleren Bereich des aktuellen Objekts
liegt, die Sensoren (20, 21, 22) im Entstapelungskopf so angebracht sind, dass sie
Signale zur Anzeige einer geeigneten Bereitstellung des aktuellen Objekts gegenüber
dem Entstapelungskopf (5) liefern, und dadurch, dass der Antrieb des Entstapelungskopfs
betätigbar ist, wenn die Signale eine geeignete Bereitstellung des aktuellen Objekts
anzeigen.
2. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß Anspruch 1, in welchem der Entstapelungskopf (5)
ein mit zwei Öffnungen nebeneinander ausgestattetes Blech umfasst.
3. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß einem der Ansprüche 1 oder 2, in welchem der erste
Sensor (20) ein mechanischer Aufnehmer ist, der zweite Sensor (21) ein optischer Reflexionsaufnehmer
ist und der dritte Sensor (22) ein optischer Reflexionsaufnehmer ist.
4. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß einem der Ansprüche 2 oder 3, in welchem der erste,
zweite und dritte Sensor (20, 21, 22) vertikal im Entstapelungskopf zwischen den zwei
Öffnungen übereinander angeordnet sind.
5. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß einem der vorhergehenden Ansprüche, in welchem
die Vielzahl von Sensoren außerdem einen vierten Sensor (23) umfasst, der angeordnet
ist, um die Anwesenheit eines flachen Objekts gemäß der zu der Richtung der Bewegung
des Stapels flacher Objekte transversalen Richtung festzustellen.
6. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß Anspruch 5, in welchem der vierte Sensor (23) ein
optischer Sperrsensor ist.
7. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß einem der vorhergehenden Ansprüche, in welchem
das Vorratsmagazin eine Rutsche (11) umfasst, die zwischen einem Hauptförderer (2)
mit einem motorisieren Antrieb und dem Entstapelungskopf (5) sowie einer Palette (4)
mit einem motorisierten Antrieb angebracht ist, wobei die Palette geeignet ist, entlang
der Länge des Hauptförderers verschoben zu werden, die Rutsche mit Sekundärförderern
mit einem motorisierten Antrieb (12) ausgestattet ist, und die Steuerungseinheit auf
die motorisierten Antriebe des Hauptförderers, der Palette und der Sekundärförderer
einwirkt, um in geeigneter Weise das aktuelle Objekt gegenüber dem Entstapelungskopf
bereitzustellen.
8. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß Anspruch 7, in welcher die Steuerungseinheit (13)
so eingerichtet ist, dass durch Änderung von Geschwindigkeit und Richtung der motorisierten
Antriebe des Vorratsmagazins das aktuelle Objekt in geeigneter Weise gegenüber dem
Entstapelungskopf (5) bereitgestellt wird.
9. Vorrichtung zur Entstapelung gemäß Anspruch 8, in welcher die Steuerungseinheit (13)
so eingerichtet ist, dass ein Alarm nach einer gewissen Zeitdauer ausgelöst wird,
während der die Steuerungseinheit (13) auf die motorisierten Antriebe von Hauptförderer,
Palette und Sekundärförderer einwirkt, ohne eine geeignete Bereitstellung des aktuellen
Objektes gegenüber dem Entstapelungskopf zu erhalten.
10. Maschine zur Behandlung von Postsendungen, dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Vorrichtung zur Entstapelung gemäß einem der vorhergehenden Ansprüche umfasst.