[0001] L'invention concerne un escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables.
[0002] Pour effectuer des travaux d'entretien à faible hauteur, et par exemple pour changer
des éléments d'éclairage dans des ateliers, éléments situés à une hauteur comprise
entre 2.5 mètres à 4 mètres, il est courant d'avoir recours à des escabeaux dont les
marches sont plus profondes que les barreaux d'une échelle et procurent une meilleure
tenue de l'utilisateur. Toutefois, quand cet utilisateur est en appui sur la dernière
marche, sa stabilité latérale reste incertaine car elle dépend de la position de son
corps par rapport au polygone de sustentation de l'escabeau, et aussi de l'énergie
qu'il fournit avec les bras et le torse par rapport à cet escabeau.
[0003] Pour améliorer cette stabilité, le document
US 2997127 ajoute deux jambes stabilisatrices latérales à un escabeau traditionnel, comprenant
un plan arrière de montée et un plan avant d'équilibrage. Chaque jambe latérale est
articulée sur l'un des montants du plan de montée et est déployée manuellement après
que le plan d'équilibrage ait été écarté du plan de montée, c'est à dire après que
l'escabeau ait été amené de sa position de rangement et de transport à sa position
d'utilisation. L'écartement latéral de chaque jambe stabilisatrice est limité par
un tirant la reliant au montant correspondant du plan de montée, ce tirant étant constitué
par une chaine ou autre lien souple.
[0004] Si cet aménagement améliore la stabilité de l'escabeau en position de travail, il
impose cependant une intervention humaine pour écarter les jambes stabilisatrices
et en régler la longueur pour les adapter à l'écartement et à la configuration ou
la planéité du sol. Ainsi, si l'utilisateur ne déploie pas les jambes de stabilisation,
le polygone de sustentation est réduit à la surface comprise entre le plan de montée
arrière et le plan d'appui avant et la stabilité de l'escabeau est celle des escabeaux
traditionnels, de sorte que, pour éviter les chutes, l'utilisateur ne doit pas faire
des mouvements amples débordant du polygone délimité par les seuls pieds de l'escabeau.
[0005] On connait aussi des échelles coulissantes dont le plan de montée inférieur est équipé
de deux jambes d'appui articulées aux sommets de ses montants et devant être déployées
manuellement vers l'avant et latéralement pour augmenter le polygone de sustentation
et la stabilité. Là aussi, la qualité de la stabilité obtenue dépend de la rigueur
de l'intervention humaine nécessaire à ce déploiement.
[0006] La présente invention à pour objet de fournir un escabeau qui élimine l'influence
de l'intervention humaine lors de la mise en conditions de travail d'un escabeau,
et qui soit adapté aux nouvelles réglementations exigeant de prévoir, au sommet de
l'équipement, une plateforme et un garde corps améliorant la sécurité de l'opérateur
devant travailler en hauteur.
[0007] Elle concerne plus particulièrement un escabeau comprenant :
- un plan de montée arrière dont les montants sont reliés par des marches ou par des
barreaux,
- une plateforme articulée sur les montants du plan de montée avec possibilité de saillir
vers l'avant ou d'être rabattue contre le plan de montée,
- deux jambes d'appui, articulées près du sommet de chacun des deux montants par des
articulations leur permettant d'occuper une position de rangement, dans laquelle elles
sont contre les montants, et une position de stabilisation, dans laquelle elles sont
écartées de ces montants, sur le coté et vers l'avant,
- et des tirants contrôlant l'écartement des jambes, chaque tirant étant disposé entre
la jambe et le montant sur lequel celle-ci est articulée.
Selon l'invention, l'escabeau est muni de moyens d'écartement automatique des jambes
d'appui, ces moyens comprenant, pour chaque jambe d'appui :
- un bras écarteur disposé sous la plateforme articulée et dont une extrémité est articulée
sur un pivot, orthogonal au fond de cette plateforme et commun avec l'autre bras,
alors que l'autre extrémité est articulée sur un collier monté coulissant sur la jambe
correspondante,
- le tirant correspondant, dont une extrémité est liée au collier précité par une articulation,
alors que son autre extrémité est liée à un montant par une articulation disposée
au dessus de l'articulation de la plateforme,
ces deux éléments, bras écarteur et tirant, constituant deux des cotés d'un triangle
dont la déformation du troisième coté, formé entre le pivot et l'articulation du tirant
sur le montant, modifie la position du collier sur la jambe.
[0008] Il faut remarquer que dans cet agencement, le plan d'appui avant de l'escabeau traditionnel
est remplacé par les deux jambes articulées qui ajoutent à leur fonction de stabilisation
celle d'appui du plan de montée arrière et qui, pour la suite de la description, sont
appelées jambes d'appui.
[0009] Grace à cet aménagement, le mouvement que l'opérateur doit effectuer pour amener
l'escabeau de sa position de rangement à sa position d'utilisation, et qui consiste
à faire pivoter la plateforme pour la déployer en même temps que son garde corps,
provoque, par les bras écarteurs, le coulissement vers le bas des colliers sur les
jambes, coulissement provoquant, d'abord, l'écartement de celles ci vers l'avant,
sous le contrôle des tirants, puis leur écartement latéral par l'action des bras écarteurs,
et plus précisément par l'écartement de ces bras pour compenser l'allongement des
cotés virtuels dans chacun des triangles de commande des jambes.
[0010] Il en résulte que ces jambes s'écartent automatiquement et prennent appui de part
et d'autre et en avant des pieds du plan de montée, en augmentant ainsi la surface
d'appui au sol et la stabilité de l'escabeau.
[0011] Dans une forme d'exécution de l'invention, la plateforme porte deux ferrures inférieures
dont les ouvertures sont traversées chacune par l'un des bras écarteurs, et assurent,
dans les phases écartement et de repliement des jambes, le maintien de chaque bras
dans un plan parallèle à celui de la plateforme.
[0012] Cela améliore la fiabilité des moyens d'écartement des bras et la régularité des
mouvements.
[0013] Dans une forme d'exécution, chacune des jambes d'appui comprend, des moyens de réglage
de sa longueur permettant de compenser un dénivelé de la surface d'appui pour maintenir
la plateforme dans une position sensiblement horizontale.
[0014] Cet aménagement est particulièrement intéressant pour les escabeaux utilisés pour
effectuer des travaux extérieurs à partir de sols ayant une planéité irégulière. A
l'intérieur d'un local, ces compensateurs de niveau permettent d'effacer l'influence
d'au moins une marche d'escalier sur l'horizontalité de la plateforme et ainsi de
conserver une bonne stabilité à l'escabeau.
[0015] D'autre caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit, en
référence au dessin schématique annexé, représentant une forme d'exécution de cet
escabeau.
[0016] Figures 1 et 2 sont des vues en perspective, de face et en élévation, de l'escabeau
lorsqu'il est, respectivement, et en position de rangement et en position d'utilisation;
[0017] Figure 3 est une vue partielle, en perspective par-dessous et à échelle agrandie,
lorsque l'escabeau est en position d'utilisation.
[0018] Figures 4, 5 et 6 sont des vues en perspective, par l'avant et dessous, lorsque l'escabeau
est, respectivement, en position de rangement, en cours de déploiement et déployé.
[0019] Figure 7 est une vue en perspective par l'arrière d'une autre forme d'exécution dans
laquelle chacune des jambes d'appui est munie d'un compensateur de niveau,
[0020] Figures 8 et 9 sont des vues, respectivement, de coté en élévation avec coupe partielle
et partielle en coupe suivant 9-9 de figure 8, montrant une jambe à échelle agrandie.
[0021] Comme montré sur les différentes figures, cet escabeau comprend un plan de montée
M composée de montants 2 et de barreaux 3 qui s'étendent verticalement sur une hauteur
moindre que les montants et qui, dans la forme d'exécution représentée, s'étendent
sensiblement à mi hauteur. Une plateforme rabattable 4 est articulée autour d'un axe
horizontal et, en particulier, sur le dernier barreau 3a. L'articulation est réalisée
par des douilles 5, ou par des moyens équivalents, disposées sous le bord postérieur
de la plateforme et de manière que celle ci puisse se déployer vers l'avant.
[0022] L'escabeau comprend aussi deux jambes d'appui 6 articulée chacune au sommet de l'un
des montants 2, par l'intermédiaire d'une articulation 7, multidirectionnelle ou à
plusieurs degrés de liberté. Sur chaque jambe peut coulisser un collier 8 ou autre
organe équivalent, dont la course vers le bas est limitée par une bague de butée 11.
Cette bague définit le positionnement horizontal de la plateforme et assure la limitation
de l'écartement des jambes 6.
[0023] Chaque collier 8 porte une articulation 9 par laquelle il est articulé à l'extrémité
d'un tirant latéral 10, constitué par un levier rigide. L'autre extrémité de chaque
tirant est articulée sur le montant 2 du plan de montée M par une articulation 12,
multidirectionnelle ou à plusieurs degrés de liberté. Les diverses figures montrent
que cette articulation est disposée au dessus du barreau 3a formant l'articulation
de la plateforme.
[0024] Dans la forme d'exécution représentée, la plateforme 4 est associée à un garde corps
repliable 13 dont les branches latérales 14 sont articulées, près de leurs extrémités
avant et par des axes 15, aux sommets des montants 2. L'extrémité postérieure de chacune
des branches 14 du garde corps est reliée, par une bielle 16, à l'extrémité postérieure
de la plateforme 4. L'extrémité inférieure de chaque bielle 16 est liée à la plateforme
par une articulation 17, tandis que son extrémité supérieure est liée, par une articulation
18, à un collier 19 monté coulissant sur la branche 14 correspondante. Le coulissement
de chaque collier est limité et s'effectue entre deux crans de blocage, respectivement
postérieur 20a et antérieur 20b, visibles aux figures 3, 5 et 6, et définissant, le
premier, la position normale du garde corps, et, le second, une position transitoire
facilitant l'accès de l'utilisateur à la plateforme 4.
[0025] Selon l'invention, l'escabeau comprend aussi des moyens qui assurent l'écartement
automatique des jambes lors de sa mise en position d'utilisation. Ces moyens comprennent
deux bras écarteurs 22 qui sont disposés sous la plateforme 4. Comme le montre bien
la figure 3, les extrémités postérieures des bras 22 sont articulées sur un pivot
commun 23, orthogonal à la plateforme et saillant de son fond, tandis que leurs extrémités
antérieures sont liées à l'un des deux colliers 8 par une articulation 24. Dans la
forme d'exécution représentée, le pivot 23 est disposé sensiblement au milieu de la
largeur de la plateforme 4 et entre la moitié et le tiers arrière de sa longueur.
[0026] Chacun des bras écarteur 22 traverse une ouverture 25a formée dans une ferrure 25
rapportée sous la platine 4 et près de chacun de ses angles antérieurs. Les bords
de chaque ouverture coopèrent avec le bras 22 correspondant pour le guider transversalement
par rapport à la plateforme, afin que ses mouvements s'effectuent dans un plan parallèle
à celui de la plateforme, quelle que soit la position de cette plateforme par rapport
au plan de montée qui la porte.
[0027] Il ressort de cette description que pour chaque jambe 6 les moyens d'écartement automatique
comprennent un bras 22 et un tirant 10 qui sont articulés sur le même collier 8, et
forment deux des cotés d'un triangle déformable dont le troisième coté, représentée
en C3 à la figure3, est virtuel et s'étend entre le pivot 23 et l'articulation 12
du tirant sur le montant 2.
[0028] Comme montré aux figures 1 et 4, quand l'escabeau est en position de rangement avec
la plateforme 4 et son garde corps rabattus contre la face postérieure du plan de
montée M, les jambes 6 sont disposées contre la face antérieure de ce plan et entre
les montants 2. Les colliers 8 sont au plus haut sur les jambes, en rapport avec la
longueur des tirants 10 qui s'étendent verticalement vers le haut et entre les montants
2 à partir des articulations 12. Les bras écarteurs 22 sont en totalité entre les
montants 2 et délimitent un angle
a.
[0029] La mise en position d'utilisation de l'escabeau s'effectue en faisant pivoter manuellement
la plateforme 4 vers le bas et vers l'avant, comme montré par la flèche 41 à la figure
5. Durant ce mouvement, les bras 22 sont entrainés par la plateforme 4 et, par les
colliers 8 et les tirants 10, obligent les jambes 6 à pivoter autour de leurs articulations
7 en s'éloignant des montants 2. Puis; et au fur et à mesure que la plateforme 4 se
rapproche d'une position horizontale, les bras 22 vont en s'écartant, comme le montre
l'angle
b à la figure 6, plus grand que celui
a de figure 4. Il en résulte que, au fur et à mesure que les colliers 8 coulisent sur
les jambes, ils communiquent à celles-ci un mouvement d'écartement vers l'avant et
un mouvement d'écartement vers les cotés jusqu'à la fin de basculement de la plateforme
4.
[0030] Durant le basculement de la plateforme 4, les mouvements des bras écarteurs 22 sont
contrôlés par le mouvement du pivot 23 qui en s'abaissant s'eloigne des articulations
12 et augmente la longueur des cotés virtuels C3 de chacun des triangles de commande
des jambes 6.
[0031] Le pivotement s'arrête quand les colliers 8 viennent en butée sur les bagues 11,
comme montré aux figure 2 et 6.
[0032] II ressort de ce qui précède que les moyens d'écartement, non seulement agissent
automatiquement, sans besoin d'une intervention humaine s'ajoutant à celle nécessaire
au déploiement de la plateforme, mais donnent aux jambes d'appui un écartement de
valeur EM, visible figure 2, bien supérieure à la valeur de départ Em, visible figure
4, en améliorant la surface d'appui au sol et la stabilité de l'escabeau.
[0033] Quand l'escabeau est en position d'utilisation, l'accès à sa plateforme est facilité
en repoussant temporairement les bielles 16 vers l'avant, par coulissement de leur
colliers 19 jusqu'aux crans de calage 20b. Dès que l'utilisateur est sur la plateforme,
il est incité à ramener les bielles en position verrouillée arrière, par l'inclinaison
donnée au garde corps par ces bielles.
[0034] Les opérations inverses sont effectuées pour permettre à l'utilisateur de quitter
la plateforme.
[0035] Le repliage ultérieur de l'escabeau ne nécessite qu'une opération manuelle de rabattement
de la plateforme contre le plan M, puisque par le jeu des bras 22, tirants 10 et colliers
8, les jambes 6 reviennent automatiquement en position de rangement contre le plan
M et entre les montants 2.
[0036] Dans la forme d'exécution montrée aux figures 7 à 9, chaque jambe comprend, des moyens
de réglage de sa longueur permettant de compenser un dénivelé de la surface d'appui
pour maintenir la plateforme 4 dans une position sensiblement horizontale. Plus précisément,
chaque jambe 6 est formée par deux éléments télescopiques, respectivement supérieur
6a et inférieur 6b. Celui supérieur 6a sert de glissière au collier 8 portant les
articulations, respectivement, 9 du tirant 10 et 24 du bras écarteur correspondant.
[0037] Cet élément 6a porte à son extrémité inférieure la bague de butée 11, limitant la
course vers le bas du collier 8. Il comporte aussi, au dessus de cette bague, une
rainure longitudinale 30 dans laquelle débouchent des crans 31, étagés longitudinalement,
c'est-à-dire répartis le long de l'élément avec un pas régulier et sur toute la longueur
de réglage. A titre d'exemple, le pas est de l'ordre de 20 à 25 millimètres pour une
course de réglage de l'ordre de 160 à 200 millimètres mesurée de part et d'autre d'une
position centrale, considérée comme optimale.
[0038] La figure 8 montre que les crans 31 vont en montant vers le haut en quittant la rainure
30 afin d'être autoverrouillables par la seule masse de l'escabeau et, bien sur, par
la masse de l'escabeau et de l'utilisateur.
[0039] L'élément inférieur 6b est tubulaire, comme celui 6a dans lequel il est monté coulissant.
Près de son extrémité supérieure l'élément inférieur 6b est traversé par une tige
32 saillant radialement d'un coté pour former un doigt 32a. Celui-ci est monté coulissant
dans la rainure 30 et est apte à pénétrer dans l'un quelconque des crans 31 de verrouillage.
[0040] La figure 9 montre que la tige 32 de l'élément inférieur 6b est reliée par des moyens
de rappel élastique, tel qu'un ressort de traction 33, à une autre tige 34 traversant
l'élément supérieur 6a. Ainsi, l'élément inférieur 6a est constamment sollicité par
un effort de traction T qui tend à le faire rentrer dans l'élément supérieur 6a et,
surtout, à plaquer le doigt 32a dans son cran 31, comme montré figure 8.
[0041] Pour compenser un dénivelé quelconque affectant l'une ou les deux jambes d'appui
6a-6b, il suffit de faire pivoter manuellement l'élément inférieur 6b de l'une des
jambes pour amener le doigt 32a dans la rainure 30. Quand le doigt 32a parvient à
coté du cran 31 paraissant adéquat, l'élément 6b est pivoté afin que le doigt 32a
pénètre dans le cran et verrouille le réglage.
[0042] Cette compensation des dénivelés peut aussi être utilisée pour positionner l'escabeau
sur un départ d'escalier, pour absorber la dénivellation d'au moins une marche 35
comme montré à la figure 7.
1. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables comprenant :
- un plan de montée M, dont les montants (2) sont reliés par des marches ou des barreaux
(3),
- une plateforme (4) articulée sur les montants (2) avec possibilité de saillir vers
l'avant en position d'utilisation, ou d'être rabattue contre le plan de montée M,
en position de rangement
- deux jambes d'appui (6), articulées près du sommet de chacun des deux montants (2)
par des articulations (7) leur permettant d'occuper une position de rangement, dans
laquelle elles sont contre les montants (2), et une position de stabilisation, dans
laquelle elles sont écartées de ces montants, sur le coté et vers l'avant,
- et deux tirants rigides (10) contrôlant l'écartement des jambes, chaque tirant étant
disposé entre une jambe (6) et un montant (2) du plan de montée,
caractérisé en ce qu'il est muni de moyens d'écartement automatique des jambes d'appui (6), ces moyens
comprenant, pour chaque jambe d'appui (6) :
- un bras écarteur (22) disposé sous la plateforme articulée (4) et dont une extrémité
est articulée sur un pivot (23), orthogonal au fond de cette plateforme et commun
avec l'autre bras (22), alors que l'autre extrémité est articulée (en 24) sur un collier
(8) monté coulissant sur la jambe (6) correspondante,
- le tirant (10) correspondant, dont une extrémité est liée au collier (8) précité
par une articulation (9), alors que son autre extrémité est liée à un montant (2)
par une articulation (12) disposée au dessus de l'articulation de la plateforme (4),
ces deux éléments constituant deux des cotés d'un triangle dont la déformation du
troisième coté C3, formé entre le pivot (23) et l'articulation (12) du tirant sur
le montant, modifie la position du collier (8) sur la jambe (6).
2. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables selon la revendication
1 caractérisé en ce que la plateforme (4) porte deux ferrures (25) dont les ouvertures (25a) sont traversées
chacune par l'un des bras écarteurs (22) et assurent, dans les phases d'écartement
ou de repliement des jambes (6), le maintien du mouvement de pivotement de chaque
bras (22) dans un plan parallèle à celui de la plateforme (4).
3. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables selon la revendication
1 caractérisé en ce que chacune des jambes d'appui (6) comprend, des moyens (30, 31, 32, 32a) de réglage
de sa longueur permettant de compenser un dénivelé de la surface d'appui pour maintenir
la plateforme (4) dans une position sensiblement horizontale.
4. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables selon les revendications
1 et 3 prises ensemble,
caractérisé en ce que chacune des jambes est composée de deux éléments télescopiques (6a, 6b) dont celui
inférieur (6b) :
- est monté coulissant dans celui supérieur (6a),
- est tiré dans ce dernier par des moyens de rappel élastiques (33),
- et comporte un doigt radial de verrouillage (32a) qui, monté coulissant dans une
rainure longitudinale (30) de l'élément supérieur (6a), est apte à être amené manuellement
dans l'un des crans de verrouillage (31) ménagés avec étagement dans cet élément supérieur
et communiquant avec la rainure longitudinale (30).
5. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables selon la revendication
1 caractérisé en ce que le pivot (23) d'articulation des bras écarteurs (22) est disposé sensiblement au
milieu de la largeur de la plateforme (4) et entre la moitié et le tiers arrière de
sa longueur.
6. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables selon la revendication
1 caractérisé en ce que les articulations (7 et 12) sur chaque montant (2), respectivement, de la jambe d'appui
et de son tirant (10), sont multidirectionnelles.
7. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables, selon les revendications
1 et 2 prises ensemble, caractérisé en ce que les ferrures (25) contrôlant les mouvements des bras (22) sont disposées dans les
angles antérieurs de la plateforme (4).
8. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables selon la revendication
1 caractérisé en ce que chaque jambe d'appui (6) porte une bague (11) limitant la course vers le bas du collier
(8).
9. Escabeau avec plateforme rabattable et jambes d'appui écartables selon la revendication
1 caractérisé en ce que la plateforme (4) est associée à un garde corps repliable (13), dont les branches
latérales (14) sont articulées au sommet des montants d'échelle et dont les mouvements,
de déploiement et de repliement, sont commandés par deux bielles latérales (16), articulées,
par leurs extrémités inférieures, sur la plateforme (4) et, par leurs extrémités supérieures
sur des colliers (19) montés coulissants sur les branches (14) du garde corps, ces
colliers (19) pouvant se déplacer entre deux positions verrouillables par des crans
(20a, 20 b), dont celle antérieure dégage l'accès à la plateforme (4).