Domaine technique
[0001] La présente invention concerne le domaine technique des matelas gonflables anti-escarres
qui sont utilisés en milieu hospitalier ou similaire pour l'alitement de personnes
pendant des durées longues. L'invention a pour objet principal une nouvelle structure
de matelas anti-escarres qui permet de réduire le risque de chute du lit pour le patient.
Art antérieur
[0002] Lorsqu'une personne est alitée pendant une durée longue sur un matelas traditionnel,
les parties de son corps en contact prolongé avec le matelas subissent des compressions,
qui à la longue finissent par provoquer la formation d'escarres. Cet inconvénient
est particulièrement accentué lorsque le patient n'est pas en mesure de faire de l'exercice,
même pendant une période courte. Le massage local n'est pas une mesure palliative
efficace tant qualitativement qu'économiquement pour des patients destinés à être
alités pendant une longue période.
[0003] Dans le but de pallier ce problème de formation d'escarres, une solution connue à
ce jour consiste à proposer des matelas gonflables anti-escarres, qui comportent une
pluralité de cellules gonflables juxtaposées. Ce type de matelas est décrit par exemple
dans le brevet américain
US 5 704 084. Les cellules du matelas anti-escarres sont gonflables individuellement au moyen
d'un compresseur ou équivalent et selon une séquence et un cycle de gonflage prédéfinis
en sorte de réduire les temps de compression des parties en contact avec les cellules
du matelas.
[0004] En outre, un autre problème important rencontré lors de l'alitement de personne en
milieu hospitalier ou équivalent est lié aux chutes accidentelles des personnes alitées.
Ce problème est amplifié et dévient critique lorsque les personnes alitées ont des
capacités motrices réduites, telles que par exemple des personnes venant de subir
une intervention chirurgicale, des personnes totalement ou partiellement paralysées,
ou des personnes âgées.
[0005] Pour remédier à ce problème, plusieurs solutions ont été envisagées. Par exemple,
une première solution décrite dans la demande de brevet américain
US 2006/0282955 consiste à enfiler transversalement, dans une structure comprenant deux coussins
longitudinaux, une pluralité de cellules gonflables. Les deux coussins longitudinaux
sont surélevés par rapport aux cellules gonflable en sorte d'améliorer le maintien
latéral d'un patient allongé sur les cellules gonflables.
[0006] Une deuxième solution décrite dans le brevet américain
US 6 085 372 consiste à attacher deux coussins le long des bords longitudinaux d'un matelas constitué
d'une pluralité de cellules gonflables disposées transversalement.
[0007] Une troisième solution décrite dans le brevet américain
US 5 774 917 consiste à réaliser un matelas constitué d'une pluralité de cellules individuelles
disposées transversalement au matelas. Chaque cellule individuelle est séparée, au
moyen d'un diaphragme central, en deux cellules, une cellule droite et une cellule
gauche. Chacune de ces cellules renferme un sac gonflé d'air et une membrane qui permettent
de maintenir correctement le patient sur le matelas et éviter son glissement.
[0008] Une quatrième solution décrite dans la demande de brevet français
FR 2 883 728 consiste à réaliser un matelas composé de cellules gonflables individuelles ayant
la forme d'une cuvette et qui sont jointes les unes aux autres au moyen de boutons
pression. Plus précisément, les cellules gonflables qui sont assemblées pour former
le matelas anti-escarres ont leurs extrémités relevées par rapport à la surface de
support qui est destinée à venir en contact avec le corps de la personne alitée.
[0009] Ces structures de matelas anti-escarres permettent ainsi de prévenir le risque pour
les patients de chutes accidentelles du matelas. Elles présentent cependant l'inconvénient
d'être onéreuses car elles sont compliquées à mettre en oeuvre et/ou à fabriquer du
fait de leur structure à cellules individuelles. Ces structures de matelas sont pour
cette raison principalement destinées à un usage quotidien dans les hôpitaux.
[0010] Une autre structure de matelas anti-escarres moins onéreuse et plus facile à mettre
en oeuvre est par exemple décrite dans le brevet américain
US 6 134 732. Le matelas ainsi divulgué est constitué d'une feuille supérieure soudée sur une
feuille inférieure, les soudures étant réalisées de manière à définir et délimiter
une pluralité de cellules gonflables disposées transversalement au matelas. Egalement,
en sorte de limiter les risque de chutes accidentelles des patients, une structure
secondaire à cellules gonflables est positionnée sous le matelas sur lequel le patient
est destiné à être alité. Cette structure comprend au moins deux cellules gonflables
qui s'étendent longitudinalement par rapport au matelas et qui lorsqu'elles sont gonflées
permettent de donner une forme incurvée au matelas de manière à envelopper sensiblement
le patient. Bien que plus facile à mettre en oeuvre que les structures de matelas
précédemment énoncées, cette solution n'est pas optimale du fait de la nécessité de
recourir à une structure secondaire permettant de donner une forme incurvée au matelas
sur lequel le patient est allongé.
[0011] En outre, l'ensemble des matelas anti-escarres divulgués dans ces documents présentent
un inconvénient secondaire qui est de ne pas pouvoir soulager les zones d'appui les
plus sollicitées, et plus particulièrement les talons.
[0012] Un dernier inconvénient des structures de matelas anti-escarres précitées est lié
au problème de la circulation sanguine du patient. En effet, le gonflement ou le dégonflement
des cellules permet de prévenir la formation d'escarres, cependant, en position allongée,
la circulation sanguine des patients alités n'est pas bonne en raison de leur immobilité.
A ce jour, la seule manière d'améliorer la circulation sanguine de personnes alitées
est de relever le dossier du lit et/ou la zone de pieds à l'aide de coussins et/ou
de moyens mécaniques.
Objectif de l'invention
[0013] La présente invention a pour principal objectif de proposer une nouvelle structure
simplifiée et peu onéreuse de matelas gonflable anti-escarres, comparativement par
exemple à la structure décrite dans la demande de brevet
FR 2 883 728.
Résumé de l'invention
[0014] A cet effet, selon un premier aspect, l'invention a ainsi pour objet un matelas gonflable
anti-escarres qui comprend une première feuille liée par soudage, et plus particulièrement
par thermo-soudage, à une deuxième feuille en sorte de former une pluralité de cellules
qui sont délimitées par des soudures, qui sont gonflables individuellement et qui
sont alignées selon un axe longitudinal du matelas. Les soudures sont réalisées de
manière à ce que plusieurs cellules, dites antichute, comportent à l'état gonflé une
surface porteuse formant une cuvette orientée transversalement par rapport à l'axe
longitudinal du matelas.
[0015] Selon un deuxième aspect de l'invention, dans le but de proposer une structure de
matelas qui permet de soulager les zones d'appui les plus sollicitées et d'améliorer
la circulation sanguine, l'invention a pour autre objet un matelas gonflable anti-escarres
comprenant une première feuille liée par soudage, et plus particulièrement par thermo-soudage,
à une deuxième feuille en sorte de former une pluralité de cellules qui sont délimitées
par des soudures, qui sont gonflables individuellement et qui sont alignées selon
un axe longitudinal du matelas, lesdites cellules gonflables étant réparties en un
secteur central et deux secteur d'extrémités, les cellules du secteur central étant,
à l'état gonflé, moins hautes que les cellules des deux secteurs d'extrémités.
[0016] Plus particulièrement, le matelas gonflable anti-escarres, conformément au premier
et/ou au deuxième aspect de l'invention, comporte les caractéristiques additionnelles
et facultatives ci-après, prises isolément ou le cas échéant en combinaison :
- chaque cellule antichute est délimitée par au moins deux soudures principales orientées
transversalement à l'axe longitudinal du matelas, et en ce que la distance entre les
deux soudures principales d'une cellule antichute est croissante du centre de la cellule
vers les extrémités de la cellule
- toutes les cellules gonflables sont des cellules antichute
- la distance entre les deux soudures principales d'une cellule antichute croît de façon
curviligne.
- les cellules gonflables sont juxtaposées le long de l'axe longitudinal
- les cellules gonflables sont espacées les unes des autres le long de l'axe longitudinal
- chaque cellule antichute est délimitée par au moins deux soudures principales orientées
transversalement à l'axe longitudinal du matelas, la distance entre deux soudures
principales d'une cellule selon l'axe central longitudinal du matelas correspondant
à la largeur de la cellule, et en ce que la largeur des cellules du secteur central
est inférieure à la largeur des cellules des secteurs d'extrémité.
Brève description des figures
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront plus clairement
à la lecture de la description détaillée ci-après d'un matelas de l'invention, laquelle
description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention,
et en référence aux figures annexées parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue de dessus d'un matelas anti-escarres selon l'invention à l'état
dégonflé
- la figure 2 est une vue en coupe II-II du matelas de la figure 1 à l'état gonflé
- la figure 3 est une vue de face d'une cellule gonflable du matelas anti-escarres selon
l'invention
- la figure 4 est une variante du matelas gonflable anti-escarres selon l'invention
Description détaillée
[0018] On a représenté aux figures 1 à 3, un matelas gonflable anti-escarres M destiné à
être utilisé en milieu hospitalier ou similaire pour l'alitement de personnes pendant
des durées longues.
[0019] En référence aux figures 1 et 2, le matelas gonflable anti-escarres M s'étend le
long d'un axe longitudinal central A et comprend une première feuille 1 et une deuxième
feuille 2 en matériau thermo-soudable, par exemple en polyuréthane, qui sont liées
par thermo-soudage sur toute leur périphérie selon une ligne de soudure périphérique
3 en sorte de former une enveloppe E hermétiquement fermée.
[0020] Le matelas M comprend également une pluralité de soudures principales dites transversales
4 et de soudures secondaires dites de liaison 5 qui permettent de délimiter une multitude
de cellules antichute C gonflables individuellement s'étendant le long de l'axe longitudinal
central A et sensiblement perpendiculairement à cet axe A. Plus précisément, une cellule
gonflable C est formée par deux soudures transversales 4 disposées en vis-à-vis l'une
de l'autre et reliées entre elles par deux soudures de liaison 5 à proximité des bords
longitudinaux du matelas M. Chaque cellule comprend en outre des moyens de gonflage
et de dégonflage V de type valve qui permettent de gonfler ou dégonfler les cellules
antichute C.
[0021] De manière connue en soi, lorsque le matelas M est utilisé, toutes les cellules gonflables
individuelles C ne sont pas gonflées simultanément, mais sont gonflées et dégonflées
individuellement, par l'intermédiaire des valves V, selon un cycle programmé, en sorte
de modifier cycliquement les points de compression sur le corps de la personne allongée
sur le matelas, ce qui permet de réduire les risques de formation d'escarres.
[0022] Sur les figures 1 et 3, on a référencé SP la surface supérieure des cellules gonflables
C. Cette surface supérieure SP s'étend entre deux soudures transversales 4 et deux
soudures de liaison 5 délimitant une cellule gonflable C et forme la surface porteuse
de ladite cellule C au contact de laquelle vient le corps de la personne alitée. Lorsque
la cellule C est gonflée, cette surface porteuse SP forme avantageusement selon l'invention
une cuvette qui est orientée transversalement à l'axe longitudinal central A du matelas
M, d'où le nom de cellule antichute.
[0023] Plus précisément, les soudures 4 et 5 sont réalisées de manière à ce que les cellules
antichute C gonflables individuellement prennent, lorsqu'elles sont gonflées, la forme
d'une cuvette orientée transversalement à l'axe longitudinal central A du matelas
M. De cette manière, la surface porteuse SP des cellules gonflables C est courbée
vers l'extérieur en sorte de faire obstacle au glissement latéral d'une personne allongée
sur le matelas M, et de stabiliser latéralement cette personne en position centrale
sur le matelas M. On réduit ainsi très sensiblement les risques de chutes accidentelles.
Comme représenté à la figure 3, la surface porteuse SP présente une différence de
hauteur D entre son point le plus haut, situé aux extrémités de la surface porteuse
et son point le plus bas, situé au centre de la surface porteuse. Cette différence
de hauteur D s'élève environ à 3 cm dans l'exemple particulier de réalisation des
figures annexées. Néanmoins, le cas échéant et pour accentuer la forme de cuvette
des cellules lorsqu'elles sont gonflées, on pourra modifier la réalisation des soudures
4 et 5 en sorte d'avoir une différence de hauteur D supérieure à 3 cm.
[0024] Pour aboutir à la mise en oeuvre d'une cellule gonflable C ayant la forme d'une cuvette
lorsqu'elle est gonflée, les soudures transversales 4 délimitant une cellule C doivent
être réalisées de telle façon que la distance ou largeur I séparant les deux soudures
transversales 4 à proximité de l'axe longitudinal central A doit être inférieure à
la largeur L séparant lesdites soudures transversales 4 à proximité des soudures de
liaison 5 (figure 1). De préférence, la distance ou largeur I est minimale au centre
de la cellule C, sur l'axe longitudinal A, et est croissante du centre de ladite cellule
antichute C, vers les extrémités de la cellule C jusqu'à atteindre la largeur maximale
L. La distance séparant les deux soudures transversales 4 croit progressivement, par
exemple et non exclusivement de manière rectiligne, incrémentale ou curviligne comme
représenté dans les figures annexées. Les largeurs L et I séparant deux soudures transversales
4 d'une cellule C représentent la demi-circonférence du cylindre formé par ladite
cellule, une fois celle-ci gonflée (figure 2). Ainsi, ladite cellule C gonflée a une
hauteur h qui est minimale au niveau de l'axe longitudinal central A et une hauteur
H qui est maximale au niveau de la jonction entre une soudure de liaison 5 et deux
soudures transversales 4. De cette manière, plus la largeur d'une cellule C non gonflée
est grande plus la hauteur de la cellule gonflée sera grande.
[0025] Par ailleurs, de préférence, le matelas gonflables anti-escarres M comprend trois
secteurs de hauteurs différentes. Plus précisément, le matelas M comprend un premier
secteur d'extrémité dit de tête Te, un secteur central dit de corps Co et un deuxième
secteur d'extrémité dit de talons Ta, lesdits secteurs étant destinés respectivement
à supporter la tête, le corps et les talons d'un patient alité sur le matelas M. De
manière avantageuse, en sorte d'améliorer la circulation sanguine du patient et de
soulager les zones d'appuis les plus fortes (talons), la hauteur h des cellules C
est plus grandes au niveau des secteurs d'extrémités de tête Te et de talons Ta qu'au
niveau du secteur central de corps Co. Idéalement, la hauteur h des cellules du secteur
de talons Ta est plus grande que la hauteur h des cellules du secteur de tête Te.
Pour arriver à ce type de structure de matelas gonflable anti-escarres, il suffit
de modifier l'agencement des soudures 4 et 5 de manière à ce que la largeur I, séparant
deux soudures transversales 4 des cellules C des secteurs de tête Te et de talons
Ta soient supérieurs à la largeur I des cellules C du secteur de corps Co. Ce type
de structure de matelas peut avantageusement être mise en oeuvre avec des cellules
gonflables individuellement (avec ou sans effet antichute) ou des cellules gonflables
individuelles.
[0026] L'invention n'est toutefois pas limitée à la variante de réalisation de matelas gonflable
anti-escarres qui a été décrite en référence aux figures annexées, mais s'étend plus
généralement à toute réalisation couverte par les revendications annexées.
[0027] Par exemple, dans la variante particulière des figures annexées, les cellules gonflables
individuelles C sont juxtaposées selon l'axe A du matelas M et perpendiculairement
à cet axe longitudinal A. De cette manière, deux soudures transversales 4 de deux
cellules gonflables C consécutives délimitent une zone Z
1 vide et non gonflable. Toujours dans la variante particulière des figures annexées,
cette zone Z
1 a une forme sensiblement oblongue ou ovale, néanmoins, cette forme particulière n'est
pas exclusive, ou pourrait également imaginer une zone Z
1 ayant par exemple la forme d'un losange (cas où la largeur I séparant deux soudures
transversales 4 croît de manière rectiligne). De même, pour que les cellules gonflables
C prennent la forme d'une cuvette une fois gonflée, elles ne doivent pas nécessairement
être juxtaposées le long du matelas M. On pourrait, en effet, également les disposer
le long du matelas M de manière à ce qu'elles soient entièrement indépendantes et
espacées les unes des autres (voir figure 4). Enfin, on pourrait également imaginer
un matelas gonflables anti-escarres dans lequel on aurait seulement les soudures transversales
4 et de liaison 5 car il n'est pas nécessaire que les feuilles 1 et 2 soient liées
par thermo-soudage sur toute leur périphérie le long de la ligne de soudure périphérique
3 pour que les cellules C prennent la forme d'une cuvette lorsqu'elles sont gonflées.
1. Matelas gonflable anti-escarres (M) comprenant une première feuille (1) liée par soudage
à une deuxième feuille (2) en sorte de former une pluralité de cellules (C) qui sont
délimitées par des soudures (4, 5), qui sont gonflables individuellement, et qui sont
alignées selon un axe longitudinal (A) du matelas, les soudures (4, 5) étant réalisées
de manière à ce que plusieurs cellules (C), dites antichute, comportent à l'état gonflé
une surface porteuse (SP) formant une cuvette orientée transversalement par rapport
à l'axe longitudinal (A) du matelas.
2. Matelas selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque cellule antichute (C) est délimitée par au moins deux soudures principales
(4) orientées transversalement à l'axe longitudinal (A) du matelas, et en ce que la distance (I) entre les deux soudures principales (4) d'une cellule antichute (C)
est croissante du centre de la cellule vers les extrémités de la cellule.
3. Matelas selon la revendication 2, caractérisé en ce que la distance (I) entre les deux soudures principales (4) d'une cellule antichute (C)
croît de façon curviligne.
4. Matelas selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que toutes les cellules gonflables (C) sont des cellules antichute.
5. Matelas selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les cellules gonflables (C) sont juxtaposées le long de l'axe longitudinal (A).
6. Matelas selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les cellules gonflables (C) sont espacées les unes des autres le long de l'axe longitudinal
(A).
7. Matelas selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les cellules gonflables (C) sont réparties en un secteur central (Co) et deux secteurs
d'extrémités (Ta, Te), les cellules du secteur central (Co) étant, à l'état gonflé,
moins hautes que les cellules des deux secteurs d'extrémités (Ta, Te).
8. Matelas selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque cellule antichute (C) est délimitée par au moins deux soudures principales
(4) orientées transversalement à l'axe longitudinal (A) du matelas (M), la distance
(I) entre deux soudures principales d'une cellule selon l'axe central longitudinal
(A) du matelas correspondant à la largeur de la cellule, et en ce que la largeur (I) des cellules du secteur central (Co) est inférieure à la largeur (I)
des cellules des secteurs d'extrémité (Ta, Te).