[0001] La présente invention se rapporte d'une manière générale, à une méthode destinée
à la gestion d'objets ainsi qu'à un dispositif pour sa mise en oeuvre.
[0002] Plus précisément, l'invention concerne une méthode destinée au suivi et à la gestion
automatisée d'objets, en particulier des médicaments en milieu hospitalier, cette
méthode consistant à partir d'un réseau de n logements individuels contenant un ensemble
de n objets, à transmettre, à au moins un de ces objets, un ou plusieurs mouvements
choisis parmi des extractions dudit objet hors de son logement et des ré-introductions
de cet objet dans un logement vide parmi les n logements, à détecter automatiquement
et instantanément, par l'intermédiaire d'un capteur de pression, le mouvement réalisé
et à exploiter cette détection selon des processus informatiques.
[0003] A ce jour, il n'existe, en milieu hospitalier, aucun système informatique permettant
la gestion complète de médicaments, un tel système n'étant pas commercialisé. Pour
cette raison, cette gestion se pratique au moins partiellement de manière manuelle.
[0004] Comme le personnel infirmier peut avoir accès à tout type de médicaments en vue de
leur administration, il apparaît quasi-impossible de connaître précisément la nature
et la quantité de chaque médicament administré à un patient en vue de les lui facturer.
Cette situation est d'autant plus réelle et préoccupante dans des circonstances d'urgence
car dans les situations ordinaires il est permis d'imaginer que le personnel infirmier
a la possibilité d'enregistrer sur une fiche les médicaments administrés à un patient
ce qui constitue, en tout état de cause, une perte de temps.
[0005] D'autre part, l'approvisionnement des pharmacies locales, c'est-à-dire des pharmacies
décentralisées dans chaque service hospitalier, s'effectue généralement à intervalles
réguliers, par exemple, tous les jours ou tous les deux jours suite à une inspection
opérée dans ces pharmacies où les médicaments manquants sont répertoriés, notés et
commandés à la pharmacie centrale de l'hôpital. Par conséquent, un membre du personnel
infirmier peut être amené, dans certains cas, à se déplacer sans nécessité, aucun
réapprovisionnement n'apparaissant nécessaire après vérification.
[0006] La gestion des narcotiques et produits anesthésiants mérite une attention particulière.
En effet, ces médicaments constituent une classe dont le contrôlé du transit par les
pharmacies locales doit être organisé de manière scrupuleuse. Toutefois, ces contrôles
s'lavèrent fréquement trop faibles ou tellement complexes qu'ils occasionnent des
pertes de temps.
[0007] Quant à la facturation des médicaments aux patients, celle-ci est établie dans la
plupart des cas, sur base des prescriptions effectuées par les médecins et des notes
du personnel infirmier. De ce fait, il n'est pas toujours possible de connaître, avec
précision, les médicaments réellement administrés de sorte que la facturation de ces
médicaments au patient, s'opère davantage sur base du type de pathologie traitée que
sur la délivrance réelle de médicaments.
[0008] On a décrit dans la demande de brevet
WO 2004/014189 une méthode destinée à la gestion d'objets laquelle fait intervenir des logements
contenant des objets et, en particulier, un seul objet par logement. Dans ce cas spécifique
différents moyens de détection du retrait de cet objet de son logement sont prévus
notamment des capteurs de pression. Toutefois, aucune indication quelle qu'elle soit
n'apparaît dans ce document quant à la mise en oeuvre d'un tel capteur de pression
pour la détection de ce retrait.
[0009] Il apparaît, par conséquent, hautement important de pouvoir disposer d'un système
de gestion de médicaments en milieu hospitalier qui soit entièrement automatisé excluant
ainsi toute intervention manuelle notamment pour la facturation de ces médicaments
aux patients. Dans le meilleur des cas, ce système devrait assurer l'automatisation
non seulement du suivi du stock de médicaments dans les pharmacies locales impliquant
l'approvisionnement en médicaments mais également de l'enregistrement du retrait de
médicaments de ces pharmacies à destination d'un patient. Ce système devrait également
gérer l'automatisation de l'autorisation d'accès limité aux médicaments sécurisés
tels que narcotiques ainsi que de l'enregistrement des factures relatives à des médicaments
dans le dispositif de facturation de l'hôpital.
[0010] En conséquence, la présente invention pallie les inconvénients de l'état de la technique
en proposant une méthode de suivi et de gestion automatique d'objets qui est d'application
simple, rationnelle et souple en particulier pour la gestion et le suivi automatique
de médicaments en milieu hospitalier en vue notamment de la facturation, des médicaments
réellement administrés à un patient.
[0011] Pour atteindre ce but, la méthode du type indiqué précédemment est
caractérisée en ce qu'un mouvement d'introduction d'un objet dans un logement vide ou de retrait d'un objet
hors d'un logement, ce logement étant formé d'un système à ressort comprenant deux
lamelles solidarisées à un bloc support, est détecté:
- a. lors d'une introduction d'un objet dans ledit logement, en transformant la force
nécessaire à l'écartement des deux lamelles en une force perpendiculaire au capteur
de pression laquelle résulte en une pression sur ce capteur et un contact avec celui-ci,
ce qui génère une information de mouvement,
- b. lors d'un retrait d'un objet hors dudit logement, en provoquant le rapprochement
des deux lamelles et conséquemment la rupture d'un contact préétabli avec le capteur
de pression, ce qui génère une information de mouvement.
[0012] La méthode ci-dessus peut trouver application dans différents domaines où réside
l'obligation d'enregistrer automatiquement des mouvements d'objets parmi un stock
de ceux-ci en vue de la gestion de ce stock. Toutefois, dans certaines applications,
il s'avère nécessaire en plus de connaître l'individu qui a réalisé ce mouvement d'objets
et/ou au nom de quelle personne physique ou morale ce mouvement a été effectué.
[0013] Cette nécessité apparaît primordiale en milieu hospitalier où la manipulation de
certains produits potentiellement dangereux comme les narcotiques ne doit être autorisée
qu'à certains membres du personnel hospitalier.
[0014] Ainsi, la méthode selon l'invention permet notamment, par mise en oeuvre de processus
informatiques appropriés exploitant la détection de mouvement en question, de réaliser
le suivi et la gestion d'un stock d'objets en particulier le suivi du stock de médicaments
dans les différentes pharmacies établies au sein de l'hôpital, l'enregistrement des
médicaments administrés à un patient en vue par exemple de leur facturation automatique
à ce dernier ou encore l'enregistrement des membres du personnel hospitalier, médecins
ou infirmiers, ayant procédé à des mouvements de médicaments donnés.
[0015] En conséquence, selon un autre de ses aspects, la méthode selon l'invention est
caractérisée en ce que l'étape de transmission de mouvements aux objets est précédée de la suite d'étapes
suivantes qui consistent à:
- créer et à stocker, dans la mémoire d'une unité de traitement informatique, des données
propres à un ensemble d'objets et/ou d'individus,
- constituer un réseau de n logements individuels pour l'ensemble desdits objets,
- déposer dans les n logements un desdits objets par logement de façon que le réseau
contienne un nombre égal à n objets,
- transmettre à l'unité de traitement informatique une information mémorisée d'identification
d'un individu mémorisé.
[0016] En outre, selon un aspect particulier, la méthode selon l'invention est
caractérisée en ce que l'étape de détection de mouvement est suivie d'une étape de transmission, à l'unité
de traitement informatique, de l'information d'identification de ce mouvement laquelle
porte en compte dans les données mémorisées de l'individu respectivement l'ajout ou
le retrait de l'objet.
[0017] Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un dispositif pour la mise en
oeuvre du procédé de l'invention ci-dessus, dispositif qui comprend:
- un réseau de n logements individuels aptes à accueillir un ensemble de n objets, chaque
logement étant pourvu d'un moyen de détection automatique de mouvements de l'objet
initialement déposé dans un des n logements, ce moyen de détection comprenant un capteur
de pression et ces mouvements étant choisis parmi des extractions dudit objet de son
logement et des ré-introductions de cet objet dans un logement vide parmi les n logements
du réseau,
- des moyens aptes à transformer cette détection de mouvement en une information d'identification
de ce mouvement représenté par un retrait ou une réintroduction,
- ainsi que des moyens aptes à recueillir cette information d'identification de mouvement
et à exploiter celle-ci au niveau d'une unité de traitement informatique, ce dispositif
étant caractérisé en ce que le moyen de détection de mouvement comprend également un système à ressort pourvu
de deux lamelles aptes à s'éloigner l'une de l'autre lors de l'introduction d'un objet
entre elles ou à se rapprocher l'une de l'autre lors du retrait d'un objet inséré
entre elles.
[0018] En particulier, le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention est
caractérisé en ce qu'il comprend une unité centrale de traitement informatique de données comprenant une
base de données mémorisées propres à un ensemble de n objets et/ou d'individus, ainsi
que des moyens aptes à transmettre l'information d'identification de mouvement à l'unité
de traitement de données et à enregistrer et mémoriser celle-ci dans la base de données
d'objets et/ou d'individus.
[0019] Le dispositif ci-dessus pour la gestion d'objets repose essentiellement sur un moyen
de détection automatique, électronique et instantané de mouvements d'objets par rapport
à un logement contenant ou susceptible de contenir cet objet, ce système étant géré
par des logiciels informatiques.
[0020] Ce moyen de détection peut être avantageusement utilisé pour enregistrer des retraits
de produits pharmaceutiques hors de logements dans lesquéls ils sont initialement
disposés ou, selon les nécessités, pour enregistrer des ré-introductions de ces produits
dans des logements destinés au départ à les contenir.
[0021] Ainsi, selon un autre de ses aspects, le dispositif selon l'invention est
caractérisé en ce que le système à ressort comprend deux lamelles symétriques formées chacune d'une aile
supérieure et d'une aile inférieure articulées entre elles et formant au repos un
angle obtus, ces lamelles étant positionnées dos à dos au niveau de leur articulation,
en ce que les ailes supérieures sont configurées pour former ensemble un logement
pour l'objet et en ce que les ailes inférieures sont reliées entre elles par un fil
formant ressort qui coopère avec un bouton poussoir apte à se déplacer perpendiculairement
au capteur de pression jusqu'à entrer en contact avec celui-ci ou s'en libérer.
[0022] Avantageusement, et selon une caractéristique particulière de l'invention, chaque
moyen de détection faisant partie du réseau de n logements comprend un système à ressort,
habituellement disposé dans un bloc support, et un capteur de pression. Ce système
à ressort, qui constitue pour l'essentiel le logement accueillant ou destiné à accueillir
l'objet, permet de transformer la force nécessaire à l'insertion de cet objet dans
ce logement en une force perpendiculaire à un capteur de pression et, par là même,
en une pression sur celui-ci. Cette pression est d'ailleurs indépendante des dimensions
de l'objet logé ou à loger notamment de son diamètre s'il s'agit d'un objet cylindrique.
[0023] Selon un mode de réalisation particulier et préféré, ce système à ressort comprend
lui-même deux lamelles symétriques habituellement venues de moulage à partir d'une
matière thermoplastique telle qu'un polyamide. Ces lamelles sont formées chacune de
deux ailes, une aile supérieure et une aile inférieure articulées entre elles et formant
chacune au repos un angle obtus. D'autre part, ces lamelles sont positionnées dos
à dos au niveau de leur articulation en sorte que les angles obtus en question se
trouvent opposés par leur sommet. Habituellement, les deux ailes supérieures sont
configurées pour former ensemble le logement destiné à recevoir l'objet alors que
les ailes inférieures sont reliées entre elles par un fil formant ressort lequel coopère
avec un bouton poussoir apte à se déplacer verticalement, c'est-à-dire perpendiculairement
à un capteur, jusqu'à entrer en contact avec celui-ci ou s'en libérer.
[0024] Le système à ressort ainsi constitué est solidarisé à un support habituellement un
bloc support dans lequel il est disposé pour y être fixé de préférence de manière
amovible.
[0025] Généralement, ce bloc est formé de quatre parois longitudinales réunies par leurs
bords longitudinaux délimitant ainsi un volume dépourvu de parois transversales de
base et de sommet. Dans ce volume se situe une portion tubulaire parallèle à ces parois
et comportant au moins une rainure longitudinale, généralement deux rainures. Cette
portion tubulaire est solidarisée aux parois par l'intermédiaire de bras rigides en
sorte que ces rainures puissent coopérer par coulissement avec des reliefs longitudinaux
garnissant la paroi extérieure du bouton poussoir. En outre, les bords supérieurs
opposés de deux de ces parois transversales sont configurés de manière à participer
à la fixation du système à ressort à l'intérieur de ce volume. Cette fixation s'opère
avantageusement par le biais des ailes supérieures de ce système et plus particulièrement
des bords supérieurs de celles-ci en sorte que l'écartement de ces ailes supérieures
reste constant qu'un objet soit présent ou pas dans le logement qu'elles forment.
[0026] Habituellement, ces ailes sont solidarisées aux parois en question par des moyens
conventionnels, par exemple par l'intermédiaire de tenons. Ces tenons, issus du prolongement
des deux bords supérieurs des ailes supérieures, coopèrent avec des orifices ménagés
dans deux parois opposées du bloc support ou, de préférence, avec des encoches pratiquées
dans les bords de ces deux parois opposées.
[0027] Par ailleurs, le support du système à ressort, avantageusement le bloc support, est
lui-même solidarisé à une plaquette support du capteur de pression en sorte que celui-ci
se trouve positionné dans le prolongement du déplacement du bouton poussoir.
[0028] Cette fixation, de préférence amovible, peut être réalisée par tous moyens connus
appropriés notamment par l'intermédiaire de crochets issus des bords inférieurs du
bloc support, ceux-ci coopérant, par engagement, avec des orifices ménagés dans la
plaquette support du capteur de pression.
[0029] Ce capteur de pression correspond avantageusement à un dispositif qui convertit pression,
poids et force en une résistance électrique mesurable. La valeur de cette résistance,
ainsi que sa sensibilité, peuvent être adaptées, selon les besoins, en modifiant la
topologie du capteur et en sélectionnant les matériaux convenant à l'application spécifique
envisagée. En outre, ce capteur peut être utilisé dans des conditions extrêmes ou
des circonstances particulières, par exemple en présence d'une pression et/ou d'une
température basses ou au contraire élevées ou en montage sur des surfaces difficiles.
[0030] Le système à ressort dont une portion forme le logement destiné à l'objet, le bloc
support et le capteur de pression associés forment ensemble le moyen de détection
automatique d'objets.
[0031] Le réseau de n logements, qui fait partie du dispositif pour la mise en oeuvre de
la méthode selon l'invention comprend, par conséquent, n moyens de détection automatique
disposés par exemple :
- en juxtaposition les uns aux autres pour former un ensemble compact, ou
- en sous-groupes ou modules juxtaposés les uns aux autres, chaque module étant formé
d'au moins deux moyens de détection en question dont les parois adjacentes sont juxtaposées
ou fusionnées entre elles, ou
- en un ou plusieurs modules tels que précédemment complétés par un ou plusieurs moyens
de détection en question complètement isolés, ou
- de manière complètement isolée.
[0032] Selon des modes de réalisation particuliers mentionnés précédemment, deux parois
adjacentes de deux blocs support de moyens de détection peuvent être juxtaposées ou
même fusionnées en une seule paroi commune à ces deux blocs support. Dans une telle
configuration, les plaquettes support des capteurs de pression des moyens de détection
concernés se trouvent réunies en juxtaposition par leurs bords adjacents.
[0033] Semblablement, les plaquettes support de deux moyens de détection dont deux parois
adjacentes sont fusionnées sont elles-mêmes fusionnées par leurs bords adjacents.
Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux, les différentes plaquettes support
des n capteurs de pression d'un réseau sont, après juxtaposition entre elles, fusionnées
par leurs bords adjacents en une plaque support unique.
[0034] Habituellement, l'ensemble des capteurs de pression du réseau de n logements est
géré par une carte électronique qui effectue le scannage intermittent ou, de préférence,
permanent de ces capteurs. Ce scannage permet ainsi de détecter la nature de mouvements
éventuellement transmis aux différents objets répartis dans le réseau de logements,
à savoir une introduction dans un logement vide, traduisant la présence d'un objet
dans ce logement, décelée par la mise en contact avec ce capteur de pression et l'extraction
hors d'un logement, traduisant l'absence d'objet dans ce logement, décelée par la
libération d'un contact avec ce capteur de pression. Cette détection génère alors
une information de mouvement qui est transmise à l'unité centrale de traitement informatique
en vue de son exploitation selon les besoins.
[0035] Le moyen de détection automatique décrit précédemment peut être utilisé pour la détection
de mouvements d'un objet compatible avec les dimensions du logement destiné à l'accueillir.
Par ailleurs, cet objet sera de consistance solide et de rigidité suffisante pour
provoquer, lors de son introduction dans ce logement ou de son retrait hors de celui-ci,
respectivement une pression sur les ailes supérieures du système à ressort ou un relâchement
de cette pression.
[0036] Différents objets répondant à ces critères peuvent être envisagés en particulier,
et de manière non limitative, des bouteilles, fioles, tubes, boîtes ou semblables,
ceux-ci étant par exemple en verre, métal, matière plastique rigide, carton rigide
ou analogues et renfermant par exemple des liquides comme des boissons, des produits
cosmétiques, des agents nettoyants, des produits d'entretien, des produits phytosanitaires
ou autres.
[0037] Selon une mise en oeuvre particulière et préférée, les objets destinés à une gestion,
selon les procédé et dispositif de l'invention, sont représentés par des médicaments,
c'est-à-dire des produits pharmaceutiques et/ou vétérinaires, éventuellement dans
des conditionnements ou encore par des dispositifs ou appareils médicaux ou chirurgicaux
disposés si nécessaire dans un conditionnement.
[0038] En conséquence, ces médicaments et ces dispositifs ou appareils médicaux ou chirurgicaux,
en conditionnement ou pas, seront désignés par la suite, de manière générale, par
« produits médicaux ou chirurgicaux ».
[0039] Les médicaments en question peuvent se présenter sous toutes formes pharmaceutiques
solides, souples, semi-solides, liquides ou encore sous forme de préparations pharmaceutiques
pressurisées.
[0040] A titre d'exemples non limitatifs, ces différentes formes pharmaceutiques peuvent
être choisies parmi des cachet, comprimé, capsule molle, dragée, gélule, gomme à mâcher,
granule, pilule, poudre orale, poudre pour injection, suppositoire, ovule, dispositif
transdermique, cataplasme, crème, emplâtre, gel, pâte, pommade, collyre, émulsion
buvable, goutte otique, lotion, mousse, shampooing, sirop, solution buvable ou injectable,
suspension buvable, liquide oral, préparation pour inhalation en nébuliseur, inhalateur
pressurisé ou à poudre.
[0041] Etant donné leur consistance, dimensions ou poids non adaptés pour une utilisation
selon l'invention, la plupart des formes galéniques citées ci-dessus seront disposées
dans un contenant répondant aux critères de solidité et de rigidité évoqués précédemment
par exemple un tube, de préférence cylindrique.
[0042] Dans une telle application de l'invention, application destinée notamment au milieu
hospitalier, les moyens de détection électronique et automatique de mouvements de
produits médicaux ou chirurgicaux, ci-après également dénommés « moyens EDD » (« electronic
detection of drugs ») et les logiciels informatiques en rapport avec leur exploitation
forment un groupe d'éléments complété par un matériel spécifique intégrant ces éléments
comprenant :
- une unité centrale de traitement informatique de données comprenant une base de données
mémorisées propres à un ensemble de n produits médicaux ou chirurgicaux, habituellement
des médicaments, et/ou d'individus représentés essentiellement par des membres du
personnel médical hospitalier notamment des médecins et infirmiers,
- au moins un chariot interactif pourvu de moyens EDD répartis en réseaux disposés dans
un ou plusieurs tiroirs de ce chariot,
- au moins une armoire de stockage de produits médicaux ou chirurgicaux munie de moyens
EDD répartis en réseaux disposés dans un ou plusieurs tiroirs de cette armoire,
- au moins une borne interactive fonctionnant comme terminal de communication et de
commandes vers l'unité centrale de traitement informatique et les armoires.
[0043] Les différents éléments du groupe évoqué précédemment sont interconnectés selon des
sous-groupes autonomes de constituants, habituellement deux tels sous-groupes, à savoir
un « sous-groupe armoire » composé d'une borne interactive et d'au moins une armoire
fixe telle que précédemment et un « sous-groupe chariot » composé d'un seul chariot
mobile tel que précédemment.
[0044] Chaque sous-groupe est relié à l'unité centrale informatique par l'intermédiaire
d'un réseau, de préférence sans fil par exemple de type Wi-Fi.
[0045] L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques et avantages de
celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va
suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemples
illustrant différents modes de réalisation de l'invention et dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif pour la mise en oeuvre
de la méthode de gestion de médicaments selon l'invention,
- la figure 2 est une représentation en perspective d'un chariot compris dans le dispositif
à la figure 1,
- les figures 3 et 4 sont des représentations en perspective d'un bloc support modulaire,
- la figure 5 est une représentation en perspective d'un bloc support modulaire pourvu
d'un système à ressort,
- les figures 6 et 7 sont des représentations en perspective d'un système à ressort,
- la figure 8 est une représentation en perspective d'un tiroir pourvu d'une plaque
support de capteurs de pression et d'un module formé de moyens EDD,
- la figure 9 est une représentation schématique d'une coupe frontale A-A d'un système
à ressort et d'une plaquette support d'un capteur de pression,
- la figure 10 est une représentation d'une armoire destinée à contenir des moyens EDD,
- la figure 11 est une représentation d'une borne pour la gestion de l'armoire à la
figure 10.
[0046] Tel que représenté à la figure 1, le dispositif pour la mise en oeuvre de la méthode
selon l'invention destinée à la gestion de médicaments en milieu hospitalier comprend
des chariots 1 interactifs intégrant un ou plusieurs tiroirs pourvus de moyens de
détection automatique, ou moyens EDD pour la détection de médicaments, des armoires
2 munies de tiroirs contenant des moyens EDD, des bornes 3 interactives ainsi qu'une
unité centrale 4 de traitement informatique (serveur central).
[0047] Les différents éléments de ce groupe sont interconnectés en sous-groupes à savoir
trois « sous-groupes chariot » comprenant chacun un chariot 1 et deux « sous-groupes
armoire » comprenant chacun des armoires 2 et une borne 3.
[0048] Généralement, chariots et bornes sont reliés au serveur central par des réseaux de
type Wi-Fi basés sur le protocole TCP/IP alors que les bornes sont reliées aux armoires
par l'intermédiaire de réseaux RS 485 basés habituellement sur un protocole interne
à l'hôpital.
[0049] Le dispositif selon l'invention ainsi conçu est ensuite relié également via un réseau
Wi-Fi à différentes entités de l'hôpital en général à sa pharmacie centrale, à son
système administratif et à son système comptable.
I CHARIOT ET MOYEN DE DETECTION DE MOUVEMENTS
[0050] Le chariot 1, visible à la figure 2, comprend des parois latérales 5, une paroi transversale
6 formant un fond et une paroi transversale 7 définissant un plan de travail. Ces
parois sont habituellement métalliques, réalisées par exemple en aluminium ou en acier
inoxydable.
[0051] L'ensemble ainsi constitué est fixé à des moyens aptes à assurer son déplacement,
à savoir des roulettes 8 qui peuvent être omises pour rendre ce chariot stationnaire.
[0052] D'autre part, le chariot en question est pourvu également, en son intérieur, d'une
unité de traitement informatique (non représentée) munie d'éléments de mémoire, généralement
un ordinateur personnel connecté à différents périphériques. Ceux-ci comprennent notamment
un écran 9, de préférence tactile où toutes les fonctions sont accessibles par une
simple action sur celui-ci, un clavier avec système de pointeur intégré dans un tiroir
10, un lecteur de codes à barres (non représenté) permettant ou bien d'identifier
un individu tel qu'un patient ou un membre du personnel hospitalier ou bien d'effectuer
le scannage d'un médicament en vue par exemple de sa facturation à un patient, une
imprimante (non représentée) destinée par exemple à l'impression d'étiquettes d'identification
de préparations médicamenteuses et une carte électronique (non représentée) susceptible
d'assurer la gestion centrale du chariot. La figure 2 montre également par l'écran
9 voisine avec une série d'étagères 9' pour le rangement de divers produits ou objets.
[0053] Accessoirement, ce chariot peut être doté d'une souris destinée à l'usage de l'opérateur,
un port destiné à charger ou décharger des données provenant d'une autre unité de
traitement informatique ou encore un modem pour le chargement/déchargement de données
provenant d'une autre unité de traitement informatique via une ligne téléphonique
ou une liaison sans fil par exemple de type Wi-Fi.
[0054] On mentionnera également que ce chariot est autonome étant pourvu également d'une
alimentation énergétique propre qui le maintient en fonctionnement lors de déplacements.
D'autre part, son infrastructure le rend complètement évolutif et susceptible d'applications
par exemple en salle d'opération, salle de réveil, soins intensifs toutefois sans
nécessité de modifier son matériel informatique.
[0055] En se reportant à nouveau à la figure 2, on remarque, en outre, que la face frontale
de ce chariot est occupée par différents tiroirs 11 : l'un d'eux, accessible par l'intermédiaire
d'un code de déblocage, est destiné aux produits de haute sécurité genre narcotiques,
les autres sont pourvus chacun d'un ensemble ou réseau de moyens EDD pour la détection
électronique, automatique et instantanée de médicaments.
[0056] Ces moyens EDD, par exemple au nombre de 30 par réseau, sont répartis en une pluralité
de sous-ensembles ou modules. Ceux-ci peuvent regrouper un nombre arbitraire de moyens
EDD déterminé par exemple selon la taille du réseau à constituer, les dimensions du
tiroir destiné à le contenir ou d'autres paramètres. A titre d'exemple, un module
de moyens EDD peut regrouper trois moyens de ce type élaborés à partir de trois blocs
support.
[0057] Les figures 3 et 4 montrent un tel ensemble de trois blocs support 12, 13, 14 configuré
en un bloc support modulaire. Comme on l'observe, les trois blocs en question sont
délimités chacun par des parois 15, parallèles deux à deux tandis que les parois adjacentes
de deux blocs contigus sont fusionnées entre elles en parois 16.
[0058] Généralement, ce bloc support modulaire est obtenu à partir d'une matière plastique
capable d'assurer une très bonne rigidité à l'ensemble par exemple l'acrylonitrile
butadiène styrène (ABS).
[0059] Ce bloc support modulaire est ensuite juxtaposé à d'autres blocs analogues par le
biais de leurs parois longitudinales dont les bords supérieurs sont munis de crochets
17. Ces crochets servent de support pour la fixation de plaquettes d'identification
de médicaments faisant apparaître leurs dénominations ou des codes couleurs arbitraires
pour leur désignation. Cette juxtaposition forme ainsi une suite de blocs support
modulaires. Plusieurs séries de telles suites de blocs modulaires sont ainsi élaborées
et disposées en juxtaposition pour la constitution du réseau dans sa totalité.
[0060] En se reportant à nouveau à la figure 4, on observe qu'au sein du bloc modulaire,
les blocs support 12, 13, 14 sont complétés chacun par une portion tubulaire 18, parallèle
aux parois 15, centrée dans le volume intérieur de ce bloc et solidarisée par des
bras rigides 19 aux parois en question.
[0061] Tel que représenté à la figure 5, chaque bloc support renferme un système à ressort
dont une portion équivaut à un logement destiné à accueillir un médicament. Ce système
à ressort, visible aux figures 6 et 7, comprend deux lamelles 20, 20A généralement
venues de moulage à partir d'une matière plastique de préférence le polyoxyméthylène
(POM). Ces lamelles, articulées respectivement en 21, 21A, forment, au repos, un angle
obtus, chacune d'elles comprenant une aile supérieure respectivement 22, 22A et une
aile inférieure respectivement 23, 23A. Comme on l'observe également aux figures 5
à 7, les parois des ailes 20, 20A situées en vis-à-vis, présentent chacune une courbure
telle que la réunion de ces deux courbures forme un volume sensiblement conique équivalant
au logement 24 apte à accueillir un médicament à l'unité. Généralement, les dimensions
de ce logement seront suffisantes pour recevoir un médicament ou un conditionnement
d'un médicament d'une largeur allant par exemple de 9 mm à 25 mm.
[0062] D'autre part, les ailes inférieures 23, 23A sont reliées entre elles par un fil 25
formant ressort dont les extrémités 26, 26A sont recourbées en crochet coopérant avec
les bords de ces ailes inférieures par le biais des orifices 27, 27A. Cet ensemble
est complété par un bouton poussoir 28 avantageusement en ABS. Celui-ci, visible notamment
à la figure 6, est solidaire du ressort 25 et présente des reliefs longitudinaux 29
diamétralement opposés qui coopèrent, par coulissement, avec des rainures 30 ménagées
longitudinalement dans la portion tubulaire 18.
[0063] Comme représenté schématiquement à la figure 9, le système à ressort ainsi élaboré
surplombe une plaquette 31, par exemple en acier inoxydable et d'une épaisseur d'environ
2 mm. Cette plaquette assure un support à un capteur de pression 32 positionné dans
le prolongement de la portion tubulaire 28. Ce capteur de pression est fixé, par exemple
par collage à la plaquette support, laquelle est recouverte, dans sa totalité d'une
pellicule 33 d'environ 1 mm d'un matériau protecteur, par exemple le silicone.
[0064] La valeur de la résistance de ces capteurs, lors d'un contact avec un médicament,
est de l'ordre de 1500 Ω et de plus de 10 000 Ω en l'absence de contact, ce qui permet
d'effectuer une détection sans faille du produit.
[0065] En se reportant à nouveau à la figure 6, on observe également que les bords des ailes
supérieures du système à ressort se prolongent, de part et d'autre, en quatre tenons
34 lesquels sont aptes à s'emboîter dans des encoches 35 pratiquées au niveau des
bords supérieurs de deux parois parallèles du bloc support.
[0066] Tel qu'il apparaît également à la figure 3, les bords inférieurs du bloc modulaire
présentent en outre des crochets 36. Ces crochets sont destinés à s'engager dans des
encoches 37 ménagées dans la plaque 31, visible à la figure 8. Cette plaque recouvre
la totalité de la base du module 38 lequel, représenté à titre d'exemple, comporte,
introduit dans un moyen EDD, un médicament conditionné dans une ampoule 39.
[0067] D'autre part, on observe que chaque moitié du fond du tiroir représenté est recouverte
de trois plaques 31, chacune d'elles supportant un réseau, par exemple de 30 moyens
EDD élaborés à partir de 10 blocs modulaires, tel que celui qui est représenté en
40 à la figure 2.
[0068] Les capteurs de pression des moyens EDD de ce réseau sont sous la dépendance d'une
carte électronique (non représentée) capable d'en effectuer le scannage permanent.
Celle-ci est composée de ports d'entrée/sortie gérées par un microcontrôleur et d'un
port de communication. En fait, cette carte effectue en moins de 0,5 seconde et moyennant
une consommation électrique faible (moins de 50 mA) le scannage, par exemple des 180
capteurs de pression pouvant équiper le tiroir à la figure 8, ce qui permet d'obtenir
une réponse quasi instantanée lors de l'extraction d'un médicament hors de son logement
ou lors de la ré-introduction d'un tel médicament dans un logement jusqu'à provoquer
un contact avec ce capteur. Par ailleurs, une mémoire de sauvegarde permet de conserver
l'ensemble des contacts ou libérations de contacts avec les capteurs de pression même
en cas de défectuosité du serveur central ou de coupure de communication avec celui-ci.
[0069] A la lumière de ce qui précède, on comprend que l'introduction d'un médicament 39
dans le logement 24, par exemple une ampoule contenant une solution injectable, provoque
l'écartement des lamelles 20 et 20A solidarisées par exemple au bloc support 12 par
l'intermédiaire des tenons 34 et des encoches 35. Cet écartement engendre une force
verticale sur les deux extrémités du ressort 25 au niveau des crochets 26 et 26A.
Simultanément, le ressort répercute cette force en une force verticale sur le bouton
poussoir 28 sur lequel il est posé. Cette pression, par exemple de l'ordre de 15 newtons,
est toujours constante et maximale étant donné que ce bouton poussoir est retenu par
un point d'arrêt pour éviter d'exercer une pression trop importante sur le capteur
de pression et ainsi risquer de l'affaiblir. Le bouton poussoir se déplace alors dans
la direction du capteur de pression 32 jusqu'à entrer en contact avec lui, ce qui
provoque l'émission d'une impulsion électrique traduisant ce mouvement d'introduction
et, par voie de conséquence, la présence de ce médicament dans le logement.
[0070] A l'inverse, le retrait d'un médicament hors de son logement 24 provoque le rapprochement
des lamelles 20 et 20A, solidarisées au bloc support, en raison de la libération de
la tension du ressort 25 et simultanément celle du contact du bouton poussoir 28 avec
le capteur de pression 32. Ce bouton poussoir s'éloigne alors de ce capteur provoquant
l'émission d'une impulsion électrique traduisant ce mouvement de retrait et, par voie
de conséquence, l'absence de ce médicament dans le logement. Ces impulsions électriques,
qui constituent des informations de mouvements de médicaments, sont transmises, via
une carte électronique et un réseau Wi-Fi, au serveur central 4 pour leur exploitation
par des logiciels appropriés notamment par un logiciel comptable.
[0071] Le chariot décrit précédemment muni de ses différents accessoires en particulier
des tiroirs garnis de moyens EDD également décris précédemment peut être utilisé en
milieu hospitalier de diverses manières notamment en mode enregistrement multiples
de patients ou en mode enregistrement unique d'un patient.
[0072] En mode enregistrement multiples de patients, plusieurs patients sont affectés à
un chariot par l'intermédiaire d'un bouton de commande individuel au niveau de l'unité
informatique embarquée. Ce mode d'utilisation sera mis en oeuvre par exemple, pour
des salles post-opératoires (salles de réveil), des salles de soins intensifs, ...
[0073] A l'initialisation du chariot ou à chaque admission d'un patient, un membre du personnel
infirmier enregistre celui-ci dans le chariot en scannant son code à barres d'identification
et en spécifiant le bouton de commande qui lui est réservé pour le signaler.
[0074] Lorsqu'un infirmier doit prélever, à partir de ce chariot, un médicament destiné
au patient concerné, cet infirmier presse le bouton de commande réservé à ce patient.
[0075] Après ouverture du tiroir, suite à l'identification de l'infirmier, celui-ci repère
le médicament à administrer grâce à sa dénomination ou à un code couleur qui lui a
été précédemment affecté. Cet infirmier extrait alors ce médicament hors de son logement
situé dans un moyen EDD. Cette opération provoque ainsi la rupture du contact du bouton
poussoir avec le capteur de pression de ce moyen EDD, ce qui se traduit par la génération
immédiate d'une information suite au scannage permanent des capteurs de pression.
Cette information est transmise au serveur central, recueillie et traitée notamment
par un logiciel comptable en vue de la comptabilisation de ce médicament au patient
concerné.
[0076] En mode enregistrement unique d'un patient, le prélèvement d'un médicament hors du
logement d'un moyen EDD comptabilise automatiquement ce médicament à ce patient.
[0077] Ce mode de mise en oeuvre est utilisé par exemple dans des salles d'opération ou
de soins intensifs.
II ARMOIRE
[0078] L'armoire 2, visible à la figure 10 est divisée en une partie basse 41 et une partie
haute 42.
[0079] La partie basse 40 comprend des tiroirs 43 pourvus chacun de réseaux qui comptent
au total, par exemple 180 moyens EDD de préférence sous la forme de modules groupant
trois moyens de ce type tel que décrit précédemment.
[0080] Comme dans le cas du chariot, ces moyens EDD sont destinés à détecter la présence
de médicaments logés à l'unité dans leurs systèmes à ressort ou au contraire l'absence
de ces médicaments.
[0081] Cette détection s'effectue très rapidement, en quelques millisecondes, suite au scannage
permanent des capteurs de pression réalisé par la carte électronique qui en assure
la gestion.
[0082] Chacun de ces tiroirs est sous le contrôle d'un verrouillage électronique indépendant
qui nécessite, pour son ouverture, l'identification d'un utilisateur par exemple par
lecture d'un code à barres.
[0083] La partie basse est pourvue également d'un lecteur 44 de codes à barres pour une
identification directe d'un utilisateur au niveau même de l'armoire et abrite également,
dans un tiroir sécurisé à clef, l'ensemble des moyens électroniques de gestion de
cette armoire.
[0084] Quant à la partie haute 42 de l'armoire, celle-ci est pourvue d'étagères 45 destinées
au stockage de médicaments plus volumineux que ceux de la partie basse, ces médicaments
étant marqués d'un code à barres pour permettre, au niveau même de cette armoire,
une identification directe d'un utilisateur.
[0085] L'armoire ainsi élaborée permet de connaître à tout moment l'état du stock de médicaments
dont elle dispose et est prête à réagir lorsque ce stock atteint des valeurs critiques
pré-programmées.
III BORNE
[0086] L'armoire 2 ci-dessus est reliée à une borne 3 de contrôle, représentée à la figure
11, pourvue notamment d'une unité de traitement informatique (non représentée) d'un
écran tactile 46, d'un clavier 47 et d'un lecteur de codes à barres 48 pour l'identification
d'un utilisateur. Par le biais de logiciels, cette borne effectue différentes tâches
de façon automatique. Ainsi, elle permet le chargement de configuration des tiroirs
abritant les moyens EDD, la diffusion d'alertes relatives aux stocks de médicaments,
la sécurisation de l'accès à ces tiroirs et plus généralement l'accès à l'ensemble
des données et des fonctionnalités du dispositif à la figure 1.
[0087] Le dispositif apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'invention repose, tel que
décrit précédemment, sur une automatisation de différents secteurs hospitaliers notamment
des pharmacies décentralisées, des salles d'opération et de réveil moyennant un matériel
spécifique et un logiciel de gestion complète.
[0088] Cette automatisation permet ainsi :
- de garder les stocks de produits médicaux ou chirurgicaux à des niveaux maximals.
A titre d'exemple, lorsque le stock de ces produits dans une armoire atteint un seuil
critique, le dispositif selon l'invention informe automatiquement la pharmacie centrale
de l'hôpital. En outre, la vérification du stock de cette armoire peut être exécutée
à distance de celle-ci,
- d'effectuer un suivi de l'ensemble des mouvements opérés par les produits médicaux
ou chirurgicaux,
- de facturer automatiquement tout produit médical ou chirurgical administré à un patient.
Par exemple, lorsqu'un médicament est extrait du logement d'un moyen EDD à bord d'un
chariot et ce, après avoir transmis l'identification d'un patient à l'unité informatique
de ce chariot, ce médicament est automatiquement comptabilisé à ce patient. A l'inverse
lorsque ce médicament, s'il n'est pas administré à ce patient mais ré-introduit dans
un moyen EDD de ce chariot, sera automatiquement crédité au compte dudit patient,
- d'augmenter le niveau de sécurité lors de manipulations de produits médicaux ou chirurgicaux,
- d'économiser le temps du personnel hospitalier,
- de sécuriser la mise à disposition de médicaments tels que des narcotiques.
1. Méthode destinée au suivi et à la gestion automatisée d'objets, en particulier des
médicaments en milieu hospitalier, cette méthode qui consiste à partir d'un réseau
de n logements (24) individuels contenant un ensemble de n objets, à transmettre,
à au moins un de ces objets, un ou plusieurs mouvements choisis parmi des extractions
dudit objet hors de son logement et des réintroductions de cet objet dans un logement
vide parmi les n logements, à détecter automatiquement et instantanément, par l'intermédiaire
d'un capteur de pression (32), le mouvement réalisé et à exploiter cette détection
selon des processus informatiques, étant
caractérisée en ce qu'un mouvement d'introduction d'un objet dans un logement vide ou de retrait d'un objet
hors d'un logement, ce logement étant formé d'un système à ressort comprenant deux
lamelles (20,20 A) solidarisées à un bloc support (12), est détecté :
a. lors d'une introduction d'un objet dans ledit logement, en transformant la force
nécessaire à l'écartement des deux lamelles en une force perpendiculaire au capteur
de pression laquelle résulte en une pression sur ce capteur et un contact avec celui-ci,
ce qui génère une information de mouvement,
b. lors d'un retrait d'un objet hors dudit logement, en provoquant le rapprochement
des deux lamelles et conséquemment la rupture d'un contact préétabli avec le capteur
de pression, ce qui génère une information de mouvement.
2. Méthode selon la revendication 1,
caractérisée en ce que l'étape de transmission de mouvements aux objets est précédée de la suite d'étapes
suivantes qui consistent à :
o créer et à stocker, dans la mémoire d'une unité (4) de traitement informatique,
des données propres à un ensemble d'objets et/ou d'individus,
o constituer un réseau de n logements (24) individuels pour l'ensemble desdits objets,
o déposer dans les n logements un desdits objets par logement de façon que le réseau
contienne un nombre égal à n objets,
o transmettre à l'unité de traitement informatique une information mémorisée d'identification
d'un individu mémorisé.
3. Méthode selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que l'étape de détection de mouvement est suivie d'une étape de transmission, à l'unité
de traitement informatique, de l'information d'identification de ce mouvement laquelle
porte en compte dans les données mémorisées de l'individu respectivement l'ajout ou
le retrait de l'objet.
4. Dispositif pour la mise en oeuvre de la méthode selon la revendication 1, du genre
comprenant :
o un réseau de n logements (24) individuels aptes à accueillir un ensemble de n objets,
chaque logement étant pourvu d'un moyen de détection automatique de mouvements de
l'objet initialement déposé dans un des n logements, ce moyen de détection comprenant
un capteur de pression et ces mouvements étant choisis parmi des extractions dudit
objet de son logement et des réintroductions de cet objet dans un logement vide parmi
les n logements du réseau,
o des moyens aptes à transformer cette détection de mouvement en une information d'identification
de ce mouvement représenté par un retrait ou une réintroduction,
o ainsi que des moyens aptes à recueillir cette information d'identification de mouvement
et à exploiter celle-ci au niveau d'une unité de traitement informatique,
caractérisé en ce que le moyen de détection de mouvement comprend également un système à ressort pourvu
de deux lamelles aptes à s'éloigner l'une de l'autre lors de l'introduction d'un objet
entre elles ou à se rapprocher l'une de l'autre lors du retrait d'un objet inséré
entre elles.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend une unité centrale (4) de traitement informatique de données mémorisées
comprenant une base de données mémorisées propres à un ensemble de n objets et/ou
d'individus, ainsi que des moyens aptes à transmettre l'information d'identification
de mouvement à l'unité de traitement de données et à enregistrer et mémoriser celle-ci
dans la base de données d'objets et/ou d'individus.
6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que le système à ressort comprend deux lamelles (20, 20A) symétriques formées chacune
d'une aile supérieure (22, 22A) et d'une aile inférieure (23, 23A) articulées entre
elles et formant au repos un angle obtus, ces lamelles étant positionnées dos à dos
au niveau de leur articulation (21, 21A), en ce que les ailes supérieures sont configurées pour former ensemble un logement (24) pour
l'objet et en ce que les ailes inférieures sont reliées entre elles par un fil (25) formant ressort qui
coopère avec un bouton poussoir (28) apte à se déplacer perpendiculairement au capteur
de pression (32) jusqu'à entrer en contact avec celui-ci ou s'en libérer.
7. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 6 caractérisé en ce que le système à ressort est solidarisé un support (12).
8. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que le support du système à ressort est lui-même solidarisé à une plaquette support (31)
du capteur de pression en sorte que celui-ci se trouve positionné dans le prolongement
du déplacement du bouton poussoir.
9. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que les objets sont des produits médicaux, représentés par des médicaments (39) éventuellement
dans des conditionnements et par des dispositifs ou appareils médicaux ou des produits
chirurgicaux représentés par des dispositifs ou appareils chirurgicaux.
10. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 9,
caractérisé en ce qu'il comprend :
• une unité centrale (4) de traitement informatique de données comprenant une base
de données mémorisées propres à un ensemble de n produits médicaux ou chirurgicaux
et/ou d'individus,
• au moins un chariot (1) interactif pourvu de moyens de détection automatique de
mouvements de produits médicaux ou chirurgicaux répartis en réseaux disposés dans
un ou plusieurs tiroirs (11) de ce chariot,
• au moins une armoire (2) de stockage de produits médicaux ou chirurgicaux munie
de moyens de détection automatique de mouvements de ces produits médicaux ou chirurgicaux
répartis en réseaux disposés dans un ou plusieurs tiroirs (43) de cette armoire,
• au moins une borne (3) interactive fonctionnant comme terminal de communication
et de commandes vers l'unité centrale de traitement informatique et les armoires.
1. Method for the automated monitoring and management of objects, in particular of medications
in hospital environments, wherein this method, which consists, from a network of n
individual housings (24) containing a set of n objects, of transmitting to at least
one of these objects, one or several movements chosen from the extractions of said
object from its housing and of the reintroductions of this object into an empty housing
among the n housings, of automatically and instantaneously detecting, by means of
a pressure sensor (32), the movement made and using this detection of the computer
process, is
characterised in that a movement introducing an object into an empty housing or withdrawing an object from
a housing, wherein this housing is formed by a spring system comprising two blades
(20,20 A) attached to a support block (12), is detected:
a) during an introduction of an object in said housing, by transforming the force
required to separate the two blades into a force perpendicular to the pressure sensor
which results in a pressure on this sensor and a contact with it, which generates
an item of movement information,
b) during a withdrawal of an object from said housing, by causing the two blades to
move towards one another and consequently the breaking of a preestablished contact
with the pressure sensor, which generates an item of movement information.
2. Method according to claim 1,
characterised in that the object movement transmission step is preceded by the series of following steps
consisting of:
- creating and storing, in the memory of a computer processing unit (4), the data
specific to a set of objects and/or individuals,
- constituting a network of n individual housings (24) for the set of said objects,
- placing in the n housings one of said objects per housing so that the network contains
a number equal to n objects,
- transmitting to the computer processing unit an item of memorised identification
information of a memorised individual.
3. Method according to claim 1 or 2, characterised in that the movement detection step is followed by a transmission step, to the computer processing
unit, of the identification information of this movement which takes into account
in the data memorised of the individual respectively the addition or the withdrawal
of the object.
4. Device for the implementation of the method according to claim 1, of the type comprising:
- a network of n individual housings (24) capable of accommodating a set of n objects,
wherein each housing is equipped with automatic detection means for the movements
of the object initially placed in one of the n housings, wherein this detection means
comprises a pressure sensor and these movements are chosen from the extractions of
said object from its housing and the reintroductions of this object into an empty
housing vide among the n housings of the network,
- means capable of transforming this movement detection into an item of identification
information for this movement represented by a withdrawal or a reintroduction,
- as well as means capable of collecting this movement identification information
and using it in a computer processing unit,
characterised in that the movement detection means also comprises a spring system equipped with two blades
capable of moving apart from one another when an object is introduced between them
or moving towards one another when an object between them is withdrawn.
5. Device according to claim 4, characterised in that it comprises a central computer unit (4) for processing the memorised data comprising
a memorised data base specific to a set of n objects and/or individuals, as well as
means capable of transmitting the movement identification information to the data
processing unit and saving and memorising it in the data base of objects and/or individuals.
6. Device according to claim 4 or 5, characterised in that the spring system comprises two symmetrical blades (20, 20A) each formed by an upper
wing (22,22A) and a lower wing (23, 23A) articulated between one another and forming
at rest an obtuse angle, wherein these blades are positioned back to back at their
articulation (21,21A), and in that these upper wings are configured to form together a housing (24) for the object and
in that the lower wings are connected to one other by a wire (25) forming a spring which
cooperates with a push button (28) capable of moving perpendicularly to the pressure
sensor (32) until it comes into contact with it or is freed.
7. Device according to any of claims 4 to 6 characterised in that the spring system is attached to a support (12).
8. Device according to any of claims 4 to 7, characterised in that the support of the spring system is itself attached to a support plate (31) of the
pressure sensor so that it is positioned in the extension of the displacement of the
push button.
9. Device according to any of claims 4 to 8, characterised in that the objects are medical products, represented by medications (39) possibly in packaging
by medical devices or appliances or surgical products represented by the surgical
devices or appliances.
10. Device according to any of claims 4 to 9,
characterised in that it comprises:
- a central computer data processing unit (4) comprising a memorised data base specific
to a set of n medical or surgical products and/or individuals,
- at least one interactive trolley (1) equipped with automatic means of detection
for the movements of medical or surgical products distributed in networks located
in one or several drawers (11) of this trolley,
- at least one storage cabinet (2) for medical or surgical products equipper with
automatic detection means for the movements of medical or surgical products distributed
in networks located in one or several drawers (43) of this cabinet,
- at least one interactive terminal (3) operating as a communication and control terminal
to the central computer processing unit and cabinets.
1. Verfahren zum Nachverfolgen und automatischen Verwalten von Gegenständen, insbesondere
von Medikamenten im Krankenhausbereich, wobei dieses Verfahren darin besteht, ausgehend
von einem Netzwerk aus n einzelnen Aufnahmen (24), die einen Satz von n Gegenständen
enthalten, auf mindestens einen dieser Gegenstände eine oder mehrere Bewegungen zu
übertragen, die ausgewählt werden aus dem Herausnehmen des Gegenstands aus seiner
Aufnahme und dem Wiedereinfügen des Gegenstands in eine leere Aufnahme von den n Aufnahmen,
automatisch und augenblicklich über einen Drucksensor (32) die ausgeführte Bewegung
zu erfassen und diese Erfassung in Computervorgängen auszunutzen, wobei das Verfahren
dadurch gekennzeichnet ist, dass eine Einfügungsbewegung eines Gegenstands in eine leere Aufnahme oder eine Entnahmebewegung
eines Gegenstands aus einer Aufnahme, wobei diese Aufnahme durch ein Federsystem gebildet
wird, das zwei mit einem Halteblock (12) einstückige Blätter (20, 20A) umfasst, erfasst
wird:
a) wenn ein Gegenstand in die Aufnahme eingefügt wird, indem die Kraft, die zum Ausbreiten
der beiden Blätter notwendig ist, in eine zum Drucksensor rechtwinklige Kraft umgesetzt
wird, die sich aus einem Druck auf diesen Sensor und einem Kontakt damit ergibt, was
eine Bewegungsinformation erzeugt,
b) wenn ein Gegenstand aus der Aufnahme entnommen wird, indem die Annäherung der beiden
Blätter und anschließend die Auflösung eines vorher festgelegten Kontakts mit dem
Drucksensor hervorgerufen werden, was eine Bewegungsinformation erzeugt.
2. Verfahren nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet, dass vor dem Schritt des Übertragens von Bewegungen auf die Gegenstände die Reihe der
folgenden Schritte stattfindet:
- Erstellen und Abspeichern in dem Speicher einer Datenverarbeitungseinheit (4) von
Daten, die für einen Satz von Gegenständen und / oder Exemplaren spezifisch sind,
- Bilden eines Netzwerks aus n einzelnen Aufnahmen (24) für den Satz von Gegenständen,
- Absetzen in die n Aufnahmen eines der Gegenstände pro Aufnahme, damit das Netzwerk
eine Anzahl von n Gegenständen enthält,
- Übertragen an die Datenverarbeitungseinheit einer gespeicherten Information zur
Identifizierung eines gespeicherten Exemplars.
3. Verfahren nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass der Schritt der Bewegungserfassung gefolgt ist von einem Schritt des Übertragens
an die Datenverarbeitungseinheit der Identifizierungsinformation dieser Bewegung,
die in den gespeicherten Daten des Exemplars jeweils das Hinzufügen oder die Entnahme
des Gegenstands verbucht.
4. Vorrichtung für die Durchführung des Verfahrens nach Anspruch 1, von der Art umfassend:
- ein Netzwerk aus n einzelnen Aufnahmen (24), die in der Lage sind, einen Satz von
n Gegenständen aufzunehmen, wobei jede Aufnahme mit einem Mittel zum automatischen
Erfassen von Bewegungen des ursprünglich in eine der n Aufnahmen abgesetzten Gegenstands
versehen ist, wobei dieses Erfassungsmittel einen Drucksensor umfasst und diese Bewegungen
ausgewählt werden aus dem Herausnehmen des Gegenstands aus seiner Aufnahme und dem
Wiedereinfügen dieses Gegenstands in eine leere Aufnahme von den n Aufnahmen des Netzwerks,
- Mittel, die in der Lage sind, diese Bewegungserfassung in eine Identifizierungsinformation
dieser Bewegung umzusetzen, die typischerweise eine Entnahme oder eine Wiedereinfügung
ist,
- sowie Mittel, die in der Lage sind, diese Bewegungsidentifizierungsinformation zu
empfangen und sie an einer Datenverarbeitungseinheit auszuwerten,
dadurch gekennzeichnet, dass das Mittel zur Bewegungserfassung ebenfalls ein Federsystem umfasst, das mit zwei
Blättern versehen ist, die in der Lage sind, sich voneinander zu entfernen, wenn ein
Gegenstand dazwischen eingefügt wird, oder sich einander zu nähern, wenn ein dazwischen
eingefügter Gegenstand entnommen wird.
5. Vorrichtung nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Zentraleinheit (4) zur Verarbeitung gespeicherter Daten umfasst, die eine
Datenbank mit gespeicherten Daten umfasst, die für einen Satz von n Gegenständen und
/ oder Exemplaren spezifisch sind, sowie Mittel, die in der Lage sind, die Bewegungsidentifizierungsinformation
an die Datenverarbeitungseinheit zu übertragen und sie in der Datenbank von Gegenständen
und / oder Exemplaren aufzuzeichnen und zu speichern.
6. Vorrichtung nach Anspruch 4 oder 5, dadurch gekennzeichnet, dass das Federsystem zwei symmetrische Blätter (20, 20A) umfasst, die jeweils aus einem
oberen Flügel (22, 22A) und aus einem unteren Flügel (23, 23A) gebildet werden, die
aneinander angelenkt sind und im Ruhezustand einen stumpfen Winkel bilden, wobei diese
Blätter an ihrem Gelenk (21, 21A) mit dem Rücken zueinander angeordnet sind, dass
die oberen Flügel ausgestaltet sind, um zusammen eine Aufnahme (24) für den Gegenstand
zu bilden, und dass die unteren Flügel untereinander über einen Federdraht (25) verbunden
sind, der mit einem Druckknopf (28) zusammenwirkt, der in der Lage ist, sich rechtwinklig
zum Drucksensor (32) zu bewegen, bis er mit diesem in Kontakt kommt oder sich davon
löst.
7. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass das Federsystem mit einem Halter (12) einstückig ist.
8. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass der Halter des Federsystems selber mit einer Trägerplatte (31) des Drucksensors einstückig
ist, so dass dieser in der Verlängerung der Verlagerung des Druckknopfs angeordnet
ist.
9. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Gegenstände medizinische Produkte, für die Medikamente (39) - gegebenenfalls
in Verpackungen - und medizinische Vorrichtungen oder Geräte typisch sind, oder chirurgische
Produkte, für die chirurgische Vorrichtungen oder Geräte typisch sind, sind.
10. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 9,
dadurch gekennzeichnet, dass sie folgendes umfasst:
- eine Zentraleinheit (4) zur Datenverarbeitung, umfassend eine Datenbank mit gespeicherten
Daten, die für einen Satz von n medizinischen oder chirurgischen Produkten und / oder
Exemplaren spezifisch sind,
- mindestens einen interaktiven Wagen (1), der mit Mitteln zum automatischen Erfassen
von Bewegungen von medizinischen oder chirurgischen Produkten ausgestattet ist, die
auf Netzwerke verteilt sind, die in einer oder mehreren Schubladen (11) dieses Wagens
angeordnet sind,
- mindestens einen Schrank (2) zum Aufbewahren von medizinischen oder chirurgischen
Produkten, der mit Mitteln zum automatischen Erfassen der Bewegungen dieser medizinischen
oder chirurgischen Produkte versehen ist, die auf Netzwerke verteilt sind, die in
einer oder mehreren Schubladen (43) dieses Schranks angeordnet sind,
- mindestens eine interaktive Säule (3), die wie ein Kommunikations- und Steuerungsendgerät
mit der zentralen Datenverarbeitungseinheit und den Schränken funktioniert.