Domaine technique.
[0001] La présente invention s'applique aux semelles de chaussure et concerne un dispositif
destiné à aider un utilisateur à adapter sa marche ou sa course au type de terrain
parcouru ou aux particularités de son système jambes/pieds. Le type de terrain est
caractérisé par sa dureté, son inclinaison avant positive en montée, négative en descente,
incliné vers un coté ou l'autre pour un parcours sur champ de coteau ou sur accotement
de route. Les particularités du système jambe/pied se rapportent à une forme de jambes
par exemple arquées, une position à corriger, ou encore des muscles ou articulations
à soulager ou à stimuler de façon particulière. L'invention s'applique aussi à une
méthode de fabrication des éléments de la semelle.
Technique antérieure.
[0002] Ce type de situation est traditionnellement géré par l'acquisition de différentes
chaussures à type, raideur et épaisseur de semelles différentes et dans certains cas
de corrections importantes, par l'adoption de chaussures de type orthopédique.
Les inconvénients majeurs des solutions existantes sont la nécessité d'avoir plusieurs
paires de chaussures qui répondent chacune partiellement au problème, et de ne pas
pouvoir s'adapter différemment avec un seul équipement lors d'une sortie sur laquelle
on trouverait différents types de terrains et de circonstances.
Bien que l'on trouve aisément des chaussures correctrices adaptées sur des modèles
de chaussure de ville, II n'est non plus pas toujours possible de trouver sur le marché
et à un prix abordable des chaussures possédant à la fois les caractères correcteurs
et sportifs. De plus, à la longue, l'usure de la semelle des chaussures va dans tous
les cas à l'opposé du résultat escompté et les solutions existantes ne couvrent qu'une
petite partie des applications possibles de l'invention.
Dans le domaine sportif en particulier, les constructeurs proposent, des modèles adaptés
particulièrement à chaque discipline ou à chaque type de terrain, spécialisant ainsi
les chaussures au profit principal de la performance et non des particularités d'un
utilisateur individuel. Ils ont également développé récemment des modèles adaptables
, voire automatisés équipés de capteurs, microprocesseurs, actionneurs, piles électriques,
interface de communication. Ces modèles répondent à un créneau particulier et font
appel à des technologies perfectionnées relativement chères. De plus leur application
est orientée pour le domaine sportif et se concentrent sur le confort de la chaussure
et l'amortissement des chocs. Ils fonctionnent soit sur un élément mécanique comme
le brevet
EP1582108, soit des éléments pneumatiques clos par rapport à l'extérieur comme le brevet
US 6430843, ou des éléments pouvant être gonflés à la pression atmosphérique lorsque la semelle
n'est plus en contact avec la sol comme le brevet
US 5813142, et dont l'air peut s'échapper lors du contact du pied avec la sol par ouverture
contrôlée de vannes d'évent.
D'autres modèles non automatisés permettent de régler confort ou hauteur des semelles
suivant un principe mécanique par inserts étant intrinsèquement réglables ou interchangeables
tels le brevet
EP1530913, ou encore, le confort, et la dureté de la zone du talon pour l'application
WO 90/00866.
D'autres brevets utilisent le support pneumatique d'une semelle formée de poches pré-gonflées
par construction et fabriquées pour la plupart des cas par soudure de deux feuilles
d'élastomère suivant un dessin déterminant les pourtours de ces poches ou par soudage
ou collage de deux parties en demi coquilles. Les zones pouvant être en communication
ou isolées entre elles. Les brevets
US 900867,
US 5199191,
US 4129951 en sont des exemples.
Le brevet N°
US 5406719 présente une configuration où 4 chambres peuvent être isolées ou mises en communication
et où grâce à la mise en oeuvre de réservoirs, la pression des chambres dont la gamme
de pression est donnée lors de la fabrication, peut être ajustée par l'utilisateur
de quelques dizaines de pourcents par manoeuvre de vannes et de la course des pistons
des réservoirs. La semelle est faites de deux feuilles d'élastomère soudées suivant
le tracé des zones.
Une configuration utilisant une pompe actionnée par les appuis du pied sur le sol
est décrite dans le brevet N°
US 6785985. La pompe qui est une vessie avec un clapet de non retour agit sur le gonflement
de l'ensemble de la chaussure, semelle et chausson, afin de maintenir le pied dans
une enveloppe le serrant jusqu'à pression de confort, un débit de fuite est maintenu
pour limiter cette pression à une valeur relativement faible.
Enfin, le brevet
US 5179792 expose un système où des poches de la semelle qui, grâce à un clapet, se laissent
remplir à la pression atmosphérique à chaque rupture du contact avec le sol sont tour
à tour et de façon pseudo-aléatoire maintenues en pression ou libre de se dégonfler
par un système mécanique de vannage rotatif actionné à chaque contact d'un bouton
poussoir avec le sol. Le but de cette invention est de procurer au porteur confort
et de stimuler la circulation sanguine par des exercices.
Sur les inventions précédentes, on trouve un ensemble de problèmes liés aux coûts
de production, à des changements de caractéristiques au cours du temps et la nécessité
de tenir en stock des inserts de remplacement pour les systèmes mécaniques, à des
éclatements ou des ruptures des soudures, un manque de stabilité dans les plans horizontaux
latéraux, longitudinaux et obliques à cause de la non résistance au cisaillement des
matelas d'air, boursouflage des zones centrales des poches et le risque de torsion
des chevilles pour les systèmes à poches. Ce risque vient notamment du fait qu'une
grande poche d'air va s'affaisser sous une pression locale du coin du talon alors
que le reste de la poche va soulever à la même pression la surface plus large du reste
du talon, aggravant ainsi une position initialement inclinée.
Afin de remédier à l'ensemble de ces inconvénients, il est nécessaire de réaliser
certains aménagements.
Exposé de l'invention.
[0003] Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients, il consiste
en la mise en place d'une semelle universelle sous la chaussure qu'elle soit de type
ville, sport, randonnée, rééducation ou orthopédique et aidant un utilisateur à adapter
sa marche ou sa course au type de terrain parcouru ou aux particularités de son système
jambes/pieds.
[0004] Il comporte de façon générale et pour chaque chaussure une semelle constituée de
serpentins plats en tubes ou tuyaux élastiques, extensibles et étanches et délimitant
chacun une zone ou poche étanche suivant un repérage avant, arrière, cotés droit et
gauche du pied, chaque serpentin, dont l'extrémité est bouchée, étant rempli d'air,
en quantité et pression indépendante, par des transferts de l'extérieur vers le serpentin,
du serpentin vers l'extérieur et d'un serpentin à l'autre suivant des combinaisons
multiples contrôlés par un système de vannes, des tuyaux de connexion, un collecteur,
une mise à l'évent et un système de pompage avec éventuellement protection de surpression,
le tout étant commandé manuellement. Ces zones peuvent être par exemple au nombre
de 4: l'avant droit, et l'avant gauche au niveau de la plante du pied, l'arrière droit
et l'arrière gauche au niveau du talon.
L'intérêt de ces transferts est de pouvoir d'une part régler la hauteur et la dureté
globale de la semelle pour assurer son confort, son rebond ou un amortissement suivant
la nature de l'activité pratiquée, pour compenser des longueurs de jambes différentes;
et d'autre part régler les hauteurs relatives de chaque zone dans le sens droite et
gauche pour marcher sur coteau de route, pour soulager ou stimuler les articulations
des genoux, pour de la rééducation ou correction de déformations osseuses, ou dans
le sens avant et arrière pour reposer ou faire travailler les muscles frontaux ou
arrières en montée ou en descente. Elle permet également d'améliorer les performances
sportives par des réactions adaptées aux différentes impulsions. Ces contrôles et
réglages seront donc effectués selon les cas et en fonction des problèmes de l'utilisateur
et de la compétence de l'opérateur, par l'utilisateur lui même, par son entraîneur
sportif ou par son médecin. De plus, en fonction de l'application, Ils seront effectués
à des intervalles éloignés pour le cas de corrections ou plusieurs fois par heure
pour un sportif évoluant sur différents terrains ou pour différentes activités. Le
maintient de caractéristiques pour de grands intervalles entre réglages est rendu
possibles grâce à la bonne étanchéité des serpentins et des systèmes de vannage.
[0005] De façon particulière, le système de pompage peut prendre une forme simple et être
constitué d'un embout récepteur avec une valve localisé dans l'épaisseur de la semelle,
cet embout étant relié au collecteur et connectable à une pompe extérieure dont on
placera le flexible de refoulement temporairement dans l'embout pour l'opération de
pompage. Cette pompe est donc indépendante de la semelle et prend la forme par exemple
d'une pompe manuelle à piston ou d'un compresseur électrique ou toute autre centrale
de production d'air comprimé. Un modèle de mini pompe peut être manufacturé et livré
avec les chaussures sans grande incidence financière, la pompe peut même être sophistiquée
avec un indicateur de pression si elle est utilisée par un orthopédiste ou professionnel
gérant plusieurs utilisateurs. Le système de pompage peut aussi être constitué d'une
mini pompe par exemple à piston, intégrée à la semelle et ayant la forme extérieure
d'une capsule. Elle sera équipée coté refoulement vers le collecteur commun, d'un
clapet de non retour et éventuellement d'une soupape de sûreté, et du coté aspiration
d'une connexion au filtre à air placé généralement dans un endroit protégé de la chaussure
via une vanne d'isolement et d'un clapet de non retour.
La surface d'appui externe de cette pompe est d'une part largement supérieure à la
surface de sa chambre de compression, ceci afin de pouvoir délivrer dans les serpentins
d'une zone quelconque de l'air à une pression supérieure à celle due au poids de l'utilisateur
rapporté à la surface d'appui totale de la chaussure sur le sol, et d'autre part,
afin de toujours être mise en contact du sol, même lorsque la semelle autour d'elle
est proche de son épaisseur maximale, elle est maintenue au niveau de la surface inférieure
de la semelle grâce à sa localisation et son appui sous la génératrice inférieure
des tuyaux de la couche basse des serpentins des zones du talon, ce qui lui permet
de suivre l'augmentation d'épaisseur de la semelle. L'action de pompage se fait par
exemple lors d'un déplacement normal de l'utilisateur, la pompe étant ainsi actionnée
par une partie du poids de l'utilisateur à chaque appui du pied sur le sol. Lorsque
l'action de pompage est terminée et grâce au système de rappel, la pompe garde sa
position rentrée avec épaisseur minimale lorsque sa vanne d'aspiration est fermée.
[0006] Une configuration du système de transfert d'air consiste dans une version des plus
simples en un ensemble de vannes à deux positions ouverte et fermée commandées à partir
d'organes de commande situés sur le coté dans l'épaisseur de la semelle. Chaque vanne
est affectées respectivement à une zone, la mise à l'évent, l'aspiration de la pompe.
Les organes qui sont des vis ou des boutons tournants sont manoeuvrés par l'utilisateur
suivant le schéma recherché, chaque vanne isolant ou en mettant en communication d'une
part et de façon indépendante les différentes zones de la semelle avec le collecteur,
et d'autre part, ce collecteur avec l'évent par la vanne d'évent, ou isolant ou ouvrant
la vanne d'aspiration du système de pompage.
Pour une semelle à quatre zones, talon droit, talon gauche, avant droit et avant gauche,
il y aura 6 vannes, dont 4 affectées aux zones.
Pour passer par exemple, d'un état de semelle plane et mince à un état de semelle
épaisse surélevée sur le coté extérieur et le talon, on va vérifier que l'évent est
fermé, ouvrir la vanne d'aspiration de la pompe, et les vannes des quatre zones. Il
faut ensuite marcher quelques mètres dans le cas de la pompe intégrée ou pomper quelques
coups dans le cas de la pompe extérieure. Lorsque la semelle est un peu plus épaisse,
fermer les vanne des zones intérieures, et reprendre quelques mètres de marche ou
coups de pompe. Fermer ensuite la vanne de la zone extérieure avant, remarcher ou
pomper légèrement et fermer la vanne de la zone du talon extérieur. On fermera ensuite
la vanne d'aspiration de la pompe afin d'éviter de la faire fonctionner pendant la
marche et l'obliger à garder son épaisseur minimale grâce à la dépression crée à son
aspiration. Lors des opérations de pompage, la soupape limite la pression dans chacun
des organes une valeur de sécurité bien inférieure à la pression limite de résistance
statique. Cette marge permettra d'encaisser sans problèmes les pics de pression dus
aux chocs lors des contacts avec le sol.
Pour les réglages avec faibles écarts d'épaisseur entre les zones, on peut simplement
imprimer la forme voulue par inclinaison du pied lors d'une phase de mise en communication
des zones et fermer les vannes en position.
Une autre configuration permettant le même type de réglages consiste en un système
de transfert comprenant plusieurs vannes à quatre positions et plusieurs orifices
commandées à partir d'organes de commande situés sur le coté dans l'épaisseur de la
semelle de la chaussure, ces organes étant manoeuvrés par rotation par l'utilisateur
suivant le schéma recherché, la première vanne isolant ou mettant en communication
le collecteur, l'évent, l'aspiration et le refoulement de la pompe, les autres vannes
isolant ou mettant en communication de façon indépendante des groupes de zones de
la semelle. Chaque vanne est constituée d'un cylindre intérieur tournant percé de
deux alésages radiaux coplanaires formant un angle à 90° et se terminant en leur point
d'intersection sur l'axe du cylindre intérieur, le bloc de vanne étant percé de quatre
orifices placés à 90° dans le même plan que les alésages, la première vanne ayant
elle des alésages et des orifices de bloc placés dans deux plans parallèles différents.
Pour une configuration à 4 zones on a donc 3 vannes, l'ordre des trous du bloc de
vannes de la première vanne du collecteur étant collecteur- évent- aspiration pompe-
refoulement pompe, collecteur- collecteur- avant gauche- avant droite pour la vanne
des zones avant de la semelle, et collecteur- collecteur- arrière gauche- arrière
droite pour la vanne des zones arrière de la semelle.
Quelle que soit la configuration choisie, il est possible de contrôler la pression
par des sondes montées en tous points du circuit, cependant, l'utilisation d'une sonde
unique au niveau du collecteur commun permet le contrôle le plus économique dé tous
ces points. Une sondé peut y être montée à demeure, par exemple à indication visuelle
ou de type piézo-électrique avec pines accessibles sur le bord de semelle pour mesures
électriques.
[0007] Le serpentins sont de plusieurs caractéristiques. Généralement tubulaires en matériaux
élastiques extensibles et étanches à l'air de la famille des caoutchoucs, terme générique
regroupant les caoutchoucs naturels, synthétiques, élastomères, thermoplastiques,
néoprène, butyle, polyuréthane, silicone, fluoro élastomère ...ou tous autres types
de mélanges à base de ces matériaux qu'ils soient opaques ou transparents. Ils peuvent
éventuellement être armés par un tressage de fibres élastiques et extensibles plus
raides que la matériau principal, comme par exemple non limitatif les fibres composées
de nylon, polyester, lycra et autres matériaux en combinaisons. L'axe principal des
ces armatures étant l'axe longitudinal comme par exemple pour un maillage en forme
de losange allongé dans le sens de l'axe du tuyau. Ceci permet un allongement favorisé
dans le sens diamétral et donne de plus une raideur importante du tuyau dans le sens
longitudinal. Dans tous les cas, la raideur longitudinale du tuyau est utilisée, avec
ou en absence de mise en pression, pour stabiliser la semelle par rapport aux efforts
latéraux qui sont donc repris préférentiellement par les portions de tuyaux dont l'axe
est parallèle à ces efforts. Le tracé du serpentin fournissant pour toutes les directions
possibles d'efforts latéraux une quantité minimale de ces portions. C'est pour cela
qu'on évite les tracés mono-directionnels et que la combinaison des tracés en forme
de lacets et des tuyaux raides dans leur sens axial donne une stabilité latérale supérieure
à celle obtenue par d'autres types de semelles pneumatiques. Il est à noter que si
les contraintes latérales combinées de cisaillement/flexion de la semelle augmentent
avec l'épaisseur, l'effet de raideur latérale dû au tuyau augmente parallèlement avec
l'augmentation de pression, garantissant de bons résultats dans toutes les configurations
de gonflage. Les pressions de fonctionnement des tuyaux sont communément entre un
vide de quelques dixièmes de bar et une pression de quelques bars jusqu'à environ
6 bars pour les tuyaux armés. La pression d'éclatement étant dans ce cas au minimum
de 10 bars.
Les tuyaux peuvent travailler dans une zone de non pression. Ils sont en effet montés
vides, à plat dans l'épaisseur de mousse entre la chaussure et la semelle d'usure,
et en absence de pression gardent cette forme plate maintenue par la mousse ou le
matériau de remplissage extérieur au serpentin. C'est la zone d'épaisseur minimale
de la semelle égale à l'épaisseur de la semelle d'usure plus l'épaisseur de la mousse
au dessus et au dessous des tuyaux plus deux fois l'épaisseur nominale des parois
des tuyaux pour une configuration avec une couche de tuyaux. Par gonflage, les tuyaux
vont passer progressivement d'une section de forme plate à une section de forme circulaire,
la mousse au matériau de remplissage assurant une résistance relativement faible à
l'augmentation d'épaisseur, faisant de cette zone de travail une zone assez molle
avec de grandes variations d'épaisseur pour de faibles variations de pression. Ensuite,
dès l'obtention de la section de forme circulaire du tuyau, ce sont les parois du
tuyau avec éventuellement ses armatures qui offrent la résistance principale au gonflement,
donnant une grande stabilité à la semelle avec de faibles variations d'épaisseur pour
de grandes variations de pression. Ceci permet d'avoir une épaisseur de semelle dépendante
de la pression de gonflage et relativement peu influencée par la charge. Lorsque le
tuyau armé est gonflé à sa pression de diamètre optimal pour laquelle le losange des
armatures se déforme et la direction des leurs fibres devient plus radiale, travaillant
ainsi mieux contre l'augmentation de diamètre, l'épaisseur de la semelle est plafonnée
et devient très stable par rapport aux charges.
Un moyen pour stabiliser l'épaisseur de la semelle dès les faibles pressions est d'utiliser
des tuyaux remplis par un insert de caoutchouc ou mousse. En absente d'air, ou à faible
pression, la semelle agit comme plusieurs couches superposées de matériaux caoutchouc
et mousse. L'ajout de pression augmente l'épaisseur de façon stable par rapport à
la charge. Cette configuration ne permet cependant pas d'exploiter la variation d'épaisseur
de semelle maximale.
Dans tous les cas, l'utilisation d'une vanne d'évent munie d'un clapet de non retour
permet d'expurger totalement l'air contenu dans les tuyaux afin de pouvoir exploiter
de façon stable la zone de travail pour épaisseur minimale. En absence d'insert, les
tuyaux aplatis agissent alors comme des inserts en caoutchouc d'épaisseur égale à
deux fois l'épaisseur de leur paroi.
[0008] Des espaces sont laissées entre tes différents lacés des serpentins. Ces espaces
seront remplis de mousse en plaques découpées et collées ou en matériau de type caoutchouc
ou mousse coulé lors de la finition de la semelle. Dans ce document, le terme générique
coulé regroupe toutes tes techniques utilisant un matériau ou un mélange de matériaux
ayant au moment de la fabrication une fluidité lui permettant de s'introduire entre
les espaces vides entre lacets ou au travers d'un maillage large, que le produit soit
sous une forme liquide, pâteuse, gazeuse, granulaire ou localement pâteuse. Cette
fluidité peut être due à la température comme pour les procédés d' injection, de vulcanisation,
pressage à chaud et similaire ou à la nature des matériaux avant transformation de
polymérisation, prise, séchage, stabilisation ou tout autre phénomène physique ou
chimique rendant les matériaux stables et aux propriétés recherchées en fin de fabrication
. Ceci permet non seulement d'avoir un ensemble compact et léger, mais aussi de contrôler
l'expansion latérale de l'ensemble de la semelle. En effet, pour une configuration
avec une couche de tuyaux la tendance naturelle ferait aboutir à une expansion latérale
égale à l'expansion en hauteur multipliée par le nombre de passages du serpentin dans
la direction latérale. L'interstice de mousse étant mis sous tension lors de l'expansion
verticale du serpentin, il s'allongera et par effet de striction diminuera d'épaisseur
entre deux lacets tout en exerçant sur chacun d'eux un effort latéral dû à la résistance
à la compression qui va les rendre légèrement oblongs.
Chaque zone peut contenir plusieurs couches superposées du même serpentin plat, l'utilisation
d'une configuration à plusieurs couches permet entre autres choses de limiter également
la tendance à l'élargissement latéral. On peut ainsi avoir suivant le diamètre des
tuyaux deux, trois ou plus couches de serpentins. Le choix du diamètre, du nombre
de couches et éventuellement des possibles variations de diamètre des tuyaux pour
chaque zone du serpentin permet ainsi de nombreuses combinaisons. Les diamètres standards
se trouvent essentiellement entre 4 et 20 mm, le nombre de couches entre une et cinq.
Les configurations avec micro-tubes de 2 mm et jusqu'à 10 couches concernent des matériaux
particulièrement étanches.
Il est aussi possible de limiter l'expansion latérale par le maintient par bandage
des lacets parallèles à l'aide d'un canevas à grosses mailles. Un canevas à grosses
mailles étant de plus incéré entre chaque couche afin d'augmenter la raideur latérale
et d'empêcher la semelle de se gondoler sous l'effet de ses différents stress.
Le but du contrôle de l'expansion latérale est de diminuer le stress et les contraintes
de cisaillement au niveau des liaisons des différents constituants de la semelle,
notamment au niveau du contact avec la première de montage et au niveau du contact
avec la semelle d'usure. Une expansion est par contre avantageuse pour augmenter la
surface support de la semelle sur les cotés, et on peut avoir intérêt de la laisser
se produire si la semelle d'usure est suffisamment extensible pour ne pas être gênée
par cette expansion ou si sa forme en barquette sur les cotés permet de reprendre
les efforts de cisaillement et de contenir le gonflement de la matière.
Quelque soit la disposition choisie, il faut veiller à toujours laisser sur les cotés
extérieurs de la semelle un élément relativement rigide afin de ne pas réduire la
largeur effective de la portée de la semelle, ce qui engendrerait des risques pour
les chevilles.
Pour les configurations où le remplissage inter tuyaux se fait à l'aide de plaques
de mousse collées, on choisira des mousses ayant de bonnes caractéristiques en compression,
mais également en cisaillement et extension. En effet, cette mousse participe à la
reprise et à la répartition du poids de l'utilisateur entre essentiellement les zones
de génératrices inférieure et supérieure des tuyaux et la semelle d'usure, première
de montage ou entre plaques intermédiaires. Elle participe aussi à la transmission
des efforts latéraux et reprend partiellement par sa tension les efforts produits
par les tuyaux lorsqu'ils tendent à augmenter l'épaisseur de la semelle. Cette reprise
permet de maintenir une raideur acceptable lors du fonctionnement en zone de pressions
basses avec tuyaux aplatis. Afin d'aider les plaques à leur travail de reprise d'efforts
latéraux et d'extension et pour éviter l'accumulation de contraintes au niveau de
leur liaison collée, on pourra utiliser des plaques striées longitudinalement avec
des épaisseurs de colle importantes.
Pour les configurations où le remplissage inter tuyaux se fait à l'aide d'un matériau
coulé, ce matériau répondra également à de bonnes caractéristiques en compression,
cisaillement et extension. Pour les matériaux injectés ou vulcanisés, la température
de travail sera toujours en dessous de la température maximale des matériaux utilisés
pour les serpentins, leurs armatures, le bloc des vannes et la pompe. La fluidité
lors de la phase de remplissage sera suffisante pour passer entre les tuyaux même
de petit diamètre et les mailles des canevas.
Afin de casser à certains endroits la raideur dans le plan de la semelle introduite
par la mise en pression des serpentins, il est possible de réaliser des lires du serpentin
à l'endroit voulu, par exemple au niveau de la voûte plantaire.
L'aboutage de tubes ou leur connexion au système de vannage se fait par insertion
dans un embout en métal ou en plastique dur avec cannelure circonférentielle et baguage
avec une collerette en matériau de type nylon. Cette disposition permet un assemblage
rapide, économique et étanche dans le temps même à des pressions de gonflage élevées.
Des embout spéciaux permettent l'aboutement de tuyaux de différents diamètres.
Le nombre de zones peut varier de façon courante entre 1 et 8, 4 étant la configuration
la plus standard. Le nombre de vannes, suivant le principe de vannage retenu, correspondra
alors au découpage, les autres caractéristiques restant applicables pour toute configuration.
[0009] L'ensemble des explications données sur les différentes caractéristiques de l'invention
dans ce chapitre ou dans les autres chapitres de ce document, y compris les dessins
et leurs explications ne sont pas limitatives et sont suffisantes pour qu'une personne
du métier puisse réaliser l'invention ou en déduire d'autres variantes ou extensions
découlant d'elle et réputées être comprises dans son esprit général. Ces caractéristiques
et configurations ne sont pas exclusives et peuvent être au contraire complémentaires
et combinées entre elles et suivant leurs différentes alternatives pour former des
familles de variantes. Les dimensions, lorsqu'elles sont mentionnées, sont pour ordre
de grandeur uniquement et ne sont pas limitatives.
Description sommaire des dessins.
[0010] Les dessins ne sont pas représentés à l'échelle, ils respectent le cas échéant un
ordre de grandeur lié à la taille moyenne d'une pied (environ 30 cm) pour les formes
générales, ils sont parfois grossis localement pour montrer les détails de pièces
de petites dimensions.
Les repères d'une même pièce ou de pièces ayant les mêmes fonctions sont désignées
par le même numéro sur toutes les figures. En cas de variantes dans la construction
d'une même pièce représentées sur des figures différentes, de pièces composées de
plusieurs blocs ou de pièces identiques multiples sur la même figure, les désignations
numérotées seront suivies d'une lettre de l'alphabet latin pour différentier les variantes.
Les pièces d'un sous ensemble donné reprennent le numéro de ce sous ensemble suivi
d'un point et d'un numéro d'ordre.
Fig.1 : Vue d'ensemble éclatée des différents éléments constituant une chaussure.
La chaussure (1) a une surface inférieure (1.1) sur laquelle sera montée la semelle.
L'ensemble du serpentin (3) est pris en sandwich entre les deux plaques de mousse
supérieure (2.1) et inférieure (2.2) dont les faces sont striées et ont l'empreinte
du serpentin. La pompe (4) et le bloc de vannes (5) sont pré-montés sur le serpentin
(3). La semelle d'usure en forme de barquette (6) va recevoir l'ensemble judicieusement
inséré et encollé. Le haut des rebords de la semelle sera rattaché à la partie basse
de la chaussure par la méthode d'assemblage adéquate (collage, couture...). Un trou
pour le passage de la surface de contact de la pompe et des trous pour le passage
des boutons de manoeuvre des vannes sont prévus sur la semelles.
Un dessin très semblable correspondrait au cas où les plaques de mousse (2.1) et (2.2)
seraient injectées ou vulcanisées en fonction des températures de fusion des différents
matériaux, de même l'utilisation d'une semelle d'usure plate s'inscrit suivant le
même principe. Fig.2 : Vue en coupe simplifiée au niveau du talon représentant les
modèles de chaussures I et II, différentiées par le nombre et diamètre des tuyaux
des serpentins, suivant leurs différentes configurations :
- A semelle à épaisseur maximale,
- B semelle à épaisseur minimale,
- C semelle avec inclinaison maximale.
L'exemple montre une semelle de type I avec tuyaux de gros diamètre sur une couche,
et un type II avec tuyaux de diamètre moyen sur deux couches.
Fig.3 : Vue en coupe simplifiée au niveau du talon représentant les modèles de chaussures
du type I dans des configurations A (semelle à épaisseur maximale), B (semelle à épaisseur
minimale) et C (semelle avec inclinaison maximale) et de modèles de type D avec semelle
haute classique et type E avec semelle basse classique. Les chaussures sont représentées
en position avec effort vertical sur la colonne III et avec efforts latéral sur la
colonne IV. Les traits obliques sur les représentations de la colonne IV représentent
l'inclinaison maximale obtenue (trait court) par rapport à la meilleure inclinaison
obtenue avec la chaussure Type I configuration C (trait long à le plus à l'extérieur).
La semelle de chaussure type D donne le moins bon résultat.
Fig.4 : Vue en coupe simplifiée au niveau du talon représentant les modèles de chaussures
du type II à tuyaux de diamètre moyen sur deux couches avec plaques de mousse striées
intercalées pour collage. La représentation du haut montre une configuration théorique
avec tuyaux en ligne, celle du bas une configuration théorique avec tuyaux décalés.
L'alignement ou le décalage parfaits dans des plans transversaux des serpentins ne
sont pas possibles vu le tracé sinueux des serpentins, mais peuvent être recherchés
ou non.
La plaque de mousse inférieure (2.2) est collée sur la semelle d'usure (6.1), son
empreinte supérieure loge la première couche des tuyaux du coté droit (3.2a) et du
coté gauche (3.1a) et les stries vont loger l'épaisseur de colle (2.5) qui la soudera
à la plaque intermédiaire (2.3) supportant elle même la deuxième couche du tuyau de
droite (3.2b) et de gauche (3.1b), les stries supérieures logeant l'épaisseur de colle
(2.4) qui soude la plaque intermédiaire (2.3) à la plaque supérieure (2.1) qui est
collée directement sur la partie inférieure de la chaussure (1.1) prenant par exemple
la forme d'une première de montage.
Fig.5 ; Vue générale d'un bloc serpentin.
Les 4 zones sont constituées du serpentin avant droit et avant gauche (3.4) et (3.3)
ayant chacun une lyre (3.5) destinée à casser la raideur longitudinale de l'ensemble,
de la première et deuxième couche de la zone droite du talon (3.2a) et (3.2b), et
des couches de la partie gauche du talon(3.1a) et (3.1b). Un canevas à grande maille
(2.6) est situé entre les deux couches des tuyaux arrières et sur la couche des tuyaux
avant. Le bloc des vannes (5) est solidaire du bloc serpentin.
Fig.6 : Vue en coupe d'un connecteur de tuyaux. Les deux parties du tuyau (3.1) sont
enfilées sur un connecteur cannelé (3.6) rigide et sont ensuite baguées par une collerette
souple mais non extensible (3.7), par exemple en nylon.
Fig.7 : Vue en coupe d'un connecteur coudé de tuyaux. Les deux parties du tuyau (3.1)
sont enfilées sur un connecteur cannelé coudé (3.8) rigide et sont ensuite baguées
par des collerettes souples mais non extensibles (3.7), par exemple en nylon.
Fig.8 : schéma de principe d'un ensemble de semelle universelle.
Les 4 zones (3.1), (3.2), (3.3) et (3.4) sont reliées au collecteur du bloc (5.1)
via leurs vannes d'isolement (5.2a), (5.2b), (5.2c), (5.2d). Le collecteur du bloc
(5.1) est relié au filtre (7) par la vanne d'isolement (5.2e). Ce filtre (7) est également
relié à la vanne d'isolement de l'aspiration de la pompe (5.2f) puis le clapet de
non retour d'aspiration (8.1), la pompe (4), puis le clapet de non retour de refoulement
(8.2) qui mène au collecteur du bloc (5.1). Le refoulement de la pompe est aussi connecté
à la soupape de sûreté (8.3).
Fig.9 : Vue en coupe de la rangée supérieure d'un bloc de vannes simples suivant le
schéma de la Fig.8.
Le bloc de vannes (5.1) comporte des trous taraudés dans lesquels les vis des vannes
(5.3a) à (5.3f) sont insérées. Ces vis sont terminées par un pointeau (5.2a) à (5.2f)
qui va fermer étanche le bout de tuyau (5.6a) à (5.6f) qui constitue le siège de la
vanne et sur lequel sera emboîté le tuyau à obturer. Afin d'assurer une étanchéité
du collecteur vers l'extérieur, les tiges de vis sont lisses sur une longueur et passent
au travers d'un joint torique d'étanchéité (5.4a) à (5.4f). Les vannes (5.2a) à (5.2e)
sont logées dans la même cavité du bloc(5.1) qui en constitue le collecteur, cette
étanchéité n'a pas besoin d'être aussi parfaite que celle des vannes étant donné que
le collecteur n'est pas laissé en pression pour de longues périodes ou est en communication
avec la pompe. La vanne (5.2f) est logée individuellement dans une autre cavité qui
est reliée au clapet (8.1).
Fig.10 et 11 : Vues en coupe de coté et de dessus de la rangée inférieure d'un bloc
d'une variante de vannes simples suivant le schéma de la Fig.8.
Le bloc de vannes (5.1) comporte des trous taraudés dans lesquels les vis des vannes
(5.3a) à (5.3f) sont insérées. Ces vis sont terminées par une tige qui va pousser
le poinçon (5.2a) à (5.2f) qui va fermer étanche le tuyau (5.6a) à (5.6f) par pincement,
constituant ainsi la vanne. Afin d'assurer une étanchéité du collecteur vers l'extérieur,
les tiges de vis sont lisses sur une longueur et passent au travers d'un joint torique
d'étanchéité (5.4a) à (5.4f). Une extrémité des tuyaux (5.6a) à (5.6e) est reliée
au collecteur formant la même cavité du bloc(5.1) ou sont simplement reliées entre
elles. Une extrémité du tuyau (5.6f) est reliée individuellement au clapet (8.1).
La plaquette souple (5.5a) maintient en position sans gêner leur déplacement plusieurs
poinçons.
Fig.12 : schéma de principe d'un ensemble de semelle universelle.
Les 4 zones (3.1), (3.2), (3.3) et (3.4) sont reliées au collecteur du bloc (5.1)
via leurs vannes d'isolement (5.21) et (5.22) à 4 positions chacune. La vanne à 4
positions (5.23) relie suivant ces positions et ces différentes variantes, le collecteur
du bloc (5.1) au filtre (7) ou à la pompe (4), le filtre (7) au clapet d'aspiration
(8.1) de la pompe (4) ou le clapet de non retour de refoulement (8.2) au collecteur
du bloc (5.1). Le refoulement de la pompe est muni d'une soupape de sûreté (8.3).
Les orifices solidaires du bloc des vannes (5.21) et (5.22) sont dans le même plan
que le coude de communication solidaire de leur partie tournante. Les orifices solidaires
du bloc de la vanne (5.23) sont situés dans deux plans parallèles et coïncidant chacun
avec un plan des coudes de la partie tournante.
Fig.13 : représentation schématique des connections réalisées par la vanne (5.23).
Trois variantes (5.23a), (5 .23b), et (5 .23c) sont représentées suivant les 4 positions
V pour évent, S1 pour sectionnement 1, S2 pour sectionnement 2, et P pour pompage,
de principe d'un ensemble de semelle universelle. Les orifices solidaires du bloc
sont représentés par les segments droits à l'extérieur du cercle et les coudes de
communication par les arcs de cercles ou segments à l'intérieur du cercle. Les arcs
et segments en trait continu sont situés dans le premier plan, ceux en traits discontinus
dans le deuxième plan. L'évent par le filtre est en haut du cercle, l'aspiration pompe
à gauche, le refoulement pompe en bas, et le collecteur à droite. La vanne variante
(5.23a) met en communication le collecteur au filtre, le refoulement pompe au filtre
et à son aspiration lorsqu'en position V ; isole le collecteur et le filtre et met
le refoulement et l'aspiration de la pompe en communication lorsqu'en position S1
; isole le collecteur et l'aspiration de la pompe, et met le refoulement de la pompe
en communication avec le filtre lorsqu'en position S2 ; met l'aspiration pompe en
communication avec le filtre, et le refoulement pompe avec le collecteur lorsqu'en
position P. Cette variante permet de mettre le refoulement de la pompe à l'évent afin
d 'éviter d'utiliser la soupape de sûreté (8.3) lors du fonctionnement normal sur
position S2.
La vanne variante (5.23b) met en communication le collecteur au filtre, isole le refoulement
pompe et son aspiration lorsqu'en position V ; isole le collecteur le filtre, le refoulement
et l'aspiration de la pompe lorsqu'en position S1 ; isole le filtre, le collecteur,
l'aspiration et le refoulement de la pompe lorsqu'en position S2 ; met l'aspiration
pompe en communication avec le filtre, et le refoulement pompe avec le collecteur
lorsqu'en position P.
La vanne variante (5.23c) met en communication le collecteur au filtre dans le sens
évent, isole le filtre, le refoulement et l'aspiration pompe lorsqu'en position V
; isole le collecteur et le filtre, le refoulement et l'aspiration de la pompe lorsqu'en
position S1 ; isole le filtre, le collecteur, le refoulement et l'aspiration de la
pompe, lorsqu'en position S2 ; met l'aspiration pompe en communication avec le filtre,
et le refoulement pompe avec le collecteur lorsqu'en position P. Cette variante permet
grâce au clapet de non retour, de mieux expurger l'air des serpentins pour obtenir
les faibles épaisseurs de semelle.
Fig.14 et 15 : représentation d'une variante de bloc de vannes (5.21), (5.22) et (5.23)
en vue de face et en coupe de coté. La vue de coté est une représentation simplifiée
suivant le plan de coupe D-D, la vue de face est une représentation simplifiée, la
partie correspondant à la vanne (5.21) vue suivant le plan A-A, la partie de la vanne
(5.22) vue suivant le plan B-B, et la partie de la vanne (5.23) vue suivant le plan
C-C. Seuls les pointillés principaux sont représentés pour la compréhension. Le bloc
(5.1) est constitué des parties inférieure (5.1a) et supérieure(5.1b), rendus solidaires
par collage après centrage par les pions de centrage (5.10). En termes de fabrication,
tous les perçages et usinages des demi blocs sont réalisés avant cet assemblage, y
compris les lamages de portée des joints toriques d'étanchéité d'orifices (5.41) et
à l'exception de la finition du trou de passage de la partie tournante (5.21, 5.22
ou 5.23) des vannes qui elle est faite en dernier. La partie cylindrique puis conique
(5.236) de l'extrémité des parties tournantes des vannes (5.21, 5.22, 5.23) permettent
son montage dans le bloc déjà pourvu des joints toriques sans les faire sortir de
leur lamage et en favorisant la compression de ces joints pour I 'étanchéité et le
léger blocage en rotation. Le collecteur (5.1 c) est constitué ici d'un orifice communiquant
sur les 3 parties des vannes. Il est obturé par le bouchon (5.1d) après son perçage.
Les pions (5.10) peuvent être remplacés ou complétés par des pions (5.11) qui, logés
dans la gorge (5.231) permettent le blocage en translation des parties tournantes.
Un joint torique (5.42) logé dans la gorge (5.233) réalise l'étanchéité des parties
sensibles par rapport à l'extérieur. Le bouton de manoeuvre (5.232) des parties tournantes
est muni de moletages et d'un indicateur de position visuel. Les orifices coudés de
communication des parties tournantes (5.234) et (5.235) sont situés dans le premier
ou deuxième plan. Les tuyaux sont connectés sur les inserts de sortie des orifices
(5.6). La zone (5.1e) peut être munie d'un clapet de non retour pour l'exécution de
la variante de vanne (5.23c) de la figure 13.
Fig.16 et 17 : Vue en coupe de coté et en perspective éclatée des soupapes et clapets
de non retour. La boule du clapet (8d) est logée dans l'orifice du bloc de pompe (4),
bloquée au niveau de la réduction de diamètre. L'insert (8a) muni du croisillon (8b)
avec son point de contact (8c) est inséré et fixé dans le trou de plus grand diamètre.
Le choix de souplesse des éléments (8b) et (8c) ainsi que leur éventuelle pré-contrainte
lors du montage permettent à la boule de réaliser les fonctions de clapet de non retour
ou de soupape.
Fig.18 : Vue en coupe de coté de la pompe (4). Les orientations du clapet de non retour
de refoulement (8.2) et soupape de sûreté au refoulement (8.3) et l'orifice (4.6)
d'entrée dans la chambre de compression sont représentés en plan pour simplifier le
dessin mais sont en principe dans un axe parallèle à la direction des tuyaux du serpentin.
Les serpentins (3.1a) et (3.1b) sont logés dans l'épaisseur de mousse (2) entre la
première de montage située sous la chaussure (1.1) et la semelle d'usure (6). Cette
dernière étant munie d'un trou dans lequel se loge la pastille (4.1) de contact de
la pompe au sol. Le corps de la pompe (4.4) est appuyée sur les tuyaux de serpentins,
changeant ainsi de cote en fonction de leur gonflement. Le piston (4.3) de la pompe
coulisse de façon étanche dans la chambre grâce à un joint torique (4.5), l'air aspiré
passe par l'entrée d'orifice (4.6), puis au travers de l'espace entre le corps de
pompe (4.4) et la rondelle de rappel (4.2) avant de pénétrer dans la chambre de compression
via le clapet de non retour d'aspiration (8.1). La rondelle de rappel (4.2) est élastique
et sert à ouvrir la pompe lors des phases aspiration, par contre le passage de l'air
via l'espace entre (4.4) et (4.2) permet, par la grande surface alors mise en dépression,
de maintenir le piston au fond de la chambre pour garder une cote minimale lorsque
l'arrivée d'air est isolée en mode d'utilisation de la chaussure.
Fig.19 : Alternative de pompe à piston avec membrane.
Vue en coupe de coté de la pompe (4). Les orientations du clapet de non retour de
refoulement (8.2) et soupape de sûreté au refoulement (8.3) et l'orifice (4.6) d'entrée
dans la chambre de compression sont représentés en plan pour simplifier le dessin.
Les serpentins (3.1a) et (3.1b) sont logés dans l'épaisseur de mousse (2) sous la
semelle d'usure (6). Le corps de la pompe est scindée en deux parties (4.4a) et (4.4b).
Le piston (4.3) de la pompe coulisse de façon étanche dans la chambre grâce à une
membrane (4.51), La pastille (4.1) de contact de la pompe au sol, l'entrée d'orifice
(4.6), la rondelle de rappel (4.2), le clapet de non retour d'aspiration (8.1) peuvent
être de même type que sur la Fig.18.
Fig.20 : tronçon de tuyau (3.1a) avec armatures (3.11) en forme de losange.
Meilleure manière de réaliser l'invention.
[0011] La meilleure manière standard de réaliser l'invention consiste en fabriquer un bloc
de semelle en utilisant un serpentin constitué de quatre zones, avant droit, avant
gauche, talon droit et talon gauche et réalisé à l'aide d'un tuyau de caoutchouc armé
de nylon de diamètre nominal 8 mm et d'épaisseur de parois 2 mm. Le diamètre à pression
maximale est de 14 mm. On utilise une couche de tuyaux sur le serpentin des zones
avant et deux couches sur les zones du talon. Le bloc des vannes loge les six vannes
pointeau isolant chacune des zones, l'aspiration de la pompe à piston de type capsule
à installer sous le talon, l'évent avec son filtre. Les vides entre les tuyaux du
serpentin sont remplis par des plaques en mousse découpée, d'une variété donnée d'un
copolymère d'éthylène vinyle acétate (EVA) par exemple, striées et munies des empreintes
du serpentin. On disposera donc une plaque inférieure ayant sa face supérieure pré-encollée
munies de stries et de l'empreinte du serpentin, le bloc de serpentins monté avec
bloc des vannes et pompe sera apposé sur lui, puis une plaque de mousse intermédiaire
avec sa face inférieure striée et munie d'empreintes du serpentin sera posée sur les
zones avant et zones arrières, laissant passer la deuxième couche de tuyaux du talon.
La face supérieure aura des stries et l'empreinte de la deuxième couche au niveau
du talon et sera lisse sur la partie avant, sur sa face extérieure. Finalement, une
plaque de mousse avec face inférieure striée et munie d'empreintes des la deuxième
couche de tuyaux sera posée sur la zone du talon, cette plaque sera de longueur réduite
et d'épaisseur diminuant de l'arrière du talon jusqu'au niveau de la voûte plantaire.
La face supérieure est lisse et vient rejoindre la face de la deuxième plaque pour
former une surface continue. Afin de loger le bloc des vannes de dimensions voisines
de 30 mm de longueur par 15 mm de hauteur et 20 mm de profondeur sous la voûte plantaire,
une découpe a été préalablement faite dans la plaque intermédiaire et un empreinte
laissée sur les plaques inférieures et supérieure. La face inférieure de la plaque
inférieure et le pourtour de la pastille extérieure de la pompe sont encollés et la
plaque disposée et pressée sur une semelle d'usure. Le produit est prêt à être diffusé
chez un fabriquant de chaussures pour être assemblé par exemple sous une première
de montage. Les variations de hauteur seront d'environ 20 mm pour le talon et 10 mm
pour l'avant de la chaussure.
[0012] Une autre meilleure manière plus sophistiquée consiste en l'utilisation de tuyaux
de 6 mm de diamètre nominal et 1.5 mm d'épaisseur donnant un diamètre maximal de 10
mm sur une couche pour les deux zones avant, et trois couches du même tuyau pour les
deux zones du talon. Le bloc des vannes comprend 3 vannes à positions multiples. Une
vanne contrôle les connections entre collecteur et zones avant droite et avant gauche,
une vanne contrôle les connections entre collecteur et zones arrière droite et arrière
gauche, la troisième vanne contrôle les connections entre collecteur, évent, aspiration
pompe et refoulement pompe. Les vannes sont commandées par la rotation de leurs boutons
en façade du bloc de vannes. La sortie du collecteur vers l'évent se fait via un clapet
de non retour, le collecteur est équipé d'une sonde de pression électrique dont les
contacts sont accessibles à l'extérieur pour mesure avec un instrument. La pompe est
une pompe à piston avec forme extérieure d'une capsule. L'ensemble est monté dans
une semelle d'usure de type barquette avec rebord remontant jusqu'au niveau de la
future chaussure, et un matériau de remplissage de type mousse caoutchouteuse est
coulé jusqu'à proximité du haut du rebord pour remplir les espaces vides entre tuyaux.
[0013] La semelle ainsi finie est diffusée chez un fabriquant de chaussures pour être assemblé
sous la chaussure. Les variations de hauteur seront d'environ 20 mm pour le talon
et 7 mm pour l'avant de la chaussure.
Possibilités d'applications industrielles.
[0014] Les produits réalisés à base de l'invention se classent en six sous produits de la
famille des semelles. Tous les sous produits ont des applications dans la fabrication
de chaussures de tous types, ville, sport, randonnée, rééducation ou orthopédique.
Ils permettent d'obtenir pour différentes zones du pied des épaisseurs et des caractéristiques
de semelles réglables à des niveaux différents. Leur fabrication et leur niveau de
finition diffère suivant le type de sous produit qui utilisent tous le concept basé
sur la combinaison de serpentins en tuyaux élastique et extensible à une ou plusieurs
couches et définissant plusieurs zones, et de bloc de vannes, système de pompage,
connecteurs...:
- a) Elément de semelle constitué d'un serpentin, d'un bloc de vannes et d'un système
de pompage. Le tout est assemblé et, suivant la complexité, éventuellement unifié
par des bandages. Le sous produit est diffusé chez un fabriquant de semelles qui va
l'utiliser en tant qu'élément de semelle.
- b) Elément de semelle constitué d'un serpentin, d'un bloc de vannes, d'un système
de pompage et de plaques découpées de mousse. Les plaques éventuellement striées et
avec empreinte des serpentins sont en nombre correspondant au nombre maximal de couches
de tuyaux. Le tout est assemblé par collage et le sous produit est diffusé chez un
fabriquant de semelles qui va l'utiliser en tant qu'élément intermédiaire de semelle.
- c) Elément de semelle constitué d'un serpentin, d'un bloc de vannes, d'un système
de pompage, de plaques découpées de mousse et d'une semelle d'usure plate ou en forme
de barquette. Les plaques éventuellement striées et avec empreinte des serpentins
sont en nombre correspondant au nombre maximal de couches de tuyaux. Le tout est assemblé
par collage et le sous produit est une semelle finie qui sera diffusée chez un fabriquant
de chaussures.
- d) Elément de semelle constitué d'un serpentin, d'un bloc de vannes, d'un système
de pompage, de bandages ou canevas éventuel, l'élément étant inséré dans un moule
et ses espaces vides étant comblés par un matériau de remplissage coulé au sens général
du terme comme par exemple par des fluides avant polymérisation ou prise, par injection,
vulcanisation, pressage à chaud ou autre procédé maintenant une température suffisamment
éloignée de la température maximale des inserts, le matériau ayant après transformation
les caractéristiques recherchées. Le tout ainsi assemblé est diffusé chez un fabriquant
de semelles qui va l'utiliser en tant qu'élément intermédiaire de semelle.
- e) Elément de semelle constitué d'un serpentin, d'un bloc de vannes, d'un système
de pompage, de bandages ou canevas éventuel, l'élément étant inséré dans un moule
et ses espaces vides étant comblés par un matériau de remplissage coulé. Le tout ainsi
assemblé est appliqué et collé sur une semelle d'usure plate ou en forme de barquette
et le sous produit est une semelle finie qui sera diffusée chez un fabriquant de chaussures.
- f) Elément de semelle constitué d'un serpentin, d'un bloc de vannes, d'un système
de pompage, de bandages ou canevas éventuel, l'élément étant inséré dans une semelle
en forme de barquette et ses espaces vides étant comblés par un matériau de remplissage
coulé. Le tout ainsi assemblé est une semelle finie qui sera diffusée chez un fabriquant
de chaussures.
[0015] En terme de coûts de fabrication, le serpentin se fabrique en longueurs continues
de plusieurs mètres. Il sera découpé à la demande suivant différentes longueurs pour
former le squelette de l'ensemble des serpentins. Les blocs de vannes et systèmes
de pompage sont des éléments très standards utilisables pour diverses tailles de chaussures
et ne nécessitent pas de gros outillages. Les ensembles serpentins et bloc de vannage
peuvent donc être pré-fabriqués économiquement en grande série.
[0016] Dans la fabrication des blocs de vannes, pompe et connecteurs, les plastiques durs
seront préférés aux métaux par rapport à leur non détection par les détecteurs de
sécurité.
1. Dispositif de semelle universelle pour chaussure destiné à aider un utilisateur à
adapter sa marche ou sa course au type de terrain parcouru ou aux particularités de
son système jambes/pieds caractérisé en ce que la semelle est constituée de serpentins plats (3,3.1, 3.2, 3.3, 3.4) en tuyaux élastiques,
extensibles et étanches et délimitant chacun une zone suivant un repérage avant, arrière,
cotés droit et gauche du pied, chaque serpentin dont l'extrémité est bouchée, étant
rempli d'air en quantité et pression indépendante par des transferts de l'extérieur
vers le serpentin, du serpentin vers l'extérieur et d'un serpentin à l'autre suivant
des combinaisons multiples contrôlés par un système de vannes (5, 5.2a-d, 5.21, 5.22),
des tuyaux de connexion (3.6 et 3.7), un collecteur (5.1), une mise à l'évent (5.2e)
et un système de pompage (4), le tout étant commandé manuellement.
2. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon la revendication N°1 caractérisé en ce que chaque zone peut contenir plusieurs couches superposées (3.1 a, 3.1 b, 3.2a, 3.2b)
du même serpentin plat.
3. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que le tuyau élastique des serpentins (3.1 a) est de la famille des caoutchoucs et est
armé de fibres élastiques extensibles (3.11) plus raides que la matériau principal
suivant un maillage en forme de losange allongé dans le sens de l'axe du tuyau.
4. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que les tuyaux des serpentins (3) sont remplis par un insert de mousse.
5. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que les lacets parallèles des tuyaux des serpentins sont maintenus par des bandages à
l'aide d'un canevas à grosses mailles (2.6) et qu'un canevas à grosses mailles (2.6)
est incéré entre chaque couche des serpentins.
6. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que le système de pompage est constitué d'un embout récepteur avec valve localisé dans
l'épaisseur de la semelle et relié au collecteur et connectable à une pompe extérieure
dont on placera temporairement le flexible de refoulement dans l'embout pour l'opération
de pompage.
7. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications N°1
à 5 caractérisé en ce que le système de pompage est constitué d'une mini pompe (4) intégrée à la semelle et
équipée coté refoulement vers le collecteur commun d'un clapet de non retour (8.2)
et d'une soupape de sûreté (8.3) et coté aspiration d'une connexion au filtre à air
(7) via une vanne d'isolement (5.2f ou 5.23) et d'un clapet de non retour (8.1), la
surface d'appui externe (4.1) de la pompe étant largement supérieure à la surface
de sa chambre de compression (4.3) et étant maintenue au niveau de la surface inférieure
de la semelle grâce à sa localisation et son appui sous la génératrice inférieure
des tuyaux de la couche basse des serpentins des zones du talon.
8. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon la revendication N°7 caractérisé en ce que le système de pompage est équipé d'une soupape de sûreté au refoulement (8.3).
9. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon la revendication N°7 caractérisé en ce que le système de pompage est équipé d'une pompe à piston dont le système de rappel (4.2)
maintient la position rentrée lorsque la vanne d'aspiration est fermée.
10. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que le système de transfert de la semelle comprend un ensemble de vannes à deux positions
(5.2a-f), ouverte et fermée, commandées à partir d'organes de commande (5.3a-f) situés
sur le coté dans l'épaisseur de la semelle, ces organes étant manoeuvrés par l'utilisateur
suivant le schéma recherché, chaque vanne isolant ou mettant en communication d'une
part, et de façon indépendante les différentes zones de la semelle (3.1, 3.2, 3.3,
3.4) avec le collecteur (5.1), et d'autre part, ce collecteur (5.1) avec l'évent par
la vanne d'évent (5.2e), ou isolant ou ouvrant la vanne d'aspiration (5.2f) du système
de pompage (4).
11. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
N° 1 à 9 caractérisé en ce que le système de transfert (5) comprend un ensemble de plusieurs vannes à quatre positions
(5.21, 5.22, 5.23) et plusieurs orifices commandées à partir d'organes de commande
(5.211, 5.221, 5.231) situés sur le coté dans l'épaisseur de la semelle de la chaussure,
ces organes étant manoeuvrés par rotation par l'utilisateur suivant le schéma recherché,
la première vanne (5.23) isolant ou mettant en communication le collecteur (5.1),
l'évent, l'aspiration et le refoulement de la pompe (4), les autres vannes (5.21 et
5.22) isolant ou mettant en communication de façon indépendante des groupes de zones
(3.1, 3.2 et 3.3, 3.4) de la semelle, chaque vanne étant constituée d'un cylindre
intérieur (5.23 pour vanne 5.23) tournant percé de deux alésages radiaux coplanaires
(5.234 pour vanne 5.23) et formant un angle à 90° se terminant en leur point d'intersection
sur l'axe du cylindre intérieur, le bloc de vanne (5.1a et 5.1b) correspondant étant
percé de quatre orifices à 90° placés dans le même plan que les alésages, la première
vanne (5.23) ayant elle des alésages (5.234 et 5.235) et des orifices de bloc placés
dans deux plans parallèles différents.
12. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que le collecteur est équipé d'une sonde de pression (non représentée).
13. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que, le nombre courant des zones (3) de la semelle va de 1 à 8.
14. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que, le nombre des zones de la semelle le plus standard est de quatre, avant droit (3.4
pour chaussure gauche), avant gauche (3.3), talon droit (3.2) et talon gauche (3.1).
15. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que les éléments du système serpentins (3), bloc des vannes (5), système de pompage (4),
est inséré entre des plaques de mousse (2, 2.1, 2.2, 2.3) découpée, striées et ayant
l'empreinte des serpentin, les plaques étant encollées, le tout constituant après
collage un élément intermédiaire de semelle.
16. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
N°1 à 14 caractérisé en ce que l'ensemble des éléments du système serpentins (3), bloc des vannes (5), système de
pompage (4), bandages et canevas éventuels (2.6) est inséré dans un moule, les espaces
vides étant comblés par un matériau de remplissage coulé qui aura après transformation
les caractéristiques recherchées, le tout constituant un élément intermédiaire de
semelle.
17. Dispositif de semelle universelle pour chaussure selon l'une des revendications précédentes
N°1 à 14 caractérisé en ce que les éléments du système serpentins (3), bloc des vannes (5), système de pompage (4),
bandages et canevas éventuels (2.6) est inséré dans une semelle en forme de barquette
(6), les espaces vides étant comblés par un matériau de remplissage coulé qui aura
après transformation les caractéristiques recherchées, le tout constituant une semelle
finie.
1. Universal sole for shoes designed to help a wearer adapt his walking or his running
to the type of ground encountered or to the particularities of his leg/foot system
characterised in that the sole is made of flat serpentine coils (3, 3.1, 3.2, 3.3, 3.4) made of elastic
pipes, extendable and air-tight and each one limiting a zone defined by its location
in front or back, and right or left sides of the foot, each coil with a plugged extremity,
being filled independently with its quantity and pressure of air by transfers from
the outside toward the coil, from the coil toward the outside and from one coil to
another, according to multiple combinations controlled by a valves system (5, 52a-d,
5.21, 5.22), connection pipes (3.6 and 3.7), a manifold (5.1), vent (5.2e) and a pumping
system (4), the whole system being controlled manually.
2. Universal sole for shoes according to claim N° 1 characterised in that each zone can include several layers (3.1a, 3.1 b, 3.2a, 32b) of the same continuous
flat coil.
3. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the elastic pipe of the coils (3.1a) is made of a rubber compound and is reinforced
with extendable elastic fibres (3.11) stiffer than the main pipe material in the form
of a diamond mesh elongated in the pipe direction.
4. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the coils pipes (3) are filled with foam.
5. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the parallel loops of the coil tubes are maintained by bandages with the help of
a large mesh canvas (2.6) and that a large mesh canvas (2.6) is deployed between each
layer of the coils.
6. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the pumping system is made of a connecting nozzle linked to the manifold via a valve
fitted in the thickness of the sole, this nozzle being temporarily connected to the
flexible of an outside air pump for the pumping operation.
7. Universal sole for shoes according to one of the previous claims N° 1 to 5 characterised in that the pumping system is made of a mini-pump (4) integrated into the sole and equipped
with a non-return valve (8.2) and a safety valve (8.3) on its discharge toward the
manifold, and on the suction side, a connection to the air filter (7) via an isolation
valve (5.2f or 5.23) and a non-retum valve (8.1), the outside contact surface area
(4.1) of the pump being bigger than the section of the compression chamber (4.3) and
being maintained at the level of the lower surface of the sole due to it's location
and its support under the lower surface of the pipes of the lower layer of the coils
in the heel zone.
8. Universal sole for shoes according to claim N°7 characterised in that the pumping system is equipped with a safety valve at its discharge (8.3).
9. Universal sole for shoes according to claim N°7 characterised in that the pumping system is equipped with a piston pump whose suction spring system (4.2)
maintains the pump in its compressed position when the suction valve is closed.
10. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the transfer system includes a set of two positions valves (5.2a-f), open and closed,
controlled with knobs (5.3a-f) located on the side in the sole's thickness, these
organs being manoeuvred by the wearer to set the required configuration, each valve
isolating or connecting on the one hand, and independently, set the required configuration,
each valve isolating or connecting on the one hand, and independently, the different
zones of the sole (3.1, 3.2, 3.3, 3.4) with the manifold (5.1), and on the other hand,
the manifold (5.1) with the vent through the vent valve (5.2e), or isolating or opening
the pumping system (4) suction valve (5.2f)
11. Universal sole for shoes according to one of the previous claims N° 1 to 9 characterised in that the transfer system (5) includes the set of several four positions valves (5.21,
5.22, 5.23) with multiple ways controlled by knobs (5.211, 5.221, 5.231) located on
the side in the thickness of the shoe's sole, these knobs being rotated by the wearer
to set the required configuration, the first valve (5.23) isolating or connecting
the manifold (5.1), the vent, the suction and the pump discharge (4), the other valves
(5.21 and 5.22) isolating or connecting independently groups of the sole zones (3.1,
3.2 and 3.3, 3.4), each valve being composed of an inside turning cylinder (5.23 for
gate 5.23) bored with radial co-plane holes (5.234 and 5.235) at a 90° angle and having
their intersection on the axis of the inside cylinder, the corresponding block of
valve (5.1a and 5.2b) being bored in the same plane by four ways distributed at 90°
angles, the first valve (5.23) having bores (5.234 and 5.235) and block ways placed
in two separate parallel planes.
12. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the manifold is equipped with a pressure gage (not represented).
13. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the standard number of zones (3) for each sole is between 1 and 8.
14. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the most standard number of zones for each sole is four, right front (3.4 for left
shoe), left front (3.3), right heel (3.2), left heel (3.1).
15. Universal sole for shoes according to one of the previous claims characterised in that the elements of the coils (3), block of valves (5), pumping system (4), is inserted
between foam plates (2, 2.1, 2.2, 2.3), cut with ridges and having a coil imprint,
the foam plates are pre-glued, the set forming after assembly a pre-manufactured element
of a shoe sole.
16. Universal sole for shoes according to one of the previous claims N°1 to 14 characterised in that the elements, coils (3), block of valves (5), pumping system (4), bandages and possible
canvas (2.6) are put in a mould and empty spaces are filled by a cast material that
will get desired characteristics after maturing, the whole set forming a pre-manufactured
element of a shoe sole.
17. Universal sole for shoes according to one of the previous claims N°1 to 14 characterised in that the elements , coils (3), block of valves (5), pumping system (4), bandages and possible
canvas (2.6) are put in a boat-shaped sole skin (6), the empty spaces being filled
by a cast filler that will get desired characteristics after maturing, the whole set
forming a pre-manufactured completed sole.
1. Universalsohle für Schuhe entwickelt um einen Benutzer seinen Schritt, seinen Lauf
oder die Eigenheit seines Beinen / Fußen Systems anzupassen zu helfen, dadurch charakterisiert dass die Sohle besteht aus platt Rohrschlangen (3, 3.1, 3.2, 3.3,
3.4) aus elastischen Rohren, streckbar, dicht und abgrenzende jeder eine Zone folgend
ein Markieren bevor, hinter, rechts und links der Mitte des Fußes, jede Rohrschlange
in dem das äußerste Ende verstopft ist, seiend mit unabhängiger Druck abgeblasen gemäss
Lüfttransfer von Atmosphäre zum Rohrschlange, von einer Rohrschlange zum außen oder
von einer Rohrschlange zum anderen folgend mehrfache Kombination von einem Verteilerstuck
(5, 5.2a-d, 5.21, 5.22) kontrolliert, aus Verbindungsrohre (3.6 und 3.7), Vorlage
(5.1), Entlüftung (5-2 e) und Pumpessystem (4), Alle seiend handgesteuert.
2. Universalsohle nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass jede Zone kann mehrere überlagerte Schichten (3.1a, 3.1b, 3.2a, 3.2b) der Rohrschlange
enthalten.
3. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die elastischen Rohre der Rohrschlange (3.1a) sind aus Gummi, und sind von elastischen
streckbaren Fibern (3.11) verstärk, die steifer als Grundlagerohrbaustoff sind und
die lange Rauten um die Rohre zeichnen.
4. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Rohrschlangen (3) sind von Schaum ausgefüllt.
5. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die parallelen Schnürsenkel der Rohrschlange werden von verbänden erhalten mit einem
große Masche Kanevas (2.6) und ein großen Maschen Kanevas (2.6) wird zwischen jede
Schicht der Rohrschlange Eingefügt.
6. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass das Pumpensystem besteht aus einem Ansatzstuck mit Ventil lokalisiert in der Sohledicke,
das an der Vorlage verbindet ist, und der kann an einem Außenpumpe für das Aufblasen
eingeschaltet werden.
7. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass das Pumpessystem besteht aus einem kleinen Pumpe in der Sohle integriert, und der
wird ausgerüstet mit Rückschlagventil (8.2) und Sicherheit Ventil (8.3) am Druckrohr
nach der Vorlage und mit eine Ruckschlagventil (8.1) und einer Luftfilter (7) durch
eine Isolierungsventil (5.2 f oder 5.23) am Saugseite, die Außen Oberfläche des Pumpe
(4.1) höher als die Oberfläche seines Kompressionsraumes (4.3) und abgestützt unter
den Röhren der Fersezone seiend.
8. Universalsohle nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass das Pumpesysteme ist mit einem Sicherheitsventil (8.3) am Druckrohr ausgerüstet.
9. Universalsohle nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass das Pumpessysteme wird mit einem Kolben Pumpe ausgerüstet in dem das Rücklaufssystem
(4.2) die Komprimierte Stellung aufrechterhält, wenn das Saugerventil geschlossen
wird.
10. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass das Sohle Verteilerstuck enthält Zweipositionen (geöffnet und geschlossen) Ventilen
(5.2af) gesteuert von Stellteilen (5.3a-f) die auf der Seite in der Sohledicke liegen,
diese Stellteile seiend vom Benutzer nach dem gesuchten Schema manövriert, jedes Ventil
isoliert oder verbindet unabhängig die verschiedenen Sohlezonen (3.1, 3.2, 3.3, 3.4)
mit der Vorlage (5.1) und andererseits isoliert oder verbindet diese Sohlezonen (3.1,
3.2, 3.3, 3.4) mit der Vorlage (5.1) und andererseits isoliert oder verbindet diese
Vorlage (5.1) mit der Entlüftung durch Ventil (5.2e) oder isoliert oder öffnet das
Saugerventil (5.2f) des Pumpessysteme (4).
11. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass das Verteilerstuck enthält verschiedene Vierpositionen Ventile mit mehrere Wegen
(5.21, 5.22, 5.23) gesteuert von Drehknöpfen (5.211, 5.221, 5.231) die liegen auf
die Seite in der Sohledicke, diese Stellteile seiend vom Benutzer nach dem gesuchten
Schema manövriert, das erste Ventil ( 5.23) isoliert oder verbindet die Vorlage (5.1),
die Entlüftung, das Saugerrohr oder das Druckrohr des Pumpes (4), die andere Ventile
(5.21 und 5.22) isolieren oder verbinden unabhängig die Zonegruppen (3.1, 3.2 und
3.3, 3.4) der Sohle, jede Ventil besteht aus einem drehbar Innenzylinder (5.23 für
Ventil 5.23) mit zwei kurzen radialen und koplanar Bohrlöchern (5.234 für Ventil 5.23)
die einen 90° Winkel bilden und die im Kreuzungs-Punkt auf der Achse des Innenzylinders
enden, und in den entsprechenden Schiebergehäusen (5.1a und 5.1b) befinden sich vier
Öffnungen auch mit einem 90° Winkel und im gleichen Plan wie die Zylinderbohrungen,
das erste Ventil (5.23) hat Zylinderbohrungen (5.234 und 5.235) und Gehäuseöffnungen
in zwei Parallelen und verschiedenen Plänen.
12. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorlage wird mit einer Drucksonde ausgerüstet (nicht darstellt).
13. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass die üblich Zonenzahl der Sohle ist von 1 bis 8.
14. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass die oftmaligst Zonenzahl der Sohle ist vier, Vor rechts (3.4 für linken Schuh) Vor
links (3.3) Ferse rechts (3.2) und Ferse links (3.1).
15. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 14, dadurch gekennzeichnet, dass die verschiedenen Elemente, Rohrschlange (3), Verteilerstuck (5) Pumpesystem (4)
sind zwischen ausgeschnitten Schaumplatten (2, 2.1, 2.2, 2.3) eingesetzt, diese Schauplatten
seiend gestreift und mit Schlangenabdruck, die Platten sind gummiert und nach Ankleben
das Produkt wird ein Sohle-Fertigteil..
16. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 14, dadurch gekennzeichnet, dass die verschiedenen Elemente, Rohrschlange (3) Verteilerstuck (5) Pumpessystem (4)
eventuelles verband und Kanevas (2.6) werden in eine Form eingesetzt, die freien Räume
sind von ausgegossen Füllungsbaustoff der die gesuchten Charakteristiken nach Veränderungen
haben wird, ausgefüllt und das Produkt wird ein Sohle-Fertigteil.
17. Universalsohle nach einem der Ansprüche 1 bis 14, dadurch gekennzeichnet, dass die verschiedenen Elemente, Rohrschlange (3) Verteilerstuck (5) Pumpessystem (4)
eventuelles verband und Kanevas (2.6) werden in eine Barkeförmigsohle eingefügt, die
freien Räume sind von ausgegossen Füllungsbaustoff der die gesuchten Charakteristiken
nach Veränderungen haben wird, ausgefüllt, und das Produkt wird eine vorfertigte Sohle.