Domaine technique
[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse sur neige, et plus paticulièrement
de la pratique du ski alpin. Elle vise plus spécifiquement une définition de planches
de glisse qui possèdent une polyvalence pour les pratiques dites de "free style" ou
de "free ride".
Techniques antérieures
[0002] De façon générale, on assiste à l'émergence de certaines pratiques du ski alpin qui
s'écartent de la pratique traditionnelle sur des pistes damées, selon des trajectoires
conventionnelles. Ainsi, une pratique qualifiée de "free ride" consiste à évoluer
en dehors des pistes damées, et le plus souvent dans des zones relativement pentues,
recouvertes d'une couche de neige poudreuse. Cette pratique nécessite une bonne connaissance
des conditions de neige et du relief, et ce d'autant plus qu'elle peut être agrémentée
par le saut de certains obstacles naturels tels que des barres rocheuses.
[0003] L'évolution dans la neige poudreuse profonde nécessite donc des skis qui possèdent
une bonne portance, et qui sont donc généralement équipés d'une spatule avant élargie.
De même, pour augmenter la portance, cette spatule, qui est définie comme la zone
au-delà de la ligne de contact avant, présente une longueur accrue par rapport aux
skis traditionnels. De façon générale, les lignes de contact avant et arrière sont
définies de manière normalisée, comme étant les points les plus avant et arrière au
delà desquels le ski n'est plus en contact avec le plan sur lequel il repose, lorsqu'il
est chargé au niveau de son point milieu.
[0004] Ainsi, lorsque le ski est posé à plat et chargé, la ligne de contact avant est beaucoup
plus proche de la fixation que dans les skis traditionnels, de manière à ce que la
portion relevée de la planche présente une forte longueur, typiquement supérieure
à 25 cm. Un exemple d'un ski équipé d'une telle spatule est en particulier décrit
dans le document
US 5 375 868.
[0005] Parmi les autres pratiques émergentes figure celle communément dénommée "free style".
Dans cette pratique, le skieur évolue sur des pistes généralement damées et exécute
des figures telles que des sauts ou des retournements qui le font évoluer dos à la
pente. Cette pratique plus ludique nécessite donc des skis qui possèdent une spatule
à l'avant et à l'arrière, c'est-à-dire des zones relevées qui permettent de surmonter
les obstacles de la piste. Compte tenu des deux sens d'évolution, ces skis possèdent
un écart entre largeurs maximum à l'avant et à l'arrière qui peut être réduit, par
contraste avec les skis traditionnels, et même les skis de "free ride" qui sont plus
larges à l'avant qu'à l'arrière. De même, les skis de "free style" possèdent une structure
qui les rend plus souples, et donc moins rigides que les skis traditionnels, voire
même que les skis de "free ride" dans la mesure où ils doivent permettrent aux skieurs
d'effectuer des passages sur des bosses extrêmement relevées, ou plus généralement
des figures dans lesquelles la souplesse du ski est appréciée.
[0006] On conçoit donc que les skis conçus spécifiquement pour la pratique du "free ride"
ne sont pas réellement adaptés pour la pratique du "free style" et inversement.
[0007] Or, on constate que de nombreux skieurs souhaitent pouvoir pratiquer le ski à la
fois en "free ride" et en "free style", en fonction des conditions de neige en particulier.
Généralement, les skieurs qui s'adonnent à ces activités, évoluent selon ces deux
pratiques et ont donc besoin d'avoir deux paires de skis différentes, qu'ils utilisent
sélectivement en fonction des conditions de neige.
[0008] Un des objectifs de l'invention est donc de fournir des planches qui permettent la
pratique du "free style" pour des skis présentant toutefois des qualités intrinsèques
les dédiant à la pratique du "free ride". A l'inverse, un autre objectif de l'invention
est de permettre l'évolution dans des conditions de "free ride" avec des skis conçus
initialement pour la pratique du "free style". Autrement dit, un des objectifs de
l'invention est d'obtenir des planches polyvalentes, susceptibles d'être utilisées
pour les deux pratiques.
Exposé de l'invention
[0009] L'invention se rattache donc à la famille des skis dits "bi-spatulés", comportant
des spatules allongées. Plus précisément, ces skis comportent donc une zone patin
définie entre la ligne de contact avant et la ligne de contact arrière au-delà desquelles
sont définies les spatules respectivement avant et arrière. Les longueurs de ces spatules,
mesurées jusqu'aux extrémités respectivement avant et arrière sont typiquement supérieures
à 250 millimètres. De même, ces skis bi spatulés comportent une région de largeur
maximale située donc entre la ligne de contact avant ou arrière et l'extrémité correspondante.
[0010] Le Demandeur a ainsi déterminé que la combinaison de plusieurs caractéristiques géométriques
permettait de concevoir des skis de "free ride" qui possédent un comportement compatible
avec la pratique du "free style", et inversement des skis destinés au "free style"
qui possèdent des aptitudes à évoluer dans des conditions de "free ride".
[0011] Ainsi, dans une première version de l'invention, la combinaison de ces paramètres
est telle que :
■ la largeur du ski est sensiblement identique au niveau des lignes de contact avant
et arrière ;
■ le patin présente une ligne de cote telle que la largeur du ski au milieu du patin
est inférieure à celle mesurée au niveau des lignes de contact avant ou arrière ;
■ la semelle de glisse du ski présente au niveau de la zone patin un cambre tel que
lorsque le ski repose non chargé sur un plan, le milieu du patin n'est pas au contact
dudit plan ;
■ la largeur maximale de la spatule avant est sensiblement supérieure à la largeur
maximale de la spatule arrière.
[0012] Autrement dit, ce ski présente un patin globalement symétrique, c'est-à-dire aussi
large à l'avant qu'à l'arrière, ce qui l'apparente donc à un ski de "free style",
possédant une capacité à évoluer dans les deux sens lorsque le ski est sur une piste
damée, et que l'essentiel de la portance se fait par la zone patin. Ce patin présente
toutefois une ligne de cote creusée et un cambre qui font que la longueur portante
est suffisante pour une évolution autorisant l'exécution de virages sur pistes damées.
[0013] A l'inverse, lorsque le skieur évolue en neige poudreuse, la plus forte largeur de
la spatule avant, et donc la plus faible largeur de la spatule arrière confère à ce
ski une portance satisfaisante et une bonne maniabilité en virage pour l'évolution
en neige poudreuse.
[0014] Selon une seconde version de l'invention, la combinaison des propriétés géométriques
est analogue, mais avec certains paramètres inversés. Ainsi, cette seconde version
se caractérise en ce que :
■ la largeur du ski au niveau de la ligne de contact avant est sensiblement supérieure
à la largeur du ski au niveau de la ligne de contact arrière ;
■ le patin présente une ligne de cote telle que la largeur du ski au milieu du patin
est inférieure à celle mesurée au niveau des lignes de contact arrière ;
■ la semelle de glisse du ski présente au niveau de la zone patin, un cambre tel que
lorsque le ski repose non chargé sur un plan, le milieu du patin n'est pas au contact
dudit plan ;
■ la largeur maximale de la spatule avant est sensiblement identique à la largeur
maximale de la spatule arrière.
[0015] Autrement dit, le patin de ce ski présente un caractère directionnel, car il est
plus large à l'avant qu'à l'arrière. Ainsi, en évolution sur la neige damée, un tel
patin facilite les virages, puisque les phénomènes d'accroche parasite de l'arrière
du patin sont atténués, du fait de la plus faible largeur de l'arrière du patin. En
revanche, pour l'évolution en neige poudreuse, le ski présente deux spatules similaires,
ce qui autorise une évolution de type "free style", c'est-à-dire avec une quasi symétrie
de comportement dans les deux sens de progression.
[0016] Avantageusement en pratique, pour faciliter les virages sur pistes damées, le rayon
de la ligne de cote au niveau du milieu du patin peut être choisi inférieur à 20 mètres,
et préférentiellement voisin de 18 mètres.
[0017] De même, afin d'assurer une portance suffisante du patin pour l'évolution sur piste
damée, le cambre du patin peut être choisi supérieur à 2 mm, et typiquement voisin
de 5mm.
[0018] Un compromis intéressant en termes de directivité du patin, de portance de maniabilité
sur neige damée a été trouvé avec un patin tel que la distance entre les lignes de
contact avant et arrière (c'est-à-dire la longueur portante) est comprise entre 70
et 115 cm, en fonction de la longueur totale du ski. En pratique, il apparaît que
ce compromis est intéressant lorsque le rapport entre la longueur totale (c'est-à-dire
la longueur déployée) et longueur portante est compris entre 1,6 et 2,3, et préférentiellement
entre 1,7 et 2.
[0019] A l'inverse, pour une portance suffisante dans la neige poudreuse, on préférera des
spatules de grandes longueurs, et typiquement supérieures à 450 mm pour les spatules
avant, et 350 mm pour les spatules arrière.
Plus précisément, on a constaté que la capacité à déclencher des virages et à les
conduire en neige poudreuse, dans une évolution de type "free ride", est facilitée
lorsque le rapport entre la largeur maximale de la spatule avant divisée par la largeur
maximale de la spatule arrière est supérieur à 1,03, et préférentiellement supérieur
à 1,05, voire 1,07.
[0020] Par ailleurs, la directivité du patin, et donc sa skiabilité sur piste damée, est
améliorée lorsque le rapport entre la largeur mesurée au niveau de la ligne de contact
avant divisée par la largeur au niveau de la ligne de contact arrière est supérieur
à 1,03, et préférentiellement supérieur à 1,05, voire 1,07.
[0021] Dans une forme particulière d'exécution, la largeur maximale de la spatule avant
est supérieure à 110 mm, est préférentiellement comprise entre 115 et 150 mm, préférentiellement
entre 118 et 128 mm.
Description sommaire des figures
[0022] La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront
bien de la description des deux modes de réalisation qui suivent, à l'appui des figures
annexées dans lesquelles :
La figure 1 est une vue de côté d'un ski conforme à l'invention, montrée chargée.
La figure 2 est une vue de côté du ski de la figure 1, montrée dans un état non chargé.
Les figures 3 et 4 sont des vues de dessus de skis conformes à deux variantes de réalisation
de l'invention.
[0023] On notera que l'invention étant essentiellement liée à des questions de dimensionnement
et de géométrie des skis, certaines de ces dimensions ont été représentées de manière
exagérées pour faciliter l'illustration.
Manière de réaliser l'invention
[0024] La figure 1 illustre un ski conforme à l'invention qui comporte une zone patin (1)
sur laquelle sont montés les éléments de la fixation de sécurité (4, 5). Cette zone
patin est délimitée à l'avant par la ligne de contact avant (L
CAR) définie de façon normalisée. Cette ligne caractéristique se détermine lorsque le
ski est chargé en reposant sur un plan horizontal et se définie comme le point le
plus avant ou la semelle de glisse est au contact de ce plan. La définition symétrique
s'applique pour la ligne de contact arrière (L
CAR).
[0025] Au-delà de la ligne de contact avant, le ski comporte une spatule avant (2). La spatule
arrière (3) correspond à la portion du ski située en arrière de la ligne de contact
arrière.
[0026] De même, le ski illustré à la figure 2 est un ski non chargé. Dans ce cas, on peut
mesurer le cambre comme la distance (d) qui sépare le plan sur lequel repose la planche
de la semelle de glisse (6), au niveau où cet écart est maximum.
[0027] On remarque comme illustré à la figure 1 que les spatules des skis conformes à l'invention
présentent une forte longueur, typiquement supérieure à 250 voire 500 mm, ce qui leur
confère une capacité à évoluer dans la neige profonde.
[0028] Une première variante de réalisation est illustrée à la figure 3. Dans cette forme
de réalisation, le patin (1) défini entre les lignes de contact avant (L
CAV) et les lignes de contact arrière (L
CAR) présente une géométrie sensiblement symétrique. Cela signifie que la largeur (l
CAV) au niveau de la ligne de contact avant (L
CAV) est sensiblement identique à la largeur (I
CAR) du patin au niveau de la ligne de contact arrière (L
CAR). En pratique, on considère que deux longueurs sont sensiblement identiques lorsqu'elles
diffèrent de moins de 1,5 % l'une par rapport à l'autre.
[0029] Typiquement, cette largeur (I
CAV) est comprise entre 90 et 120 mm, et préférentiellement entre 95 et 110 mm.
[0030] La largeur de la planche (l
MC) au niveau du point milieu du ski est comprise entre 80 et 120 mm, et préférentiellement
entre 85 et 100 mm.
[0031] Au niveau du point milieu du patin, le rayon de courbure (R) de la ligne de cote
est de l'ordre de 18 mètres environ, pour permettre les prises de virages et la conduite
du ski sur une neige damée. Typiquement, la longueur du patin entre la ligne de contact
avant et arrière est de l'ordre de 98 à 108 mm.
[0032] Concernant les spatules du ski illustré à la figure 3, la spatule avant (2) présente
une largeur maximale (l
MAV) de l'ordre de 118 à 128 mm.
[0033] Cette largeur maximale se situe à une distance comprise entre 150 à 270 mm, et préférentiellement
au voisinage de 260 mm en avant de la ligne de contact avant.
[0034] De l'autre côté de la planche, la spatule arrière (3) présente une largeur maximale
(I
MAR) de l'ordre de 114 à 123 mm, qui est inférieure à la largeur maximale de la spatule
avant (l
MAV). Cette largeur maximale se situe à une distance comprise entre 40 à 170 mm, préférentiellement
voisine de 155 mm en arrière de la ligne de contact arrière. Ainsi, la surface de
la spatule avant (2) est supérieure à celle de la spatule arrière (3), ce qui donne
un comportement directionnel à la planche pour l'évolution en neige profonde.
[0035] Le patin (1) possède au contraire une géométrie sensiblement symétrique entre l'avant
et l'arrière, ce qui facilite les évolutions dans les deux sens de glisse, pour la
réalisation de figures sur neige damée.
[0036] Le deuxième exemple de réalisation illustré à la figure 4 possède quant à lui un
patin (1) de géométrie asymétrique. Ainsi, la largeur (l
CAV) au niveau de la ligne de contact avant (L
CAV) est supérieure à la largeur (I
CAR) au niveau de la ligne de contact arrière.
[0037] Le patin est donc plus large au niveau de l'avant que de l'arrière, ce qui facilite,
à l'instar d'un ski traditionnel, la maniabilité et la conduite de virages et en particulier
le dérapage de fin de virage, sur neige damée. La longueur du patin, mesurée entre
les lignes de contact avant et arrière est de l'ordre de 98 à 108 mm.
[0038] Typiquement, la largeur au niveau de la ligne de contact avant peut varier entre
120 mm et 130 mm, en fonction de la déclinaison des modèles dans une gamme donnée,
étant entendu que cette largeur au niveau du contact avant est supérieure à la largeur
au niveau de la ligne de contact arrière qui est de l'ordre de 115 à 125mm, et d'au
environ 5 % inférieure.
[0039] Concernant les spatules (2) et (3), celles-ci possèdent des largeurs (l
MAV) et (l
MAR) sensiblement identiques, et comprise entre 130 et 150 mm, et avantageusement voisines
de 140 mm. De telles spatules permettent donc d'avoir des portances sensiblement similaires
au niveau avant et arrière du ski, ce qui permet, en cas d'évolution dans la neige
poudreuse, d'avoir des comportements sensiblement analogues quel que soit le sens
de progression.
[0040] A l'inverse, le patin (1) étant plus directionnel, car plus large au niveau avant,
la conduite des virages et en particulier la phase de dérapage en fin de virages peut
être mieux maîtrisée.
[0041] Il ressort de ce qui précède que les skis conformes à l'invention présentent selon
le choix des paramètres dimensionnels la capacité de réaliser des figures sur pistes
damées tout en étant particulièrement bien adaptées pour l'évolution en neige poudreuse
selon une pratique de "free ride".
[0042] A l'inverse, l'invention permet également pour un ski globalement directionnel sur
neige damée, d'évoluer dans les deux sens pour une pratique en neige poudreuse.
1. Ski, comportant une zone patin (1) définie entre la ligne de contact avant (L
CAV)et la ligne de contact arrière (L
CAR), au-delà desquelles sont définies les spatules respectivement avant (2) et arrière
(3), dont les longueurs mesurées jusqu'aux extrémités respectivement avant et arrière
du ski sont supérieures à 250 millimètres, chaque spatule (2, 3) comportant une région
de largeur maximale située respectivement en avant (L
CAV) de la ligne de contact avant et en arrière (L
CAR) de la ligne de contact arrière,
caractérisé en ce que :
■ la largeur du ski (lCAV, ICAR) est sensiblement identique au niveau des lignes de contact avant et arrière ;
■ le patin (1) présente une ligne de cote telle que la largeur du ski (lMC) au milieu du patin est inférieure à celle mesurée au niveau des lignes de contact
avant ou arrière (lCAV, lCAR) ;
■ la semelle de glisse du ski présente au niveau de la zone patin un cambre (d) tel
que lorsque le ski repose non chargé sur un plan, le milieu du patin n'est pas au
contact dudit plan ;
■ la largeur maximale (lMAV) de la spatule avant est sensiblement supérieure à la largeur maximale (lMAR) de la spatule arrière.
2. Ski, comportant une zone patin définie entre la ligne de contact avant (L
CAR) et la ligne de contact arrière (L
CAR), au-delà desquelles sont définies les spatules respectivement avant (2) et arrière
(3), dont les longueurs mesurées jusqu'aux extrémités respectivement avant et arrière
du ski sont supérieures à 250 millimètres, chaque spatule comportant une région de
largeur maximale située respectivement en avant de la ligne de contact avant et en
arrière de la ligne de contact arrière,
caractérisé en ce que :
■ la largeur du ski (lCAV) au niveau de la ligne de contact avant est sensiblement supérieure à la largeur
du ski (lCAR) au niveau de la ligne de contact arrière ;
■ le patin présente une ligne de cote telle que la largeur du ski (lMC) au milieu du patin est inférieure à celle (lCAR) mesurée au niveau de la ligne de contact arrière (lCAR) ;
■ la semelle de glisse du ski présente au niveau de la zone patin un cambre (d) tel
que lorsque le ski repose non chargé sur un plan, le milieu du patin n'est pas au
contact dudit plan ;
■ la largeur maximale (lMAV) de la spatule avant est sensiblement identique à la largeur maximale (lMAR) de la spatule arrière.
3. Ski selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le rayon R de la ligne de cote au niveau du milieu du patin est inférieure à 20 mètres,
préférentiellement voisin de 18 mètres.
4. Ski selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le cambre (d) est supérieur à 2 millimètres.
5. Ski selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la distance entre les lignes de contact avant et arrière est comprise entre 70 et
115 centimètres.
6. Ski selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le rapport entre la longueur totale et longueur portante est compris entre 1,6 et
2,3, et préférentiellement entre 1,7 et 2.
7. Ski selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la longueur de la spatule avant est supérieure à 450 millimètres.
8. Ski selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la longueur de la spatule arrière est supérieure à 350 millimètres.
9. Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rapport entre la largeur maximale (LMAV) de la spatule avant (3) divisé par la largeur maximale (LMAR) de la spatule arrière (3) est supérieure à 1,03, et préférentiellement supérieur
à 1,05, voire 1,07.
10. Ski selon la revendication 2, caractérisé en ce que le rapport entre la largeur (lCAV) mesurée au niveau de la ligne de contact avant, divisée par la largeur (lCAR) au niveau de la ligne de contact arrière est supérieur à 1,03, et préférentiellement
supérieur à 1,05, voire 1,07.
11. Ski selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la largeur maximale (lMAV) de la spatule avant est supérieure à 110 millimètres et préférentiellement comprise
entre 115 et 150 millimètres, préférentiellement entre 118 et 128 millimètres.