[0001] La présente invention se rapporte aux oscillateurs mécaniques en général et concerne,
plus particulièrement, les oscillateurs mécaniques pour montre qui comportent un ensemble,
formé d'un spiral et d'un balancier, compensé en température.
[0002] Les oscillateurs mécaniques, encore appelés organes régulateurs, des pièces d'horlogerie
se composent d'un volant d'inertie, appelé balancier, et d'un ressort en spirale,
appelé spiral ou ressort spiral, fixé sur l'axe du balancier, d'une part, et sur un
pont dans lequel pivote l'axe du balancier, d'autre part. Le balancier-spiral oscille
autour de sa position d'équilibre à une fréquence qui doit être maintenue aussi constante
que possible car elle détermine la marche de la pièce d'horlogerie. Pour un spiral
homogène et uniforme, la période d'oscillation de tels oscillateurs est donnée par
l'expression:

dans laquelle:
Jb est le moment d'inertie total du balancier-spiral,
Ls représente la longueur active du spiral,
Es est le module d'élasticité du spiral,
Is est le moment quadratique de section du spiral.
Une variation de la température entraîne une variation de la période d'oscillation
telle que, au premier ordre:

soit: un effet de dilatation sur
Jb,
Ls, et
Is, et de thermo-élasticité sur
Es. Avec une augmentation de la température, les 3 premiers termes sont généralement
positifs (dilatation du balancier, allongement du spiral et diminution du module d'Young)
et occasionnent un retard, tandis que le dernier terme est négatif (augmentation de
la section du spiral) et occasionne une avance. Dans le passé, plusieurs méthodes
de compensation de la dérive en température de la fréquence ont été proposées pour
pallier ce problème. On peut, notamment, citer les méthodes de compensation par la
modification thermique du moment d'inertie du balancier (par exemple, balancier bimétallique
en acier et en laiton) ou par l'utilisation d'un alliage spécial (par exemple, l'invar)
pour spiraux à très faible coefficient thermo-élastique. Ces méthodes restent complexes,
difficiles à mettre en oeuvre et, par conséquent, coûteuses.
[0003] Plus récemment, dans sa demande de
brevet européen No. EP 1422436, la demanderesse a décrit une méthode de compensation thermique de la constante de
rappel d'un ressort spiral consistant à oxyder thermiquement un spiral réalisé dans
un substrat en silicium. Comme pour les spiraux en acier de type invar (par exemple,
l'alliage de la maison Nivarox-FAR S.A.), les ressorts spiraux en silicium oxydé permettent
de réguler le comportement thermique du ressort lui-même, éventuellement avec une
légère surcompensation de quelques ppm/°C. Cette limitation de la surcompensation
est due à l'épaisseur maximum d'oxyde réalisable pratiquement (actuellement inférieure
à 4µm) et à la largeur minimum tolérable de la section du spiral en silicium (supérieure
à 40µm). En conséquence, le balancier doit également être compensé thermiquement;
ce qui peut être obtenu, par exemple, en utilisant un alliage de type "glucydur" (alliage
de cuivre et de béryllium, également appelé "glucinium") ou encore d'autres alliages
présentant un très faible coefficient de dilatation thermique. Cette méthode est également
compliquée et, pas plus que les autres méthodes plus traditionnelles, ne permet de
s'affranchir d'autres défauts d'isochronisme tels que ceux dus, par exemple, à divers
frottements dans l'oscillateur, un déséquilibrage du balancier, un excentrage du centre
de masse du spiral etc.
[0004] La présente invention a pour but de pallier les inconvénients des techniques antérieures
en proposant un spiral, pour oscillateur de pièce d'horlogerie, dont le comportement
vis-à-vis des variations thermiques est tel qu'il permet de maintenir l'ensemble balancier-spiral
aussi peu dépendant que possible desdites variations thermiques. Plus précisément,
le spiral de l'invention est non seulement auto-compensé mais il peut être réalisé
de manière à compenser également les dérives thermiques du balancier.
[0005] Un autre but de l'invention est de pouvoir compenser également des défauts d'isochronisme
inhérents à la construction du balancier-spiral.
[0006] Ces buts sont atteints avec l'oscillateur présentant les caractéristiques définies
dans les revendications.
[0007] Plus précisément, le spiral de l'invention est réalisé dans un substrat de quartz
cristallin dont la coupe est choisie de telle sorte que l'ensemble, constitué par
le spiral et le balancier, soit compensé thermiquement.
[0008] Selon une autre caractéristique de l'invention, la forme du spiral est choisie de
manière à compenser les défauts d'anisochronisme de l'ensemble balancier-spiral.
[0009] Le comportement thermique des ressorts spiraux en quartz est essentiellement lié
à l'inclinaison de la coupe par rapport à l'axe optique Z du cristal de quartz. Comme
représenté à la figure 1, le plan du spiral peut être repéré par une double rotation
ZY/
φ/
θ (notation selon les normes IEEE), où φ est la longitude et
θ la colatitude (inclinaison de l'axe du spiral par rapport à l'axe optique Z du cristal).
[0010] Les rigidités des cristaux, tant d'allongement que de cisaillement, ont généralement
un point d'inversion thermique voisin de 0°K avec une courbure négative. Ils se rigidifient
à basse température. Leur premier coefficient thermique à température ambiante, c'est-à-dire
25°C, est donc généralement négatif avec une courbure négative. Il varie de quelques
dizaines à quelques centaines de ppm/°C. Le quartz est l'un des rares cristaux permettant,
à température ambiante, d'annuler le premier coefficient thermique de la rigidité
au moyen de la coupe, c'est-à-dire l'orientation de la structure, et même, de le rendre
positif de quelques dizaines de ppm/°C.
[0011] Contrairement aux spiraux en silicium oxydé ou en acier de type invar, le spiral
en quartz ne nécessite pas un balancier compensé de type glucydur. Il permet de compenser
la dérive thermique de la plupart des balanciers courants bas de gamme en acier inox
et, même, de la rendre, à certains égards, plus favorable que celle du diapason à
quartz 32 kHz.
[0012] L'oscillateur balancier-spiral selon l'invention possède encore toutes ou certaines
des caractéristiques énoncées ci-après:
- le spiral est réalisé dans un substrat de quartz dont la coupe est à double rotation
ZY/φ/θ;
- le spiral est réalisé dans un substrat de quartz dont la coupe est à simple rotation
X/θ;
- le spiral est réalisé dans un substrat de quartz dont la coupe est à simple rotation
Y/θ;
- l'angle θ est tel que le coefficient thermique du premier ordre α dudit spiral compense
la dérive thermique du balancier;
- l'angle θ est tel que la courbe représentant la dérive thermique de l'ensemble balancier-spiral
reste contenue à l'intérieur du gabarit horloger;
- l'épaisseur et, éventuellement, le pas du spiral sont modulés de manière à compenser
les défauts d'isochronisme du balancier.
[0013] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront
à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et en
relation avec les dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 montre une plaque de quartz présentant une double rotation ZY/φ/θ par rapport aux axes du cristal;
- les figures 2.a à 2.b montrent les comportements des premier α , deuxième β et troisième
γ coefficients thermiques de la rigidité d'un spiral réalisé dans une plaque telle
que celle de la figure 1 en fonction des angles θ et φ;
- les figures 3.a à 3.c montrent le courbes de niveau de ces mêmes coefficients thermiques
;
- la figure 4 montre une plaque de quartz présentant une seule rotation autour de l'axe
X;
- les figures 5.a à 5.c montrent les variations des coefficients thermiques α, β et γ de la rigidité pour un spiral réalisé dans la plaque de la figure 4;
- la figure 6 représente la dérive thermique de la fréquence avec adaptation de la coupe
X/θ du spiral au coefficient α du balancier; et
- la figure 7 montre un exemple de réalisation d'un spiral avec compensation de l'anisochronisme.
[0014] Comme indiqué précédemment, le comportement thermique d'un spiral en quartz dépend
essentiellement de la coupe de la plaque dans laquelle il est réalisé. Ainsi pour
une coupe à double rotation
ZY/
φ/
θ, telle que représentée à la figure 1, les coefficients thermiques du premier ordre
α, du deuxième ordre β et du troisième ordre γ de la rigidité du spiral sont représentés
aux figures 2.a à 2.c, respectivement, pour une température de 25°C. L'axe vertical
indique les valeurs de α,
β et γ, respectivement en ppm/°C, en ppb/°C
2 et ppt/°C
3. Les figures 3.a à 3.c montrent les lignes de niveau des graphes des figures 2. Si
l'on considère, en particulier, la figure 3.a, qui concerne le premier coefficient
thermique α , on notera que la valeur de celui-ci ne dépend pratiquement pas de l'angle
φ mais varie en fonction de l'angle θ. Comme, par ailleurs, la contribution des coefficients
thermiques de deuxième et troisième ordres s'avère négligeable, il s'ensuit qu'une
coupe à simple rotation, par exemple
X/
θ est suffisante pour réaliser un spiral selon l'invention, c'est-à-dire capable non
seulement de compenser sa propre dérive thermique mais encore celle du balancier qui
lui est associé. Une plaque possédant une telle coupe est représentée à la figure
4. Elle est obtenue par une simple rotation d'angle θ autour de l'axe optique x du
cristal. Les spiraux réalisés dans une plaque de ce type présenteront une symétrie
élastique maximale, à savoir une symétrie par rapport au plan X et une symétrie par
rapport à l'axe du spiral (axe Z' après rotation). Ces spiraux seront donc mieux équilibrés
élastiquement que ceux réalisés dans une plaque à double rotation et ce, sans avoir
une limitation de leur capacité de compensation thermique. Il convient de préciser
que la simple rotation peut également être effectuée autour de l'axe Y.
[0015] Les figures 5.a à 5.b représentent la variation, en fonction de l'angle θ, des coefficients
thermiques α , β et γ de la rigidité, respectivement, pour un spiral présentant une
coupe à simple rotation
X/
θ. Les coefficients sont pratiquement symétriques par rapport à l'axe θ = 0. Si l'on
ne considère que le premier coefficient α (les autres coefficients d'ordre plus élevé
ayant une influence beaucoup plus faible et pouvant être négligés), on remarque que
celui-ci est égal à zéro pour θ=±24.0° et qu'il est maximum pour
θ = 0. En ce point, α est égal à 13.466 ppm/°C, ce qui correspond à la compensation
thermique maximale qu'il est possible d'atteindre avec un spiral en quartz présentant
une coupe
X/
0 =0. La dérive thermique du balancier dépend du matériau dans lequel il est réalisé.
Ainsi les aciers inox courants ont un coefficient thermique de dilatation variant,
typiquement, entre 10 et 15 ppm/°C, alors que pour le laiton la valeur de ce coefficient
est de 17 ppm/°C. La figure 6 montre quelques exemples de compensation thermique réalisables,
pour différents matériaux de balancier, avec des spiraux de coupe à simple rotation
X/
θ. Les courbes C1 à C3 montrent les dérives thermiques de la fréquence d'oscillateurs
comportant des balanciers en acier de différents types, alors que la courbe C4 correspond
à celle d'un oscillateur avec un balancier en laiton. On notera que par rapport au
gabarit horloger (cadre R) imposé pour les montres-chronomètres (variation de fréquence
inférieure à ± 8 sec/jour dans le domaine de températures 23°C ± 15°C), il est possible
de trouver la coupe
X/
θ du spiral de quartz permettant de compenser la dérive des balanciers les plus courants,
tels les balanciers en acier. Pour un balancier en laiton (courbe C4), toutefois,
la compensation maximale du spiral en quartz ne permet pas de satisfaire complètement
aux exigences de ce gabarit horloger. Ainsi pour un matériau du balancier donné, est-il
possible de déterminer l'angle θ, de la coupe du spiral en quartz, qui offre la meilleure
compensation thermique possible de l'ensemble régulateur.
[0016] Selon une autre caractéristique de l'invention, le spiral en quartz permet également
de compenser des défauts d'isochronisme de l'oscillateur. L'une des sources principales
d'anisochronisme est la variation de l'amplitude des oscillations du balancier. La
variation de l'anisochronisme peut être de l'ordre de plusieurs ppm/degré d'angle,
typiquement 2 ppm/degré d'angle avec une variation d'angle typique de ± 25%. Une méthode
connue pour compenser l'anisochronisme consiste à agir sur la courbure de l'extrémité
du spiral à proximité du piton P. Cette méthode demande une étape de réglage par des
personnes spécialement formées; ce qui n'est pas optimum en matière d'industrialisation.
Selon une variante de l'invention, il est proposé d'agir sur la rigidité locale de
la spire en modulant la largeur de sa section. La modulation a pour effet de renforcer
l'inertie et la rigidité locale de la spire dans le secteur opposé au piton. La fonction
de modulation de la largeur de la section est, par exemple, du type
k.cos(
θm -θ), où
k est un coefficient de proportionnalité, θ représente l'angle polaire dans la section
considérée et
θm la valeur de l'angle polaire au piton. Lorsque k est égal à 0,4, la compensation
d'anisochronisme est d'environ 1 ppm/degré d'angle. La valeur exacte de k pour un
oscillateur donné peut être déterminée de manière empirique ou par le biais d'une
simulation numérique. La figure 7 montre un spiral présentant une telle modulation
de la largeur de sa section. La modulation de la largeur de la section des spires
peut être accompagnée d'une modulation du pas entre les spires de manière à ce que
l'intervalle entre ces dernières au repos reste constant. Cette dernière modulation,
non représentée, permet d'éviter le collage entre spires lors de grandes amplitudes
d'oscillation. Le spiral décrit précédemment peut être fabriqué par tout moyen connu
de l'homme de métier pour l'usinage des quartz, tels les moyens d'attaque par voie
humide (attaque chimique) ou par voie sèche (attaque par plasma).
[0017] Bien que la présente invention ait été décrite en relation avec des exemples de réalisation
particuliers, on comprendra qu'elle est susceptible de modifications ou variantes
sans pour autant sortir de son domaine comme défini par les revendications. Par exemple,
d'autres types de modulation de l'épaisseur des spires peuvent être envisagés, telle
une variation linéaire de l'épaisseur de la spire depuis le centre du spiral vers
le piton, que celle-ci soit ou non accompagnée d'une augmentation du pas des spires.
1. Oscillateur mécanique comportant un spiral et un balancier, caractérisé en ce que le spiral est réalisé dans un substrat de quartz présentant une coupe à simple rotation
X/θ ou Y/θ, l'angle θ étant compris entre -24° et +24°,
et en ce que l'épaisseur des spires du spiral est modulée selon une fonction périodique du type
k.cos(θ m-θ), où k est un coefficient de proportionnalité, θ est l'angle polaire de la section considérée
du spiral et θ m est l'angle polaire de la position du piton, de manière à compenser les défauts d'isochronisme
du balancier.
2. Oscillateur mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit coefficient de proportionnalité est égal à 0,4.
3. Oscillateur mécanique comportant un spiral et un balancier, caractérisé en ce que le spiral est réalisé dans un substrat de quartz présentant une coupe à simple rotation
X/θ ou Y/θ, l'angle θ étant compris entre -24° et +24°,
et en ce que l'épaisseur des spires du spiral est modulée selon une fonction linéaire depuis le
centre du spiral vers le piton, de manière à compenser les défauts d'isochronisme
du balancier.
4. Oscillateur mécanique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le pas des spires du spiral est tel que l'écart entre deux spires successives reste
constant.
5. Oscillateur mécanique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'angle θ est choisi de manière à ce que le coefficient thermique de premier ordre
α de la rigidité dudit spiral compense la dérive thermique du balancier qui lui est
associé.
6. Oscillateur mécanique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'angle θ est déterminé de manière que la courbe représentant la dérive thermique
dudit oscillateur reste contenue à l'intérieur du gabarit horloger.
1. Mechanical oscillator comprising a hairspring and a balance wheel, characterized in that the hairspring is produced in a quartz substrate, the cut of which is a single X/θ or Y/θ rotation cut, the angle θ being comprised between - 24° and + 24°,
and in that the thickness of the turns of the hairspring is modulated according to a periodic
function of the kcos (θm-θ) type, where k is a proportionality coefficient, θ is the polar angle of the hairspring section
in question and θm is the polar angle of the position of the hairspring stud, so as to compensate for
the isochronism defects of the balance wheel.
2. Mechanical oscillator according to claim 1, characterized in that said proportionality coefficient is equal to 0.4.
3. Mechanical oscillator comprising a hairspring and a balance wheel, characterized in that the hairspring is produced in a quartz substrate, the cut of which is a single X/θ or Y/θ rotation cut, the angle θ being comprised between - 24° and + 24°,
and in that the thickness of the turns of the hairspring is modulated according to a linear function
from the center of the spiral toward the hairspring stud, so as to compensate for
the isochronism defects of the balance wheel.
4. Mechanical oscillator according to one of the preceding claims, characterized in that the pitch of the turns of the hairspring is such that the difference between two
successive turns remains constant.
5. Mechanical oscillator according to one of the preceding claims, characterized in that the angle θ is such that the first-order thermal coefficient α of the rigidity of
said hairspring compensates for the thermal drift of the balance wheel with which
it is associated.
6. Mechanical oscillator according to one of the preceding claims, characterized in that the angle θ is determined so that the curve representing the thermal drift of said
oscillator remains contained within the horological template.
1. Mechanischer Oszillator, eine Spiralfeder und eine Unruh umfassend, dadurch gekennzeichnet, dass die Spiralfeder aus einem Quarzsubstrat hergestellt ist mit einem Schnitt mit einfacher
Rotation X / θ oder Y / θ, wobei der Winkel θ zwischen -24° und +24° inklusive ist,
und dadurch, dass die Dicke der Windungen der Spiralfeder gemäß einer periodischen
Funktion vom Typ k.cos(θm-θ) moduliert ist, wobei k ein Proportionalitätskoeffizient,
θ der Polwinkel des betreffenden Abschnitts der Spiralfeder und θm der Polwinkel der
Position des Spiralklötzchens ist, um die Isochronismusfehler der Unruh zu kompensieren.
2. Mechanischer Oszillator nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Proportionalitätskoeffizient gleich 0,4 ist.
3. Mechanischer Oszillator, eine Spiralfeder und eine Unruh umfassend, dadurch gekennzeichnet, dass die Spiralfeder aus einem Quarzsubstrat hergestellt ist mit einem Schnitt mit einfacher
Rotation X / θ oder Y / θ, wobei der Winkel θ zwischen -24° und +24° inklusive ist,
und dadurch, dass die Dicke der Windungen der Spiralfeder gemäß einer linearen Funktion
von der Mitte der Spiralfeder in Richtung Spiralklötzchen moduliert ist, um die Isochronismusfehler
der Unruh zu kompensieren.
4. Mechanischer Oszillator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Steigung der Windungen der Spiralfeder derart ist, dass der Abstand zwischen
zwei aufeinander folgenden Windungen konstant bleibt.
5. Mechanischer Oszillator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Winkel θ derart ausgewählt ist, dass der thermische Koeffizient erster Ordnung
α der Steifigkeit der Spiralfeder die thermische Abweichung der Unruh, die mit ihr
zugeordnet ist, kompensiert.
6. Mechanischer Oszillator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Winkel θ derart bestimmt ist, dass die die thermische Abweichung des Oszillators
beschreibende Kurve innerhalb der Uhrmacherlehre enthalten bleibt.